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11.octobre.201411.10.2014 // Les Crises

[Reprise] Portrait de Vadim, Ukrainien perdu

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Policier au service de l’État ukrainien après avoir fui les séparatistes, Vadim Koba n’est désormais reconnu par aucun des deux camps. Rencontre.

Dnipropetrovsk, centre de l’Ukraine. Vadim Koba, 32 ans, se tient bien droit pour la photo. Il a même tenu à poser en casquette, « pour faire plus sérieux ». Si ce policier au service de l’État ukrainien arbore aujourd’hui une tenue de camouflage aux armes de l’Ukraine en plein centre-ville, c’est parce qu’il sert d’instructeur au bataillon de volontaires Dnepr-1, financé par le milliardaire Igor Kolomoïski, gouverneur de la très riche région industrielle de Dnipropetrovsk. Né à Donetsk et résidant dans la capitale de la république autoproclamée du même nom, Vadim a fui sa ville il y a trois mois dans l’espoir de pouvoir facilement obtenir son transfert à la police de Dnipropetrovsk, la ville où il se trouve actuellement « en exil », comme des dizaines de milliers de civils déplacés par les combats. Mais c’était compter sans la confusion qui règne dans les administrations respectives des deux villes, l’une se trouvant en territoire ukrainien (Dnipropetrovsk), l’autre s’affichant comme capitale d’une république autoproclamée dans laquelle se sont déroulés depuis cet été des combats acharnés, même si, depuis vendredi 5 septembre, un cessez-le-feu semble partiellement respecté.

Après le début des troubles militaires dans sa ville cet été (des combats que la partie ukrainienne appelle pudiquement une « action antiterroriste »), Vadim a décidé de fuir le camp séparatiste pour rejoindre la ville de Dnipropetrovsk et de s’y faire officiellement transférer en tant que policier. Or, il se trouve maintenant dans une impasse puisque son transfert dépend de ses supérieurs à Donetsk qui ne veulent pas en entendre parler : pour rien au monde, les représentants des forces de l’ordre restées à Donetsk et défendant aujourd’hui les « couleurs » de la DNR (sigle russe pour République indépendante de Donetsk) ne souhaitent perdre un élément qui pourrait dans le futur les combattre. En attendant, Vadim a rejoint les milliers de volontaires qui se sont enrôlés dans les bataillons hétéroclites apparus sur tout le territoire de l’Ukraine ces derniers mois et qui envoient leurs hommes se battre dans la zone d’opération « antiterroriste » ou dans ses alentours.

« On est indépendants ? Mais de qui ? De quoi ? »

Pourquoi Vadim n’est-il pas resté en DNR ? « Parce que, là-bas, on ne me donne pas le choix : on m’oblige à servir leur État dont personne ne sait à quoi il va ressembler, quelles en sont les « frontières », ni comment on va y vivre. Moi, je veux avoir le choix. Je dois dire aussi que le niveau de corruption de mes supérieurs était devenu insupportable. Je rêve d’une police qui serve réellement les gens, même si ce but paraît difficile à atteindre, en jugeant par ce que je vois ici. Faut pas rêver : personne n’a vraiment compris pourquoi on se combat les uns les autres, et moi, ce que je constate, c’est qu’ici, c’est la même mentalité que là-bas. Tu te sers d’abord, et les autres viennent bien après. Vraiment, j’en peux plus de cette mentalité ! »

Fin août, dans la localité d’Ilovaïsk, à l’est de Donetsk, les forces ukrainiennes secondées par ce bataillon de volontaires dont Vadim faisait partie ont été prises en embuscade par des forces séparatistes. Sa version des faits ne corrobore pas la version officielle : « La reconnaissance séparatiste est bien meilleure que la nôtre, il faut le reconnaître. De notre côté, on ne combat pas vraiment, ou alors, comme des amateurs. Et nous avions en face de nous des forces de la DNR, pas de la Russie ! Moi, je n’ai vu aucun engin ou personnel qui ressemblait à des Russes ! » affirme-t-il alors que, sur les réseaux sociaux ukrainiens, le « drame d’Ilovaïsk » est encore abondamment commenté (on ne sait d’ailleurs toujours pas combien de personnes exactement ont péri sur place, mais sans doute plus de 90 du côté ukrainien). « J’ai même dû aider par téléphone des membres de notre bataillon totalement perdus en leur expliquant où ils se trouvaient géographiquement parce qu’ils n’avaient même pas de carte et comptaient parmi eux des blessés qu’il fallait rapatrier au plus vite ! »

