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20.octobre.201820.10.2018 // Les Crises

[Vidéo] Interdit d’interdire : Montée des nationalismes et des droites extrêmes : retour aux années 30 ?

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Source :Russia Today France, Frédéric Taddeï, 17-10-2018

Frédéric Taddeï reçoit Thomas Guénolé, politologue et candidat France Insoumise aux élections européennes, Annie Lacroix-Riz, historienne , François Bousquet, rédacteur en chef de la revue «Eléments» et Pierre Birnbaum, historien et sociologue.

Source :Russia Today France, Frédéric Taddeï, 17-10-2018

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Commentaire recommandé

Ducdecoeur // 20.10.2018 à 09h39

Un professeur d’université marxiste qui peut exprimer, dans l’espace médiatique, sa pensée pendant plus de 2 minutes sans être coupé ça n’existait plus depuis la réforme de France Culture en 1997 …

101 réactions et commentaires

  • Fritz // 20.10.2018 à 08h07

    Amener Thomas Guénolé à discuter avec François Bousquet, sans oublier Mme Lacroix-Riz…
    Merci M. Taddeï.

    Hein ? Quoi ? RT est un organe de propagande ? Tais-toi Manu, au lit et vite, t’es privé de télé ce soir.
    Ça t’apprendra à dire des bêtises.

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    • Ducdecoeur // 20.10.2018 à 09h39

      Un professeur d’université marxiste qui peut exprimer, dans l’espace médiatique, sa pensée pendant plus de 2 minutes sans être coupé ça n’existait plus depuis la réforme de France Culture en 1997 …

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    • DocteurGrodois // 20.10.2018 à 10h49

      Ça a bien commencé, malheureusement Thomas Guénolé a tué la dynamique du débat en ne faisant guère que réciter longuement les points du programme de la FI. Lacroix-Riz a fait quelques belles passes d’armes avec Birnbaum, mais elle n’était pas toujours très à propos.

      Niveau retour aux années 30, on se fait peur avec Trump mais personne ne mentionne la montée de l’extrême droite dure en Allemagne. Et je ne parle pas de l’AfD, mais de réseaux autonomes clandestins et de mouvements militarisés comme les reichsburger qui comptent plus de 50000 membres, c’est à dire plus d’adhérents qu’EELV en France…

      Sinon, au milieu de l’émission j’ai eu droit à une « publicité » d’au moins une minute qui consistait en une interview d’Alain Afflelou sur la nécessité d’accueillir les réfugiés. Je suis toujours un peu gêné par la philanthropie des millionnaires, mais j’étais surtout surpris de voir ça au milieu d’un débat qui traitait d’immigration.

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      • Ducdecoeur // 20.10.2018 à 14h01

        Le fascisme en Allemagne n’a pas besoin d’être clandestin ni nostalgique. Certes ces reichsburger sont une menace, il est nécessaire de les combattre mais ça reste tellement secondaire par rapport à la réalité.
        La fascisation de la RFA passe plutôt par :
        – l’Otan ( destruction de la Yougoslavie de la Lybie, massacre en masse d’Arabes et d’Africains.)
        – la soumission des peuples de l’eurogroupe au diktat monétaire allemand et les casses sociales et économiques qui s’en suivent
        – l’alliance avec le régime d’Erdogan : immersion de membres de l’AKP au sein de la SPD et agitation fasciste des Loups Gris tolérée Allemagne.
        – second anscluss en 1990 : destruction complète d’un Etat et de ses avancées sociales et vol de la la propriété des est-allemands au profit de quelques capitalistes.
        – alliance avec le régime israélien ( sous marins nucléaire offerts à Israel)
        – escrologisme : pollution massive de l’air français en conséquence de l’augmentation de la production électrique des centrales à charbon
        – on pourrait continuer

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        • marc // 20.10.2018 à 21h50

          il y a pourtant une montée de racisme en allemagne incroyable, j’ai un ami allemand de berlin (il a 30 ans) qui m’a dit que depuis quelques années on voit régulièrement des bandes de skinheads qui insultent des noirs/turcs etc dans la rue, c’est nouveau pour lui…
          on a eu pegida et ses manifs anti islam qui ont eu du succès depuis 4 ans déjà
          si on se pose la question de savoir si il y a une réelle « Montée des nationalismes et des droites extrêmes », il faut le pointer du doigt
          (sinon, merkel macron et autres ne sont pas de gauche, ça on le savait)

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          • booster // 21.10.2018 à 21h36

            Ces jeunes en ont peut-être marre de se faire traiter de « Scheiße Deutsch » à tire-larigot par des germano-turcs. Il faut être honnête et décrire la situation dans son intégralité, sinon c’est de la manipulation. Cette situation n’éclot pas sans raison.

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      • Kapimo // 22.10.2018 à 14h24

        Concernant le retour au années 20-30, vous pouvez effectivement constater des similitudes en terme de symptome avec les poussées populistes, mais aussi des similitudes en terme de cause avec le capitalisme débridé et impitoyable, la dissolution des moeurs et la mainmise sur les sociétés par une ploutocratie sans principes.

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  • astap66 // 20.10.2018 à 09h02

    Très bon débat.
    Je pense qu’il a démontré, si besoin était, que le fascisme a tout à voir avec la crise du capitalisme, et que le « populisme » est un concept très flou qui ne veut pas dire grand chose.
    Si on pouvait voir les sources de financement de certains mouvements politiques, comme Mme LACROIX RIZ a pu le faire pour les mouvements fascistes des années 20 et 30, on aurait une idée beaucoup plus claire.
    Il suffit de lire comment le parti politique de Jacques Doriot, par exemple, a été financé par l’intermédiaire de Pierre Pucheu (normalien, directeur du comptoir sidérurgique puis des établissements Japy, l’homme du comité des forges, ministre de l’intérieur et créateur des sections spéciales sous Vichy) pour comprendre à quoi sert exactement le fascisme.

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    • Fritz // 20.10.2018 à 09h32

      En cela, nous ne sommes plus dans les années 1930. Aujourd’hui, les capitalistes financent plutôt les candidats antipopulistes de l’extrême centre (Hillary et Manu, par exemple). Emmanuel Todd lui-même s’est dit curieux de connaître le financement initial du macronisme.
      https://www.les-crises.fr/video-emmanuel-todd-quest-ce-que-le-macronisme/
      Remarquez, Doriot était centriste à sa manière : « en même temps » de droite et de gauche, comme son idole d’outre-Rhin.

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      • Ducdecoeur // 20.10.2018 à 10h07

        C’est justement ce que dit Lacroix-Riz dans cette vidéo c’est que les capitalistes finançaient « en même temps » les gentils partis de droites et les gentils radicaux et les mouvements fascistes.

        Une partie des bourgeois comprennent actuellement qu’il y a intérêt pour eux à un retour au capitalisme national( à qui appartient le site internet du mouvement 5 étoiles ? C’est très révélateur).
        Ce n’est pas non plus anodin si le Daniel Kretinsky, le milliardaire tchèque, a acheté Marianne et que la souverainnisye Natasha Polony en soit la nouvelle directrice.

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        • Fritz // 20.10.2018 à 10h10

          La souverainiste Natacha Polony.

