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24.août.201424.8.2014 // Les Crises

[Vidéo] Poudres et potions de l’industrie alimentaire

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Les additifs que créent les entreprises de l’industrie agro-alimentaire ont trouvé une place de plus en plus encombrante dans tout le panel d’aliments qu’aujourd’hui nous consommons, et cela sans que nous n’en ayons réellement conscience. Sous des appellations obscures « d’arômes », de « goût de synthèse », « d’édulcorants » et autres qualificatifs sortis tout droit d’une boîte chimique de pandore, ces industriels procèdent à un empoisonnement pernicieux de tout ce que nous mettons dans nos assiettes.

L’augmentation vertigineuse des cas de diabète, d’insuffisances rénales, de problèmes cardiaques, d’allergies, d’obésité, ou bien alors de ces empoisonnements de « lots » que l’on retire de toute urgence des rayons, vient corroborer ce que des techniciens, des Associations de consommateurs et des médecins annoncent depuis des décennies.

Car toute cette manigance de substitutions n’a comme seul objectif que celui de réduire les coûts de fabrication de ces produits parfois mortels.

Le cuisinier n’est plus, même si de temps à autre il en apparaît un à l’écran, toque vissée, accent du terroir, et venant vanter un plat cuisiné ou un yaourt à la saveur naturelle absolument insipide ; la nourriture du 21ème siècle n’est devenue qu’une affaire de gros sous et de chimistes sans aucun scrupules.

40 réactions et commentaires

  • perceval78 // 24.08.2014 à 03h57

    rien a voir, mais c’était la signature du pacte Molotov ribentrop aujourd’hui, il est interessant de voir la revue de presse polonaise dans le mois précédent
    =
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6346979c/f5.image.r=%20Bulletin%20p%C3%A9riodique%20de%20la%20presse%20polonaise%201939.langFR
    =
    on trouve ceci par exemple p6, bref les problemes en pologne ukraine viennent toujour des US et du Canada

    Seulement, le ministre Gœbbels ne s’est pas tenu pour battu. La
    propagande « ukrainienne » du Reich en Pologne, aux Etats-Unis,
    au Canada, partout où existent des groupes importants d’émigra-
    tion ukrainienne, travaille à présenter le drame de l’ « Ukraine
    Carpathique » comme une opération tactique qui n’empêche nulle-
    ment le chancelier Hitler de poursuivre l’exécution de ses grands
    plans historiques.

    Et c’est ici, dit le Robotnik, que la démocratie ukrainienne se
    trouve en face de très grosses responsabilités.

    Est-il possible de lier la cause ukrainienne aux plans et aux
    destinées du fascisme international ? Evidemment non, me semble-
    t-il. Une collaboration étroite de la démocratie ukrainienne avec
    la démocratie polonaise est, spécialement aujourd’hui, une vérita-
    ble nécessité historique pour les deux nations. Dans cette collabo-
    ration, nous rencontrerons, certes, bien des obstacles. Mais les
    obstacles, comme on dit, sont faits pour être surmontés.

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  • casper // 24.08.2014 à 06h35

    Tres intéressant mais la conclusion m’ennuie beaucoup. Apres avoir passe beaucoup de temps pour montrer que l’information sur les produits alimentaires est incomplète et mensongère, on conclu par la fameuse tarte a la crème du « pouvoir du consommateur », qui n’est pas très loin de celle du « saint marché roi qui ne trompe jamais ».

    Mais les consommateurs ne sont que des êtres humains: ils bossent 8 ou 10 heures par jour, ont des enfants. Tout ca ne leur laisse que peu de temps et d’énergie a consacrer a leur courses. Et ils sont bombardés en permanences d’information fausses et contradictoires. Comment espérer qu’ils prennent massivement de bonnes décisions d’achat, informées et réfléchies ?

    La solution est politique: les marques qui diffusent ces fausses informations ne devraient pas être laissées libre de le faire, mais subir des amendes. Et pas a hauteur de 0.1% du CA généré par ce mensonge, quelques pauvres millions, mais saignées a blanc pour leur passer l’envie de recommencer.