Vadim n’a jamais été en Russie, alors qu’il s’est rendu une fois en Europe pendant une dizaine de jours pour du tourisme. Pour lui, Poutine n’est pas le diable (« il paraît qu’aujourd’hui, en Crimée, la situation est stable et on les envierait presque… »), pas plus que le président Petro Porochenko, mais il lui paraît faible et incapable de contrôler ses troupes. « Porochenko et son gouvernement nous font croire qu’on est indépendants, mais de qui ? De quoi ? L’Ukraine n’est pas du tout indépendante, elle n’a pas les moyens de l’être, et ça, nous en souffrons tous ! » explose-t-il. Comme beaucoup, il n’a aucune idée de ce qui l’attend demain : son salaire ne lui est plus versé puisque, officiellement, il ne travaille plus nulle part. « Je ne sais pas où va mon pays, qui le dirige, les décisions sont confuses et je ne vois pas comment on va avancer », soupire-t-il, avant d’esquisser un sourire en montrant sur le smartphone que lui a prêté un copain « businessman » les photos de sa femme et de sa fille, 5 ans, témoignant d’une vie de couple heureuse à Donetsk, la capitale du Donbass. Pour ajouter aussitôt, en proie à une vive émotion : « Ma femme m’a quitté et a emmené notre fille avec elle à Krasnodar dans le sud de la Russie. » Quand ? Pourquoi ? « À cause des événements. Ses parents sont pro-russes, ils ont vendu leur business et tout rapatrié en Russie. Parce que je n’ai pas voulu les accompagner, ils m’ont prévenu que je ne verrais plus jamais ma fille. » La guerre sans nom détruit aussi des familles.

Source : Le Point

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39 réactions et commentaires

  • Darks // 11.10.2014 à 02h32

    Je ne comprend pas les personnes comme Vadim, d’après ce que j’ai pu comprendre, ses beaux parents avaient la chance de pouvoir revendre leur bien pour recommencer une vie a Krasnodar, ce que beaucoup d’habitants du Donbass ne peuvent se permettre, donc il refuse gentiment cette généreuse offre pour renier sa famille et ses terres pour rejoindre le camps adverse où il va rejoindre des volontaires pour aller foutre, éventuellement le feu chez lui à Donetsk. Il dénonce les 2 camps, mais continue à jouer avec des armes. Donc ma question est de savoir pourquoi il n’a pas suivi sa famille ? Ukrainien et fière de l’être ? Il y a un truc que j’ai loupé ?

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    • Alain // 11.10.2014 à 05h21

      Sans doute que tout simplement ce n’est pas facile pour tout le monde de prendre la décision de s’expatrier sans esprit de retour. C’est évident, il est tout simplement paumé et sa situation familiale n’était pas assez solide pour le sortir de là

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    • Crapaud Rouge // 11.10.2014 à 07h40

      Darks, il y a effectivement un truc que vous avez loupé : la propagande. Ses motivations pour passer dans l’autre camp sont faibles : « on m’oblige à servir leur État dont personne ne sait à quoi il va ressembler, quelles en sont les “frontières”, ni comment on va y vivre« . C’est donc qu’il croit savoir à quoi va ressembler l’Etat de Kiev et comment on y vivra, et si cette perspective le motive, c’est qu’il a gobé la propagande. Il est peureux et incapable d’affronter l’incertitude, d’où son refus de suivre sa femme en Russie.

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      • step // 13.10.2014 à 10h00

        « Il est peureux et incapable d’affronter l’incertitude ». ça me rappelle la population d’un autre pays… 😉
        plus sérieusement, comme une bonne partie de n’importe quel échantillon de population. Il est donc en partie représentatif, donc intéressant de s’intéresser à lui, et ceci même si ses « absences » de motivation vous déplaisent.

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  • chios // 11.10.2014 à 06h26

     » Moi, je veux avoir le choix.  »
    C’est bien là tout le problème, c’est pas comme ça que ça marche…

    Même en démocratie, c’est le choix de la majorité qui l’emporte, non?

    En attendant, chez Reuters, une enquête sur les tueries du Maidan.

    Un des policiers accusés et risquant l’emprisonnement à vie, a disparu le 19 septembre.
    Pour échapper à sa peine ou à des menaces de mort?

    A cette occasion, l’article repère les nombreuses incohérences de l’enquête…ex:
    « Among the evidence presented against Sadovnyk was a photograph. Prosecutors say it shows him near Kiev’s Independence Square on Feb. 20, wearing a mask and holding a rifle with two hands, his fingers clearly visible.

    The problem: Sadovnyk doesn’t have two hands. His right hand, his wife told Reuters, was blown off by a grenade in a training accident six years ago. As prosecutors introduced the image at a hearing in April, said Yuliya Sadovnyk, her husband removed a glove and displayed his stump to the courtroom.

