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26.août.201526.8.2015 // Les Crises

[Reprise] Grèce : en démissionnant, Alexis Tsipras se soumet à l’Europe. Et assure ses arrières

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Source : Michel Calapodis, pour Le Plus de L’Obs, le 21 août 2015.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé sa démission ce jeudi 20 août. Il en a profité pour proposer la tenue d’élections législatives anticipées, prévues le 20 septembre. Quelle est la stratégie d’Alexis Tsipras ? Et quelles vont être les conséquences de cette décision ? Pour Michel Calapodis, docteur en études néo-helléniques, l’ex-Premier ministre grec renforce son pouvoir.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé sa démission jeudi 20 août 2015 (L.GOULIAMAKI/AFP).

La démission d’Alexis Tsipras n’est pas une surprise. Pour des raisons politiques, mais aussi économiques, cette décision était attendue.

Tsipras a minimisé les risques

Sur le plan politique, Alexis Tspiras a extrêmement bien joué, même s’il était contraint de prendre cette décision. C’est un fin tacticien, car il a choisi le bon moment pour démissionner. Il devait trouver une nouvelle majorité et a profité du soutien du peuple grec pour arriver à ses fins. En démissionnant, l’ex-Premier ministre grec a minimisé les risques, car non seulement l’opposition n’a pas de programme fondamentalement alternatif à proposer, mais en plus, elle est en pleine reconstruction. De plus, l’aile gauche de Syriza qui le rejette – car il ne représente plus l’homme du « non » – et qui souhaite reprendre le flambeau du mouvement « anti-mémorandum », aura bien du mal à convaincre le peuple grec qu’avec elle, les temps seront moins durs.

Il a doublé tout le monde

Alexis Tsipras prend donc de la vitesse et parvient à doubler tout le monde. Il a de fortes chances d’être à la tête d’un gouvernement de coalition, le 20 septembre prochain. À travers cette stratégie, Alexis Tspiras sert ses propres intérêts, mais envoie aussi un message de soumission à l’Europe. Finalement, les prochaines élections permettront de trouver des solutions contre la crise, mais ne résoudront pas le problème grec, structurel et plus global.

Un « ethnocide économique »

Sur le plan économique, cette décision va permettre à Alexis Tsipras d’appliquer les mesures contre lesquelles le peuple grec avait voté. Ainsi, il va devenir la courroie de transmission à l’application du programme européen. D’ailleurs, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker affirmait :

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens »

En agissant ainsi, Alexis Tsipras lui donne raison. Sur le fond, tout ceci ne va rien changer. Le gouvernement va simplement pouvoir appliquer le programme du troisième mémorandum, qui, comme les deux précédents, va « assassiner » le peuple grec. On pourrait d’ailleurs parler d’un « ethnocide économique« .

Philipe Seguin disait : « La droite et la gauche sont deux détaillants qui ont le même grossiste, l’Europe ». C’est exactement le cas ici.

Le peuple grec est fatigué

En démissionnant, Alexis Tsipras va devenir un représentant de cet establishment politique grec, qui depuis une quarantaine d’années gère le pays de manière inconsidérée. S’il a toujours le soutien de son peuple, c’est parce que ce dernier, fatigué et anesthésié, se résout à accepter son programme, même s’il ne le considère pas comme viable. Il ne faut pas oublier que le quotidien des Grecs a été bouleversé et qu’ils se retrouvent aujourd’hui face à deux contraintes. La première, c’est celle de la vie quotidienne, devenue compliquée. Que ce soit pour retirer de l’argentou pour faire tourner leurs commerces, ils sont soumis à des limitations drastiques et cantonnés à faire des heures de queue. Ils essayent de survivre comme ils le peuvent. La deuxième, c’est celles des élections, qui n’ont rien résolu jusqu’à présent. Comme le programme d’Alexis Tspiras n’a pas été appliqué et qu’ils n’ont pas d’autres solutions à proposer, ils s’en remettent aux mains de l’Europe.

Les problèmes de la Grèce ne seront pas résolus

Finalement, en démissionnant, Alexis Tsipras renforce son pouvoir. Il va trouver une majorité qui va lui permettre d’être réélu et d’appliquer son programme. Comme en 2010 et 2012, la Grèce recevra ensuite des aides pour rembourser ses dettes et l’on n’entendra – provisoirement – plus parler du pays, jusqu’à ce que l’on se rende compte que les questions centrales de la dette et du modèle de développement économique de la Grèce n’ont pas été résolues.

Propos recueillis par Anaïs Chabalier.

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Krystyna Hawrot // 26.08.2015 à 01h21

La vie en Grèce n’est pas compliqué à cause des « heures de queue » devant les banques, mais à cause du chômage à 30%, des salaires à 400 Euros, de la disparition du droit du travail, des licenciements dans le secteur public, de l’absence de médicaments dans les hôpitaux, de la destruction de la sécurité sociale – bref, de la politique de la Troika. Et ils continueront de se révolter. Dans le Donbass aussi, les « gens sont fatigués » que les bombes tombent sur eux. Mais il s’agit de survivre et donc ils vont lutter. Les Grecs aussi luttent.
L’auteur de cet article est tellement défaitiste qu’on se demande pour qui il roule, pour Schäuble?

