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27.octobre.201327.10.2013 // Les Crises

[Clubs de foot] Taxe à 75 %, un délire de plus…

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Allez, je croule sous le travail, mais je me fends d’un petit billet pour souligner ma vision sur la pantalonnade n° 283 de M. Hollande.

Je vous rappelle ma vision sur le salaire des grands patrons, vu que tout part de ce point.

Nous en reparlerons, mais il faut savoir qu’entre 1930 et 1990, les rémunérations des patrons des très grandes entreprises américaines sont restées stables, de l’ordre de 50 fois le salaire moyen des employés – soit quelque chose comme 1 M€ actuels par an. C’était un peu moins en France.

Les salaires des années 1980 étaient élevés, mais encore « raisonnables » (si on peut dire), du moins si on considère que c’est le salaire qui récompense les meilleurs dirigeants français, et si on considère qu’on peut s’enrichir (raisonnablement) par le travail, et pas juste en héritant.

Les années 2000 se sont caractérisées par une multiplication par 10 de ce ratio.

Top 3 salaires PDG USA

Si on se rappelle de l’affaire du salaire de Jacques Calvet, PDG de Peugeot, il gagnait en 1989 2,2 MF soit environ 600 000 à 700 000 € actuels. Le salaire de Philippe Varin, son lointain successeur était par exemple de 3,2 M€ en 2010 – avec le résultat que l’on sait…

Ces hauts salaires, et surtout leur variabilité et le fait qu’ils soient basés sur le cours de l’action, jouent un rôle délétère dans la gestion de l’entreprise – et sont évidemment totalement injustifiables.

Bref, un vrai sujet pour les hommes politiques.

Et c’est là que Hollande arrive avec une mesure que je soutenais totalement, à savoir une taxe marginale à 75 % pour l’impôt sur le revenu sur les salaires de plus de 1 M€ : juste, simple, efficace. Rappelons que c’était un taux marginal, qui ne s’appliquait qu’au montant supérieur à 1 M€ – et non pas un taux moyen. Et sachant que le vrai taux aurait dû être de 100 % – et uniquement pour les dirigeants salariés de grandes entreprises cotées.

Impôt sur le revenu en France 75 %

Sauf que politiquement, il aurait habile de se concentrer uniquement sur les très grands patrons, et pas sur les footballeurs et stars de cinéma : le sujet est différent (tout repose vraiment sur eux, ils ont un talent personnel indéniable, il y a un vrai marché mondial, etc) et aurait pu, au pire, être traité plus tard – pas la peine de multiplier les embûches quand on veut changer de direction…

Quand il a appliqué son engagement, le Conseil constitutionnel a censuré la mesure.

Soulignons qu’il n’y avait pas forcément de « jeu politique » du Conseil,k mais que la mesure avait été écrite en dépit du bon sens légal :

« La raison du refus des Sages de la rue Cambon est assez technique. Dans un communiqué, le Conseil a fait valoir que la taxe, prévue pour deux ans, était « assise sur les revenus de chaque personne physique », alors que l’impôt sur le revenu est prélevé « par foyers ». Et de pointer une « méconnaissance de l’égalité devant les charges publiques », autrement dit l’impôt. Faut-il y voir de l’amateurisme, comme l’affirment certains à droite? « Non, rétorque l’expert fiscal Fabrice de Longeviale. Cela a été fait sciemment par le gouvernement, qui voulait symboliquement s’en prendre aux personnes ayant une rémunération individuelle de plus de 1 M€, argumente-t-il. Mais s’il s’était basé dès le début sur les revenus familiaux, il n’y aurait pas eu de souci. » (Source: Le Parisien)

On entend souvent que le taux de 75 % serait constitutionnellement « confiscatoire ». Voici l’historique du taux marginal de l’IR :

bareme taux marginal Impôt sur le revenu IRPP en France

Comme il était à près de 80 % en 1958 (et à des seuils bien plus bas), quand la Constitution a été rédigée, c’est un argument assez spécieux…

Que faire ? :

« Le gouvernement peut-il refaire sa loi? Officiellement, pas question d’enterrer la mesure emblématique de la campagne présidentielle. La taxation à 75% « sera rétablie » pour les revenus 2013, s’est empressé de réagir Jean-Marc Ayrault. Le vote devrait intervenir « au plus tard avant la fin de l’année 2013 », a promis le Premier ministre. Les équipes se penchent déjà sur la réécriture de cette mesure, mais elles savent que le dossier est miné. « Aucun doute que cela va être compliqué pour le gouvernement », explique le professeur de droit Guy Carcassonne en montrant qu’aucun scénario n’est satisfaisant. Le plus simple serait de prendre en compte le foyer fiscal et non plus la personne pour calculer la taxation à 75% des revenus au-delà de 1 M€. La mesure toucherait beaucoup plus de contribuables : entre 20000 et 30000 personnes au lieu des 1500 à 3000. Cela aurait l’avantage de rapporter près de dix fois plus dans les caisses de l’Etat mais politiquement ce serait plus difficile à faire passer. Autre piste, prendre en compte le foyer fiscal mais en taxant au-delà de 2 M€. La mesure deviendrait dérisoire, tant elle toucherait peu de monde. Troisième possibilité, faire des 75% une nouvelle tranche d’imposition que certains qualifient de « bouclier fiscal de gauche ». Reste une dernière option, enterrer discrètement une mesure qui devient embarrassante pour Hollande « notamment vis-à-vis de ses partenaires européens », glisse un député PS. » (Source: Le Parisien)

Alors évidemment, le gouvernement a choisi d’enterrer la mesure, ou, plus exactement, comme à son habitude (loi bancaire, loi anti-Amazon, référendum d’initiative populaire [il faut que je vous en parle…], etc.) de mentir, en prétendant agir, alors qu’il ne faisait presque rien.

Donc au lieu de refaire une taxation des revenus du foyer, la gouvernement a annoncé que la taxe serait payée par l’entreprise.

Ce qui est une mesure d’une rare nullité. Par l’impôt sur le revenu, on reprenait au dirigeant ses sommes indues, et on incitait à les limiter. Si c’est l’entreprise qui paye, rien ne changera – parions que le PDG acceptera l’atroce décision consistant à laisser taxer son entreprise de 3 M€ (sur 5 ou 10 milliards de chiffre d’affaires…) pour qu’il garde ses 4 M€… Ah, et d’ailleurs, comme les entreprises raisonnent au niveau de l’évolution de la masse salariale totale, il est clair que les 3 M€ seront compensés par une limitation de 0,1 % des hausses de salaire du personnel… Merci Président pour cette mesure inutile et néfaste !

Et c’est là que revient le sujet des clubs de foot. Je précise que je ne défends nullement les salaires délirants dans ce nouveau temple du lucre, mais il y a un vrai sujet international qu’il faut prendre en compte et essayer de traiter AVANT de sortir des taxes.

Car si la mesure ne représente rien au niveau de la taxe du salaire du PDG pour une multinationale, c’est tout le contraire pour un club de foot – évidemment ! Il n’y qu’Hollande qui ne voit pas pourquoi il faut des aménagements

J’ai trouvé pour l’anecdote quelques chiffres sur le PSG 2009/2010 (Source : PSGMag.net)

Les recettes :

Les dépenses :

On voit que certains clubs ont un peu de mal à gérer le coût de leur salariés…. :

Voici le détail des salaires mensuels du PSG :

Il y a bien un vrai sujet ici, mais c’est complexe à résoudre comme nous le verrons…

Les résultats financiers hors transferts (3 clubs dans le vert…) :

108 M€ de pertes sur L1+L2… (Source : LFP)

Bref, situation calamiteuse…

Et au final pour le PSG : 83 M€ de recettes pour 99 M€ de dépenses, dont 45 M€ pour les joueurs, dont presque tous dépassent le million d’euros.

La taxe de 75 % aurait amené un cout de 25 M€ de plus – mais dans leur folie, elle est limitée à 5 % du chiffre d’affaires.

Avec les chiffres 2013, sur un périmètre élargi du PSG, on arriverait selon les estimations de la LFP à 44 M€ ramenés à 20 M€ :

Il y a au total 114 joueurs ou entraîneurs de Ligue 1 avec un salaire annuel supérieur à 1 million d’euros, soit plus de 10 % de l’ensemble des dirigeants et salariés que le gouvernement pense toucher avec la taxe (environ 1 000 personnes selon Bercy).

(Source : Slate)

Bref, on taxe des clubs en difficultés financières de 5 % du CA sans raison particulière – ce sont au pire les footballeurs qu’il faudrait taxer, ou à mon avis les activités spéculatives de trading à 50 % de ROE…

Mais rassurez vous, les PDG et les traders qui œuvrent quotidiennement à la pérennité de notre économie ne sont pas impactés !

M. Hollande veut « traiter toutes les entreprises de la même façon ». C’est réussi : taxe de 5 % du CA pour le PSG, taxe d’environ 0,2 % pour BNP Paribas

L’essentiel est sauf… Merci Président !

À la semaine prochaine, pour la prochaine boulette présidentielle….

P.S. pour finir en étant constructif, je propose une mesure simple :

1/ demander à chaque entreprise de fixer librement un ratio de salaire maximal dans l’entreprise, exprimé en multiple du SMIC (en prenant en compte toutes les sources de revenu salarial) ;

2/ majorer de 5 points l’IS de toutes les entreprises qui auront choisi un ratio supérieur à 50 (soit 850 k€).

Simple et efficace, non ?


dessin humour cartoon

 

147 réactions et commentaires

  • cricri // 27.10.2013 à 03h14

    Solution encore plus simple:suppression pure et simple de cette taxe à 75% !!
    Chaque entreprise est libre de fixer la rémunération pour chacun de ses salariés. Il s’agit d’un contrat établi, sans contraintes, entre personnes libres, la moindre des choses serait de le respecter.

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    • Surya // 27.10.2013 à 11h17

      Ha bon, allez expliquez à un chômeur en fin de droit que le contrat est signé « sans contrainte ».

      Un prix est fonction de l’offre, de la demande et du rapport de force entre les co-contractants.

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      • cricri // 27.10.2013 à 17h40

        Oui, c’est parfaitement juste.
        Le rapport de force entre co contractant doit être respecté et aucune autre règle, fût elle la plus vertueuse, ne doit intervenir ou s’interposer entre les deux parties.
        C’est la liberté comme doit l’être le respect de ce contrat même s’il ne plait pas à certains.
        En quoi, certaines personnes ou organisme pourraient décider ce qui est bon ou meilleur pour l’une ou l’autre des parties, mieux qu’elles mêmes. Remettre en cause ce principe fondamental, même pour des cas particuliers, c’est la porte ouverte au collectivisme.

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        • sapirperade // 27.10.2013 à 17h50

          cricri, personne n’interdit les salaires maharadjesques que je sache; il s’agit juste de les taxer…

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          • cricri // 27.10.2013 à 19h17

            Il s’agit de les spolier donc in fine, de les interdire.
            L’impôt le plus juste est toujours celui que payent les autres surtout s’ils sont riches (comme ça on est à peu près certain de ne pas être concerné soi même).
            L’acceptation sociétale et la décence sont des notions arbitraires et particulièrement « floues » et non rien à voir avec des contrats librement consentis et chiffrés.
            C’est avec ce genre de critères que les socialo-communistes arrivent au pouvoir.
            Ces seuil de taxe sont toujours revus à la baisse pour finalement toucher celui qui se croyait hors du hamp de son application. L’exemple récent des préléments dits « sociaux » sur les CEL et PEL en est une preuve éclatante…

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        • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 19h02

          Et le contraire c’est la loi de la jungle, c’esst à dire la loi du plus fort. Et c’est pourquoi les salariés (aujourd’hui probablement plus de 90% des travailleurs) on décidé de s’organiser et d’équilibrer le rapport des forces en instituant des lois. Tu peux ne pas être d’accord mais une grande majorité y trouve son compte. Et sans le savoir, toi aussi. Va faire un tour en Chine (voire aux USA), tu sauras ce qu’est un rapport de force libre entre employeur et employé.