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    • steeve // 24.08.2014 à 09h50

      Arretez de croire aux solutions politiques. Ce genre de chistera n’apporte aucune solution.
      C’est au consommateur d’être responsable et de refuser ce type de nourriture et surtout ce type de distribution qui tue le producteur.
      Les associations de type foodwatch ou autre contribuent à abétir le consommateur.

      Je n’ai jamais acheté de plats cuisinés, jamais acheté de viande dans un supermarché. Je fais moi même mes conservesContraorement à ce que l’on dit acheter des produits sains coute moins cher que de faire ses courses à la grande surface. Par contre, cela demande du temps

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      • casper // 24.08.2014 à 12h41

        J’ai envie de dire: « arrêtez de croire aux solutions individuelles » 😉

        Vous avez un comportement exemplaire, dans une moindre mesure je fais des efforts moi aussi. Nous savons eu la chance d’être proprement informes, sensibilises, et nous avons les compétences et le temps nécessaire. Grand bien nous fasse, mais les empires commerciaux producteurs de malbouffe n’en sont pas terrassés pour autant, précisément par ce que notre cas est rare.

        Pourquoi est il rare ? Il ne suffit pas de dire « Les gens sont décidément tous trop cons, ah, si tout le monde était comme moi ! ». Comment faire pour élargir ce comportement au plus grand nombre et donc agir de manière collective, et donc imaginer une solution politique ?

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        • Alae // 24.08.2014 à 15h08

          Une supervision par l’Etat est en effet nécessaire. D’ailleurs, dans mon esprit à moi, c’est à ça que sert l’Etat (je ne me suis jamais remise du Contrat social de Rousseau).
          Le « consommateur responsable » est une utopie. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder l’état des plages au mois de juillet et août : jonchées de sacs en plastique, de bouchons en plastique, de cannettes vides, etc, parfois jetés par terre à quelques centimètres de poubelles. Et tout ça, après des années et des années de sensibilisation à l’environnement !
          Alors, vous pensez que lire des listes d’ingrédients sur des paquets de nouilles…
          Conclusion : encadrement par l’Etat dont, je le répète, c’est le rôle.

          L’autre solution souvent préconisée, en réponse aux abus des compagnies agro-alimentaires, consiste à faire pousser soi-même ses légumes bio dans son jardin.
          Bien.
          Juste trois points : 1) encore faut-il disposer d’un jardin. Les habitants des grands centres urbains s’arrangeront avec leurs appuis de fenêtres.
          2) Même quand on dispose d’un jardin, encore faut-il avoir du temps. Pas facile quand on travaille.
          3) C’est une solution démissionnaire. Elle revient à abandonner une lutte fondamentale, à se replier sur soi et, au bout du compte, à laisser le champ libre aux prédateurs.

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          • steeve // 24.08.2014 à 17h54

            Sur vos 3 derniers points:
            1- Je n’ai pas de jardin. On peut aller directement chez le producteur ou se faire livrer directement
            2-Avoir du temps. Je passe plus de 100 jours par an à l’étranger et je prends environ 4 semaines par an de vacances. Récupérer des produits directement chez le producteur ne prend pas beaucoup de temps. Faire des conserves non plus; on peut regarder la TV et surveiller en cuisine.
            3- Ce n’est pas démissionnaire, pas du tout. Je fais participer autant que possible mes proches à ma démarche. Il est vrai que peu d’entres eux ne me suivent car ils ont toujours autre chose à faire…

            Attendre une solution de l’Etat est une attitude démissionnaire. Vous attendez que d’autres prennent une décision à votre place.

            Savoir s’alimenter est un problème d’éducation et la oui l’Etat peut jouer un rôle; Il y a 40 ans, à l’école de la république, notre maître nous apprenait tout cela.

