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7.décembre.20137.12.2013 // Les Crises

Les causes véritables du chômage, par Maurice Allais (2010)

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Article paru en 2010 dans la prestigieuse revue de l’école des Mines

UN DIAGNOSTIC POUR DÉPASSER LA CRISE RÉALITÉS INDUSTRIELLES

Les Annales des Mines sont une revue que je connais bien. Puisqu’elles me demandent mon avis sur la crise mondiale qui nous touche, un message essentiel et susceptible de s’adresser à mes anciens élèves, que je tiens à adresser est que le chômage n’est pas essentiellement dû à des questions monétaires (même si ces dernières vont jouer un rôle néfaste grandissant), mais qu’il est, en premier lieu, la conséquence de la libéralisation inconsidérée du commerce international.

Cette critique de la libéralisation m’est d’autant plus permise que je me considère comme un libéral socialiste : c’est-à-dire socialiste quant aux objectifs, et libéral quant aux moyens. Les deux ne me semblent, ainsi, plus opposables de manière antagoniste, mais deviennent complémentaires. Le libéralisme ne saurait être un laisser faire : il représente simplement un moyen pour assurer ce que j’ai appelé « les conditions pour vivre ensemble des ressortissants d’une collectivité donnée » (1). L’économie doit être au service de l’homme, et c’est ce que je désignais précédemment en tant qu’objectif.

Lorsque j’ai été promu Grand-croix de la Légion d’honneur, en janvier de cette année, j’ai reçu quelques lettres de félicitations d’anciens élèves (parmi ceux-ci se trouvent plusieurs auteurs publiés dans ce numéro, Francis Mer et Christian Stoffaës, dont je me souviens, même si cela commence à être ancien, de même que nous nous connaissons très bien, Marcel Boiteux et moi). Ils se souviendront qu’une des particularités qui me caractérisait, dans mes enseignements d’économie, était que je ne faisais jamais de cours ex cathedra. J’ai toujours cherché à mener un dialogue avec les étudiants sur les événements contemporains, à l’aide de panneaux affichés sur les murs.

De même, mon souhait a toujours été que mes élèves aient préalablement préparé les sujets par leurs propres lectures. Aussi leur recommanderais- je aujourd’hui de se reporter, à propos des origines de la crise actuelle, à ce que j’avais prévu et annoncé dans divers livres parus au cours des années 1990, et jusqu’au dernier, publié en 2005 (le dernier à ce jour, puisque j’ai des projets avec des éditeurs sur la physique et sur l’économie). En 1994, l’un de ces livres (2) appelait déjà à une réforme des règles du commerce international, et cette date souligne par elle-même que je n’ai pas attendu les événements présents pour en parler, mais que ces mécanismes économiques avaient été décrits par avance dans leurs tenants et aboutissants. Je regrette que mes critiques n’aient pas eu d’impact à l’époque, mais les solutions que je préconisais alors conservent toute leur pertinence. J’avais dédié mon ouvrage publié en 2005 « aux innombrables victimes de la doctrine libre échangiste, à tous ceux qui en sont conscients, et à tous ceux qui sont encore aveuglés par de pures affirmations sans justification réelle ». Durant toute ma carrière, j’ai constamment mis en garde contre le fait de se contenter d’affirmations pour justifier une théorie. Une théorie doit être confrontée aux faits, et l’expérience est l’arbitre véritable.

C’est la raison pour laquelle j’évoque, dans cet ouvrage de 2005, un « prétendu progrès », de « prétendues nécessités » et le « prétendu ordre mondial » qui depuis plusieurs décennies nous sont imposés « au nom de grands principes dénués de tout sens réel » ; de même que je parle d’une « économie mondialiste qu’on nous présente comme une panacée ». Nous avons été conduits à l’abîme par des affirmations économiques constamment répétées, mais non prouvées. Par un matraquage incessant, nous étions mis face à des « vérités établies, des tabous indiscutés, des préjugés admis sans discussion ».

Cette doctrine affirmait comme une vérité scientifique un lien entre l’absence de régulation et une allocation optimale des ressources. Au lieu de vérité, il y a eu, au contraire, dans tout ceci, une profonde ignorance et une idéologie simplificatrice. Ce que je constatais à l’époque s’inscrivait en faux contre des postulats alors qualifiés abusivement de lois économiques : « Une analyse correcte de la théorie du commerce international ne conduit en aucune façon à la conclusion que l’application à l’échelle mondiale d’une politique généralisée de libre échange pourrait correspondre à l’intérêt réel de chaque pays ».

L’enjeu capital actuel est le risque d’une destruction de l’agriculture et de l’industrie françaises. Ce danger est réel, et j’emploie le mot destruction car il est représentatif de la réalité. Un tel risque provient du mouvement incessant de délocalisations, elles-mêmes dues aux différences de salaires entre, d’une part, des pays développés tels que ceux d’Amérique du Nord ou d’Europe de l’Ouest, et, d’autre part, ceux d’Asie ou d’Europe orientale, par exemple la Roumanie ou la Pologne. Un écart de salaire élevé, aussi extrême qu’un rapport allant de un à six par exemple, n’est pas supportable sur le long terme par les entreprises des pays où le revenu est plus élevé. Cela ne veut pas dire que j’oppose entre elles ces différentes régions, qui me semblent toutes des victimes actuelles ou à venir du libre-échangisme voulu par l’OMC, le FMI, et par Bruxelles en ce qui concerne l’Europe. D’ailleurs, dans la préface de mon livre de 2005, je préconisais à ces victimes de s’unir dans une opposition à ce système qui se révélera finalement néfaste pour tous, hormis pour les multinationales, ainsi que pour le système bancaire international.

Les estimations auxquelles j’étais parvenu à propos de l’abandon de la préférence communautaire par Bruxelles, à partir de 1974, montraient, pour les pays fondateurs du Traité de Rome, une réduction de leur taux de croissance du PIB réel par habitant de l’ordre de 30 à 50 %. La réforme que je propose aujourd’hui est le rétablissement de préférences régionales au sein du commerce international. Un point essentiel tient à la définition de ces espaces régionaux, qui ne devront pas être trop vastes et devront rechercher une homogénéité interne, ce que je définis comme « des ensembles régionaux groupant des pays de développement économique comparable, chaque association régionale se protégeant raisonnablement vis-à-vis des autres ». Ma perception de ce que peut être une protection raisonnable ne supprime pas toute concurrence, mais évite les distorsions de concurrence, telles que celles engendrées par ces écarts trop importants de coûts salariaux. De tels ensembles régionaux devront offrir de la stabilité à leurs producteurs respectifs, et une régulation face aux désordres engendrés par le « laisser-fairisme » actuel à l’échelle mondiale.

Je ne demande à personne en particulier de soutenir mon message, et je ne demande pas plus aux ingénieurs des mines de se mobiliser en faveur de mes propositions : ils sont libres ! (J’ai longtemps eu l’ensemble des élèves de l’Ecole des Mines dans mes cours, quoique, vers la fin, on avait dispensé ceux du Corps des mines de suivre mon enseignement. Ce que je crois avoir été une erreur, mais les choses se sont faites ainsi). Cependant, il est bon de leur signaler l’existence d’une association nommée Airama, dont l’objet est de diffuser mes études en économie et en physique.

* Professeur honoraire à l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris – Prix Nobel d’économie.
(1) « L’Europe en crise. Que faire ? ». Editions Clément Juglar, Paris, 2005.
(2) « Combats pour l’Europe ». Editions Clément Juglar, Paris, 1994

Source : annales.org

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85 réactions et commentaires

  • LA ROQUE // 07.12.2013 à 04h45

    Il est tout de même incroyable qu’une personne de cet acabit n’ai pas
    été écouté.
    C’est un signe selon moi que l ‘Europe s’est faite à marche forcée et je ne parle même pas des referendum qui n’ont pas été respecté.

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  • jducac // 07.12.2013 à 08h10

    J’ai des projets avec des éditeurs sur la physique et sur l’économie

    Il est vraiment regrettable que Maurice Allais, qui était à la fois physicien et économiste, plutôt que de traiter de ces deux sujets séparément, n’ait pas eu l’idée de s’atteler à montrer que l’économie se résume à la résolution d’équilibres physiques.

    Pour qu’une communauté survive dans un espace donné, il faut qu’elle s’astreigne à ne pas dépenser plus d’énergie, quel qu’en soit le type, que ce qu’elle peut en capter depuis son territoire, sur des sources inépuisables ou renouvelables à l’échelle des temps humains.

    Le recours au protectionnisme ne résout rien dès lors que l’on ne respecte pas cette exigence. Pour perpétuer la vie dans un espace donné, il faut non seulement satisfaire à cette obligation, mais il faut de plus, constituer des réserves de sorte à pouvoir absorber les irrégularités de « récoltes », mais également, pour être en mesure d’investir dans de nouveaux moyens de captation, adaptés à l’inévitable évolution du monde.

    A l’époque où en France, l’économie était principalement assise sur l’énergie extraite par la voie agricole, on a découvert que certaines communautés se constituaient, dans des silos à grains en Picardie, des réserves permettant de couvrir les besoins de consommation pour plusieurs années.

    On est très loin, tant pour l’énergie alimentaire, que pour les autres formes d’énergie, de disposer de stocks tampons permettant de faire face à des perturbations économiques d’ampleur, qu’on appelle maintenant crises, et qui peuvent de révéler très rapidement fatales.

    Il est affligeant de constater qu’un pays, doté d’une aussi grande communauté de gens de réflexion, notamment scientifique, soit allé jusqu’à s’empêcher de mettre en œuvre de nouveaux moyens permettant d’alimenter sa survie. En freinant à l’excès la nécessaire prise de risque qu’impose la vie, par l’inscription d’un principe de précaution dans sa constitution, la France s’est dotée d’un moyen de se paralyser. Lorsque le pays n’existera plus, d’autres moins scrupuleux et pour survivre, viendront exploiter les réserves que la nature a stockées dans les schistes du sous sol français.

    La France et les Français disparaitront victimes des méfaits des idéologies sur le pragmatisme.

    Il n’est pas besoin de dresser des frontières commerciales, il suffit d’ajuster les salaires à l’efficacité économique du pays, laquelle en France, est bien moindre que celle de beaucoup d’autres pays développés, notamment à cause de frais de structure (administrations et services publiques) et d’aides sociales que les productifs du pays ne peuvent plus supporter.
    Hélas nos dirigeants qui ne connaissent que l’action sur les impôts et taxes, se révèlent totalement incompétents en matière économique pour enclencher les réformes qui s’imposent.

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    • Christophe // 07.12.2013 à 10h34

      « l’économie se résume à la résolution d’équilibres physiques. »

      C’est ça. Et la concurrence libre et etc… Encore un qui croit que la France est tellement pire que les autres pays, mais c’est vrai qu’aux USA, ça va tellement mieux : après tout, il n’y a là-bas que 45 millions de personnes qui ne survivent que grâce à la charité.

      Pour écrire de telles choses, il faut ignorer le poids de la politique, et toute économie EST politique. Il faut également passer outre toutes les dernières découvertes en mécanique quantique, en socio-bio, bio-ethnologie, et j’en passe, mais surtout, cette vision mécaniste des choses est la preuve d’une pathologie de la simplification et de l’abstraction logique, au sens d’extraction de la logique de l’ensemble du domaine sensible, qui est précisément l’une des raisons des dérèglements actuels.

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      • jducac // 07.12.2013 à 16h37

        @ Christophe Le 07 décembre 2013 à 10h34

        Cette vision mécaniste des choses est la preuve d’une pathologie de la simplification et de l’abstraction logique, au sens d’extraction de la logique de l’ensemble du domaine sensible, qui est précisément l’une des raisons des dérèglements actuels.

        Au final, pour beaucoup d’êtres vivants, il n’y a de valeur que la vie. Et comme il ne peut pas y avoir de vie sans consommation d’énergie, la vie n’est, physiquement, qu’une consommation d’énergie. Bien sûr on peut et doit penser que la vie est aussi autre chose, surtout pour nous humains. Mais on ne peut pas faire abstraction de ce qui alimente la vie, sauf à se réfugier dans un monde inconnu, un monde immatériel et imaginaire, tel qu’en proposent les religions et les sectes.

        Si je suis atteint d’une pathologie, tendant à la simplification de tout, il se pourrait bien que vous soyez mûr pour ouvrir une officine de vente de billet à destination de Sirius. Dépêchez-vous, il y a de l’argent à gagner, mais faites quand même attention, certains avec l’OTS et autres, ont déjà tenté le coup. Le secteur est porteur d’espoir et l’espoir fait vivre….. tant qu’il y a de l’énergie pour alimenter la vie.

        http://www.express.be/joker/fr/platdujour/laffaire-sirius-peut-etre-la-chose-la-plus-importante-qui-se-passe-aujourdhui-sur-la-planete-et-personne-nen-parle/194019.htm

        La politique, contrairement aux sciences dures, telles que la physique et la biophysique, qui sont encadrées par des lois difficiles à contourner, utilise surtout les sciences humaines et sociales parce qu’elles se prêtent bien à la manipulation des gens. Leur seule appellation, « humaines et sociales » est rassurante quand on néglige de se souvenir que Machiavel est à l’origine du machiavélisme.

        Les promoteurs de ces théories s’arrangent pour être les premiers à en profiter au détriment de la communauté et de ceux qu’ils prétendent défendre. Au lieu de simplifier, afin que tout le monde comprenne ce qui contraint nos sociétés, beaucoup de ces gens là, s’emploient à complexifier le plus possible, quitte à verser dans l’embrouillamini financier, bancaire et économique, le tout hors du réel, afin de laisser la majorité des gens dans l’incapacité de comprendre ce qui leur arrive.

        Ce qui sauve, sans totalement les blanchir, beaucoup de gens de la politique, est le fait d’apparaître, tout comme la majorité de leurs électeurs, très inconscients de la réalité du monde dans lequel nous sommes contraints de vivre. D’autres tels G.Schröder, ancien ouvrier du bâtiment et A.Merkel, ancienne physicienne, semblent avoir bien plus les pieds sur terre et le sens du concret pour conduire leur pays sur une voie permettant de mieux assurer un futur à ses habitants.

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        • Christophe // 08.12.2013 à 15h18

          C’est sûr.
          D’ailleurs, si l’Allemagne continue comme ça, vous pourrez lui appliquer ce qui semble-t-i l vous réjouira : « Nous avons guéri la maladie, malheureusement, le patient décédé ».
          « contrairement aux sciences dures, telles que la physique et la biophysique, qui sont encadrées par des lois difficiles à contourner ». Ce daisant, je vous confirme que vous ne semblez pas être au fait des dernières découvertes, notamment en physique (mécanique quantique entre autre) dans lesquelles précisément, jamais les lois n’ont autant montré à quel point elles sont limitées pour la description de ce dont elles traitent.

