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2.août.20182.8.2018 // Les Crises

Syrie : Paris et Washington jouent les prolongations ! Par Richard Labévière

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Source : Proche & Moyen-Orient, Proche & Moyen-Orient, 16-07-2018

Beyrouth, 14 juillet 2018.

L’armée gouvernementale syrienne vient de hisser le drapeau national dans les quartiers de Deraa, jusqu’à présent aux mains des jihadistes. Située à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Damas, Deraa est d’autant plus symbolique que c’est là – en mars 2011 – qu’a commencé la révolte anti-gouvernementale. Hâtivement présenté, comme une « révolution pacifique » par la presse occidentale, ce mouvement a, dès le départ généré une « mobilisation de confrontation », tournant vite à la lutte armée contre les forces de l’ordre. Aidés par leurs homologues jordaniens, les Frères musulmans syriens y ont introduit des armes de guerres (M-16 américains et RPG) en proclamant que l’heure de la vengeance avait sonné, faisant allusion à leur tentative de coup d’Etat avortée à Hama en 19821.

Toujours à la pointe de la propagande, le quotidien Le Monde titre : « Deraa, l’étincelle de la révolution syrienne s’est éteinte… »2 S’ensuit une hallucinante diatribe anti-russe et anti-Bachar relevant davantage du parti-pris idéologique que d’une information maîtrisée, recoupée et responsable. Depuis mars 2011, Le Monde nous annonce le renversement imminent du « boucher de Damas ». La libération de Deraa constitue pour le quotidien, qui n’est plus que l’ombre de lui-même, un cinglant démenti, sinon un cruel retour du réel signifiant que depuis le début de la crise syrienne, Le Mondenous désinforme et nous ment.

Les membres de la rédaction de prochetmoyen-orient.ch boycottent le quotidien depuis le milieu des années 1980, lorsque le triumvirat de l’imposture – Colombani, Minc et Plenel – a mis la main sur la prestigieuse entreprise d’Hubert Beuve-Méry pour en faire une plate-forme d’humeurs, de trafics d’influences et de propagande… A ce sujet, on peut lire et relire l’enquête définitive de Pierre Péan et Philippe Cohen parue en 20033.

Dans tous les cas de figures, il est assez piquant de voir en ce moment les « journalistes » du Monde rétropédaler pour essayer de justifier leurs mensonges syriens imposés aux lecteurs depuis plus de sept ans… Ne leur en déplaise, toujours est-il que l’armée syrienne a, désormais libéré plus de 80% du territoire nationale. Mais, la fin de partie est loin d’être sifflée, d’autant que Washington, Londres et Paris jouent les prolongations.

LE BUNDESTAG A AMPLEMENT RAISON

Dirigée par Alexander Neu, député Die Linke4, la Commission de défense du parlement allemand, vient d’affirmer que la présence militaire de la Russie, de l’Iran et du Hezbollah libanais en Syrie est conforme au droit international, « le gouvernement syrien ayant formellement demandé l’aide de Moscou, de Téhéran et du Hezbollah tandis que l’ingérence de la coalition dirigée par les États-Unis est jugée plus « complexe », la fourniture d’armes aux jihadistes engagés en Syrie constituant une flagrante violation du droit international.

La Commission du Bundestag a, aussi relevé que l’armée syrienne lutte – depuis des années – contre différents groupes terroristes, dont certains ont bénéficié d’un soutien militaire et financier (désormais prouvé) des Etats-Unis et d’autres pays européens dont la Grande Bretagne et la France. Par conséquent, plusieurs des meilleurs experts en droit international estiment que, non seulement l’intervention américaine n’est plus justifiable, mais qu’elle pourrait être attaquable devant la Cour pénale internationale (CPI) comme « crime de guerre ». Sur le terrain, les sanctuaires de Dae’ch sont, désormais démantelés. De fait, la « loi d’autodéfense » de la coalition dirigée par Washington est devenue caduque, les Etats-Unis devant envisager de cesser leur campagne militaire en Syrie et de plier bagages !

Selon plusieurs sources diplomatiques, ce dossier doit être l’un des points à l’ordre du jour de la rencontre Trump/Poutine à Helsinki ce lundi 16 juillet. Le président russe devrait demander à son homologue américain le démantèlement de la dizaine de bases militaires que les Etats-Unis maintiennent dans le nord-est de la Syrie. A n’en pas douter, l’homme d’affaires Trump devrait marchander ce retrait contre deux contreparties : Money first, des garanties permettant aux entreprises américaines de pouvoir participer à la reconstruction économique à venir de la Syrie qui s’annonce déjà comme l’un des marchés du siècle. De plus, le président américain se fera aussi porte-parole de son allié et ami israélien Benjamin Netanyahou, qui a déjà demandé à Vladimir Poutine – et ce, à plusieurs reprises – l’évacuation du Hezbollah et des Pasdarans iraniens du sud du pays, particulièrement du plateau du Golan occupé par la soldatesque de Tel-Aviv depuis juin 1967.