    Ils reprennent aussi l’histoire des arbres portant les traces de balles abattus etc.

    http://www.reuters.com/article/2014/10/10/us-ukraine-killings-probe-special-report-idUSKCN0HZ0UH20141010

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  • Marie Genko // 11.10.2014 à 07h36

    Aujourd’hui 11 octobre, manifestation de soutien au Dombas à 15h sur la place du Trocadéro à Paris!
    Organisons les anti Maïdan chez nous!

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    • Perekop // 11.10.2014 à 14h11

      Vu que personne ne semble au courant (jamais vu la moindre annonce ni reçu le moindre mail, contrairement aux autres fois… qui donc organise ???), ça ne risque guère d’être un succès, et c’est bien dommage… Merci en tout cas de nous prévenir, même si c’est à la dernière minute !

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  • Patrick Luder // 11.10.2014 à 07h43

    Quand tout est corrompu,
    quand l’économie est détruite,
    quand la société se dissout,
    quand la vie n’a plus de sens,
    le choix des armes est difficile à refuser .
    comment faire un autre choix quand il ne semble plus y avoir d’alternative ?

    La stabilité et l’abondance se présentent souvent sous l’aspect de prisons dorées. Travail et argent, seuls, n’apportent pas le bonheur. Vivre sans idéal est triste, avoir un idéal sans le vivre est déprimant.

    Amasser des trésors du monde ne sert à rien, mais il y a d’autres trésors plus importants et inviolables qui peuvent nous combler et nous rapporter plus …

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  • raloul // 11.10.2014 à 08h01

    Bonjour!

    Et pendant ce temps, le mouvement EuroMaïdan est en lice pour recevoir le prix Sakharov, qui récompense les « personnes ou des organisations qui ont fortement contribué aux droits de l’Homme ou à la démocratie. »
    http://www.euractiv.fr/sections/leurope-dans-le-monde/euromaidan-en-lice-pour-le-prix-sakharov-308688
    Bravo le parlement européen, super, vous êtes au sommet de la crédibilité!!!
    Et l’Ukraine souhaite adhérer à l’UE…
    http://www.romandie.com/news/LUkraine-va-demander-dadherer-a-lUE-en-2020/521106.rom

    Pauvre Vadim, il ne mérite pas de subir l’imbécilité crasse et criminelle des « zélites »… Dire qu’en 2014 nous en sommes réduits à une telle bêtise à un tel niveau décisionel…

    Enfin, cette guerre a bel et bien un nom: guerre du Donbass. Je ne sais pas pourquoi Mme Anne Nivat refuse de nommer les choses; c’est la moindre lorsque cette horreur détruit des familles… Mais peut-être que de donner un nom aux « évènements » est le premier pas vers la désignation de responsables de cette horreur, et qu’il est insupportable pour elle d’envisager de devoir mettre au jour le rôle du gouvernement « démocratique » de l’Ukraine que l’UE soutient avec zèle, et de faire le lien avec ses implications funestes pour la vie de simples citoyens ukrainiens…

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  • François Lacoste // 11.10.2014 à 09h24

    Dans une zone de guerre la loi est celle de celui qui tient une arme. La démocratie ne s’applique pas, par définition. Et pourtant chacun est contraint de choisir de rester ou de partir, de se battre ou de ne pas se battre, de survivre par tous les moyens ou au contraire de s’entraider dans la débâcle et la misère.
    Je ne sais absolument pas ce que je ferais dans de telles circonstances.

    Cette personne est perdu. C’est un témoignage de la réalité de la guerre, au même titre que la photo, prise la-bas au pieds d’une HLM, des deux cadavres ensanglantés d’une d’une jeune maman et de son bébé qu’elle enveloppe des ses bras pour le protéger. Cela évoque une autre photo pris ailleurs, dans une autre guerre sans fin et pense-t-on à tord, d’un autre âge, d’un père qui derrière un poubelle protège jusque dans la mort son petit!

    La seule chose dont je sois certain, d’ici, d’en France, c’est que cette guerre à été décidée et menée par des intérêts étrangers aux communautés qui ce battent et s’entre-tuent.

    Je haie ces « intérêts ».

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  • Philou // 11.10.2014 à 09h45

    Quelle différence entre ce Vadim et Givi, jeune officier novorusse, que voici :

    http://www.youtube.com/watch?v=K9k05CbXmqE&list=PLY96rNvqGJm9ykZ9AZ0kGAqq2VY2ijsLB

    …c’est en raison de cet écart impossible à combler de courage, de lucidité, de résolution et de motivation, que les Novorusses ont gagné le droit à leur Etat et que l’Ukraine s’achemine vers son inéluctable démantèlement…

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    • chios // 11.10.2014 à 13h28

      « en raison de cet écart impossible à combler »

      Je crois que c’est une remarque fondamentale.

