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20.mars.201520.3.2015
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Rappel démographique sur la Russie

3 petits graphiques pour remettre en perspective le gouffre démographique dans lequel est tombé la Russie pendant 20 ans : Avec un zoom récent : On constate don une nette amélioration depuis 2005. Cependant, au final, ce trou démographique s’est traduit par une sous-population russe actuelle de : 30 millions d’habitants, si une tendance d’accroissement […]
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3 petits graphiques pour remettre en perspective le gouffre démographique dans lequel est tombé la Russie pendant 20 ans :

Avec un zoom récent :

On constate don une nette amélioration depuis 2005.

Cependant, au final, ce trou démographique s’est traduit par une sous-population russe actuelle de :

  • 30 millions d’habitants, si une tendance d’accroissement démographique de 5 pour 1000 s’était maintenue comme dans les années 1980
  • 15 millions d’habitants, si une tendance d’accroissement démographique simplement positive s’était maintenue…

Commentaire recommandé

Dupin // 20.03.2015 à 01h10

Où est le problème ?
La surpopulation est une catastrophe !
Il faut que ça baisse !
De toutes façons, ça baissera, et plus on attend plus ce sera violent !
Etre un pays sous peuplé (tout est relatif ..), c’est une chance inouie

49 réactions et commentaires

  • Dupin // 20.03.2015 à 01h10

    Où est le problème ?
    La surpopulation est une catastrophe !
    Il faut que ça baisse !
    De toutes façons, ça baissera, et plus on attend plus ce sera violent !
    Etre un pays sous peuplé (tout est relatif ..), c’est une chance inouie

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    • tintin // 20.03.2015 à 08h06

      c’set de l’humour, j’imagine ?

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      • Van // 21.03.2015 à 00h22

        le problème n’est pas la surpopulation contrairement a ce que pensent certains gourous milliardaires oisifs mais bien la gestion de cette population et le dégagement des énergies productives ainsi que l’Aménagement des territoires .
        les sources d’énergies pullulent a notre époque ainsi que les technologies mais paradoxalement la pauvreté et les famines ne cessent d’augmenter, et en vue de tout cela des nouveaux esclavagistes et adeptes du monopole alertent que si le monde adopte le modèle de société moderne la planète sera pillée en 20ans mais ils se gardent bien de montrer l’exemple.

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      • Yogi // 21.03.2015 à 10h52

        @ tintin : Vous voulez dire qu’il n’y a aucune limite à la croissance de la population humaine ?

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        • Wilmotte Karim // 21.03.2015 à 20h34

          Dans l’absolu, oui.

          En l’état actuel, si on prend la capacité de nourrir la population (techniques et ressources), il n’y a aucun problème.

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    • Nerouiev // 20.03.2015 à 08h53

      La surpopulation ça servait à avoir une grande armée et aujourd’hui à plus de clients de plus en plus pauvres pour plus de bénéfices à des producteurs de moins en moins nombreux.
      Sans ces deux facteurs le vrai équilibre de bien-être s’établira de lui-même.

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    • Pierre // 20.03.2015 à 09h44

      Tout à fait d’accord. En France, on a une vision nataliste de la dynamique des populations. Or, cette vision, je pense qu’elle mène aussi à une impasse. Celle-ci se justifiait pour la période de 1918 à 1947, mais après la France n’avait plus de nécessité de prolonger une politique nataliste. Les années 65-75 ont été marquées par un «tassement» lié à l’amélioration des conditions de vie , effet probablement des «Trente Glorieuses». Depuis 1975, la France entre dans une impasse, qu’elle refuse de voir en face et le mur approche de plus en plus. Voilà la réalité, d’autant plus que la croissance démographique s’est accélérée avec l’immigration.
      Rien à voir avec la «quiétude» que l’on ressent dans les villes d’Europe de l’Est où il est plus fréquent de voir des familles avec 1 ou 2 enfants maximum. J’ai une vision «malthusienne» plus positive.
      Quant au «dynamisme démographique» de la France, selon moi, il peut la conduire à une politique néfaste pour l’Europe même. Les Etats «dynamiques» démographiquement ont toujours été dans l’Histoire plus agressifs. Après tout la France de la Révolution et de Napoléon, pays «dans ses frontières nationales» le plus peuplé a bien été l’instigateur de nombreuses guerres (pour la cause de la Liberté ou pas -le motif ou le prétexte?). Que la Russie soit en léger négatif ou stable pour sa démographie, je considère cela comme une chance, parce que cela conduira naturellement ce pays à rechercher des solutions pour son bien-être plus pacifiques et constructives à long terme. Alors qu’un pays en «croissance démographique» et en crise peut être conduit par ses dirigeants à chercher des exutoires, au détriment de ses voisins. Pour la France, la seule issue positive serait aussi justement de voir maintenant sa population baisser plus rapidement pour une période de 10 ans, puis se stabiliser, au lieu de ça les hommes politiques français se «gagarisent» de «l’excellence démographique française», tout en se contentant du minimum pour l’emploi. En clair, n’ont-ils pas une belle avenue pour un exutoire ?