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          • cricri // 27.10.2013 à 19h26

            Un contrat entre deux parties librement consenti est tout sauf la loi de la jungle.
            Les salaires en Chine ont augmenté de façon exponentielle en 20 ans malgré ce rapport de force. Plus de 800 millions de chinois sont sortis de la pauvreté malgré ce rapport de force.
            Un rapport de force n’exclut pas un contrat librement consenti, il fait partie intégrante des données du contrat.

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            • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 20h28

              Et moi je veux avoir la liberté de rouler à 180 km/h sur l’autoroute. Bien sûr auparavant, j’irais négocier un contrat librement consenti avec les autres usagers pour ce faire.

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            • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 20h39

              @Cricri : au sujet de la Chine, mauvaise poche, essaye encore :

              « Face à l’aggravation des inégalités, l’accent a été mis sur le rééquilibrage du modèle de développement chinois et la « construction d’une société harmonieuse », passant notamment par la mise en œuvre de nouvelles politiques sociales, voire par la collaboration entre les autorités locales et le « tiers secteur ». » (Source au hasard : La Chine en quête d’une « société harmonieuse »).

              A-t-on avis qu’est-ce qui est sous-tendu par « POLITIQUES SOCIALES et COLLABORATION entre les autorités et le tiers secteur » ? Des contrats librement consentis entre les employés et les employeurs par une gentille demande du PCC aux employeurs ?

              Louis (XVIe du nom), reviens, le collectivisme est partout !

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            • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 20h45

              @cricri : suite (et fin ?) sur les contrat librement consentis en chine : http://www.marianne.net/Chine-le-debut-d-une-explosion-sociale_a213038.html« >
              Chine : le début d’une explosion sociale ?, Novembre 2011.

              D’après toi, après leur manif, les employés s’en vont renégocier librement un par un leur contrat avec leur employeur ? Ou obtiennent-ils un renforcement du rapport de force en leur faveur par le biais de lois et/ou conventions collectives ?

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          • Benjamin Franklin // 28.10.2013 à 10h42

            @Christophe
            On vient d’en parler, la convention collective, c’est aussi un « contrat librement consenti », quand il s’applique uniquement aux syndiqués impliqués.

            Ensuite, la Chine n’est pas un bon exemple de « contrats librement consentis », car les ouvriers y sont sévèrement encadrés par la loi, et subissent l’équivalent du livret ouvrier qui a empoisonné le prolétariat français de 1803 à 1890.
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Huji
            http://www.slate.fr/story/19321/liberte-chine-impossible-reforme-du-hukou
            Ne parlons même pas du droit d’association ou de grève en Chine…

            L’augmentation des salaires ouvriers chinois s’est donc limitée au minimum nécessaire pour éviter l’explosion sociale, et encore. C’est la classe des exportateurs qui s’est le plus enrichie.

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            • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 11h30

              On est bien d’accord. C’était en réponse à Cricri qui pensait qu’en Chine les contrats de travail étaient librement consentis entre chaque employeur et chaque employé et que cela avait tout de même permis à ce que les employés chinois aient vu leur pouvoir d’achat (comme si il n’y avait que cela qui comptait, les conditions de travail étant à mes yeux tout aussi importantes) augmenter.

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            • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 11h39

              @Benj qui écrit « la convention collective, c’est aussi un « contrat librement consenti », quand il s’applique uniquement aux syndiqués impliqués.

              Et comment s’assurer que l’employeur n’embauchera pas de manière privilégiée les candidats à l’embauche non syndiqués, c’est à dire à ceux pour lesquels la convention collective ne s’appliquera pas ? A moins, que si la personne embauchée se syndique alors de fait son contrat de travail est revu pour respecter les convention collectives. C’est bien cela ? Et pourquoi doit-il se syndiquer, c’est une perte de liberté, non ? Pourquoi ne pourrait-il simplement décider après embauche, et quand il le veut, de se voir appliquer la convention collective sans avoir à financer un syndicat ? Pas très libéral ce chantage. Si ?

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          • Benjamin Franklin // 28.10.2013 à 13h23

            @Christophe
            Évidemment que l’employeur embauchera de manière privilégiée les candidats non syndiqués.
            Mais ça, c’est un choix de la part du salarié :
            -jouer le jeu collectif, donc se syndiquer et assumer le risque de déplaire à l’employeur
            -ne pas le jouer, et obtenir un poste plus facilement, mais sans aucune protection collective
            On ne peut pas non plus avoir le beurre et l’argent du beurre, on ne peut pas avoir la sécurité de l’emploi sans accepter les contraintes du collectif.

            Se syndiquer c’est un acte volontaire. Personne n’oblige un salarié à se syndiquer, mais réciproquement rien n’oblige un syndicat à défendre un salarié qui a voulu faire cavalier seul. Je ne vois pas vraiment de chantage là dedans. Et un syndicat peut très bien refuser la demande d’adhésion des petits malins qui se seront fait embaucher sans souscrire leur cotisation syndicale, et qui voudraient après l’embauche bénéficier quand même des avantages des syndiqués.

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            • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 17h48

              @Benj : je me disais bien qu’il y avait un vice caché avec ton système : soit tu acceptes le droit de cuissage (je force le trait bien sûr encore que la « promotion » canapé pourrait rapidement devenir « l’embauche » canapé) pour trouver un emploi, soit tu payes ta cotisation au syndicat. Dans les deux cas tu perds de ta liberté pour disposer d’un emploi sans bénéficier des conventions collectives ou en payant pour en bénéficier. Qu’est-ce qu’il y a de plus libéral dans ton système que dans le notre, pour lequel si tu veux un emploi tu dois en accepter les conventions collectives (mais être exonéré d’achérer à un syndicat) ? expliques moi la différence, y a une subtilité qui doit m’échapper !!!

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          • Benjamin Franklin // 28.10.2013 à 18h33

            La subtilité, c’est que si ton syndicat est pourri/corrompu/inefficace, ce qui arrive assez régulièrement avec n’importe quelle institution humaine publique ou privée, et bien tu en changes, tu mets ta cotisation ailleurs, voire tu en crées un nouveau si les existants sont tous mauvais.

            Avec une administration, tu dois attendre le bon vouloir du politique, ou l’explosion sociale, pour que ça change.

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            • Christophe Vieren // 29.10.2013 à 09h26

              @Bnej qui écrit « Avec une administration, tu dois attendre le bon vouloir du politique, ou l’explosion sociale, pour que ça change. ».

              Eh bien oui. Attendre le bon vouloir politique, cela s’appelle le long et difficile chemin de la démocratie, à ses balbutiements même si plus de 2 siècles se sont déjà écoulés depuis la mis à bas de la monarchie, et plus de vingt depuis la démocratie athénienne. Je crois plus au progrès vers la démocratie qu’au retour du libéralisme qui in fine profite aux plus forts. Le pouvoir est au main aujourd’hui aux mains d’une ploutocratie, dérive inéluctable de la démocratie représentative. Toi a priori, tu crois plus à un retour du libéralisme, moi à un progrès de la démocratie. A chacun place ses croyances.

              Entre nous deux, le débat devrait plutôt se placer sur ce terrain là : comment construire une vraie démocratie. La « démocratie » athénienne. Je mets des guillemets car seuls les citoyens en faisait partie, exit les femmes, les esclaves. Et si la démocratie conduit un jour au libéralisme, c’est à dire à l’effacement de l’état, alors nous en serons ravis tous les deux … comme les agriculteurs néozélandais.

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          • Benjamin Franklin // 29.10.2013 à 11h14

            Vu comme ça, ça me va très bien !

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        • bernard botul henry // 28.10.2013 à 08h46

          « Oui, c’est parfaitement juste.
          Le rapport de force entre co contractant doit être respecté et aucune autre règle, fût elle la plus vertueuse, ne doit intervenir ou s’interposer entre les deux parties.
          C’est la liberté comme doit l’être le respect de ce contrat même s’il ne plait pas à certains. »

          Tea party sors de ce corps !
          Le peuple prépare la guillotine !

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      • Fucius // 29.10.2013 à 21h31

        « Un prix est fonction de l’offre, de la demande et du rapport de force entre les co-contractants. »

        Rapport de force, c’est la vision socialiste.

        La vision libérale:
        1 – Il y a transaction entre entre acheteur et vendeur;
        2 – L’objet et sa valeur sont objet d’un accord informé et sans contrainte;
        3 – La transaction fait deux gagnants, il y a création de valeur.

        Évidemment la valeur du travail est affectée par l’offre et la demande, la réglementation bureaucratique ayant pour effet de raréfier, voire d’éteindre, la seconde.

        Les politiciens prétendent ainsi servir la première, ce qui est absurde.
        Tout se passe comme si leur véritable intention était de s’assurer une clientèle politique en multipliant le nombre des démunis dépendant de leurs subsides, et en insécurisant du même coup les salariés pour que la hantise du chômage les pousse à « acheter » des garanties d’emploi … qui causent le chômage.

        Le résultat: Marasme, chômage, pauvreté, politiciens véreux.

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    • cricri // 27.10.2013 à 17h24

      On peut remplacer personnes par PDG ce qui donne
      « Il s’agit d’un contrat établi, sans contraintes, entre PDG libres ».

      Cette taxe est une injure à la liberté. Elle doit être supprimée.

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      • sapirperade // 27.10.2013 à 18h27

        Vous avez raison cricri, « insulte à la liberté » c’est bien plus coquet que… ben disons… « abominage de larfeuille », par exemple…

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      • toutouadi // 27.10.2013 à 18h55

        Ha c’est sûr !! La liberté c’est important.

        Et loin de tous ses esprits étriqués, bourgeois, liberticides, politiquement bien pensant, archaïques et prompts aux jugements, moi aussi j’apporte mon soutien à toutes ces libertés.

        Liberté du maître qui se doit de châtier une servante maladroite (Et en plus c’est sûrement une gourdasse)
        Liberté du mari courroucé qui torgnole à tours de bras, femme et enfants (c’est vrai qu’elles sont parfois irritantes et quant aux gosses, n’oublions pas que se sont de futurs ados)
        Liberté jubilatoire du fort humiliant le faible.
        Liberté entrepreneuriale de l’escroc qui escamote les éconocroques d’une petite vieille.
        Liberté de fantaisie du curé face à ses ouailles enfantines.

        Par contre, en tant que représentant de la gente canine, j’ai beaucoup plus de mal avec la liberté du propriétaire qui traîne son chien, au mois d’août, sur une aire d’autoroute afin de lui faire rejoindre une cohorte de petits vieux retraités abandonnés. Sûrement mon côté conformiste et bobo.