Dans le même ordre d’idées, Vladimir Poutine pourrait exiger le retrait de plusieurs centaines de soldats des forces spéciales britanniques et françaises, également déployées dans le nord-est, officiellement en appui de plusieurs formations kurdes. Damas est d’autant plus remonté contre Paris, que la libération de Deraa a permis de découvrir – dans les stocks d’armes des jihadistes – différents types de matériels militaires français.

L’armée syrienne se serait ainsi emparée de plusieurs systèmes antichars APILAS fabriqués en France. L’APILAS est un système antichar sans recul tirant des roquettes à charge creuse d’un calibre de 112 mm, utilisé pour la destruction de chars de combat, de fortifications et d’abris. La portée des roquettes varie de 25 à 600 mètres, en fonction de la cible. Fabriquées par le groupe Nexter, ces armes auraient été acheminées depuis la Jordanie où des commandos français formaient différentes unités jihadistes depuis plusieurs années. Et différents officiels syriens ne cachent pas par leur ressentiment à l’égard de la France affirmant « qu’aucune entreprise française ne participera à la reconstruction économique du pays. Si l’on pourrait même envisager d’associer même des Américains, des Maltais ou des Papous… une chose est sûre : les Français ne remettront pas un pied en Syrie avant longtemps, très longtemps… »

En diplomatie, on finit toujours par récolter ce qu’on a semé. Encore bravo aux politiques proche et moyen-orientales de Messieurs Sarkozy, Juppé, Hollande, Fabius, Macron et Le Drian. Que par cynisme ou « réalisme » affairiste, l’Elysée et le Quai d’Orsay aient décidé de coller aux orientations décidées par Washington pour, notamment, signer des contrats d’armements avec l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis (EAU) est une chose. Invoquer en même temps les droits de l’homme si chers à la France éternelle et continuer à donner (en la matière) des leçons au monde entier en est une autre… Nos voisins allemands font preuve d’un cynisme commercial identique, voire encore plus offensif, mais au moins ont-ils la pudeur de se taire !

DANS LE SUD, TEL-AVIV AIDE LA QAÏDA

On l’a compris, la libération de Deraa ne siffle pas la fin de partie. Malgré des accords de « réconciliation » avec les jihadistes, la totalité des groupes terroristes est loin d’être totalement éradiquée. Dans la province de Deraa, le réduit terroriste concerne un carré d’une quinzaine de kilomètres par quinze. Et, c’est à partir de cette enclave – adossée au plateau du Golan annexé par Israël – que les dernières katibas jihadistes poursuivent leur « guerre sainte ».

L’Aman, les services de l’armée israélienne continuent à livrer des armes aux terroristes de Jabhat al-Nosra, c’est-à-dire la Qaïda en Syrie. Sur plusieurs documents d’observation aérienne en provenance de drones d’une armée occidentale, on peut distinguer des camions israéliens – stationnés sur la frontière syrienne – d’où sont déchargées des caisses de vivres et de matériels militaires à destination de plusieurs positions aux mains de Jabhat al-Nosra. D’autres clichés attestent de la prise en charge de terroristes blessés par des ambulances israéliennes, acheminés à destination des hôpitaux militaires des forces israéliennes d’occupation de la région de Quneitra.

Différentes organisations israéliennes, présentées comme « ONGs » médiatisent leurs engagements à vocation « humanitaire » dans cette même région du plateau du Golan qui abritent plusieurs bases d’écoutes et d’observations électroniques de l’armée israélienne. Afin de faciliter les négociations à venir qui concerne ce territoire occupé, les Russes auraient demandé au Hezbollah et aux Pasdarans iraniens d’évacuer leurs positions pour les remettre à l’armée gouvernementale syrienne. C’est du moins ce que ne cesse d’affirmer la presse américaine depuis plus d’un mois, espérant ainsi enfoncer des coins dans l’alliance pro-syrienne.

En fait, ni le Hezbollah, ni les Iraniens ne disposent de positions militaires, ni d’unités compactes à proprement parler dans le sud de la Syrie, leurs combattants étant intégrés à des unités de l’armée gouvernementale. Et les uns comme les autres répondent qu’ils agissent conformément au commandement de l’armée gouvernementale. En fait, la grande crainte de Tel-Aviv est moins de voir s’installer leurs ennemis historiques (Hezbollah libanais et troupes iraniennes) aux portes de leurs colonies du nord que de se voir contraindre à une reprise des négociation pour un retrait pur et simple du plateau du Golan, annexé par la force en juin 1967. Amorcées lors du sommet Clinton/Hafez al-Assad de Genève en 1994, la négociation avait tourné court face à l’intransigeance israélienne, Tel-Aviv ne voulant pas céder un pouce de terrain jusqu’aux rives du lac de Tibériade. En juin 2000, un deuxième sommet avait échoué pour les mêmes raisons.

