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10.mai.201510.5.2015 // Les Crises

Sur Arte, Jean Quatremer psychanalyse la Grèce, par Acrimed

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Mardi 20 janvier, Arte rediffusait le documentaire coréalisé par Jean Quatremer, « Grèce, année zéro ». S’agissait-il, à l’approche des élections législatives en Grèce, de fournir aux téléspectateurs français l’occasion d’approfondir les enjeux autour de la situation critique du pays et des élections du 24 janvier ? Difficile de l’imaginer, avec ce film de 52 minutes qui enfile les clichés sur la Grèce et la nécessité de « la réforme », en se concentrant presque exclusivement sur la fraude et la corruption. De ces maux bien réels, le documentaire propose une explication culturelle ou historique (ou encore une « psychanalyse », selon les mots de Quatremer lui-même), au détriment d’une mise en perspective économique et politique de la crise et des « remèdes » possibles.

Une question se pose d’emblée : pourquoi confier à Jean Quatremerla réalisation d’un documentaire sur la crise grecque ? On gage que les producteurs d’Arte ont été séduits par l’acuité de son expertise sur la Grèce, qui laisse apparaître certaines de ses qualités : son européisme convaincu, sa répulsion pour les extrêmes-qui-se-touchent, ou encore sa grande connaissance du pays, où il passe régulièrement ses vacances (1).

C’est peut-être à l’occasion d’un séjour dans les Cyclades que le correspondant de Libération a rencontré l’historien gréco-suisse Nicolas Bloudanis, originaire de l’île de Patmos, qui joue dès le commencement du documentaire le rôle de « guide » dans la Grèce en crise. Un choix qui n’a rien d’anodin ; interviewé en 2011 par Quatremer dans les colonnes de Libération, l’historien donnait un avis tranché sur la situation en Grèce : il en appelait alors à« privatiser les entreprises publiques » et « réduire drastiquement la taille de la fonction publique » (2).

Au-delà de ces recommandations originales, Nicolas Bloudanis partage avec Quatremer, une vision « culturelle » de la crise grecque, selon laquelle les problèmes des Grecs – réduits pratiquement à la fraude fiscale et à la corruption – trouvent leur explication dans une certaine « mentalité ». On reviendra sur cette question centrale dans le documentaire ; plus importante même que celle posée dans le sous-titre de l’émission – et qui annonce néanmoins la couleur : « Comment l’amer remède imposé par l’Europe à la crise de la dette apporte aussi à la Grèce une chance inédite de construire un État de droit. » Une version grecque de « Vive la crise », en quelque sorte (3)…

D’une manière générale, le documentaire est fidèle à l’œuvre du correspondant à Bruxelles de Libération, dont la critique acerbe des vicissitudes grecques n’a d’égal que la bienveillance, voire la révérence à l’égard des institutions européennes. Il est difficile de résumer le propos d’un film qui, sur le mode des « choses vues et entendues » et du commentaire ponctuel, s’abstient de tout discours construit et argumenté ; mais à bien écouter, on y reconnaît une petite musique que l’on pourrait décomposer en quatre motifs principaux.
Une petite musique familière

L’austérité est un mal nécessaire. – « Le pays doit profondément changer, il n’a pas le choix » : le ton est donné dès l’ouverture du documentaire, qui évoque rapidement les mesures de rigueur, inéluctables : « À partir de la faillite, le gouvernement n’avait qu’une seule possibilité : prendre l’argent là où il était […] c’est-à-dire chez les fonctionnaires chez les retraités, il pouvait leur retirer une partie de leur revenu, ce qui a provoqué énormément de mécontentement », explique Bloudanis, pragmatique (4). La seule possibilité, vraiment ?

Le narrateur reconnaît en tout cas une « situation terriblement angoissante pour le peuple grec, qui frôle la dépression collective. »Mais se reprend, philosophe : « Le prix à payer pour vivre dans une société libérale peut parfois paraître très élevé. » Un doux euphémisme qui prêterait à sourire, si la situation en Grèce n’était pas si tragique. La pauvreté a doublé entre 2010 et 2012 et le chômage a triplé depuis les débuts de la crise, et cela n’a rien d’une impression. Et si c’est le « prix à payer pour vivre dans une société libérale », que faut-il en conclure ? L’austérité ou le goulag ?

Les Grecs fraudeurs l’ont tout de même bien mérité. – Le documentaire se poursuit en évoquant la question de la fraude fiscale et de la corruption en Grèce. Bien sûr ces deux phénomènes existent, mais ils sont loin de constituer les seules causes de la crise grecque. Or non seulement le documentaire se focalise sur la corruption et la fraude, mais il tend à les généraliser à l’ensemble de la population grecque, évoquant par exemple « la fraude fiscale » comme une pratique uniforme – un « sport national ». La voix-off rappelle par ailleurs que « si chaque citoyen avait payé son dû, [la Grèce] n’aurait tout simplement pas eu besoin d’emprunter ».

Le choix des interlocuteurs, remarquablement monocorde, pose lui aussi question. Qu’il s’agisse du ministre conservateur « chargé de réformer la pléthorique administration grecque », du secrétaire général pour les recettes fiscales, du représentant de la Commission en Grèce, d’un ancien ministre des finances du PASOK, ou encore d’un représentant de la Troïka, tous s’accordent sur la nécessité des « réformes ». Et qui de mieux pour évoquer la corruption et les changements nécessaires que d’authentiques membres du sérail, comme l’ancien ministre des Finances Giorgios Papakonstantinou ? Ou Kyriakos Mitsotakis, issu des grandes familles grecques qui se partagent le pouvoir en Grèce depuis des décennies ? Ou encore Evangelos Venizelos, qui a fait partie, depuis 1993, de presque tous les gouvernements ?

Seules exceptions : Giorgos Stathakis, député de Syriza et Tryphon Alexiadis, vice-président du syndicat des agents du fisc, « proche de la gauche radicale », dont les interventions sont souvent en décalage vis-à-vis des autres témoignages – notamment parce qu’elles émettent un point de vue critique sur « les réformes » ou soulignent l’importance de distinguer les classes possédantes du reste de la population, en matière d’évasion fiscale notamment. Mais le commentaire fait la sourde oreille, ne relève pas ces désaccords et retourne à sa marotte : la fraude expliquée par l’histoire et la culture grecques.