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      • Léa // 20.03.2015 à 11h48

        Ce qui a du pousser à pratiquer une politique nataliste après la guerre :

        – Compenser le nombre de morts des deux guerres. Beaucoup de veuves de la 1ère et de la deuxième. Retrouver de la main d’œuvre qui fait défaut surtout à la campagne ( la population était plus rurale qu’aujourd’hui).

        on pourrait ajouter : Instinct de survie de l’espèce, repos du guerrier.

        – Pour payer les retraites mises en place par le CNR

        Pour la baisse de la natalité 1965 à 1975 : une étude évoque la baisse des naissances non désirées ( estimée à 30 %), parce que l’age de la première maternité diminue jusqu’en 75, ce qui aurait du augmenter l’indice fécondité.

        « Les enquêtes menées au début des années 1960 dans les maternités par le docteur Sutter de l’INED ont permis de chiffrer approximativement l’ampleur de ces échecs de contrôle à environ 30 % des naissances. L’arrivée des moyens modernes de contraception après 1965, reconnus en 1967 par la loi Neuwirth, a largement fait disparaître ces naissances non désirées. Dès lors, les naissances ont diminué de 30 %, ramenant l’indice de fécondité de 3 enfants environ à 2 enfants. »

        http://books.openedition.org/cdf/1544?lang=fr

        Après 1975, les gens rentrent plus tard dans la vie active, à cause des études.Les deux sont obligés de travailler, il manque des crèches, il faut faire sa carrière avant pour les femmes.

        Pierre , je ne sais pas quel age vous avez, ni l’idée que vous vous faites des 30 glorieuses. Les conditions de vie des gens étaient beaucoup plus difficiles et ils vivaient dans un confort plutôt sommaire ( pas de salle de bain, frigo, voiture ) il fallait des années pour acheter l’essentiel ( en cash : moins de crédits à la conso )

        De 1950 à 1965 la durée annuelle du travail était de 2200 h ( les gens travaillaient le samedi ). aujourd’hui on est à 1550 h ( baisse de 30% )

        http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=98&ref_id=ip1273&page=graph#graphique1

        Mais personne ne se faisait du souci pour son avenir lointain et proche.

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        • Pierre // 21.03.2015 à 17h19

          Merci pour les infos complémentaires, sauf erreur d’interprétation, elles ne contredisent pas l’idée générale que j’ai appris dans les programmes de Lycée sur les « Trente Glorieuses ». Loin de moi, l’idée que tout était mieux avant. Je savais effectivement que la condition des « classes laborieuses » n’étaient pas idéale de 1950 à 1965, mais on ne peut pas nier non plus que de 1965 à 1975, elle s’est améliorée rapidement pour ce qui des réfrigérateurs, téléviseurs, puis au moins de la voiture d’occasion. Ensuite je me référais à une statistique de l’INSEE ou du CREDOC annoncée à la radio qui disait que le coût du logement était dans les dépenses des ménages de 1970 à 1995 environ bien inférieure à celui qu’il est depuis 2003-2010 période d’une véritable envolée des prix dans l’immobilier. Ensuite, je reconnais volontiers que ma vision « malthusienne » est bien minoritaire en France et qu’elle a souvent une « étiquette à droite ». Je m’en accommode parce que je ne crois pas que les « enjeux environnementaux » pour l’avenir de l’Humanité valent une querelle idéologique, malgré les erreurs qu’a pu faire Malthus dans certaines de ses conclusions, je le concède volontiers. Ce qui m’intéresse, chez Malthus, c’est sa démarche « d’alerte » qu’il a eue et on l’ignore aussi les « critiques implicites » qu’il a portées sur le système capitaliste et sa stratégie de développement dans le bassin de Londres – (ce que la « gauche » ne veut pas voir parfois, pas toute -en tous cas chez certains Universitaires -de gauche je précise- dans leurs cours depuis une dizaine d’année, on assiste à une lecture équilibrée et plus fine de son oeuvre .)

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    • JV // 20.03.2015 à 10h56

      Olivier De Schutter en tant que rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation,
      10/03/2014: The transformative potential of the right to food, Final report drawing conclusions from his mandate, presented to the 25th Session of the UN Human Rights Council
      http://www.srfood.org/images/stories/pdf/officialreports/20140310_finalreport_fr.pdf

      Selon un rapport du PNUE, l’adoption à grande échelle des techniques agricoles qui réduisent les émissions de carbone permettrait à l’agriculture mondiale d’être quasiment neutre en carbone d’ici 2030 tout en produisant suffisamment de nourriture pour les 9 milliards d’habitants attendus d’ici 2050.