      Ce Vadim, c’est nous.
      Qu’en pensez-vous, Philou, vous « prendriez les armes », courriez le risque de vous retrouver, aveugle ou unijambiste ou sans bras gauche si un gouvernement qui ne vous plaît pas vient au pouvoir?

      Quand je discute sur ce qui se passe au Donbass, ce n’est même pas le risque d’intégrité physique, mais le risque de perte de maisons, industries, etc. qu’on m’oppose…
      Non, ici, on ne risque pas cela, et sous-entendu, c’est ce qui fait notre supériorité, car, nous sommes démocratiques, et nous réglons nos différents de cette façon-là.

      Cet écart difficile à combler, c’est quoi donc?

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      • Serge // 11.10.2014 à 19h06

        Sauf qu’il les a quand même prises, les armes ,et pas dans n’importe quel bataillon !
        Un des plus extrémistes financé par Kolomoïski .
        Alors quoi?

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      • languedoc 30 // 11.10.2014 à 20h18

        je ne prendrais pas les armes, si un gouvernement qui ne me plait pas vient au pouvoir, mais je le ferais sans aucune hésitation s’il envoie son armée bombarder ma ville, massacrer mes compatriotes, mes amis, mes parents sous prétexte que je ne suis pas d’accord avec sa politique. Ce vadim est un pauvre type, comme il doit y en avoir beaucoup, qui n’aime pas assez sa femme et ses enfants pour les suivre de l’autre côté de la frontière et, qui n’a pas assez de courage pour s’engager du côté des rebelles pensant qu’ils ne peuvent être que vaincus.

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        • Darks // 11.10.2014 à 20h28

          C’est exactement mon opinion, il est lâche au point de prendre les armes pour aller propre maison pour sauver sa peau. Il y a beaucoup de gens ici oublie le fait qu’il s’est enrôlé quand même et non de force, de façon volontaire dans le bataillon d’un milliardaire qui n’a qu’une seule envie reprendre ses usine, et pauvre de lui il n’est même pas payé. Il sera peut être un hero ??

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  • Popy // 11.10.2014 à 09h52

    “il paraît qu’aujourd’hui, en Crimée, la situation est stable et on les envierait presque…”

    Apparement, c’est l’extrème droite qui a profité du transfers pour prendre le pouvoir là bas, et les Tatar commencent à se sentir opprimés.

    N’idéalisons pas non plus la situation.

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    • Marie // 11.10.2014 à 12h07

      @Popy
      Si vous souhaitez parler des tatars de la Crimée, il faut avoir des preuves et les informations crédibles! Sur ce blogue on ne peut pas opérer par les tèrmes « il paraît », « on dit que….. »
      Les tatars de Crimée sont représentée au parlement de la république de la Crimée, les enfants tatars ont la possibilité d’étudier en langue tatar (ou bien d’ailleurs en russe ou en ukrainien car en Crimée il y a maintenant 3 langues d’enseignement). Les pouvoir en place donnent beaucoup d’importance au dialogue avec cette communauté qui parle le russe à 100%!
      Pendant la période « ukrainienne » de la Crimée il y a eu une montée de l’extrémisme islamiste non-controlé par l’Etat d’Ukraine, la situation est en train de changer. Les membres de ces organisations salafites participe à la guerre en Syrie du coté des membres d’actuel ELIL.
      Alors avant d’affirmer les choses, renseignez-vous!

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    • chios // 11.10.2014 à 14h18

      « aujourd’hui, en Crimée, la situation est stable et on les envierait presque »

      C’est certain que par rapport au Donbass, ils sont au paradis.
      Simferopol, Sebastopol sous les bombes ukrainiennes et les exactions du Pravy Sektor???

      C’est vrai qu’il y a des problèmes avec les tatars.
      Ils sont 300 000.
      J’en avais entendu parler bien avant, au temps où le pays était sous administration de l’Ukraine.
      Attribution de terres, constructions illégales démolies etc. Déjà des revendications.
      Maintenant, on les « travaille » pour qu’ils soient mécontents et créent du désordre. Ce sont des musulmans. Il y a les turcs, juste en face, il y a l’Arabie saoudite qui ne demande qu’à semer la pagaille…Tous de généreux donateurs.
      Les plus extrémistes reçoivent des prix en Pologne…Ils sont soutenus de partout.
      Avez-vous vus les videos des « soulèvements », des « revendications »?
      Toujours très peu de monde…
      Ils sont supposés émigrer en masse…
      Des trains entiers partiraient vers l’ouest de l’Ukraine, vers Lvov par exemple…
      Y croyez-vous?
      On nous montre quelques « hostels » avec une ou deux familles.

      La législation russe fait tout ce qu’elle peut pour qu’ils se sentent chez eux. Langue,religion terrres, etc.
      Par contre, si il y a des extrémistes, qui prônent ou pratiquent la violence, ils arrêtent.