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        • Arnaud // 20.10.2018 à 17h26

          J’apprends à l’instant que « Marianne » à changer de proprio. Depuis que J-F Kahn n’est plus le patron, je n’ai jamais réouvert cette publication.
          Reste à savoir s’ils ont l’intention de se passer des subventions discrétionnaires.

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        • loevaa // 23.10.2018 à 18h27

          si vous voulez parler du livre de Naomi Klein « la stratégie du choc », elle ne parle ni de droite ni de gauche mais de « corporatisme » c’est sa nomination pour ces capitalistes qui finançaient la guerre des deux cotés, et qui aujourd’hui se jettent sur la première crise venue pour supprimer les services publics et tout privatiser, leur but suprême étant le profit,
          ce corporatisme, c’est Soros, Rotchschild et autres millionnaires, les gros actionnaires etc, point, les petits ministres et autres présidents n’en font pas partie, ils ne sont qu’à leurs ordres pour quelques miettes du gâteau, et s’ils résistent ils sont brisés par ces corporatistes qui alors fomentent des coups d’état genre Bolivie ou ex-Yougoslavie pour mettre quelqu’un à eux genre Macron ou un dictateur.
          Il faut vraiment lire ce livre, on comprend d’un coup ce qu’il se passe sur la planète, et il est passionnant.

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    • Patrick // 20.10.2018 à 09h56

      populisme : terme inventé par les journalistes et les zélites pour disqualifier tout ce qui ne leur plaît pas … les sans-dents , les déplorables ….

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      • un citoyen // 20.10.2018 à 11h40

        Et paradoxalement, il pourrait de par son étymologie avoir le ‘bon’ sens, celui d’être avec le peuple, de l’écouter sans le manipuler, de vouloir l’aider.

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        • Patrick // 20.10.2018 à 12h18

          Tout à fait
          C’est pour cela que j’écoute avec attention tout ceux qui sont nommés populistes par cette presse. Même si je suis pas toujours d’accord avec eux ?

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      • Marie // 20.10.2018 à 21h08

        rien qu’en France la définition est beaucoup plus détaillée :les illettrés, les qui-ne-sont-rien, les qui-n’ont-pas-de-costumes-cravates, les gaulois réfractaires et toussa toussa qui vote mal…c’est pourtant limpide.
        Pourquoi se creuser la tête alors que celle ( de tête ) qui nous gouverne ne cesse de nous l’expliciter!

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    • booster // 21.10.2018 à 21h41

      Pour avoir une vision complète de la situation avant guerre ww2 il faut aussi lire Antony Sutton en complément de Lacroix-Riz, comme écrit plus haut, une vision partiale non complète mène à l’erreur de jugement, et un humain libre se doit de connaître la vérité, pour ne pas être manipulé.

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  • _Phil_A // 20.10.2018 à 09h38

    Une bonne illustration des propos de Mm Lacroix-Riz:
    https://twitter.com/LeMediaTV/status/1053171387903496192?s=20

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    • Micmac // 21.10.2018 à 13h02

      Cette arnaque du prix du gaz devrait faire la une de tous les journaux dans une démocratie normale…

      350% d’augmentation (soit une multiplication du prix par 4,5 pour les nuls en maths) depuis « l’ouverture au capital ». Sachant que GDF était rentable et ne vendait pas son gaz à perte, chercher l’erreur. De la part d’une multinationale qui ne paye quasiment aucun impôt… parce que, je ne sais plus quel haut responsable de la firme avait eu le front d’affirmer devant la presse, Suez ne gagnait quasiment pas d’argent en vendant son gaz! A nouveau, comment faisait GDF?

      Je me souvient qu’une année Suez avait demandé (et obtenu!) une augmentation du prix du gaz parce que l’hiver avait été clément, et la firme n’avait pas vendu assez de gaz! L' »entreprise » ne s’en était même pas cacher, c’était bien le motif de la demande d’augmentation! Ces gens ont un sentiment d’impunité totale…

      Je n’ai pas le temps de rechercher les sources de tout ce que j’affirme, mais vous trouverez facilement, tout est vrai.

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  • Michel LEMOINE // 20.10.2018 à 09h57

    Nous ne sommes pas dans les années trente. À l’époque l’Europe était en pleine industrialisation. On ouvrait des usines, des mines, on forait à la recherche de pétrole, l’automobile se répendait. Ces nouvelles forces productives boulversaient la société. La classe ouvrière qui les mettait en oeuvre était la classe révolutionnaire
    Aujourd’hui les forces productives en développement sont l’informatique, les réseaux, la robotique, l’IA. Elles bouleversent la société. Ceux qui les mettent en oeuvre sont la classe révolutionnaire.
    Les forces politiques n’ont pas pris la mesure de ce changement, d’où les « populismes » qui ne sont que le plus visible de l’inadéquation de l’expression politique face au réel et en regard les utopismes de gauche (nuit debout, mouvementisme et délire sociétal)

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    • Ducdecoeur // 20.10.2018 à 10h32

      Dans les années trente l’Europe était déjà industrialisé, vous confondez avec le XIXe siècle.

      « ’informatique, les réseaux, la robotique, l’IA » sont des outils technique au profit de l’industrie, du commerce ou de la recherche. C’est toujours pareil.

      A ce qui parait : « La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production »

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      • Patrick // 20.10.2018 à 10h37

        La bourgeoisie peut parfaitement exister sans que rien ne change. L’évolution des instruments de production ( disons, toute forme d’innovation ) va au contraire menacer ses membres qui seront mis en faillite et remplacer par de nouveaux entrants.
        Principe de la destruction créatrice ( Schumpeter )

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      • Michel LEMOINE // 20.10.2018 à 11h17

        Jusque dans les années 50 la France était essentiellement rurale (75% de la population). La classe ouvrière du 19éme siècle sortait tout juste de la paysannerie. Ce n’est qu’avec le front populaire qu’elle a pris la mesure de ses forces (immédiatement brisées par le fascisme et la guerre). Elle est sortie renforcée politiquement de l’épreuve mais s’est heurtée à la situation internationale (guerre froide) qui interdisait toute politique révolutionnaire (massacre en Indonésie. Chili). En mai 68 elle était déjà sur la défensive. Le tournant de 83 (Après la duperie de 81) a achevé de la briser. La chute de l’URSS l’a achevée.
        L’histoire ne repasse pas les plats. De nouvelles forces productives ouvrent de nouvelles perspectives. L’avenir sera à ceux qui sauront mobiliser ceux qui les mettent en oeuvre.

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        • Sandrine // 20.10.2018 à 14h39

          Vous devriez réfléchir à la notion de classe « ouvrière » et en quoi elle se distingue (ou non) de celle des travailleurs de l’informatique. La différence des outils de production induit forcément un changement de nature de la classe laborieuse.
          Le terme proletariat me paraît plus intéressant que celui de classe ouvrière (en tout cas de votre point de vue)

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          • Michel LEMOINE // 20.10.2018 à 15h11

            Quand je parle de classe ouvrière il s’agit des ouvriers de l’industrie des mines ou ports et transport etc. Pour le prolétariat voir mon article sur le blog lemoine001 intitulé « prolétariat et lumpenprolétariat »
            En bref, cet article dit que le prolétariat est un pôle du rapport de production (l’autre étant la bourgeoisie). Les classes sont sur cet axes les groupes liés aux différentes forces productives.