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      • JV // 20.03.2015 à 11h22

        Le déficit de 30 millions d’individus serait-il le résultat de l’ouverture à l’économie de marché (pillage et dépeçage…) ?
        C’est ce qui attend l’Ukraine pour faire place nette aux multinationales, Monsanto & al : plus de pauvreté, migrations, esclavage…

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        • Wilmotte Karim // 21.03.2015 à 20h38

          L’Ukraine est déjà en plein effondrement (la même chose que la Russie, mais sans rétablissement significatif et vraisemblablement un deuxième effondrement depuis février 2014).

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    • Merle // 20.03.2015 à 11h10

      Le PIB est proportionnel à la population. Par conséquent, il est inenvisageable de faire baisser la population tant que les pays seront endettés. Il serait dommageable d’avoir a rembourser à 50 une dette que l’on a contracter à 100…

      On est pas dans la merde …

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      • theuric // 20.03.2015 à 16h56

        Comme pour beaucoup de choses et si j’ai bien compris, une dette d’état n’a que la valeur qui lui est donnée, d’autant plus que l’histoire montre que quand le créancier disparait, la dette disparaît avec lui.
        Certes, nous ne sommes plus à l’époque de Jacques Cœur ou des templiers, les créanciers ne seront pas condamnés à l’exil ou ne seront pas supprimés par ordre du roi, mais ils seront tous ruinés avec, de plus, d’immenses difficultés pour savoir qui doit quoi à qui, sûrement nombre de ces dettes ayant atterri dans quelques officines off-shore et échangées à tout va sans vraiment de suivis, voire parfois perdues dans des méandres de l’internet boursier.
        Et puis les états pourront déclarer ces dettes comme nulles et non avenues, ce qui est de leur droit le plus strict.
        Alors, ces histoires de dettes jusqu’à la saint-glinglin n’ont pour moi que l’importance que l’on leur donne.

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      • chios // 20.03.2015 à 17h37

        « il est inenvisageable de faire baisser la population tant que les pays seront endettés. »

        La logique ou l’idéologie qui sous-tend ce genre de propos me semble particulièrement mortifère.

        Ainsi , les dettes et ses obligations, construction certes ancienne et « universelle » des rapports entre les hommes, qui repose sur un consensus que celui qui « a » a la préeminence, devrait perdurer, même face à une menace d’annihilation des deux parties…????

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    • Corbito // 20.03.2015 à 12h33

      Vous raisonnez en citoyen français, c’est-à-dire sur un territoire relativement exigu, densément peuplé, parfaitement connu et pauvre en ressources naturelles (pour le territoire européen du moins, on peut discuter pour la Guyane et la zone économique exclusive maritime).

      Maintenant, raisonnez en citoyen russe. Votre territoire est riche et immense, et il est pratiquement vide en dehors de sa frange occidentale.

      Il n’est de richesse que d’hommes !

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      • Pierre // 21.03.2015 à 17h48

        J’ai vécu en Russie longtemps et effectivement le territoire est immense, mais ce n’est pas la France, oui. La richesse géologique oui, vous avez parfaitement raison. Mais que faites-vous des terres froides ? C’est un Russe qui me l’a expliqué. : à partir d’une certaine latitude de Mourmansk à la Sibérie orientale, il est impossible de faire pousser du blé – le pain de la terre. Seule la pomme de terre, aliment riche, pousse jusqu’à son cycle final de production et voilà pourquoi elle est « bénie » par les Sibériens. Autre fait : à -10 -17° on n’est pas en France en Hiver, les contraintes sont très différentes et cela je l’ai vu aussi à Moscou : un exemple , l’arrêt des chantiers ou de certaines opérations de chantiers est obligatoire. J’ai même eu honte de ne pas comprendre cela rapidement, lorsque je me suis permis, comme un bon « franchouiard », de juger un jour (en mon for intérieur) de la lenteur d’un chantier d’une intersection autoroutière avec ponts. Et puis quand j’ai vu le résultat final j’ai constaté que cela avait été remarquablement bien fait. Pareillement, vous me donnez à choisir un Duster, une Niva ou une zil-uaz pour aller à la Datcha à 100 km du côté d’Irkoutsk en plein hiver : y »a pas photo, je prends la Russe par précaution et même si tous les Français disent à tue-tête que « Lada c’est de la daube… ». Les Russes connaissent bien leur immensité et ses limites et ce qu’ils craignent c’est tout simple : qu’un « Occident rapace » vienne les envahir pour piller les richesses géologiques, dans la lutte mondiale pour les matières premières. Mais ils n’ont pas trop l’inquiétude de voir des Français ou autres Européens s’installer en Sibérie à -20° (ils en rigolent même : « T’inquiéte pas on les russifiera ceux-là ! » était-ce de l’humour noir, j’ai eu du mal à voir…
        Si ! il y a une solution pour la Sibérie – un bon réchauffement climatique de +7 +10 peut-être !