      Quant à l »extrême droite » qui prend le pouvoir, il faudrait voir QUI dit que c’est l’extrême droite, depuis que j’ai entendu certaines conférences à Kiev par des historiens américains qui minimisent ou même nient l’existence de ces tendances en Ukraine pour en accuser le pouvoir en Russie, j’ai appris à mettre ces termes entre parenthèses dans le contexte de ces pays.

      C’est vrai que lors du référendum, seules des personnalités d’extrême droite ont servi d’observateurs.
      Ca fait très mauvaise impression.
      Mais à qui la faute?

      Ceci dit, je ne suis pas sur place et n’ai d’information que de seconde main…

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    • gedeon // 12.10.2014 à 01h56

      Extrême droite??? où avez vu çà? quant aux tatars n’en faites pas des icônes…ils sont très loin d’être des saints,et sont traversés par un courant islamiste de plus en plus fort depuis quelques années…mais pourquoi extrême droite???

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  • jacqueline // 11.10.2014 à 10h06

    Il veut avoir le choix, mais surtout ne pas choisir.

    Dans de telles situations , on a cinq minutes pour choisir son camp ( les nazis, la rébellion, la famille ), c’est plus facile si on a des convictions.

    Si on est attaché à une terre c’est simple on la défend , à des amis on est solidaire, sinon on a aucune raison de de pas changer de pays.

    J ‘ai la forte intuition que sa femme en a profité pour larguer ce « paumé », dangereux qui plus est avec ses hésitations, et qui n’assume pas ses responsabilités.

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  • crayon // 11.10.2014 à 11h17

    Dans les années 70, invité, j’ai passé une semaine dans une famille russe à Leningrad (aujourd’hui St Pertersburg) Lui était d’origine ukrainien, elle russe, rescapée du siège de sa ville pendant la deuxième guerre. Ils ont gardé respectivement leur nom d’origine. Leur fils unique, pour lui épargner des problèmes dans le futur avait pris le nom de sa mère.
    Les Ukrainiens étaient tolérés en Russie… Cela expliquerait la situation de Vadim.

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    • sadsam // 11.10.2014 à 16h59

      @crayon

      URSS, années 1970 : Brejnev et toute sa garde rapprochée originaires de Dniepropetrovsk. Pas facile pour Brejnev de savoir s’il était ethniquement ukrainien ou russe, certaines bios disent qu’il est « devenu russe » après la seconde guerre mondiale. Il parlait le russe avec un accent ukrainien, il ne pouvait pas dire le « gu ».
      Gromyko, Ministre des Affaires étrangères et au nom pouvant être ukrainien, était en fait originaire de Bielorussie, je viens de regarder sa fiche Wikipedia.

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      • ISTINA // 11.10.2014 à 23h40

        URSS, années 1970 : Brejnev et toute sa garde rapprochée originaires de Dniepropetrovsk. Pas facile pour Brejnev de savoir s’il était ethniquement ukrainien ou russe.
        ************************************************************************************************************Vous semblez perdre de vue, leur Régime c’était l’Internationale ennemie du National !
        Brejnev ne l’oubliez pas, comme tous ses complices, suivait à la lettre la théorie,
        Lorsque la Planète entière sera devenue Socialiste, nous instituerons le COMMUNISME partout !{{ Camarades Prolétaires unissez-vous ! }}
        Brejnev vers la fin de son règle, déclara officiellement, le Socialisme a atteint son
        objectif; l’heure du Communisme commence !
        J’ai oublié la date, fouillez dans les archives de Journaux, par exemple dans les
        archives de l’Humanité le journal créé par JAURES dont les Communistes se sont
        emparés jadis.

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  • David D // 11.10.2014 à 17h06

    Le fait de se présenter comme non reconnu par les deux camps lui permet d’en servir un, lequel ?
    **
    Plus sérieusement, puisque « Le Point » il y a, je le fais.

    En fait, L’Otan pousse à l’organisation d’un coup d’Etat qu’on fait passer en révolution, coup d’Etat précipité vu qu’il suffisait d’attendre les élections. C’est un premier point de forte étrangeté, en quoi une telle révolution pouvait être nécessaire ?
    Suite à ce coup d’Etat, la Crimée a fui le foyer conjugal au grand dam des américains qui nous offrent des scènes larmoyantes d’un grand pittoresque.
    Une guerre civile éclate entre l’ouest et l’est du pays.
    Or, étrangement, les américains ne cessent d’accuser Moscou, Poutine et la Russie de déstabiliser l’Ukraine. Mais en quoi les accusés sont-ils responsables du coup d’Etat, des tensions dans le pays et on observe nouveau point de forte étrangeté que les sanctions deviennent plus sévères, sont renforcées, suite au crash d’un avion civil abattu pendant le conflit. L’étrangeté vient de ce que nous ne savons pas qui a détruit l’avion, question qui s’est d’emblée posée, et aussi de ce que l’accusation confond les insurgés en Ukraine et la Russie de Poutine.
    On atteint ensuite un troisième point fort d’étrangeté. Poutine met le paquet sur Porochenko pour qu’il y ait un cessez-le-feu, mais l’Otan continue d’augmenter les sanctions en accusant la Russie de déstabiliser le pays, ce qui est contradictoire avec le cessez-le-feu qui précisément aboutit.
    Depuis un glacis s’est établi et l’Ukraine s’effondre économiquement, s’enfonce dans le nazisme ordinaire d’une partie de sa population qui est une véritable force dans le pays, tout en étant incapable d’entrer soit dans l’Union européenne, soit dans l’Otan.