Dans ce contexte, on pourrait imaginer que l’éradication finale des groupes terroristes engagés dans le sud de la Syrie pourrait permettre de relancer cette négociation pour mettre fin à l’occupation israélienne du Golan syrien. En relation permanente avec Tel-Aviv, Donald Trump et Vladimir Poutine pourraient ainsi saisir la perspective de la reconstruction de la Syrie pour mettre un terme à l’occupation israélienne du Golan, ainsi qu’à la répression qui s’exerce quotidiennement à l’encontre des populations civiles de cette région.

EN ATTENDANT LA BATAILLE OU LA NEGOCIATION D’IDLIB

Le troisième volet ouvert par la libération de Deraa concerne l’éradication finale des groupes terroristes en Syrie, et pas seulement ceux de Dae’ch et Jabhat al-Nosra. Les jihadistes, qui n’ont pas accepté les promesses de « réconciliation » de Damas, refusent d’abandonner le combat contre l’armée gouvernementale. Comme lors de chacune des reconquêtes du territoire nationale (Alep, la Ghouta, Deir ez-Zor, etc.), une médiation russe a permis à ces « irréductibles » d’être transférés dans la province d’Idlib – au nord-ouest du pays, à l’ouest d’Alep – le dernier sanctuaire terroriste. Celui-ci abriterait quelque 25 à 30 000 jihadistes armés selon différentes sources militaires, dont plusieurs milliers des fameux Ouïghours (Musulmans du Xinxiang du nord-ouest de la Chine).

Les services spéciaux de l’armée turque continuent à entretenir plusieurs de ces groupes afin de faire pression sur Damas dans le cadre de la question kurde. « En effet, Idlib est le fer au feu d’Ankara pour contraindre le gouvernement syrien à ne rien lâcher aux Kurdes, du moins pour empêcher la formation de toute espèce d’entité kurde, plus ou moins autonome sur la frontière turque », explique un officier européen de renseignement engagé dans la région ; « Ankara craint par-dessus tout que le nord de la Syrie ne constitue un espace de profondeur stratégique pour le PKK (parti des travailleurs kurdes) de Turquie ». Et l’armée turque est particulièrement attentive à l’évolution de Manbij, ville du gouvernorat d’Alep à trente kilomètres à l’ouest de l’Euphrate.

Début juillet, le Conseil militaire de Manbij, installé par les Forces démocratiques syriennes (FDS/majoritairement kurdes) a annoncé sa détermination à résister à toute tentative turque de contrôler la région. Le même conseil a affirmé qu’il avait reçu des assurances de la coalition américaine. « Dans le cadre d’un accord signé avec les Etats-Unis, la Turquie peut patrouiller le long de la frontière de la ville (du côté opposé à Manbij, le long de la rivière Sajur). Pour sa part, les unités de la coalition pro-américaine restent déployées dans la totalité de l’agglomération de Manbij », explique un officier supérieur américain en poste à Ankara.

Plusieurs autres sources militaires estiment que la question d’Idlib constitue l’ultime nœud de la guerre civilo-globale de Syrie. « De deux choses l’une, soit une nouvelle négociation tripartite – Russie/Turquie/Syrie – similaire à celle qui a permis le dénouement de la bataille d’Alep en décembre 2016, permettra l’évacuation des quelques 30 000 jihadistes, dont une bonne partie devrait regagner leur pays d’origine, soit la poche d’Idlib sera bombardée avant d’être réinvestie par l’armée syrienne et ses alliés… Dans ce dernier cas de figure, la bataille d’Idlib sonnera le glas de la rébellion armée syrienne et fera énormément de nouvelles victimes », assure un attaché européen de défense à Ankara. La situation d’Idlib sera, vraisemblablement aussi à l’ordre du jour de la rencontre Trump/Poutine, ce lundi à Helsinki.

EXTENSION DU DOMAINE DE LA GUERRE

Conformément à la réunion du Small Group (Etats-Unis, Grande Bretagne, France, Arabie saoudite et Jordanie) du 11 janvier 2018 à Washington, révélée par prochetmoyen-orien.ch5, les pays occidentaux jouent les prolongations pour trois raisons : 1) ils considèrent que le maintien de différentes forces militaires leur garantit une meilleure position dans les négociations à venir qui porteront sur la reconstruction de la Syrie ; 2) soutenant Israël, ils poursuivent ainsi une « guerre interposée » contre l’Iran et le Hezbollah libanais ; 3) ils misent sur l’extension de la guerre en mer Rouge et tout particulièrement sur une nouvelle partition du Yémen.

