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26.février.201426.2.2014 // Les Crises

[L’Europe la paix] La Suisse sera privée d’Erasmus dès la rentrée 2014

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Reprise d’un papier de Challenges du jour

La Suisse sera privée d’Erasmus+ dès la rentrée 2014

Les premières sanctions sont tombées : les étudiants suisses ne bénéficieront pas du programme Erasmus+ dès la prochaine année académique, soit septembre 2014, a annoncé la Commission européenne. D’après Bruxelles, pas moins de 10.000 étudiants suisses et communautaires auraient du participer au programme Erasmus l’année prochaine.

Le porte-parole de l’institution a également indiqué que les chercheurs travaillant pour une institution suisse ne pourraient pas postuler aux bourses ERC (European Research Council) qui s’ouvriront fin mars, dans le cadre du programme Horizon 2020.

Un drapeau suisse déployé dans l’hémicycle

Ce mercredi, les eurodéputés réunis en session plénière à Strasbourg se sont écharpés sur le sujet. Alors que les derniers sondages leur prêtent jusqu’à 1 siège sur 6, les eurosceptiques sont venus au secours de la Confédération et des électeurs nationalistes ayant voté en faveur des quotas d’immigration.

D’abord par la voix de Mario Borghezo, membre de la Ligue du Nord, brandissant en plein hémicycle un drapeau suisse avant de s’exclamer: « liberté et respect pour la Suisse ». Une provocation qui a conduit à interrompre la séance et à expulser (encore une fois !) le député italien. Certains se sont d’ailleurs étonnés de la posture de cet élu, les électeurs de son parti étant largement touchés par le gel du programme éducatif avec la Suisse.

Cohn Bendit: « Les Suisses reviendront à genoux »

Les nationalistes du Vlaams Belang ont suivi et abondé, ce qui n’a pas manqué de susciter l’ire de Daniel Cohn-Bendit: « vous verrez, les Suisses reviendront à genoux car ils ont besoin de l’Europe et que leur richesse dépend de l’UE » a-t-il tonné avant de traiter de « crétins finis » les nationalistes eurosceptiques.

Dernier à prendre la parole, le président du groupe socialiste, l’autrichien Hannes Swoboda a estimé, sans ambages que la Suisse voulait non seulement « l’argent de l’Union mais aussi celui de nos contribuables avec l’évasion fiscale (…) : on ne peut pas l’accepter ». Une assemblée plus clivée que jamais, où l’on sent poindre les thèmes de campagne des élections qui aura lieu dans trois mois. Reste que pour les étudiants et les universitaires, la bataille est perdue.

Source : Challenges


«La dictature européenne doit cesser!», a tonné de son côté à Strasbourg le politicien de la Ligue du Nord, en français et en italien, pendant le discours du commissaire de l’UE à l’emploi et aux affaires sociales Laszlo Andor. Il a ensuite été renvoyé de la salle.

Daniel Cohn-Bendit, chef de file des Verts, a été rappelé à l’ordre après avoir apostrophé Bruno Gollnisch: «vous êtes des crétins finis parce que vous n’avez pas compris les valeurs de l’Europe». «J’ai plein d’admiration pour son intelligence et plein d’humilité pour mon crétinisme», a répondu Bruno Gollnisch.

Le commissaire européen en charge de l’Emploi, Laszlo Andor, a de son côté rappelé la position de l’UE selon laquelle la libre circulation des personnes «est un droit fondamental» qui «n’est tout simplement pas négociable».

Le ministre aux affaires étrangères suppléant de l’UE, le Grec Dimitrios Kourkoulas, a répété que les quotas pour l’immigration que la Suisse désire instaurer ne sont pas acceptables. Il a enjoint la Confédération à signer l’extension de la libre circulation des personnes à la Croatie, et redit qu’elle ne pouvait pas bénéficier d’un «menu à la carte».

Daniel Cohn-Bendit a invité à «ne pas déresponsabiliser les Suisses». Il a prédit qu’ils «reviendront à genoux parce qu’ils ont besoin de l’Europe», car «60% des exportations suisses vont dans l’UE». «C’est à la Suisse de trouver des solutions, c’est la Suisse qui devra mettre ses montres à l’heure», a-t-il dit.

Le libéral irlandais Pat Gallagher a pour sa part pressé l’Europe de «ne pas faire de représailles ou quelque chose qui pourrait être perçu de cette manière» par la Suisse, soulignant que «80’000 emplois européens sont en jeu».

Le Matin.ch


Énorme…

Je rappelle que la Suisse a simplement voté le fait qu’elle voulait mettre fin à la libre entrée des européens sur son sol, en mettant en place des quotas. Fin à la libre entrée, cela ne va dire FIN. Cela veut dire on met une sonnette sur la porte.

Je rappelle qu’elle a accueilli 10 % de sa population en étrangers en 10 ans – soit l’équivalent de 7 millions d’immigrés en 10 ans pour la France, presque l’Ile de France. Et que, à part le Luxembourg, c’est le pays qui a le plus accueilli d’étrangers dans la période. Nous c’est entre 1% et 2 %…

Je rappelle que le quota n’est pas connu. Avant il rentrait 70 000 étrangers par an. Le quota sera peut-être de 50 000 (chiffre avancé par le Crédit suisse), peut-être 30 000, peut-être 80 000 ! On n’en sait rien.

Je rappelle enfin que, accessoirement, la Suisse ne fait PAS partie de l’Union européenne.

Bref, je ne vois quand même rien de bien choquant à une situation qui, si elle se poursuivrait, aboutirait dans 30 ans à avoir plus d’étrangers que de Suisses en Suisse…

Bien entendu, elle ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre. Mais si elle veut modifier le traité, il semble logique, diplomatique voire simplement censé, de mettre en place en Europe un quota d’entrées pour les citoyens suisses, basta – et la paix et la concorde sera préservée.

Mais c’était sans compter sur l’impérialisme européen (sérieusement qu’est-ce que ce serait si ce machin pitoyable piloté par des clowns avait vraiment de la puissance…) veut sanctionner durement ce pays qui a osé faire preuve de Démocratie.

Et je trouve éloquent le fait de s’en prendre ainsi aux enfants – chapeau les députés !

D’ailleurs, Hollande avait dit : «  »Si nous ne sommes pas fermes avec les Suisses, demain nous serons dans l’impossibilité de rejeter des décisions analogues émanant d’autres pays » (Fabius ajoutant « Les Britanniques trouvent ce referendum intéressant et peuvent demander demain la même chose »). C’est la vraie différence entre un grand homme politique et un nain politique qui rejoindra bientôt sa juste place : les poubelles de l’Histoire (où, certes, il ne sera pas seul).

Du grand Cohn Bendit au passage, tellement symbolique du libertarisme talibanesque du « no limit ». Bah oui, demain, si 15 millions de roumains venaient chez nous, mais où diable serait le problème ?

Du grand PS aussi – comme si la Suisse n’était pas un paradis fiscal quand on a signé le traité avec elle…

Et avant de s’occuper de la Suisse, j’aimerais qu’on commence plutôt par s’occuper du Luxembourg, de l’Autriche, de l’Irlande ou de la Belgique, petits ou gros paradis fiscaux qui eux, sont dans l’Union…

Bref, en tant que citoyen de l’Union Européenne, j’attends qu’on traite la Suisse avec le respect dû à son peuple souverain, et qu’on pratique la réciprocité et non pas la punition…

À suivre…

(P.S. Merci à Fabrice !)

78 réactions et commentaires

  • Kiwixar // 26.02.2014 à 22h18

    Il y a une réelle volonté de détruire la Suisse : c’est un exemple de vraie démocratie.

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  • JCC // 26.02.2014 à 22h42

    Si la Suisse ne se comportait pas en parasite de l’Europe avec son dumping fiscal et son secret bancaire, elle n’en serait pas là. Elle ne récolte que le fruit de ce qu’elle a semé.

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    • Kiwixar // 26.02.2014 à 23h38

      La Suisse paradis fiscal, c’est terminé.
      Le dumping fiscal, c’est plutôt les Pays-Bas et l’Irlande.

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    • SC // 01.03.2014 à 15h31

      Dumping fiscal…c’est sûr, vu de France, paradis des taxes et impôts en tous genres, le monde entier n’est qu’un vaste repère de méchants qui ne font rien qu’à nous embêter avec leur prélèvements plus bas que les nôtres.

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    • Patrick // 05.03.2014 à 13h30

      La suisse est un paradis democratique ou les citoyens votent leurs impots.
      L’europe est un enfert fiscal ou les peuples n’ont rien à dire sur leur fiscalité.
      Vous avez la mentalité d’un esclavagiste, rien d’autre.

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    • rapdum // 12.03.2014 à 13h51

      Le dumping salariale de lEurope sur nos emplois c’est bien mieux .
      Pour ma part de vos accord je m’en fiche . Vous n’tes pas le centre du monde a part vous il y a la meilleure partie du monde tous le reste . Et comme par chance on y a de bien meilleure amis et partenaire.
      Au passage vous vous passerez aussi de nos contribution financière et notre recherche feront avancer les autres comme ça vous pourrez regarder un pays qui avance a quoi ça ressemble.
      Que les étudiants suisse 2600 environ sur 130000 ne puisse plus aller passer des vacance dans vos école moins bien notée ne me dérange en rien . Pourquoi le confort de quelques nantis devrait primer sur les postes et les salaire des employées qui sont mis sous pression par la sous enchère salariale provoquée par l Europe . Nos étudiants étudierons chez nous comme depuis des siècle sans problème et cela nous a bien réussi .
      En 1992 lorsque nous avons rejeté l EEE , on nous a prédit de sombres année aujourd’hui on est pas si mal . C’est bien mal connaitre notre culture notre détermination notre organisation et nos institution très très très bien gérée que de croire a un effondrement car on veut pas marcher au pas européen . De plus la BNS pourrait être appeler a vendre massivement son immense stock d’euro et comment votre monnaie (de singe) se comportera t elle . Pensez vous que chaque état de votre union branlante pourra supporter un effondrement de l euro. Déjà que ceux qui sont dedans veulent en sortir d’autre en ont assez de faire la banque pour ceux qui se gère pas avez vous besoins encore d’un coup de main pour chuter ?????