    Rétrospectivement, il faut comprendre que l’Otan a tout fait pour avoir une guerre en Ukraine et pour pousser Poutine dans ses derniers retranchements. La Crimée, les américains savaient à l’avance qu’elle posait problème, mais il ne s’agissait pas tant de la récupérer que d’en faire un prétexte inévitable à l’intervention de la Russie. L’Otan a tout fait pour faire entrer en guerre la deuxième puissance nucléaire mondiale dans un conflit sur le sol européen, conflit face aux pays de l’Europe et aux Etats-Unis. C’est une évidence : le calcul était le suivant, soit la Russie entre dans le conflit et on lui met tous les torts sur le dos, soit elle n’entre pas dans le conflit, mais l’Ukraine emporte avec elle le Donbass et la Crimée, tandis que Poutine se suicide politiquement!
    L’évidence de ce constat est renforcé par la réalité des sanctions! Nous avons assisté au quotidien à des montées en puissance de sanctions, sans que cela ne soit relié au fil normal des événements.
    Il se trouve que les américains n’avaient pas prévu que les russes éviteraient habilement d’entrer dans le conflit, comme d’abandonner l’est de l’Ukraine et la Crimée. Ils n’avaient pas misé sur un référendum en Crimée, ni sur la résistance du Donbass avec un tel dosage habile de présence russe minime.
    Les sanctions qui ont été suivies sont un bon pourcentage de celles qui étaient prévues dans le cas d’une intervention de la Russie en Crimée, faute de réaction russe appropriée à leurs calculs, les américains ont suivi leur plan bon an mal an, en maquillant grossièrement la violence exagée de leurs actions répressives à l’aide d’une propagande tarabiscotée.

    Maintenant, les américains et Kiev se retrouvent dans une situation qu’ils n’avaient pas prévues, et ils ont perdu l’initiative, il leur sera très dur de la reprendre dans de telles conditions. Le temps joue pour Poutine et les russes, russes qui connaissent à fond ce pays, l’URSS et le KGB étant passés par là, les russophones composant une bonne partie de la population du pays.

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  • marc // 11.10.2014 à 22h24

    Ce pauvre Vadim a simplement parié sur le mauvais cheval, et il ne sait pas comment récupérer sa mise.
    A sa décharge, ça ne doit pas être facile de prendre le parti de la Resistance quand toute la machine de propagande de l UE est em branle, avec ses promesses de lendemains qui chantent.
    Convenons aussi que les évènements n’ont pas pris le tour attendu par l Occident. Ils espéraient bien um dérapage de Poutine qui n’ a pas eu lieu.
    Cet échec des plans Atlantistes est également dû au courage héroique de la population du Donbass et des succès militaires rencontrés par les troupes de Strelkov.
    La messe n’est pas encore dite, mais je veux bien parier que les évènements d Ukraine signent le début de la libération de l Europe de son emprise US. A nous, maintenant!
    Amitiés résistantes.

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  • nox // 12.10.2014 à 00h34

    Je trouve cet article très troublant… Mais les commentaires le sont encore plus. Il est bien rare que je poste des messages sur des blogues, je suis plutot un observateur. Mais le nombre de jugement infondé sur le comportement de cet homme est tout simplement odieux. Comment pouvez-vous porter des jugements sur une personne qui a peut-être sa famille, ses amis et ses collègues… Et osez dire qu’il n’a pas pris le bon partis?! En temps de guerre, de conflit, le bon partis, c’est de sauver sa peau. C’est aussi de protéger ce qui lui tient à coeur…

    J’aimerais bien voir les personnes qui portent de tel accusations, de tel jugement, ainsi que de tel propositions de choix de vie, être dans une situation de conflit comme ce qu’il se passe en Ukraine actuellement (ou dans d’autres partis du monde).