Le télégramme diplomatique britannique insistait sur la « poursuite d’une guerre élargie » justifiée par une « campagne de communication humanitaire ». Rien de très surprenant, si ce n’est que Washington, Londres et Paris ne sont pas prêts à reconnaître la « victoire de terrain » de l’armée gouvernementale syrienne et de ses alliés russe, iraniens et du Hezbollah libanais.

Les pays occidentaux se sont engagés à continuer à soutenir – conjointement – les monarchies pétrolières du Golfe et Israël en cherchant à prendre leur revanche, non seulement au Yémen, mais dans toute la sous-région entre le détroit d’Ormuz et la mer Rouge où se livre, d’ores et déjà une autre guerre tout aussi vitale : celle des zones portuaires. Nous y reviendrons.

Bonne lecture et bonne semaine.

Richard Labévière
16 juillet 2018

1 Dans la nuit du 2 au 3 février 1982, un commando des Frères musulmans composé de 200 hommes armés investit la ville de Hama, assassinant une centaine de personnes. À l’aube, l’état-major de l’organisation islamiste déclare dans un communiqué que Hama est considérée comme « ville libérée » et exhorte la population à se soulever contre les « infidèles ». Le président Hafez al-Assad décrète l’état de siège et mobilise l’armée, en premier lieu les forces spéciales et la 47e brigade blindée, afin de reprendre le contrôle de la ville. Le 15 février 1982, le ministre de la Défense, Mustafa Tlass, déclare que les groupes armés des Frères musulmans sont neutralisés. La ville de Hama reste néanmoins assiégée pendant 27 jours afin de réduire les derniers insurgés. Le bilan des victimes donne lieu à une guerre de communication variant entre 2000 et 25 000 victimes.
2 Le Monde, 13 juillet 2018.
3 Pierre Péan et Philippe Cohen : La Face cachée du Monde. Editions Fayard, 2003.
4 Die Linke (en français : « La Gauche ») est un parti politique allemand né de la fusion, le 16 juin 2007, du Parti du socialisme démocratique (ex-Parti socialiste unifié d’Allemagne), qui fut le parti officiel de la République démocratique allemande, et de l’Alternative électorale travail et justice sociale.
5 « Syrieleaks : un câble diplomatique britannique dévoile la stratégie occidentale » – prochetmoyen-orient.ch, 17 février 2018.

Pour aider le site Proche & Moyen-Orient c’est ici

Source : Proche & Moyen-Orient, Proche & Moyen-Orient, 16-07-2018

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Commentaire recommandé

georges glise // 02.08.2018 à 06h42

excellente analyse rxtrêmement claire de la situation en syrie! et un rappel utile de la trahison du journal le monde, créé par beuve-méry à la demande de de gaulle, ce journal avait toujours soutenu la politique extérieure de non-alignement du général, politique abandonnée par tous ses successeurs, à commencer par le rothschildien pompidou qui fit entrer le royaume-uni dans la communauté européenne, ce que le général avait toujours refusé. et avec giscard et mitterrand prévalut l’atlantisme, continué sous chirac malgré un sursaut lors de l’invasion de l’irak; et l’alignement sur washington et son pentagone s’est renforcé avec sarko qui réintègre l’armée française dans l’otan et initie avec kouchner et bhl la guerre en libye pour masquer ses turpitudes, politique poursuivie par hollande notamment en syrie! quant à macron, son engagement washingtonien semble lié au fait que comme la plus grande partie des élites françaises, il a été formaté par la french-american foundation, laquelle a soutenu sans faille sa candidature à l’élysée en 2016-2017, et a même probablement suscité sa candidature!

31 réactions et commentaires

  • georges glise // 02.08.2018 à 06h42

    excellente analyse rxtrêmement claire de la situation en syrie! et un rappel utile de la trahison du journal le monde, créé par beuve-méry à la demande de de gaulle, ce journal avait toujours soutenu la politique extérieure de non-alignement du général, politique abandonnée par tous ses successeurs, à commencer par le rothschildien pompidou qui fit entrer le royaume-uni dans la communauté européenne, ce que le général avait toujours refusé. et avec giscard et mitterrand prévalut l’atlantisme, continué sous chirac malgré un sursaut lors de l’invasion de l’irak; et l’alignement sur washington et son pentagone s’est renforcé avec sarko qui réintègre l’armée française dans l’otan et initie avec kouchner et bhl la guerre en libye pour masquer ses turpitudes, politique poursuivie par hollande notamment en syrie! quant à macron, son engagement washingtonien semble lié au fait que comme la plus grande partie des élites françaises, il a été formaté par la french-american foundation, laquelle a soutenu sans faille sa candidature à l’élysée en 2016-2017, et a même probablement suscité sa candidature!