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        • jacques // 26.03.2015 à 18h36

          Vous ne semblez pas prendre en compte le rôle du voisin….Les chinois grignotent les immenses espaces laissés vides…et eux ont du monde !
          Par ailleurs le déclin démographique entraine un déséquilibre croissant des régimes de retraite,cf la situation à terme de l’Allemagne.

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    • Michel LONCIN // 20.03.2015 à 12h34

      Allez dire cela aux Etats-Unis et leur plus de 300 MILLIONS d’habitants !!!

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    • Grégory // 20.03.2015 à 22h55

      Oui, ça fait longtemps qu’on le dit. Quand on était 1 milliard d’humains sur la planète, c’était déjà un gros problème pour monsieur Malthus. Depuis il ne cesse de faire de nouveaux adeptes devant le spectacle pourtant chaque jour écrasant de l’ineptie de ses propos.

      On aura l’air malin quand l’empire Xorg venu de Betelgeuse avec des légions fortes de 34 milliards de Xgnz viendra nous botter les fesses.

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    • FL // 21.03.2015 à 06h14

      « …c’est une chance inouie… », oui, pour les lapins!

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  • Rcool // 20.03.2015 à 01h22

    Au moins là bas les courbes se croisent! j’en connais un qui nous a annoncé le croisement des courbes, j’attends toujours!

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    • achriline // 20.03.2015 à 09h13

      Oui … mais la longue attente fait mourir !

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  • Serge // 20.03.2015 à 04h19

    Lisez l’article de Latsa sur ce sujet .

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  • brigitte // 20.03.2015 à 09h32

    Merci. La démographie russe fournit un contre-exemple au faux raisonnement servant la casse de retraites qui voudrait que puisque la courbe démographique augmente actuellement, elle augmentera toujours … dans les mêmes proportions, voire plus encore (tant qu’à faire un raisonnement faux pour livrer les retraites à la finance autant y aller carrément).

    Les économiste simplistes ne connaissent que les dérivées de signe constant, croissante au sens large en valeur absolue (augmentation de la pente ou pente constante) … ils prennent vraiment tous les français pour des crétins … d’accord que beaucoup de hauts responsables politiques le sont (suivez le regard d’Onfray …) : c’est d’ailleurs cela notre problème.

    Ce serait bien M. Olivier Berruyer un article simple expliquant ceci, en prenant pour exemple la propagande qui sert à la casse des retraites avec le contre-exemple démographique russe.

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    • Nerouiev // 20.03.2015 à 13h03

      Sauf que la Russie a un énorme avantage par rapport à la France, à savoir qu’elle n’a pas besoin d’acheter ses ressources énergétiques et minérales. On ferait mieux de s’entendre avec elle, d’autant qu’ils nous aiment beaucoup (pour le moment).

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      • Alain C // 20.03.2015 à 16h31

        mmmm…. beaucoup moins qu’avant

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    • Wilmotte Karim // 21.03.2015 à 20h56

      De toute façon, il n’y a PAS de question démographique sur les retraites.

      Il y a simplement une question de production de richesse, de répartition des richesses et de possibilités (ou pas) d’avoir accès aux ressources sans être en emploi.

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  • coinfinger // 20.03.2015 à 09h41

    Merci , pour ces chiffres . On a là à mon avis la courbe de température du malade . Il se rétablit , mais c’est fragile .
    Au sujet de quelques commentaires précédents , sur le théme ‘ils ont de la place’ .
    Certes , formellement . Mais de la place il en existe ailleurs aussi de part le monde , et méme chez nous il s’en libére ( à cause de la productivité agricole ) , exemple : en France la foret ne cesse de croitre .
    Le pb n’est pas tant la place proprement dite , mais la façon dont elle est gérée . L’importance est immédiate , à cause de l’accés à la propriété fonciére et immobiliére , le poids du logement dans le budget des ménages . Son importance en démographie .
    Si la Terre est accapparée par une caste nobiliaire , façon médiévale , individuellement , ou collectivement ( état) , elle offre alors le moyen idéal pour opprimer la population et la domestiquer à souhait . Il existe toute une gamme d’appropriations . Hors à notre époque formellement , il n’existe plus de terres sans propriété . Bien sur quelque fois tout à fait formelle .
    Pour ce qui est de la Russie , heureusement je dirais , le controle étatique est trés mou , c’est une des carences de l’état Russe actuel . Peut étre voulue par certains ….Ce qui donne du mou à la laisse du peuple .