          Le seul point sur lequel je suis d’accord avec vous est la notion de l’énergie. Et c’est précisément la raison pour laquelle nous nous devons de l’économiser au maximum (raréfaction des ressources) et pour laquelle donc laisser les marchés faire et par exemple se jeter sur les gaz de schistes, sans s’occuper de préserver l’environnement serait une erreur.
          Au demeurant, je vous recommande la lecture du livre « Le Mirage des Gaz de Schistes » de Thomas Porchet, spécialiste de l’économie des matières premières et des énergies qui démontre que, en dehors de toute question environnementale qu’il ne traite absolument pas, il est illusoire que penser que les gaz de schistes sont une solution.
          Par ailleurs, il est amusant de vous entendre vous préoccuper des notions d’énergies et de remettre le couvert quant à la croissance grâce aux énergies fossiles. Je mesne que vous n’avez pas poussé votre résonnement jusqu’à sa conséquence logique : il est temps de mettre en place une économie à faible consommation énergétique, et donc, la notion même de croissance économique est aujourd’hui une idée des siècles passés. C’est tout notre modèle qui doit changer :
          Par exemple, quand vous passez une heure dans les bouchons dans votre voiture en gaspillant (des gaz de schistes ou autre..) et bien vous participez de la croissance économique. Cela vous satisfait-il vraiment ? Bref, il faut reprendre toute les composantes économique et changer les règles de calcul.
          De ce point de vue, l’indice de GINI est beaucoup plus pertinent pour mesurer la réussite d’un pays que la croissance.
          Mais cela ne vous plairait pas : c’est basé sur des sentiments et des perceptions humaines…

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        • casper // 13.12.2013 à 08h01

          « Et comme il ne peut pas y avoir de vie sans consommation d’énergie, la vie n’est, physiquement, qu’une consommation d’énergie. »

          Non sequitur… Faites un effort ^^

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    • le puil // 12.12.2013 à 14h16

      J’ai découvert Maurice Allais en 2009 par un article de P.A Delhommmais « Le prophète maudit » et me suis aperçu que nous étions totalement sur la même longueur d’onde. Je viens aussi de découvrir le site de Michel Santi sur lequel j’ai commencé à participer.
      J’ai aussi fait changer d’avis le Pr Bauchet en 1996 au sujet de « L’abandon des pays pauvres » qu’il regrettait. Je lui fis remarquer qu’on ne pouvait en même temps les aider et subir la concurrence déloyale qu’ils nous faisaient par les délocalisations et qui nous ruinaient !

        Le 17/09/2013 à 15h30 / message No.22 Par theodorum sur Boursier.com
      L’ AMI des riches…à l’insu de son plein gré !
      Tout est parti du commentaire de Jean Boissonnat, alors rédacteur en chef de  » L’ Expansion », à propos de la grève des ouvriers du Joint Français – filiale de la CGE – qui voulait délocaliser de St Brieuc à Malte, en Méditerranée ( c’était le début !). «  Il faur savoir ce que l’on veut, être solidaires ou pas, industrialiser le tiers Monde ou pas ! »
      Si les syndicats nationaux avaient compris – c’était peut-être leur demander beaucoup, alors que les élites ont alors démérité! ils auraient décrété une grève générale ! Car la solidarité n’est pas à géométrie variable, ne se divise pas. La solidarité envers le lointain ne peut être aux dépens du prochain !
      Au contraire, quelque temps après, et alors que les syndicats paysans, artisanaux et commerçants – j’étais à St Brieuc parmi 15 000 manifestants le 18 avril 72 – avaient soutenu les ouvriers du Joint, la CFDT défendait l’ouverture du centre Leclerc à Flers dans l’Orne, au nom de la défense du pouvoir d’achat !
      Or il se trouve que les prix bas s’obtiennent avec de bas salaires et des cadences soutenues – c’est pour cela qu’une même durée légale du travail quelque soit le poste n’est pas juste, pour ne pas parler des secteurs bénéficiant de la garantie de l’emploi ! –
      et c’est pour cela, beaucoup à cause des 35 h,-dans la fonction publique, au sens large, on recrute et on augmente les impôts – un emploi public en plus, c’est 10 % de perte de compétitivité pour 10 emplois productifs!- alors que dans le privé exposé à la dictature des grandes surfaces, au nom de la défense du fameux pouvoir d’achat cher aux syndicats, on doit faire en 35 h ce qu’on faisait en 39 h! -que Science et Vie de juin parle d’une diminution de l’espérance de vie en bonne santé pour la première fois!
      Or il se trouve justement que les Grandes Surfaces ont été le cheval de Troie des délocalisations méritant ce slogan implicite « Regardez nos prix, oubliez vos emplois, vos salaires, vos retraites! » Quand on mange à tous les râteliers on finit…aux restos du coeur !
      La boucle est bouclée, avec les petits revenus de plus en plus nombreux voilà une clientèle assurée pour les bradeurs.
      La Gauche, à la suite de Boissonnat et avec les Delors, Lamy, Hollande n’y a vu que du bleu ! C’est quand même un comble que ce soit la Gauche qui défende un tel système plus que la Droite normalement amie des riches mais peut-être plus soucieuse de l’intérêt national, tardivement, en grand péril ! »
      J’ai eu l’idée de solutions concrètes … voir le site de Michel Santi sur le risque de désastre mondial que risquait de provoquer l’arrêt par la FED de sa politique de Qantitative easy, au mois d’Août 2013.
      salutations !

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    • BONVIN // 04.02.2014 à 00h59

      Ce que dit jducac sur les réserves alimentaires, est évident, mais il oublie qu’il a été résolu il y a bien longtemps par les egyptiens 7 ans de production exédentaire et 7 ans de production minimale, les a conduit à épargner et stocker. Il est vrai qu’il aura fallu le 16 ème siècle pour que l’Europe fasse de même, car les grandes découvertes ont fait de l’Europe, ce que Rome faisait, c’est à dire, piller le voisin.
      Et c’est ce qui se passe de nouveau avec le néo libéralisme pronné par une bande à Bruxelles.
      Le libéralisme économique, « le libre échange »en fait pas libre du tout, c’est le pillage du travail des plus mal payés, mais cette fois non au profit de la communauté des mieux payés, mais d’une petite minorité, affairiste et bancaire. Le libéralisme fait 2 pauvres, le premier, le producteur mal payé dans son pays sous-développé, et un autre l’ex producteur ex bien payé qui produisait le même produit, avant que son travail ne disparaisse.

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    • theodorum // 22.08.2014 à 11h29

      Les économistes keynésiens avaient raison, mais jusqu’à quel point ? Ont-ils pensé à l’effet désastreux du libre échange mondialisé condamné par Maurice Allais ? Voir ci-dessous :

      D’un lecteur de Nouvelle Cité en Février 95 :
      « Si l’on prend en compte le fait que, au cours des 20 dernières années, le Revenu National a augmenté de 50 % et, cependant, le nombre des chômeurs est passé d’un à trois millions et demi, il n’est pas faux de dire que l’ économie de marché est plus destructrice que créatrice d’emplois.
      « En fait, lorsqu’un consommateur cherche à acheter le moins cher possible, il est, de par sa démarche, indirectement destructeur d’emplois. On objectera que l’ économie ainsi réalisée, par exemple dans l’achat de vêtements, lui permettra d’acquérir un ordinateur et donc de faire marcher l’industrie correspondante. Ce raisonnement oublie une partie de la réalité : que l’industrie du vêtement , ou de la chaussure, est de trois fois plus consommatrice de main d’oeuvre ( par millier de Francs de chiffre d’affaires) que ne l’est l’industrie informatique. Cela signifie que, dans ce cas, pour trois emplois détruits, il y a un emploi créé. »
      L’effet de ciseaux démontré ci-dessus est à multiplier par 10 dans les échanges avec les pays pauvres. C’est là-dessus qu’il faudrait revenir au lieu de se résigner au déclin !
      L’effet de ciseaux consiste en ce fait qu’en perdant 30 ou 50 emplois quand on n’en récupère qu’un, les 49 cotisants anciens ne cotisent plus et même ils deviennent à charge.
      D’où la dette qui pourrait se produire même en cas de balance commerciale créditrice !
      C’est pour cela que la dette européenne continue d’augmenter malgré une balance positive !

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  • Jmeransaigne // 07.12.2013 à 09h55

    Bonjour,
    jducac,
    Je ne partage pas votre point de vue »notamment à cause de frais de structure (administrations et services publiques) et d’aides sociales que les productifs du pays ne peuvent plus supporter. »
    Je pense que cela n’a pas grand chose à voir avec pouvoir supporter ou pas.Je pense qu’on peut très bien supporter, puisqu’on a les (gros moyens)de « supporter « les banques, puisque le top ten s’enrichit….(alors qu’il n’a nullement besoin de s’ênrichir davantage).
    Par ailleurs, vous dîtes »Pour qu’une communauté survive dans un espace donné, il faut qu’elle s’astreigne à ne pas dépenser plus d’énergie, quel qu’en soit le type, que ce qu’elle peut en capter depuis son territoire, sur des sources inépuisables ou renouvelables à l’échelle des temps humains. »puis: »mais également, pour être en mesure d’investir dans de nouveaux moyens de captation, adaptés à l’inévitable évolution du monde. »il me semble que cela est contradictoire.Donc d’après vous, il faut vivre avec ce qu’on a mais em même temps, il faut penser à inventer un moyen de capter plus???
    Nous avons eu la prétention d’être au-dessus des animaux alors que nous avons perdu ce qui est essentiel de notre nature animale:tous les animaux mettent au monde leur progéniture en fonction de ce qui est disponible…….

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    • jducac // 07.12.2013 à 17h11

      @ Jmeransaigne Le 07 décembre 2013 à 09h55

      Donc d’après vous, il faut vivre avec ce qu’on a mais en même temps, il faut penser à inventer un moyen de capter plus???

      Vous n’avez pas restitué fidèlement ce que j’ai écrit. Je reprends ce que j’ai voulu dire à partir du début de votre phrase qui devient :

      Donc d’après vous, il faut vivre avec ce qu’on a mais en même temps, il faut penser au futur en préparant les moyens permettant de vivre en dépensant moins

      Concrètement et à titre d’exemple, il ne faut pas vivre en s’endettant (notamment avec nos systèmes de retraite à la Ponzi) et de plus, à l’aide de ce que l’on a, il faut isoler ceux de nos bâtiments qui ne le sont pas, car l’énergie nous coûtera de plus en plus cher en énergie pour l’extraire de notre environnement.

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      • Christophe // 08.12.2013 à 15h35

        Je m’aperçois que j’avais compris ce que vous avez écrit exactement comme Jmeransaigne…

        sinon, je suis d’accord avec votre dernière phrase : « il faut isoler ceux de nos bâtiments qui ne le sont pas, car l’énergie nous coûtera de plus en plus cher en énergie pour l’extraire de notre environnement. »
        Mais pas avec l’argument concernant les retraites à la Ponzi. Si l’on rapatriait les fonds disparus dans de nombreux paradis fiscaux, et que l’on rééquilibre la répartition de la +value un peu plus vers le travail (le rapport n’a cessé de se dégrader au détriment du travail durant les 30 dernières années), les régimes de retraite retrouveraient rapidement l’équilibre.

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        • michel lambotte // 08.12.2013 à 18h18

          Si nous voulons être efficace dans l’isolation des bâtiments, il faut que le prix des matériaux soit exempt de rente financière.
          Il est absurde que des gens s’esquintent à isoler leur maison pour que d’autres puissent jouir d’une rente avec laquelle il pourront par plaisir consommer de l’énergie.
          Comment y arriver, là je n’en ai pas la moindre idée, peut-être dans un premier temps en créant à cette fin de la monnaie sans intérêt, l’intérêt devenant les économis d’énergie réalisée.
          J’pense pas que jducac va être d’accord!

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  • Crapaud Rouge // 07.12.2013 à 12h40

    Le libre-échangisme mondial, c’est seulement le moyen de maximiser les ressources et profits des multinationales. C’est « optimal » si l’on veut, pour ceux qui en bénéficient… Notons que Leibniz nous avait déjà pondu sa théorie du « meilleur des mondes possibles », c’est-à-dire que Dieu aurait conçu pour nous un monde « optimal ». Dans ce genre de monde, tout espoir d’amélioration doit être enterré car il n’est pas possible de faire mieux que l’optimum. C’est pourquoi une telle idée ne peut s’imposer que par le matraquage : elle est d’une stupidité sans borne et relève de la pensée magique. Ne mérite même pas qu’on en discute.

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    • BabarMillésimé // 07.12.2013 à 13h06

      Ne caricature pas trop Leibniz Crapaud Rouge…
      Et il a dit de très belles choses aussi comme « rien n’est comme une île dans la mer »…

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      • Amsterdammer // 07.12.2013 à 19h43

        Certes, mais le batracien a raison sur le fait que le néo-libéralisme, en tant que discours, ne cesse de se présenter comme l’horizon indépassable de l’humanité. Tout comme, mutatis mutandis, le christianisme, l’Islam, le bolchevisme et les diverses autres idéologies à ambition totalitaire qu’ont pu produire les humains.

        Le globalisme – terme plus adéquat que néo-libéralisme – est une religion. Une religion n’a pas besoin de postuler l’existence d’une entité surnaturelle pour être religion; si la socio-anthropologie des religions a démontré quelque chose, c’est bien ça. Les idéologies sont, au fond, des religions; ou les religions, des idéologies, question d’angle d’approche.

        Quand on a réalisé cela, on comprend mieux le dogmatisme, l’aveuglement et la surdité des dirigeants : une vérité religieuse est inaccessible aux démentis du réel; et, très classiquement, les croyants résolvent les dissonances cognitives non par le questionnement de leurs postulats – car alors tout s’effondrerait – mais en s’enfonçant toujours plus loin dans l’horizon du pensable déterminé par ceux-ci.

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        • Julian // 08.12.2013 à 11h27

          Un exposé lumineux.

          En 9 lignes !

          Merci.

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  • Alex Hanin // 07.12.2013 à 14h42

    Pendant ce temps, à Bali, l’OMC s’auto-congratule… Il reste du chemin à parcourir, mais nous sommes sur la bonne voie, disent-ils.

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  • Ankou // 07.12.2013 à 14h58

    Rien de neuf pour ceux qui ont lu ses ouvrages, suivi ses études et approuvé ses résultats.

    En relisant ce texte, je me suis posé les questions:
    Statistiquement, si on faisait un sondage représentatif, qui connait MA? et parmi ceux qui le connaissent qui pense qu’il est dans le vrai?

    Rien à voir avec certains pseudo économistes dont lémédias nous abreuvent à longueur de journée.

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  • Incognitototo // 07.12.2013 à 15h20

    Pour une fois rien à dire (mais je le dis quand même 😉 ) ; 100 % pro-Allais sur ces analyses-là.

    J’ignorais qu’il y avait eu « abandon de la préférence communautaire dès 1974 » (je la situais bêtement en 86, avec les accords du GATT) ; voilà qui conforte rétrospectivement totalement ce que je pense sur la séquence de décisions et/ou d’évènements (71-73 et donc 74) qui nous ont plongés dans le marasme… et voilà qui clarifie un point (notamment sur la fuite des investissements dans les années 70), qui restait seulement à moitié expliqué pour moi (parce qu’à lui seul, le changement de paradigme monétaire ne pouvait pas tout expliquer)…

    Cela dit, sur la stratégie pour sortir de ces décisions mortifères, il ne faut pas croire non plus qu’il suffirait de revenir aux situations antérieures pour que ça change tout. Je pense que nous aurions tout intérêt à prendre le « système à son propre jeu », c’est-à-dire à faire valoir ses propres règles (notamment celles sur la concurrence loyale) pour adopter des mesures propres à rectifier du tout au tout, tous les effets pervers (et nul besoin pour ça de remettre en route les barrières douanières).
    Tiens, je vais faire un article là-dessus, comme ça je ne vais pas envahir ce blog d’un débat que nous y avons par intermittence et qu’on ne peut pas épuiser dans des commentaires…

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  • BabarMillésimé // 07.12.2013 à 17h22

    La « préférence communautaire » est un principe qui n’a pas une valeur juridique mais une valeur politique. Dixit la Cour de Justice européenne.
    Elle n’a jamais existé dans les textes européens, hormis dans une résolution du Conseil qui l’utilise, mais ça ne concernait que… les travailleurs…
    Donc l’énigmatique 1974 de Maurice marquerait une rupture politique, nullement juridique.