Le populisme, c’est mal. – Non seulement les voix discordantes qui s’expriment dans le documentaire de Quatremer sont rares… mais elles sont d’emblée mises dans le même sac : le populisme. La voix-off pose le décor : « La réforme de l’État, tout le monde s’accorde à la trouver nécessaire dans un système qui a fait faillite. Mais elle n’en est pas moins douloureuse […]. Alors, comme partout dans le monde, la tentation du populisme, de droite ou de gauche, est grande. »

Le premier est représenté par Kostas Moneos, un chauffeur de taxi qui annonce qu’il votera Aube Dorée, par révolte face à la paupérisation généralisée et parce qu’il ne croit plus dans les partis politiques traditionnels. Le second, par le député Giorgos Stathakis de Syriza, formation dont on apprend, en guise de présentation, qu’elle « a longtemps promis que tout pourrait redevenir comme avant », mais que son « discours se nuance » à l’approche des élections. S’ensuit une courte intervention de Stathakis sur la nécessité de lutter contre la fraude fiscale des plus riches.

Ainsi, résume le narrateur, « face au rejet de la classe politique, les Grecs préfèrent voter soit pour Syriza, parti de gauche radicale, soit pour Aube Dorée, un parti néo-nazi. » Heureusement, « un tout nouveau parti créé par un ancien journaliste, Stavros Theodorakis, tente d’éviter cette course dans les extrêmes. » Il s’agit de To Potami, parti pro-européen dont le programme se résume… à« poursuivre les réformes, mais avec des hommes nouveaux qui n’ont jamais été impliqués dans les affaires ». Original.

Heureusement, il y a l’Europe. – Car le véritable rempart face aux « extrêmes », c’est bien l’Europe. Même si son action n’est pas toujours bien perçue. Le représentant de la Commission en Grèce Pavos Karvounis se désole : « On dit que c’est l’Union européenne qui a mis la Grèce à genoux. » Certes, il y a des « sacrifices » ; mais ce n’est pas l’Union européenne qu’il faut blâmer : « La leçon à tirer, c’est que les Grecs se sont plantés. » Et de poursuivre : « Il faudrait médiatiser une image positive de l’Europe, car elle seule a été aux côtés de la Grèce pour l’aider. » À ses côtés, certes… Mais pour l’aider, vraiment ? Cela au moins pourrait faire débat – mais pas dans le documentaire de Jean Quatremer !

Car la suggestion de Pavos Karvounis, « médiatiser une image positive de l’Europe », n’est manifestement pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Et l’on chercherait en vain dans le commentaire en voix-off la moindre évaluation critique des « réformes » imposées par l’Europe en Grèce. Pour notre part, nous n’avons relevé qu’une phrase critique à l’égard des institutions européennes. C’est à la 42e minute : « Un pays n’est pas une entreprise et la Troïka (5) semble l’avoir oublié. » À l’inverse des religieux et des armateurs qui, eux,« l’ont parfaitement compris » et savent en jouer à leur avantage. Trop naïve, la Troïka ?

Une crise « culturelle »

« Grèce, année zéro » développe une petite musique, donc, plutôt qu’un discours construit. Les points de vue exprimés, qui reprennent presque exclusivement le discours officiel sur la situation grecque, sont rarement assumés par le narrateur. Le seul problème que le documentaire accepte de prendre de front, au point de constituer une sorte de fil rouge, est celui des origines culturelles de la fraude et de la corruption.

Dans l’interview précédant le documentaire, le correspondant à Bruxelles de Libération s’en explique d’ailleurs très clairement : « Je voulais montrer aussi que si la Grèce a dérapé, c’est parce qu’il y a des raisons qui sont liées à l’État grec lui-même, à l’histoire grecque, à la culture grecque. Ca ne veut pas dire que les Grecs sont des voleurs […] ». Disons que c’est une façon moins brutale et pseudo-savante de le dire. Et disons surtout que faire un documentaire pour l’expliquer contribue à présenter « les Grecs » dans leur ensemble et sans distinction comme responsables de la crise, tout en dédouanant les autres acteurs.

Cette vision culturaliste n’est pas nouvelle chez Quatremer qui applaudissait déjà en 2012 les propos douteux du philosophe Stelios Ramfos : « Les Grecs ne sont pas du tout rationnels. Ils ne raisonnent pas comme les Européens de l’Ouest. […] Notre structure mentale est restée d’une certaine manière atrophiée, focalisée sur les problèmes du moment.(6) » Dans « Grèce, année zéro », Nicolas Bloudanis lui emboîte le pas : « Le Grec moderne réfléchit exactement comme réfléchissait celui du XIXe siècle, dans le sens où il attend de l’État qu’il assure son avenir […] et c’est ce qui explique son désarroi total face à la crise et aux réformes que cette crise oblige l’État grec à faire. » Bien simplet qui croyait que le désarroi des Grecs était avant tout la conséquence de l’effondrement de l’économie, des salaires, de la protection sociale et des services publics… puisqu’il s’agit, au fond, d’une question de mentalité !

L’histoire permet en tout cas de prendre de la hauteur. Le commentaire nous rappelle que « dans l’Antiquité, la Grèce était constitué de cités-Etats, tour à tour sous le joug de différentes occupations étrangères », et Nicolas Bloudanis remet doctement en perspective la crise actuelle : « La faillite d’aujourd’hui est donc la troisième que connaît la Grèce dans son histoire. La première a eu lieu en 1893 ; la deuxième a eu lieu en 1932, mais on ne peut pas la considérer comme traditionnelle parce qu’elle faisait partie alors de la crise mondiale ; et aujourd’hui à partir de 2009, c’est une troisième faillite, qui est tout à fait classique à la Grèce. »Résumons : une tradition nationale de la faillite, fondée sur deux exemples, les crises de 1893 et de 2009. À condition bien sûr de considérer, comme notre expert, que ces crises n’ont absolument rien à voir avec de quelconques crises mondiales (7)…