    Maintenant pour réagir directement à l’article et à son contenu – parce qu’il faut être constructif sur un commentaire – ce pauvre homme est dans le même état que la majorité des personnes dans le monde actuellement, le même genre de scène, certes moins violentes, apparaissent partout dans le monde, tel qu’en Europe (grèce, espagne, portugal…) ou en Syrie, Lybie, Amérique Latine… Bref. La majorité des personnes en France peuvent même aujourd’hui le constater en sortant de chez eux et en parlant aux gens dans la rue. Comme dans chaques crises, quelles soient économique, militaire, sociale, il y a toujours des exclus et des exilés.

    « Pas de panique », pour paraphraser un guide universellement connu, cette crise arrivera chez nous tôt ou tard, vu que notre élite l’organise avec soin.

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    • Darks // 12.10.2014 à 02h38

      Nox je crois que vous n’avez pas bien lu l’article, il a abandonné sa famille pour prendre les armes contre sa ville natale, avec entre autre comme vous dites en face, sa famille ses amis collègues etc… Je crois qu’on ne peux difficilement trouver plus lâche.

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    • David D // 12.10.2014 à 03h56

      Ah non dans un conflit, le but n’est pas de sauver sa peau. Les insurgés du Donbass représentent la bonne cause, et les insurgés qui vont se battre et prennent donc leur destin entre leurs mains. Même dans le Donbass, les hommes qui sont valides, mais qui sont en short et ne se battent pas, ce sont des gens qui peuvent sauver leur peau, qui assurent un fonctionnement civil minimum, mais ce ne sont pas des héros, ni des gens qui font le monde.
      Evidemment, on peut admirer à un autre niveau si dans son fonctionnement on voit que chez les novorossiens les papys, les gens qui ont encore la vigueur mais qui ont fait leur vie vont à la guerre, essayant de préserver une jeunesse pour le futur, mais c’est malgré au combat qu’on voit ici les héros qui font le monde et qui ne sont pas là à demander de vivre sous n’importe quel régime du moment qu’on les laisse avoir un toit et manger, peu important les humiliations.
      Les novorossiens, c’est des dieux, ils sont fantastiques, il n’y a pas un peuple comme ça sur la terre.
      Ceux qui défendent la cause de l’Otan et des oligarques kiéviens, ils défendent une mauvaise cause évidemment, mais il y a le problème pour eux des enrôlements de force, etc.
      L’article ici le gars joue une partition, mais il n’embrasse pas une cause qu’il croit juste, pas celle des siens en tout cas, il sort quelques piques contre les novorossiens, dont l’accusation très accentuée de corruption, tout en concédant que ce sont de super combattants, qu’il n’a pas vu de russes, etc. Franchement, ça a l’air assez tordu, vicieux. Il a quitté un Etat qu’on l’obligeait à servir, mais c’était la guerre, et il s’est barré il y a trois mois déjà. Il est parti par incertitude des frontières, c’est une réponse qui me dépasse. Sur la photo, c’est un policier avec le drapeau ukrainien arboré, j’ai vraiment pas de temps à lui consacrer à ce soi-disant brave homme, il ne m’intéresse pas du tout.

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      • step // 12.10.2014 à 15h34

         » Sur la photo, c’est un policier avec le drapeau ukrainien arboré, j’ai vraiment pas de temps à lui consacrer à ce soi-disant brave homme, il ne m’intéresse pas du tout. » c’est bien dommage, cela éclaircit bien des choses sur ce conflit, que ce soit en bien ou en mal sur la personne concernée d’ailleurs.

        Je suis de l’avis de nox, trop peu de choses dites, pour des commentaires bien trop inquiétants.

        La population de Donetsk ne s’est pas soulevée comme un seul homme en faveur de la novorossie. Sa belle famille est d’origine russe, certes, mais la sienne ? Qui vous dit qu’il n’avait pas dans sa famille des soutiens de maidan, ou des amis loyalistes, qui ne sont ni des néo-nazis ni des indépendantistes, et qui ont fait le choix de fuir à l’ouest. Qui vous dit qu’avant la scission militaire il n’a pas reçu un ordre de maintenir la sécurité, allant à l’encontre des objectifs des novorusses ? J’aimerai bien voir la moitié des critiques bien tranquillement assis derrière leur bureau dans ce genre de situation.

        Enfin qui vous dit qu’il n’y a pas de corruption en novorussie, c’est tout beau tout neuf, donc forcément les miasme de dizaines d’années de corruption structurelle sont restées de l’autre coté de la « frontière » ? qui peut être aussi naïf ?

        Il faut prendre ce témoignage tel qu’il est, le désarroi d’un homme dans la tourmente d’intérêts qu’il ne comprend pas toujours mais qu’il suspecte de plus en plus de ne pas se soucier de l’intérêt des ukrainiens. Une combativité faible, une inquiétude pour le quotidien et pour l’avenir.
        Ce n’est pas le premier couple qui explose au contact d’un conflit. Cf celui que formait le journaliste qui a été retenu par les ukrainien et certain temps (ce qui nous avait inquiété ici) et sa compagne qui soutenait maidan pour ne citer que le conflit ukrainien.