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      • RMM // 20.10.2018 à 13h33

        « déjà industrialisée » et donc ouvrant usines, mines, puits de pétrole, entreprises a tour de bras.
        M. Lemoine ne confond pas. Il y eut la rev. indistr. au 19e, donnant lieu a l’industrialisation au 20e – et cela continue chez les emergeants – se prolongeant aujourd’hui par la revolution informatique, qui eut lieu au 20e, mais qui, comme sa predecesseure, ne commencera a engendrer des mouvements revolutionnaires qu’au 21e.
        M. Lemoine a-t-il raison de penser qu’une revolution a l’heure du high tech ne sera pas de meme nature que les precedentes.
        Donc, vous faites bien de poser la question de la comparaison entre une industrielle et une societe de l’informatique: la revolution, s’il y en a une, sera-t-elle de meme nature?
        M. Lemoine pense que non. Vous repensez que c’est toujours pareil.
        Pour ma part, je pense que la revolution a déja vu commencé: dans le champ politico-religieux, et non dans celui du politico-ideologique.
        Elle a donc commence dans les regions ou la religion a encore une pregnance: le monde musulman, et bientot, dans le monde orthodoxe, avec le schisme ukrainien…
        Et qui sait si les groupes d’extreme-droite ne vont pas evoluer vers l’instrumentalisation de la religion, comme c’est deja le cas aux USA avec le groupe « Patriot Prayer », etc.? Voir aussi le role des Evangelicals dans les guerres americaines dans le monde musulman.
        Ajoutez-y les groupes que cite DocteurGrodois – « réseaux autonomes clandestins, mouvements militarisés comme les Reichsburger » – mais aussi des groupes de type « amicale d’anciens policiers » ou d’anciens soldats, anciens du renseignement, etc., qui, voyant les gouvernements refuser de se donner les moyens de proteger correctement la societe, croiront necessaire de s’organiser det d s’armer en consequence…
        S’armer a l’heure de l’informatique et de l’IA n’a plus le meme sens qu’il y a un siecle. Ergo, la revolution ne prendra pas la meme forme.

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    • Tardieu // 20.10.2018 à 12h53

      Je vis en Inde depuis 22 ans et j’y avais déjà vécu 2 années auparavant 1991-92. A cette époque, on se déplaçait en vélo ou en char à boeufs, pas de bagnoles, de motos, télés, frigidaires, clims, téléphones, etc.

      Depuis on ne peut plus sortir à certaines heures pour cause d’embouteillages monstres et une pollution insupportable, télé, moto, ventilo, frigo dans toutes les maisons, etc. des centaines de milliers d’usines ont été construites, j’ai oublié de préciser, le tout made in India, parfois made in China. Pas de téléphone évidemment, dorénavant il y en a plusieurs par famille, fabriqués en Inde, etc.

      Et on assiste au même développement partout dans le monde, alors que vaut l’argument du genre : « Aujourd’hui les forces productives en développement sont l’informatique, les réseaux, la robotique, l’IA. », que dal !

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      • Michel LEMOINE // 20.10.2018 à 13h07

        Il ne vaut que pour qui essaie de comprendre. Vous le confirmez pour l’Inde avec les spécificités du pays. Il y a bien une nouvelle couche sociale qui se développe et veut sa place.
        Le processus n’a rien de nouveau. On le trouve sous l’ancien régime avec le développement de la noblesse de robe et de la bourgeoisie qui ont conduit aux Lumières et à la révolution.

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        • tepavac // 20.10.2018 à 14h27

          Qu’il y ait une couche sociale qui se développe sur des industries ou technologies nouvelles est le modèle naturelle de l’évolution de la société humaine, c’est ce qu’on appel le progrès. Mettre en accusation le progrès n’est pas très pertinent dans un dossier où surnage les fraudes et le vol en tout genre par des personnages qui usurpent leur titre de représentant du peuple.

          Comme certains ici, je suis dégouté par l’euphémisme ambiant qui est employé pour désigner ce qui est manifestement que du vol et de la fraude à grande échelle.
          Lorsqu’une personne politique brade un bien économique à un tiers étranger, c’est du vol organisé, lorsque le même établi des lois pour permettre à des trusts étrangers de ne pas payer leur cotisations sociales, c’est du vol organisé, lorsque le même emploie l’institution judiciaire contre ses opposants, c’est aussi une violation des règles de nos institutions et de leur esprit.
          Et pendant que ce dernier se rempli les poches de façon insolente, les victimes elles se retrouvent à s’étriper entre elles parce que des co…ds véhiculent de fausses informations destinées à endormir la vigilance de la population et pour créer artificiellement des oppositions entre ses membres.

          Tout ceci, absolument tout, est une affaire de Justice, or il apparait très clairement, ici comme ailleurs, et en dépit des billets présentés sur le site sur ces questions, celle de la citoyeneté et de la justice, que peu s’en émeuvent et en discutent.

          Hé bien lorsqu’un peuple n’est même pas capable de défendre ce qui fait le ciment de sa communauté et de son avenir, la Justice, alors qu’il souffre de ne pas l’avoir.

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          • ty89 // 20.10.2018 à 16h48

            Je suis entièrement d’accore avec vous. J’irai même plus loin, quand c’est des représentants politique qui organise le grand bradage des biens public c’est plus que du vol organisé. C’est de la haute trahison. Et dans ce contexte, la peine juste est la prison a vie (et franchement, c’est un minimum…) et l’expropriation de l’ensemble des biens du responsables politique en question.

            Quand je parle de cela a la masse d’ignares qui nous sert de concitoyen, ils me prennent pour un dangereux fou extrémiste. C’est irrattrapable. Pour avoir a nouveau un peuple doté d’une réflexion cela prendra des dizaines années ou un electro-choque violent.

            De plus, tous ceux qui part leur collusions avec le monde politique on profité de toutes ces privatisation mérite le même sort.

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            • Alfred // 20.10.2018 à 19h35

              Vous avez eu de la chance. En général on est censuré lorsqu’on parle de trahison sur ce site. Peut être que les temps changent. En tous cas il s’agit bel et bien de trahison et nous sommes bien d’accord sur la nature des peines que cela mériterait. A tout le moins la prison ferme et longue. A tout le moins.

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    • tepavac // 20.10.2018 à 13h54

      La chronologie des évènements des années trente, ne correspond pas à l’opinion que vous avancez, et alors bien que les ressources naturelles étaient plus abondantes qu’aujourd’hui.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_national-socialiste_des_travailleurs_allemands

      Par contre on retrouve les mêmes attaques contre les institutions, les mêmes agressions contre les parti d’oppositions, le même délabrement organisé du tissus sociale et le même type de crise économique né du dépouillement des créateurs de richesse réelle par l’intermédiaire des outils des actions boursières.

      Mme Lacroix-Ritz est une historienne émérite dont j’apprécie les travaux de recherche et d’information, néanmoins je regrette son opinion quelques peu caricaturale sur la lutte des classes entre ceux qui « possèdent » et ceux qui en sont démuni. Je parle de ce soit disant esprit machiavélique des possédants qui aurait financé délibérément les partis en opposition pour mieux les contrôler et par voie de conséquence à en contrôler la population.
      Ce n’est pas faux, la recherche de puissance étant le moteur et le principe par lequel est mu l’ambition des mégalomanes et autres psychopathes, mais leur nombre est restreint for heureusement.
      La grande majorité des producteurs de richesse sont comme les autres catégories sociales, « des vaches à lait », tantôt pressées comme un citron, tantôt rackettées et détruites par des politiques antisociale et anti-nationale.
      Ceci est très bien illustré par les informations délivrés par, Sylvie Matelly, directrice adjointe de l’IRIS et Philippe Béchade, président des Éconoclastes et par l’économiste Nouriel Roubini, diffusé par Sputnik
      https://fr.sputniknews.com/international/201810191038571007-economie-marches-crise-risques/

      Les années 30, nous y sommes.