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    • rapdum // 12.03.2014 à 14h58

      Les paradis fiscaux européen vous dérange pas trop a ce qu on peut voir .
      Le propre de l Europe c’est de menacer et taper sur les petits et de filer la queue entre les jambes devant les grand.
      Un peu comme c’est benêt grand costaud et bête qui martyrisent les petits dans les cours d’école.
      Quand on leurs montrent la lune les idiots regardent le doigt ………

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    • rapdum // 12.03.2014 à 15h13

      La suisse attire avec son taux d’imposition fixé avec intelligence et modération .Le montant décolleté ainsi suffit a son bon fonctionnement . De là on peut se poser une question pourquoi certains pays doivent prélever plus ??? Gestion déloyale, gestion catastrophique, volonté de grandeur et vivre au dessus de ses moyens. coût du protocole, coût de l’efficacité des ses institutions , Quand on a pas les moyens il faut accepter de descendre d’un cran et de ne plus être ce qu’on est pas ; une super puissance .De là à exiger des autres qu il augmentent leur imposition pour paraître moins mauvais y a tout de même un sacré toupet. Quand j’ai moins d’argent j achète ce que je peu des saucisses au lieux de l entrecôte. Certain pays n’ont plus de productivités gagnent moins mais veulent être une puissance mondiale avec des armes atomique etc etc un président qui coûte à ses citoyens plus que le président de Etat Unis. etc etc etc Alors on a la solution
      :le voisin le petit qui gère bien, faut s’en prendre à lui c’est un vilain malfaisant c’est a cause de lui qu on a plus d’entrée qu’on passe pour des cons c’est tellement plus facile que de reformer son pays

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  • Guillaume // 26.02.2014 à 22h49

    On va effectivenent finir par prendre la Russie pour une Grande democratie

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  • Achille Tendon // 26.02.2014 à 23h35

    Des chiffres, on veut des chiffres sur Erasmus et surtout l’efficacité du système: ne serait-on pas là dans une de ces nombreuses situations européennes où on parle d’entretenus sans espoir aucun d’efficacité sur le terrain ???

    C’est bien le 22 mai, les prochaines élections zéropéennes ?

    On en recause le 23 et on verra bien la reformulation qui sera faite de la question de la « libre » circulation !!!!

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  • Casquette // 26.02.2014 à 23h46

    Quotas pour quotas la suppréssion des subventions est aussi une manière de pratiquer la réciprocité , la sanction me choque moins que le ton bélliqueux du supranationaliste Daniel Cohn Bendit , sa phrase est juste hallucinante il parle d’un pays là , pas d’un politicien !
    Les Suisses vont pas apprécier…un peu comme les Anglais la semaine dernière.
    Lui et Astrid Lulling font vraiment tout pour rendre leur bidule haïssable.

    Pas étonnant que les Islandais aient tourné les talons.

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    • Amsterdammer // 27.02.2014 à 20h51

      Nomen is omen, pour ce qui est de Astrid Lulling

      Lullen, dérivé de lul, ‘bite’, ça veut dire ‘débiter des conneries’, en néerlandais. Mettez-y le suffixe substantivant -ing, et vous me comprenez… 😀

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  • Hurluberlu // 26.02.2014 à 23h48

    Les flux humains non, financiers oui… La Suisse de Blocher dans toute son incohérente splendeur.

    Sans être membre de l’Union Européenne, la Suisse n’en est pas moins un passager clandestin, puisque son secteur financier surdéveloppé pour un pays de cette taille, favorisé par son inique secret bancaire, en fait le coffre fort des évadés fiscaux de toute l’Union et le centre de nombreux montages opaques d’optimisation fiscale qui concernent essentiellement les entreprises opérant dans l’Union (2 exemples entre mille : la célèbre liste dite Lagarde pour la Grèce, ou le montage Unilever pour l’usine Fralib-Eléphant, qui ponctionnait indûment le site de Gémenos et a favorisé sa fermeture). Sans compter que de nombreux secteurs en Suisse dépendent d’une main d’oeuvre ou frontalière,ou formée à l’étranger, le système et la démographie suisse n’ayant pas la possibilité de former en interne suffisamment de travailleurs qualifiés (je pense notamment à l’horlogerie qui recrute beaucoup dans le Jura, mais la finance doit certainement compter son lot d’immigrés).

    Défendre un référendum de la démocratie suisse, laquelle n’est possible que parce qu’elle est parasite financier des autres démocraties européennes, et un havre bienvenu pour les salauds de tout poil (notamment dictateurs, mais aussi ministre du budget de la France en charge de la lutte contre la fraude fiscale), est dès lors un non sens. Le vote xénophobe suisse est une remise en cause du statu quo diplomatique qui permettait à la Suisse de continuer à parasiter ses voisins. L’Europe se devait de réagir. Sauf qu’au lieu de viser les étudiants, la vraie mesure efficace eût été un accroissement radical des barrières douanières (préconisé par Piketty sur un autre sujet) et un contrôle des flux financiers (plus que de personnes), plus une pression type Fatca pour un meilleur échange d’informations fiscales. Et on peut même faire encore plus pressant…

    Or, l’UE ne fait que prendre une demi-mesure symbolique sans effet politiquement sérieux à court et moyen terme, et le fait que Cohn-Bendit défende ladite mesure est bien la preuve de son innocuité. L’indéfendable Mario Borghezio (raciste assumé) entend défendre le contrôle des flux migratoires et la position idéologique de Blocher (laquelle attaque entre autre les italiens, depuis longtemps victimes de xénophobie en Suisse), mais ne propose évidemment pas celui des flux financiers: l’extrême droite adore faire diversion en tapant toujours sur l’immigration, laquelle n’a rien à voir avec les problèmes qu’affrontent aujourd’hui les économies et politiques de l’Union européenne —et même était très secondaire dans les relations diplomatiques avec la Suisse, jusqu’au vote récent. Le seul qui y gagnera dans tout ça est sans doute Blocher, qui pourra se poser auprès de son électorat de bas du front en victime des iniques voisins.

    On sait que le seul nerf de la guerre est l’argent, et c’est pourquoi ne pas s’en servir comme rétorsion contre les Suisses prouve que l’UE ne remettra pas en cause le statu quo qui fait de la Suisse un des coffre forts opaques du Continent. En même temps, si l’on accueille à bras ouverts Malte, Chypre, le Luxembourg, Saint Marin, Andorre, la Lettonie, l’Irlande ou les Pays Bas (et j’en oublie), il est évident que personne ne souhaite aborder la question des flux de capitaux et de leur contrôle pour discuter avec la Suisse.

    L’agitation picrocholine qui agite le Parlement montre une fois de plus ce qu’il est: une machine à faire du bruit, aucunement à prendre des décisions efficaces. Et le moyen pour quelques énergumènes de se donner en spectacle.

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    • raloul // 27.02.2014 à 12h15

      Bonjour!

      Vous dénoncez à juste titre certains aspects dégoutants de la politique et de l’économie suisses, et l’affreuse collusion entre mafieux, dictateurs et autres ministres français qui profitent des banques suisses pour laver plus blanc.

      Mais il faut que vous compreniez que la population suisse n’est pas forcément favorable à ces dérives (je dirais même qu’elle déteste ça en grande majorité), que le secret bancaire est en train de finir, et que c’est un peu court d’attribuer la bonne santé économique de la Suisse à ses seules banques et autres magouilles.
      Là où nous sommes paradoxalement d’accord, c’est sur le côté complètement déplacé de la rétorsion européenne.
      Effectivement si l’UE voulait être réellement ferme, elle agirait sur un plan économique par un protectionnisme séléctif et des mesures économiques ciblées sur les produits suisses. Reste à savoir si c’est vraiment judicieux d’être aussi aggressif, si la libre circulation n’est pas amenée à évoluer dans l’UE elle-même… Enfin, effectivement, il faut balayer devant sa propre porte, si vous me passez l’expression; car c’est bien joli de dénoncer le « parasitisme » hélvétique, mais que penser du Luxembourg, par exemple?

      Je partage aussi vos remarques sur l’idée de contrôler les flux financiers, et le fait que la droite de l’UDC ne propose rien sur ce terrain-là (car l’aile zurichoise de l’UDC est ultra-libérale, ne l’oublions pas). Toutefois je trouve réducteur d’affirmer que l’immigration ne serait qu’une « diversion ». C’est un sujet politique important, et c’est justement le dédain des autres courants politiques envers cette thématique qui laisse le champ libre aux idées les plus extrêmes.