        Par le grand Médor !! (NdT: Grand dieu !! En langage canin)
        Le concept de liberté serait-il assujetti aux conformismes et aux intérêts partisans et la liberté du maître serait donc différente de celle du serf !?
        Et que vaut donc alors la liberté de celui qui cache, dans son dos, les fers et chaines de l’endettement ou de l’assujettissement économique ?
        Woua tize ze quouestionne ? (NdT perplexe: Le langage canin est parfois entaché d’opacité, mais les sciences linguistiques progressent à grand pas)

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        • cricri // 28.10.2013 à 04h36

          La liberté ne veut pas dire faire n’importe quoi!
          La liberté dans le respect de la loi, bien évidemment.
          Il ne sert à rien de dénigrer la liberté et de la confondre avec des actes graves qui enfreignent le bon sens et les lois humaines les plus élémentaires.
          La liberté dans un contrat entre deux personnes consentantes est indispensable.
          Mettre une taxe à 75% est une intrusion de la force publique dans le contrat qui signifie clairement que certains contrats sont déclarés impossibles (au nom de quoi?) mêmes si légaux même si conforme à la « décence ».
          Ceci n’est finalement pas très grave car ces contrats seront signés dans d’autres pays qui trouveront décent ce qu’ici on considère indécent et par la même récupéreront les compétences que nous laisseront filer.
          Autre pays autre moeurs!

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      • bernard botul henry // 28.10.2013 à 08h47

        C ‘est votre mentalité qui est une injure a toute l’humanité !
        L’ extrême droite financière ,voila ce que vous êtes !

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        • WhereIsMyMind // 28.10.2013 à 09h23

          pas besoin d’être extrême droite… simplement totalement ignorant du fait que liberté et égalité sont opposé naturellement. Liberté totale mènera d’office à une inégalité totale, qui mènera aux maux habituelles, à savoir, violence, rébellion, maltraitances diverses, dé-cohésion sociale, …
          Cette déstructuration de la société fera monter l’extrémisme (religieux ou idéologique), et amènera à l’oppression des « minorités » ou à une rébellion visant à renverser les élites.
          Le processus ne se fait pas en un jour bein évidement. Mais l’impact sur le long terme d’une trop grande inégalité est aussi important que l’absence de liberté lié à une égalité totale forcée

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          • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 09h38

            @WhereIsMyMind : oui bien sûr un excés d’égalités pourrait être contreproductive et rendre instable la société. Mais historiquement, je ne vois pas d’exemple où l’excès d’égalités à conduit à ces révoltes : dans les pays du bloc soviétique – par trop égalitariste à mes yeux (je ne connais pas l’éventail des revenus disponibles qu’ils connaissaient, mais probablement était-il bien moindre que chez nous) – c’est plus l’absence de liberté ou de problème d’approvisionnement de biens élémentaires, qui a conduit ces population à se révolter. Révolte car il n’avait pas la possibilité de s’exprimer dans les urnes. Tant que les décisions sont prises dans le cadre d’un minimum de démocratie, je pense qu’il n’y a pas grand risque de trop d’égalités. Même si la France est peu démocratiques, nous n’en sommes pas encore à la dictature du prolétariat, laquelle était constitutionnelle dans ces pays là.

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        • bizbee // 28.10.2013 à 09h45

          Christophe,

          Ben justement, trop d’égalité (forcément imposée, car injuste, ou alors il faut parler d’équité) c’est moins de liberté… Donc ce que vous observez bien justement dans le cas du blocs soviétique, c’est bien (notamment) le résultat d’un excès d’égalité « imposée ».

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          • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 11h20

            Excuses moi Bizbee mais je ne suis pas sûr d’avori bien compris e sens de ta remarque. Tu sembles en désaccord (« ben justement ») et en même temps en accord avec ce que j’avais écrit précédemment.

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        • cricri // 28.10.2013 à 09h55

          Etre pour la liberté en respectant la loi est-ce la mentalité d’un extrémisme quelconque ou une injure à toute l’humanité?
          La liberté n’est t elle pas à l’origine de notre république? N’est elle pas ce que chaque individu recherche?

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          • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 11h18

            La liberté des pauvres et des faibles est à l’origine de notre république (cela va souvent de pair). Dans les dictatures et monarchies, les riches ou les puissants (cela va souvent de pair) disposent de toutes les libertés qu’ils veulent : le droit de servage, de cuissage, … en était.

            Et cette liberté des pauvres/faibles ne peut être atteinte que dans le cadre de lois qui équilibrent les rapports de forces entre les faibles et les forts pour s’affranchir de lois que la Nature nous à imposées : la loi de la jungle. C’est ce qui fait notre différence avec le monde animal (ou végétal).

            C’est pourquoi pour être libre de circuler sur la route sans risquer d’y perdre la vie, la limitation de vitesse (= perte de liberté pour tous) est la même que vous ayez une 2 CV ou une Ferrari ! Car négocier la limite de vitesse ou le code de la route avec les autres usagers lorsque vous empruntez la voie publique est impossible.

            Chaque fois que l’on institue une loi, cela s’accompagne d’une perte (d’un peu) de liberté pour un certain nombre de citoyens au profit d’un gain de (beaucoup de) liberté pour le plus grand nombre. Et c’est collectivement et donc démocratiquement que l’on doit décider quand le rapport coût/bénéfice d’une loi est pertinente. Concernant cette taxe à 75% il semble que l’opinion publique y soit favorable. Et on peut imaginer que l’opinion publique sait (depuis le temps que l’on en parle) que le coût pourrait être l’exil de « nos » meilleurs footballeurs. Pourquoi pas un référendum sur la question ?

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        • bizbee // 28.10.2013 à 11h37

          Christophe,

          « c’est plus l’absence de liberté ou de problème d’approvisionnement de biens élémentaires, qui a conduit ces population à se révolter »
          Je dis juste que cette absence de liberté est la conséquence d’un excès d’égalité imposée, soit;
          « Mais historiquement, je ne vois pas d’exemple où l’excès d’égalités à conduit à ces révoltes ».
          –> « ben si justement ».

          Mais je crois qu’on est sur la mm longueur d’onde.

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          • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 12h23

            OUI, Bizbee, je pense que l’on est sur la même longueur d’onde mais mes écrits devaient être ambigüs. Je reformule donc : dans le bloc soviétique, au nom d’une idéologie et de la dictature du prolétariat, lequel n’avait pas vraiment le droit à la parole, les PC de ces pays, omnipotents, ont décidé que l’égalité de revenus devait être parfaite*. Mais ce n’était probablement pas le souhait de la population. Faute de référendums ou d’élection libre, y aurait-il eu des enquêtes auprès de la population réalisées durant la période soviétique. Sinon, juste après ?

            ________________
            * c’était même pire que cela m’a dit un polonais : les ingénieurs ayant un métier plus agréable, étaient payés moins que les ouvriers. Tellement moins que certains, préféraient cacher leur diplôme pour des métiers moins qualifiés mais mieux rémunérés. Je doute que les français veuillent cela contrairement à ce que semblait craindre criri. Revoir l’article de J. Gadrey qui établit que selon une enquête menée en France en 2004, les ouvriers jugent convenables un écart de revenus dans une entreprise entre 1 et 6, et les cadres entre 1 et 11.

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        • toutouadi // 28.10.2013 à 13h21

          Liberté et domination sont incompatible (le servant manque de choix face à son maître) or les libéraux feignent d’ignorer qu’aujourd’hui le 1ere vecteur d’assujettissement est économique.
          Si éviter qu’une minorité s’approprie la grande majorité des ressources est liberticide, alors les meurtres, viols et autre délicieuses fantaisies sont liberticides aussi.
          Opposer liberté et égalité est un contre sens absolu, plus il y a d’égalité, moins il y a de rapport de domination donc plus de liberté.

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        • toutouadi // 28.10.2013 à 13h33

          rectif..

          alors CONDAMNER les meurtres, viols et autre délicieuses fantaisies est liberticides aussi.

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        • bizbee // 28.10.2013 à 14h14

          @toutouadi

          “Opposer liberté et égalité est un contre sens absolu, plus il y a d’égalité, moins il y a de rapport de domination donc plus de liberté.”

          Je pense que vous confondez équité et égalité.

          Ce qui compte c’est la justice.

          Or l’égalité parfaite n’est pas juste car forcément imposée (puisque les H sont et agissent inégalement).

          Alors, oui, l’équité parfaite induit plus de liberté pour tous.
          Mais non, une égalité parfaite restreint cette liberté; ma famille polonaise en témoignera; un ex parmi d’autre, ma grd-mère n’a jamais pu faire d’étude car issue d’une famille de paysans propriétaires tandis que mon grd-père était poussé aux études car issue de paysans non-propriétaires.
          C’est ça l’égalité parfaite: une égalité nécessairement imposée et injuste.

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        • toutouadi // 28.10.2013 à 15h24

          @bizbee

          « Ce qui compte c’est la justice. »

          Absolument !! La liberté est indissociable de l’équité (la chose juste).

          Si l’égalitarisme est effectivement difficile à définir et à borner par contre et paradoxalement l’inégalitarisme l’est moins car il fait référence à « l’ordre naturel des choses » notion plutôt discutable derrière laquelle se cache le darwinisme social, les rapports de dominations et jusqu’aux thèses eugénistes.
          Et sous prétexte de liberté, l’inégalitarisme des libéraux est bien celui de l’assujettissement social défendu d’une manière obscène par Malthus.

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        • bizbee // 28.10.2013 à 15h50

          « Et sous prétexte de liberté, l’inégalitarisme des libéraux est bien celui de l’assujettissement social défendu d’une manière obscène par Malthus.
           »

          Oui, d’ailleurs c’est aussi ce qui distingue deux courant parmi les libéraux;
          – le courant animal, croyant de la main invisible et en l’ordre naturel
          – le courant humaniste, conscient de la nécessité d’équité, ou plutôt de justice, mais à la défense de la liberté; et c’est à ce dernier que je m’identifierais le plus; pour moi, l’égalité est un moyen, mais c’est la liberté qui est une fin.

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        • WhereIsMyMind // 28.10.2013 à 17h17

          j’évoquais en effet la « pseudo » égalité idéologique des régimes communistes purs et durs qui a vocation à imposer une égalité entre tous.

          Je craints par contre que étant donné la mondialisation, il soit de plus en plus impossible d’entreprendre une réforme globale des impôts sans fermer les frontières aux flux de capitaux.

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    • DerGrosseBöseWolf // 27.10.2013 à 18h24

      Qui fixe le standard de la décence sociétale? L’Assemblée Nationale? Le Fisc? Les Livres Saints? L’Inquisition? La Charia? Le Talmud? Les Avestas? La Théorie des Jeux? Quel est le taux d’exploitation voire d’extorsion maximale réputée raisonnable à un moment donné? Les luttes sociales? Les rapports de force ou les rapports de droit?

      Le Droit à un moment donné et traduit dans les pratiques sociales n’est-il pas l’arme des vainqueurs ou de ceux qui ont récemment gagné et imposant leur domination? Voici un sujet de fond pour un prochain billet que je suggère de traiter ou de faire traiter à M. Berruyer car ce n’est point en effet une petite question.

      [Modérateur : du tout, vous m’excuserez juste de ne pas être réactif dans l’heure un dimanche…]

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      • cricri // 27.10.2013 à 19h41

        « Décence », « acceptation sociétale », « pernicieux » sont des termes bien vagues pour faire une loi, une règle.
        L’indécence serait de fixer les limites de la décence.

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        • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 21h10

          Dans le cas des salaires des footballeurs, la réponse est assez simple à la définition de : « Décence », « acceptation sociétale », « pernicieux », termes trop vagues pour Cricri pour faire une loi, une règle, . . .