« Extrémisme, fraude et corruption ne sont pourtant pas inscrits dans l’ADN grec », nous rassure le commentaire, « mais trouvent leur origine dans l’histoire tourmentée de ce pays ». Ce que confirme Margaritis Schinas, directeur résidant chargé de la liaison avec la Troïka, qui évoque quant à lui non pas l’ADN grec, mais – nuance ! – « des pathologies décennales, voire séculaires » que la crise oblige à dépasser : « Historiquement, il existe une mentalité dans la Grèce moderne qui est un résidu de la période ottomane : pour les Grecs, l’État, ce n’est pas nous […] Ce n’est donc pas grave si on le vole un peu. » Et à la fin du documentaire (voir annexe), le vice Premier-ministre grec, Evangelos Venizelos, conclura ainsi : « Il faut poursuivre cet effort. Nous avons déjà atteint de nombreux objectifs […] Mais, nous devons faire face aux mentalités corporatistes, au populisme, à la théorie de la facilité. » Encore et toujours, la « mentalité »…

La vision de la crise grecque comme crise culturelle fonctionne comme une puissante justification du « calvaire » subi par les Grecs et de l’intervention des institutions européennes : il s’agirait en fait de l’ajustement douloureux mais nécessaire d’une société minée par la fraude et la corruption, inscrites dans la culture et l’histoire grecques. Quatremer se défend d’avoir une vision raciste, en précisant que ces maux ne sont pas « dans l’ADN des Grecs » (ce que personne de sensé ne pourrait soutenir). Mais il développe néanmoins une vision culturaliste qui, sous ses atours scientifiques, demeure très ambiguë (8). Et permet de renvoyer la crise grecque… à un mal grec.

PS : Comme on pouvait s’en douter, Jean Quatremer s’est rapidement réjoui de la victoire de Syriza lors des élections législatives du 25 janvier. En témoigne par exemple ce Tweet, d’une bonne foi à toute épreuve. Question de « mentalité » ?

Annexe : la conclusion de « Grèce, année zéro »

Nous avons retranscrit ici les dernières minutes de « Grèce, année zéro ». Celles-ci sont emblématiques de l’importance donnée aux intervenants « issus du sérail », qui, après avoir célébré les réformes qu’ils sont chargés de conduire, concluent le propos sur la situation de la Grèce et ses perspectives. L’avertissement final, qui semble destiné aux téléspectateurs français, est lui aussi significatif : nous allons payer, « tous ensemble » et sans plus de distinction, pour les maux de la Grèce. Les Grecs auront payé pour leurs péchés, et nous paierons pour notre « cécité » : « Grèce, année zéro », ou le degré zéro de l’analyse politique.

Kostas Moneos, chauffeur de taxi et électeur d’Aube dorée : « Mes espoirs reposent sur les Européens par sur nous. Ils veulent aider la Grèce, ils ne veulent pas la voir détruite. La faillite de la Grèce n’est dans l’intérêt de personne, ni de l’UE ni des grands Etats européens, autrement ils nous auraient déjà mis en faillite… Mon espoir est là. Je n’espère rien des hommes politiques grecs. »

Pavos Karvounis, représentant de la Commission en Grèce : « Beaucoup de temps risque de s’écouler avant que la Grèce ne ressemble à l’Etat français ou à l’Etat allemand. Ici, la société fait des progrès, mais ils se font très lentement. Par ailleurs, je pense que la crise accélère l’adaptation, et depuis peu, nous allons plus vite vers un modèle occidental. La crise comporte beaucoup de points négatifs, mais également beaucoup de points positifs ; elle nous pousse plus rapidement à adhérer à une gouvernance européenne qui n’existait pas en Grèce avant la crise bien que nous soyons membres de l’Union depuis plus de trente ans »

Giorgios Papakonstantinou, ministre des finances de 2009 à 2011 (PASOK) : « Sur le plan budgétaire, nous sommes au bout d’un long marathon. Mais sur le plan structurel, et sur celui des mentalités dans notre pays, nous ne sommes qu’au début. Cela va prendre des générations pour changer. »

Evangelos Venizelos, vice Premier-ministre et ministre des affaires étrangères (PASOK) : « Il faut poursuivre cet effort. Nous avons déjà atteint de nombreux objectifs. Nous avons assaini nos finances publiques en enregistrant un excédent primaire et un déficit budgétaire contrôlable. Nous avons réussi à nous conformer aux règles budgétaires, ce qu’aucun pays dans l’histoire n’a réussi. Et dans le même temps, nous avons procédé à des changements structurels et institutionnels très importants. Nous avons un marché du travail différent, un système de sécurité sociale différent que nous essayons de rendre viable. Nous avons une administration que nous essayons de moderniser. Mais, nous devons faire face aux mentalités corporatistes, au populisme, à la théorie de la facilité. Les nombreuses subventions distribuées par l’Etat sont des habitudes profondément ancrées dans les structures de la société ; non seulement en Grèce, mais aussi dans d’autres pays. »

Nicolas Bloudanis, historien : « Tout ce qu’on vient de voir, tous ces dysfonctionnements, les grecs ne les ont jamais réellement cachés, et l’Europe avait le moyen de savoir. Alors, pourquoi est-ce qu’on a laissé entrer la Grèce dans l’Euro sans exiger au préalable les réformes nécessaires ? »

Voix-off : « Reste que la Grèce n’est pas seule responsable du chaos actuel. Les autres Etats européens, en l’acceptant dans l’Union et dans l’Euro, ont été bien aveugles. Et maintenant, ce qui est sûr, c’est qu’il faudra payer tous ensemble la facture de cette cécité. »

Source : Frédéric Lemaire et Olivier Poche, pour Acrimed, le 28 janvier 2015.

Notes

(1) Lire Notes de voyage d’un touriste en Grèce

(2) http://www.liberation.fr/economie/2…

(3) « Vive la crise » est une émission lancée en 1984 sur Antenne 2. Son objectif affiché était de convaincre les téléspectateurs que la crise était une « opportunité » pour une révolution libérale de la société française. Pour plus d’information, lire ce commentaire d’une émission de Là-bas si j’y suis.

(4) Idée reprise et développée – de quelle savoureuse manière ! – à la fin du documentaire, par Pavos Karvounis, représentant de la Commission en Grèce : « Au début de la crise, l’État grec n’a pris de l’argent qu’à ceux qui semblaient en avoir : les retraités et les salariés. Il n’en a pas collecté auprès des médecins, des avocats, des très riches. Cela a été fait seulement dans un second temps, lorsque nous avons compris que ça n’allait plus, que la classe moyenne s’est retrouvée totalement démunie. »

(5) La Commission européenne, le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne, qui supervise la mise en œuvre des plans de rigueur.