      Et oui, la Suisse a besoin d’immigrés, mais ce que je trouve sidérant dans de nombreux commentaires que je lis, c’est que la Suisse ne va pas ARRETER ou INTERDIRE ou même LIMITER (à coup sûr) l’immigration. Elle va définir des contingents maximaux qui seront le fruit d’une décision politique, et non plus la résultante d’un laisser-fairisme. Et il est possible que ces quotas limitent dans les faits l’immigration, mais il est aussi possible que les quotas ne changent rien à la situation actuelle. Simplement c’est désormais le fruit d’un choix politique des élus nationaux.
      Mais il y aura à mon avis encore de nombreux ouvriers horlogers français dans le Jura, c’est sûr.
      Il y a parfois une sorte d’hystérie sur ce thème qui se développe, ça m’inquiète un peu…

      Et nous sommes totalement d’accord sur le triste spectacle offert par le parlement européen…

      P.s.: enfin, il faut savoir que la Suisse forme de nombreux étudiants étrangers, qui sont d’ailleurs contraints de rentrer au pays après leurs études s’il ne trouvent pas de job en Suisse, ou s’ils ne veulent simplement pas y travailler… C’est un tel gâchis que d’envenimer la situation par cette mesure inique dans ce domaine…

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    • myriam // 04.03.2014 à 16h06

      Quelques informations que les détracteurs de la Suisse semblent ignorer.

      La Suisse est un pays grand comme à peu près la région Aquitaine et dont seulement le 1/3 environ est habitable.
      Depuis 10 ans, chaque année, y arrivent quelques 80’000 immigrés en majorité des « Européens », alors que lors de la signature des accords avec l’UE , on lui « promettait  » seulement 8’000..
      .
      Le problème se pose donc de la qualité de vie , non seulement pour ses autochtones mais aussi pour ses immigrés à qui elle veut offrir une vie décente et non les parquer dans des ghettos , des logements insalubres comme le fait la France !
      La Suisse , en plus des immigrés résidents, offre quelques 250’000 postes de travail aux frontaliers de l’UE (autant de chômeurs en moins pour cette dernière !) dont le 1/3 sont français ( tous les matins, la seule Genève voit passer quelques 60’000 frontaliers )-
      A une moyenne de 4’000.- euros par mois de salaire chacun, X13 mois X 250’000, je vous laisse calculer ce que rapporte à l’UE chaque année ces frontaliers ,
      Quant à Cohn-bandit , quand il s’étrangle en rappelant que le 60% des exportations de la Suisse vont vers l’UE, il oublie sciemment de dire que dans ces échanges commerciaux, la Suisse est perdante à hauteur de 40 milliards d’euro! En effet, alors que la balance commerciale de l’UE est déficitaire avec le reste de la planète, elle est excédentaire à hauteur de ces 40 milliards d’euros dans ses échanges avec la Suisse.
      L’UE fait donc son beurre avec ses échanges commerciaux avec la Suisse.

      D’autre part, il ne faut pas oublier que même n’étant pas dans l’UE, la Suisse a participé et participe financièrement pour une large part à l’aide aux pays d e ‘Est qui envisageaient et envisagent d’adhérer à l’UE.
      Elle participe au financement de la recherche. En fait, elle paie pour pouvoir commercer avec l’UE! Cette dernière en demande-t-elle autant à ses autres partenaires à travers le monde?

      Le secret bancaire suisse ? Vous êtes en retard d’une guerre ! Il y a longtemps que les capitaux étrangers atterrissent dans d’autres paradis fiscaux qui n’ont pas comme elle , fait le ménage; et dont certains sont dans l’UE. L’histoire de la paille et de la poutre, vous connaissez ?

      Alors, l’UE peut bien sanctionner la Suisse – lui envoyer ses chars peut-être si elle en a (?), cette dernière en pâtira très certainement, mais vu l’état dans lequel se trouvent la plupart des Etats membres de l’UE , je ne sais pas qui en pâtira le plus; car comme le disait il y a peu, Nicolas Hayek ( Swatch) « Le monde est bien plus grand que l’UE »

      Quant à Erasmus et à la recherche scientifique, je crois qu’en ce qui concerne le niveau de ses grandes écoles et de ses Universités,la Suisse n’a rien à envier à l’UE !Ses étudiants iront ailleurs !
      Reprocher à la Suisse de s’enrichir grâce à son secret bancaire, c’est comme reprocher à la France de s’être enrichie et de s’enrichir encore sur le dos de ses colonies ( la Suisse n’en a jamais eu) . ou de faire financer certains de ses projets par le Qatar !!

      La vraie raison de ce boycott, c’est de vouloir punir la Suisse parce qu’elle ne veut pas marcher dans les clous délimités par l’UE, parce qu’elle refuse d’entrer dans le rang et d’obéir à cette espèce de pouvoir suprême antidémocratique qui sévit à Bruxelles!

      L’UE ferait bien de ne pas trop jouer les matadors , ça risque de se retourner contre elle !

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      • Laforest // 04.03.2014 à 19h03

        c’est comme si la France recevait environ 18.000.000 de personnes sur son territoire… quand on pense qu’en 2013 on a construit moins de 500.000 logements en France cela ferait 36 personnes par logements…. ET ON REPROCHE A LA SUISSE DE RÂLER !! en France ce serait l’insurrection, la révolution…. Mais les donneurs de leçon ne réfléchissent pas …

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    • Romuald // 04.03.2014 à 19h08

      Bonjour à tous,

      La Suisse doit avoir le droit de renégocier avec l’UE, on ne doit pas leurs dicter ou les punir….
      Combien de citoyens Européens rêveraient de faire la même chose? justement ça leur fait peur a tous ces pro Européens…

      Bref les Suisses continuer a réfléchir et a voter ce qui vous semble bon ! et acceptez ceux qui viennent chez vous et s’intègre!

      Je dit cela bien que j’ai le projet de rejoindre la Suisse ( non pas pour leur ponctionner leurs fric, mais pour vivre autrement!).

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    • rapdum // 12.03.2014 à 14h06

      le secteur bancaire 9 % de notre PIB même sans vous cela représenterais quoi 6 ou 7 % alors y a pas de quoi fouetter un chat et croire que la suisse ne vit que par ses banques c’est très simpliste.
      Savez vous qui est le plus grand employeur de Suisse 85 % , le plus grand fournisseur de formation professionnel de Suisse, le plus grand contribuable de Suisse ???? un secteur d’activité qui ne peu avoir accès à vos marchés. Savez vous que sur les 15 autres % une part exportait déjà très bien avant et l autre part qui ne produit rien ( la recherche et les étudiants ce a qui on payent les études c’est pas avec les 900 euro par années a charge de l étudiant que le système tourne , mais avec le travail des 85 autre % ) Par contre les emplois dans ces 85 % sont soumis au dumping salariale fournis par l EU .

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  • raphael.deschamps // 27.02.2014 à 00h18

    Jusqu’à quel point sommes nous responsables de la bêtise crasse de nos élus ? Et de leur inconscience. J’aimerais voir en cohn bendhit un simple opportuniste frappé d’une hypocrisie latente, mais j’ai le sentiment qu’au fond, il pense ce qu’il dit.

    C’est ça qui est très grave, c’est que ces gens là ne sont pas seulement des manipulateurs, ils sont porteurs d’une idéologie contagieuse. S’ils étaient de simples manipulateurs, la dénonciation de la supercherie suffirait à discréditer leur discourt.

    Je crois que le déni de démocratie est malheureusement un mal très complexe à soigner, d’autant plus qu’il est chronique.

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  • K // 27.02.2014 à 00h31

    On peut tout de même s’étonner qu’un député européen soit exclu de l’hémicycle pour avoir scandé «La dictature européenne doit cesser» et que dans le même temps Cohn Bendit puisse qualifier ses contradicteurs de «crétins finis» en échange d’un léger rappel à l’ordre…
    Sans tomber dans la basse polémique, il faut bien remarquer que l’outrance est bien plus tolérée à Strasbourg lorsqu’elle est utilisée par les pro-européens. A ce niveau, ce n’est plus juste un problème de communication politique.

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    • Hurluberlu // 27.02.2014 à 01h00

      Borghezio, c’est quand même le spécialiste de l’outrance raciste et xénophobe: un petit zapping italien de Rai 3 le montre par exemple en train de nettoyer au désinfectant un compartiment de train où, comme par hasard, sont assises deux jeunes femmes noires. Pour situer la haine du personnage: http://www.youtube.com/watch?v=6yRqukwQam8 (à partir de 1,23 pour le moment en question, mais tout l’extrait vaut le détour, à condition de comprendre l’italien).

      Voir que ce billet nous en fait un héraut de la démocratie, fût-elle suisse, alors que ce n’est qu’un agitateur haineux et xénophobe, condamné en Italie pour cela même, me semble occulter une partie des faits. Un autre extrait issu de la télé française montre toute l’épaisseur du personnage, et sa nostalgie du fascisme: http://www.youtube.com/watch?v=C3cWtggJTew .

      Enfin, l’extrait vidéo de son expulsion montre aussi qu’il est intervenu sans autorisation,un interrompant d’ailleurs l’intervention d’un parlementaire (situé pourtant à l’extrême droite de l’hémicycle) sur le vote à venir: c’est de la pure gesticulation et un irrespect du parlement. http://www.youtube.com/watch?v=dyEiV04bYOQ

      Je ne considère pas pour autant que le vote du Parlement, ni la position de Cohn Bendit soient exempts de critique (c’est le moins qu’on puisse dire: je les méprise). Mais Borghezio est un être répugnant et indéfendable.

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    • JoeLeTaxi // 27.02.2014 à 09h29

      Oui, cela m’avait frappé aussi. Du « deux poids et deux mesures » en somme.