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  • bob // 20.03.2015 à 10h02

    voici un article trés interressant sur poutine, depuis les années eltsine a aujour’dhui:

    https://2ccr.wordpress.com/2015/03/17/poutine-pourquoi-tant-de-haine/

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  • Olposoch // 20.03.2015 à 12h11

    La fécondité au Nigéria est actuellement de 8 enfants par femme, en moyenne.
    Une bonne opportunité pour la Russie pour enrichir son plus grand pays du monde…

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    • kriss34 // 20.03.2015 à 13h09

      Nigeria? 5.5 ou 6, selon les sources. C’est déjà beaucoup, certes

        +0

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      • Van // 21.03.2015 à 19h56

        le continent africain avec son timide milliard est sous peuplé par rapport a la densité sur la superficie, cette situation est contradictoire en vue des vastes étendus de terre fertile et les ressources d’énergie et de métaux, ce continent est jeté volontairement dans des guerres interminables et des famines, ainsi qu’un sous-développement des infrastructure voulu par des pilleurs qui ne viennent investir que dans l’extraction .
        après il ya bien sur l’ancien discours colonial qui a la bassesse de juger et d’estimer la priorité d’existence des peuples, si les africains veulent vivre avec une natalité de 5,6,7 ou 8 sur leur continent c’est leur liberté et leur choix, ca ne regarde personne d’autre que eux.

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  • LS // 20.03.2015 à 13h57

    Mon commentaire est plutôt une réaction aux différents commentaires.

    En préalable, oui, les statistiques démographiques s’améliorent en Russie d’après E. Todd et J. Sapir, surtout les chiffres de mortalité (y compris mortalité infantile) et de durée de vie (y compris en bonne santé).
    Au delà de l’aspect nombre d’habitants, cela traduit une amélioration du fonctionnement de la société Russe.

    En ce qui concerne population, emprunte écologique et décroissance :
    Il faut noter que les décroissantistes anglais, qui ont un objectif de 5 à 10 millions max d’habitant en Grande Bretagne intègrent une contrainte de bilan migratoire nul pour tous les pays pour pouvoir organiser la décroissance.
    Hors, si on prend le cas de la France, l’INED estime que, sans immigration, la France compterait 50 million d’habitant (source INED) au lieu de 65. En 1950, la population française comptait 40 million d’habitant, sachant que (source INED) la descendance finale est d’un peu moins de 2 enfants par femme depuis 1975 (toutes choses égales par ailleurs, cela occasionne une baisse des femmes fertiles de 5% par génération) et qu’elle était de 2,5 en 1950, l’essentiel de l’augmentation (de 40 à 50) a été faite par l’augmentation de l’espérance de vie.

    E. Todd, en comparant les régions françaises ayants des structure familiales respectivement identiques à l’Allemagne et à l’Angleterre, estime l’impact de la politique familiale française à une augmentation de 0,3 à à,4 enfants par femmes sur le taux conjoncturel de fécondité.

    On aurait donc une diminution de 20/25 % de notre empreinte écologique sans immigration (je rappelle que je retiens le critère immigration en référence aux décroissantistes anglais, certes extrémistes).
    On aurait donc une diminution 10 % de l’empreinte en ramenant la durée de vie à celle de 1950, sachant de plus que la durée de vie n’augmente plus en ce moment (effet crise ?) et qu’elle sera plus faible après le décès des papyboomer.
    On pourrait effectivement baisser rapidement (20% de femmes fertiles par génération soit en considérant une durée de fertilité d1/4 de durée de vie, une réduction de la population de 5% par génération) en supprimant les mesures économiques « natalistes ». Cela pourrait être vendable pour diminuer l’empreinte mais probablement probablement pas pour compenser l’immigration.

    Hors, d’après http://www.footprintnetwork.org , l’empreinte écologique des français ne devrait être réduit « que » de 40% pour être durable.

    Ces chiffres sont certes, « à la louche », mais ils suggèrent que l’on peut probablement agir d’abord sur notre mode de vie plutôt que sur le taux de naissance ou la durée de vie, du moins en France mais je serais surpris qu’il en aille autrement en Russie.

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  • Le Russe // 20.03.2015 à 14h00

    Merci pour ces graphiques.
    Mais ce que ne montre pas ces graphiques (et aucun autre à ma connaissance, mais j’ai pas encore eu le temps de creuser, peut être à mon retour en France… ) : c’est le déséquilibre Homme/Femme.

    Depuis mon premier voyage en Russie, cette question me préoccupe.
    Elle s’est présenté à moi sous différentes facettes. Mais pour ne pas faire trop long, je m’en tiendrai simplement à ce que l’on ma clairement dit à deux reprises récemment :

    – En Russie, il y a plus de femmes que d’hommes…
    – Ha bon ?!