54 réactions et commentaires

  • Greco // 26.08.2015 à 00h53

    Tsipras a mal calculé.Le 2/3 de membres de Syriza demissionent ou vont à l’ Unité Populaire.Dans des villes leurs locaux ferment. Et-a priori – Vendrendi , Z.Kostantopoulou,s’alie à U.P. Ca va pas etre une partie facile pourTsipras cette fois, ni de être 1er aux élections.
    http://blogs.mediapart.fr/blog/albertdaix/210815/grece-lunite-populaire-est-nee

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  • GaM // 26.08.2015 à 01h19

    Honneur à Tsipras qui a résisté bien plus que n’importe quel petit commentariat!

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    • Crapaud Rouge // 26.08.2015 à 07h22

      Non, la trahison de Tsipras au lendemain du référendum prouve que toute la séquence des négociations n’était pas de la résistance mais de la triviale incrustation politicienne.

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      • Tassin // 26.08.2015 à 07h50

        Tsipras n’a pas pu appliquer son programme et donc démissionne : c’est sûr qu’on n’est pas près de voir ça chez nous!

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        • Chris // 26.08.2015 à 09h26

          D’une pierre 2 coups : si ça marche, sa carrière continue. Si pas de réélection, il est dédouané.

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        • Crapaud Rouge // 26.08.2015 à 12h28

          « Tsipras n’a pas pu appliquer son programme et donc démissionne » : Tsipras démissionne pour recomposer un gouvernement avec son opposition d’hier. Sûr que l’on pourrait aussi voir ça chez nous !

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        • languedoc30 // 26.08.2015 à 16h56

          Il ne démissionne que parce qu’il a fait le nécessaire pour être élu à nouveau. Il est infiniment plus doué pour se maintenir au pouvoir que pour défendre les intérêts du peuple grec. Je dirais même que face à Schauble il a été d’une médiocrité affligeante.

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      • GaM // 26.08.2015 à 11h08

        Les salops, les traitres, c’est de notre côté. Tsipras a surtout eu le choix entre la bourse ou la vie. Aucun déshonneur de son côté, du notre la honte, la violence, la terreur, et cerise sur la gâteau, des jugements définitifs à l’emporte-pièce sur ceux qui essaient de résister et qui échouent car ils sont trop faibles.
        Il n’y a pas à rajouter notre opprobre sur Tsipras, mais une grave interrogation sur nous-mêmes, sur notre peuple qui s’en fout, que ça ne révolte pas plus que ça de voir un autre peuple entier humilié par notre cupidité bornée.

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        • Crapaud Rouge // 26.08.2015 à 12h48

          « ceux qui essaient de résister » : il a surtout essayer de s’incruster dans le paysage politique grec et y est très bien parvenu. On en prend d’autres et on recommence, voilà le scénario. Avant, j’étais 100% bienveillant à son égard, maintenant c’est du 0%.

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        • Romuald // 26.08.2015 à 14h31

          Quels salauds ? Quels traitres ?
          Ils y a simplement des gens, pays tenus par des traités qui organisent une « désinflation compétitive » comme on disait du temps de Beregovoy, plus clairement une lutte et une concurrence féroce qui ne peut avoir pour conséquence que ces situations insupportables. Après il y a un choix à faire rester dans le train ou en descendre ! Il semble que monsieur Tsipras ait décidé de rester dans le train. Sa décision est dramatique pour le peuple grec et ces jeux tactiques qui nous rappelle bien un certain Fanch Mitt auront pour conséquence la montée d’Aube Dorée.
          On ne peut tenir les peuples indéfiniment sous tutelle.

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    • valles // 26.08.2015 à 07h54

      Citation de Göering un peu plus bas, fait passer un atlantiste pour un resistant et le peuple sera prét à croire et faire n’importe quoi.

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  • Krystyna Hawrot // 26.08.2015 à 01h21

    La vie en Grèce n’est pas compliqué à cause des « heures de queue » devant les banques, mais à cause du chômage à 30%, des salaires à 400 Euros, de la disparition du droit du travail, des licenciements dans le secteur public, de l’absence de médicaments dans les hôpitaux, de la destruction de la sécurité sociale – bref, de la politique de la Troika. Et ils continueront de se révolter. Dans le Donbass aussi, les « gens sont fatigués » que les bombes tombent sur eux. Mais il s’agit de survivre et donc ils vont lutter. Les Grecs aussi luttent.
    L’auteur de cet article est tellement défaitiste qu’on se demande pour qui il roule, pour Schäuble?