          La réponse est donnée implicitement par ce sondage M6-Capital rapporté par le journal collectiviste Le Figaro : « Les Français jugent à 96% que les footballeurs professionnels de la Ligue 1 sont « trop payés » et 88% d’entre eux le pensent aussi pour les dirigeants du CAC 40, selon un sondage CSA pour M6-Capital, diffusé ce matin. Au total 85% des Français déclarent « ressentir de la colère » quand ils entendent parler des écarts de salaires. Cette proportion monte à 90% dans les catégories populaires, à 93% chez les personnes sans diplôme et chez les sympathisants de gauche. » (source : Les footballeurs trop payés (sondage).

          Et la où le marché n’est pas capable d’imposer la décence, c’est le peuple qui s’en charge.

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      • DerGrosseBöseWolf // 27.10.2013 à 19h42

        Là aussi qui fixe le standard de la Sagesse en la matière? Pourquoi 20? Ce n’est pas parce que Drucker, qui pourrait tout aussi bien l’affirmer que le rapport de 1 à 201,5 serait forcément plus « très plus mieux que moins bien » que « très sage » que ce serait forcément vrai.

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        • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 21h26

          Au cas fortement improbable où ce ne serait pas de l’humour : Peter Drücker (qui n’est pas le pseudo de Michel). Sinon il y a aussile dangereux gauchiste Henri Ford (non ce n’est pas le cinéaste John) pour qui l’écart ne pouvait excéder 40 entre le bas et le haut de l’échelle.

          Ou Platon ou Marchais (pouah, un coco) ou …. nombre de français : « Dans une autre enquête menée en 2004 par l’équipe du sociologue François Dubet, le montant au-dessus duquel les salaires mensuels étaient jugés « indécents » était de 6 000 euros selon les ouvriers interrogés, et de 10 000 euros selon les cadres et chefs d’entreprises. Ce qui revient à 6,6 Smic (de 2004) selon les ouvriers, et 11 Smic selon les chefs d’entreprises. C’est plus que l’écart recommandé par Platon, et plus proche de l’idée de Georges Marchais.

          Source : L’éventail acceptable des revenus : Platon, Georges Marchais, etc.

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      • Incognitototo // 27.10.2013 à 20h53

        Les sources des lois ? L’ethnologie, la philosophie, le droit, l’économie, la psychologie, l’histoire, l’expérience, … et même les neurosciences aujourd’hui qui confirment que l’altruisme et la socialisation rendent moins malades et plus épanouis que le chacun-pour-soi ; tandis qu’en tant que citoyen « libre » nous avons le pouvoir de choisir, à la majorité, dans quelle société nous souhaitons vivre.

        On peut être en désaccord avec une loi, encore faut-il argumenter… et en tout état de cause, on respecte la Loi pour ce qu’elle est : la fonction structurante qui nous permet de ne pas nous abandonner à nos pulsions les plus basses. C’est la base de toutes les civilisations qui ont déclaré illégale la barbarie. Même un enfant de 8 ans comprend ça ; mais il est vrai qu’il y en a qui n’atteignent même jamais cet âge mental.

        Il n’y a que les asociaux, les psychopathes et les pervers qui sont par principe contre toutes les lois, et qui confondent « loi » et privation de liberté… alors que c’est ontologiquement et paradoxalement la fonction des lois que de nous rendre libre ; du moins si elles sont pensées dans « l’intérêt général ».

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      • cricri // 28.10.2013 à 02h45

        20000 fois plus! houps, comme vous y allez pour déformer un argument.

        Mais c’est sûr qu’au train ou vont les choses en France les inégalités de salaires seront du domaine de l’epsilon.
        Merveilleuse société ou les salaires seront tassés vers le bas et pour le coup plus d’inégalité « indécente ». Car ce que vous considérez comme décent, selon votre échelle de valeurs, sera toujours indécent pour un grand nombre…
        Moi qui pensait naivement que les taxes et impôts étaient créés pour permettre à l’Etat de fonctionner mais je m’aperçois que dans l’esprit des gens et de nos dirigeants ils servent surtout à lutter contre les inégalités de revenus.
        Triste France !

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        • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 09h15

          @crici, rassures toi y a de la marge : Evolution du GINI en France 1955-2010 sur ce même site (source : Les inégalités de revenus en France (1/5)). Et je ne suis pas sûr, hélas, que depuis mai 2012, celui soit à la baisse.

          Mais rassures toi, y a « pire » ailleurs : la Suède (elle va bien, merci pour elle) par exemple a un indice GINI, certes en augmentation, mais qui a toujours été et demeure largement sous celui de la France (source : L’évolution des inégalités de revenus dans les pays riches).

          Au sein des pays riches, les 10 % des ménages les plus aisés ont en moyenne un niveau de vie neuf fois plus élevé que celui des 10 % les plus pauvres. Les inégalités de revenus augmentent presque partout.

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        • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 09h24

          @Cricri qui pensait « naivement que les taxes et impôts étaient créés pour permettre à l’Etat de fonctionner mais je m’aperçois que dans l’esprit des gens et de nos dirigeants ils servent surtout à lutter contre les inégalités de revenus. ».
          Eh oui en effet, dans de nombreux pays de l’OCDE, la majeure partie des prélèvements obligatoires (taxes et impôts mais aussi cotisations sociales) servent à la redistribution. Et cela ne date pas d’hier. Pour la France, c’est détaillé ici (1960-2010) : Préjugés sur les dépenses publiques.
          Si on exclut les cotisations sociales, il est possible qu’une partie mineure des taxes et impôts soit consacrée à la redistribution, redistribution dont tu profites d’ailleurs probablement selon tes revenus nominaux, ta situation conjugale et familiale.

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      • cricri // 28.10.2013 à 05h07

        “Les Français jugent à 96% que les footballeurs professionnels de la Ligue 1 sont “trop payés” et 88% d’entre eux le pensent aussi pour les dirigeants du CAC 40, selon un sondage CSA pour M6-Capital, diffusé ce matin.

        Et alors?
        Sondage un peu facile!
        Quelle est la valeur d’un joueur de football? qui fixe cette valeur?
        Personne, il s’agit d’un marché, certes étroit, entre les différents club de foot.
        Le club trouve un intérêt à payer cher un joueur car il espère récupérer plus que ce qu’il va débourser. Le joueur satisfait des perspectives salariales et autres avantages signe le contrat, sinon il ne signe pas.
        Le joueur se blesse: perte sèche pour le club. Le club descend en division inférieure: perte considérable pour le joueur et le club.
        Ceux qui estiment que le joueur est trop payé n’ont aucune notion du marché et des risques considérables pris.
        Peut on les payer moins cher, certainement, mais la qualité du football français sera bien inférieure à celle de nos voisins. Cette règle est valable pour les créateurs de richesse.

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        • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 08h38

          Eh bien, vois-tu, si le foot français brillait moins, je ne serais pas fâché. Je dirais même, je serais très, très, soulagé Peut-être parlerions nous d’autres sports (il en existe quelques centaines), des vrais, pas du business avec son lot de triches, et autrement plus utiles du point de vue de l’intérêt général.
          Les annonceurs y mettraient moins d’argent, ce qui améliorera leur « compétitivité » dont il se plaignent sans cesse. Cela rétablira en outre une concurrence plus saine pour les entreprises qui n’ont pas les moyens de se payer des clubs de foot ou des annonces durant les matches !
          Et pour ne pas que nos entreprises industrielles et manufacturières partent à l’étranger, payons les salariés au tarif roumain ou chinois.

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    • Hajik // 27.10.2013 à 20h22

      Moi je veux être libre de pouvoir te tuer alors (c’est du second degrés hein…)

      Ah mince ça marche pas comme ça ? La liberté ne marche que quand elle te profite ?

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    • bernard botul henry // 28.10.2013 à 08h43

      A bon , le salarié est « une personne libre » ???…mouahahahah .
      On parle des esclaves obligés de trimer pour manger la !

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    • bizbee // 28.10.2013 à 09h35

      « Il s’agit d’un contrat établi, sans contraintes, entre personnes libres. »

      Cette assertion est vraie, dans un environnement sans chômage, c’est à dire chez les bisounours…

      Quelle liberté avez vous de discuter les modalités du contrat si vous n’avez pas d’autre choix ????

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      • cricri // 28.10.2013 à 09h57

        Vous avez la liberté de ne pas signer le contrat et d’aller voir ailleurs.

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        • Sapirperade // 28.10.2013 à 10h17

          « Ailleurs » cricri ? Via Lampedusa par exemple ?

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        • bizbee // 28.10.2013 à 10h19

          « Vous avez la liberté de ne pas signer le contrat et d’aller voir ailleurs. »

          Vous raisonnez en économie de plein emploi.

          Quel « choix » a un 50aire de négocier les conditions d’une embauche une fois sur le carreau? Idem pour un jeune sortit de l’école. Idem pour les (nouveaux) emplois d’ouvriers.
          Quand vous avez 10 candidats pour un poste, vous croyez vraiment que le contrat est établi sans contrainte?

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          • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 11h27

            Et on pourrait prendre la même chose pour l’établissement d’un bail de location, d’un acte de vente immobilier, … Non seulement, quelle perte de temps en négociation mais en outre, le rapport de force serait souvent en faveur (dans le contexte français mais pas seulement) du loueur dans le premier cas, et dans le cadre de la pénurie de logement actuel, également dans le second cas.

            C’est pour cela que certaines clauses peuvent être considérés comme caduques (clauses abusives) même une fois le contrat signé entre les deux parties. Et c’est fort bien ainsi : on peut perdre un peu de liberté ponctuellement et occasionnellement mais tellement plus de manière générale et sur le long terme.

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        • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 11h21

          Aller voir ailleurs, c’est à dire ? A Pôle emploi ?

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    • stephp // 28.10.2013 à 21h28

      « Il s’agit d’un contrat établi, sans contraintes, entre personnes libres,… »

      La notion de rapport de forces, vous en avez déjà entendu parlé ?

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  • Aikos // 27.10.2013 à 03h41

    A mon sens le CS était complètement sorti de son rôle en définissant la notion d’impôt confiscatoire comme il l’a fait dans cette décision.

    Au lieu de remettre en doute la sacro-sainte institution, Hollande a préfèré bâclé cette nouvelle taxe sans logique ni rendement. C’est lamentable.

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    • sapirperade // 27.10.2013 à 17h47

      Aikos, le Conseil n’a rien à voir là-dedans, il a juste fait son job en rejetant une Loi de gribouille qui n’aurait jamais tenu la route, par exemple en cas de question prioritaire de constitutionnalité…

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      • Aikos // 27.10.2013 à 23h26

        Non, lisez la décision jusqu’au bout; il a fait plus que ça en définissant une jurisprudence pour un taux « confiscatoire ».

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        • François78 // 28.10.2013 à 08h58

          S’agit t’il de ceci ?
          (rechercher confiscatoire dans le texte).

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        • Sapirperade // 28.10.2013 à 10h20

          Aikos, puisque le CC se garde bien au contraire (et le dit clairement !) de juger du caractère anticonstitutionnel du taux “confiscatoire” et se contente dans sa décision de s’appuyer sur le caractère inégalitaire dans son fondement même (taxation de la personne et non du foyer fiscal entre autres) de l’article 12 au nom donc d’une “rupture caractérisée de l’égalité devant les charges publiques”…
          Dernier paragraphe avec la décision de rejet :
          “Considérant qu’il résulte de ce qui précède, et sans qu’il soit besoin d’examiner les autres griefs, notamment ceux tirés de ce que les « effets de seuil » et le caractère confiscatoire de cette imposition méconnaîtraient le principe d’égalité devant les charges publiques, que l’article 12 doit être déclaré contraire à la Constitution.”