(6) http://bruxelles.blogs.liberation.f…

(7) Pour la crise de 2009, difficile de ne pas faire le lien entre la crise grecque et la crise financière mondiale. Quant à celle de 1893, lire la page wikipedia qui lui est consacrée.

(8) À ce sujet, lire « Culture et culturalisme » sur le site LMSI.

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Commentaire recommandé

Caliban // 10.05.2015 à 03h00

Merci de vous être farci ce documentaire et d’en avoir faire ressortir les sous-bassements racistes.

On se doutait déjà fortement que le projet européen, malgré ses proclamations de fraternité et de paix, était ethniquement et culturellement raciste :
– union des peuples blancs
– union des peuples de culture catholique (quoiqu’on puisse se demander si les orthodoxes grecs ne seront pas à terme excommuniés comme leur coreligionnaires russes)

A présent que la structure eurpéenne se « déglingue » sous la pression populaire, nos éditocrates révèlent la vraie nature du projet censée apporter la paix et la fraternité entre les peuples d’Europe.
Projet raciste vis à vis du reste du monde, le projet de construction européenne est désormais en train d’alimenter un racisme intérieur.

C’est splendide.

48 réactions et commentaires

  • boduos // 10.05.2015 à 01h42

    Tsipras en faisant ses navettes que je pense « bidons » espère que la troïka va lui demander de sortir de l’euro. Il fait cependant des propositions de reformes qui pourront constituer une base de programme pour redémarrer avec ses drachmes .

    il connait le calendrier de Merkel et de hollande (TAFTA,régionales,mise en place effective des algorithmes,la Syrie,….l’Ukraine,…autant de pièces du puzzle construisant le carcan européen qu’il bouscule avec ses 2% de PNB )

    rira bien qui rira le dernier.

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    • SQP // 10.05.2015 à 10h58

      Qu’entendez vous par « algorithmes » ?

      L’algorithme est pour le développeur ce que le plan est pour l’ingénieur : la version « papier » précédant la réalisation.

      Il vaudrait mieux parler de boites noires réseaux, car la réalité sera que personne ne saura ce qu’elles contiennent, et très peu auront accès à la configuration, aux réglages, qui eux seront déterminants.

      Ce n’est que la première étape : la collecte de données, qu’il faut ensuite stocker et analyser.

        +4

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      • boduos // 10.05.2015 à 16h50

        j’entends par « algorithmes » ces outils filtrants ,compilant ,décryptant et servant à élaborer les manipulations « clandestines » de l’opinion (ingénierie sociale pouvant canaliser l’opinion et les comportements de groupe voire individuels et accessoirement les induire ou les piloter)

        ces sciences issues du marketing commercial,de la sociologie et des sciences comportementales ,grâce à la puissance informatique, sont désormais passées de la fiction de 1984 à la réalité .Elles participent donc du cadre législatif,économique,contraignant des traités européens puis de TAFTA …

        dernier barbelé: -le citoyen se sachant observé à tout instant cherchera de lui même,pour sa tranquillité,à se fondre dans le politiquement correct diffusé par les médias mainstream qui relaient eux mêmes le pouvoir des 1%.

        on intitule cela la démocratie ou la république ou encore la république démocratique .Il nous reste ce choix.

          +4

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        • Ray // 11.05.2015 à 10h01

          SQP, boduos, bonjour,
          merci pour nous aider à mieux comprendre ce monde de l’informatique….
          Je ne suis malheureusement qu’un apprenti novice en ce domaine, ce que je
          regrette infiniment, mais je persévère à m’améliorer ……
          Lorsque vous mentionnez la date de  » 1984  » je pense qu’il me soit possible d’y
          voir une anomalie.Loin de mon esprit l’idée de vous contredire, le lien suivant à fin d’informations complémentaires pour les nuls de mon acabit.
          Ceci à mon avis ne devrait être qu’un début.

          https://www.google.fr/search?sourceid=navclient&hl=fr&ie=UTF-8&rlz=1T4ACPW_fr___FR506&q=fortran

          Puis ,faire des recherches sur ; SSII ( SS 2 I )
          Bonne journée .

            +0

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    • ulule // 10.05.2015 à 19h02

      Question : Vu la désinformation ambiante des Atlantistes, se profilerait-il « un coup » en Grèce ?

        +1

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      • V_Parlier // 11.05.2015 à 19h32

        On sait ce qu’un refus d’entrer dans l’UE peut provoquer, donc on peut imaginer ce qu’un projet de sortie peut produire… Ils nous montrent en plus un électeur d’Aube Dorée pro-UE, çà me fait une impression de mauvais remake, un cauchemar en quelque sorte.

          +3

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      • Alae // 11.05.2015 à 20h10

        Vu la désinformation ambiante des Atlantistes, se profilerait-il “un coup” en Grèce?
        Peut-être bien ceci : la Russie invite la Grèce à rejoindre la banque des BRICS. 🙂
        http://www.zerohedge.com/news/2015-05-11/russia-asks-greece-join-brics-bank

          +1

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  • Chester // 10.05.2015 à 02h13

    Lorsque je regardais la télé, c’était sympa Arte, les documentaires animaliers, les documentaires historiques et scientifiques jusqu’au jour où j’ai vu que les débats dans l’émission 28 minutes n’avait rien de différents des autres débats sur les autres chaînes hertziennes.

    Bref lorsqu’on est en famille devant la télé, c’est pas facile de développer un sens critique vis-à-vis de l’information donné par cette dernière. Les jeunes d’aujourd’hui s’informent surtout via les réseaux sociaux ou grâce à internet mais les vieux de nos jours sont un peu condamnés à s’informer via la télé et les médias traditionnels enfin d’un autre côté ces mêmes médias ne vivent qu’à travers cette audimate et elle est ainsi condamnée à disparaître avec eux. Donc si on suit un peu ma logique (pas sérieuse du tout), il suffirait que tous nos vieux meurent (encore) d’une canicule pour tuer le bon vieux médias mainstream. Oui mais à partir de quel âge peut-on considérer une personne comme contributeur de l’establishment médiatique dite mainstream?