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    • Crapaud Rouge // 26.08.2015 à 07h16

      Aucun défaitisme dans cet article fait entièrement de vérités prosaïques. Et pour une fois, ce n’est pas de la propagande puisque l’auteur écrit : « On pourrait d’ailleurs parler d’un “ethnocide économique“. » : c’est le mot juste, en effet.

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    • DLG // 26.08.2015 à 11h27

      On aime bien taper sur Schaüble en ce moment, c’est tendance semble-t-il, mais je ferais tout de même remarquer que:

      1) Il protège les intérêts de son pays, cad il fait son taf de ministre des finances (le nôtre par contre, visiblement ne sait plus où sont les nôtres…)

      2) Il a proposé une sortie encadrée de la zone € à Tsipras, avec atterrissage en douceur et prêt de 5 Mrds pour s’en remettre le plus vite possible , et celui-ci l’a envoyé boulé

      Après, Tsipras a voulut jouer au plus malin, a perdu malgré l’avantage considérable qu’était le résultat du référendum, et là on gueule que Schaüble est un salaud, c’est assez injuste envers lui tout de même.

      Schaüble a tenté de sauver Tsipras malgré lui, enfin la Grèce à travers lui, ce dernier a refusé, très bien, donc acte.

      Tsipras a craqué, il n’a pas eu le courage politique nécessaire pour saisir la main tendu de Schaüble, on a misé sur le mauvais cheval, et on voit bien aujourd’hui qu’il est fait du même bois que ND ou le PASOK; des gens qui pensent à leur carrière, avec comme horizon indépassable l’UE. Des gens totalement interchangeable avec la majorité du personnel politique européen.

        +22

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      • Crapaud Rouge // 26.08.2015 à 12h50

        « on voit bien aujourd’hui qu’il est fait du même bois que ND ou le PASOK » : c’est exactement ça. Faut être aveugle pour ne pas le voir.

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      • FifiBrind_acier // 26.08.2015 à 20h19

        « Schaüble défend les intérêts de son pays ». C’est bien la moindre des choses…
        En principe les citoyens élisent un gouvernement dans ce but…

        Comment se fait-il que l’ Allemagne, porte avion des intérêts des USA, soit la seule à s’occuper des intérêts de son pays, et que cela soit interdit à tous les autres??

        On nous a vendu l’ UE comme un système solidaire, démocratique, toussa, toussa…
        Il y eu tromperie sur la marchandise.

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        • stef1304 // 27.08.2015 à 12h16

          Question :
          « Comment se fait-il que l’ Allemagne, soit la seule à s’occuper des intérêts de son pays, et que cela soit interdit à tous les autres?? »

          Réponse :
          D’abord la Suisse et le Luxembourg, pour ne citer que ces deux là, s’occupent aussi très bien de leurs intérêts…

          Ensuite, Marie France Garaud dans son entretien répond aussi très bien à cette question. Les allemands, même occupé par les américains, ont été les seuls à installer et faire vivre un mécanisme constitutionnel protégeant une certaine forme d’autonomie institutionnelle.

          Idem pour les Suisses… (à leur façon, grâce aux mécanismes de la démocratie directe).

          Ceci étant posé, pour la France, théoriquement, c’était aussi le cas.

          D’abord, selon la constitution, le président est censé être garant de la souveraineté nationale. Donc s’il faisait son job, ça le ferait.

          Idem, le conseil constitutionnel, s’il en avait eu la volonté, aurait pu développer une jurisprudence allant dans le même sens.

          Bref, il faut croire que nos politiques français sont soit :
          – pas assez responsables et conséquents
          – trop idéologues
          – trop corrompus
          – trop conformistes
          – trop bêtes
          A vous de choisir…

          Pour ma part, c’est un peu de tout ça.

          Quand au peuple, les média grands publics, la culture institutionnelle, les intérêts organisés de toutes natures et l’inconscience collective concoure à faire de nous veaux… qui oublient d’investir, de développer et de faire vivre des contre pouvoirs efficaces qui demanderaient systématiquement des comptes à nos représentants.

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  • BEYER Michel // 26.08.2015 à 05h54

    Jusque là, je n’osais pas parler de « trahison », Avec cet article, j’y suis amené. En fait dès le début Tsipras nous a mené en bateau et est arrivé à ces fins: LE POUVOIR!!!
    Et Pierre Laurent continue de le soutenir!!!!

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    • Tassin // 26.08.2015 à 07h47

      La réalité est certainement beaucoup plus nuancée que cela.

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      • BEYER Michel // 26.08.2015 à 08h30

        Je veux bien vous croire, mais expliquez-vous….En réalité tous ces gens qui aspirent au pouvoir, Hollande, Sarkozy, Merkel, etc, etc…Ils sont tellement nombreux, ne sont en fait que des intermédiaires intérimaires.