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    • V_Parlier // 02.08.2018 à 16h42

      Je pense que dans cette belle brochette de washingtoniens Hollande était le plus enragé, plus atlantiste que les américains eux-mêmes. Les autres le faisaient peut-être par intérêt (mafieux ou indirect), par facilité, mais lui était convaincu de ses délires criminels et de ses prises de positions hypocrites (Ukraine, Syrie, et ce qui va avec. Chirac en Yougoslavie c’était quelque chose aussi…).

        +5

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  • WASTERLAIN Serge // 02.08.2018 à 08h56

    Pour ceux que ça intéresse, avec le lien ci-après, ils pourront suivre l’évolution des combats heure par heure :
    https://syria.liveuamap.com/en/2018/1-august-south-syria-isis-carried-out-an-attack-on-khalkhalah

    C’est quand même mieux que de lire l’Immonde !

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    • gotoul // 02.08.2018 à 09h18

      Ce lien là est plus simple :
      https://syria.liveuamap.com/
      Bonne journée

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    • Pas expert // 02.08.2018 à 11h12

      Par curiosité, je suis aller sur le site.
      La description de la situation en Ukraine est très partielle, et ostensiblement orientée. Donc sans forcément remettre en doute toutes les informations qui s’y trouvent concernant la Syrie, il ne me semble pas plus fiable que notre Immonde national. La plus grande manipulation, celle de fond, c’est la no news…

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      • WASTERLAIN Serge // 02.08.2018 à 13h10

        Vous avez raison, quelle que soit la source il faut se méfier et rester prudent. Dans une guerre, aucune info n’est neutre.
        Pour ce qui est des information sur la Syrie concernant ce site, elles se sont toutes révélées exactes à l’usage du temps.
        Pour l’Ukraine, je ne connais pas assez la situation qui y prévaut pour émettre un jugement. Vous dites que l’info est très partielle et orientée, pouvez-vous donner quelques exemples ?

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        • Charles Michael // 02.08.2018 à 14h55

          Wasterlain Serge,

          South Front et AlMasdar ont effectivement permis de suivre les évolutions militaires au jour le jour.
          ces deux sites nettement pro-Bachar donnaient pourtant aussi bien récit et video des échec comme des succès.
          Leur suivi en continue a confirmé malgré les em-brouillages des MSM la marche inexorable depuis Septembre 2015 de la victoire des Alliés invités par le Gouvernement légal en Syrie.
          C’en est au point que la Turquie a viré de bord en grande partie.

          Souvent traduit en français le site Moon of Alabama a très bien rempli son role d’anlyse et d’information. Sur le plan militaire, Sic Semper Tyranis du Colonel Patrick Lang est aussi super bien informé
          Le site Le Grand Jeu est un très bon complément avec analyses et prospectives.

          Arte se distingue par ses 28 minutes 100 % Orwellienne, hier encore, écoeurant de bellicisme « humanitaire » avec tous les lieux communs de Sarko-Hollande à Jupiteux.

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        • aleksandar // 02.08.2018 à 15h37

          Heu, non, pour suivre la situation en Syrie depuis 7 ans, le site liveupmap a surtout fait de la propagande pour les djihadistes.
          Ce n’est pas vraiment étonnant puisque ce site est ukrainien et violemment anti-russe.

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  • zgill.f // 02.08.2018 à 09h10

    Bon, malgré la petite poche dans le sud-ouest accolée à l’État juif, et sans en minimiser l’importance, il semble toutefois que de ce côté là, c’est plié. Reste donc Idlib.
    Vu que, si l’on en croit l’article, il y a beaucoup de combattants chinois à Idlib, vous apparaîtrait-il impossible que Damas fasse officiellement appel à l’État chinois pour participer au « nettoyage » de cette région en cas d’échec des pourparlers ?
    La Chine soutient diplomatiquement la Syrie et aurait bien besoin de rendre crédible son armée.

      +1

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    • WASTERLAIN Serge // 02.08.2018 à 10h28

      L’article date du 14 juillet. Depuis la situation sur le terrain et politique a évolué :
      1) La poche de daesh accolée au Golan a été réduite, seule subsiste une poche assez importante de +/- 30 km sur 10 dans la région de Suwayda, au nord-est de Deraa.
      2) Il y a un accord entre le gouvernement syrien et le YPG pour que l’armée syrienne occupe la région de Mambij.
      3) Un convoi humanitaire franco/russe à apporté une aide humanitaire dans la région de la Goutha, ce qui semble indiquer si pas un revirement de la politique française en Syrie, un sérieux bémol quant à la volonté de la France de renverser le Président Assad.
      4) De violents combats ont lieu en ce moment à la périphérie de la poche d’Ilib où des points d’observations ont été installés par les russes, les turcs et les iraniens. Est-ce en vue de l’évacuation des civils ?