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  • michel lambotte // 07.12.2013 à 19h06

    ///La réforme que je propose aujourd’hui est le rétablissement de préférences régionales au sein du commerce international.///
    Je suis en accord avec cette réforme dans la mesure où il faudra envisager ces préférences régionales dans le cadre d’un relocalisation de l’économie non pas seulement pour une raison politique mais surtout pour une raison de préservation des ressources.
    Sans entrer dans les détails de la nuisance sociale de la mondialisation du commerce http://www.avaaz.org/fr/no_champagne_for_monsanto_loc/?bVddJbb&v=32177 il va sans dire que la mondialisation des échanges dans un esprit de compétition est beaucoup plus destructeur de ressources que la relocalisation de l’activité économique dans un esprit coopératif.

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    • Ankou // 07.12.2013 à 19h42

      Ce que vous dites est plein de bon sens, mais les politiques sont-ils plein de bon sens?

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    • jducac // 07.12.2013 à 21h08

      @ michel lambotte Le 07 décembre 2013 à 19h06

      Sans entrer dans les détails de la nuisance sociale de la mondialisation du commerce link to avaaz.org il va sans dire que la mondialisation des échanges dans un esprit de compétition est beaucoup plus destructeur de ressources que la relocalisation de l’activité économique dans un esprit coopératif.

      Désolé Michel, mais vous oubliez de rappeler ce qu’a aussi dit Maurice ALLAIS dans l’article ci-dessus et qui me semble très important.

      Durant toute ma carrière, j’ai constamment mis en garde contre le fait de se contenter d’affirmations pour justifier une théorie. Une théorie doit être confrontée aux faits, et l’expérience est l’arbitre véritable.

      Où sont les faits et les exemples qui corroborent et valident votre théorie ? Moi, j’ai plutôt un exemple qui démontre le contraire de ce que vous préconisez.

      Le monde communiste, en Ex URSS est resté isolé pendant 70 ans, et pendant 40 ans en Europe de l’Est en se privant d’échanges et de compétitions commerciales avec les autres pays du monde. En final, les populations de ces pays ont fini par rejeter ce modèle de non concurrence parce qu’il avait engendré chez elles, un retard de développement considérable par rapport aux populations des autres pays du monde occidental. Elles n’ont plus supporté un système très coopératif, puisque communiste, mais qui leur amenait un retard d’évolution dont elles ont fini par souffrir, au point de provoquer son abandon.

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      • michel lambotte // 08.12.2013 à 13h31

        Bonjour Jacques

        Comparer la dictature du collectivisme soviétique avec le côté coopératif doté d’une part de libéralisme de la Ceinture Liégeoise me parait totalement déplacé.
        C’est comparer des pommes avec des fraises, elles sont toutes deux un fruit mais à part cela le reste est différent. Je pense aussi que votre recours au communisme pour démolir les argumentations des autres intervenants commence à s’user jusqu’à la corde.
        Je ne me réfère pas au communisme pour argumenter la nécessité de l’action entreprise dans ma localité mais comme le dit Maurice Allais il faut confronter les idées avec la réalité ce qui est exacte.
        N’est ce pas vous qui aimez la question énergétique et bien pour faire maigrir la quantité d’énergie fossile dans notre assiette il n’y a pas d’autre moyen que de relocaliser la production alimentaire (prouvez moi le contraire) et c’est cela le but de la Ceinture Aliment Terre Liégeoise.
        Comme les AMAP en France, la production alimentaire relocalisée se développe dans ma région ce qu’il manque est évidemment une certaine fédération, une certaine comunautarisation des initiatives qui vont dans ce sens, c’est la lacune que veut combler la CatL. Si nous arivons dans 20 à 30 ans à 50% d’autonomie alimentaire nous aurons gagné le pari. Y’a plus qu’à faucon!!!
        Comme le dit Jmerensaigne nous n’avons pas encore assez de recul pour pouvoir entrevoir la réussite d’un tel projet, mais l’espoir fait vivre.
        Ceci dit mon cher Jacques, faites moi plaisir, lisez l’entièreté du site de la CatL en accrochant vos aprioris au porte manteaux, peut-être apprendrez-vous quelque chose.
        Je dis cela ou rien…

        Bien cordialement

        Michel

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        • jducac // 08.12.2013 à 21h09

          @ michel lambotte Le 08 décembre 2013 à 13h31
          Bonsoir Michel et merci pour votre invitation à consulter le site de la CatL

          Faites moi plaisir, lisez l’entièreté du site de la CatL en accrochant vos aprioris au porte manteaux, peut-être apprendrez-vous quelque chose.

          En consultant ici : http://www.catl.be/presentation/ je n’ai pas tout lu mais j’imagine l’enthousiasme qui anime ces mouvements. J’aurais mauvaise conscience à y porter atteinte, d’autant qu’il m’apparait plus utile de consacrer l’énergie injectée dans tous ces micro systèmes que de la dépenser en pure perte dans des salles de musculation ou d’amincissement, bien que certains y trouvent du plaisir, et que même la production de plaisir, nécessite de consommer de l’énergie. C’est la vie.

          Comme je crois important de mesurer l’efficacité énergétique de ce « type d’entreprise » et qu’il y a certainement un ou des économistes parmi ces catlistes, je serais curieux de savoir à quel bilan énergétique ils pensent aboutir avec ce type d’activités.

          Comptabilisent-ils toutes les énergies (pas seulement nutritives) que vous dépensez pour faire vivre cet ensemble qui me fait un peu penser au Hameau de Marie-Antoinette ?

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Hameau_de_la_Reine

          Sans que cela paraisse, vos micros systèmes, en vivant en marge des systèmes classiques, bénéficient de leurs productions dont vous ne tenez probablement pas compte dans vos bilans. La santé, l’éducation, les retraites, la police, la justice, l’habitat, l’habillement, les moyens de transport et l’énergie pour les alimenter, les routes pour les faire rouler, sans oublier internet, et les divers échelons de gouvernement, depuis les communes en passant par l’Europe à Bruxelles et jusqu’aux institutions internationales ONU,OTAN etc, etc……

          Amusez-vous bien. Vous avez mon cordial soutien moral.

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          • Jmeransaigne // 09.12.2013 à 00h14

            @jducac,
            Vous avez raison il ne faut PLUS RIEN FAIRE sous pretexte d’utiliser de l’énergie!sourires.
            Ces micros systèmes sont bien la seule manière de changer de paradigme et apportent du positif écoligiquement parlant et même contribuent à une baisse de consommation énergétique considérable, je ne comprends pas, vous qui pronez de faire isoler des bâtiments, cela ne vous saute pas aux yeux ou voulez vous seulement avoir le dernier mot?

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          • jducac // 09.12.2013 à 08h06

            @ Jmeransaigne Le 09 décembre 2013 à 00h14

            Ces micros systèmes ………….contribuent à une baisse de consommation énergétique considérable, je ne comprends pas, vous qui prônez de faire isoler des bâtiments, cela ne vous saute pas aux yeux ou voulez vous seulement avoir le dernier mot?

            Rassurez-vous, à l’âge que j’ai, il y a déjà longtemps que j’ai pris conscience de la venue de mon dernier mot. Avant d’en être arrivé là, je m’emploie à tenter de faire comprendre autour de moi, à Michel Lambotte, à vous et à d’autres, ce que je pense avoir appris de la vie.

            Bien plus modestement, je fais un peu la même chose que ce à quoi s’emploie Marc Halévy, vers lequel Michel Lambotte nous a orientés ci-dessus, et dont je ne connais que ce qu’on peut lire ici : link to marie.mainville.over-blog.com.

            Lorsque vous vous employez dans vos micros systèmes, vous découvrez ou redécouvrez ce qu’est la vie : une consommation d’énergie. Cette consommation permet de percevoir, de découvrir, de prendre conscience, d’accumuler de l’expérience et d’offrir au futur un ensemble de connaissances.

            Au fond, la vie, la vraie vie, ça n’est que ça. Et, il faut bien le reconnaître, l’avènement récent d’internet, permet à l’humanité d’avancer maintenant, à pas de géant.

            Or, pour prétendre que l’ensemble de ce que vous faites contribue à l’écologie à la prolongation de la vie humaine sur terre, et pour satisfaire à la rigueur scientifique rappelée par Maurice Allais, il faudrait au moins que vous fassiez le bilan énergétique de vos activités. Tant que vous ne ferez pas cela, vous resterez dans le domaine de la croyance, en vous persuadant, mais sans preuve, des bienfaits de vos démarches.
            C’est déjà très précieux, cela vous rend heureux, c’est sur ce type de fond de commerce que vivent les religions, les sectes et autres idéologies de type politiques qui durent tant qu’elles ne heurtent pas à l’implacabilité physique du réel.

            Le réel, c’est que l’effet d’échelle existe et que, dans un système bien huilé qui fonctionne donc sans friction et sans heurt, plus on y concentre d’énergie plus on peut en retirer d’utile pour vivre et vivre mieux, en vertu du fait que l’union fait la force et minimise les déperditions.

            C’est pour cela qu’il ne faut pas baisser les bras devant les difficultés rencontrées pour créer une union. Si une l’Union Européenne échoue, et ne nous a appris qu’a mieux découvrir ce qu’est la vie, peu importe. L’humanité aura progressé en connaissant sur notre continent, depuis toujours divisé, une période de progrès dans les connaissances et dans la paix.

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          • Mat // 11.12.2013 à 22h53

            @ jducac

            Vous semblez penser qu’une agriculture locale de type AMAP bio serait plus énergivore qu’une agriculture intensive plus classique.

            Il semble que l’expérience peut montrer le contraire. Une agriculture biologique et très peu consommatrice en énergie peut être plus intensive à surface égale que l’agriculture conventionnelle (au moins pour la production de légumes). Par contre elle demande plus de main d’œuvre à l’hectare (ce qui au final est très bien).
            L’agriculture conventionnelle grâce au gaz/pétrole et tracteur permet surtout d’augmenter la production par agriculteur, mais pas vraiment la production à l’hectare.

            C’est ce que montre Jean-Martin Fortier dont la ferme (au Québec) fait travailler 2 à 3 personnes sur seulement 10000 m², et qui dépense assez peu de gaz/pétrole. La ferme a très peu de charge en comparaison avec l’agriculture conventionnelle.
            Voir la conférence suivante, très intéressante :
            http://vimeo.com/61124689

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          • michel lambotte // 12.12.2013 à 20h26

            @ Mat

            Merci pour le lien et vos propos sont tout à fait pertinent d’autant plus qu’aujourd’hui on peut aussi cultiver la montagne d’une façon écologique et rentable
            http://www.youtube.com/watch?v=PzGmk_5JANI

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          • jducac // 13.12.2013 à 09h41

            @ Mat Le 11 décembre 2013 à 22h53

            Vous semblez penser qu’une agriculture locale de type AMAP bio serait plus énergivore qu’une agriculture intensive plus classique…………Par contre elle demande plus de main d’œuvre à l’hectare (ce qui au final est très bien).

            Merci d’avoir complété votre défense de l’agriculture locale, en reconnaissant qu’elle demande plus de main d’œuvre (ce qui au final est très bien). C’est en effet par la main d’œuvre, c’est-à-dire par le niveau de vie des producteurs que se forment les coûts de production et qu’en final s’opère la consommation d’énergie liée à ce mode de production.

            C’est sur la piste des coûts en énergie, induits par la vie des producteurs, que j’ai voulu placer Michel Lambotte (voir ci-dessus ma réponse le 08 décembre 2013 à 21h09) en lui signalant que ce type d’agriculture « vit en marge » d’autres activités consommatrices d’énergie, laquelle est forcément à incorporer dans le bilan énergétique de l’opération de ce type de production « économe en énergie »

            Merci pour le lien que vous donnez. Le promoteur de ce type de production l’avoue lui-même, il veut vivre avec son temps et il s’est mis à vouloir faire des voyages lointains où ce qu’il consomme en avion affecte son rendement énergétique global. Il insiste sur les 45% de profit réalisés sur son chiffre d’affaire, mais sans préciser si c’est après avoir déduit toutes les charges et impôts, tels que je les ai évoqués dans la réponse que j’ai faite à Jmeransaigne et Michel Lambotte dans la file ci-dessous, le 11 décembre 2013 à 10h03.

            Cela dit, il faut continuer à rechercher à produire et à vivre avec de moins en moins de consommation d’énergie, ce qui laisse selon l’endroit où l’on se trouve, et les productions qui y sont possibles, des opportunités de productions compétitives qu’elles soient locales, à petite échelle et intensives ou de masse et intensives

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        • michel lambotte // 09.12.2013 à 20h23

          @ Jducac

          Bonsoir Jacques

          Lorsque Maurice Allais dit ceci:  » le chômage n’est pas essentiellement dû à des questions monétaires (même si ces dernières vont jouer un rôle néfaste grandissant), mais qu’il est, en premier lieu, la conséquence de la libéralisation inconsidérée du commerce international. »
          La libéralisation du commerce exacerbe la concurrence et la compétitivité et en définitive augmente la consommation d’énergie par article produit, qu’on le veuille ou non.
          Pour devenir plus compétitif le système capitalisme industriel n’a pas d’autre alternative que remplacer l’homme par la machine (cela existe depuis le début de l’ère industrielle) ce qui abouti au gigantisme et à la mise sur le carreau d’un nombre de plus en plus grand de travailleur, je vous accorde que l’Allemagne étant mieux organisée que les autres pays d’Europe est plus compétitive.
          Mais soyez certain que l’ensemble du monde actuel est dans l’impasse malgré les divergence de compétitivité à cause de ce que dénonce Maurice Allais, le laisser faire économique et financier. Pour moi, il n’y aura pas d’Union Européenne possible en s’arc-boutant dans une telle impasse muni d’oeillières capitalistes industrielles, cependant cette union est nécessaire même si nos prédécesseurs ont certainement commis des erreurs et même comme si je le pense je n’irai pas voter aux prochaines élections européennes (le vote est obligatoire en Belgique).
          La démocratie n’est plus cela mais est d’agir chaque jour qui passe pour d’abord comprendre le monde qui nous entoure et ensuite entreprendre des actions qu’on pense utile au bien-être de l’humanité.
          D’autre part vous dites ceci: « Sans que cela paraisse, vos micros systèmes, en vivant en marge des systèmes classiques, bénéficient de leurs productions dont vous ne tenez probablement pas compte dans vos bilans. »
          Vous avez parfaitement raison ils bénéficient des productions des systèmes classiques mais n’ont pas l’intention d’y vivre en marge mais bien de s’y superposer en les transformant pour dépasser les impasses dans les quelles les systèmes classiques s’engouffrent.
          Bien souvent les blogs que je consulte sont soumis à un dialogue de sourd entre deux intervenants, pauvreté versus richesse, ouvrier versus patron, compétitivité versus solidarité, consommation versus sobriété etc…sans évolution possible ,ors il faut au moins trois éléments pour que les choses évoluent. Je pense que la Catl et bien d’autres initiatives que existent ailleurs peuvent jouer ce rôle. Je sais cela de Marc Halévy qui était un ancien élève du professeur Ilya Prigogine prix Nobel de chimie en 1977 http://www.noetique.eu/articles/societe/
          Vous avez aussi parfaitement raison de souligner l’importance du bilan énergétique de nos actions mais permettez moi de n’envisagez pour l’instant le bilan énergétique que d’un point de vue du travail du sol, c’est par là qu’il commencer, comme le dit l’adage on ne construit pas le monde en un jour.
          En attendant plus d’éclaircissement permettez moi de vous invitez à visionner cette vidéo de Claude Bourguignon http://www.youtube.com/watch?v=K7wbDr_P8NU#t=215
          Encore un grand merci de m’avoir répondu en espérant avoir répondu à vos interrogations.

          Bien cordialement

          Michel

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          • jducac // 10.12.2013 à 08h06

            @ michel lambotte Le 09 décembre 2013 à 20h23

            Bonjour et merci Michel, pour ces explications et aussi pour la vidéo de C.Bourguignon. Je l’ai transmise à ceux de mes amis qui ont un jardin.