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    • Jeanne L // 26.08.2015 à 11h39

      @ M. Beyer
      Tout cela car la politique de Syriza a toujours été (sans se cacher) une politique social-démocrate, alliés au gouvernement à la droite anti-memorandum.
      En vieille communiste j’oserai dire que la trahison est de l’essence de la social-démocratie : trahison des intérêts de la classe ouvrière, ceci depuis Bernstein et Kautsky en passant par Mitterrand et consorts.
      Bien sûr il faut faire des alliances et le discours du KKE sectaire et rigide a été inaudible (et le reste, de toute façon on ne le connait pas car il n’est pas relayé ici) n’empêche qu’ils avaient raison en disant que Syriza était la « caution de gauche » du capitalisme.
      Tsipras traitre oui mais traitre à qui et à quoi ?
      Laurent lui par son soutien nous éclaire sur sa position qui est et n’est que une position sociale-démocrate, ce sont effectivement tous ceux qui se réclament encore du communisme qui sont trahis.
      Reste à reprendre la main …
      Pas facile quand la question tactique des alliances ou des « fronts » semble devenir l’unique question de perspective politique en ces jours-ci.

        +15

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      • Crapaud Rouge // 26.08.2015 à 12h53

        « Tsipras traitre oui mais traitre à qui et à quoi ? » : traître au référendum.

          +7

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      • Pierre Bacara // 26.08.2015 à 19h00

        « Syriza était la “caution de gauche” du capitalisme« .

        A ce sujet, Okeanews a récemment publié le témoignage d’une Gréco-Belge installée en Grèce apparemment de longue date : http://www.okeanews.fr/20150821-syriza-le-clou-dans-le-cercueil-de-la-gauche.

        Un témoignage d’autant plus précieux que pour avoir des nouvelles de Grèce, il n’y a guère d’autre solution que d’y retourner régulièrement soi-même. Entre deux déplacements, c’est le blackout, sauf à réactiver fastidieusement des contacts trop stratégiques pour être dérangés pour une simple demande d’information.

        Des témoignages comme celui qui est publié là sont donc à la fois précieux et rares.

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    • stef1304 // 27.08.2015 à 12h20

      Suggérer que tout était prémédité, je doute.
      En revanche, qu’il ait trahi, ça oui, c TRES clair.

      Pour moi, il a trahi le jour ou il a lâché son ministre des finances en rase campagne. Bref, j’ai l’impression qu’il a préféré retourner sa veste. Sans doute, après avoir senti le vent du boulet de près…

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  • FifiBrind_acier // 26.08.2015 à 07h12

    Xavier Moreau est un français installé en Russie, sur son site Stratpol, il analyse ce qui se passe en France et en Europe.( à recommander ses articles sur l’ Ukraine).

    A la fin de cet article sur la NSA, il parle du Gouvernement Hollande/ Valls, qui s’est soumis à toutes les demandes de Washington, et ce qu’il dit de la Gauche française peut sans difficulté s’appliquer à Tsipras:

     » René Raymond voyait 3 composantes à la Droite française:
    – bonapartiste,
    – orléaniste
    – et légitimiste.

    Pour la Gauche, c’est encore plus simple:
    – La Gauche Clemenceau qui ne sacrifie les intérêts du pays à aucune idéologie.
    – La Gauche Laval:  » Mieux vaut un héros lâche que mort. »
    http://www.stratpol.com/#!les-coutes-amricaines/c21cl

      +8

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  • FVM // 26.08.2015 à 09h02

    Le pouvoir donne accès aux grosses berlines Allemandes, Tsipras y a gouté, ( Audi A8 )
    visiblement, il apprécie, il espère bien ne pas en changer …

      +5

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  • Melissa // 26.08.2015 à 11h04

    PROPOSITION À L’ACADÉMIE FRANÇAISE

    Je propose que nos Immortels inscrivent le nom commun « tsipras » dans le dictionnaire de la langue française, pour désigner les hommes politiques qui proposent dans leur programme des mesures dont ils ne peuvent ignorer qu’elles sont incompatibles avec le droit de l’Union Européenne mais qui se gardent bien de le dire à leurs électeurs, tout en sachant pertinemment que les réformes qu’ils proposent, même si elles sont justifiées, seront obligatoirement refusées par les instances de l’Union.

    Oui, M. Jean-Claude JUNCKER a bien dit : « Les élections ne changent pas les traités »…, mais il a complété son propos par cette explication-couperet :

    -«Evoquant le parti grec Syriza, mais aussi l’espagnol Podemos, M. Juncker estime que ce « type de nouveau parti analyse souvent la situation de manière réaliste en soulignant avec précision les énormes défis sociaux. Mais s’ils remportent les élections ils sont incapables de tenir leurs promesses, de transformer leurs programmes en réalité. Les propositions de ces partis ne sont pas compatibles avec les règles européennes : elles conduiraient à une situation de blocage total ».»

    http://mobile.lemonde.fr/europe/article/2015/03/04/juncker-a-tsipras-les-elections-ne-changent-pas-les-traites_4587225_3214.html