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  • Patrick Luder // 27.10.2013 à 06h29

    Il y a trop d’argent en jeux … le foot à ce niveau n’est plus un sport, c’est une course au profit. Être en 1ère ligue n’est pas déjà une récompense en soit ?

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    • Anonymous // 28.10.2013 à 08h19

      [ Modérateur – Veuillez rester courtois. ]

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  • Vénus-Etoile du Berger // 27.10.2013 à 07h11

    En parallèle, Il suffit de regarder le nombre exponentiel de bookmakers(traders sportif-foot sur internet), pour comprendre l’enjeu d’un seul match de foot ligue1.

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  • Resistance // 27.10.2013 à 07h36

    Bonjour,

    Je pense que la solution la plus simple pour limiter les rémunérations excessives est une plus grande progressivité du barême de l’IR.

    Ce ne sont pas aux entreprises de supporter le coût des rémunérations excessives mais bien ceux qui les perçoivent.

    Je souhaite vous informer aussi du scandale (à mes yeux mais on n’en parle jamais) de la dégressivité du taux de cotisations salariales en fonction du salaire.

    Ci-dessous exemple pour un cadre :
    Tranche A (jusqu’à 3000 euros par mois) : 17,5% + CSG/RDS
    Tranche B (entre 3000 et 12800 euros par mois) : 14,5% + CSG/RDS
    Tranche C (au delà de 12800 euros par mois) : 11% + CSG/RDS

    Cela se justifie par la dégressivité des prestations sociales … soit mais simplifions toute cette usine à gaz et mettons une CSG à 24% sur l’ensemble du salaire.

    Cordialement,
    Laurent

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  • TZYACK // 27.10.2013 à 07h58

    CDG voulait faire de la co-gestion participative la clé de voûte du développement des Entreprises privées françaises.
    Pour y arriver, peut-être faudrait-il écrêter tous les hauts revenus salariaux et les dividendes versés par une taxation progressive alimentant les comptes d’une participation actionnariale des salariés ?

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  • Galuel // 27.10.2013 à 09h10

    Cette fonction du % de taxation est un LOGARITHME. Aussi dans « révolution fiscale ? non révolution conceptuelle » j’ai expliqué comment de Bettencourt à tous les citoyens naissant et demeurant libres et égaux en droit, il est possible que les Lois s’appliquent à tous de la même façon http://www.creationmonetaire.info/2011/01/revolution-fiscale-non-revolution-conceptuelle.html

    Il faut appuyer sur la touche « ln() » de votre calculatrice. Ca existe depuis 30 ans au moins pour les collégiens. On peut donc s’en servir. Cette touche fonctionne très bien… La Loi pourrait donc véritablement être conforme aux Droits de l’Homme plutôt que soumise aux esclavagistes réactionnaires.

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  • Alain34 // 27.10.2013 à 09h12

    Oui, c’est n’importe quoi, en particulier le fait de faire payer la taxe par l’entreprise ce qui lui enleve son sens. Le vrai probleme est la.
    Par contre, pas d’accord pour traiter differement les clubs de foot qui ont demande et obtenu il y a quelques annees a etre des societes comme les autres, maintenant, faut assumer.
    Et si le systeme est debile, je pleurerai sur eux quand j’aurai rien d’autre a faire…. Ils sont en difficulte ., qu’ils commencent par moins payer leurs joueurs !

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    • Amstrdammer // 27.10.2013 à 09h23

      Il faut instaurer un salaire maximum, et un patrimoine maximum. Et confisquer tout ce qui dépasse.
      Aucun argument ne peut justifier moralement les écarts délirants actuels.

      Ça permettrait de régler le problème des déficits, et de sortir du servage pour dette imposé aux peuples par les marchés financiers.
      Abolir la rente spoliatrice nécessite des mesures radicales, mais ça n’est pas avec des socialistes en peau de lapin qu’on y arrivera.

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      • OUPS // 27.10.2013 à 23h35

        Pour que tout le monde soit égal. il faut absolument instaurer une taille maximal et une laideur minimale.
        Coupons tout ce qui est plus grand que… 1 m 65
        Coupons une oreille à tous les beaux
        Coupons un bras…
        Coupons coupons
        Vive l’égalité !

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        • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 08h52

          Tu confonds égalitarisme et équité. Comme certains confondent hygiène et hygéinisme, science et scientisme, . . .

          Avec un rapport de revenus disponibles de 1 à 20 (et on s’en éloigne chaque jour), transcrit dans l’égalité des tailles, quoique stupide à mes yeux, cela fait de 0,5 m à 10 m !!!!! Heureusement la nature est mieux faite que la société humaine, et l’on n’a pas de tels écarts, tout au plus avons nous un éventail de 1 à 2 pour la taille.

          Cela étant, réduire les écarts de tailles problématiques cela se fait : pour les personnes de petite taille, qui considère que c’est pour eux un handicap, il y a des thérapies (hormone de croissance). De même pour ceux qui excède ou risque d’excéder une taille raisonnable (voir le calvaire cas du marocain de 2m46), on essaye également de les soigner. Et tant mieux pour eux.
          et de même pour les aveugles, les sourds, les handicapés de manière générale on essaie de leur permettre d’être aussi heureux que les autres. Probablement n’as-tu pas de tels cas parmi tes proches.

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  • artiste // 27.10.2013 à 09h55

    Dans une Europe ouverte à la concurrence seules des règles fiscales communes sont viables comme cela n’est pas le cas cette Europe n’est pas viable ni l’euro car la monnaie est la seule valeur ajustable , mais les politiques ne le reconnaîtront jamais et nous allons dans le mur ,il n’yà plus d’argent à distribuer à leur clientèle de votant ils passent en mode panique pour conserver à tout prix leurs privilèges ils vont tout vous voler peu importe comment,inflation,taxes ,impôts etc. CONCLUSION aux européennes votez contre l’Europe et l’euro pour n’importe quel parti anti européen front de gauche , fn,dupont aignant il faut enlever aux politiques leurs rentes et refonder une Europe viable aux règles fiscales communes

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    • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 11h01

      @l’artiste : quitter l’Europe oui bien sûr mais pas à n’importe que prix et en particulier surtout pas celui de voir le FN aux manettes. Bien trop risqué !

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  • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 10h07

    Une question que je me suis toujours posé : de quelles subventions et aides publiques diverses bénéficient les club de foot professionnels ?
    Je ne parle pas des club de foot amateurs, même si souvent elles concentrent, rapporté au licencié, la majeure partie des subventions des collectivités, municipalités en particulier. Concentration d’autant plus importante que leurs performances (comprendre par là : élévation dans la compétition) sont élevées. Ce qui pour moi n’est pas l’objet de la pratique sportive, et plus particulièrement son intérêt général (bienfait pour la santé, socialisation, mixité et cohésion sociale, « esprit sportif », . . . ) , lequel devrait, seul, justifier l’ampleur es aides publiques.

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    • Benjamin Franklin // 27.10.2013 à 14h10

      J’ai bien peur que ces subventions soient énormes.

      Le « Grand Stade » est peut-être la plus grosse subvention qu’un club de foot ait jamais reçu, et une des plus belles « affaires » qu’ait faites Eiffage.

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      • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 15h09

        Et pour faire passer la pilulle de ces « grands stades » aux non-amateurs du footbusiness (j’ai jamais vu d’enquête à ce sujet, ni nationale, ni locale), on y organise quelques spectacles, un Johnny par ci, une Rihanna par là, . . . pour plaire à tout le monde.

        A quand des référendums pour ces grands équipements coûteux de « rayonnants » politiques mégalomanes et que personne ne me fera ranger dans la case « investissements d’avenir » * ?

        ______________________
        * dès fois qu’il y aurait des investissements du passé !!!!! La novlangue est vraiment sans limite.

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      • Sapirperade // 28.10.2013 à 09h02

        Mouais, m’enfin la plus grosse « subvention » (i.e taxe cachée) pour le foot-business et ses gladiateurs surgavés c’est bien celle payée par tout un chacun quand il raque nolens volens la pub qui les alimente via ses achats de produits et services

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  • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 10h17

    @Olivier : je reçois bien tes arguments sauf celui . . . ils sont en difficulté, donc ne rajoutons pas une couche. Apparemment tous les clubs ne sont pas en difficulté. Comment cela se fait-ce ? Ne sont-ce pas ceux qui veulent à tout prix être dans le haut du tableau ? Qui paiera leur faillite ? Est-ce une activité d’intérêt général ? Il ne me semble pas (dopage, triche, pub, business, …). Que les amateurs de ce « show business » payent pour ces nantis. Cela marche très bien pour je ne sais plus quel club espagnol.

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  • wuwei // 27.10.2013 à 10h23

    La question qui me semble la plus importante à formuler n’est -elle pas celle ci : est-ce qu’il n’est pas obscène que des décérébrés soient payés autant pour courir derrière un ballon ? Surtout que la plupart des présidents de club pro ou sponsors qui s’indignent de cette taxe sont patrons de boite et qu’ils n’ont absolument aucun scrupule dans ce cadre de sous-payer leurs salariés. Mais il est vrai qu’il y a fort longtemps que cette engeance, obnubilés par leur « danseuse » footbalistique, a perdu le sens des réalités et pour tout dire toute dignité.

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  • Ded // 27.10.2013 à 10h45

    On peut évoquer aussi, le coût pour la communauté des forces de polices mobilisées pour chaque match : déplacements de cars de CRS + polices municipales et nationales + pompiers.
    Tous les contribuables, tous les citoyens doivent ils être mis à contribution pour celebrer le « spectacle » du football ?
    Ne serait ce pas aux clubs de payer la totalité de la facture ? (actuellement seule une petite part est demandée aux clubs)

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    • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 11h08

      Il faudrait même rajouter le coût des « grands stades ». Ici à Lille, PPP*, Eiffage pour le stade, Vinci pour les parkings (entre amis on s’arrange). Lesquels parkings sont tellement chers qu’ils restent constamment vides, les spectateurs automobilistes préférant marcher ou se garer sur les pistes cyclables, terre-pleins centraux, entre autres endroit incongrus. Mais pas grave, la collectivité leur garantit, dans le cadre de ces PPP, un chiffre d’affaire minimal !

      ________________
      * pour ceux qui ne connaissent pas : le PPP c’est, tu payes un loyer durant 30 ans, le privé gère durant ce temps et au terme des 30 ans tu deviens propriétaire . . . des ruines. Car, t’inquiête, que Bouygues, Eiffage, ces quasi monopoles vivant de commandes publiques, ont une armée d’avocat qui ont blinder le contrat pour qu’ils ne risquent pas de perdre le moindre Euros (Francs d’ici là peut-être). Un peu comme la délégation de service public de l’eau au privé, exception française ! Le lobby de Vivendi et consorts ? Non, je n’y crois pas !!!!!!

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      • Ded // 02.11.2013 à 05h23

        Effectivement, à Nice il se passe la même chose qu’a Lille :
        Folie des grandeurs, désir de laisser sa « marque » des politiciens locaux (Estrosi pour Nice)
        Financement PPP….