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  • BA // 27.02.2014 à 00h39

    La construction européenne a deux religions : l’euro et la libre-circulation.

    Et donc ces deux religions ne sont pas négociables.

    Quant au référendum suisse, nous savons depuis belle lurette que les référendums n’ont strictement aucune importance concernant la construction européenne.

    Selon la nouvelle aristocratie européiste, la construction européenne doit continuer. Et donc la construction européenne continuera. Elle continuera, même si elle doit bafouer les votes des peuples lors des référendums.

    Mais ça, on le savait déjà.

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  • Patrick Luder // 27.02.2014 à 00h43

    L’Union Européenne est une dictature auto-proclamée …
    Et logiquement l’Europe ne supporte pas la démocratie !!!
    Utiliser Erasmus comme arme à la démocratie est dégueulasse,
    La Suisse n’a jamais bloqué l’entrée d’étudiants temporaires,
    => C’EST UN FAUX DÉBAT, UNE DIVERSION POLITIQUE,
    LE BUT EST DE TUER TOUT SOUBRESSAUT DE DEMOCRATIE …

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  • BA // 27.02.2014 à 00h44

    Les deux religions des européistes : l’euro et la libre-circulation.

    Pour les européistes, ces deux religions ne sont pas négociables.

    Mercredi 26 février 2014 :

    Le drapeau suisse a flotté au Parlement européen.

    Lors d’un débat consacré aux suites du vote de la Suisse, les eurodéputés ont réaffirmé, en grande majorité, que la libre circulation entre l’UE et la Suisse n’était pas négociable.

    […]

    Au nom de la présidence du Conseil européen, Dimitrios Kourkoulas, secrétaire d’Etat grec aux Affaires étrangères (et au nom de la Commission, Laszlo Andor, responsable du Travail et des Affaires sociales), ont réitéré la position européenne à l’égard du vote suisse. L’UE, tout en étant consciente des relations économiques, culturelles et historiques avec la Suisse, n’acceptera pas la mise en question de l’accord bilatéral sur la libre circulation. Et c’est à la Suisse d’expliquer comment elle entend traduire le résultat de l’initiative dans sa législation. «Un accord est un accord ; il n’est pas renégociable», a dit Laszlo Andor.

    Les principaux groupes politiques ont appuyé la position de l’UE. Seuls les eurosceptiques et conservateurs ont fait comprendre que Bruxelles devait s’adapter au vote suisse.

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/3b3ddc1a-9ef3-11e3-b5ed-5fc5c707a85e

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    • rapdum // 12.03.2014 à 14h13

      Moi j ai une solution une immigration égale dans chaque état de l union soit 23 % comme chez nous qui devons subir sans pouvoir prendre part aux décisions de l union. Une fois ce but atteint et sur pieds d’égalité dans la nuisance et la difficulté le débat des députés européen devrait être bien intéressant .
      Mais avant cela pour y arriver y a du job comme on dit 23 % d’immigration en Grèce , aux Portugal en Italie, en Irlande passe encore mais 23 % en Allemagne ça va donner quoi ?????

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  • Derick // 27.02.2014 à 00h53

    Merci Olivier,

    Les Suisses (MULTI BI-nationaux également) apprécient leurs parents, cousins, etc. étrangers sauf quand certains les prennent pour des « cons ».
    Voir les différents commentaires envers la Suisse des représentants français ou de certains élus de Bruxelles…par exemple

    A tout hasard, j’ai demandé quel était le coût des études à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne

    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_polytechnique_f%C3%A9d%C3%A9rale_de_Lausanne
    http://www.epfl.ch

    et s’il y avait une différence entre les Suisses, les étudiants émanant de la Communauté Européenne et un Asiatique :

    Aucune différence : CHF 633.– par semestre,
    soit au taux de change officiel de 1.20 = EUR 527.5 par semestre x 2 = EUR 1’055.– par année !

    Donc aucune discrimination. Pour une enseignement de grande qualité, dans un environnement de qualité… De surcroît, très apprécié par les français !

    Olivier, je partage votre commentaire. S’en prendre à la jeunesse est vraiment lamentable !

    En tant que bi-national, j’espère que les autorités suisses sauront évaluer cette question avec hauteur et privilégier la jeunesse… parce que là n’est pas le problème !

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    • Raphaël // 27.02.2014 à 12h25

      Je me faisais également la même réflexion…
      Les jeunes ont ils voté au référendum Suisse ? Non. C’est donc eux qui sont punis. C’est au mieux « petit », au pire « lamentable » !
      On la sent bien l’Europe pour l’avenir là. Bravo Messieurs. Emmanuel Todd dirait que c’est un aveu d’échec de l’Union Européenne, et il aurait tout à fait raison. Quelle honte !

      Ca j’aimerais bien que les jeunesses européennes se saisissent de la question. Ce n’est pas ça notre Europe ! Nous sommes dirigés par des croulants idéologues.

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  • casper // 27.02.2014 à 01h19

    « Laszlo Andor, a de son côté rappelé la position de l’UE selon laquelle la libre circulation des personnes «est un droit fondamental» qui «n’est tout simplement pas négociable». »

    Je suis curieux de connaitre l’opinion de ce monsieur sur la libre circulation des Sénégalais, des Maliens, des Marocains… Et aussi les sanctions qu’il envisage de prendre contre les pays de l’union qui entravent cette circulation, puisqu’il s’agit d’un droit « fondamental » et « pas négociable ».

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    • jidégé // 27.02.2014 à 09h00

      N’oublions pas les Roms..

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    • niethil // 27.02.2014 à 18h36

      Moi j’aimerais bien savoir quel inspiration divine lui a soufflé à l’oreille que la libre circulation des hommes était un espèce de droit transcendant applicable en dépit de ce qui est inscrit dans le système juridique.

      Qui sème le droit naturel récolte la guerre de religion …

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      • casper // 28.02.2014 à 00h27

        Ça aussi c’est tout a fait vrai. Mais il faut bien faire un peu appel a la transcendance pour vendre sa soupe. C’est tellement commun que je ne relève même plus.

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  • Crapaud Rouge // 27.02.2014 à 03h05

    Tant de grabuge pour si peu ! Comme le dit Patrick Luder, c’est une diversion politique. A crier haro sur le baudet, ces bien-pensants d’européistes se donnent le beau rôle de « défenseur des libertés », tout en refusant les conséquences d’un vote libre. Auraient-ils oublié que l’on doit, (devrait ?), voter « librement » pour eux dans les mois qui viennent ?

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  • jmeransaigne // 27.02.2014 à 05h40

    La commission européenne, celle de tous les abus, où le niveau intellectuel est celui de la maternelle, prend des décisions en son nom propre sans jamais rien demander aux peuples.La commission qui jouit d’un luxe indécent, dépravé, n’a vraiment pas lieu d’être.
    Quand je pense à l’argent des contribuables dépensés chaque jour pour nourrir ces « cochons » déjà trop gras, pour les loger dans le luxe le plus ridicule, je me dis, il y a de quoi loger convenablement dans les bâtiments inutiles de l’UE, des centaines de personnes, et je suis pour la circulation et l’installation des personnes sans abri dans ces locaux où l’ostentatoire se dispute avec le ridicule.Vous vous rendez compte quand même que tout cet appareil (la commission européenne) avec son luxe d’un autre temps coûte très très très cher aux petits contribuables que nous sommes.Perso, je ne vois pas pourquoi des mecs qui ont 6200 euros de salaire ont en plus la nourriture gratuite(et je vous cause pas du saumon et autre Châteauneuf-du-pape,)un parc automobile à disposition et des avantages d’un autre temps;Donnez leur un salaire normal, faites-les payer leur repas, remboursez leurs frais sur facture et…….Vous n’aurez plus de volontaire pour être eurodéputé, en tous cas, s’il en reste, il y a des chances pour que le niveau intellectuel d’un seul coup, soit bcp plus élevé.
    Pour moi, en définitive, je pense que cette commission doit être démantelée avant qu’on doive l’enfermer dans un asile psychiatrique(ce qui ne saurait tarder.)
    Cette commission n’est de toute façon pas légitime, de quel droit se permet t’elle d’affirmer que la libre circulation des personnes, c’est comme ça et pas autrement, et contre l’avis du peuple Suisse, on ne nous a pas demandé notre avis.La commission ne parle qu’au nom des idiots qui jouissent de sa manne illimitée.Si cette commission devait survivre(mais je n’en vois pas l’utilite) son budget devrait être présenté et approuvé par les peuples.

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  • Fabrice // 27.02.2014 à 06h59

    Moi qui suis profondément européen et démocrate, je suis complètement horrifié de ce qui se passe ce n’est pas l’Europe que je rêvais, cette folie doit cesser car cela finira mal, j’ai l’impression d’être orphelin dans un certain sens.

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  • Moses // 27.02.2014 à 08h38

    Ça a nom: imperialisme!