            Je crois que nous progressons. La confrontation de nos perceptions, qui se trouvent être en concurrence, nous canalise petit à petit vers la bonne façon de voir les choses. Il n’en demeure pas moins qu’il faut tirer parti de tout. Des initiatives isolées bénéfiques pour le plus grand nombre quand elles sont largement diffusées, tout autant que les productions industrielles de masse.

            Si ces dernières permettent d’accéder à moindre coût à des produits et services touchant le plus grand nombre, c’est qu’elles nécessitent une moindre consommation d’énergie par service rendu, amortissement des moyens de production inclus.

            Il me semble qu’on ne peut pas nier l’intérêt des productions de masse, d’ailleurs c’est bien ce que montre C. Bourguignon avec ces invisibles micro travailleurs de la terre qui mettent en œuvre de manière industrielle des processus identiques appliqués par un très grand nombre de machines biologiques identiques s’employant à travailler la terre en recyclant les matières.

            La libéralisation du commerce exacerbe la concurrence et la compétitivité et en définitive augmente la consommation d’énergie par article produit, qu’on le veuille ou non.

            Je ne le pense pas, et crois que vous changerez d’avis quand vous aurez compris qu’avec des € ou des $ c’est en réalité de l’énergie que nous échangeons pour vivre. Vous découvrirez que si nous pouvons disposer d’ordinateurs pas chers c’est parce qu’ils sont produits en très grands nombres, à partir de moins en moins de matières, transformées avec de moins en moins d’énergie.

            Le travail microbiologique mis en évidence par C.Bourguignon, c’est une véritable industrie qui s’opère dans un milieu où règne la concurrence. Chaque territoire privilégie ou pénalise telle ou telle espèce ce qui conduit à des regroupements par territoire et par espèce.

            Bien cordialement

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  • Jmeransaigne // 07.12.2013 à 23h00

    Mais mais les faits, ils sont là, La Ceinture Liégeoise, c’est seulement assez recul qu’on a pas les moyens d’avoir!Forcément, notre combat n’a pas les moyens des médias.Et puis pour ce qui est du communisme, avez-vousvoyagé en Europe de l’Est.?Moi, oui.Et là où j’ai été très étonné, c’est que Le Peuple semblait bien regretter ce communisme.Le Peuple parlait de notre « freedom » (pas à récuperer une fois de plus sur vos trucs de mai 68, svp), mais bien d’acheter!ACHETER.
    Or, ils achetaient une voiture-outil à crédit, MAIS! ils gagnaient 350 euros/mois et le litre d’esence valait 1 euro 12 cts le litre
    (oh, c’est pas beau, faut pas faire crédit….), et puis, ne pouvant plus suivre ils revendaient leur bagnole, à perte! et qui c’est qui gagnaient plein de sous, les banques!
    Les banques, nos mères à tous?nannnnnnnnnnnnnnnnnnn!pas possible!
    Alors ne me parlez pas du communisme, s’il-vous-plaît à moins-ce que c’était un drôle d’hasard que chaque personne avec qui je me suis entretenu pensaient la même chose!

    Sauf des mecs, d’Europe de l’Ouest, des agents immobiliers …….
    ;O)

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  • Jmeransaigne // 07.12.2013 à 23h10

    Monsieur Jducac, ce sont les marchés qui ont fait tomber l’ex-URSS.Les cent(contrairement au capitalisme où ils ne sont que dix), voulaient plus……..le retard d’évolution, c’était le retard de consumérisme……
    Je n’affirme pas pour autant que c’était un bon système, je pense que beaucop le regrettent, avec du recul.

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  • cricri // 08.12.2013 à 21h51

    alors, vive le communisme!

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  • Jmeransaigne // 09.12.2013 à 09h27

    @Jducac:
    Certes, je n’ai certainement pas votre âge et je vous remercie de partager votre expérience de vie avec nous mais je me permets de vous contredire: » L’humanité aura progressé en connaissant sur notre continent, depuis toujours divisé, une période de progrès dans les connaissances et dans la paix. », ce sont vos mots.Je pense que les Grecs sont ravis de ce progrès…….Tout comme les 20 000 chômeurs qui s’inscrivent à Pôle Emploi chaque mois en France.
    Vous est-il si difficile de comprendre que si par exemple, Le lait produit dans une région donnée est redistribué dans cette même région au lieu d’être mis dans des camions pour être vendu dans une autre région qui produit également du lait?ou, autre exemple, une bouteille d’Evian vendue à Evian est d’abord descendue en camion à pataouchnok et ensuite, reprend un camion ppur revenir à Evian?????
    Il me semble que le bilan énergétique est évident…….
    Mais il vous faut des chiffres, des chiffres…
    Je ne savais pas que l’art de vivre se résume à des chiffres…..

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  • Jmeransaigne // 09.12.2013 à 10h37

    les causes du chômage me semblent évidentes:la délocalisation est une des causes majeures et bien-sûr l’avidité des investisseurs.
    Je pense comme J Sapir que la Bourse est un outil qui doit disparaître.
    (si je me trompe là-dessus, n’hésitez pas à modérer mon post, merci)
    Une autre cause du chômage en France est que le travail n’est pas valorisé par des salaires conséquents et que parfois(je parle des plus bas salaires), on perd de l’argent à aller travailler.
    De plus, il existe en France une vraie souffrance au travail avec toujours cette menace »il y en a 50 qui attendent derrière la porte alors tu t’écrases même si tes droits sont bafoués »
    Le vrai problème à mon sens est cette dévalorisation du travail concrétisée par des salaires très bas.De plus, psychologiquement parlant, quand on entend sans cesse que le travail coûte cher(eh oui, on en est plus à une absurdité près vu que c’est le travail qui crée de la richesse, en réalité), alors là, on atteint le sumum et celui qui travaille doit encore culpabiliser parce qu’il coûte cher….

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  • JBD // 09.12.2013 à 11h02

    Pas même un exemplaire d’occases du bouquin de 2005 sur Amazon. Il a été tellement peu édité, j’ai vu une autre édition d’occase à 200€ !

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  • JBD // 09.12.2013 à 11h09
  • Jmeransaigne // 09.12.2013 à 12h48

    ah, j’ai oublié l’hydre de l’obsolescence programmée celle qui crée sans cesse des déchets, celle qui bouffe de l’énergie sans jamais être rasasiée.Je suis étonnée que Jducac n’en ai jamais parlé…
    Mais c’est sans doute parce qu’elle n’est pas imputable aux 68 tards……
    « Imaginée dans la société américaine d’après-guerre, l’obsolescence programmée redevient aujourd’hui un sujet d’actualité avec le déferlement d’équipements numériques et l’émergence de nouvelles problématiques environnementales. Alors que les modèles de téléphones et de télévisions se succèdent, les déchets s’accumulent et les ressources naturelles s’amenuisent.

    Dans un contexte économique de crise, l’obsolescence programmée pèse également sur le pouvoir d’achat et concourt à l’appauvrissement des ménages. »
    http://obsolescence-programmee.fr/

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  • Jmeransaigne // 10.12.2013 à 09h43

    @Jducac,à 8h06
    « Si ces dernières(les productions industrielles de masse) permettent d’accéder à moindre coût à des produits et services touchant le plus grand nombre, c’est qu’elles nécessitent une moindre consommation d’énergie par service rendu, amortissement des moyens de production inclus ».
    Excusez-moi , une fois de plus, d’être très sceptique:ce n’est pas parce qu’elles nécessitent une moindre consommation qu’elles ne sont pas chères, c’est parce que les gens qui les produisent sont payés roupie de sansonnet, de plus, leur coûrt énergétique est énorme(produits manufacturés), de plus, j’aimerai que vous m’expliquiez ce que sont ces services créés par la production industrielle de masse?euhhhhh?

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    • michel lambotte // 10.12.2013 à 21h47

      On ne peut pas nier le progrès que l’ère industrielle nous a donné chapeautée par le système capitaliste. Pour simplifier on peut résumer le système capitaliste à l’obligation de créer la rente de la propriété privée qui ne peut que croître, ce qui fait que l’espèce humaine colonise tous les espaces de la planète ainsi que ses ressources.
      Aujourd’hui, ce type de progrès arrive à son terme, il a dépassé l’optimum de la production de masse et forcément de l’emploi de masse qui en fait partie. C’est la fin de l’emploi de masse.
      C’est cette situation que la gauche aura le plus difficile d’admettre et c’est pour cette raison à mon avis qu’elle est en perte de vitesse, en quelque sorte il faut réinventé l’emploi et cela se produit à la marge.

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      • Jmeransaigne // 11.12.2013 à 05h05

        Bonjour Michel,
        Je pense que beaucoup d’emplois pourraient être créés si on réparait les choses et si on les recyclait à maxima.
        Choses que nous serons de toute façon obligés de faire tôt ou tard(matières premières limitées).J’ose espérer que nous n’attendrons pas la cata avant de le faire.Nous devons anticiper au risque de nous retrouver mortellement piégés par des guerres pour les matières premières vitales.Il n’y a que pour l’eau que nous ne pouvonspas faire grand-chose sinon, nous limiter individuellement, réduire notre consommation de viande, utiliser des légumes qui ont un « petit » besoin en eau, arrêter de prendre une douche par jour, ou un bain, etc, toutes les propositions pour l’économiser devraient être listées et soumises à la réflexion.
        Je reviens au problème de l’emploi:on entend, pas d’emploi, plus d’emploi.Peut-être qu’il n’y a pas et il n’y aura jamais assez de ttravail pour tous.Nous voyons ça comme un problème et je me demande parfois si le problème est réel ou si c’est notre manière de voir les choses qui est une erreur.On quantifie la qualité d’un être humain au travail qu’il fournit et on associe le fait qu’il ne fournisse pas de travail à une « inutilité »supposée.
        à tel point qu’il existe la dépression du chômeur…..ce point de vue est assassin et paradoxal:les retraités, les personnes handicapées, les personnes malades sont »inutiles », (ce n’est bien évidemment pas ce que je pense), mais nous les protégeons car nous sommes humains et que cela peut nous arriver à tous et qu’on le sait bien.
        Un autre paradoxe:beaucoup pensent que l’on ne peut pas entretenir un improductif et trouvent normal d’avoir son chien-chien-son chat-chat, son cheval……………………..

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        • michel lambotte // 11.12.2013 à 18h49

          Bonsoir Jmerensaigne
          L’utilité de l’emploi et sa signification, vaste débat qui demanderait un fil de discussion à lui tout seul.
          Je pense que l’investisseur (rentier) le chef d’entreprise et le travailleur sont les trois acteurs inséparables du système industriel, tous les trois soumis aux impératifs du marché, le travailleur étant dans une situation défavorable.
          Aujourd’hui ce système qui a atteint les limites planétaires arrive à son terme et il est tout à fait naturel que l’emploi tel qu’il existe va disparaître.
          Autre chose est l’employabilité des gens tout au long de leur vie pour réponse en tout ou en partie à leur besoin autrement dit une société de prosommateur qui est déjà en marge http://antonin.moulart.org/l-avenement-du-prosommateur-et-le-declin-du-consommateur/
          Dans une société de ce type si tant est que le revenu de base advienne et que le rente passive soit abolie, l’économie réelle redeviendra centrale et une évolution sera possible dans un rapport constructif entre le producteur (industriel ou non) et le prosommateur, l’un apportant de la connaissance à l’autre et vis et versa.
          Je n’ai aucune idée du temps que cela va prendre mais l’essentiel est d’y participé et de se donner les moyens de la faire évoluer.

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          • Jmeransaigne // 12.12.2013 à 04h49
          • Jourdon // 12.12.2013 à 17h03

            Oui en effet c’est intéressant @jmerenseigne

            il me semble que l’on peut aussi présenter les choses de la façon suivante :
            ainsi le Système Capitaliste aurait besoin d’une formule capitalistique de base :
            en fait une « combinaison capitalistique » laquelle reposerait sur trois éléments :
            l’élément financier
            l’élément technique
            l’élément humain
            chaque entreprise utiliserait alors une telle combinaison, et pourrait s’en forger son équation personnelle
            or d’après la description donnée dans le lien,
            dans le système de la prosommation
            le financier devient l’économique
            le technique devient le technologique
            l’humain a vocation à conquérir sa propre traduction politique

            ainsi nous allons ensemble vers une approche matricielle de notre situation au XXIS
            à partir de laquelle nous pourrions repartir de l’avant
            et les projets individuels se commuteraient en une voie collective

            dans les récents posts de @jducac
            « témoignant d’un touchant effort de se remettre en question »
            je relève juste une contradiction fondamentale avec la THEORIE
            dans la Théorie du Système Mondial
            les Cycles Longs à partir desquels on peut réintégrer toute la série
            procèdent soit de l’énergie,
            soit de l’information
            on ne peut donc pas faire un « Grand-Mélange » à ce sujet
            … et en plus même si on raisonnait en théorie sociologique
            à côté du prochain Cycle Long
            on ne peut pas réduire tout à sa fonction
            les Ecoles Fonctionnalistes de la Sociologie existent et sont intéressantes,
            mais il y a aussi les Ecoles Structuralistes

            Bonne Chance… et Bon Vent !!!

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          • michel lambotte // 12.12.2013 à 19h16

            @ Jmerensaigne et à Jourdon

            Le n’ai rien d’un économiste ni d’un sociologue, je suis un technicien électromécanicien qui s’intéresse à toutes ces choses là.
            Au long ma carrière j’ai pu expérimenter la prosommation s

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          • michel lambotte // 12.12.2013 à 19h42

            Suite
            Au long de ma carrière et de ma vie privée j’ai pu expérimenter la prosommation sans même m’en rendre compte, c’est à la lecture du livre La troisième vague du futurologue Alvin Toffler que je me suis rendu compte que j’avais les deux pieds dans l’avenir. http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_vagues_de_d%C3%A9veloppement
            On est pour ou on est contre ce qu’ont écrit les Toffler mais je pense qu’il en restera quelque chose et notamment en ce qui concerne la prosommation cela semble se vérifier, par contre je me méfierais beaucoup plus de leur optimisme technologique.
            Mais on a pas le choix, la finitude de la planète nous pousse dans cette direction.
            @ Jourdon
            Votre livre électronique semble intéressant et à ma portée, dès un moment de temps disponible j’en ferai la lecture.