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            • Alae // 24.08.2014 à 18h17

              « Attendre une solution de l’Etat est une attitude démissionnaire. Vous attendez que d’autres prennent une décision à votre place. »

              Non. Si je paie des impôts, et que je vote pour des gens en fonction d’un programme dont j’espère qu’ils le respecteront, je remplis ma part du contrat social. Et dans ce programme, ils doivent inclure une surveillance de l’alimentation (programmes de contrôle sanitaire, services vétérinaires, services de sécurité alimentaire, traitement des eaux, etc) qui concerne le pays tout entier (pas seulement moi et mes proches) et qui dépasse de beaucoup mes capacités de simple citoyenne lambda.
              Si ce programme n’est pas rempli, ils rompent leur part du contrat social.
              C’est malheureusement ce qui se passe en ce moment.
              Il est temps de remettre de l’ordre dans nos « élites » à ce niveau aussi.

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      • JC // 24.08.2014 à 13h25

        Ben c’est justement ce qu’il manque. Du temps. Si nous n’étions pas esclaves à ce point, nous pourrions travailler beaucoup moins, comme par le passé.

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      • Bardamu // 24.08.2014 à 15h15

        Le temps passé chaque jour devant la TV est d’environ 3h. On pourrait rapidement penser que c’est autant de temps en moins disponible pour la préparation des repas. Or l’activité la plus pratiquée devant la télé est… la préparation du repas.
        Sources Insee : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1437&page=graph
        Je vous laisse également apprécier le graphique qui tient compte de la composition du foyer.
        Le manque de temps est dons bien une réalité mais il y a aussi un problème de culture ou d’éducation.
        La publicité, surtout quand elle est dirigée vers les enfants, est à mon avis aussi très néfaste.
        La solution est à mon sens éminemment politique mais, et on peut s’en rendre compte pour tous les problèmes abordés par le site « les crises », nous avons perdu la maitrise de la décision politique. Plein de gens ont plein de bonnes idées mais tout ça se heurte à la puissance des lobbys et des intérêts privés. Croire que le système politique actuel est capable de prendre les bonne décision et autant une erreur que croire en la vertu des comportement individuels.
        Je suis tombé il y a peu sur une vidéo qui détaille la petite partie consacré à l’UE et l’influence des lobbys. Hélas je ne la trouve plus.

        PS : Je me réponds à moi même juste pour donner le lien de ladite vidéo que je viens de retrouver :
        link to youtube.com
        Le thème est le sucre et les graisse dans l’alimentation mais une bonne part du reportage est consacré au problème des lobbys à Bruxelles.

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      • samuel // 24.08.2014 à 17h46

        @Steeve je suis pas d’accord, le monde doit être accessible à Mme Michu et pas seulement à quelques CSP+.
        Qui peut comprendre l’ensemble des problématiques alimentaires et industrielles?
        Et in fine la logique du consommateur responsable abouti à quoi?, le consommateur en bonne poire culpabilise, il ce fait avoir avec des panneaux solaires (mais c’est surement sa faute il avait qu’à savoir qu’il y a une décroissance du rendement énergétique, il aurait dû être couvreur en plus,) tout en cherchant sur des serveurs Apple comment retrouver le fabricant (les dit serveurs alimentés au charbon les jours de pluies, mais il devrait aussi le savoir le consommateur et attendre le mois Juillet pour faire ces recherches) et puis quand le ballon d’eau chaude thermodynamique perce au bout de 4 ans (et qu’il est pas finit de payer), ainsi que ces déchets qu’il trie gentiment alors qu’ils ne sont pas toujours recyclés et quand enfin il comprend que le top produit bio importé ne sauve pas la planète, car il devrait au contraire rééquilibrer par ces « selles » le milieu fragile appauvrit (par l’exportation) en nutriment, il a des raisons de craquer le consommateur.
        Les solutions individuelles c’est n’importe quoi, n’importe quel ingénieur ce sent dépasser au bout d’une trentaine d’années, mais c’est à Mme Michu d’avoir toute les compétences.

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    • PITOUN // 24.08.2014 à 09h57

      Quand une vérité est dite par des bobos généralement le propos est assez vite gâché à la fin.