    Cela à de quoi surprendre… et j’ai été surpris. Mais cela m’a été dit avec une telle « évidence » (bein oui, tous les Russes savent qu’il y a plus de femmes que d’hommes en Russie !)…

    Question : pourquoi ?
    Oksana de Arzamas me répond : eh bien les années Elstine (l’effondrement de l’Union soviétique et le chaos qui a suivi… beaucoup d’hommes sont morts + la guerre en Tchétchénie… il y a eu beaucoup de morts.

    Ma première impression à été de trouver cette explication relativement « basique »…
    Tiens, la guerre en Tchétchénie, combien de morts parmi les soldats Russes. Je me souviens de mon passage à Nizjni Novgorod et d’une rencontre avec quelqu’un qui a perdu son père pendant cette guerre. Je pose la question, elle doit certainement savoir, vu que son père qui était dans l’armée est mort là bas.
    Réponse… très évasive : « beaucoup ».
    Je sonde à droite à gauche, personne ne sait exactement combien de soldats sont morts pendant la guerre de Tchétchénie… « beaucoup »

    Bref, pour en revenir au sujet… si quelqu’un à des informations plus précises sur le déséquilibre hommes/femmes en Russie, je suis très intéressé.

    Il n’y a pas seulement un déséquilibre quantitatif Hommes/Femmes, il y a aussi un déséquilibre qualitatif…
    Mais pour l’heure je ne vais pas aller plus loin sur cette question, car c’est un peu mon « sujet d’étude », et je me garderai de conclusions trop hâtives… j’attends d’avoir plus de matériaux.

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    • grog // 20.03.2015 à 20h44

      Bonsoir,

      Ce déséquilibre femmes/hommes est très perceptible avec les personnes âgées.
      J’habite à Togliatti, 800 000 habitants, dans l’oblast de Samara, et quand je sors je suis toujours frappé du nombre de « babouchki » (grands-mères), par contre les « dyédouchki » sont très rares.
      Quand je vois un grand-père, je me dis toujours :  » Tiens, un grand-père, un miraculé, un survivant, tiens voilà un gars qui n’aime sans doute pas la vodka « .
      L’alcool fait véritablement des ravages. Ma femme est russe et elle a plusieurs oncles qui sont morts relativement jeunes (avant 60 ans) parce qu’ils étaient alcooliques.

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  • theuric // 20.03.2015 à 14h22

    Trois choses sur les retraites:
    -la possibilité d’en avoir une est directement corrélée aux gains de productivité dus à l’usage de l’énergie, quelle qu’en soit la forme, chimique, physique, connue ou inconnue;
    -la retraite par répartition ou par capitalisation sont de même nature puisqu’il s’agit de prendre une partie des gains de productivité pour les payer, la seule différence est de savoir si la-dite retraite est ou non du secteur publique ou privé, soit de savoir si elle fonctionne sur un mode hors concurrentiel ou concurrentiel, dans le second cas, la nécessité d’un bénéfice à l’entreprise (l’assurance) retire nécessairement une partie de la pension versé pour les-dits bénéfices.
    Le lien qui est fait entre natalité et retraite est donc faux, sinon mensonger;
    -la question que pose les retraites par capitalisation deviendra centrale lorsque le système économique globalisé disparaîtra puisque celle-ci ne peut que spéculer pour verser leurs dus aux retraités.
    En effet, parmi les fonds de pensions s’en trouvent de nombreuses travaillant pour ces versements.
    Leur aspect autodestructeur devient logique si nous songeons aux question du bénéfice que ces entreprises se doivent de dégager, surtout si celles-ci se doivent, en plus, de verser des dividendes importantes aux investisseurs boursiers.
    Ce qui contraint ces fonds à phagocyter puis détruire les entreprises sur lesquelles devraient reposer le versement de ces retraites, puisque ces fonds de capitalisation doivent doublement verser, aux retraités et aux (dé)investisseurs.
    Ce fut une erreur fatale du personnel politique de l’époque d’avoir, dans nombre de pays, privilégier la retraite par capitalisation plutôt qu’à celle par répartition.
    Tout cela pour affirmer encore une fois que ces pays devrons faire face à la soudaine et extrême pauvreté de leurs retraités lorsque le système économique international n’existera plus.
    Il est déjà patent que certaines de ces entreprise de fonds de retraites ont fait faillite, aux U.S.A., notamment.
    Mais en France également des fonds de retraites complémentaires sont en grandes difficultés, ceci dû à la vertigineuse désindustrialisation de notre pays, désindustrialisation affaiblissant également les retraites par répartition.
    Tous les autres discours, je le répète, ne sont que des mensonges et des tricheries:
    Ainsi, le retour des entreprises en Russie permet, en cette logique, d’augmenter les retraites à leurs anciens, retraite par répartition, retraites qui, pendant la gouvernance d’Eltsine, ne pu que baisser puisque le pays fut mis sous les coupes sombres de son oligarchie.
    Les mécanismes sont les mêmes pour le système de santé d’un pays où nous pouvons faire le même lien entre l’aspect concurrentiel et privé des assurances santé, la qualité des soins offert à la population (voir ce qu’il se passe en Grèce) quand l’oligarchie décide de phagocyter le-dit système de santé et sa fragilité intrinsèque visible lors d’une catastrophe comme un effondrement économique globalisé.
    Les services publiques en réseaux obéissent aux même lois (acheminement de l’eau et son traitement, production et acheminement des énergies, réseaux des télécommunications, route, téléphone, voies ferrées etc…).
    Quand aux productions monétaires elle sont du domaine du régalien, comme les métiers des armes.
    Tous les autres discours ne sont que des forfaitures ou des imbécilités.
    Je ne sais toujours pas ce qui est le pire!