    On peut donc désormais désigner comme de vulgaires « tsipras », Mme Le Pen, m. Mélenchon, M. Chevennement, M. Dupont Aignan, M. Hollande, M. Sarkosy, M. Laurent, M. Cheminade, M. Juppé, pour ne citer que les principaux tsipras qui sévissent en France…

    A tous ces tsipras, je propose la seule devise qui leur va comme un gant :

    « LA SOUPE EST BONNE »

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  • cording // 26.08.2015 à 11h58

    Syriza sous l’égide de Tsipras et les siens ont eu beaucoup de naïveté de vouloir négocier alors que pour l’Eurogroupe sous la férule de l’Allemagne et de ses alliés rien n’était négociable hormis les conditions d’une capitulation sans conditions de la Grèce.
    Le « Printemps grec » comme le Printemps de Prague en 1968 a démontré que l’un comme l’autre système n’est pas réformable mais il doit être détruit dans l’intérêt des peuples soumis à la Tyrannie européenne.

      +14

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    • Melissa // 26.08.2015 à 14h58

      Et bien il faut croire que la naïveté ouvre aussi l’appétit !

      Soyons sérieux et arrêtons d’accuser l’Allemagne ou je ne sais qui dans cette affaire dont l’issue était gravée dans le marbre de nos traités européens !

      Ce que vous reprochez à nos dirigeants est beaucoup plus grave que de la naïveté car ce processus avait été dénoncé de longue date par de Gaulle, Séguin et bien d’autres réalistes de la politique, mais leurs voix ont été couvertes par le brouhaha des rêveurs impénitents et surtout par celles des politiques qui voyaient s’ouvrir à eux de longues et rémunératrices carrières de collaboration.

      Ces carrières maintenant consommées, ce n’est eux qui aujourd’hui se dédiront…!

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  • TC // 26.08.2015 à 12h54

    Eh oui, la cohérence ! On a tendance à faire l’impasse sur la cohérence en politique et nombre de gens s’y prennent les pieds en restant hypnotisés par les beaux discours.

    Varoufakis, Sapir etc. sont des gens intéressants parce qu’ils dénoncent un système mortifère mais lorsqu’il s’agit d’aller plus loin dans l’analyse, ils nous expliquent que oui, une autre Europe est possible et que le tout c’est d’arriver à fédérer tous les peuples pour que naisse cette autre Europe.

    Que l’un d’eux arrive déjà à fédérer le peuple d’une seule nation pour sortir de l’Euro et on en reparlera…

    Non, la seule solution, c’est la rupture unilatérale apportée par un parti politique d’un pays élu démocratiquement qui prône la sortie légale de l’UE et donc, de l’Euro.
    Une fois qu’un Etat sortira, tous les autres suivront.

      +19

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    • georges glise // 26.08.2015 à 13h23

      il ne faut pas confondre la cohérence et la co-errance. varouf est cohérent, tsipras est en co-errance avec toutes les gauches néolibérales européennes.

        +9

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    • stef1304 // 27.08.2015 à 12h25

      La rupture n’est certainement pas la solution.
      C’est juste le premier pas hors de la cage, ou hors de la caverne, pour reprendre la métaphore de la caverne de Platon.
      C’est là que tout (re)commence.

        +2

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  • Jay SWD // 26.08.2015 à 13h09

    Allez,un peu d’humour en ces temps de retour au taf’:
    Vous voyez ce que Botul 1er est à la diplomatie internationale?
    Et bien celui-ci l’est à l’économie! ! !
    Prenez gardes à vos cotes,sur un grand rire nerveux et la fracture est vite arrivée!:

    http://www.marianne.net/alain-minc-les-crises-boursieres-on-sort-toujours-plutot-bon-etat-100236421.html

      +3

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  • mistralmicky // 26.08.2015 à 13h25

    Tandis que Merkel et surtout son sinistre des finances Schauble, bouffis d’orgueil et de morgue, n’en finissent pas de se gausser de leur coup d’Etat bancaire imposé à la Grèce, le peuple grec se déchire sur son premier ministre et l’avenir politique et économique du pays ; un peuple grec qui n’en finit plus de subir et de supporter des « réformes structurelles » et autres « plans d’ajustements » aux conséquences socialement criminelles.

    Sans oublier la mortifère politique dite d' »austérité », relent d’une morale religieuse culpabilisatrice qui associe la dette à la faute morale… Que dire alors des dirigeants allemands successifs qui ne se sont jamais acquittés de leurs propres dettes de guerre, effacées d’un trait de plume il est vrai avec l’assentiment intéressé de la puissance américaine qui avait besoin d’une Allemagne réunifiée, puissante, pour faire rempart au communisme et asseoir son hégémonie en Europe et plus largement en Eurasie ?