    Le politique en France reconnaît le danger d’internet et le basculement que cela pourrait entraîner dans les prochaines années d’où cet big brother mania et ce durcissement dans l’endoctrinement à peine voilé de nos jolies têtes blondes. Je ne sais pas vous mais je vois une espèce d’accélération dans le matraquage à la fois médiatique mais aussi politique, comme si on se préparait au pire et que tout le monde est considéré comme un ennemi de l’intérieur et ce bien avant les attentats de Charlie Hebdo.

      +14

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  • Caliban // 10.05.2015 à 03h00

    Merci de vous être farci ce documentaire et d’en avoir faire ressortir les sous-bassements racistes.

    On se doutait déjà fortement que le projet européen, malgré ses proclamations de fraternité et de paix, était ethniquement et culturellement raciste :
    – union des peuples blancs
    – union des peuples de culture catholique (quoiqu’on puisse se demander si les orthodoxes grecs ne seront pas à terme excommuniés comme leur coreligionnaires russes)

    A présent que la structure eurpéenne se « déglingue » sous la pression populaire, nos éditocrates révèlent la vraie nature du projet censée apporter la paix et la fraternité entre les peuples d’Europe.
    Projet raciste vis à vis du reste du monde, le projet de construction européenne est désormais en train d’alimenter un racisme intérieur.

    C’est splendide.

      +32

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    • tocquelin // 10.05.2015 à 08h41

      IL FAUDRAIT PLUTOT DIRE UNION DES PEUPLES SOUS LA DOMINATION PROTESTANTE /MERKEL TUSK …..

        +12

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      • NonCroyant // 10.05.2015 à 09h41

        Bof, je trouve que d’entrer dans le schéma des cause culturelles, c’est faire trop d’honneur a ce documentaire.

          +5

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  • Pascalcs // 10.05.2015 à 04h54

    Les menaces continuent de pleuvoir sur les Grecs que les institutions veulent châtier jusqu’au bout. Dernières en date, le gentil conseil désintéressé – tout du moins uniquement intéressé par le bien être de la Grèce – de nos grands amis américains de ne pas poursuivre les discussions avec la Russie quant à l’extension du gazoduc Turkish Stream vers la Serbie. Sinon….
    Si Tsipras et Co. se sortent des griffes de tous ces hyènes, il faudra leur ériger une statue dans tous nos villages.

      +19

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    • ulule // 10.05.2015 à 19h08

      Voici le lien : « US Tells Greece To Reject Putin Pipeline Marking Return To Cold War Politics »
      Tyler Durden – 05/09/2015
      http://www.zerohedge.com/news/2015-05-09/us-tells-greece-reject-putin-pipeline-marking-return-cold-war-politics
      (…)
      Special Envoy Hochstein came to Athens to reaffirm Secretary of State Kerry’s and the U.S government’s support for Greek energy diversification, including support for key natural gas infrastructure projects such as the Trans Adriatic Pipeline, Greece-Bulgaria Interconnector (IGB), and expanded use of Liquefied Natural Gas (LNG).
      These projects will increase Greek and European Union energy security, reduce Greece’s dependence on a single supplier of gas, increase competition, and reduce prices for consumers. TAP will result in 1.5 billion euros in foreign investment in Greece, generate 10,000 jobs during construction, and provide many millions of euros in revenue annually over 25 years.
      The United States is concerned that Greek consideration of an extension of a “Turkstream” pipeline across Greece will not increase energy diversification, may be of concern to EU competition authorities, and is not a long-term solution to Greece’s energy needs.

      Mr. Hochstein discussed with Greek leaders Greece’s great potential to play a leadership role in being part of the solution to Europe’s energy security concerns.

        +1

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  • Un naïf // 10.05.2015 à 08h15

    Escrocrise

    Dans les cafés athéniens on sirote d’abord le temps présent. Les medias, toujours si fiers de l’être, peaufinent la préparation des esprits quant à l’accord pressenti, entre la Grèce Tsipriote et la Troïka… institutionnalisée. Alors on chemine. Mémorandum III, dès lors ante portas. Les habitués de l’ouzo et de la petite bière commencent à se dire que le jeu aurait même été conclu par avance.

    Aux buvettes à l’ancienne, de nos jours devenues bien rares, les commentaires vont bon train. Fatalisme, lassitude et déception. “Vous savez quoi ? Ils nous ont bien roulés dans la farine, il y a eu accord entre Tsípras et les Allemands depuis février, sauf qu’ils ont joué la comédie pour faire mijoter l’opinion publique dans les deux pays. En plus, je parie qu’ils vont tordre le coup de l’affaire grecque jusqu’à nous servir la pseudo-équilibre, entre les réparations de guerre que l’Allemagne doit et le montant de la dette. J’ai lu cela quelque part dans un article sur Internet.”

    Tel est d’ailleurs l’avis, à part du bistrot grec éclairci, de certains analystes… propulseurs de la presse internationale, dont “Forbes Magazine” par exemple. C’est alors ainsi que la dette du IIIème Reich serait… vaillamment effacée par l’avènement du IIIème Mémorandum, si l’on comprend suffisamment quelque chose dans cette nouvelle mouture… de la fin de l’histoire. (…)

    Le blog de Panagiotis Grigouriou : http://www.greekcrisis.fr

      +8

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  • Dany // 10.05.2015 à 08h23

    Le débat d’une conférence de Bernard Friot  » Religion capitaliste et laïcité », je trouve sa vision de la situation très intéressante et ses propositions pour sortir du marasme actuel tout à fait pertinentes. Il y évoque la Grèce et la situation dramatique dans laquelle elle se trouve aujourd’hui du fait de la monnaie unique.

    Il faut écouter jusqu’au bout car le début est un peu laborieux. Mais je trouve que ça vaut la peine d’entendre son discours qui va tout à fait à l’encontre de la pensée dominante.

    La conférence en elle-même est bien sûr aussi très intéressante.

    http://youtu.be/oIdzo2HpRYk

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  • RGT // 10.05.2015 à 08h31

    « Le pays doit profondément changer, il n’a pas le choix »

    Il n’y a pas que la Grèce qui doit changer, les keptocrates ont réussi à infiltrer toutes les institutions occidentales et tiennent l’ensemble des peuples sous leur joug pour amasser de plus en plus de richesses et de pouvoirs.