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      • Michel LEMOINE // 20.10.2018 à 15h54

        Sur le financement des ligues fascistes Mme Lacroix Riz apporte des preuves de ce qu’elle avance. Il en va de même sur le financement de la presse. Elle n’émet pas une « opinion » elle donne des faits.
        J’ai lu ses livres et de plus je partage ses opinions (même si je ne suis pas membre comme elle du Prcf).

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        • tepavac // 20.10.2018 à 18h00

          C’est bien là le problème, j’aurai aimé pour la clarté du débat quelle a initié, savoir si ces « financements » sont des parrainages délibérés, ou contraint ?
          Elle joint ses opinions sur des faits.
          Dans un tel environnement de violence, les années trente, difficile de savoir 80 ans après, qui était en accord et qui était contraint. Mettre tout le monde dans un même panier est quelques peu indélicat. Même si par ailleurs je partage ses opinions, sur ce sujet je suis en désaccord pour la simple raison évidente, que dans un monde en danger , chacun recherche sa sécurité.
          Lorsque ceux qui voulaient s’opposer furent traqués et démolie nul doute que bien des personnes ont filé profil bas en attendant des jours meilleurs.

          Il est difficile de rester stoïque face a la violence pouvant entrainer la mort, surtout lorsque nous ne pouvons y échapper, cela est valable pour un chef de famille, homme ou femme, comme pour un chef d’entreprise.
          Et je suis persuadé qu’un débat avec Mme Lacroix-Ritz qui est une honnête personne, permettrait de mieux comprendre ces développements funestes de notre histoire.

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          • Alfred // 20.10.2018 à 22h43

            Il me semble qu’il est pourtant avéré que les Quandt ont financé le NSDAP de bon cœur et n’ont pas été spoliés par celui ci. D’ailleurs étrangement ils n’ont pas été spoliés par les alliés par la suite non plus (et n’importe quel petit dealer qui roule dans une de leur caisse contribue à encore à leur bonheur).
            80 ans après on est tout a fait certain de leur motivations.

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            • Serge WASTERLAIN // 21.10.2018 à 10h46

              Il n’y a pas que les Quants et les grands industriels allemands qui ont financé le NSDAP, mais également les multinationales de l’époque qui avaient (ont) investi dans des filiales allemandes !
              Étrangement, certaines de leurs usines n’ont pas reçu une seule bombe de toute la guerre – comme l’usine Ford dans la périphérie de Cologne par exemple – et celles qui ont été bombardées ont été indemnisées après la guerre par l’État US.

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            • tepavac // 21.10.2018 à 11h11

              Qu’il y en ait eût, cela ne fait aucun doute,
              mais de là à englober toutes les grandes fortunes et tous les industriels dans une même accusation de malfaiteurs, cela me choc. Ce procédé n’est en rien différent des actes répréhensibles de disinfolab qui de la même façon traite de complotisme ou de pro russe tout opposant à leur idéologie.
              C’est exactement le procédé suivi par le nazisme, pas d’instruction, pas de plaidoyer contradictoire, pas de jugement, tous coupables.

              C’est aussi le même type de procédé lorsqu’un drone est envoyer pour assassiner 143 personnes, hommes, femmes et enfants lors d’un mariage au Yémen, et sous prétexte qu’il y avait là deux terroristes.

              Si nous employons ce chemin, il risque non seulement d’être sanglant, nous serons en plus du mauvais côté de l’histoire.

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            • Serge WASTERLAIN // 21.10.2018 à 13h14

              Je ne pense pas que Riz et les intervenants englobent la totalité des grandes fortunes et tous les industriels, on dit simplement qu’ils ont été une grande majorité. Riz se base sur les archives pour l’affirmer et pas sur des impressions… … D’où mon étonnement de la (nous) voir assimilée(s) aux méthodes désinfolab et plus grave encore, nazies… …Mesurez-vous la portée de vos propos ?

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      • Sam // 20.10.2018 à 21h02

        Quand Annie Lacroix Riz parle de ceux qui possèdent, elle ne parle pas de vous et moi, ni même des petits patrons qui nous entourent, propriétaires terriens et autres seigneurs locaux. Elle parle des capitalistes, ceux qui capitalisent tout. D’où leur totalitarisme d’ailleurs.

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        • tepavac // 20.10.2018 à 22h18

          Le fait que vous soyez dans l’obligation de définir un objet démontre toute l’ambiguïté sur le sujet. parce qu’elle ne veut pas nommer les choses par leur nom.
          Les personnes dont elle parle sont hors-la-loi des hommes, des états et du commerce. ils n’obéissent qu’a leur propre principe.
          On appelle ce genre de personnes des hommes d’affaires ou des personnes politiques je veux bien, mais du point de vue du Droit c’est des malfaiteurs et je ne pas pourquoi tout d’un coup, ceux qui respectent les Droits fondamentaux devraient être mis au même rang social que ces tristes individus.
          Bien énoncer la définition d’un problème est une loi pour quiconque veut comprendre la solution comme évidente.

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          • Sam // 20.10.2018 à 23h34

            Qui sont « ceux qui respectent les droits fondamentaux » ?

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            • tepavac // 21.10.2018 à 10h45

              Les honnêtes gens, vous doutez qu’il y en existe?
              Parce que si cela est, que faisons-nous ici, à quoi cela sert de débattre ou d’échanger des idées si ce n’est pour rendre la vie meilleurs,

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            • Sam // 21.10.2018 à 11h27

              Ceux là ne sont pas les possédants.
              Il ne suffit pas de posséder quelques broutilles pour se considérer possédant. C’est d’ailleurs le problème de la classe moyenne de se croire possédante alors qu’elle ne l’est pas, votant ainsi pour ceux là même qui la dépossèdent.

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          • calal // 21.10.2018 à 14h37

            les « possedants »
            effectivement une definition floue…et quand c’est flou,c’est qu’il y a un loup…
            les « possedants leur propre outil de travail ou de production de richesses »
            un commercant qui a son propre magasin, un fermier qui a ses terres,un artisan dans son atelier,un restaurateur,le petit epicier arabe, le petit chinois du coin de la rue.
            Marrant d’ailleurs que ces professions « independantes » ne soient jamais mises en avant par les profs et les conseillers d’rientation qui parlent « salariat » en premier…

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    • marc // 20.10.2018 à 22h07

      « Aujourd’hui les forces productives en développement sont l’informatique, les réseaux, la robotique, l’IA. Elles bouleversent la société. Ceux qui les mettent en oeuvre sont la classe révolutionnaire. »

      donc la classe révolutionnaire, c’est le pentagone… qui a financé google facebook et tutti quanti à coup de milliards?

      rappelons qu’alors que ces « forces productives » ont réussi un coup de force magistral quasi-mondial de monopolisation du secteur en question, elles opèrent actuellement un tournant très particulier, dont beaucoup s’inquiètent, par peur en particulier d’une manipulation des opinions (le nerf de la guerre ne change pas…)

        +3

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  • Niya // 20.10.2018 à 10h03

    Bonjour,
    Certes cette émission est perfectible mais reste d’une qualité incomparable à celles proposées par nos chaînes de « service public » (sic)
    Assujetti à la redevance télévisuelle, est-il possible d’en faire profiter RT plutôt que les chaînes de propagande impériale et d’abrutissement auxquelles elle est destinée ?
    CDLT

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    • Patrick // 20.10.2018 à 10h34

      je propose plutôt de supprimer toute redevance télévisuelles et que chacun se débrouille pour se financer.
      idem pour la presse subventionnée que l’on ne lit plus.