    Des réformes imposées à la schlague à la Grèce et à son peuple, réformes qui, contrairement à ce que répètent la plupart des commentateurs, fonctionnent très bien en atteignant leur objectif initial : le dépeçage, le pillage au rabais d’un pays, de ses infrastructures, de ses ressources naturelles, la transformation d’une économie au format néolibéral. Les profits pour le secteur privé (financiers, multinationales, rentiers), et les restes pour les classes moyennes et populaires.

    Une volonté de « réformer » la Grèce et son peuple qui ne date pas d’hier chez certains dirigeants allemands :
    – L’Allemagne contre la Grèce… tout contre http://wp.me/p4FHYm-1a6

    Un programme que M. Schäuble et ses petits camarades de cette Union européenne des marchés ne demandent qu’à voir appliquer en France : MM. Hollande-Valls-Macron s’y emploient ardemment, comme avant eux MM. Mitterrand, Chirac-Juppé, Sarkozy ; et à n’en pas douter le cas échéant, par une extrême-droite plus proche d’un capitalisme inégalitaire qu’elle tente de le faire croire.
    N’en doutons pas, le bon Dr Schäuble apportera toute son expérience acquise en Grèce pour aider à la mise en oeuvre en France de sa vision économique et politique d’une société efficace et bien ordonnée.

    Un bel avenir en perspective, que goûtent donc déjà, pour ne parler que de l’Europe, les Portugais, Espagnols, Grecs, Irlandais, mais aussi les peuples des pays de l’Est qui découvrent ou vont découvrir les joies de la mondialisation néolibérale, mais également les Anglais et le peuple allemand eux-mêmes avec leurs millions de travailleurs… pauvres.

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  • Romuald // 26.08.2015 à 14h44

    Non, ils y croient vraiment !!!

    Ils pensent réellement qu’ils vont arriver un jour à leurs fins, ce sont des gens tellement exceptionnels…

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  • Charlie Bermude // 26.08.2015 à 15h10

    Au sens céleste qui suit le parfait mouvement du cercle , ou idéal absolu qui prévaudra à long terme , Tsipras ne vaut pas la corde pour le pendre . Au sens relatif c’est un pas de plus dans l’éclairement de notre caverne ici-bas dans le monde terrestre où les héros malgré leur efforts n’égalent pas les Dieux , n’atteignent pas le ciel des immortels , et chutent grave .
    C’est leur destin . A part le diable on a que çà a notre disposition ; mis à part nous méme , si on a méme plus çà reste , plus que le diable …

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  • BEYER Michel // 26.08.2015 à 15h29

    Yanis Varoufakis nous donne une image de Michel Sapin contraire à ce que nous percevons du personnage.
    C’est quand même lui qui a fait cette déclaration, parlant de Tsipras( je n’ai noté que la citation mais pas la date): IL EST TEMPS QU’IL FASSE ATTERRIR SES TROUPES ET QUE SYRIZA S’ADAPTE ET REDESCENDE SUR TERRE.

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    • BEYER Michel // 26.08.2015 à 18h02

      C’était une émission de France-Inter

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  • Agora // 26.08.2015 à 15h37

    Les dés étaient largement pipés, dans le sens où Tsipras avait signé l’accord avec la Troïka sur le programme austéritaire, quatre jours même le référendum :

    https://www.youtube.com/watch?v=ZHw8y9zVJnE

    De quoi expliquer pas mal de choses : la capitulation éclair de Tsipras au lendemain des résultats, pourtant massivement en faveur du non.

    Business as usual…

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  • Mistral // 26.08.2015 à 20h52

    « De la boîte de Pandore où grouillait les maux de l’humanité, les Grecs firent sortir l’Espoir après tous les autres, comme le plus terrible de tous… car l’Espoir, au contraire de ce que l’on croit, équivaut à la résignation. Et vivre c’est ne pas se résigner. »
    Albert Camus, Noces (1939)

    Citation relevée dans l’introduction du dernier film de Yannis Youlountas intitulé « Je lutte donc je suis » (http://jeluttedoncjesuis.net/)

    Extrait 1 : https://www.youtube.com/watch?v=WEHHU65xzKk
    Extrait 2 : https://www.youtube.com/watch?v=brqtYrjqX74

    ——————————————————

    En lien, c’était en février dernier, des propos d’une manifestante qui valent d’être réentendus :

    Rassemblés à Athènes, les Grecs ne lâchent rien [Vidéo]
    Par La Rédaction d’Okeanews, Vincent Vaury, le 12 février 2015
    Le soutien de la population pour les négociations du nouveau gouvernement, place Syntagma, à Athènes. Des milliers de grecs ont afflué ce mercredi 11 février partout en Grèce pour manifester leur soutien au gouvernement dans ses négociations avec les créanciers du pays.
    (Lire la suite…)
    Source : http://www.okeanews.fr/20150212-rassembles-athenes-les-grecs-ne-lachent-rien-video

    [Extrait] Déclaration d’une manifestante :