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    • al2014 // 24.08.2014 à 10h08

      Non! il ne faut rien attendre des politiques (tout ce qui se passe actuellement le démontre aisément).
      Non ! Non et non.
      C’est à vous de faire marcher vos méninges et de vous prendre en charge seul.
      Le premier poison est le sucre. Donc déjà ne pas habituer vos enfants au sucre. Et supprimer tout apport artificiel en sucre (boissons sucrées, confiseries etc.). Café sans sucre, thé sans sucre etc.
      Le sucre est la nourriture des cellules cancéreuses. Si vous avez des cellules cancéreuses dans votre corps, une concentration de sucre se trouve à proximité.
      Les industriels ont parfaitement intégré votre addiction quasi naturelle au sucre, donc il y en a partout dans leurs « produits ». Ils optimisent leurs produits suivant 2 axes : l’un maximisant le succès de leur création et l’autre maximisant leur gain. Suivant cette logique il faut donc que le produit soit sucré, et qu’ensuite il coûte le moins cher possible : le produit est ainsi peu à peu « dégradé ». Les éléments nutritifs coûteux qu’il pouvait (encore) contenir originellement sont alors remplacés par des produits chimiques de substitution, moins chers, donnant « l’illusion de » (« saveur » fraise etc.) etc. Un coup de marketing avec un emballage volumineux et accrocheur et c’est une bonne chance de succès.
      Le web regorge de vidéos, reportages, conférences sur tout cela.
      Je vous conseille la diète également pour nettoyer votre corps. Cette diète peut se faire de plusieurs manières. Il faut tout simplement moins manger (veut dire moins vous empoisonner). Ne prendre que 2 repas par jour. Ne rien manger le matin et plutôt bien manger le soir (manger = sieste pour digérer d’où l’idée de reporter au soir le festin du prince). Par ailleurs le corps a été habitué pendant des millénaires au manque de nourriture, les cellules lorsqu’elles se trouvent en manque d’apport nutritif se transforment « en forteresse », se protégeant ainsi des corps étrangers. Et les cellules cancéreuses, cellules devenues folles, ont perdu ce fonctionnement, meurent à défaut de sucre… d’où le jeûne qui est conseillé pour accompagner une chimio thérapie.
      Ne jamais prendre de médicaments. Limitez au maximum leur prise. Cherchez les causes de vos problèmes dans votre nourriture notamment. Le problème est que votre médecin a été formé pour ne jurer que par les médicaments. Un problème = un médicament et 23 euros. Le corps humain n’est pas une machine auquel on met de l’huile ou change un joint. Dans les hôpitaux d’accueil en psy, on vous donne votre dose quotidienne de drogue et vous devenez un zombie en l’espace de quelques jours. La société ne sera pas faire autre chose que vous donner une drogue. Votre corps n’en a pas besoin mais l’industrie pharmaceutique si, laquelle va jusqu’à inventer des maladies pour écouler leurs produits et rentabiliser leurs investissements.

      Je vous conseille de faire un test d’intolérances alimentaires (simple prise de sang qui est envoyée dans un laboratoire spécialisé). Les résultats vont vous aiguiller (mais il faut utiliser votre propre ressenti). Car le matériel génétique des céréales et des légumes ont été modifiés avec le temps et notre intestin ne sait pas les digérer correctement. Nous sommes par ailleurs tous et toutes différentes, nous n’avons pas les mêmes intolérances. Stopper le lait par exemple pour mettre fin à toute une série de pathologies. Le gluten, qui n’a strictement aucune valeur nutritive, mal absorbé également qui va, une fois passé dans le sang, perturber les récepteurs opiacés du cerveau (comme le fait la morphine). Le gluten est nécessaire dans l’industrie car il est essentiel à la panification, la pâte lève et conserve sa forme durant la cuisson.
      Je ne vous parle pas des maltraitances faites aux animaux d’élevage.
      Donc oui, c’est à vous de changer votre nourriture, de penser par vous même, et d’agir en conséquence pour une meilleur santé que je vous souhaite !

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      • stephp // 24.08.2014 à 20h39

        « Non! il ne faut rien attendre des politiques (tout ce qui se passe actuellement le démontre aisément).
        Non ! Non et non.
        C’est à vous de faire marcher vos méninges et de vous prendre en charge seul. »

        Ça c’est le mantra des néo-libéraux: chacun pour sa gueule et après moi le déluge.
        L’ordre néo-libéral actuellement aux manettes n’a de cesse de pousser des solutions individuelles, dans tous les domaines, exemple le chômage: si on est viré et qu’on va donc pointer chez Paul Lemploi, c’est parce qu’on le mérite, qu’on a été mauvais, etc,.. on doit se démerder et si on y arrive pas, c’est tant pis faut rien attendre des autres, la solidarité c’est beurk, caca, gauchiste, ringard.