        A faire trop de politique du complot haineux, ici ou ailleurs, on en perd sa capacité d’empathie. Et si ce témoignage de désarroi, n’est rien d’autre… qu’un témoignage de désarroi ?Et si la réalité de ce « corps franc » n’est pas ce que ce les commissaires politiques qui l’encadrent veulent en faire penser ? Et si derrière le suivisme tout martial, il y avait des gens qui doutent ?…. et si c’était aussi le cas pour des combattants novorusses, qui ont familles et amis de l’autre côté ?

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        • David D // 12.10.2014 à 19h42

          Je reste sur sa critique invraisemblable des frontières, sur le fait qu’il s’indigne de la corruption en Novorossie, alors que l’Ukraine n’en est jamais sortie et qu’il va se jeter dans les bras de Kolomoiski à Dnipropetrovsk. Il est évident que l’insurrection en Novorossie est exceptionnelle et que ce gars transforme cela en bouillie dans son discours.
          Ensuite, on me demande de l’empathie pour cet article, pas pour cette personne que je ne connais pas et qui peut se confondre à tant d’autres. On ne peut même pas en connaître plus, s’éclairer ceci ou cela sur ce type, on a son témoignage dans les limites d’un article et on fait avec. Or, le discours tenu, c’est de la littérature de désarroi individuel dans un conflit qu’on méprise. Moi, je ne trouve pas ça approprié, ça ne m’intéresse pas.

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          • step // 13.10.2014 à 09h43

            Ai-je dis que ces choix était bon ?
            (ni d’ailleurs qu’il y avait de bon choix ?).

            Evidemment qu’il a de la bouillie dans la tête, son pays prend l’eau.

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            • step // 13.10.2014 à 09h55

              il est à ce titre surement plus représentatif d’une population déboussolée que les (forcément) vaillants novorusses et les non moins inévitablement néfastes ukrainiens de l’est.

              Il y a une ligne dans son discours, qui ressort pourtant assez clairement. Il en a marre de la corruption dans son pays – c’est à ce titre un avertissement pour tous les pays, vu les tentatives d’intégrer les activités criminelles dans le indicateurs économiques : il y a des activités économiques dont il vaut mieux se passer, quitte à avoir un PIB plus faible – a probablement vu dans maïdan une solution. Quoi qu’on en pense, lui, voit une continuité entre maïdan et le gouvernement actuel, et donc le défend, tout en étant dubitatif sur le « mieux » qu’il pourrait apporter.

              Je ne dis pas par là qu’il a raison, mais cette perception du conflit par une partie des ukrainiens est instructive. Je ne suis pas là pour prendre parti – quel intérêt bien au chaud dans son sofa – mais pour comprendre, et ainsi peut être ouvrir les yeux sur une réalité plus complexe à quelques personnes.

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  • vérité2014 // 12.10.2014 à 04h33

    NATO games in Ukraine push world 5 minutes before nuclear midnight – Stephen Cohen

    The West and Russia can’t seem to get over their differences, with the tensions between the Washington and Kremlin changing the stakes for the whole world. How far would this confrontation go? Is there another Cold War coming? And finally, will the world once again know the horror of a Nuclear War looming over the humanity? We ask these questions to a prominent American scholar on Russian studies, Professor at New York University and Princeton University. Stephen Cohen is on Sophie&Co today.

    https://www.youtube.com/watch?v=-VgIc2eJbIU

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  • crayon // 13.10.2014 à 14h19

    Dans chaque pays se trouvent diverses tendances et sensibilités. Avec cette famille, nous nous sommes rencontrés quatre fois, jamais il ne m’est passé à l’esprit de les trouver paranoîaques.
    Leurs précautions sans doute étaient réfléchies et leurs paraissaient justifiées tout comme ils s’interdisaient de parler de sujets sensibles en présence de leur fils, pour lui éviter de prononcer un mot de trop à l’école, par exemple.

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  • Timothée // 13.10.2014 à 19h25

    En fait, selon moi, c’est simple :

    Vadim pense que la situation avec les oligarques n’était pas idéale, MAIS, qu’une gestion des ressources principales par l’état (banques, mines, etc) n’est pas de son goût. Ben oui, même en Bolivie, il y a 40% qui ne votent pas pour une nationalisation des grandes entreprises.
    Sauf qu’en Ukraine, Kiev, a essayé de mettre un terme à cette « socialisation » du Donbass, par les armes. Et donc, il y a une guerre.
    Et donc, Vadim doit choisir son camp. C’est ballot, mais c’est comme ça.

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