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  • Gribouille // 27.02.2014 à 09h06

    Je ferais un parallèle avec l’Europe chrétienne des temps médiévaux. A titre d’exemple, quand le roi Charles le simple concéda ce qui allait devenir le duché de Normandie à Rollon. Il demanda à Rollon en retour de se convertir au christianisme. En ces temps anciens, la ligne de partage était entre chrétiens et les barbares. Si tu étais pas chrétien, on pouvait te piller et te trucider dans aucune limite.
    Aujourd’hui, il faut reconnaître que ça n’a pas beaucoup changé car désormais les Etats doivent se soumettre sans sourciller aux recommandations du FMI et de l’OCDE qui prônent une idéologie économique ultra-libérale quasi religieuse. En cas de refus ou d’écartement de la doxa dominante, les Etats récalcitrants sont pointés du doigt à la vindicte populaire dans les médias ou subissent des mesures de rétorsion directes ou indirectes (je signale au passage que Cuba est toujours sous embargo depuis 1962). Ces mesures sont telles qu’elles peuvent organiser un étouffement économique du pays qui alimente le bien fondé de cette idéologie censée être la seule voie possible pour vous amener sur le chemin de la prospérité refermant ainsi la boucle. Les pressions sur la Suisse après sa votation correspondent à ce que vivent d’autres pays (au passage Bénassy-Quéré sur France Culture a donné sa petite leçon à la Suisse encore ce matin). L’Argentine fait aussi l’objet de campagnes de presse négatives qui ont commencé avec la nationalisation en 2012 des intérêts de Repsol sur le sol argentin. Dans un tel contexte, il est aussi normal que les gouvernements qui souhaitent sortir de l’Euro et instaurer un retour du contrôle des capitaux subissent des pressions énormes de la doxa libérale qui ne font que retarder l’éclatement de la zone Euro.

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    • Patrick // 05.03.2014 à 13h41

      je ne comprends pas.

      c’est la politique de l’UE ou de La suisse qui est « ultra-libérale ».

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  • Podj // 27.02.2014 à 11h32

    Utiliser Herasmus comme mesure de rétorsion est une absurdité totale! Même la Turquie fait partie de ce programme! En plus il y a plus d’étudiants européen que d’étudiants Suisse dans les universités européenne.
    Si ils ont voulu souffler sur la dernière flamme pro-européenne qui vivait en Suisse c’est plutôt réussi.

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  • raloul // 27.02.2014 à 11h32

    Bonjour!

    Quelle tristesse en effet de s’en prendre à la jeunesse… A quel genre d’escalade d’engagements veulent jouer les institutions européennes? jusqu’où ira leur folie?

    Petites questions pratiques; si je comprends bien, la Suisse est exclue purement et simplement du programme Erasmus+? Alors que la Turquie, qui n’est également pas membre de l’UE, continue d’en faire partie?
    http://ec.europa.eu/programmes/erasmus-plus/national-agencies_en.htm
    (leur site n’est pas à jour, mais c’est un autre sujet…)
    Si la Turquie en fait partie, c’est au titre de candidat à l’adhésion à l’UE, n’est-ce-pas (bien que cette adhésion ne soit plus à l’agenda de l’union)? Par contre elle a signé un accord de libre circulation des personnes avec l’UE (très récemment, pas encore ratifié et en tous cas pas encore entré en vigueur), donc c’est ok pour l’UE, si je comprends bien.
    http://www.euractiv.fr/justice/premiere-etape-de-la-turquie-ver-news-532398
    Par contre la Suisse a décidé le plafonnement (non chiffré) de l’immigration en provenance de l’UE, qui est contraire aux accords signés précédemment avec l’UE, et qui met fin à la (totalement) libre circulation – sans pour autant interdire toute immigration ni même restreindre explicitement cette immigration, seulement une obligation de chiffrer et contingenter chaque année, et de ramener cette question dans le giron de la souveraineté nationale exclusive -, donc ce n’est pas ok pour l’UE, si je comprends bien.
    Turquie OK, Suisse KO!

    Ou peut-être y-a-t-il des nuances dans l’application d’Erasmus+ qui m’échappent?…
    N.B.: je n’ai strictement rien contre la Turquie, ni contre les Turcs, j’essaie juste de comprendre la logique et la cohérence de ce genre de décisions… tant mieux si des étudiants turcs peuvent venir se former en Europe, et inversémment!

    Dans le même ordre d’idées, fallait-il suspendre temporairement Erasmus pour les étudiants espagnols en 2011, en vertu des restrictions d’immigration mises en place par le gouvernement (certes temporaires, mais pourtant bel et bien soutenues par Laszlo Andor et ses sbires)?
    http://www.euractiv.fr/avenir-europe/lespagne-obtient-des-restriction-news-506984
    Et d’ailleurs s’il y a des restrictions (temporaires ou non) sur la libre circulation, n’est-ce-pas la « réciprocité » qui est la norme dans le fonctionnement de l’UE?
    http://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=1067&langId=fr

    Vous me rétorquerez qu’il n’y a aucun rapport entre les restrictions de libre circulation des travailleurs et un accord concernant les échanges d’étudiants? Eh bien grâce aux génies bruxellois il y en a désormais un!

    Quelle tristesse enfin d’entendre les pro-européens enragés affirmer benoîtement qu’il ne s’agirait pas de « punition » de « rétorsion », etc… Allez-y! ayez le courage de votre politique, de votre « impérialisme soft », affirmez enfin sans fard que vous voulez punir le peuple suisse d’avoir osé voter l' »invotable »!
    Situation tragi-comique quand on voit les sondages d’opinion sur la question de l’immigration intra-européenne en France, au Royaume-uni, en Finlande, etc… qui tous sont assez similaires voire plus tranchés que le résultat du référendum en Suisse (rappel: en Suisse 50,3% de oui, écart de moins de 20000 voix; sondage en France: 59%, au R-U 60-70% selon la question posée, …).

    P.s.: navré pour le long commentaire, mais en tant que citoyen suisse, c’est un sujet qui remue les tripes…
    P.s.: c’est dur de voir (auto-modéré) Cohn-Bendit oser tenir des propos si ineptes… vivement le référendum pour le déclarer persona non grata en Suisse (ironie… 🙂 ).

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    • beubeuh // 27.02.2014 à 15h32

      Une chose: vous ne pouvez pas mettre sur le même plan l’accord avec la Turquie et celui avec la Suisse. Selon ces accords, Européens ont droit à la libre-circulation en Turquie, mais il y a des restrictions à l’entrée des Turcs en Europe (ce qui n’est pas le cas pour les Suisses). Ces restrictions ont dernièrement été assouplies, mais cela coûte à la Turquie, qui devra faire la police de l’immigration pour le compte des Européens. Comme la Turquie est un pays de transit de l’immigration illégale, c’est plutôt bienvenu. Et évidemment si la Turquie manque à ses obligations, l’Europe sera en droit de remettre en cause les facilités accordées aux Turcs, et tout le monde trouvera ça normal.

      Par ailleurs comme je l’ai expliqué plus bas le programme Erasmus n’est que suspendu en Suisse. Elle pourra très probablement y participer à nouveau, mais à des conditions moins favorables.

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      • raloul // 27.02.2014 à 19h05

        Bonjour!

        Peut-être que je n’ai pas été suffisament clair. Comment comprenez-vous que deux pays non membres de l’UE et qui n’exercent pas (« plus » pour la Suisse ou « pas encore » pour la Turquie) la libre circulation des personnes totale avec l’UE soient traitées de façons différenciées quant au programme Erasmus?
        Peut-être que ce que vous entendez est que comme l’UE discrimine les Turcs (ce qui est un fait), ce n’est pas un problème, mais que si des citoyens de l’UE sont discriminés (ce qui reste à prouver) par la Suisse, c’est est un? Et vous accordez ensuite du crédit aux grands manitous bruxellois qui prétendent agir au nom de « valeurs idéales » (comme la libre circulation) non négociables???

        La seule explication « rationnelle » à ce délire est que l’UE veut punir la Suisse. A tort ou à raison, on peut en discuter, mais lier le programme Erasmus à la libre circulation des personnes est une folie et une aberration, j’espère que vous en conviendrez!!! Bien sûr, les crétins qui prennent ce genre de décisions ont beau jeu d’affirmer le contraire:
        http://ec.europa.eu/programmes/erasmus-plus/index_fr.htm

        Ca m’étonnerait énormément qu’un seul étudiant ou chercheur européen sera empêché de venir en Suisse en raison des contingents qui seront mis en place. Par contre ils le seront certainement par les décisions stupides des dirigeants européens! Merci grâce à vous la Suisse à cause de sa démocratie directe se place au rang des bannis de la prodigieuse UE, dont les bienfaits éternels et l’exemplarité en matière de démocratie ne sont plus à démontrer…

        J’espère que les autorités suisses et européennes reviendront à plus de raison, de discernement et d’apaisement, ce qui pourrait permettre de continuer une collaboration fructueuse par le biais d’Erasmus notamment… mais c’est mal parti…

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        • beubeuh // 28.02.2014 à 10h42

          « lier le programme Erasmus à la libre circulation des personnes est une folie et une aberration, j’espère que vous en conviendrez! »

          Ce n’est pas une folie, c’est un contrat, que les Suisses avaient signé, et personne ne les y avait forcé. Aujourd’hui, ils veulent résilier ce contrat, ils en ont parfaitement le droit. Par contre ils ne peuvent pas choisir parmi les clauses du dit contrat, celles qui les intéressent. Un peu comme si vous emménagiez dans un appartement et qu’au bout de 6 mois, vous dites « finalement, je n’utilise pas l’ascenseur donc je ne paye plus les charges, par contre je veux quand même me servir du parking ». Votre proprio va vous dire: où vous respectez les clauses du bail, ou vous partez.
          Les Turcs ont signé le même genre de contrat, en des termes plus défavorables que ce qu’avaient signé les Suisses, et pour l’instant ils en respectent les clauses.