            «  »les projets individuels se commuteraient en une voie collective » »
            C’est effectivement ce qui se passe, c’est par l’exemplarité et le bouche à oreilles que les choses évoluent

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          • Jourdon // 12.12.2013 à 20h22

            @MichelLambotte 19h16 et 19h42,

            OK message reçu… et merci!

            je ne voulais pas vous blesser… vous l’avez bien compris

            en tant qu’économiste j’ai trouvé intéressants les liens que vous nous avez communiqués, me souviendrais qu’ils existent, et le cas échéant verrais comment les suivre sur une base assez régulière

            comme économiste je suis en contact avec des collègues de Russie et d’Ukraine notamment, qui ont travaillé sur la Noosphère depuis environ les années 1970′, et donc je pense et j’espère nous aurons à l’avenir de nouveaux échanges sur ce sujet…

            comme échange de bons procédés je dirais que à l’évidence, même en débats économiques, on dialogue souvent sur la base de préjugés et clichés: un exemple opposer l’histoire économique de Russie et le « marché » est un contresens, la Russie du fait de ses grands espaces est un pays où les paysans ont été pas faciles à surveiller, leur conception des choses peut s’imposer en dernier recours dans des situations historiques qui pourraient être bloquées: puisqu’ils sont des paysans cette conception repose par définition sur le marché; et ceci beaucoup plus qu’en Europe
            POUR MOI EN RUSSIE C’EST PLUTÔT LE MARCHE; EN EUROPE PLUTÔT LA HIERARCHIE (DONC ENTREPRISES MULTINATIONALES, BANQUES, GOUVERNEMENTS…]; AUX ETATS-UNIS LE MARCHE MAIS PAS POUR LES BIENS REELS MAIS PLUTOT POUR LA FINANCE (DONC OPTIMISATION FISCALE ETC.

            enfin bref
            aujourd’hui on a des voitures électroniques et quand le système intégré « flanche » on ne peut plus remplacer « pièce par pièce » comme autrefois…

            je n’espère pas vous convaincre mais par plusieurs biais je pense et espère que nous aurions de nouvelles occasions d’échange à l’avenir

            un dernier point, mathématique:
            depuis « la tortue de Zénon »,
            nous savons qu’une suite à l’infini peut converger…

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          • Jmeransaigne // 12.12.2013 à 20h37

            Pour rebondir sur Toffler, ce livre aussi est très interessant:le Choc du Futur, je vous mets un lien le concernant
            http://www.radio-canada.ca/par4/gr/gr0305.htm

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          • michel lambotte // 12.12.2013 à 21h05

            J’aime dialoguer avec des scientifiques à l’esprit ouvert comme le vôtre, c’est là que j’apprends le plus

            Merci

            Cordialement

            Michel

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          • michel lambotte // 12.12.2013 à 21h21

            @Jmerensaigne

            Lien très intéressant que j’ignorais, ce qui manque je pense est un dialogue entre les scientifiques de haut niveau et la base.
            Je pense que le net peut y remédier pour autant que la base se rende compte qu’elle a aussi une expérience qui peut servir et remonter vers le haut on appelle cela le « Bottom up » C’est peut-être de cette manière qu’on évitera la lassitude et choisir la vraie vie.

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          • jducac // 13.12.2013 à 10h06

            @ Jourdon Le 12 décembre 2013 à 17h03

            dans les récents posts de @jducac « témoignant d’un touchant effort de se remettre en question » je relève juste une contradiction fondamentale avec la THEORIE dans la Théorie du Système Mondial les Cycles Longs à partir desquels on peut réintégrer toute la série procèdent soit de l’énergie, soit de l’information on ne peut donc pas faire un « Grand-Mélange » à ce sujet

            Merci d’être sensible à ce que je peux dire. Mais puisque vous semblez mettre en cause la validité de mes dires, je vous serais très reconnaissant de bien vouloir expliquer en quoi l’information peut exister sans dépense d’énergie. Cela peut vous surprendre, mais, je ne connais pas d’information qui puisse être émise et réceptionnée sans dépense d’énergie et sans qu’au préalable on ait passé un certain temps à élaborer un code et à l’enseigner à ceux qui en sont les utilisateurs. Tout ceci correspond à de l’énergie dépensée en investissement qu’il faut amortir pour assurer la perpétuation, et en fonctionnement, le tout devant être supporté par des productions d’énergie.

            Je vous remercie par avance.

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    • jducac // 11.12.2013 à 10h03

      @ Bonjour Jmeransaigne et Michel Lambotte, le 10 décembre 2013

      Ce n’est pas parce qu’elles nécessitent une moindre consommation qu’elles ne sont pas chères, c’est parce que les gens qui les produisent sont payés une roupie de sansonnet

      Continuez à vous interroger, à réfléchir et vous réussirez à découvrir, à comprendre, et en final à savoir, comment fonctionne le monde de l’économie qu’on a trop souvent tendance à présenter de manière complexe.

      Ces gens qui sont payés une roupie de sansonnet, sont des personnes qui sont nées, qu’on a fait grandir, qu’on a éduquées et formées pour être des producteurs en consommant bien moins d’énergie que si elles s’étaient développées dans un milieu plus aisé où l’existence nécessite de consommer plus d’énergie pour plus de confort, d’agrément et de durée de vie.

      Ces gens constituent ce qu’on appelle le capital humain, lequel comprend toute une panoplie d’acteurs allant des manœuvres, en passant par les ouvriers spécialisés, les techniciens, les ingénieurs, les dirigeants et le PDG.
      Comme tout capital, il a un coût d’obtention représentant l’intégrale des quantités d’énergie dépensées pour le constituer et l’amener dans un état où il est exploitable pour produire des biens ou des services.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Capital_humain

      La roupie de sansonnet qui est payée pour rémunérer le service rendu dans une unité de temps, par exemple une journée, est destinée à couvrir sa consommation d’énergie alimentaire et autres, pour pouvoir vivre durant ce temps de travail, mais aussi les temps de repos, en fin de journée de travail et en fin de semaine ainsi que durant les vacances, c’est ce qui est perçu en salaire net.

      Mais le service rendu présente un coût bien supérieur au salaire, car il faut d’abord ajouter le coût d’amortissement du capital humain (ce qu’il a fallu dépenser depuis son premier soupir dans la vie, pour l’amener à être productif, et ce qu’il coûtera à sa retraite, pour lui permettre de vivre jusqu’à son dernier soupir).Ce sont les charges qu’il faut ajouter au salaire net.

      Il faut aussi amortir le capital matériel dont on se sert pour produire (locaux, moyens de productions etc…) ainsi que le capital immatériel. Tout cela correspond à du temps de vie travaillée augmenté de ce que coûte la vie non travaillée, représentée par les charges. https://fr.wikipedia.org/wiki/Capital_immat%C3%A9riel

      Quand on ajoute tout cela à l’énergie et aux matières qu’il a fallu dépenser et incorporer dans la production, on se rend compte que le coût qu’on exprime en € ou en $ ou autre monnaie, ce n’est que l’intégralité de l’énergie dépensée, de sorte qu’on pourrait très bien estimer les coûts en joules ou en kWh.

      L’énergie, voila la monnaie universelle que nos brillants économistes, notamment Keynes avec son bancor, n’ont pas été en mesure de découvrir, parce qu’ils n’ont pas été en mesure de faire une analyse fonctionnelle de la vie. Ils n’ont pas pu faire apparaître que la physique et la biophysique sont liées à la vie grâce à l’énergie dépensée.

      La vie n’est qu’une consommation d’énergie que l’on s’emploie à utiliser (la vie) de manière aussi agréable, plaisante et heureuse que possible, pour qu’elle dure le plus possible, et se perpétue au travers des générations futures.

      C’est pourquoi, si un produit industriel est livré à la consommation à un prix moins élevé que celui d’un produit artisanal, c’est qu’il a moins incorporé de consommation d’énergie.

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      • michel lambotte // 12.12.2013 à 20h17

        Je ne vous prête aucune mauvaise intention mais lorsque vous écrivez ceci:

        «  »Ces gens constituent ce qu’on appelle le capital humain, lequel comprend toute une panoplie d’acteurs allant des manœuvres, en passant par les ouvriers spécialisés, les techniciens, les ingénieurs, les dirigeants et le PDG.
        Comme tout capital, il a un coût d’obtention représentant l’intégrale des quantités d’énergie dépensées pour le constituer et l’amener dans un état où il est exploitable pour produire des biens ou des services. «  »

        permettez moi de vous dire que vous considérez les hommes comme des objets qu’on jette après usage voir comme des bêtes de somme  » « l’amener dans un état où il est exploitable pour produire des biens ou des services. » »
        Vous en êtes toujours au 19 emme siècle en face de paysans illettrés qui peuplaient les usines en travaillant à la chaîne et qui avait besoin de parternalisme, nous n’en sommes plus là aujourd’hui et tant mieux, les entreprises qui s’essayent encore à ce petit jeu vont disparaître et c’est tant mieux. Ce n’est pas ainsi qu’on arrive à motiver le personnel
        Le travailleurs sont de plus en plus autonomes et de moins en moins interchangeables, dans de plus en plus nombreux cas il font eux-mêmes leur poste de travail au sein de l’entreprise.
        Je peux aussi vous dire que le « capital humain » comme vous dites (je dirai plus tôt l’intelligence collective)s’exprime de plus en plus à l’extérieur de l’entreprise et que c’est là que se crée l’avenir.

        «  »C’est pourquoi, si un produit industriel est livré à la consommation à un prix moins élevé que celui d’un produit artisanal, c’est qu’il a moins incorporé de consommation d’énergie. » »

        Je ne le pense pas, la raison est que les charges sont payées par les individus et non pas par l’énergie consommée.
        Taxons l’énergie à la place de la main d’oeuvre et vous verrez une forte augmentation du prix de produits industrialisés.
        Je suis sûr qu’avec l’artisanat et la prosommation on peut récupérer une quantité de déchets de l’industrie et donner du bien-être à des millions de personnes, sans compter sue l’obsolescence programmée

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  • Jmeransaigne // 11.12.2013 à 10h20

    Je ne peux que vous donner ce lien,
    http://www.dailymotion.com/video/xkg9ds_l-histoire-des-choses-the-story-of-stuff-par-annie-leonard_news
    peut-être va t-il enfin vous convaincre, mais, en fait, je me fous de vous convaincre car celui qui veut à tout prix convaincre n’est jamais très sûr de lui.
    Aux « Paroles et paroles » je préfère les actes.
    Vos propos frisent parfois le néo-nazisme, vous en rendez-vous compte?
    De plus, personne ne « donne  » de travail à quiconque, c’est un procédé, je travaille pour un salaire, je « donne » de ma sueur, de mes souffrances physiques, morales.Effectivement, vous pouuriez très bien ne plus « donner » de travail à personne, dans ce cas, vous auriez NADA!
    De ce fait, je n’échangerais plus avec vous.

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  • Jmeransaigne // 11.12.2013 à 16h55

    @ Jducac »Mais le service rendu présente un coût bien supérieur au salaire, car il faut d’abord ajouter le coût d’amortissement du capital humain (ce qu’il a fallu dépenser depuis son premier soupir dans la vie, pour l’amener à être productif, et ce qu’il coûtera à sa retraite, pour lui permettre de vivre jusqu’à son dernier soupir).Ce sont les charges qu’il faut ajouter au salaire net.  »
    Vous comprendrez que je trouve vos propos très choquants.
    Il se trouve que je m’occupe de personnes handicapées depuis maintenant 32 ans et j’ai du mal à voir la place que vous leur faisez.

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    • jducac // 12.12.2013 à 07h56

      @ Jmeransaigne Le 11 décembre 2013 à 10h20 et Le 11 décembre 2013 à 16h55

      Vos propos frisent parfois le néo-nazisme, vous en rendez-vous compte?

      Il me semble que vous faites une représentation de moi qui ne colle pas à la réalité, lorsque j’essaie de vous faire comprendre qu’il n’y a pas possibilité pour les êtres vivants (les humains comme les autres) de vivre sans qu’il y ait consommation d’énergie. Par conséquent, quand il n’y a pas d’énergie à consommer il n’y peut pas y avoir de vie. Je ne vois pas où il y a du néonazisme à dire cela, sauf à refuser de voir la réalité.

      De plus, personne ne “donne ” de travail à quiconque, c’est un procédé, je travaille pour un salaire, je “donne” de ma sueur, de mes souffrances physiques, morales. Effectivement, vous pourriez très bien ne plus “donner” de travail à personne, dans ce cas, vous auriez NADA!

      Il ne me semble pas avoir abordé la question de « donner » ou non du travail. Pourquoi m’interpelez-vous à ce sujet ?

      Il se trouve que je m’occupe de personnes handicapées depuis maintenant 32 ans et j’ai du mal à voir la place que vous leur faites.

      J’apporte moi aussi mon soutien à des associations de handicapés grâce au fait que je me suis toujours attaché à dépenser moins que ce que je gagnais par mon travail, afin de pouvoir satisfaire à mes besoins, y compris mon besoin de porter assistance aux autres.

      C’est aussi ce que je fais pour vous, en vous expliquant ce que j’ai compris et que vous semblez ignorer ou refuser de voir. Je le fais parce qu’il me semble nécessaire de faire prendre conscience des contraintes physiques auxquelles nous sommes, tous les humains, collectivement confrontés.

      Je crois que si vous prêtiez de bonnes intentions à tous vos semblables, cela vous aiderait et nous aiderait tous à vivre mieux, sans pour autant nier la réalité des difficultés de notre temps.

      Bien cordialement.

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      • Jmeransaigne // 12.12.2013 à 20h56

        @Jducac:
        Je vous prie de m’excuser, en effet mes propos étaient par trop extrèmes.

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  • Jmeransaigne // 12.12.2013 à 20h55

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  • Jmeransaigne // 12.12.2013 à 21h18

    à Michel,
    Je ne suis pas scientifique, je suis comme vous, curieux et soucieux de notre avenir collectif.Enfin, si c’est à moi que vous adressez.
    Merci à vous aussi d’apporter de l’eau à notre moulin, en Don quichotte, on se comprend.
    ;O)

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  • Jmeransaigne // 12.12.2013 à 21h25

    Je suis également là pour apprendre, changer de mentalité c’est ne pas jalouser celui qui en sait plus sur certains sujets, c’est prendre ce qui nous élève et le partager.Ce blog est remarquable par la qualité des échanges et sa perspicacité.
    Cordialement.

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  • Jmeransaigne // 12.12.2013 à 22h09

    pardon Michel, en relisant, je vois que vous vous adressez à Jourdon, mon erreur vient du fait que vous avez écrit juste après moi!
    ;O)

      +0

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  • Jourdon // 18.12.2013 à 09h18

    Bonjour @jducac,

    Réponse 1 de @Jourdon pour @jducac, 13 décembre 2013 à 10h06
    A)
    A1…]
    je vais répondre à votre question,
    puis en tirer certaines conséquences en termes d’opinion, en pratique
    qui justifie la légitimité de ma réponse,
    et de ma décision de vous avoir répondu,
    en tout respect et honneur,
    mais je vais d’abord commencer par deux préambules
    l’un concernant des racines du droit
    que l’on peut trouver dans l’Antiquité
    l’autre au sujet de la pensée dite « moderne » – pour être plus précis la pensée scientifique moderne
    et en particulier en ce qui concerne la science économique
    A2…]
    ce message concerne le premier préambule :
    des racines du droit peuvent être trouvées dans la pensée antique
    notamment dans la pensée chez les romains et chez les grecs
    l’épisode de la Guerre de Troie est une mine de réflexion à ce sujet
    concernant la possibilité même de créer des fonds de commerce
    par le détour d’ailleurs de la guerre en l’occurrence
    d’autres éléments dans les sites de Pergame en Asie Mineure,
    non sans rapport bien plus tard avec les villes de Pergame et de Bergame en Italie

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 18.12.2013 à 09h25

    Réponse 1 de @Jourdon pour @jducac, le 13 décembre 2013 à 10h06
    B)
    ce qui est dit ici est que, à travers le droit des familles qui trouve d’importantes sources dans l’Antiquité notamment romaine et grecque, on arrive à distinguer dans un bilan par la part du patrimoine,
    et la part de l’activité liée aux échanges en particulier
    ensuite des constructions juridiques plus complexes pourront aboutir au développement d’un droit civil d’un côté, d’un droit commercial de l’autre côté
    intéressant d’ailleurs car le droit civil est nécessairement en lien avec l’idée que l’on se fait d’un « contrat social »,
    alors que de son côté l’idée du droit commercial aurait naturellement tendance à se rattacher à des appuis ou / et des sous-jacents soit en termes d’effets commerciaux soit en termes d’effets financiers, et qui ensuite se déploient vers le crédit, ou bien reviennent vers le patrimoine
    pourquoi est-ce que je vous dis cela ?
    Parce que comme vous le voyez je touche ici la notion de bilan à travers celle de patrimoine
    soit dit en passant il conviendrait de distinguer les notions de bilan et d’inventaire ; puis examiner en pratique les relations que l’on peut établir entre les deux en fonction des cas –
    de toutes façons on arrive à des représentations mathématiques qui peuvent se trouver quelque part communes aux sciences dites exactes et aux sciences dites humaines et sociales de l’autre côté – médecine, biologie, au milieu… sans parler des sciences religieuses ou d’autres renvoyant à l’éthique etc.
    j’ai ainsi répondu sur le point :
    un sous-jacent mathématique rendant pertinent notre échange
    par ailleurs nous approchons des fêtes de fin d’année et j’écoute de la musique en même temps que je rédige cette note à votre attention ; pour ne pas me laisser distraire ; mais cela a pour effet (ni commercial ni financier…] de rallonger un peu ma prose… je vous prie de le noter !