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      • Quentin // 20.10.2018 à 15h28

        « Tout le monde se débrouille », avec 3 coupures pub par film/émission, des jeux par sms et la recherche de l’audimat en gros ?

        Si c’est pour avoir des TF1 ou M6 et leurs chaînes dérivées (W9, TMC…) à la place du service public, et dieu sait s’il est critiquable et si je le regarde peu, non merci

          +5

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  • Fritz // 20.10.2018 à 10h04

    … il aura fait un progrès quand il dira que la classe dirigeante profite de l’immigration massive.
    « L’armée de réserve du capital », comme dirait Marx.

      +11

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    • Patrick // 20.10.2018 à 10h21

      oui, mais là il a un problème.
      Reconnaître que l’immigration massive est un moyen de faire pression sur les salaires et de diviser le peuple ( donc de mieux l’asservir ) va à l’encontre de ses convictions « y’a pas de problème , vive l’immigration « 

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      • Fritz // 20.10.2018 à 10h23

        En termes marxistes : Guénolé et d’autres militants de la FI ont un problème de superstructure mentale, ou de fausse conscience.

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        • Patrick // 20.10.2018 à 10h33

          le « classes laborieuses » , comme disait Georges , étant de plus en plus réduites et de moins en moins séduites par le marxisme , il faut bien aller chercher de nouveaux électeurs.
          C’est comme ça que la gauche glisse du marxisme au marxisme culturel et s’éloigne des peuples.

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          • tepavac // 20.10.2018 à 23h08

            N’est ce pas plutôt du Trotskisme….L’Internationale….

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        • Ben // 20.10.2018 à 11h21

          C’est possible. Mais il est également possible que Thomas Guenolé s’appuie sur des études sérieuses et qu’il ne s’agisse pas de fausse conscience. Personnellement je ne sais pas encore quoi penser de la question. Je lis très attentivement Christophe Guilluy et le trouve très cohérent. Je vois par ailleurs qu’Emmanuel Todd a des réserves envers ses travaux. J’aimerais bien qu’il y ait un débat entre ces deux intellectuels.
          Dans l’émission, le point de vue d’Annie Lacroix-Riz était sans ambiguïté. On importe la main d’oeuvre pour casser les salaires puis on alimenté le racisme. Une sorte de martingale pour gagner à coup sûr.

            +8

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          • Sandrine // 20.10.2018 à 18h46

            Donc une réponse marxiste cohérente serait d’etre opposé à l’immigration.
            Le fait que la FI ne dévie pas de sa posture immigrationniste montre que les cadres de ce parti sont plus proche de la gauche libérale-libertaire que du marxisme. Ils sont encore câblés sur les schémas de la gauche des années 60 où l’on pouvait satisfaire sa mauvaise conscience de riche en pleurant sur les pays du tiers-monde sans trop se poser la question de la culture et de la nécessité de préserver les écosystèmes culturels tout autant que naturels.
            Les cadres de FI, dans leur ensemble ne comprennent pas que le monde a changé et que du fait de leur relative perte de vitesses économique, les pays occidentaux sont menacés dans leur intégrité culturelle (comme jadis les sociétés des pays du tiers-monde). Or la culture est une arme essentielle dans les mains d’un peuple pour garantir un contré-poids face à l’oligarchie qui le dirige. Détruisez la culture et vous obtiendrez une masse apathique, atomisée , proie facile pour les régimes totalitaires. Trop d’immigration, trop vite bouleverse les équilibres culturels, tout le monde sait ça; c’est vieux comme le monde.
            Prétendre le contraire, c’est juste prendre ses désirs pour des réalités et refuser de voir la réalité en face.

              +8

            Alerter
          • Alfred // 20.10.2018 à 19h57

            @ Sandrine. Merci pour votre commentaire. C’est exactement ça. Il faut ajouter que dernière cette bonne conscience de riche se cache un racisme latent et derrière le goût affiché pour l’ailleurs et les autres un ethnocentrisme forcené: Bien entendu les nouveaux venus sont sensés laisser tomber toute homophobie (à moins qu’elle n’existe pas en Afrique), tout antisémitisme (à moins qu’ils ne soit pas répandu en terre musulmane) simplement par le fait de passer la frontière et simplement par ce que notre modèle de société contemporain est sensé être SUPERIEUR aux valeurs plus traditionnelles (réactionnaires) que les migrants portent avec eux? La collision qui s’ensuit n’appelle aucune question ni malaise au sein de cette gauche sociétale. Ce sont à mes yeux des questions mineures mais le tabou qui les entoure à gauche explique illustre trés bien cette façon de buter sur le réel en restant dans l’incantation plutôt que de faire face à la difficulté. Malheureusement cette même attitude s’applique sur les questions plus larges d’économie et de politique (par rapport au protectionnisme, à l’Europe par exemple): Ainsi impossible d’aborder à LFI la question du parallèle nécessaire mouvement des capitaux, des biens et des personnes. Ils ne peuvent absolument pas être décorrélés. Soit on ne contrôle absolument rien (ce qui ne marche pas, en particulier dans un monde fini), soit on contrôle l’ensemble.

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          • Sam // 20.10.2018 à 20h52

            La FI ne sont pas immigrationnistes, du moins dans leur programme. Ils défendent juste une attitude digne et humaine face aux naufragés qui s’échouent devant notre porte. Mais ce n’est pas eux qui les envoient, les appellent ou les instrumentalisent.
            La culture est toujours un échange, et c’est le transistor qui nous a uniformisé, pas l’autre.
            Puis la radio, puis la télévision.
            https://www.youtube.com/watch?v=W8r-tXRLazs
            D’ailleurs, depuis on ne se parle plus, vous avez remarqué ?

            Culture soda-chips, en casquette-basket, infantile, capricieuse, nihiliste et désespérée.
            Nous sommes déjà devenus une masse apathique et atomisée.

            Par contre, même si ce n’est pas dans leur programme, certains à la FI sont clairement dans le marxisme culturel, les luttes sociétales. Souvent, on les reconnaît à l’écriture inclusive. Pourquoi ne pas s’écrire en morse, pendant que l’on y est.