    « Nous ne demandons pas la charité, nous avons des exigences.
    Nous n’attendons aucun sauveur. Le peuple se bat seul. Chaque peuple vainc seul.
    Le peuple vient en soutien au gouvernement.
    Et nous, nous allons pousser le gouvernement à l’action.
    Nous ne le laisserons pas reculer.
    Nous n’espérons pas. L’espoir est pour les faibles. Il revient au peuple de se battre.
    Nous exigeons de notre gouvernement qu’il ne recule pas, qu’il ne brade rien, qu’il ne signe rien qui puisse nuire à la Grèce.
    C’est pour cela que nous le soutenons, car nous exigeons de lui qu’il se batte.
    Et le peuple mène le combat, comme il l’a toujours fait. »

      +4

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  • atanguy // 27.08.2015 à 06h15

    « on n’entendra – provisoirement – plus parler du pays, jusqu’à ce que l’on se rende compte que les questions centrales de la dette et du modèle de développement économique de la Grèce n’ont pas été résolues. »
    ET OUI MAIS PAS SEULEMENT LA GRECE!

    La dette et le modèle économique sont absurdes et ne pourront jamais être réglés sans une refonte complète des traités européens. L’important dans cette affaire,ce n’est pas Tsipras,c’est que ça a mis a nu le système basé sur la dette, c’est a dire la continuation de l’arnaque des banksters qui profitent du système pour dévoyer le travail des peuples: Grecs,Allemands,Français etc…

    C’EST UN SYSTÈME QUI PERMET AUX BANQUES PRIVÉES, ET A ELLES SEULES, DE PRÊTER LA MONNAIE DONT LES ETATS ONT BESOIN – CETTE MONNAIE, PAR AILLEURS LEUR ETANT DONNÉE PAR LA BANQUE CENTRALE (BCE) A UN TAUX DE 1%, ET ELLES LA PRÊTENT AUX ETATS A 3% ET PLUS, DÉPENDANT DE LA NATION ET DE SON ECONOMIE – PLUS ELLE EST MAUVAISE,PLUS LES INTÉRÊTS SONT ÉLEVÉS. AINSI LA GRECE A EU UN PRÊT A UN TAUX DE PRES DE 30% EN FEVRIER 2012,COMMENT VOULEZ-VOUS QUE LE PAYS S’EN SORTE DANS CES CONDITIONS?
    VOIR LE GRAPHIQUE DE L’HISTORIQUE DES TAUX D’INTÉRÊTS POUR LA GRECE: http://ycharts.com/indicators/greece_long_term_interest_rates

    Si vous avez compris ça, vous comprendrez que rien ne sert de savoir si Tsipras est un traître ou un ange de roueries:
    LES DETTES DE TOUS LES ETATS DOIVENT ETRE SUPPRIMÉES ET LES ARTICLES DES TRAITES QUI INSTITUENT CETTE ARNAQUE DOIVENT ETRE ABOLIS
    Regardez ce petit film: https://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs

      +3

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    • Melissa // 27.08.2015 à 10h34

      Atanguy,

      On fait comment pour les ABOLIR ?

      Pour changer les traités il faut impérativement l’unanimité des états membres…
      À 28, cette probabilité est infinitésimale pour ne pas dire impossible… Déjà, ni les institutions, ni l’Allemagne ne seraient d’accord… Et il suffit d’un seul état pour faire échouer toute réforme des traités (article 48 Lisbonne)…

      Écrire vos rêves en majuscules n’en fait pas des réalités.

        +2

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      • Melissa // 27.08.2015 à 17h18

        Denis Griesmar,

        Les traités européens sont ratifiés par chacun des états membres à la suite de la mention « conformément à la constitution » et même si cette dernière a été modifiée par Sarko en 2008 pour les besoins de la cause, le vote du congrès pour l’adoption du traité de Lisbonne reste parfaitement légal et constitutionnel. Les autres états membres et les autorités européennes considère donc que la France a ratifié ce traité librement. Si le peuple français a été trompé, ce n’est pas leur affaire et ça n’a pas à l’être.

        La méthode de sortie par l’article 50, qui ne peut durer que deux années maximum, permet d’engager la procédure de sortie sans opposition possible des autres état-membres ni des autorités de l’UE. Des décennies d’imbrications réglementaires et légales ne se détricotent pas en deux jours, quelle que soit la méthode choisie…

        Mais la procédure légale et ratifiée par tous ne peut se transformer en piège pour le pays sortant. Il sera donc légitime pour la France de procéder aux mesures techniques d’usage pour se protéger lors du passage au Franc et pour protéger son économie en général.
        Cela, personne ne pourra ni n’osera nous le contester, y compris en sortant par l’article 50.
        Si la France veut sortir sans encombre, plus que la méthode employée, c’est sa détermination qui lui ouvrira son chemin.
        L’article 50 ne change rien au droit qu’aura la France de se protéger pour réaliser cette transition, alors que toute autre méthode sera considérée illégale par nos partenaires et la procédure s’engagera sous les auspices de la court de justice européenne, faisant perdre un temps précieux et nouant de mauvaises relations avec nos voisins…
        Je n’y vois aucun intérêt alors qu’on peut sortir aussi bien sans faire d’esclandre…