      Un soutien discret, oui, mais je doute que la Chine ait intérêt et veuille impliquer son armée dans le conflit. D’une part, à ma connaissance, la Syrie n’est sur le tracé d’aucune nouvelle route de la soie et, d’autre part, il y a trop d’emme****ment à attendre de pareille intervention, d’autant qu’elle est déjà assurée d’avoir sa part de gâteau de la reconstruction.
      Ceci n’est que mon opinion, les faits me démentiront peut-être…

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      • Chris // 02.08.2018 à 10h55

        « la Syrie n’est sur le tracé d’aucune nouvelle route de la soie »
        Erreur, la Syrie est en plein dedans !
        Chine : présence militaire ou seulement logistique ?
        http://www.france-irak-actualite.com/2015/09/syrie-un-porte-avion-chinois-accoste-au-port-de-tartous.html
        https://reinformation.tv/syrie-russie-chine-reconstruction-bault-84671-2/

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        • WASTERLAIN Serge // 02.08.2018 à 13h21

          Le seul article détaillant les nouvelles routes de la soie que j’ai trouvé est sur WIKI et ne mentionne pas la Syrie, mais la Turquie en venant d’Iran. J’en ai été très étonné, même si dans les nombreux articles que j’ai lu sur la question je n’ai pas souvenir d’avoir vu mentionnée la Syrie, c’est pour cette raison que j’ai pris la précaution de préciser ‘’à ma connaissance’’ :

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_route_de_la_soie

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          • gryzor // 03.08.2018 à 00h59

            Salut,

            Je vous conseille vivement Andrew Korybko, qui écrit pas mal sur les routes de la soie, entre autres.
            Il est suivi et traduit par le saker francophone.

            Sur le sujet des routes de la soie dans le moyen orient :
            http://lesakerfrancophone.fr/eurasisme-a-quoi-pourrait-ressembler-un-meilleur-moyen-orient

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            • WASTERLAIN Serge // 04.08.2018 à 11h09

              Merci pour ce lien.
              J’ai lu cet article lors de sa parution en 2016 car je suis intéressé par tout ce qui touche aux nouvelles routes de la soie et aux BRICS qui pourraient devenir les BRICST si la Turquie y entre et de plus je suis journellement les publications du Saker.
              J’ai bien enregistré la possible réouverture de la ligne ferroviaire Alep-Aqaba et ses branchements vers Lattaquié-Beyrouth que j’ai interprété, à tort peut-être, comme un élément régional non vital pour les nouvelles routes de la soie qui se feront avec ou sans cet axe ferroviaire.

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            • WASTERLAIN Serge // 04.08.2018 à 11h13

              Merci pour ce lien.
              J’ai lu cet article lors de sa parution en 2016 car je suis intéressé par tout ce qui touche aux nouvelles routes de la soie et aux BRICS qui pourraient devenir les BRICST si la Turquie y entre et de plus je suis journellement les publications du S.
              J’ai bien enregistré la possible réouverture de la ligne ferroviaire Alep-Aqaba et ses branchements vers Lattaquié-Beyrouth que j’ai interprété, à tort peut-être, comme un élément régional non vital pour les nouvelles routes de la soie qui se feront avec ou sans cet axe ferroviaire.

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        • aleksandar // 02.08.2018 à 15h45

          Présence discrète économique.
          Il semble ( je n’ai jamais eu le minimum, c’est a dire plusieurs sources fiables pour l’affirmer ) que la Chine a prêté beaucoup d’argent a la Syrie en particulier pour payer les soldes des militaires.
          Une présence militaire, a part des missions d’étude de la situation tactique, n’a jamais été prouvée.
          L’appréciation de la situation turque par les chinois classe ce pays dans le camp  » a risques »,
          La Syrie débarrassée des djihadistes, ce qui sera le cas d’ici quelques mois , serait un partenaire plus fiable.

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      • Fritz // 02.08.2018 à 11h08

        Merci, Serge. Et dire que vous nous donnez ces informations gratuitement, alors que les journaleux du Monde sont payés pour nous bourrer le crâne avec leurs mensonges.

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      • WASTERLAIN Serge // 04.08.2018 à 10h52

        Voilà qui semble contredire mon opinion sur une éventuelle intervention de l’armée chinoise à Idlib :
        https://mamafrika.tv/blog/%f0%9f%87%b8%f0%9f%87%besyrie-pourquoi-la-chine-va-entrer-en-guerre-contre-le-terrorisme-en-syrie/

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      • zgill.f // 04.08.2018 à 17h49

        Me permet de revenir au sujet de ma question.
        Trouvé aujourd’hui sur sputnik : https://fr.sputniknews.com/international/201808041037511649-media-autrichien-usa-chine-syrie/
        Cela me semblait transparaître entre les lignes.