    Je dirais donc : « Les pays (de l’UE) doivent profondément changer, il n’y a pas le choix ».
    Il faut que les oligarques remboursent les peuples de toutes les spoliations et qu’ils soient bannis à jamais aux USA pour aller perpétrer leurs méfaits dans ce « pays d’exception » (histoire qu’ils s’entretuent jusqu’au dernier avec les oligarques locaux pour enfin libérer ce peuple lui aussi opprimé).

    A mon avis, le « big bang » aura lieu quelques années après la signature imposée du TAFTA (comme le traité de Rome/Lisbonne : vous n’en voulez pas, vous l’aurez quand-même bande de cons ! Qui commande ici ?).

    Quand les occidentaux auront enfin la joie sans mélange d’avoir le pouvoir d’achat moyen du Burkina-Fasso ils se bougeront sans doute un peu le cul.

      +16

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    • Kiwixar // 10.05.2015 à 11h20

      « pouvoir d’achat moyen du Burkina-Fasso »

      Avant d’avoir le pouvoir d’achat qui baisse (la quantité de ce qu’ils peuvent acheter), ils auront d’abord la QUALITE de tout qui baissera (tout en étant au même prix) : le poulet à la mode américaine coûte 20% moins cher à produire (bon, faut aimer ce qu’il y a dedans), les services à la mode américaine pour le même prix c’est beaucoup moins bien (faut pas être malade, ça c’est sûr), etc. C’est dans un second temps que la quantité baissera. Mais bon, ce sera trop tard pour se révolter, l’UERSS sera déjà sous loi martiale.

        +15

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      • kaza // 10.05.2015 à 19h35

        Oui Kiwixar
        1 D’abord on inonde de poulets congelés à bas prix, élevés en batteries, « made in France ».
        2 Les petits producteurs locaux du Burkina, ou d’ailleurs du reste, ne peuvent pas résister à ce tsunami de viande.
        3 Enfin les multinationales de l’agroalimentaire ont toute la liberté sur les populations pour imposer leurs prix et c’est le début de la famine… Ni qualité ni quantité.
        4 Je monte sur la première pirogue qui est sur la plage et je fuis vers…

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  • BERGER // 10.05.2015 à 08h38

    Ce « Quaternaire » est une caricature de journaliste. Pire, il se vend où la gamelle est bonne. Mais il n’a pas cherché à dire la vérité sur la Grèce, il a dit celle qu’on lui avait commandée.
    1/ L’autérité, arme de l’UE, a été le fossoyeur du Pasok et de Neo Demokratia…deux partis bien pourris qui, en alternance, ont pillé le trésor de la Grèce, c’est à dire les impôts et taxes payés par les Grecs.
    2/ Les Grecs fraudeurs l’ont bien mérité ! Les Grecs les plus riches ont toujours fraudé et le système politique a permis que les plus nantis en soient exonérés…les armateurs…Le peuple aux revenus écrasés, avec un Smig à 700 euros au début de la crise, avait à peine de quoi vivre voire survivre. Il n’est donc pas le fraudeur patenté qui a toujours été protégé par les gouvernements grecs (puisqu’il en faisait souvent partie) mais aussi par l’UE qui a permis la fuite de nombreux capitaux dans les autres pays de l’union.
    3/ Le populisme, c’est mal !
    C’est l’arme des lâches. Tous ces dirigeants, prétendument démocrates, appellent toujours « populisme » le suffrage populaire quand il leur est défavorable. Et le peuple grec a sanctionné tous les voyous qui ont dirigé la Grèce depuis son entrée dans l’UE, alors même que les conditions d’admission n’étaient pas réunies.
    4/ L’UE serait la panacée…
    Depuis que l’UE existe, et que les référendums rejetant les traités (celui de Lisbonne) furent contournés par des manoeuvres politiciennes, les peuples ont tout perdu…économie…espoir….et maintenant confiance. Car l’UE est en train de conduire tous les peuples européens à la guerre contre la Russie parce que cette UE est vassale des USA. Que dire alors des conséquences prochaines du TTIP ?
    5/ La crise…une cause culturelle !
    Les Grecs ne sont pas masochistes. Quelle stupidité que de parler d’une culture de la faillite ! d’une culture du vol et de la fraude ! Au demeurant, ceux qui en parlent sont certainement bien informés pour pratiquer eux-mêmes cette fraude dénoncée, celle dont l’ampleur chez les riches est à l’aune de la misère chez les pauvres qu’on traite de populiste parce qu’ils veulent une autre politique qui ne les conduit pas du berceau au caveau.

    Le peuple grec, comme d’autres peuples européens, veut récupérer le pouvoir. Mais l’UE, devenu le gardien du temple financier américain et qui veut continuer à recevoir des picaillons « dollarisés », organise l’esclavagisme moderne des peuples en leur confisquant la démocratie.

    Beau travail d’analyse qui a le mérite, comme d’habitude, de remettre les pendules à l’heure.

      +17

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    • Un naïf // 10.05.2015 à 09h10

      « Depuis que l’UE existe, et que les référendums rejetant les traités (celui de Lisbonne) furent contournés par des manoeuvres politiciennes, les peuples ont tout perdu…économie…espoir….et maintenant confiance. Car l’UE est en train de conduire tous les peuples européens à la guerre contre la Russie parce que cette UE est vassale des USA. Que dire alors des conséquences prochaines du TTIP ? »

      Le référendum semble être la chose la plus redoutée par cette UE vassale des USA !! La preuve encore hier :
      « Il est légitime de tenir compte des aspirations des britanniques mais il y a des règles en Europe et parmi ces règles il y a la concertation. »

      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/hollande-a-cameron-il-y-a-des-regles-en-europe-475111.html

      Surtout ne pas laisser s’exprimer le peuple qui aurait des aspirations contraires aux objectifs du Nouvel Ordre Mondial !!

        +17

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  • matamaure // 10.05.2015 à 08h39

    Quand on laisse les clefs du bar à un alcoolique on ne défausse pas sur l’alcoolique quand les bouteilles ont été vidé.

    C’est exactement ce qu’à fait l’Union Européenne dans le cas grec. Ils sont certes irresponsables mais le tenancier aussi. Par son « aveuglément » qui n’était, on a bien compris, qu’une fuite en avant dans la marche forcé fédéraliste : « on verra ca plus tard ».