          « Merci grâce à vous la Suisse à cause de sa démocratie directe se place au rang des bannis de la prodigieuse UE ». Que je sache, la Suisse n’est pas dans l’UE. Elle avait un contrat d’association, qu’elle vient de rompre. Encore une fois, elle en a parfaitement le droit, et ce faisant, elle se place non pas au rang des bannis mais au niveau normal d’un pays avec lequel l’UE a des relations normale. La Suisse ne sera pas défavorisée par rapport au Mexique ou la Nouvelle-Zélande dans ses rapports avec l’UE.

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          • raloul // 03.03.2014 à 10h46

            Bonjour!

            Pour votre information, la Suisse fait partie d’Erasmus depuis 1992. Les premiers accords bilatéraux datent de 1999. De quel « contrat » parlez-vous? Des accords bilatéraux? Oui, ils sont remis en cause, c’est un fait. Mais Erasmus a très bien fonctionné avant la libre circulation… Je trouve seulement un peu triste de s’en prendre aux étudiants et aux chercheurs. Mais c’est le droit de l’ue de faire cela, même si ça sent la basse revanche à plein nez.

            Pour info également, lorsque les accords bilatéraux ont été acceptés par le peuple suisse, le gouvernement tablait (et faisait des promesses dans ce sens) sur une immigration européenne de 7000-8000 personnes, maximum 10000 en gros. Or, ces dernières années ce sont plutôt 70000-80000 personnes. Soit dix fois plus. Ce n’est pas négligeable, essayez d’imaginer les scores électoraux que ferait le FN (entre autres) si 7 millions d’Espagnols, de Grecs, d’Allemands, etc.. étaient venus en France ces dix dernières années… (alors que lorsqu’on fait un sondage en France sur la question de la libre circulation, similaire à celle posée par référendum aux Suisses, on obtient maintenant déjà 59% d’avis favorables….).

            Et oui, la Suisse est sur le même plan que la Nouvelle-Zélande, super! vu la situation géographique de la Suisse, ça me paraît tout à fait raisonnable et logique. Et elle est moins bien considérée que la Turquie, bien sûr, aucun souci. Mais elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même, qu’aux décisions irréfléchies de son peuple (qui lui est consulté sur ces questions 🙂 )… oui décidément, l’ue c’est la paix et le progrès, y a pas photo!

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      • rapdum // 12.03.2014 à 14h25

        Et dites moi quel utilité d’aller dans une école moins bien notée passer 6 mois c’est pas le coté académique qui dicte le choix (de moins de 10% de nos étudiants ) mais pour y passé du bon temps pendant qu au pays tout le reste des travailleurs s’échine au travaille pour payer le fonctionnement des universités et de écoles polytechnique . Par contre que le maçon , le cuisinier, le mécanicien suisse doit lui travailler avec un salaire réduit car les immigrés de EU viennent travailler pour des salaire inférieurs en tirant tout vers le bas . C’est a ces travailleurs là qu on demande de financer ces écoles pour le confort des nantis . Mais c’est bien connus si on a pas fait un cursus universitaire on n’est que des sous hommes des sous citoyens de merdes quoi . La dictatures des élites improductive et arrogantes

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  • Toutatis // 27.02.2014 à 12h05

    Etant moi même dans la recherche, ces « représailles » de l’UE me semblent un peu bizarres et ridicules.
    En effet il y a beaucoup plus d’universitaires européens qui veulent aller en Suisse que de Suisses qui veulent aller dans le reste de l’Europe. Ne serait-ce que pour le salaire.
    Les universités françaises sont quant à elles au bord de la ruine. Un étudiant suisse a un niveau de vie au minimum deux fois supérieur à celui d’un étudiant français (probablement bien plus). Imagine-t’on qu’ils attendent quelque chose de nous ?

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    • beubeuh // 27.02.2014 à 15h10

      Erasmus et Horizon 2020 ne sont que suspendus, l’Europe va donc négocier avec la Suisse pour les remettre en place mais forcément la Suisse devra payer plus cher pour y participer. Ce qui est normal, puisque jusqu’à présent elle payait « en nature », avec la libre circulation des citoyens européens.

      Ne sous-estimez pas l’importance qu’ont ces programmes. Par exemple Horizon 2020. Imaginez un chercheur Suisse de très haut niveau: s’il ne peut plus prétendre aux subventions européennes, il peut très bien se faire débaucher par une université allemande (la pratique est très courante) dans laquelle il aura droit auxdites subventions. Alors la Suisse peut réagir en mettant en place son propre système de subventions, sauf qu’un programme ultra-ciblé sur les meilleurs et les finançant à auteur de plusieurs millions d’Euro, c’est plus politiquement plus facile à l’échelle Européenne qu’à l’échelle de la Suisse: chaque canton, chaque université voudra sa part du gâteau, et on obtiendra un effet de saupoudrage bien connu qui entrainera gaspillages et inefficacité. Par ailleurs, grâce à ce Horizon 2020, les chercheurs sont incités financièrement à partager entre eux leurs résultats, ce qui rend leur recherche plus efficace. Là, les Suisses vont devoir travailler dans leur coin. Peut-être seront-ils plus intelligents que tous les autres réunis, mais peut-être pas.

      Pour Erasmus, la Suisse ne va pas perdre que les pauvres étudiants français ou espagnols, mais aussi des étudiants Américains, Japonais, Chinois ou Indiens triés sur le volet et à qui on donne des bourses pour suivre un programme de formation top niveau dans 4 ou 5 universités européennes. Ces tournées étudiants d’excellence continueront, mais sans passer par la Suisse.

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  • TLG // 27.02.2014 à 14h42

    Ainsi, suite aux mesures de rétorsion préconisées par M. Cohn Bendit, les élèves de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne ne pourront plus venir en stage Erasmus à la faculté de Nanterre, lieu éminent de la formation de certaines de nos élites européennes. Quelle terrible sanction pour la Suisse. Ils ne s’en remettront pas !

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  • grub // 27.02.2014 à 15h24

    Le peuple est trop crétin pour savoir voter.
    Vivement le retour du suffrage censitaire. 🙂

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    • john // 27.02.2014 à 19h00

      Aux états-Unis il y a un équivalent au suffrage censitaire car le financement des campagnes électorales n’est pas publique donc les candidats doivent être financés par le privé. Sans les financements des puissances financières, il est quasiment impossible d’être élu.
      Ce qui explique qu’aucun des responsables de la crise n’a été en prison, et que rien n’a été fait pour éviter une nouvelle crise.

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  • beubeuh // 27.02.2014 à 15h34

    En tout cas, voir Gollnisch et la Ligue du Nord -qui nous disent en permanence que tout ce qui vient de l’Europe, c’est de la merde- défendre le programme Erasmus, ça ne manque pas de sel.

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  • amemar // 27.02.2014 à 16h07

    Le problème c’est que l’on confond tout : le racisme réel de certains suisses (on remarquera que les cantons de culture allemande ont voté plus massivement contre la circulation des personnes) , leur politique « d’ optimisation ficale » qui prive leurs voisins de l’argent des impôts, (mais ça c’est autorisé parce que cela arrange les élites encore elles !) et une prospirité qui énerve car elle est basée sur leur talent certes, mais aussi sur la main-d’oeuvre étrangère, voire parfois sur l’exploitation de celle-ci, sur le côté rassurant du pays, sa neutralité, son positionnement au centre de l’Europe riche etc… Beaucoup d’atouts qui profitent aux plus aisés, à ceux qui ont déjà beaucoup et qui veulent toujours plus. Les travailleurs suisses et étrangers, leur peine, leur salaire qui comme partout leur permet de vivre mais sans plus, la peur de perdre son travail et de se retrouver exclu (on licencie en Suisse comme ailleurs et sans prendre des gants ), tout cela n’interroge personne. Ce qui gêne, c’est les (pauvres) gens qui cherchent une vie meilleure, et qu’on ne puisse pas en faire ce qu’on veut, dans un cas comme dans l’autre. C’est répugnant !

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    • rapdum // 12.03.2014 à 14h37

      Chaque pays fixe lui même le toux d’imposition qu il entant faire supporter a ces concitoyens point un.
      Lorsque le pays est bien géré il n y a pas lieux de pousser ce taux vers le haut pour faire plaisir aux pays voisins qui gère leurs budget à la petite semaine.
      Les étranger qui s’installent ou dépose leur argent ici ou là ont leurs motivations mais vous même mettez vous votre argent ou il rapporte rien et est en danger?

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  • idobox // 27.02.2014 à 16h36

    La violence du discours n’est pas acceptable, mais couper Erasmus et Horizon 2020 est une conséquence mécanique du choix suisse.

    Les accords bilatéraux entre la Suisse et l’UE sont au nombre de 7, et sont liés par une clause guillotine: si un seul est annulé, tous sont annulés.
    Parmi les 7, on a la libre circulation des personnes, qui va être annulé.
    On a aussi les transports terrestres, la recherche, les entraves techniques au commerce, le trafic aérien, l’agriculture et les marchés publics.

    Les Suisses ne peuvent pas avoir Erasmus sans la libre circulation des personnes, les deux fonctionnent ensemble. C’est un fait qui était connu avant la votation, une conséquence obligatoire du choix suisse. C’est dommage pour les Suisses, mais ils savaient que ça allait arriver.

    Ça n’excuse pas la violence et le mépris, ça n’empêche pas non plus de négocier de nouveaux traités. Mais il n’y a pas a s’offusquer que l’UE suive les règles fixées par les traités qu’elle a signé avec la Suisse.