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    • DocteurGrodois // 02.08.2018 à 10h35

      Il n’y a pas tant de Chinois en Syrie, parce que la Chine ne les laisse pas sortir, et que certains pays de transit comme la Thaïlande les retournent à l’expéditeur. Le but est d’atteindre la Turquie qui offre des passeports aux ouïghours par solidarité turkmène, et de là certains peuvent espérer intégrer des milices.

      Les ouïghours sont très appréciés en tant que chair à canon, puisqu’ils sont très utiles pour protéger une retraite seulement équipés d’un couteau à steak ou en se faisant exploser, ou encore pour dégager un champs de mines en courant dessus. Autrement, leur islam est considéré comme dégénéré et ils sont très bas dans la hiérarchie raciale jihadie.

      Je ne crois pas du tout à une intervention militaire Chinoise, mais il doit bien y avoir des officiers Chinois en Syrie pour débriefer leurs ressortissants et ensuite les envoyer se faire déradicaliser dans une mine de terres rares, ou d’une balle dans la nuque.

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    • SARMAT // 02.08.2018 à 11h20

      pour info, non mediatisées bien entendu, les chinois et plus particulièrement des unités du contreterrorisme sont présents en Syrie depuis deux ans. ils sont chapeautés par des unités Spetnaz du GRU.

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  • WASTERLAIN Serge // 02.08.2018 à 09h19

    Moi qui suis la guerre de Syrie au jour le jour depuis le tout début, je peux vous dire que dans ce dossier la désinformation a atteint des sommets et pas qu’avec l’Immonde. C’est toute la sphère médiatique qui s’est mise au service des va-en-guerre en faisant une propagande honteuse aux terroristes – qu’elle appelle encore aujourd’hui ‘’rebelles’’ après les avoir qualifié de ‘’rebelles modérés’’, probablement parce que certains d’entre eux décapitaient modérément – et en étouffant toutes les voix discordantes… …Mes commentaires dans le Figaro sur le sujets ont souvent été censurés !
    L’intervention de la ‘’coalition internationale’’ est illégale, pas maintenant que daesh est vaincu, mais depuis le début ! !
    Si nous n’étions pas dans un monde où le plus fort pratique le deux-poids-deux-mesures, les dirigeants politiques, des medias et certains intellectuels français seraient traduits en justices pour crimes de guerre et apologie de crimes de guerre. Et ceci est également valable pour certaines élites de pays comme l’UK, les USA, Israël, l’Allemagne, etc…

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  • Lysbeth Levy // 02.08.2018 à 11h01

    « Ils » tenterons jusqu’au bout bien qu’ils aient perdu d’avance cette guerre contre la Syrie ! « Ils » le savent bien mais se faire arrêter en ‘ »si bon chemin » juste parce qu’Assad aidé de la Russie, est loin d’être bête et n’a pas fait les erreurs des autres « présidents » abattus ou lynchés. (Irak, Libye) Le système des « régime-change » est stoppé net depuis les victoires de l’armée syrienne et ça rends nerveux les « néocons » français comme américains. Encore un excellent article de Mr Labévière qui cible aussi le journal « de gauche » (?) Le Monde dont on sait maintenant les financements : https://sorosconnection.wordpress.com/2017/04/14/george-soros-le-monde-un-partenariat-ideal/ On comprends pourquoi ce journal est la « voix des assassins de la démocratie », des terroristes et leurs alliés anglo-saxons, européens. Pour le peuple syrien il est temps que cette sale guerre s’achève, cela fait 7 ans que ça dure !! Imaginez nous avons eu des guerres de 4 a 5 ans et on s’en plaint 70 ans après, alors ces pauvres syriens doivent avoir la paix à nouveau. La guerre doit s’arrêter mais peu de partis dit « de gauche » ‘appellent à la paix alors que c’est la condition idoine pour la fin des réfugiés et des souffrances liées a cette « fausse révolution » mais « vraie guerre » ..

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    • aleksandar // 02.08.2018 à 16h11

      C’est une chose de ne pas vouloir  » lâcher  » le morceau, cela en est une autre d’avoir effectivement les moyens de continuer. C’est sur ce point que je diffère de l’analyse de l’auteur.
      A ce jour, les moyens dont disposent les occidentaux pour prolonger le conflit sont devenus dérisoires.
      Armer les djihadistes d’Idleb ?
      Ils le sont déjà assez, pas de problème d’armement, mais une double supériorité en faveur de l’axe de la Résistance et des russes, la supériorité en nombre de combattants et la supériorité aérienne.
      La reconquête de la province d’Idleb est militairement un fait acquis.
      Il restera l’est du pays, mais les Kurdes semble prêts a négocier et le gouvernement syrien n’est pas pressé.
      Nous somme au moyen Orient , le temps est une variable  » longue » et tout le

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  • Eric83 // 02.08.2018 à 12h32