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 18.12.2013 à 10h19

    [Modéré : merci, mais un commentateur doit limiter ses interventions, on ne peut pas poster 20 commentaires par jour non plus… Merci]

      +0

    Alerter
    • Jourdon // 18.12.2013 à 11h53

      Bonjour modérateur,

      votre message est bien noté de mon côté

      je vais donc faire passer un message techniquement par jour

      mon message général comprenait un plan classique en quatre parties

      le tout est long et donc même les quatre parties doivent être segmentées avant expédition

      cela veut dire que dans trois semaines environ @jducac aura pu lire – si vous passez mes messages – la totalité de ma réponse

      ma réponse est totale et ne peut être divisée en parties comme on divise un immeubles en appartements – « vente à la découpe » – afin de mieux le mettre en vente

      mais je comprends que vous puissiez prendre le temps de lire et vérifier le message envoyé avant de le faire passer

      j’espère que ce mode opératoire pourra vous convenir

      sinon tant que je n’ai pu diffuser ma réponse dans on intégralité, naturellement je me refermerais « comme un bénitier », et vous ne pourriez obtenir de moi aucune communication sur aucun sujet

      je peux je crois comprendre vos raisons; j’espère que vous pourrez comprendre les miennes

      Cordialement,
      Jourdon

        +0

      Alerter
  • Jourdon // 19.12.2013 à 10h08

    Bonjour @jducac,

    Réponse 2 de @Jourdon pour @jducac, le 13 décembre 2013 à 10h06
    A)
    A1…]
    Voilà donc mon deuxième préambule,
    fondement absolument nécessaire afin de pouvoir répondre à votre question précise,
    qui si j’essaie de la réduire à sa plus simple expression – de la façon dont je la comprends en tous les cas –
    voudrait dire :
    y a-t-il un code permettant de passer de la forme-information à la forme-énergie d’une situation ou d’une structure ou d’une entité matérielle ou d’une relation, etc. (liste je suppose non limitative…]
    à mon avis il n’y en a pas,
    A2…]
    mais je voudrais en ce qui me concerne verser à ce débat à mon avis intéressant – je veux dire sur un plan scientifique pur – la tradition de l’économie – que j’élargirais le cas échéant à des sciences humaines et sociales, dans le but de renforcer la cohérence de ma démarche dont je tiens à préciser qu’elle se situe-ra-it essentiellement dans le domaine de la science économique
    par exemple, l’ensemble des sujets que vous posez me paraît intéressant – toujours sur le plan scientifique grosso modo veuillez excuser la grossièreté des termes que j’utilise ici circonscrire un sujet scientifique au départ n’est pas une tâche que l’on peut considérer par principe, par pétition, ou a priori : comme facile !
    Sur ce plan des sujets abstraits scientifiques (je reprendrai la méthode pas à pas dans mon domaine la science économique à l’occasion de mon message suivant qui sera la réponse précise rapprochée au plus près voulant répondre à votre question)
    je vois des sujets de Colloques Scientifiques possibles majeurs aujourd’hui, et parfaitement d’actualité :
    par exemple :
    y a-t-il une « molécule de base » de la vie économique, ou « dans l’économie » ??
    peut-on appliquer la « théorie du big bang » comme tentative d’explication et modélisation, de la vie, le fonctionnement… de l’économie (ou les systèmes qui s’y rattachent…]
    sur ce dernier point je me rattache à la notion de passerelle que vous semblez évoquer au sujet des aspects « énergie » et « information »
    et en somme si j’osais une m é t a p h o r e
    comment créer « l’étincelle du décollage économique » :: Cette Expression A-T-Elle Un Sens …..

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 20.12.2013 à 09h30

    Réponse 2 de @Jourdon pour @jducac, le 13 décembre 2013 à 10h06
    B)
    pour ce qui concerne l’économie je crois que c’est plus compliqué
    en fait je n’ai pas l’autorité pour répondre à toutes ces questions
    mais je connais assez l’histoire du sujet pour pouvoir à mon avis suggérer des pistes qui permettraient d’aborder le sujet
    première piste :
    la limite des outils
    l’épistémologie dominante de la science économique ferait de celle-ci une science naturelle utilisant les outils mathématiques empruntés à la physique
    malheureusement,
    les équations de la macro économie pour ne prendre qu’elles n’utilisent guère ces outils mathématiques là
    ils utilisent constamment des compromis empruntant aux représentations et en lien avec le droit
    par conséquent la part empruntée à la physique dans les équations est de facto présupposée et relève de l’implicite
    ce sont les hypothèses implicites très nombreuses de la théorie dominante en science économique et que l’on appelle école néo-classique – avec quand on demande une précision la tentation constante de recourir à des hypothèses ad-hoc choisies en fonction des cas
    de plus l’utilisation d’une mathématique de type euclidien rend ces bornages nécessaires – une mathématique eulérienne serait davantage la bienvenue ;
    et d’autant plus que les situations que l’on a à modéliser en économie ne sont peut-être pas moins complexes que celles que l’on doit modéliser en physique
    il était important de préciser ce premier groupe de remarques
    c’est-à-dire la science économique prétend s’appuyer sur les mathématiques des sciences physiques, mais en pratique elle ne le fait pas, ou elle ne le fait guère
    par contre Maurice ALLAIS affirmait – à juste titre me semble-t-il – qu’il conviendrait de modéliser la science économique comme l’astrophysique



    Si on reprenait toutes les équations,
    tout en fixant un arrière-plan de réflexion situé en anthropologie
    et que l’on garde comme fil conducteur la dimension historique – à la fois des faits économiques et des idées économiques – peut-être pourrait-on espérer un jour déboucher sur la possibilité de créer « l’étincelle » que vous semblez souhaitez peut-être…
    mais à mon humble avis,
    même dans ce dernier cas,
    ET_EN_SUPPOSANT_QUE_CELA_SOIT_POSSIBLE_____#
    cela relèverait largement du domaine des Conventions,
    il faudrait en faire le marketing

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 21.12.2013 à 14h05

    @ michel lambotte 12 décembre 2013 19h42

    « @ Jourdon
    Votre livre électronique semble intéressant et à ma portée, dès un moment de temps disponible j’en ferai la lecture. »

    je suis très sensible à votre marque d’intérêt

    si vous voulez, vous pouvez sur mon site professionnel http://jourdon-recherches.fr/, m’envoyer un court message (dans l’encart dans le « Sud-Ouest » de la page de présentation), j’aurais ainsi votre adresse mail et pourrais vous adresser une note de présentation de mon livre électronique (3 pages…] qui vous guidera dans votre lecture pour encore la faciliter…

    Amicalement,
    Philippe JOURDON

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 21.12.2013 à 14h24

    @ michel lambotte 12 décembre 2013 19h16 19h42
    @ Jmeransaigne 12 décembre 2013 21h18 22h09

    En plus de mon livre électronique, il y a aussi un livre de poche que l’on pourrait vous conseiller, lisible par les non spécialistes, reconnu par tous les chercheurs dans le monde travaillant sur les Cycles Longs:
    Luigi SCANDELLA
    « Le Kondratieff – Essai de théorie des cycles longs économiques et politiques »
    Economica (1998)

    voilà…

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 21.12.2013 à 14h53

    @ michel lambotte 12 décembre 2013 19h16 19h42
    @ Jmeransaigne 12 décembre 2013 21h18 22h09

    Bjr

    je suis un peu confus de reprendre contact tant de jours après; je vous signalerais dans l’Article du Jour ces 3 messages d’aujourd’hui, car cet article de Maurice ALLAIS va bientôt être en deuxième page du blog de Mr. BERRUYER
    j’ai préparé une longue réponse à @jducac, qui devrait prendre encore quinze jours – quotidienne, sauf le week-end – à être diffusée, c’est ce qui explique mon retard à réagir…

    @ michel lambotte 12 décembre 2013 19h16 19h42
    @ Jmeransaigne 12 décembre 2013 21h18 22h09
    @jducac 12 décembre 2013

    je suis heureux d’avoir pu identifier des interlocuteurs de qualité
    si vous le souhaitez, vous pouvez aussi m’interpeller sur mon site http://jourdon-recherches.fr/
    voilà l’objet et la motivation de mes interventions sur le blog de Mr. BERRUYER:
    j’étais intervenu une première fois en juillet puis septembre 2012 pour poster deux articles qu’il m’avait commandés, sur l’euro et sur la politique monétaire
    puis j’ai pris connaissance avec grand intérêt des articles de Maurice ALLAIS ou à son sujet, notamment par rapport au thème de la Réforme Fiscale; j’ai réfléchi à ce que je pourrais dire à ce sujet; quand ce qui m’est apparu comme un « deuxième tour » s’est manifesté, j’ai alors posté des commentaires – ces deux derniers mois…
    à mon avis, la prochaine « fenêtre d’opportunité » pour moi pourrait être dans quelque chose comme six mois; prosaïquement, il me faut trouver quelques menues subventions et je posterais sur mon site une deuxième fenêtre qui présentera et permettra de télécharger mon livre électronique 2014: achevé aux deux tiers, il développe-ra-it mon analyse personnelle des crises financières internationales depuis 1986, et mes recommandations en puisant dans la théorie économique etc.

    merci encore pour la qualité de ce blog
    j’ai été en particulier impressionné vivement par les contributions sur la crise climatique (notamment un dossier spécial sur le Groënland…]
    pour le reste, les données sont remarquablement faites, ce n’est pas facile d’avoir à la fois une qualité scientifique, une qualité d’exposition, et cela incite à la qualité des interactions
    cela assurément distingue ce blog…

    je voulais aussi vous dire que moi aussi j’essaie de trouver mon créneau dans « la société médiologique »
    à ce sujet j’ai – sans doute avec d’autres… c’est d’ailleurs le but! –
    un projet dans le domaine encyclopédique
    constatant après les éditeurs UNIVERSALIS, BRITANNICA… que nous sommes à nouveau dans une époque retrouvant des perspectives encyclopédiques,
    j’essaierais de « pousser en mêlée »
    afin qu’à la sortie on puisse créer un concept en trois piliers:
    premier pilier concept néo-classique quoiqu’on puisse agencer différemment les livres, thèmes, etc.
    cf. UNIVERSALIS, etc.
    deuxième pilier:
    l’Encyclopédie Technologique
    avec les révolutions technologiques en cours,
    présenter les « modules » qui permettent de « recréer un monde » dans différents domaines même si l’expression est un peu « sur jouée »… économie, édition, sport? etc. etc. etc.
    troisième pilier:
    l’Encyclopédie Ouverte un peu sur le concept Linux pour l’informatique
    c’est-à-dire à écrire à plusieurs dans processus interactif
    à partir des connaissances, (+ méthodes + outils…],
    on passe aux modules (sans oublier les grands débats sur conflits d’intérêt etc.
    puis on plonge dans une nouvelle dimension
    où avec le module il faut forger un code
    chacun propose son code pour gravir la même montagne mais à sa façon
    les codes peuvent être construits, déconstruits, reconstruits
    et ceci pour chaque module
    éventuellement,
    un quatrième pilier (montagne ou falaise…]
    serait une Annexe disant: voilà ce que tous ces débats conseilleraient pour organiser les sciences et leur enseignement au XXI S les unes par rapport aux autres…
    exemple de questionnement transversal:
    au siècle du triomphe de la Noosphère,
    doit-on classer la médecine dans les sciences humaines ou dans les sciences exactes?

    merci de votre attention…

    bonnes fêtes!

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 23.12.2013 à 08h37

    Réponse 2 de @Jourdon pour @jducac, le 13 décembre 2013 à 10h06
    C)
    C1…]
    je tenais à préciser cela
    car peut-être l’idée est-elle intéressante,
    mais peut-être sa possibilité,
    qui ouvrirait sûrement des Perspectives,
    non seulement risque de correspondre à un Cas Particulier d’une théorie générale
    mais en plus renverrait forcément aux conventions…

    n’oublions pas donc que les sciences sociales qui procèdent d’une logique holiste
    n’ont pas la même méthode, les principes ni les mêmes outils,
    que la science économique qui se recommande pour l’essentiel de l’individualisme méthodologique,
    et qui pour ces raisons prétend s’appuyer sur les mathématiques empruntées aux sciences physiques (et qui ne le fait pas…]
    C2…]
    enfin il faut mesurer les phénomènes
    il faut donc des outils comptables,
    mesurer un phénomène dans l’espace et dans le temps, en photographiant l’action étudiée à chaque moment, et en tenant compte du fait que l’on parle de position, de vitesse ou même d’accélération, et aussi se demander (pour faire le lien avec le système ; par exemple pour contrôler le système ; par exemple les relations entre droit et économie ;… sommes-nous donc devant une Variable d’Etat ou une Variable d’Action ??
    nécessite d’abord de se construire une Représentation du sujet abordé
    qu’ensuite on va s’efforcer d’approcher en fonction des besoins pratiques formulés
    et donc vous avez la représentation du phénomène, de nature comptable
    et le phénomène par exemple de nature physique
    ou énergétique
    ou informationnel
    (ou artificiel…]
    liste assez réduite mais pas totalement « bornée » par les quatre éléments indiqués ci-dessus
    la validité des modèles comptables dépend énormément des représentations culturelles

    pourquoi encore cette digression sur la comptabilité ?
    Parce que, et ici j’affirme :
    pour moi toutes les sciences autour de la science économique étudient bel et bien « l’action humaine »
    par exemple cette action humaine permet de déboucher sur la réalisation d’un profit
    si l’économie est au centre du jeu – comme me semble-t-il dans le système capitaliste
    pour entretenir un tel système il y a nécessairement des hypothèses implicites à tous les niveaux de l’organisation
    quant à l’argent il circule à tous les niveaux de l’organisation – de manières différenciées
    une telle société – capitaliste et moderne – a généré de par elle-même ; des sujets interdits de discussion, ce qui a entraîné notamment dans les débats politiques – et de façon différenciée par époques ::::: des convulsions ; fascisme ; autoritarisme ; systèmes politiques entraînant une économie dirigée :::!!
    C3…]
    le cas que vous posez est intéressant :
    j’ai essayé ici de montrer tous les obstacles pour y répondre « de l’extérieur »
    c’est-à-dire que le fait qu’on arriverait jamais à formuler la résolution d’un tel cas, qui serait alors réputé – sauf votre respect – relever « du mythe »
    1) parce que jamais la modélisation du problème ne coïncidera avec le problème – comme dans tous les cas à traiter en comptabilité ; il faut donc préciser la nature du problème avant tout
    2) en fait je pense que la nature du problème tend à exister malgré tout plus que jamais ; pour différentes raisons : « Le macroscope » (titre du Livre de J. DE ROSNAY…] si on veut avoir une représentation matricielle de l’économie on est obligé de se représenter des « matrices d’énergie » ; mais mesurez-vous bien les dissipations d’énergie importantes du système économique dues à la difficulté de contrôler un système aussi complexe qui dépend aussi du droit, de la culture, des représentations ; par exemple les « effets d’éviction » dues à l’opportunisme des agents ; le « jeu » entre public et privé ; et last but not least (et c’est pour cela que votre cas me paraît intéressant mais « réputé infaisable ») à cause de l’évasion fiscale justement (qui est devenue au cœur du système cf. discussions sur d’autres articles…] vous avez là un effet de dissipation qui fera que votre réalité ne coïncidera jamais avec le modèle visant à la fois à la décrire et donc aussi à la contrôler… échec et mat !!!
    3) et pourtant je continue à penser que le cas avancé (auquel beaucoup de gens ont pensé bien évidemment)) est intéressant : aujourd’hui l’économie construite autour des réseaux d’infrastructures a la mission sacrée d’aplanir un peu la « nappe »… et c’est possible… on tient là à la fois la source de l’éviction et de sa résolution ; mais il faut partir d’un bout, créer l’étincelle que vous appelez de vos vœux… et puis que cela diffuse