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          • marc // 20.10.2018 à 22h24

            personnellement, je ne vois pas trop l’intérêt de réfléchir aux postures de la france insoumise concernant l’immigration etc… mélanchon m’a donné du plaisir à voir quand je l’ai vu par ci par là mais franchement, je n’ai jamais voté et ce n’est pas demain la veille que je vais commencer, je suis révolutionnaire…

            tout ça pour dire que je ne pense pas que la culture française actuelle puisse avoir peur de l’immigration : je cite sam, sam suffit

            « Culture soda-chips, en casquette-basket, infantile, capricieuse, nihiliste et désespérée.
            Nous sommes déjà devenus une masse apathique et atomisée. »

            il y a actuellement des enjeux politiques prioritaires et la question de l’immigration n’en est pas un, c’est plutôt un débat avec une présupposition : « si on ne change rien d’autre, quel conséquence aura telle ou telle politique de l’immigration? »

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          • Sandrine // 20.10.2018 à 22h43

            @Sam. Ce que certains appellent « marxisme culturel », de mon point de vue est un retournement (ou plutot un détournement) de la philosophie de Marx. Les anti-racistes, anti-spécistes, anti-sexistes, etc. reprennent certes le vocabulaire de Marx de la lutte contre la domination (exploitation, aliénation, etc.) mais ils mettent la charrue avant les bœufs si je puis dire. Alors que Marx considère que la culture est la conséquence du système economique de production, eux pensent qu’en changeant la culture (en la détruisant, en étant « disruptif » pour employer cet horrible néologisme qu’on entend partout) on reformera le capitalisme. Illusion totale bien entendu qui a toutes les chances de nous ramener vers la barbarie plutôt que vers des lendemains qui chantent.

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          • marc // 20.10.2018 à 23h18

            « Marx considère que la culture est la conséquence du système economique de production »

            je trouve cette idée un peu réductrice!… certains penseurs affirment que marx a peut etre enfoncé le clou du matérialisme et le dernier clou dans le cercueil de la spiritualité

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          • faxmax // 20.10.2018 à 23h24

            La notion d »actuelle importation de main-d’oeuvre en vue de » me semble un peu tirée par les cheveux (voire simpliste ou très froide). Si cela profite à certain je pense qu’ils profitent surtout d’un état de fait (qui ne peut que s’accentuer avec le réchauffement climatique (si j’ai bien compris…)) qui reste la migration vers des contrées plus prospères (ou considérées comme telles), moins dangereuses, plus libres etc.
            En tout cas je pense qu’il nous faut de bien meilleurs outils de « facilitation à l’intégration » ( je ne sais pas trop comment dire), attendre le simple renouvellement générationnel n’a jamais été suffisant (même si bon gré mal gré, je considère que ça fonctionne) et surtout permet l’exploitation de l’ignorance des premiers arrivés .

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  • Patrique // 20.10.2018 à 10h04

    Pierre Birnbaum réussit à se ridiculiser (et à être ridiculisé par Lacroix-Riz) dès le début en parlant du populisme sans savoir le définir.
    Le populisme (en dehors de la définition historique qui nous ramène au 19ème siècle) est un mot-insulte (comme les mots complotiste, extrémiste, conspirationniste, haineux, « Vénézuéla », nationaliste, anti-américain, poutiniste…) ayant pour objet de disqualifier les opposants au régime en place. Il succède à d’autres termes passés de mode (ou non) comme fasciste, bolchévique, rappelle les heures sombres de notre histoire, réactionnaire, trotskiste, bouseux, provincial…

      +16

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    • Patrick // 20.10.2018 à 10h12

      J’ai beaucoup aimé quand il a parlé des soviétiques plutôt que des Russes.
      Il y a 30 ans qu’il n’est pas sorti de son bureau.

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  • un citoyen // 20.10.2018 à 11h26

    L’émission de F.Taddeï est une très bonne idée car la question se pose en effet (je pense particulièrement à l’Italie), mais malheureusement, comme pour n’importe quel débat à ce sujet, on se heurte aux multiples sens ou interprétations possibles et aux différents degrés d’intensité qu’un mot peut renfermer.
    On se retrouve à essayer de tout résumer sur une poignée de mots comme populisme, nationalisme, extrême-droite,… Cette surjection est alors un problème si on souhaite analyser la situation justement.

      +5

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  • Milsabord // 20.10.2018 à 11h37

    Le plus perché c’est Birnbaum avec sa description complètement hors sol de l’Etat français fort et indépendant et qui disqualifie A Lacroix-Riz en l’accusant d’abord d’idéologisme puis en se retranchant derrière l’argument d’autorité. Déplorable! pour utiliser un vocable popularisé par la meuf à Bill.

      +19

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    • Fritz // 20.10.2018 à 12h17

      Pierre Birnbaum et Annie Lacroix-Riz : les deux faces de l’université française.

      Birnbaum : côté (bien en) cour, les valeurs de la République, etc.
      Lacroix-Riz : pestiférée, et en plus elle bosse aux archives, elle

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  • otty // 20.10.2018 à 12h40

    Annie L-R : Ce sont les mêmes qui organisent l’immigration pour faire du dumping social et qui vantent le multiculturalisme ….
    Même Bousquet aurait pas osé

      +7

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    • Chris // 20.10.2018 à 12h56

      Pourtant la stricte réalité économique pour pérenniser les dividendes.

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      • Michel LEMOINE // 20.10.2018 à 13h57

        Il ne s’agit pas seulement de dividendes. Il s’agissait d’empêcher le développement (La coagulation ) de la classe ouvrière.

        Au début des années 70, j’ai travaillé chez Citroën quai de Javel (atelier Saint Charles). Le jour où j’ai embauché, il arrivait un train entier de Yougoslaves qui sont passés directement à la chaîne (En laissant leurs valises aux vestiaires). Il y avait aussi des algériens et d’autres nationalités. Comment voulez-vous construire une force politique révolutionnaire dans ces conditions. Pour plus d’informations lire « l’établi » de Robert Linhart.

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        • Sandrine // 20.10.2018 à 16h45

          Ce phénomène que vous décrivez pour l’atelier chez Citroen concerne aujourd’hui la classe des techniciens et ingénieurs. Je le vis actuellement ce phénomène dans la société où je travaille. La RH avoue clairement qu’elle a consigne d’engager des personnes déjà employées dans le groupe dans des entités basées dans des pays hors Union européenne (et pour la plupart, ils ne parlent pas un mot de français quand ils arrivent ). Il y a aussi un contingent tout aussi important d’ingénieurs qui eux sont nés en France (ou pas) mais sont issus de l’immigration, et qui eux, sont embauchés en contrat de prestation (avec un turn over impressionnant)

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          • Michel LEMOINE // 20.10.2018 à 17h23

            Tout à fait exact. J’ai travaillé dans la banque Ccf et, au moment de son rachat par hsbc et à l’occasion du déploiement de leur système, j’ai vu des cohortes d’informaticiens indiens venir en France renforcer les équipes pour plusieurs mois. Pour eux c’était une aubaine même si leur salaire n’avait rien à voir avec celui des français. Par la suite certaines tâches ont été délocalisées (paie, virements etc.)

              +7

            Alerter
      • otty // 20.10.2018 à 16h15

        Que ce soit vrai ou pas n’est pas le pb. Ce qui est drôle c’est qu’une proche du PCF en lutte contre le fascisme reprenne cet argument d’extrême droite : le multiculturalisme comme arme contre les peuples.

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        • Niya // 20.10.2018 à 16h43

          La critique du « multiculturalisme » n’est pas d’extrême-droite.
          Le multiculturalisme est une acculturation généralisée au profit de l’empire avec à la clé une uniformisation culturelle totalement délétère.
          C’est la justification de la « Conquête »
          C’est l’exact opposé des échanges culturels qui devraient présider entre des peuples, entre des cultures que nous voulons égales.
          Des peuples qui apprennent les uns des autres mais dont les évolutions sont au rythme de chacun.