    Enquête du grand reporter Robert Fisk : « J’ai retracé les carcasses de missiles d’Al-Qaeda en Syrie jusqu’à leurs vendeurs d’origine. »
    https://www.zerohedge.com/news/2018-07-28/robert-fisk-i-traced-missile-casings-syria-back-their-original-sellers

    L’article traduit en Français :
    https://reseauinternational.net/robert-fisk-jai-retrace-les-carcasses-de-missiles-dal-qaeda-en-syrie-jusqua-leurs-vendeurs-dorigine/

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  • Calal // 02.08.2018 à 14h27

    Certains émettent l’hypothèse que la France s’est vendue aux petromonarchies, voir même la bce.parce qu’il faut bien combler les trous dans la comptabilité et que lorsqu’une tranche de prêt arrive a échéance,il faut emprunter pour pouvoir rembourser la dette arrivée a maturité.
    Cette hypothèse expliquerait bien des choix passé s…voir futurs….

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  • max // 02.08.2018 à 18h59

    En ce qui concerne la situation militaire, l’auteur étant mieux informé que moi, je souhaite simplement qu’il a raison.
    Sur les éventuelles négociations en cours, je suis beaucoup plus réservé et je ne partage pas son optimisme car faire croire que toutes les parties en présences, qui sont responsables de centaines de milliers morts seraient subitement d’accord pour toutes évacuer la Syrie et restituer le Golan c’est utopique.
    Prenons simplement les forces occidentales, elles ne quitteront pas la Syrie a l’amiable.
    Pour s’en convaincre, il faut regarder le passé, au Vietnam, les troupes militaires françaises et américaines ont quitté le pays par la contrainte militaire de l’armée du nord Vietnam.
    En 1918, la Russie était en pleine guerre civile, les forces militaires occidentales, c’est-à-dire France, Japon, GB, USA sont intervenues massivement en Russie pour combattrais les rouges et soutenir les blancs (Rouges et Blancs se massacrants mutuellement).
    Les forces américaines qui venaient de finir de massacrer les populations des Philippines tenaient Vladivostok.
    Les forces occidentales ont été contraintes au retrait après la défaites des blancs.
    Partout ailleurs ou la pression militaire n’a pas été suffisante, ils sont restés.
    Que veulent les Occidentaux en Syrie ?
    1) Ils veulent à terme une portion de la Syrie pour les Kurdes, avec accès a la mer, ce qui permettra l’implantation de bases militaires occidentales et donc plus besoin de l’autorisation de Damas.
    2) Ils veulent le retour des réfugiés, ce qui permettra de peser sur le processus électoral qu’ils veulent mettre en place.
    Et pour le Golan, croire que les Israéliens le rendront, par une discussion autour du tapis vert, il ne faut pas rêver.
    Si ca ne fonctionne pas, c’est reprise de la guerre civile et pour cela il faut que les forces iraniennes quittent la Syrie.
    Donc, je ne crois pas que les russes obtiendront le départ des forces iraniennes par des discussions.
    Sur la reconstruction des infrastructures par les occidentaux, Damas devra se soumettre aux points 1, 2, il est donc vraisemblable que Damas cherche ailleurs.

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  • aleksandar // 03.08.2018 à 10h01

     » les anglo-américains font tout faire pour une séparation du Kurdistan syrien enfin de s’y installer ».
    Sauf que ‘il y a 2 paramètres qu’ils ne maitrisent pas.
    1 – La prise en compte par les Kurdes qu’ils seront encore les dindons de la farce si ils continuent a jouer la carte américaine. C’est le moyen orient, les gens ont de la mémoire. Les Kurdes savent très bien que les USA partiront un jour ou l’autre et que, a ce moment la, ils se retrouveront face a l’armée syrienne contre laquelle ils n’ont aucune chance au plan militaire.
    2 – La volonté mainte fois exprimée de Trump de quitter la Syrie. On peut considérer Trump comme un âne ou un génie, je n’arrive franchement pas a me faire une opinion, mais ce type est têtu comme un âne,
    Il a décidé , depuis 2015 que les USA doivent quitter la Syrie et rien ne le fera changer d’avis.

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  • Tonton Poupou // 03.08.2018 à 11h07

    A défaut de trainer par la peau du cou tous les responsables occidentaux devant un tribunal international qui ont armé les différents groupes terroristes de Syrie (avec l’argent de nos impôts) en violant le droit international, les frontières et l’espace aérien de ce pays martyr de façon répétée depuis des années (et ce en notre nom de citoyens de nos pays). Commençons déjà par faire le ménage chez nous ! (Charité bien ordonnée commence par soi même) et montrons – pour une fois – au reste du monde que la France – grande donneuse de leçon aux autres (fait ce que je dis mais ne fait pas ce que je fais !) – de démocratie de droits de l’homme et de respect du droit international assume ses responsabilités et met en pratique ses théories en amenant ces responsables s’expliquer devant le peuple de France./

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