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  • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 11h29

    Une autre tare de cette taxe est qu’elle s’applique par salaire par entreprise. Autrement dit, un salaire de 1 M€ payé par deux entreprises différentes à la même personne en deux fois 500.000 € échappera, si je ne m’abuse, à cette taxe. J’sais pas si c’est réaliste et réalisable (création d’un 2e employeur factice), mais cela ne serait-il pas une façon de détourner la loi ?
    Et, également, les revenus perçus par les joueurs en faisant, par exemple, la promotion de barre chocolatés ou de lunettes, échapperont à cette taxe ! Non ?

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  • JBB // 27.10.2013 à 13h04

    Petite coquille:
    1/ demander à chaque entreprise de fixer librement un ratio de salaire maximal dans l’entreprise, exprimé en % du SMIC (en prenant en compte toutes les sources de revenu salarial) ;
    2/ majorer de 5 points l’IS de toutes les entreprises qui auront choisi un ratio supérieur à 50 (soit 850 k€).

    Si la ratio est exprimé en % du smic, alors la limite de 50 ( soit 50% du smic) me parait quand même un peu faible ( et même illégale d’ailleurs). ( donc faut virer le % ou mettre un seuil de 5000)

    (mais bon, tout le monde avait bien compris)

    Sinon votre mesure me parait simple, juste et efficace.
    Etes vous candidat pour les prochaines présidentielles?

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  • Incognitototo // 27.10.2013 à 13h45

    Comme certains l’ont déjà souligné, en système ouvert et compte tenu du contexte de concurrence fiscale des États, la mesure proposée par Olivier a assez peut de chances de fonctionner efficacement, pas plus que ce taux à 75 % d’ailleurs … Taper sur l’IS, c’est un peu plus de délocalisation de capitaux et (dans le cas qui nous occupe) également des revenus ; puisqu’il n’y a rien de plus simple pour une entreprise internationale que de verser une part des revenus dans un autre pays ou sur une structure opaque à partir de ses filiales.

    De plus avec ce type de mesure, on est très loin de la « révolution fiscale » attendue (qu’on n’est pas près de voir)… c’est du coup par coup sans réflexion, ni remise en cause de l’usine à gaz qu’est devenue notre fiscalité.

    Si vraiment on voulait prendre à leur propre jeu les règles internationales de concurrence fiscale, une vraie mesure efficace serait de supprimer l’IS pour tous les bénéfices non distribués ; et d’instaurer de manière automatique une retenue à la source (au taux marginal d’imposition à l’IR) pour tous les revenus distribués (quelle que soit la nationalité du bénéficiaire), en rétablissant par ailleurs le mécanisme d’avoir fiscal pour les contribuables français… parmi bien d’autres mesures pour en finir avec le grand n’importe quoi…

    Pour comprendre les « logiques fiscales », ainsi que ce qu’on pourrait faire si vraiment on voulait réformer le système économique et fiscal en profondeur, pour ne plus être soumis à la concurrence déloyale et relocaliser l’économie, il y a cet article : http://solutions-politiques.over-blog.com/article-c—imprecis-precis-de-fiscalite-pour-en-finir-avec-les-croyances-populaires-si-c-est-possible-97266361-comments.html

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  • Arnaud // 27.10.2013 à 13h48

    Que de temps et d’énergie perdus pour ces tergiversations démagogiques post-électorales.
    Pendant ce temps les Espagnols, les Irlandais, les Italiens, les Portugais et les Grecs se serrent la ceinture eux et lorsque la prochaine crise surviendra nous n’auront fait aucun progrès;
    L’addition risque d’être très très lourde…

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  • Benjamin Franklin // 27.10.2013 à 14h05

    Je vais me permettre deux remarques :

    *D’abord, évoquer le taux marginal d’impôt sur le revenu ne signifie pas grand-chose. Ce qui est intéressant, c’est de connaître le niveau de taxation effectif. S’il existe des niches fiscales énormes et des masses de revenus non imposables, on pourrait mettre 150% de taux marginal, ça ne changerait rien si le taux d’imposition réel reste à 15%.

    Si j’ose dire, le taux marginal n’est qu’un indicateur du degré d’hypocrisie du fisc…

    *Ensuite, les impôts ça se refile, aussi bien pour les PDG que pour les footballeurs. Si un escroc comme Daniel Bouton a envie d’un salaire net de 100 millions, et bien taxe ou pas, il indexera son salaire brut jusqu’à avoir 100 millions de net. Le surcoût de salaire brut sera alors supporté par l’entreprise, c’est-à-dire… les salariés.

    En sustance, prétendre taxer les PDGs en augmentant leurs taxes, ça revient au final à faire porter cette taxe aux salariés. Génial.

    Il n’y a qu’une seule façon de ramener les salaires des PDGs à un niveau sain, c’est de supprimer les lois idiotes qui protègent les conseils d’administration de l’assemblée des actionnaires. Les PDGs sont d’abord des employés. S’ils avaient enfin à répondre devant les actionnaires de leurs c****ies, leurs salaires rejoindraient rapidement leur valeur ajoutée réelle.

    Pour la taxation des clubs de foot, le résultat sera exactement le même : le surcoût pour maintenir le salaire des joueurs sera répercuté sur les entrées de stade… ou sur les subventions que les collectivités locales paieront pour maintenir « leur » club et satisfaire leur électorat… Que des choses saines, quoi.

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    • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 15h12

      @Benj : si on m’avait dit que je serais d’accord un jour avec un libéral (revendiqué me semble-t-il), l’aurais pas cru (joke !)

      Bon dimanche

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    • Sapirperade // 28.10.2013 à 09h25

      Franklin, vous écrivez : Si un escroc comme Daniel Bouton a envie d’un salaire net de 100 millions, et bien taxe ou pas, il indexera son salaire brut jusqu’à avoir 100 millions de net. »
      Et donc, pour reprendre votre exemple, on se demande bien pourquoi Bouton n’aurait pas pu exiger un net de 150 millions sans cette taxe puisque le coût pour la SG aurait été inférieur à ce que vous pensez que « l’escroc » serait en capacité d’extorquer avec cette taxe… On attend votre démonstration… Le péremptoire rime avec pétoire chez vous, monsieur Franklin.

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      • Benjamin Franklin // 28.10.2013 à 11h29

        Oh, mais c’est très simple à comprendre.

        Le pouvoir de Bouton sur la SG ne vient pas de sa compétence de gestionnaire, mais de la protection légale que l’Etat confère à son conseil d’administration. C’est un pouvoir gigantesque.
        Le fait que l’Etat préfère imposer une taxe à 75% plutôt que de retirer ce privilège, signifie que Bouton et ses comparses ont toujours le contrôle du législateur.

        Ca veut dire que si l’Etat accroît l’imposition de Bouton, et que Bouton refile cette imposition à ses salariés et clients, en situation normale, la SG se casserait la figure (fuite des clients et des salariés) et Bouton serait sur la paille, mais en situation où l’Etat est l’allié de Bouton comme c’est le cas, il va verrouiller le marché bancaire, et empêcher les clients et salariés de partir à la concurence.

        Donc la taxation à 75% revient à une taxation des salariés et des clients.

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        • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 11h47

          @Benj : là tu commences à pousser le Bouton un peu loin. Essayer de nous faire croire que Bouton est un bon samaritain qui aujourd’hui ne verrouille pas le marché bancaire parce qu’il trouve que la législation fiscale est juste à ses yeux. Et que si l’on met une taxe à 75% avec laquelle il n’est pas d’accord il va le verrouiller. Vive Saint Bouton !

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          • Benjamin Franklin // 28.10.2013 à 11h53

            Non, je dis justement l’inverse !
            Bouton verrouille le marché bancaire avec l’aide de ses amis de l’Etat, et le fait que Bouton accepte docilement la taxe à 75%, c’est une illusion : l’Etat autorise en fait tacitement son pote Bouton à pressurer un peu plus les clients et salariés pour payer cet impôt, en verrouillant un peu plus le marché. Bercy utilise Bouton comme collecteur de taxes, autrement dit.

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            • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 12h24

              Pas plus crédible.

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          • Benjamin Franklin // 28.10.2013 à 13h36

            On va pouvoir vérifier cela d’ici quelques années, voire quelques mois, en observant la façon dont les assujettis à la taxe à 75% réagiront.

            Dans le cas des clubs de foot par exemple, je pressens avec une très forte probabilité que :
            -les clubs vont répercuter la taxe sur les billets
            -les clubs vont quémander des subventions ou abattages fiscaux sur les prix des billets, ou des réductions de loyers sur les stades loués en PPP, pour compenser
            -ils vont les obtenir, parce que les élus locaux sont soucieux de régaler leurs administrés avec du pain et des jeux, quand ils n’ont pas carrément un intérêt direct dans les clubs
            -au final, la taxe va être répercutée sur les… impôts locaux !

            Dans le cas des PDGs de banque qui ne pourront pas s’expatrier, et bien on verra les frais bancaires augmenter encore de quelques %, ou les rémunérations de livrets baisser de quelques %, ou encore les rémunérations des salariés baisser de quelques %. Et on rajoutera quelques couches de législation sur les banques en ligne non françaises pour éviter la fuite des clients vers la concurrence.

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            • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 17h53

              Je tiens le pari que ce n’est pas ce qu’il va se passer (à quel terme : 5, 10, 15 ans ?)
              Car pas besoin d’attendre le futur vu que tout cela ne s’est pas passé lorsque l’impôt progressif à été mis en place. Et cela ne date pas d’hier. En tout cas pas à ma connaissance. Mais peut-être vas-tu me gratifier de quelques études rétrospectives pour me prouver le contraire. J’attends autre chose que des spéculations.

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    • casper // 28.10.2013 à 10h59

      « Ensuite, les impôts ça se refile, aussi bien pour les PDG que pour les footballeurs. Si un escroc comme Daniel Bouton a envie d’un salaire net de 100 millions, et bien taxe ou pas, il indexera son salaire brut jusqu’à avoir 100 millions de net. »

      D’où l’intérêt d’une tranche marginale a 100%, comme ca ce petit jeu s’arrete tout de suite. Tu veux t’augmenter? Vas y fais toi plaisir, de toute façon je prends tout ^^

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      • Benjamin Franklin // 28.10.2013 à 11h44

        On peut mettre une tranche à 100% bien sûr. Dans ce cas, Bouton se mettra un salaire de, mettons, 100 000€ annuel. Et son contrat spécifiera que le CE de la SG lui propose des tableaux de maître à 100€, des yachts à 5000€, et rembourse ses frais de restaurants cinq étoiles et de voyages en première classe.

        Un exemple parmi d’autres possibles, bien sûr.

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        • bizbee // 28.10.2013 à 11h51

          @Ben
          Naïvement, qu’est-ce qui empêche d’obliger l’entreprise de déclarer toutes ses dépenses et donc de tenir compte des tableaux de maîtres dans ses revenus?

          Bon, je t’accordes qu’il y aura bien toujours des combines pour les irréductibles de la triche, mais cela aurait au moins le mérite de « moraliser » Bouton puisqu’il serait obligé de tricher contre l’état, et donc contre toute la société, pour voir ses revenus augmenter. A moins qu’il devienne anarchiste…

          Aujourd’hui, en ne mettant aucune limite légale, on induit un « no-limite » moral, en tout cas c’est bien ce qu’on observe…

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        • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 11h57

          Ben(j) voyons ! Comme si c’était le sentiment que le système était juste qui fait qu’ils ne trichent pas aujourd’hui (comme si en plus ils ne trichaient déjà pas). Les salaires des PDG des grosses boites (et des footballeurs) a explosé en quelques années sans aucun rapport avec l’augmentation de la fiscalité les concernant (il me semble même que tout impôts confondus elle a baisé ces deux dernières décennies). Pourquoi donc ? Pensent-ils réellement que leurs valeurs est 10, 20, 100 fois meilleurs que celui de leur prédécesseurs afin de justifier que leurs revenus disponibles (après impôts donc) explose dans les mêmes proportions.