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 24.12.2013 à 00h00

    -D
    -D+++D-+++1
    Dans ma prochaine réponse,
    je vais donc essayer de formuler des premiers éléments s’apparentant à des critères,
    afin d’apporter des résolutions pratiques du cas que vous nous avez indiqué
    en procédant avec la méthode de la science économique, de façon « endogène » donc



    -D+++D-+++2
    je voudrais donc afin de contribuer à « détendre l’atmosphère »
    tenter une vraie-fausse plaisanterie
    pour montrer les « abus de langage » que de très grands économistes ont « osé » faire – qui étaient « des abus de langage » par rapport au contexte scientifique de leur époque,
    mais qui sur le temps très long gagnent leurs gages de vérité
    John-Maynard KEYNES
    écrit un Traité de Probabilité
    et quelques années plus tard, en 1936,
    sa Théorie Générale de l’Emploi, de l’Intérêt et de la Monnaie,
    entre les deux un pari, un calcul,
    la possibilité supposée de créer une « étincelle »…
    visant à passer de la Microéconomie… à la Macroéconomie !
    Tout repose sur l’existence de « c » qui pour KEYNES signifie à la fois le risque, et le poids
    or la notion de risque renvoie bien à la microéconomie
    or le poids ne renvoie à rien de vraiment connu en macroéconomie – hormis celui des conventions –
    et la Théorie Générale de KEYNES
    n’a jamais rien eu à voir avec la Théorie de la Relativité Générale en physique,
    par le génial chercheur de Bern, Albert EINSTEIN,
    parce que KEYNES s’est appuyé sur les probabilités
    pour créer l’étincelle,
    mais en faisant cela il double de l’économie réelle dont le fondement physique est la notion d’élasticité, et dont la contrepartie en crédit privé est le taux d’intérêt, voire, le taux d’escompte plus profondément,
    par une autoroute de la planification budgétaire par l’Etat et la capacité à réguler ainsi les marchés financiers,
    -D+++D-+++3
    mais en fait il ne crée pas un espace complet
    pour créer un espace complet
    il faudrait utiliser les équations de l’astrophysique comme le voulait Maurice ALLAIS,
    il faudrait pouvoir planifier la sortie de crise longue et pas seulement la retarder
    apparemment nous nous dirigeons peut-être vers le cas que vous nous indiquez
    mais selon moi il restera toujours un « espace infranchissable » dans une éventuelle « molécule de base » entre sa dimension ENERGIE, & sa dimension INFORMATION, parce que la nature des paris à effectuer, de la façon de EMBRASSER_L-ESPACE, dépassera toujours de très loin le simple calcul d’un taux d’intérêt ou d’un taux d’escompte
    c’est comme si nous devions tordre l’espace pour que le « c » de KEYNES acquière soudain une matérialisation et une existence en Macroéconomie



    -D+++D-+++4
    on n’y est jamais parvenu
    il existe toujours des périodes de dépression longues, et ce malgré l’usage de la macroéconomie
    les interactions permanentes entre Local et Global créent effectivement des phénomènes de torsion : souvent non souhaités…
    en même temps que l’on créerait « c3 » il faudrait en même temps créer sur le papier la totalité de l’espace dans lequel il se trouve sinon il n’acquiererait jamais aucun caractère d’homogénéité et donc ne servirait pas l’usage pour lequel il est prévu… espace du monde et probablement espace de l’univers au sens où on l’entend
    la barrière de cette deuxième réponse est donc :
    vous auriez donné une matérialité au « c » dont KEYNES rêvait
    nous avons maintenant une étincelle dont KEYNES rêvait (y compris au niveau mondial…]
    mais nous n’avons pas pour autant un Moteur



    -D+++D-+++5
    Je voudrais aussi dépasser les « discussions de café du commerce Scientifique » en ajoutant une Hypothèse importante pour la résolution de ce problème qui ne pourra se faire qu’en prenant dûment en compte – et jusqu’au sommet hiérarchiques des entreprises, Institutions, ORGANISATIONS – la nature historique du monde dans lequel nous vivons à l’époque où nous vivons – mais je suis sûr que KEYNES en a tenu compte :
    nous sommes autour de l’an 2000 dans une situation comparable dans le contexte culturel,
    pour la nouvelle genèse de la S.C.I.E.N.C.E.
    À partir de travaux en optique,
    vers l’an 1000 l’Egyptien AL HAZAN avait créé les bases de la Méthode Scientifique Moderne,

    … aujourd’hui c’est exactement pareil,
    mais cela s’appliquera aux sciences humaines y compris à la science économique, aux sciences sociales et aux sciences de la terre
    sous-hypothèse nécessaire pour bien appréhender ce M. O. M. E. N. T…
    il faut distinguer la Perspective et l’Optique
    les-deux-sont-importants
    mais en Optique l’Outil Importe Essentiellement…….
    La deuxième Hypothèse importante pour y répondre…
    en 2000 nous sommes à nouveau comme aux alentours de 1900
    sur le retour des croyances potentiellement dévastatrices
    je parle ici des relations entre n a t i o n s
    cf. ce que j’ai dit dans mon premier message sur le retour de la Comète etc.
    il faut donc s’efforcer que comme le dit MARX
    la première crise commence en tragédie
    elle se répète une deuxième fois en farce
    Plutôt qu’une farce je préférerais un honnête et décent débat scientifique………………..

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 25.12.2013 à 10h45

    Bonjour @jducac,

    Réponse 3 de @Jourdon pour @jducac, le 13 décembre 2013 à 10h06
    A)
    A1…]
    Je souhaite ici répondre en partant de la discipline « science économique » à la question précise à laquelle vous m’avez demandé de répondre – et éventuellement ajouter quelques éclaircissements sur ma méthode de pensée visant à résoudre des problèmes ; en réponse(s…] plus indirecte(s…] avec d’autres réflexions que vous avez développées récemment sur le blog « Les Crises » de Mr. BERRUYER.
    Votre question est quand-même très stimulante car elle est à la source sous-jacente – par rapport à la mathématisation progressive de notre domaine – de nombre de nos recherches en particulier depuis les années 1930′ qui ont marqué un profond divorce entre le développement de la science économique en Europe et en Amérique d’un côté, en Russie et dans les pays de l’Est de l’autre côté.
    Avant de développer sur « l’outil » – à savoir l’économétrie c’est-à-dire dans les grandes lignes les statistiques appliquées à la science économique – il faut savoir quelles question on se pose mais aussi sur quels territoires de résolution – économie pratique – sur quel espace théorique – en fait quel est l’exercice ? Quelle est la discipline ? – et aussi il ne faut oublier le substrat de la pensée liée à l’évolution de la science prise en générale, mais aussi de la culture (en ceci que les CATEGORIES sont concernées…] et même du droit, à l’évidence, si on parle des sciences sociales et même de la science économique.
    Donc les débats à cette époque ont été tellement âpres que le substrat a été remis en perspective, jusqu’à refonder l’épistémologie dans notre domaine.
    A2…]
    Naturellement, il reste quelques écoles d’épistémologie concurrentes qui continuent de voisiner – paradigme de l’utilité, autres paradigmes, et des axiomes fondamentaux qui vont avec comme « tout ce qui est rare est cher » – mais finalement la perspective de la science économique a été reformatée par Lionel ROBBINS qui ne part pas du tout du marché des biens – « tout ce qui est rare est cher », « affecter des biens rares à des usages concurrents en fonction de l’utilité espérée (pour le capital…] » ni même d’une approche « à commande » « l’Etat intervient dans l’économie pour corriger les insuffisances et les déficiences du marché », mais qui définit d’entrée son approche par rapport au capital humain lui-même.
    A3…]
    Cette perspective voisine fondamentalement avec la considération apportée à l’importance des infrastructures dans la vie économique, notamment infrastructures de réseaux qui permettent de mieux communiquer.
    Elle est donc très importante en Europe car elle « pousse » une volonté très comparable à celle ayant permis de développer une « Economie mixte » où privé et public doivent s’appuyer réciproquement afin de faire progresser le droit, favoriser la croissance et créer des emplois – ce fut une des principales perspectives de la Construction Européenne depuis les années du Plan SCHUMAN-MONNET.
    Enfin, elle vise à créer pour la science économique de demain une approche « endogène » où « la croissance explique la croissance ». Celle-ci est forcément, on le comprend bien, basée sur le capital humain.

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 26.12.2013 à 00h50

    Réponse 3 de @Jourdon pour @jducac, le 13 décembre 2013 à 10h06
    B)
    B1…]
    Cependant je ne vous donne pas raison sur le plan théorique pour les raisons suivantes :
    je pourrais moi-même essayer de formuler le problème posé de trois façons différentes :
    1ère façon : une approche plus « pratique » ;
    mais en fait la façon dont vous définissez le « capital humain » me paraît trop globale – en fait si vous me permettez, la façon dont vous englobez le problème « englobe tout », vous le dites vous-même « du berceau à la tombe » – je me permets, s’il vous plaît, d’utiliser cette expression car elle est relativement passée dans le « langage courant »… comme une expression du paternalisme !
    2ème façon : en termes d’économie institutionnelle
    c’est-à-dire je prétends que l’économie d’aujourd’hui dans sa structure et sa dynamique,
    n’est ni totalement d’industrie, ni totalement de services,
    elle est de réseaux
    on peut parfaitement si on veut la présenter comme une économie d’industrie
    mais ce qui est saisit à la marge – par exemple,
    pour reconstituer un capital et donc financer l’ensemble –
    ce n’est pas un produit, un procédé, un processus
    c’est un lien
    et donc cela touche le droit autant que l’économie
    l’économie du droit ; le droit de l’économie –
    vous le dites vous-même :
    il s’agit de questions liées au capital humain
    le capital humain a pour base la connaissance et fonde un type d’économie où,
    si j’enseigne quelque chose, une autre personne a la connaissance,
    mais moi je la garde toujours
    contrairement à l’industrie «classique » ou au commerce de biens
    tant que ce système d’enseignement est fourni par un service public à la limite pas de problèmes on pourrait penser…
    mais si se posent des questions liées au financement ou même aux droits d’appropriation – brevets, licences, droits d’exploitation de la connaissance… – c’est une toute autre affaire, bien plus compliquée
    cela révèle le second aspect important lié au capital humain
    qui est l’importance de la propriété intellectuelle
    en fait,
    je trouve votre approche du capital humain trop « matérialiste », mais c’est peut-être parce que vous n’avez pas vu comment traiter spécifiquement les difficultés de gestion liées à la propriété intellectuelle
    de toutes façons, à terme je développerai certainement ma propre théorie dans le domaine de l’économie institutionnelle – qui ressemble à ce que l’on appelle économie industrielle et qui parle plus des contrats que de la production,
    mais je veux vous dire que je trouve les questions que vous posez toujours intéressantes intellectuellement et scientifiquement, c’est justement pourquoi je vais commencer mes investigations avec des approches mathématiques beaucoup plus fondamentales
    3ème approche :
    mathématique,
    comptabilité
    en réalité je me représente la situation à laquelle je suis confronté
    la réalité comprise comme situation
    il faut un modèle que j’appelle « comptable »
    mais qui en fait est un modèle mathématique pur
    d’ailleurs, si la comptabilité était bien faite, elle prendrait les mathématiques beaucoup plus au sérieux qu’elle ne le fait – nous y reviendrons ; en l’occurrence cela veut dire – excusez-moi – j’y reviendrai
    B2…]
    donc si vous voulez, je ne présuppose pas que la matière sur laquelle je travaille soit matérielle, ou bien « spirituelle », abstraite, ni intermédiaire, « ambiguë », spontanément spéculative, FI- NANCIERE
    j’essaie de me représenter un modèle qui soit capable à la fois de s’assurer soi-même
    d’assurer son propre développement
    et de fonctionner comme un modèle de production
    comme nous pouvons tous avoir des idées abstraites sur un tel sujet
    toutes celles et tous ceux qui prennent les mathématiques au sérieux –
    je ne rentre pas ici plus dans le détail ; ce serait inutile si je n’exposais pas immédiatement, de façon rigoureuse et progressive, mon modèle ; ce dernier n’est pas encore totalement prêt aujourd’hui
    en revanche j’ai déjà en tête dès aujourd’hui d’une façon assez précise un « schéma comptable fondamental »
    servant à la fois de système d’information, modèle comptable fondamental, filtre statistique de base servant pour la recherche
    il procède je dois le signaler d’une vision scientifique relativement complète et cohérente par rapport aux connaissances scientifiques du moment
    de futures publications l’exposeront
    je vous en parle pour vous signaler d’abord mes positions,
    avant d’avancer quelques éléments de démonstration à titre purement indicatif (ce n’est pas ici ni le lieu, ni le moment, ni l’objet)
    en fait en fonction de ma façon de percevoir le problème,
    je ne suis pas d’accord avec vous car ma vision est beaucoup plus idéaliste que la vôtre
    je trouve votre approche assez matérialiste

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 27.12.2013 à 06h44

    Réponse 3 de @Jourdon pour @jducac, le 13 décembre 2013 à 10h06
    C)
    C1…]
    Enfin je concluerai cette approche sur le plan des preuves scientifiques dont on pourrait disposer afin de clore – temporairement ou pas – le débat, y compris des éléments théoriques ou mathématiques empruntés à d’autres sciences telles la physique fondamentale, la chimie ou la biologie – pour le moment pas la Cybernétique ; il faut d’abord que mon « modèle comptable fondamental » – qui est assez avancé déjà – soit totalement achevé…
    bientôt ??
    en fait, parce que votre approche est matérialiste – ou du moins me paraît telle – vous me donnez l’impression de souhaiter « régler le problème globalement » ;;
    mais pour ma part, je ne crois pas que ce soit possible d’y parvenir, car comme je l’ai indiqué, l’économie d’aujourd’hui travaille plus sur le lien que sur la production, or un lien peut vous est échapper aussi vite qu’il vous était apparu ; ce n’est pas quelque chose de facilement acquis
    plus fondamentalement, le cœur de ma réflexion est que quand je parle d’un « modèle comptable fondamental », il s’agit d’un modèle capable de calculer des distances afin de parvenir à ses objectifs
    les objectifs de même que les liens ne peuvent devenir objets d’appropriation immédiate ou automatique,
    car leur distance au sujet décidant est sujet à questions multiples
    et en plus il y a la deuxième question : les distances entre les différents objectifs compris à l’intérieur du système, afin que le sujet puisse retrouver son unité
    il ne s’agit ici nullement ni de spéculation ni de psychanalyse, seulement d’une conséquence des théories scientifiques, notamment en physique atomique
    par exemple le principe d’indétermination d’HEISENBERG
    est-ce que l’objet que l’on étudie – par exemple un objectif à atteindre – existe ou non…
    par exemple les « sauts quantiques » afin à la fois de changer sa position – optimisation dynamique – tout en assurant un espace complet – même si cela est en général un espace local, bien sûr pas global
    quel intérêt de ces questions appliquées à la science économique ?
    C2…]
    Tout simplement cela touche à une tentative de modélisation des relations entre fonction de production et fonction de financement
    en économie de production pure, s’il y a une certaine régularité dans l’investissement, un seul produit, une matière retraitée connue et homogène, on peut considérer à première vue que la production par l’effort qu’elle fait sur elle-même génère sur le papier son propre financement – muni de ce papier l’entrepreneur ira confiant voir son banquier à condition que l’exploitation produise un bénéfice, afin d’assurer les flux au cas où il y aurait quelque variabilité – mais très contrôlable
    dans l’économie que j’esquisse et qui me semble plus proche de l’économie aujourd’hui, rien de tout cela,
    il est donc impératif de se forger une représentation abstraite de l’action dans l’espace
    et essayer de concevoir un modèle mathématique qui l’assure à terme
    C3…]
    notez aussi que si on ajoute à cela la considération des carrières,
    et ce que vous évoquez pour prendre en charge une grande partie des besoins du personnel et de leurs familles sur un territoire donné où ils travaillent, il faudrait peut-être ajouter une « fonction de reproduction de l’environnement » et sans doute une analogie avec des modèles mathématiques utilisés en biologie seraient utilisables ; mais si de toute façon la production perd régulièrement de l’argent – voire, pour plusieurs générations, du capital ou même de la force de travail… d’affilée ! – de toutes façons la fonction de production industrielle associée à une fonction de financement assez simple – intérêts simples ou intérêts ordinaires ; pas de savants montages juridiques – sera condamnée