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        • Ben // 20.10.2018 à 18h01

          Non. Elle ne dit pas que « le multiculturalisme est une arme contre les peuples ». Vous déformez complètement son propos, c’est de la diffamation. (De plus elle n’est pas du tout proche du PCF actuel).

            +8

          Alerter
          • otty // 20.10.2018 à 20h08

            Quand on lui fait remarquer que le MEDEF (qui selon elle favorise l’immigration pour faire du dumping social) organise des colloques sur les bienfaits de la diversité, elle rétorque avec un grand sourire entendu que ce n’est pas incompatible.
            On comprend : ça fait partie de la stratégie. La stratégie pour la casse sociale.
            Je ne vois pas où est la diffamation.

              +0

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            • Sam // 20.10.2018 à 21h19

              « Je ne vois pas où est la diffamation. »
              C’est parce que vous mélangez tout.

              Le Medef ne fait pas la promotion du multiculturalisme, il favorise des politiques immigrationnistes pour empêcher un mouvement social de se former, diviser la société et renforcer leur pouvoir. Celui des possédants.

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            • faxmax // 21.10.2018 à 02h49

              Sam,
              j’aimerais bien savoir de quelles politiques immigrationnistes vous parlez exactement? Bon, pour moi vous avez un train de retard et de vieilles lubies car la société est déjà morcelé, sectorisé, individualisé etc. et ce à tous les niveaux (géographique, sociologique, professionnel, psychologique etc.etc.), c’est à se demander si les masses existent encore (en France) … Bref, les immigrés n’y changent rien ou presque.

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  • otty // 20.10.2018 à 13h46

    Alors comme ça, pour Annie LR et la FI, l’extrême droite serait l’idéologie favorisée par les élites et la presse ??

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    • Freddi // 20.10.2018 à 14h12

      Bien sûr, pour en faire un repoussoir dès qu’il y a des élections. Ainsi, on retrouve en final le changement dans la continuité comme Chirac et maintenant Macron

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      • Michel LEMOINE // 20.10.2018 à 14h29

        Effectivement ! Il y a ici aussi une différence fondamentale avec les années trente. À l’époque il s’agissait de casser une classe ouvrière devenue trop dangereuses. On était tout près de la révolution russe. Il fallait l’amener au pouvoir pour faire la basse besogne sans se salir. Aujourd’hui il s’agit platement de gagner les élections et on allume ou on éteint l’extrême droite comme on actionne un levier. C’était très clair au lendemain de l’élection de Macron (qui pensait être solidement installé ). On l’a réveille maintenant que Macron est affaibli. On la dénonce là où elle gêne (En Hongrie) et on la soutient où elle sert (En Ukraine ou en Lithuanie).

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        • Barbe // 20.10.2018 à 17h01

          Soit Mr Lemoine, mais n’avez vous pas entendu parler d’une perquisition récemment? Visant le seul parti d’opposition présent à l’assemblée? Acceptez vous d’envisager cela comme de la casse sociale?

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          • Michel LEMOINE // 20.10.2018 à 17h30

            Je ne dirais pas « casse sociale » car on emploie généralement cette expression pour parler de la destruction de l’outil de travail et des emplois. Je dirais crapulerie de police politique. Mais qui reviendra en final dans la figure de ses initiateurs. Elle donne une idée du niveau de décomposition d’un pouvoir qui perd pieds.

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            • Barbe // 20.10.2018 à 19h33

              Je préfère ne pas me prononcer sur l’avenir. Les conséquences directes auprès des petites gens sont pourtant visibles. Qui pour porter leurs revendications légitimes? La décomposition est bien certaine, et elle ne va pas sans se répandre, selon la bonne vieille logique qui voit le responsable transmettre la charge à un autre. Lfi sert de lampiste dans cette histoire.

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          • Serge WASTERLAIN // 21.10.2018 à 11h04

            Ceci répond exactement à l’objectif « repoussoir » : affaiblir RFI au profit de RN en vue des prochaines élections !
            Ceci dit, je déplore l’attitude de Lacroix-Riz dans cette affaire qui hurle avec les loups lorsqu’elle se demande sur Franceinfo je crois ce qu’a à cacher Mélenchon pour avoir eu une réaction si disproportionnée…

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            • Micmac // 21.10.2018 à 13h11

              J’ai entendu la même chose hier, mais ce n’était pas Annie Lacroix-Riz, mais Monique Pinçon-Charlot. Je crois que vous confondez.

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            • Serge WASTERLAIN // 21.10.2018 à 13h34

              1°) J’ai signalé par erreur en voulant répondre !
              2°) Merci de rectifier, j’ai effectivement confondu Riz avec Pinçon; je m’en excuse et ça me rassure… (pour Riz, pas pour Pinçon !)

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    • ouvrierpcf // 20.10.2018 à 15h19

      oui les élites françaises ont misé sur 2 paquets E MACRON et JLM LEPEN les 3 ne remettent en aucune façon l’EURO l L’UE l’OTAN et encore moins le Capitalisme
      Des élites se positionnent à propos soit pour se faire vendre des journaux des productions télés des bouquins des you tube des sites machins truc En attendant l’explosion des fondations seuls organismes tolérés et même financés par l UE enfin la Bundesbank ( l’ex Reich Bank ) d’où le scandale des financements du moment , en 2021ce seront la règle donc la loi

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    • Sam // 20.10.2018 à 21h23

      « Alors comme ça, pour Annie LR et la FI, l’extrême droite serait l’idéologie favorisée par les élites et la presse ?? »

      Vous n’étiez pas là lors des dernières élections présidentielles ?

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      • tepavac // 22.10.2018 à 12h48

        Ils ne vous écoutent pas Sam, ils ont seulement oublié que d’où venait l’argent des dernières élections pour le parti de MlP. Elle avait dû ramer jusque chez Poutine pour avoir un crédit….

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  • Renaud // 20.10.2018 à 15h06