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    • theuric // 20.03.2015 à 14h38

      Cela voulant dire que l’Allemagne, même avec sa forte dénatalité, peut, si elle conserve une puissante dynamique de ses entreprises avec un gain de productivité appréciable et continu, et si elle a souscrit une retraite par répartition, peut sans souci donner une retraite convenable à ces anciens.
      Mais il me semble que cette dynamique de l’économie allemande, comme de celle hollandaise, soit contraire à ce que je viens de décrire.
      Ce qui me fait dire que sous peu les retraités allemands et hollandais auront à souffrir, si ce processus n’est pas déjà en marche…

        +1

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      • coinfinger // 20.03.2015 à 16h53

        L’aspect productivité que vous soulevez est fort interressant et relative effectivement la thése ambiante . N’empéche que le rapport natalité/retraités n’est pas null . Loin de là . En outre le rapport entre la productivité et les prix/revenus n’est pas simple du tout , à mon avis et surtout pas mécanique . Et puis c’est comme toujours : toute choses égales par ailleurs , parce par ex , une forte et longue dépression mondiale çà pas va les arranger les Allemands , pour les exportations malgré leur productivité .

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        • theuric // 20.03.2015 à 17h16

          Ma réflexion ne portait pas sur la productivité mais sur un dynamisme économique, d’abord interne au pays, les exportations ne survenant qu’ensuite, ceci dans l’idée que chaque nation se devrait de pouvoir, d’abord, subvenir à ses besoins propres en semi-autarcie.
          Ceci dans l’idée de la nécessité pour chacun de se définir en tant que dedans et dehors, intérieur et extérieur, soi et l’autre.
          Soit être définissable individuellement, bien sûr, mais aussi collectivement.
          Lire à ce sujet: « Éloge des frontières » de Régis Debray, l’un de nos derniers réels penseurs.
          Et non pas le sieur Attali, le pauvre, qui comprend de moins en moins le monde tel qu’il marche, le dernier utopiste et son fantasme d’une gouvernance mondiale démocratique et qui ne peut absolument pas comprendre qu’il ne peut avoir que l’un ou l’autre, une gouvernance mondiale totalitaire ou la démocratie de nations indépendantes.
          Et en plus, son rêve serait pour lui la seule solution pour avoir la paix sur Terre quand se serait l’inverse qui adviendrait inéluctablement.

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    • Roscanvel // 20.03.2015 à 17h06

      Je me permets d’ajouter à votre réflexion sur les retraites, réflexion dont je partage l’analyse.
      Bernard FRIOT, économiste de la CGT prône le salaire à vie, salaire à vie qui existe déjà dans la fonction publique, ou certains services publiques comme EGF .
      https://www.youtube.com/watch?v=8MWQBbLLwg4

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      • Léa // 20.03.2015 à 17h22

        J’avais déjà vu.

        Quelle arnaque intellectuelle.

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    • Léa // 20.03.2015 à 17h13

      Le problème des retraites est bien l’augmentation un nombre de retraités par rapport au nombre d’actifs.

      J’ai entendu plusieurs cadres justifier leur six enfants, pour financer leur retraite.

      je leur ai répondu que s’il fallait six enfants pour payer la retraite de leurs parents, ce système allait bientôt s’effondrer. Et la génération suivante , il en faudrait 36 et il faut leur trouver un job.

      C ‘es justement parce qu’on ne s’est pas basé les cotisations sur l’énergie que notre système a dérapé.

      Les robots travaillent plus vite, produisent beaucoup et consomment plus d’énergie.

      Au début de la robotisation, les syndicats ont réclamé une taxe sur les robots, pour compenser les cotisations perdues à cause de ces robots.

      C ‘était idiot, ça altère leur rentabilité pour l’industriel.

      Sur l’énergie, pas facile de faire un truc simple.

      A l’époque si on avait fait la TVA sociale, payée par le consommateur en bout de chaine, la production des robots étant supérieure à celle d’un ouvrier, ça aurait rapporté un max de TVA sociale qui ne rentre pas dans les charges de l’entreprise..