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    • Bruno L // 28.02.2014 à 11h37

      Et que l’UE soutienne le nouveau gouvernement (provisoire?) de l’Ukraine, qui déchire, ou veut déchirer, les accords passés avec la Russie. Certains traités sont « déchirables » d’autres pas, apparemment.

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  • idobox // 27.02.2014 à 19h36

    C’est pas comparable.

    On a signé un traité qui met ensemble libre circulation, Erasmus, coopération économique et autre. La Suisse décide, comme c’est son droit, de rompre unilatéralement le traité, et la conséquence c’est que l’UE n’est pas tenue de respecter ses propres engagements, comme financer la venue d’étudiants suisses sur son territoire.
    La Suisse veut faire jeu à part et fermer ses frontières? pourquoi pas. Mais il faut accepter les conséquences de son isolationnisme, et arrêter de se plaindre que les autres ne veulent pas coopérer. D’ailleurs, le fait qu’Erasmus et Horizon 2020 sont dépendants de la libre circulation, on en parle dans les journaux depuis bien avant la votation. Il ne s’agit pas d’une vengeance mesquine (d’ailleurs Erasmus envoyait plus d’étrangers en Suisse que l’inverse), mais une conséquence annoncée du choix suisse.

    Bien sûr, la réponse a été très rapide (la loi n’est pas entré en vigueur en Suisse, par example), et la virulence de l’UE montre une réelle volonté d’imposer ses règles par la contrainte. Bien sûr les députés sont plein de mépris, mais si on veut l’aide de l’UE, on doit en accepter les règles. Surtout quand ne verse pas un rond (si je ne me trompe, la Suisse n’a jamais versé la moindre espèce à l’UE)

    Je n’ai pas spécialement d’opinion sur le choix qu’on fait les suisses. L’immigration massive est déstabilisante, et je comprends très bien leur envie de la limiter, même si la fermeture des frontières risquent de bien endommager leur économie. Dans tous les cas, rien ne les empêche de négocier de nouveaux traités ou de financer eux même les études de leurs ressortissants.

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    • Mazoyer // 27.02.2014 à 21h33

      « Surtout quand ne verse pas un rond (si je ne me trompe, la Suisse n’a jamais versé la moindre espèce à l’UE) »

      Pour votre information : Une contribution qui n’a pas été du tout annulée dans le cadre de la votation du 9 février 2014 et qui n’en faisait absolument par partie :

      La contribution de la Suisse à l’élargissement – Importance, impact, chances
      Berne, 31.05.2013 – Plus de 200 projets sont actuellement mis en en œuvre dans le cadre de la contribution à l’élargissement. Lors de la Conférence annuelle de la coopération suisse avec l’Europe de l’Est du 31 mai 2013 à Berne, des représentants gouvernementaux et des experts suisses et étrangers ont évoqué l’importance et l’impact de ces projets. L’affluence a été particulièrement élevée, puisque près de 750 personnes ont participé à cette conférence organisée à l’Hôtel National.

      Dans le but de réduire les disparités économiques et sociales au sein de l’UE, la Suisse fournit une contribution de 1,257 milliard de francs en faveur des douze derniers Etats ayant adhéré à l’UE, à savoir la Bulgarie, Chypre, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Cette démarche permet en outre à la Suisse de consolider ses relations avec l’UE dans son ensemble et, en particulier, avec ces douze Etats.

      http://www.news.admin.ch/message/index.html?lang=fr&msg-id=49068

      Il n’a jamais été question de fermer totalement les frontières.

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    • amemar // 28.02.2014 à 12h46

      Merci idobox et beubeuh pour vos explications claires, pleines de bon sens et sans parti pris ! En effet si la Suisse a signé des accords, elle doit les respecter. Si les suisses font un autre choix, ils en ont le droit, c’est la démocratie, mais ils doivent renoncer aux avantages et ne pas se sentir agressés, comme cela a l’air d’être le cas. Ceci dit, c’est très caractéristique de notre époque : on signe un contrat et quand on en a assez, on le rompt en espérant conserver les avantages !! Ces gens n’agissent finalement que comme on nous le conseille depuis quelques décennies : pense à ta g…. et laisse les autres se débrouiller !! Des gamins immatures, voilà ce que nous sommes !!!

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      • rapdum // 12.03.2014 à 14h45

        Mais pour qu’un accord soit valable il faut que lors de la négociation toutes les partie soient honnête . L es européen se sont engagé pour un immigration de 8000 personne par année et nous on doit gérer 80000 personne de plus chaque année . Doit on au nom de vos principes tout supporter. Aux nom de ces mauvais accords on doit supporter tout ce que l Europe veut nous imposer alors qu on a pas notre mot à dire.

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    • rapdum // 13.03.2014 à 09h05

      Mais vous savez on a pas besoins de vos programme herasmus c’est marginal .
      On a pas besoins de vos financements , la Suisse enregistre le plus grand nombre de brevets depuis des décennies sans vous avec vous ou plus avec vous . Redescendez sur terre on vous attends pas pour avancer . Mais c’est bien plus vous qui avez besoins de nous . La modestie n’est pas votre fort

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  • jleransaigne // 27.02.2014 à 19h43

    Les Suisses ne parlent pas de fermer les frontières.

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  • Mazoyer // 27.02.2014 à 22h03

    La loi fédérale sur la coopération avec les Etats d’Europe de l’Est

    Votation populaire du 26 novembre 2006

    25_Zug.jpg

    Le peuple suisse a approuvé par 53.4 % de oui contre 46.6 % de non la Loi fédérale sur la coopération avec les Etats d’Europe de l’Est. Le taux de participation était de 44.3 %.
    =============================

    La contribution suisse à la République tchèque s’élève à 110 millions de francs suisse. 38 projets seront mis en œuvre d’ici à 2017 dans le but de réduire les inégalités économiques et sociales. Près de 40 % des moyens devront être engagés dans les régions périphériques structurellement faibles de l’est de la République tchèque. La réalisation des projets sera accompagnée à Prague par un bureau pour la réalisation de la contribution suisse à l’élargissement qui sera en contact étroit avec le service national de coordination (NCU) au Ministère de la finance.

    La nouvelle Loi sur la coopération avec les Etats d’Europe de l’Est permet à la Suisse de poursuivre son engagement dans ces Etats, c’est-à-dire de:

    … soutenir les réformes démocratiques, sociales et économiques dans les anciens pays communistes de l’Europe de l’Est et du bloc soviétique (aide traditionnelle aux pays de l’Europe de l’Est)

    … fournir une contribution au profit des dix nouveaux Etats membres de l’UE, dans le but de réduire les disparités économiques et sociales dans l’Union européenne élargie (contribution à l’élargissement, appelée parfois contribution à la cohésion).

    http://www.erweiterungsbeitrag.admin.ch/fr/Home/La_contribution_suisse/Votation_La_loi_federale_est

    http://www.erweiterungsbeitrag.admin.ch/fr/Home/Pays/Republique_tcheque

    ===================================

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  • grandmarquis // 28.02.2014 à 05h19

    concernant erasmus, la Suisse redevient simplement un pays tier, comme avant l Europe. On survivra.

    Les réactions des politiques français suite à ce vote, nous permettent de constater qu’ils ne connaissent pas la Suisse et encore moins les sensibilités des ces habitants. Même si les points de vues diffèrent entre les régions linguistiques.

    A ceux-ci je conseillerai ce livre, écrit par un journaliste suisse d’origine grec.

    LES FRANCAIS NE SONT PAS SUISSE, on y rigole volontier.
    http://boutique.rts.ch/livres/11272-les-francais-ne-sont-pas-suisses.html

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    • amemar // 28.02.2014 à 12h50

      Pourquoi vous en prendre aux français ? Ce n’est pas eux qui ont décidé de priver la Suisse d’Erasmus., c’est l’UE.
      Ce serait bien aussi d’arrêter de s’en prendre aux Français en Suisse. Ce n’est pas plus malin que l’inverse.

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  • Mazoyer // 28.02.2014 à 12h16

    ERASMUS vs. IMMIGRATION ????

    Immigration
    L’UE accepte de négocier sur l’asile malgré le vote du 9 février
    Mis à jour à 08h19 2 Commentaires
    L’Union européenne ne ferme pas toutes les portes, bien que les Suisses aient accepté l’initiative de l’UDC. Deux jours après la votation, Bruxelles a donné son feu vert à l’ouverture de négociations pour un nouvel accord sur l’asile.
    …..
    Il lui en coûtera une contribution proportionnelle à son produit intérieur brut. Elle devrait se monter à 3,6% d’un budget de l’EASO devisé à 15 millions en 2014 (soit quelque 540’000 francs), avait indiqué en février 2013 l’Office fédéral des migrations.

    http://www.24heures.ch/suisse/ue-accepte-negocier-lasile-vote-9-fevrier/story/17136190

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  • Andrea // 28.02.2014 à 21h35

    Cette riposte contre les jeunes, pas seulement Suisses, mais Européens également, qui viennent en Suisse, est amha lamentable.

    Cela a vu le jour pcq c’est possible de le faire.

    Les accords vont d’année en année etc. Et l’UE voulait frapper fort. Dans l’opinion.

    Notons que des accords commerciaux, bancaires (ils sont solides – eh – malgré les scandales) etc. ne sont pas touchés, attaqués, questionnés.

    Big Pharma, en Suisse et en France, ne souffrira pas. Le commerce des armes – très conséquent – non plus. Tout ce bizness continuera sans problème.