    Un assez beau ‘ballet’ des propos et attitudes françaises sans trop faire de cacophonie.
    Mais il y a la toile de fond. Je résume au maximum. C’est toute la problématique entrevue par Marx des rapports de domination à travers les rapports de production, bien que Marx et les libéraux soient passés à côté de – l’essentiel -. Cet essentiel, indéboulonnable, est le système financier. Il entraine régulièrement les nations dans des révolutions, des crises et les guerres récurrentes, détermine des projets quasi aveugles tel que l’ « Europe » et consorts mondialisation… Ces attitudes ne font qu’augmenter l’échelle du ou des problèmes par des centralisations qui vampirisent le monde et, au final, enfoncent et appauvrissent – systématiquement – les sociétés civiles productrices. Les principaux réseaux financiers et monétaires, les grands groupes mondialisés (les GAFA, etc.) des groupes qui, au passage, ne paient presque pas d’impôts et sont désormais plus riches que les nations et les « institutions internationales ». Les nations étant ruinées et écrasées sous les dettes impayables et le crime de la vampirisation usurière du paiement sans fin des intérêts. Ne pas s’étonner des remous politiques et sociaux permanents et mondialisés qui alimentent nos conversations qui ne touchent presque jamais à cet – essentiel – et ses conséquences…
    Pour donner un exemple historique qui résume bien, il y a ce propos, en 1945, de Valérian Molotov, l’un des plus puissants apparatchiks communistes ayant existé au 20ème siècle. Molotov, comme tous les dirigeants au monde à ce niveau, connaissait le système du Crédit Social (1) un système capitaliste, mais qui permet que, dans un espace économique donné — le total des revenus des producteurs soient équivalent en valeur monétaire au total des prix de vente — donc, pour les vrais producteurs, un pouvoir d’achat assuré, équilibré monétairement avec la production générale des biens et des services. Alors que dans le système capitaliste actuel, le total des revenus de ceux qui produisent est — toujours — inférieur au total des prix de vente.
    Ainsi Molotov, l’un des plus importants dirigeants communistes au monde en cette époque, confessait au Red Dean que, connaissant le système de Crédit Social, c’était le seul système dont il craignait l’application… En effet, un tel système comme le Crédit Social (ou Démocratie Économique) coupe l’herbe sous les pieds du marxisme, du communisme ou socialisme. Ce propos de Molotov en dit très long. En effet, la frustration des « classes laborieuses » provient, en premier, de la pauvreté et la frustration ainsi imposées aux producteurs par des revenus ne couvrant -jamais – les prix d’achat de ce que, pourtant, ils produisent, avec toutes les conséquences historiques et d’actualité qui s’en suivent. Le reste c’est beaucoup de baratin.

    (1) découvert expérimentalement par le Major Douglas vers 1920

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  • Larousse // 20.10.2018 à 17h18

    Je salue le fait que RT donne à Frédéric Taddei la possibilité d’exercer son métier, j’ai toujours aimé son style, sa façon de conduire ses émissions (qualité qui n’est pas présente chez nombre d’autres de ses collègues – souvent dirigistes et agressifs dans leurs émissions)

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  • Raoul C, // 20.10.2018 à 19h18

    J’ai pas pu regarder plus de 20 minutes. Trop partial, visiblement c’était du 3 contre 1 et pas trois centristes contre un méchant extrême-droitiste, mais trop personnes bien à gauche de la gauche contre 1.

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    • Yanka // 20.10.2018 à 23h09

      Surtout que dès que François Bousquet ouvrait la bouche, il était démonté au cric verbal par Guénolé dans son rôle de flic de la pensée admise. Il fallait un « facho », ce fut Bousquet.

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  • Marc Michel Bouchard // 21.10.2018 à 05h25

    L’émission de Taddei aurait intérêt à durer 68 minutes et de permettre l’invitation de cinq figures plutôt que quatre afin de produire un meilleur équilibre et de diluer la dualité, le manichéisme que les sujets entretiennent.
    Ce débat sur le nationalisme et les années 30 a finalement passé beaucoup de temps dans les années 30 par la présence plus nuancée certes de Mme Lacroix-Ruiz et beaucoup plus militante ou doctrinale et anxieuse de monsieur Guenolé comme de P.Birnbaum. L’islamisme est bien pour le nommer et par le laxisme de l’État envers les imams agréés par l’Arabie Saoudite ce qui angoisse les Français et la majorité de ceux qui ne fréquentent pas les aéroports plus d’une fois par mois. C’est le patronat qui l’a voulu cet islamisme par sa politique des salaires et Mme Lacroix l’a dit en général. Une trop grande masse d’immigration créé ses problèmes et actuellement hors le terrorisme islamique qui là a perdu de sa fréquence depuis 2015, les milices n’existent pas actuellement en France. Cela se saurait si la gauche type Guenolé était branchée sur toute la réalité, faire l’impasse sur l’islam politique ce que ne fait pas un Jacques Sapir, créé le blocage d’un propos manichéen sur la -chasse aux immigrés-. Trop simple c’est réduire la classe laborieuse à l’ignorance et la gauche souverainiste limite, écartelée type A.Lancelin est composante plutôt d’une classe supérieure arrogante celle critiquée fortement par E.Todd. Quant à la condescendance d’un P.Birnbaum, suffisance point. F.Bousquet lui, ce serait le -diable- de droite comme invité, un peu seul, il a profité justement de la proximité d’idées des trois autres. Un débat majeur donc plutôt échoué.

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  • Catalina // 21.10.2018 à 10h13

    à 18:44, gunénolé parle de la Hongrie et de ses actions, c’est marrant, il parle des « recommandations » de l’UE mais…. il oublie de le dire (????) et il désigne la Hongrie pour une politique associale alors qu’elle ne fait que suivre « les recommandations » de l’ue !! faux débat, manip ?

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  • Catalina // 21.10.2018 à 10h58

    Pour ce qui est de cette nouvelle émission, il me semble qu’il faut garder à l’esprit que vu la tendance à accuser la Russie de tout (mon chien a fait pipi par terre c’est la faute à Poutine), les invitations doivent être dures à concrétiser. Combien de personnes refuseront pour ne pas déplaire ? pour ne pas avoir l’étiquette  » agent du Kremlin » ?

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  • Le Rouméliote // 21.10.2018 à 16h49

    L’essentiel est abordé à la toute fin du débat avec le déni de démocratie de 2005 : les Français votent non au référendum, les parlementaires votent oui en 2008 ! Le point nodal de la dictature bureaucratique organisée contre les peuples, par les oligarchies financières servies par la même cohorte de hauts fonctionnaires que dans les années 1930, est bien l’UE. Les gouvernements « nationaux » ne sont que les collabos serviles de la grande machine dite « européenne » à la solde des classes dirigeantes américaines, comme leurs aïeux de Vichy, avant de se refaire une virginité avec les Américains.

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    • Fritz // 21.10.2018 à 20h20

      C’est l’essentiel, en effet. Les divagations sur le « populisme » ou le « nationalisme » sont une diversion, et les évocations apeurées des « zannées trente » sont là pour faire peur aux nenfants. Dommage que certains perdent leur temps avec les catégories vieillottes droite-gauche, car ils tombent dans le piège tendu par un système aux abois : le système capitaliste et impérialiste, absolument mortifère.

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  • Vrai Historien // 22.10.2018 à 12h02

    Ce qui m’inquiète sincèrement le plus, c’est la montée du proto fascisme. A savoir une extrême droite et une extrême gauche qui s’associent pour reprendre le pouvoir à des castes établies devenus injustes et irresponsables. A la fin, on a toujours les mêmes résultats. Soit la guerre civile, soit la dictature, soit la guerre avec des pays boucs émissaires qui dégénère en guerre plus globale sinon mondiale.

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  • Ducdecoeur // 22.10.2018 à 21h59

    Pourquoi russia today donne-t-il la parole à des intellectuels du PRCF comme Annie Lacroix-Riz ou Aymeric Monville récemment ? Et de manière systématique, tous les invités de la librairie Tropiques passent aussi sur le plateau de RT France.
    La Russie a-t-elle intérêt à ce que le marxisme soit promu en France ?
    Ou alors par honnêteté intellectuelle, RTFrance reconnaitrait que les éditions Delga ou la librairie tropiques sont parmi les seuls réels opposants théoriques à la doxa en France ?

    Ou bien plus pragmatiquement RTFrance cherche une place médiatique pérenne et redonner une voix à un mouvement qui est interdit des médias en France depuis des décennies pourrait être une tactique judicieuse pour trouver des auditeurs.

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