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 30.12.2013 à 09h42

    Réponse 3 de @Jourdon pour @jducac, le 13 décembre 2013 à 10h06
    -D
    -D+++D-+++1
    par conséquent il faut bien se poser des questions fondamentales :
    sur la nature de l’espace ; sur le nombre de dimensions dans l’espace ; sur les bornes de l’espace ; et sur la fonction d’entreprise
    donc le deuxième désaccord avec vous que j’ai
    après la question du matérialisme ou idéalisme – relatif ; je ne porte de jugement ni moral ni humain ; c’est juste une première « photo » de la façon dont vous dites qu’on peut poser scientifiquement le problème, c’est-à-dire essayer de le modéliser – je pense qu’il faut présupposer une grande quantité de « vide » dans la vie sociale et dans la vie économique, dans les relations qu’ont les agents entre eux
    et c’est pour cela que j’essaie de m’atteler à mon « modèle fondamental » – les distances entre les objectifs à la fois internes et externes suivant l’aspect considéré à chaque fois car il y a une notion de « jeu » avec l’environnement de l’entreprise ou de l’économie par exemple d’un territoire
    et maintenant revenons à la science économique si vous le voulez bien
    -D+++D-+++2
    j’ai présenté dans ma « réponse 2 de @Jourdon pour @jducac » ce que d’après moi avait fait KEYNES
    il a ouvert un espace ou plus exactement une brèche
    il a créé une autoroute pour la politique macroéconomique
    à partir d’une grille de probabilités
    et de l’acte de tout banquier, de tout économiste, de tout spéculateur
    « une élasticité crée un marché (par exemple pour l’économie publique…] ; un taux d’escompte initie son financement ; un taux d’intérêt crée un premier principe de couverture de ces deux effets initiaux, commercial et financier » « et… on peut alors commencer une nouvelle exploitation ! »
    il est évident qu’avec une telle démarche, il manquera toujours une dimension à l’espace dans lequel on se propose de travailler – par exemple les périodes de dépression longue seront incomplètement assurées, mais c’est vrai que l’on retardera beaucoup le déclenchement de leurs effets… au risque de générer nombre d’effets secondaires comme par exemple autant de trappes à pauvreté pour les personnels que l’on aura du mal à employer pendant de telles périodes qui peuvent être très longues !
    -D+++D-+++3
    je ne lance pas cette « pique scientifique » gratuitement, mais parce que je connais la réponse, je veux dire sur le plan de l’histoire de la science :
    KEYNES définit la façon de s’engager sur une pente raide et nouvelle ; l’Ecole du Système Mondial a pour vocation entre autres de définir – y compris mathématiquement – l’espace – son nombre de dimensions, la nature de ses dimensions, les dimensions cachées, etc. – dans lesquels cet acte de bravoure de KEYNES prendra un sens durable, soutenable.
    CQFD
    -D+++D-+++4
    Retour à la problématique davantage sur le plan des sciences physiques, dont vous parlez
    « il faut un code pour passer de l’information à l’énergie ; on ne peut pas faire quoi que ce soit sans énergie ; sans énergie on ne peut pas créer l’information dont on a besoin »
    en fait la réponse en science économique ne peut à mon sens être perceptible que sur le plan de l’économie appliquée – c’est pourquoi j’en parlerai dans ma « réponse 4 de @Jourdon pour @jducac »
    mais d’autre part s’il y a beaucoup de vide dans « la molécule de base de l’économie » : alors je ne peux arriver à vos résultats
    en fait l’économie a quand-même à voir avec les sciences sociales – du fait de l’existence des conventions – et donc il y a de nombreuses relations, y compris pour s’approprier une situation, se mettre d’accord dessus – souvent nécessaire convenez-en avant de négocier ou pouvoir même envisager une transaction de quelque ordre qu’elle soit – par exemple temps passé à négocier – dans l’incertitude de parvenir à un accord, ni même à une compréhension commune – et avec le risque coûteux potentiellement de « lâcher » de précieuses informations susceptibles d’être mises à profit par des concurrents
    la relation que vous évoquez si j’y ajoute mes propres conditions ici passées en revue « vide » « incertitude » ne me paraît pas pouvoir effectuer le saut quantique dont vous parlez
    il peut y avoir aussi quand-même des « effets vertueux » comme création spontanée de compétence utilisable – peut-être une forme d’énergie mobilisable – parce que les nouvelles technologies d’information et communication réduisent drastiquement les distances, créent des raccourcis, et sans passer par la relation de « catalyse » dans le temps que vous semblez suggérer et qui me semble empruntée à un modèle type « big bang »

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 31.12.2013 à 08h37

    Réponse 3 de @Jourdon pour @jducac, le 13 décembre 2013 à 10h06
    -D… suite !
    -D+++5D
    je vous rappelle donc mes a-priori en termes de type de rationalité
    une rationalité du système d’information comptable
    plus un problème de distances dans un espace encore très incomplètement organisé,
    qu’un problème de catalyse d’énergie afin de réaliser une production nouvelle
    c’est vraiment la différence fondamentale entre nos deux visions :
    la rationalité comptable est de créer une image rationnelle de l’action que l’on mène,
    mais qui reste une image,
    elle sert par exemple à discuter les améliorations possibles
    absolument pas à aboutir à la connaissance parfaite du produit livré
    elle permet aux différents intervenants de savoir quand le produit sera livré
    et sert de guide pour être face à l’image – précisée en chaque circonstance – quand l’événement aura lieu
    de façon à « éviter » l’accident, ou la panne, ou le défaut, au moment de livrer le produit, on aboutit sur un évitement, sur une présentation
    on n’aboutit pas sur une production, ni même sur une « reproduction »
    même si je sais que les détours notamment empruntés par des économistes marxistes
    permettront de « montrer » en passant pas une forme matricielle à la fois cette « production », voire, cette « reproduction », mais dans ce cas il s’agit d’économie monétaire, non d’économie réelle
    en conclusion et pour répondre sur un plan théorique pur à votre suggestion intéressante selon moi – un questionnement constant –
    il faut bien, sûrement : s’interroger sur l’utilisation que l’on pourrait faire de modèles empruntés à la physique théorique…
    par exemple les modèles de QUANT
    ou bien la théorie du big bang
    mais cela ne veut pas dire que ces modèles peuvent s’appliquer
    sans parler du modèle de la relativité d’EINSTEIN qui a bien ouvert la perspective de la relativité en physique mais n’y a pas apporté de réponse mathématique complètement convaincante
    avant donc de passer à l’aspect de l’économie appliquée, je veux vous assurer que je continue à me demander comment utiliser ces théories qui nous disent beaucoup sur la nature ou sur l’existence de notre univers,
    mais étant dans une totale incertitude
    car il y a certainement des dimensions cachées et qui peuvent probablement faire « toute la différence »,
    je serais plus tenté de voir vers « l’infiniment petit » que vers « l’infiniment grand » afin d’essayer d’expliquer par exemple la genèse de la création du capital d’une entreprise
    donc ici ces arguments de théorie pure permettent quand-même de déboucher sur des recommandations pratiques :
    c’est que votre vision est stimulante
    mais si on raisonne du point de vue global – dans toute l’économie française – il y faudrait un biais qui soit plutôt de nature d’une économie présentée matriciellement au sens de MARX c’est-à-dire la monnaie qui produit la monnaie
    dans tous les autres cas, votre vision ne s’applique pas, selon moi : car au moment de prendre la décision, la vision de la réalité que l’on aura ne correspondra pas à la réalité elle-même…
    et sauf mode autoritaire de gouvernance de l’économie vous ne pourriez mobiliser l’énergie comme vous affirmez avoir l’assurance de pouvoir le faire
    mais rassurez-vous,
    mon approche en économie appliquée devrait davantage vous convenir,
    car il y a une telle « pression » dans l’économie
    que la plupart des agents naturellement passent une partie de leur temps à « calculer le biais qui… »



    -D+++5D===COMPLEMENT=====
    juste une dernière précision :
    la mathématisation de nos modèles en Théorie des Systèmes va aussi contre vos prédictions :
    nous parlons de cycles longs fondés sur l’exploitation de l’information,
    qui doivent fonctionner avec des cycles longs fondés sur l’exploitation de l’énergie
    mais les premiers sont plus longs que les seconds
    donc je vois mal votre phénomène de « catalyse » possible
    par exemple « cycles économiques de l’innovation » 54 ans
    « cycles politiques de l’hégémonie » le double, voire le triple (éventuellement même renouvelable…])
    donc apparemment d’après l’évolution de l’économie mondiale depuis l’an 1000 cela ne pourrait pas coller non plus !!!..

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 01.01.2014 à 09h34

    Réponse 4 de @Jourdon pour @jducac, le 13 décembre 2013 à 10h06
    A)
    Les réponses que je vais vous faire sur le plan de l’économie appliquée sont à mon avis susceptibles de davantage vous convenir que celles sur le plan de l’économie pure.
    Cette dernière avait davantage montré nos divergences de représentations…



    Tout d’abord, je pense que si on se place au niveau d’un bassin d’emploi, il est assez possible que vous ayiez raison ou en tous les cas que vous puissiez avoir raison.
    La vieille approche « paternaliste » – je ne le dis pas péjorativement, car je sais qu’il y a des régions qui y furent très attachées… à l’époque malheureusement où elles furent de grandes régions d’industrie… En effet, les responsables d’un territoire à mon avis ont souvent tendance à se poser les questions de cette façon.
    La vieille approche « paternaliste »* + du marketing + une approche plus participative, peut rendre votre présentation à la fois « rassurante » – car partant de la production – et paraître motivante car basée sur des principes (en partie selon moi…] scientifiques.
    Et puis on motive les gens avec une « belle histoire »… qui peut « être vraie » : si on trouve le biais nécessaire.
    Et c’est là où certainement le bât blesse…

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 02.01.2014 à 08h49

    Réponse 4 de @Jourdon pour @jducac, le 13 décembre 2013 à 10h06
    B)
    B1…]
    D’autre part, puisque nous ne sommes plus dans une économie d’industrie et de production – bien que si on doit gérer des « chaînes de valeur » ou « chaînes d’approvisionnement » et que l’on a réussi à assurer totalement la démarche d’amont en aval (et que le biais à trouver sert dans ce cas avant tout à assurer le financement en bouclant le circuit) ce n’est pas en pratique – en pratique seulement – un abus de langage et d’usage que de présenter un tel système comme « industriel », on a le problème d’éviter des conflits d’intérêts en cascade – par exemple à cause d’atteintes à la propriété intellectuelle, espionnage, etc. – et donc là où le marketing et l’approche des ingénieurs pourraient se rencontrer, c’est en assurant le biais c’est-à-dire en en faisant le lien partagé.
    Il faut prouver alors que l’on ne commet à cette occasion ni vol, ni viol, ni dol : naturellement c’est impossible de le prouver…
    B2…]
    Si on réussissait cela toutefois – un tel crime légal dans le but de créer de nombreux emplois dans un second temps -, ce serait ensuite – toujours en se plaçant sur le terrain de la logique – un jeu d’enfant que « d’assurer le saut quantique » disant : maintenant nous ne sommes plus dans une économie de production matérielle mais de production de capital humain c’est-à-dire de connaissances, donc on va payer un « revenu universel » aux jeunes générations quitte à elles de l’utiliser pour continuer à acquérir les compétences qui leur seront nécessaires tout en étant moins gênées aux entournures pour les périodes de transition… Je vous dis cela et c’est un piège – à la fois pour moi et pour ma réputation ; car on pourrait justement me rétorquer « et l’argent, vous le trouvez où ? » ; et aussi parce que quand on dit quelque chose comme cela, on vous dit « alors c’est vous qui allez payer » ; mais c’est aussi un piège pour vous car cela prouve que votre théorie de la catalyse ne peut pas fonctionner : le système d’éducation et le système de production fonctionnent séparément ce qui crée des problèmes de financement global du système, mais aucune catalyse ne semble facile à proposer… il n’y a pas de génération spontanée de l’énergie… Mais comment surtout éviter des conflits d’intérêts coûteux lorsqu’ils se déclencheront. Voilà où c’est à mon tour de vous poser une sous-question. Et je ne vous demande pas d’y répondre… De toute façon je ne poursuivrais pas une telle discussion si elle devait démarrer :…

      +0

    Alerter
  • Jourdon // 03.01.2014 à 10h13

    Réponse 4 de @Jourdon pour @jducac, le 13 décembre 2013 à 10h06
    C)
    C1…]
    Mais au fond mon « amour » esthétique pour une présentation si elle soutenue derrière par une cohérence et une rigueur scientifiques n’est que l’associée (ou plutôt l’alliée…] de mon indéfectible optimisme car comme scientifique je crois au progrès. C’est parce que l’Humanité s’est forgée des Catégories Intellectuelles qu’à la fin celles-ci finissent pas s’incarner… et dans la vie sociale elles finissent alors par se réaliser parce que les gens y croient et donc les font advenir : de même dans la vie économique il y aurait matière à discuter de la nature du capital au chapitre doux-amer… Je crois donc que votre théorie de la catalyse peut être vraie si elle est soutenue par un marketing, des projets, et que les failles se trouvent totalement assurées… mais selon moi elle agit d’abord comme métaphore. Parce que nous n’avons pas de temps à perdre avec des conflits d’intérêts, mais qu’il faudrait conseiller les dirigeants du pays sur les conflits d’intérêt justement amenés à pouvoir guider ladite catalyse… elle agira effectivement comme catalyse à cause de la pression naturelle inhérente au système économique (innovation…] et guidée par l’information utile et nécessaire etc.
    C2…]
    Mais pour ma part je m’y opposerais de toutes mes forces car elle irait tout droit contre mon analyse scientifique – mais le marketing a sa raison, m’a-t-on dit.

    EEEEE_PhJd._###__
    Cependant si vous connaissez des Responsables Haut Placés à la Commission Européenne ou dans les types de Grandes Entreprises Mondialisées n’ayant d’autre intérêt bien compris – institutionnel, image, etc. (et conflits d’intérêts, j’insiste!!!) que d’assurer le lobbying de mes idées, alors par tous les moyens mettez nous en relations. Cela leur coûtera le tarif élevé de solliciter auprès de moi l’usage modéré et progressif de ma propriété intellectuelle personnelle… mais en somme ce serait probablement la seule et unique solution pour l’Union Européenne sortir de la Crise… ceci dit absolument sans chantage !!!

    Le 18 décembre 2013.
    Cordialement,

    Philippe Jourdon

      +0

    Alerter
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