          +2

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        • Denis Griesmar // 27.08.2015 à 21h42

          Sur le traité de Lisbonne, il ne faut pas méconnaître le principe du parallélisme des procédures. Considérer comme légal un texte adopté en Congrès, qui reprend en quasi-totalité une pseudo « Constitution » rejetée par le peuple, c’est jouer sur les mots. Par ailleurs, un Gouvernement français digne de ce nom pourrait, dans une communication non équivoque adressée aux autres pays de l’ « Union », mentionner l’article 50, pour des facilités de procédure, mais il va de soi que cet article n’est pas le véritable fondement de la possibilité, pour un peuple, d’exercer sa souveraineté. Mais il faut d’abord se débarrasser du politicien de rencontre qui occupe indûment l’Elysée. A ce propos, je vous signale l’intéressant article de Jacques Sapir sur la théorie des fronts.

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          • Melissa // 28.08.2015 à 10h00

            « Pour des facilités de procédure »… Exactement !… Et je suis bien d’accord que ce n’est pas suffisant pour garantir une sortie sereine. Mais pour autant, je ne vois pas l’intérêt de commencer par une procédure illégale qui empoisonnerait nos rapports dès le départ…

            L’article 50 n’est pas la panacée mais je pense qu’il est plus intelligent de faire avec ce qu’on a de « moins mal ».

            Oui, ils ont joué sur les mots… Mais je n’ai pas souvenir que le peuple français soit descendu dans la rue pour protester… C’est cela que predront en considération les autres états, les instances de l’Union et éventuellement la court européenne si elle était saisie d’une ou plusieurs plaintes à notre encontre.

            On peut toujours disserter sur l’honnêteté de la procédure du Congrès (il faudra l’abolir…), mais aussi difficile à admettre que cela puisse être, c’est légal et « conforme à la constitution ».

            Ce n’est donc pas un argument qui nous autorise à sortir d’une autre manière que par la procédure légale, dont par contre, on peut légitimement exiger qu’elle ne soit ni un cul-de-sac ni une entourloupe pour un pays qui en fait usage, auquel cas, ce seraient les Conventions de Vienne qui s’appliqueraient et qui nous autoriseraient à claquer la porte.
            Personne n’y aurait intérêt…

            Une fois les négociation entamées, rien n’empêchera un pays déterminé, comme la France devra l’être, de dicter ces conditions, tout en respectant ses partenaires.

            Éviter de se faire inutilement des ennemis est le meilleur moyen de gagner la bataille…

              +1

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      • atanguy // 27.08.2015 à 19h09

        @Melissa
        « On fait comment pour les ABOLIR ? » On explique ici et ailleurs que ces traités sont une arnaque de la finance internationale notamment l’article 123 du traité de Lisbonne. Une fois que tout le monde est informé,il sera temps d’agir non seulement pour les abolir mais surtout pour les réécrire totalement faisant l’europe sociale au lieu de l’europe du grand capital.
        La meilleure façon de réaliser ses rêves est de se réveiller. Réveilles toi Melissa!

          +3

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        • Melissa // 28.08.2015 à 10h10

          Les traités ont été signés avec la mention « conformément à la constitution ». Rien d’autre n’engage davantage la souveraineté des nations qui l’ont fait au regard des lois internationales…

          Si le peuple français c’est fait avoir par ses dirigeants, ça ne regarde pas nos partenaires et ça ne peut pas être pris en compte dans le règlement de cette affaire…

          Bonne nuit !

            +0

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          • atanguy // 28.08.2015 à 17h13

            Melissa vous vous focalisez sur les aspects légaux – en fait illégaux comme vous le savez le peuple français avait rejeté la première mouture du traité de Lisbonne – Si un pays veut changer les traités, et dans le cas de la France ça sera plus facile que pour la Grece, LA LEGALITE NE DEPEND QUE DU RAPPORT DE FORCES.

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  • Alter // 27.08.2015 à 17h52

    MDR : « l’Ukraine vient d obtenir l’effacement de 20 % de sa dette. Kiev évite de justesse le défaut de paiement ».
    Comme quoi le traitement de la gauche radicale de SIRIZA en Grèce et le traitement du gouvernement Ukrainien associé aux néo nazis du parti Svoboda n’est pas vraiment le même.
    On appelle cela comment déjà ? Un double standard ?

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    • Denis Griesmar // 27.08.2015 à 21h32

      Deux poids, deux mesures. « Double standard » est du franglais. La reprise de la souveraineté commence par celle de la langue.

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  • tchoo // 28.08.2015 à 21h46

    Fin tacticien certe, mais juste un politique comme nous aimerions ne plus en voir, juste là pour être calife à la place du calife, sans autre vision que son propre intérêt égoïste

    ÉCŒURANT !

      +3

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