      +3

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    • Louise // 10.05.2015 à 12h31

      Sauf que les bouteilles n’étaient pas gratuites, les intérêts payés par la Grèce étant plutôt conséquents et les banques en ont bien profité avant de refiler le bébé qui commençait à sentir mauvais aux Etats, et les contrats étaient bien juteux notamment en armement militaire mais pas que, pour l’Allemagne, la France.

        +12

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      • kaza // 10.05.2015 à 19h50

        Les Turcs Denise, les Turcs!!!

          +1

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  • arthur78 // 10.05.2015 à 09h34

    Bonjour @GaM, sans le vouloir tu reprends exactement les mêmes mots que BHL sur son Site (message défilant)

    identifier un ennemi, le tenir en respect, le reduire, le faire reculer, guerre de harcelement, guerilla, à la guerre comme à la guerre

    http://www.bernard-henri-levy.com/

      +1

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  • atomix // 10.05.2015 à 11h02

    Ce n’est pas une psychanalyse!

    Une psychanalyse ça se fait a deux: un analyste qui écoute et oriente l’auto-analyse de son client.

    Ce n’est pas non plus un plan d’intervention psychanalyse qui met en relief les divers conflits qui sont présent chez le client qui l’empêchent d’atteindre la maturité sexuelle. Plan qui a de toute façon, un apport limité quand il est fourni au client sans psychanalyse.

      +5

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  • ig // 10.05.2015 à 11h24

    En tous cas, cette approche de 4mer. semble bien marcher auprès des français.

    Pour moi qui suis addict aux commentaires des journaux mainstream ( et autres), cela fait un bon moment que je constate, sur le Figaro par exemple, que si les lecteurs semblent en majorité contre la politique menée par l’UE, l’Otan, dans le « jeu » international, et souvent demandent une sortie de la France de ces instances, ces mêmes ( ?) lecteurs accablent la Grèce sous des propos similaires à ceux de 4mer.

      +3

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  • Maria A. // 10.05.2015 à 11h44

    J’ai beaucoup rigolé avec la phrase de Venizelos « Mais, nous devons faire face aux mentalités corporatistes, au populisme, à la théorie de la facilité » car lui il personnalise tous ses maux. Il est entré à l’université de Thessaloniki comme professeur toute de suite après une année de doctorat en France. C’est également lui qui a introduit la loi sur la responsabilité des ministres qui introduit un traitement avantageux des ministres dans le cas où ils commettent des actions susceptibles d’être punies pendant leur mandat.

      +8

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  • la // 10.05.2015 à 12h21

    Les grecs veulent rester dans l’UE disent les sondages….

    Et bien M les GRECS PAYEZ et SOYEZ MISERABLES !

      +4

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    • ulule // 10.05.2015 à 21h40

      Et comment sont fabriqués ces sondages ?

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  • adrien // 10.05.2015 à 13h38

    Ayatollah fédéraliste (4mer), ou intellectuels faussaires (livre de Pascal Boniface), pourquoi sont ils constamment ré-invités dans les médias publics, notamment Arte ? il faudrait protester auprès de son président du Conseil de surveillance …Euh non, pas une bonne idée : c’est l’incontournable bhL qui accomplit son 6 ème mandat , ce qui lui fera une petite trentaine d’années à ce poste, un record .

      +5

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  • Greco // 10.05.2015 à 13h40

    Pardon, c’est pas Diomidis , c’est Bloudanis. Pardonnez moi cette faute, il est si inexistant sur le plan scientifique qu’il faut googler longtemps pour trouver son « oeuvre »

      +3

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  • Un naïf // 10.05.2015 à 13h58

    Car il a été désigné comme l’ « expert » en matière de politique européenne pour propager la propagande de ses maitres sur les mass-médias…

      +8

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  • Charlie BECKMAN // 10.05.2015 à 14h43

    Il ne faut surtout pas parler de la commission de Goldman Sachs qui a été l’artisan principal de l’entrée frauduleuse de la Grèce dans l’UE.
    Est ce un sabotage de l’économie Européenne ?

      +5

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  • BERGER // 10.05.2015 à 15h17

    Et un référendum en France….la Francisque !

      +1

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  • BERGER // 10.05.2015 à 15h20

    Et Mega TV a tiré à boulets rouges sur Tsipras et Syriza pendant toute la campagne électorale…Je ne regarde plus cette chaîne pourrie. Mais les Grecs sont courageux. Et ils vont s’en sortir. Il faut que Tsipras s’allie avec la Russie pour montrer qu’il ne laisse pas son pays aller à la ruine et aussi pour faire valoir la véritable souveraineté d’un état.

      +6

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  • Gotfried // 10.05.2015 à 16h07

    « Le Grec moderne réfléchit exactement comme réfléchissait celui du XIXe siècle, dans le sens où il attend de l’État qu’il assure son avenir »

    Ah, le con, eh! Comme si l’Etat c’était fait pour assurer l’avenir de ses citoyens!

    Depuis quand est-il acceptable que le but de l’Etat puisse ne pas être d’assurer l’avenir de ses citoyens? C’est à dire qu’il puisse tolérer, autoriser, voire organiser le chaos, le meurtre, le vol, la violence, la misère et la faim?

      +4

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  • theuirc // 10.05.2015 à 18h23

    Quel importance peuvent avoir ces gens là?
    Bof, quand la réalité s’éloigne de la conscience en raison d’une vérité serinée à foison totalement déconnectée de cette réalité, elle n’a d’importance que tant qu’elle est puissance.
    Ensuite, cela n’a plus que l’importance que l’on lui porte dès que ce qui soutient cette croyance commence à se déliter.
    Délitement qui est déjà bien avancé.
    Ici, il s’agit de l’économie internationale ne reposant que sur la croyance néo ou ultralibérale, suivant les préférences de chacun.
    Je le redis, ce qui importe maintenant c’est de nous préparer à l’effrayante faillite universelle, pour le reste, les pantins ont-ils de l’importance?
    Surtout qu’ils ne sont même pas à roulette, pour tout dire…

      +1

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  • stephp // 10.05.2015 à 20h12

    Ce nuisible de 4mer… aime que les peuples soient dans la misère ? que l’on commence par supprimer toute source de revenu à ce type, et après on en reparlera…
    Il est qui d’abord pour se permettre de juger ce qui est bon ou pas pour le peuple grec ? personne !