    En Suisse, ils obtiendront tous ce qu’il faut en tant que ‘contingent’ (quotas), pour des experts, des travailleurs, etc.

    Les perdants seront la construction, la restauration-hotellerie, l’agriculutre, qui ont moins de pouvoir, sont pour partie hors circuit et dépendant (penser un petit hotel, une exploitation de vignes au bord de la faillite) et ne n’ont pas de ‘lobby’ clair.

    Ceci dans l’optique, discutable bien sur, que la Suisse a absolument besoin de ces travailleurs (50% dans la construction..) pour fonctionnner, c’est une autre question plus vaste, touchant la croissance, le développement, le bétonnnage, la pollution, les transports, l’énergie, etc.

    Pour autant que ce vote ne soit pas retourné d’une facon ou d’une autre – il y a plusieurs possibilités.

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  • Andrea // 28.02.2014 à 22h14

    La politique Suisse interne est mouvante de jour en jour et très compliquée.

    On votera bientot pour un salaire minimum Fédéral, ce qui fait partie de tout ce ram-dam, car c’est contre le dumping salarial.

    Cela ne passera probablement pas, impossible à expliquer brièvement.

    Le vote sur “un revenu minimum de base” accordé à tous sans conditions est aussi pendant.

    On votera aussi sur une autre initiative recherchant à limiter la population (à 0,2 par année.. plus d’immigration du tout et si les femmes Suisses se mettent à produire des gosses en masse elles devront partir pour l’Italie, 🙂 ) provenant d’écologistes (pas des Verts, ils sont contre) – initiative Ecopop. Ne passera pas amha.

    En ce qui concerne le vote ‘anti-étrangers’ du 9 février:

    1) Quand la loi est sous toit – les initiants UDC ont laissé un delai de trois ans pour sa composition, ce qui est normal – et publiée, elle peut être soumise à référendum. Par n’importe qui, même une seule personne, avec 50,000 signatures. Cela risque de se passer – il y a plein de gens dans les coulisses en attente silencieuse…

    2) Les Jeunes Socialistes, Democrates Chrétiens et Radicaux-Libéraux (fusion de deux partis du centre droit), cad. tous les partis majeurs après l’UDC, ont annoncé leur determination pour une nouvelle initiative (texte non composé encore) qui, grosso modo, serait une garantie de “la libre circulation” – selon leurs annonces dans les médias.

    3) Une coalition pro-Europe est en train de se former. Pour l’instant, ils cherchent des supports partout. Cela me semble difficile, mais bon, ils se reveillent, se mobilisent, pour la première fois depuis longtemps. (Après le vote contre l’EEE de 1992.)

    4) autres. Post déjà trop long.

    revenu de base:

    http://revenudebase.info/2013/10/04/initiative-federale-suisse-succes/

    Initiative Ecopop:

    http://www.ecopop.ch/joomla/index.php/fr/

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  • doctor doom // 01.03.2014 à 10h01
  • Mazoyer // 01.03.2014 à 18h01

    Intéressant article… mais les commentaires des internautes le sont encore plus pour comprendre ce qui se passe réellement en Suisse.

    Les Suisses ne sont pas contre les étrangers…. Pas du tout…

    Economie
    «Merci aux étrangers», le cri du cœur des entrepreneurs vaudois
    Mis à jour le 28.02.2014 47 Commentaires
    La CVCI présidée par Bernard Rüeger fera paraître une lettre ouverte dans la presse pour exprimer sa reconnaissance à celles et ceux qui ont été choqués par le vote du 9 février.

    http://www.24heures.ch/vaud-regions/Merci-aux-etrangers-le-cri-du-cur-des-entrepreneurs-vaudois/story/20117011

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  • Mazoyer // 01.03.2014 à 18h31

    283 commentaires des internautes pour comprendre

    Vous avez appuyé l’initiative «Contre l’immigration massive»? «Le Matin» vous donne la parole. Envoyez-nous vos arguments.
    Par Lematin.ch. Mis à jour le 12.02.2014 283 Commentaires

    http://www.lematin.ch/suisse/Vous-avez-dit-Oui-Vous-nous-dites-pourquoi/story/18628720

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  • eric // 02.03.2014 à 21h52

    L’Europe c’est en fait une belle ouverture d’esprit et l’envie de partager.
    L’Europe est la pour unir les pays et tout cela dans le meilleur des climats
    L’Europe n’est pas intéressée par votre argent, elle veut juste que vous fassiez parti du club

    En fait de ce que je vois L’Europe me donne juste envie de gerbé, comment peut ont croire que cette Europe est celle que l’on voulait.

    Une dictature, des manières de mafieux, des gens qui imposent un choix à d’autre qui n’en veulent pas malgré une démocratie.

    Mais pour qui se prend cette Europe ? n’a t’elle pas compris les erreurs du passé, Hitler, Le communisme etc…

    Pourquoi les Suisses devrait suivre le troupeau si il ne le désire pas, ont croit rêver. Personne ne doit obliger personne, la loi est ainsi.

    Il faut arrêter de chercher des problèmes alors qu’il n’y en a pas.

    La Suisse fait ce qu’elle veut et l’Europe doit le comprendre.

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    • Achille Tendon // 02.03.2014 à 23h03

      Juste pour rire, relisez Astérix dans un contexte à peu près pareil il y a quelques siècles !!!

      Mais que font les Gaulois ????

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  • Mazoyer // 03.03.2014 à 11h18

    Erasmus bientôt en cessation de paiement selon le député européen Alain Lamassoure

    Le HuffPost/AFP | Publication: 03/10/2012 07h43 Mis à jour: 03/10/2012 07h57

    Erasmus -qui a fêté ses 25 ans cette année- n’a plus d’argent, les caisses du fonds social sont vides et d’autres programmes européens seront bientôt en cessation de paiement si les Etats refusent de renflouer le budget européen en 2012, a annoncé mardi le député européen français Alain Lamassoure.

    « Le fonds social européen est en cessation de paiement depuis le début du mois et ne peut plus effectuer de remboursements aux Etats », a révélé le président de la commission des budgets du Parlement européen au cours d’un point de presse.

    « La semaine prochaine ce sera le tour d’Erasmus, le programme pour les étudiants, et à la fin du mois, le programme pour la Recherche et l’Innovation n’aura plus d’argent », a-t-il ajouté.

    La faute incombe aux gouvernements qui ont taillé dans le budget 2012 en limitant les dépenses à 129 milliards d’euros, soit une coupe de 4 milliards par rapport aux propositions de la Commission et du Parlement européen, pour le mettre au diapason de la rigueur imposée à l’Europe par la crise financière.

    -400 millions d’euros pour la France

    Le commissaire au Budget Janusz Lewandowski doit présenter dans les prochaines semaines un budget rectificatif pour demander aux Etats une rallonge de « plusieurs milliards » sur leurs contributions nationales. Le trou à combler serait de 10 milliards d’euros, a indiqué Alain Lamassoure.

    « Si nous n’avons pas ce budget rectificatif pour la fin de l’année, le manque à gagner sera de 400 millions d’euros pour la France, de 600 millions d’euros pour la Grèce, de 900 millions d’euros pour l’Espagne, de 150 à 200 millions d’euros pour le Royaume Uni », a averti le président de la commission des Budgets.

    Le Royaume Uni, qui a pris la tête du mouvement pour réduire les dépenses dans le budget européen « se coupe lui-même de crédits de paiements », a ironisé Alain Lamassoure, qui dénonce une « situation absurde ».

    La situation risque de perdurer, car sept pays -Royaume Uni, France, Allemagne, Finlande, Suède, Pays-Bas et Autriche- refusent le projet de budget pour 2013 proposé par la Commission avec 138 milliards d’euros pour les dépenses, soit une hausse de 9 milliards (+6,8%) par rapport à 2012.

    À LIRE AUSSI :

    » Erasmus fête ses 25 ans
    » Vos témoignages d’étudiants européens à l’anniversaire d’Erasmus
    » « 25 ans déjà… », par Cédric Klapisch (BLOG)

    http://www.huffingtonpost.fr/2012/10/03/erasmus-bientot-cessation-paiement-alain-lamassoure_n_1934594.html

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  • Mazoyer // 06.03.2014 à 13h14

    SUISSE-UE

    Erasmus: l’UE réclamait plus d’argent à la Suisse

    306 millions de francs pour Erasmus

    La Suisse avait décidé l’année dernière d’allouer 306 millions de francs pour sa participation au nouveau programme Erasmus, mais Bruxelles attendait un plus grand investissement de la part de Berne, a confirmé mercredi le chef du Département de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) sur les ondes de la radio alémanique SRF.

    http://www.24heures.ch/suisse/Erasmus-l-UE-reclamait-plus-dargent-a-la-Suisse/story/26621003

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  • alaric // 19.04.2014 à 11h41

    Le colonialisme européen à la mode de l’ex-URSS est prompt à attaquer la Suisse qui ne fait que payer pour des erreurs de gestions et des erreur politiques. Sinon comment comprendre qu’Erasmus devait coûter 600 millions à la Suisse et que maintenant la Suisse peut assurer ce programme pour ses étudiants avec seulement 23 millions… Voilà ce que coûtent les manipulations socialistes qui pillent les finances publiques de tous les pays où ils investissent les médias pour mieux squatter le terrain politique.

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    • Pana // 19.04.2014 à 15h21

      Et en plus… avec des programmes vraiment sérieux…
      En tant que contribuables… ce sera vraiment un vrai Plus pour nous et pour les étudiants !

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