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        • Sapirperade // 28.10.2013 à 12h39

          Franklin, votre allusion aux tableaux de maîtres et autres yachts ne démontrent que deux choses : vous n’êtes ni contrôleur fiscal ni conseiller fiscal…
          Quant à la rengaine hayékienne de l’aléa moral d’origine étatique comme explication ultime des salaires d’un Bouton, ce me parait de la même eau que la responsabilité exclusive de l’intervention étatique dans la bulle des subprimes avancée par Pascal Salin, votre distingué coreligionnaire en pratique « austrologique »…

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          • Benjamin Franklin // 28.10.2013 à 16h32

            Règle n°1 du libéralisme tout court : c’est TOUJOURS la faute des hommes, qui sont intrinsèquement imparfaits. Et les hommes qui détiennent le pouvoir exécutif sont plus dangereux que les autres.

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            • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 18h17

              Ah ben voilà une règle claire (j’appelle plutôt cela une hypothèse ou plutôt un postulat) : les hommes qui détiennent le pouvoir exécutif sont plus dangereux que les autres . . . et donc plus dangereux que ceux qui disposent du pouvoir économique. Ben voyons !!!!

              Les maîtres de forge ou les 200 familles auraient été très probablement d’accord avec toi. Je serais même prêt à parier qu’une quasi unanimité des membres du Medef serait d’accord avec cette « règle ».

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          • bizbee // 28.10.2013 à 16h47

            « c’est TOUJOURS la faute des hommes, qui sont intrinsèquement imparfaits. »

            Et donc c’est bien la structure qui doit être conçue pour minimiser l’effet de ces fautes bien humaine…

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          • Sapirperade // 28.10.2013 à 16h57

            Franklin, je vous cite : « Règle n°1 du libéralisme tout court : c’est TOUJOURS la faute des hommes, qui sont intrinsèquement imparfaits. »
            Ben mon coco en v’là un beau de (double) truisme Majuscule…
            L’imperfection humaine doit rallier gentiment 99,99% des avis et sensiblement autant la responsabilité exclusive des hommes dans les affaires de l’humanité…
            Vous êtes décidément passionnant.
            Ps : auriez-vous eu quelque intérêt chez SG pour vous en prendre si vertement au retraité Bouton, qui me semble dorénavant bien rangé des bagnoles ?

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        • Benjamin Franklin // 28.10.2013 à 15h16

          Il y a un gros problème de compréhension généralisé, là.

          Je suis en train d’expliquer que Bouton s’en fout de la taxe à 75% parce qu’en pratique ce n’est pas lui qui la paiera.
          Et tout le monde, à part peut-être bizbee, interprète ça comme une défense de Bouton.

          Mais je m’en fous de Bouton ! Il peut crever la bouche ouverte, il ne mérite pas mieux.

          1) Bouton triche DEJA
          2) Si on le taxe plus, il trichera ENCORE PLUS
          3) Bouton peut acheter le législateur, parce que le législateur s’en fout, ce n’est pas son argent. Si on veut faire payer Bouton pour ses c****ies, ce sont les actionnaires de la SG qui sont les mieux placés et les plus motivés pour lui faire rendre gorge. DONC il serait peut être temps que l’Etat arrête de protéger Bouton de ses actionnaires !

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  • jave // 27.10.2013 à 14h59

    Le seuil de 5 % du CA est un levier de négociation, non ? Si on baisse le seuil, est-ce qu’on diminue beaucoup le montant de la taxe sur les secteurs autres que le foot ?

    Par ailleurs, je m’interroge sur le peu d’imagination fiscale que semblent avoir les clubs de foot pour payer leurs joueurs. En gros, pourquoi le fonds d’investissement souverain de l’émirat du Qatar ne paye-t-il pas Zlatan en partie sur un compte planqué et non déclaré au fisc français ? Trop visible, trop risqué ?

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    • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 15h28

      Une hypothèse : ces psychopathes ont besoin de reconnaissance de leur (présumée) valeur et pour cela il faut que l’on puisse établir un classement puisque c’est bien connu, ce sont les revenus qui quantifient la valeur d’un individu. Je pense sérieusement que cela fait partie des raisons pour lesquelles certains préfèrent payer plus d’impôts pour rester dans le Top (idem pour nos PDG et stars).

      Quand je vois à quoi sont prêts (dopage) des jeunes sportifs – même amateurs – pour être parmi les meilleurs, je ne serais pas surpris que nos amateurs de baballe soient atteints des mêmes pathologies. Allez hop, en EPSM tout cela !!!!! 😉

      D’ailleurs, j’ai toujours été étonné que l’on connaisse aussi bien le patrimoine de nombre de nos hypers riches . Ne participent-ils pas volontairement à la connaissance de ceux-ci ? Ce qui n’est pas incompatible avec l’ « optimisation » fiscale (certains préfèrent probablement ne pas trop dévoiler la totalité de leur patrimoine because fraude fiscale).

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      • jave // 27.10.2013 à 17h14

        la reconnaissance ?
        bof, j’y crois pas trop…

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    • Casquette // 27.10.2013 à 17h02

      Je sais pas comment ça se passe exactement , mais pour obtenir leur licence auprès de la ligue de football les clubs doivent sûrement montrer patte blanche pour éviter que la DNCG intervienne…c’est pour gruger ses contrôles que le Qatar essaye de contourner la règle d’équilibre budgétaire en renflouant les caisses du club (déficitaire) avec un contrat bidon passé avec une de leur filiale.

      Mais il existe d’autres montages ingénieux , le mois dernier Cash Investigation a révélé que le propriétaire de Valenciennes rémunérait un de ses joueurs en passant par un club chilien de seconde zone , qui faisait office de société écran : le club français déclarait 15 000 euros de salaires mensuel quand le joueur en touchait en réalité 150 000 , le club chilien ne servant que de boite à lettre (officiellement le joueur était « prêté par ces derniers) « .Grâce à ce montage le club a économisé 80% de ses charges !
      Et à ma connaissance le président n’est toujours pas inquiété.

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      • jave // 27.10.2013 à 17h24

        Le contrat bidon de sponsoring est en relation avec le fair-play financier, c’est autre chose. Il me semble que cet argent va être taxé normalement.

        J’ai vu le cash investigation. L’interview de Le Graet est mythique ! Mais justement au niveau de l’évasion fiscale pour les salaires, ils n’ont pas trouvé grand-chose. Y a bien ce cas à Valenciennes, mais c’est une petite magouille.

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        • Casquette // 27.10.2013 à 17h52

          Exact c’est avec l’UEFA qu’ils bataillent mais avec la DNCG ils seront pas inquiétés ?

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  • Toto // 27.10.2013 à 15h32

    Ce qui est bien drôle, c’est que ce sont encore les footeux qui en prennent plein la poire.
    Pendant ce temps, le joueurs représentant la France lors de la coupe Davis habitent tous la Suisse, Guy Forget inclus.
    http://actiondiscrete.tumblr.com/post/2504271820/tennis-suisse

    Et on applaudit également bien fort, notre merveilleux pilote Sebastien Loeb, notre beau champion de l’évasion fiscale.

    Et on ne dira rien sur nos acteurs, qui eux se gavent d’argent public pour financer les films, qui ont bien profité du statut d’intermittent du spectacle au début de leur carrière, et une fois le succès venu vont vite vivre en Suisse, UK et Belgique (coucou Gérard), tout en continuant à cracher sur la France.

    Proposition : les sportifs français de sports individuels ne nécessitant pas de s’expatrier pour s’entrainer dans de bonnes conditions, et qui font le choix de l’exil fiscal ne peuvent représenter la France lors de compétitions.

    L’on pourra également se poser des questions sur les films français qui sont délocalisés à l’étranger, et qui profitent pourtant de notre eau système de financement
    http://www.global-et-local.eu/?Films-francais-Silence-on-tourne-a

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    • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 18h49

      Amendement de proposition : pour pouvoir représenter la France, les sportifs français doivent avoir leur résidence principale en France (et donc leur entraîneur, leur équipement, leurs médecins, ….. ). Point barre !

      Ce n’est pas parce que l’on a la nationalité française que l’on représente la France du point de vue performance sportif : la performance d’un athlète, c’est certes ses prédispositions (c’est à dire du bol et quand on et 63 millions on a beaucoup plus de chances que lorsque l’on est quelques centaines de mille) et son travail. Mais aussi et surtout tout ce qui en a fait un champion : équipement, équipe encadrante sportive, médicale, … . En réalité, il y a bien longtemps que de nombreux sportifs ne représentent plus leur pays.

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  • Vénus-Etoile du Berger // 27.10.2013 à 15h42

    Je propose que tous les salaires dans une entreprise soient indexés sur le salaire du PDG.

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    • Vénus-Etoile du Berger // 27.10.2013 à 16h13

      Cette proposition ci-dessus complète la mesure simple d’Olivier Berruyer.

      1/ demander à chaque entreprise de fixer librement un ratio de salaire maximal dans l’entreprise, exprimé en multiple du SMIC (en prenant en compte toutes les sources de revenu salarial).

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    • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 18h50

      Et les salaires (indemnités en fait) des élus soient indexés sur le Smic ou le revenu médian du territoire au nom duquel ils sont élus.

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    • bizbee // 28.10.2013 à 11h32

      Pour rendre le tout viable; je dirais plutôt que c’est le salaire du pdg qui doit être indexé sur celui de ces employés, et non l’inverse. Et que le salaires des employés soit indexé sur les résultats de l’entreprise.
      Et là t’as une entreprise performante.

      Par contre, une fois mise dans un environnement de concurrence acharnée, c’est le salaire de tout le monde qui va progressivement diminuer, pour que l’entreprise continue à gagner des contrats… Sauf si des gains de productivité sont encore possibles, mais tout semble indiquer que dans la plupart des entreprises c’est de plus en plus difficile.

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      • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 12h13

        @Bizbee : c’est sûr que si il faut attendre des gains de productivité qui nous permettent d’être concurrentiel en tenant compte de la productivité et du coût du travail chinois, indiens, bengalais, . . . il va falloir, soit baisser nos salaires jusqu’à l’équilibre (10, 20, 30 % dans certains secteurs dont manufacturiers ?), soit ce concentrer sur les secteurs où l’on a un avantage compétitif hors coût. dans ce dernier cas il faudra de toute façon partager le salaire et/ou le temps de travail de ces secteurs avec ceux qui n’auront plus d’emplois faute de débouchés, de qualifications ou de compétences suffisants. Ou alors, ou alors : on met fin à l’OMC, au Traité de Lisbonne, . . . et on met en place la Charte de la Havane. J’ai dû mal à voir une 3e voix !

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        • bizbee // 28.10.2013 à 13h58

          3eme voie;
          Accepter de « limiter » l’environnement concurrentiel en retournant vers plus de protectionnisme (principalement en terme de déplacement des capitaux…) pour une économie où la concurrence se limite aux frontières de zones économiquement viables.
          Ce n’est pas une solution qui plait aux internationalistes à qui la conscience impose d’exploiter les pays pauvres pour les faire « décoller » selon notre modèle…

          Mais dans tout les cas, on n’échappera pas à une baisse de notre niveau de vie.