      +5

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  • theuirc // 10.05.2015 à 20h46

    Il est de fait que la Grèce fut détruite, lors et juste après la seconde guerre mondiale, d’abord par les allemands, ensuite par les anglais, puis la dictature des colonels de 1967 à 1974.
    Si je poursuit ma réflexion sur la compulsion de répétitivité, nous pouvons voir que ce que les grecques ont vécu en deux ans c’est, bon an, mal an, un résumé de ces trois périodes en une version économique, où les banques étasuniennes jouèrent le rôle anglo-saxon, la troïka (terme russe) celui des allemands et le gouvernement précédent celui des colonels.
    Là où je me pose des questions c’est que l’ensemble de ces événements historiques avaient laminé les forces de gauche et démocratique.
    Alors, quid pour la suite?

      +3

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  • Klemens // 10.05.2015 à 20h49

    Envoyez un message au Pape François lui demandant de réaffirmer de façon catégorique l’enseignement de l’Église sur le mariage selon lequel les catholiques divorcés et civilement remariés ne peuvent recevoir la sainte Communion et que les unions homosexuelles sont contraires à la loi divine et naturelle. – See more at: http://www.filialesupplique.org/#sthash.A1bZ7mIP.dpuf

      +0

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  • ERIC83 // 10.05.2015 à 23h08

    Le premier référendum à venir sur une éventuelle sortie de l’UE va avoir lieu le mois prochain en Autriche.
    http://lepeuple.be/lautriche-songe-a-quitter-lunion-europeenne/46461

      +2

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  • BA // 11.05.2015 à 08h41

    Le mois de mai 2015 en Europe :

    Plusieurs succès électoraux des partis anti-européens montrent que les peuples rejettent de plus en plus cette construction européenne.

    En mai 2015, les anti-européens sont dans une dynamique historique.

    Le vent tourne.

    Le vent tourne dans le sens de la déconstruction européenne.

    1- Allemagne :

    Allemagne : victoire amère des sociaux-démocrates à Brême, percée des anti-euros.

    lepoint.fr/monde/allemagne-victoire-amere-des-sociaux-democrates-a-breme-percee-des-anti-euros-10-05-2015-1927561_24.php

    2- Pologne :

    Pologne : le candidat conservateur eurosceptique devance le président sortant au premier tour.

    Le candidat conservateur eurosceptique, Andrzej Duda, a créé la surprise en arrivant en tête au premier tour de l’élection présidentielle en Pologne, dimanche 10 mai, selon un sondage de sortie des urnes publié après la fermeture des bureaux de vote, en début de soirée.

    3- Royaume-Uni :

    Elections au Royaume-Uni : « Un Brexit serait dévastateur pour l’Europe. »

    Avec sa promesse d’organiser un référendum en 2016 ou 2017 sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE, David Cameron mène son pays et l’Europe à « la catastrophe », s’alarme Denis MacShane, ex-ministre travailliste des Affaires européennes.

    4- Finlande :

    L’extrême droite finlandaise sur le point d’entrer au gouvernement.

    Sauf surprise, le parti populiste d’extrême droite des Vrais Finlandais va entrer pour la première fois de son histoire au pouvoir en Finlande. Le probable futur premier ministre, le centriste Juha Sipilä, a confirmé, jeudi 7 mai, qu’il allait entamer des négociations sur un programme de coalition avec ce parti, arrivé deuxième lors des élections législatives du 19 avril. Le leader charismatique du parti, Timo Soini, devrait dès lors réaliser son rêve et devenir ministre, probablement des finances ou des affaires étrangères.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/07/l-extreme-droite-finlandaise-sur-le-point-d-entrer-au-gouvernement_4629766_3214.html

      +1

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  • anne jordan // 13.05.2015 à 16h39

    4mer et ses complices ont récidivé cette semaine , ( « 28 minutes « ) face à la journaliste Thomaïs X ( j’ai oublié son patronyme )
    La suppression de milliers de postes de fonctionnaires était approuvée par 4MEr et Bouzou ( hou !!!)
    le rétablissement de 4000 postes ( sur un MILLION avant la  » crise  » ) provoquait la colère de ces messieurs et devant les tentatives désespérées de la journaliste grecque , ces deux prétentieux goujats l’ont empêchée de parler …
    mon regret : peut être aurait elle pu glisser l’idée que pour récupérer le fric de l’évasion fiscale (des milliards ! ) , et pour faire fonctionner un cadastre , eh bien , IL FAUT DES FONCTIONNAIRES !

      +1

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  • Citoyen // 31.05.2015 à 03h46

    Là, vous touchez le bon point.
    Un TRES grand nombre de correspondants ou journalistes sont en effet issus de classes prolétaires ou rurales ou tte petite-bourgeoise.
    Tout fiers et d’une intolérance profonde de Thenardier.

    Ce genre de personnes, toutes fières de leur « ascension », fonctionne comme des collaborateurs zélés du moindre oukase.

    J’en ai des centaines d’exemples.

    Ils n’hésitent pas à recourrir à tous les artifices ou dénégations, passant de l’insulte à l’injure radicale avec la plus grande facilité. Les limites sont rapidement franchies. En quelques secondes, le vernis langagier s’effondre brutalement. Et dévoile leur rôle d’ouvrier promu contremaître.

    C’est p a r c e qu’ils sont issus de ce milieu social, par ailleurs, qu’ils sont promus.

    Rien de mieux qu’un domestique en chef pour tenir en laisse les autres.
    Souvent par une très grande grossièreté radicale et rapide. Une intolérance toute aussi radicale.
    Ayant très peu de culture (un déterminisme social patent fait qu’ils ne peuvent bénéficier d’un « background » culturel suffisant, transmis de générations en générations), ils font d’excellents garde-chiourmes du pouvoir dominant.
    Qui les méprise profondément tout en s’en servant comme de la flicaille aux ordres.

    C’est parce que l’on compte se servir de la petite-bourgeoisie ascensionnelle (qui se vend pour pas cher, en plus, quelques verroteries…) que l’on a permis l’éducation publique. Sachant que le déterminisme social structure dans le béton la contre-maîtrise.

      +1

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