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      • Léa // 20.03.2015 à 17h19

        Oups :

        C ‘est justement parce qu’on a pas basé les cotisations sur l’énergie ( image de la production de ces robots ) que notre système a dérapé.

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      • Romuald // 23.03.2015 à 16h23

        Non, vous n’avez pas compris l’argumentaire de Friot. Pour la base, il y a assez de ressources produites – on est passer de 1000 à 2000 milliards de PIB – pour assurer à chacun un salaire. Ce n’est qu’une question de répartition. C’est sur que le 1% qui contrôle 26% des flux et des stocks de richesse n’est pas compatible avec une bonne répartition. Ni un système totalement ouvert évidemment. Il est nécessaire de contraindre la production nationale car sinon, le capital part. C’est peut-être sous optimal du point de vue de la théorie économique, mais cela augmente le bien être sociale fortement.

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  • theuric // 20.03.2015 à 17h33

    Bon, rapidement, quand l’humain n’avait que les forces de la nature à sa disposition il n’y avait pas de retraite, et pourtant il y avait plus de jeunes que de vieux.
    C’est la mécanisation qui a permis l’avènement des retraites, ceci avec la baisse du nombre d’heure de travail.
    La robotique fera de même avec, à terme, un nombre d’heures de plus en plus réduit (comme il en fut à la fin du paléolithique où les chasseurs-cueilleurs encore existant ne « travail » qu’un nombre très réduit d’heures par jour).
    Ceci dû à l’efficacité de la production et des gains extrêmement élevé de productivité, dès lors de salaires et retraites ad oc, si ceux-ci ne sont pas confisqués par nos oligarques ploutocratiques patentés.
    Si et seulement si nous découvrons de nouvelles lois naturelles en physique nous permettant de dépasser le mur énergétique que la diminution de production de pétrole dresse devant nous, ce que les productions autres, du charbon à l’éolienne en passant par le photovoltaïque et le nucléaire seraient bien en peine de remplacer.
    Il n’y a, en effet, aucune autre bonne solution (oubliez les effets de serre, c’est du pipeau).
    Et ce jusqu’à ce que nous entrions véritablement dans l’ère spatiale avec ce que cela voudra dire de bouleversements.
    Mais là encore, de nouvelles découvertes seront nécessaire.

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  • Patrice // 20.03.2015 à 18h56

    Un bon papier sur la démographie russe est là: http://www.realpolitik.tv/2015/02/la-demographie-russe-entre-mythes-et-realite-par-alexandre-latsa/

    Brutalement propulsé dans l’économie de marché après la chute de l’URSS, le pays a traversé durant les années 90 une période de dérèglement politique, économique, social et moral généralisé. Un dérèglement caractérisé par un effondrement démographique sans équivalent historique, dont les conséquences démographiques étaient équivalentes à celles d’une guerre, alors que le pays était à peu près en paix.
    […]
    Pourtant, dès le début des années 2000, la stabilisation politique et la prise en main active des enjeux démographiques par l’État russe vont permettre à la Russie de connaître un réveil démographique d’une vivacité exceptionnelle, qu’aucun démographe n’aurait pu imaginer

    L’impact de la décennie 1990-2000 sur la natalité est très visible sur la « pyramide des ages » ici http://www.bizhit.ru/img/ru1/piram.jpg (données de 2010, donc population entre 10 et 20 ans)

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    • grog // 20.03.2015 à 20h52

      Pour encourager la natalité, il y a pas mal de mesures assez importantes.
      Par exemple une prime de 450 000 roubles pour un 2ème enfant (soit environ 30 mois d’un salaire de base russe).
      Cette prime ne peut pas être dépensée d’un coup : elle est bloquée pour financer la scolarité de l’enfant, ou utilisable pour acheter un logement (une partie de logement) qui sera au nom de l’enfant.
      L’Etat fédéral verse aussi tous les mois 5500 roubles pour un enfant : c’est une somme vraiment importante car un petit salaire russe en province, c’est 6000 roubles.
      Il y a aussi des aides régionales et locales.

      C’est pour toutes ces raisons que j’ai du mal à dormir. Il y a plein d’enfants dans mon immeuble russe, et ils courent dans tous les sens !

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  • claude // 20.03.2015 à 21h41

    Je ne m’en fait pas beaucoup pour les Russes. Ils ont toujours fait face à leurs problèmes (c’est dans l’histoire). Cela demandera encore peut être quelques années.
    Territoire immense, des ressources, un niveau de vie qui va progresser.
    Je suis sure qu’il y aura plein de bambins qui feront de grandes choses.
    c’est nous qui devrions nous inquiéter car tous ces jeunes qui fuient les pays européens n’est vraiment pas un bon signal qui nous envoient.
    je ne connais pas assez cet immense pays, mais je suis plutôt optimiste pour eux et pessimiste pour nous. Chacun a son moment de gloire !

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