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          • Christophe Vieren // 28.10.2013 à 17h54

            On est bien d’accord : c’est la 2e voie que je suggérais dans mon précédent commentaire.

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      • Vénus-Etoile du Berger // 28.10.2013 à 12h20

        @bizbee vous exprimez « Pour rendre le tout viable; je dirais plutôt que c’est le salaire du pdg qui doit être indexé sur celui de ces employés, et non l’inverse »

        en prenant votre première phrase.

        je ne vois pas comment cela peut être viable? dans votre cas r peut croître jusqu’à l’infini

        il faut fixer le salaire max soit P et calculer r’=1/r

        pour information la multiplication d’un nombre réel est commutative.

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        • bizbee // 28.10.2013 à 14h01

          En quoi « indexer » signifierait que le facteur d’indexation soit nécessairement inférieur à 1 ?

          je ne comprend pas votre remarque.

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  • Lisztfr // 27.10.2013 à 17h00

    Peut-être un sujet sur l’écotaxe bientôt ?

    – Il s’agit d’une taxe qui concerne aussi les poids lourds étrangers, donc si l’on exempt la Bretagne, il y a distorsion de concurrence qui s’apparente à un protectionnisme.

    – Elle nécessite une coopération juridique en cas d’infraction de la part de routiers étrangers, déjà pour les PV ça n’a pas toujours été le cas.

    – Même si on applique le même tarif sur tout le réseau, le fait que les routiers étrangers soient situés plus loin les pénalise, et donc il faut le dire au moins, cette loi comporte des effets protectionnistes !

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    • Vénus-Etoile du Berger // 27.10.2013 à 17h28

      Une écotaxe pour la Bretagne
      Et une écotaxe différente pour l’Aquitaine et Midi-Pyrénées.

      Un maître de conférence Guillaume Sainteny a écrit un livre sur le sujet, il s’intitule Plaidoyer pour l’écofiscalité.

      Quelques informations sur le site du gouvernement:
      Qu’est-ce que l’écotaxe poids lourds? Etc.
      http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Questions-reponses-sur-l-ecotaxe-.html

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      • Lisztfr // 27.10.2013 à 18h19

        Oui, il y a aussi une page wikipedia :

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Redevance_poids-lourds_li%C3%A9es_aux_prestations

        Ce qui m’ennuie c’est la méthode, les portiques, la surveillance par satellite, le recouvrement compliqué… tout un investissement. Ensuite, cette taxe qui se veut écologique, introduit ce biais protectionniste puisqu’elle aggrave l’inconvénient selon la distance. d’ailleurs certains le disent, c’est pour relocaliser…

        Le fait que les poids lourds étrangers soient soumis à cette taxe empêche que l’on fasse de la Bretagne un cas spécial… donc je ne sais pas où en est Moscovici, mais les « aménagements » dont il parle me paraissent exclus !

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        • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 19h08

          @lLiszt qui écrit  » d’ailleurs certains le disent, c’est pour relocaliser… « . Comme je l’ai déjà écrit : ben ouais qui dit écologie et lutte contre le changement climatique (entre autres) dit IMPERATIVEMENT réduire la part des transports,, terrestres et aériens en particuliers.
          Si en plus cela permet aux pays dont la France de ne pas voir des emplois disparaitre, alors pourquoi se plaindrait-t-on ? Certains fond du dumping (social et environnementalà, nous on fait du protectionniste. Et alors ? Chacun ses armes. Laissons l’OMC et Bruxelles juger de la légalité.

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    • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 18h56

      Pas tout à fait : Bruxelles est plus près de Lille que de Marseille. Et vu le nombre de km de frontières, pas sûr que ce soit si protectionniste que cela.
      En tout état de cause, on pourrait également taxer de protectionniste toute mesure qui par exemple, oblige la langue française pour les transactions, les modes d’emplois, les service après vente, … Laissons l’OMC ou Bruxelles en juger.

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  • Vénus-Etoile du Berger // 27.10.2013 à 18h12

    Sur stade2, ils sont en train de faire un reportage à l’instant sur la taxe 75% des clubs de foot.

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    • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 19h05

      La TV ? C’est quoi ? C’est cette machine que l’on paye 125 € par an pour nous intoxiquer ?
      Très peu pour moi (depuis 20 ans au moins) !

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      • Vénus-Etoile du Berger // 27.10.2013 à 19h47

        Il faut savoir trier.
        Ce n’est pas une moyenne de 1h répartie dans 1 semaine qui peut intoxiquer.

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        • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 21h16

          Ca fait tout de même plus de 2 € de l’heure + la conso électrique + l’amortissement du téléviseur ! Gaspillage ! Sans oublier aspect écologique de sa fabrication et de son élimination.

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          • Vénus-Etoile du Berger // 28.10.2013 à 08h57

            je donne à la grand-mère de ma fille en Afrique et aux enfants. Mon téléviseur a voyagé et a fait des heureux, pas d’élimination.

            Sinon, il faut savoir trier et décrypter.

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  • BOURDEAUX // 27.10.2013 à 18h57

    bravo à OB pour la mesure simple et efficace en fin de billet : je partage à 100%. Pour le reste, je rappelle que les recettes de sponsoring ou les droits tv sont payées par d’autres entreprises du secteur marchand ( les droits tv sont alimentés par les coûts de pub que facturent les chaînes), donc, au bout, les salaires des joueurs sont des sommes qui ne vont pas dans les poches des salariés de certaines entreprises. J’ajoute que chaque week-end, les frais de maintien de l’ordre aux abords des stades pour empêcher des pithécanthropes de se taper dessus sont réglés par les contribuables.Estimant que les salaires des joueurs sont juste obscènes, je réclame, en premier lieu, l’arrêt immédiat de toute forme de subvention aux clubs pro: quand on distribue de tels salaires, on ne fait pas la manche !

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  • yoananda // 27.10.2013 à 19h11

    L’incompétence, c’est la marque de fabrique de ce gouvernement.
    Ca commence a se voir. (même pas fichus de faire semblant).
    Pourtant, ils sont pas seuls, ils ont toute une armée de fonctionnaires a leur botte …
    comment est-ce possible ? mystère.

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    • Christophe Vieren // 27.10.2013 à 20h22

      Yoananda combien de fois faudra-t-il te dire que les fonctionnaires sont des exécutants, pas des politiques. Tu confonds exécutif et législatif. Les fonctionnaires peuvent juste agir avec zèle ou, au contraire, avec inertie.

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  • Dany // 27.10.2013 à 19h32

    Il est primordial aujourd’hui de plafonner les hauts revenus. Comment continuer à faire société si les écarts de revenus sont tels qu’entre le haut et le bas de l’échelle les citoyens n’ont plus rien de commun?
    Aujourd’hui, dans les multinationales, les écarts de salaire peuvent aller de 1 à 2000. Au début du XXe siècle, le banquier J.P. Morgan définissait l’écart maximal acceptable de 1 à 20.
    L’accroissement des inégalités économiques fait gonfler la dette de façon insoutenable, plus une société est inégalitaire, plus les dépenses sanitaires et sociales sont importantes. La réduction des inégalités est la condition d’une nouvelle prospérité. Une société moins inégalitaire est plus démocratique car débarrassée des sentiments d’injustice et des rancoeurs. La solution, c’est peut-être : « Le facteur 12 ». Je conseille vivement la lecture de ce livre de Gaël Giraud et Cécile Renouard

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  • cording // 27.10.2013 à 20h21

    Ces pauvres footballeurs, il ne faut surtout pas leur demander le moindre effort fiscal envers les vrais pauvres. Il faudrait arrêter de pleurnicher! Ils ont déjà obtenu des privilèges fiscaux!
    C’est indécent! Pépère, tiens bon!

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  • araok // 27.10.2013 à 21h22

    Bonsoir,
    Si un Club de Foot est considéré comme une Entreprise X, alors ne peut-on pas assimiler les joueurs à des investissements qui sont rentabilisés sur une ou plusieurs saisons? Car sans certains joueurs (les mieux rémunérés) les spectateurs ne viennent pas en nombrs suffisant. Dés lors taxer un joueur à 1M€/an serait équivalent à taxer le cout d’un leasing d’un million € d’une machine investie. Où est mon erreur?

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    • Surya // 27.10.2013 à 23h18

      ça ne passe pas sur le même solde intermédiaire de gestion dans le compte de résultat 😉

      Salaire = Valeur Ajoutée

      Leasing = charge externe

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  • titus Garfield // 28.10.2013 à 22h37

    sachant que les clubs de foot sont tres loin de payer le cout des installations sportives utilisées,des services d’ordre mobilisés,de l’abrutissement des masses de supporters,etc…..une taxe de 75% sur les salaires dépassant le million d’euros reste encore bien gentille…..

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  • tchoo // 29.10.2013 à 08h47

    la loi pourrait etre simple et non liberticide: établir un rapport maxi entrd plus bas salaire de l’entreprise et le plus haut
    c’est une proposition du programme du FdG qui a poussé Hollande à bricoler a la hâte sa mesure sans avoir pris en compte tous les détails contenus dans celle de ses adversaires. .Bref, là comme ailleurs du bricolage

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  • Bob // 29.10.2013 à 10h43

    Bonjour,

    Il y a un paramètre qui est oublié dans la rémunération des footballeurs : une carrière de footballeur est d’environ 10 ans, et une carrière peut facilement être arrêtée net suite à une blessure. Les contrats ne sont que des CDD de quelques années.
    Un patron d’entreprise, lui, peut rester plusieurs dizaines d’années à son poste et à son salaire.

    Je ne dis pas que les footballeurs ne sont pas trop payés, je dis juste qu’il faut prendre en compte que leur carrière est courte, sans sécurité de l’emploi, et qu’en cas d’échec, il y a peu de possibilités de reconversion.
    Il faudrait donc lisser l’imposition en fonction du nombre d’années.Un footeux qui touche 1M par an pendant 10 ans ne devrait pas payer les mêmes impôts sur ces 10 années qu’un PDG qui touche 1M par an pendant 40 ans.

    D’autre part, je pense qu’il faut avoir une réflexion sur ce que l’on souhaite avoir en France :
    – un championnat Français, sans super-stars et pas compétitif sur le plan Européen
    – un championnat Français similaire aux championnats Européens, avec certains clubs largement au dessus des autres

    (je n’ai pas d’avis sur la question car pour moi, regarder un match de ligue 1 me fait à peu près autant d’effet que regarder un match de CFA, même si une fois tous les 5 ans, je peux apprécier voir un match de ligue des champions du dernier carré de la compétition dans lequel joue un club français)

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    • Christophe Vieren // 29.10.2013 à 13h19

      Ben voyons : parce que les PDG seraient privilégiés par rapport aux footeux, il faudrait aligner les privilèges de ces derniers sur les premiers. Et si on alignait plutôt tout le monde sur l’OS qui se retrouvera au chômage à 45 ans et qui ne pourra pas se convertir* ?
      __________________
      * m’intéressant peu au sort de ces « stars », je ne sais ce que sont devenus des Platini (qui gagnait 50 fois moins), des Cantona, . . . mais je doute qu’ils n’aient pas eu une reconversion enviable eu égard à ce que leur seule notoriété leur permette. En particulier, les recettes lorsqu’il font des spot pub, que n’ont pas les PDG !

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