        Le hic c’est que l’homme est un animal social, c’est comme ça. Il vit en société et pour que cette société fonctionne il faut qu’elle puisse être organisée. Qui l’organise ? le politique. Alors il faut très certainement revoir le système actuel qui a montré son échec complet face aux prédateurs modernes (je pense au monde de la finance, les banques, les multinationales…).

        Évidemment en France l’UMPSPCFNUDI est à mettre à la poubelle, dans son intégralité. Faut tout refonder, c’est sur ça va pas être simple mais il faudra s’y résoudre.

        In fine la solution sera politique donc collective, ou ne sera pas.

        Les solutions individuelles c’est bien (par opposition à ‘mal’), c’est gentil, ça soulage la conscience (en particulier celle du bobo, qui ira chercher ses légumes bio au volant de son Cayenne). Sérieusement ça a le mérite d’éveiller les consciences, mais ce n’est pas suffisant, seule le passage au collectif donne l’effet recherché.

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      • casper // 25.08.2014 à 05h30

        Réfléchir a une solution politique ne veut pas dire qu’on attend passivement que des hommes politiques prennent les choses en main. Déjà pour ça, pas besoin de réfléchir. De plus on voit bien que ça ne marche pas, car le lobby agroalimentaire, lui, ne reste pas passif.

        Mais le champ politique ne se réduit pas, heureusement, aux hommes politiques. N’importe quelle association qui sensibilise aux enjeux d’une nourriture saine, une coopérative qui construit un modèle économique viable pour des produits sains, une manifestation ou une conférence d’éducation populaire sont des mesures politiques qui se passent d’hommes politiques.

        Un individu peut bien se mettre a l’abri avec sa famille en prenant les mesures adéquates, tant que 90% des gens sont nourris comme des gorets il en subira les conséquences, car la mauvaise sante des autres, la pollution de leur milieu commun, les externalités prises en charge par la communauté (SECU, etc) finiront par lui nuire indirectement. Sans compter que le lobby agroalimentaire saura bien faire interdire votre mode de vie, comme il essaie régulièrement de faire interdire par Bruxelles les potagers, le purin d’orties…

        C’est comme pour la déréglementation financière: même si vous savez vous mettre a l’abri du surendettement, et que vous avez cache toute votre épargne en lingots d’or au fond d’une caverne, vous n’êtes pas beaucoup plus avance quand le monde s’écroule autours de vous.

        Mais évidement, avoir pour soi une alimentation saine et de bonnes pratiques est indispensable, il est simplement illusoire de se croire a l’abri pour autant.

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  • C Balogh // 24.08.2014 à 08h08
  • Kiwixar // 24.08.2014 à 09h09

    Notre foie n’est pas conçu ni dimensionné pour éliminer toute cette cochonnerie. En plus on élimine beaucoup moins par la sudation (moins d’activité physique, air-conditionné).
    Cela veut dire qu’on a sans doute passé le « peak life », et qu’on vivra moins vieux que nos parents, malgré les progrès médicaux (discutables, car le but n’est pas de soigner en perdant un client, mais de traiter les symptômes).

    Par rapport aux retraités de 65 ans aujourd’hui qui vivront jusqu’à 95 ans, on risque de prendre notre retraite à 80 ans et de crever à 75 ans. Ça résout le casse-tête des retraites, mais c’est idiot de cotiser, d’autant qu’on a le choix de ne pas cotiser….

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    • steeve // 24.08.2014 à 09h56

      Bien vu.
      Mais, sauf à être expatrié, on cotise de façon obligatoire pour les retraites, pas la notre mais celles des générations d’avant.

      Par contre, il n’y a aucun intérêt à cotiser, dans le cadre des articles prévus car tout l’argent collecté servira à alimenter le TROU des retraites.

      Le France est une république inconséquente et devant le mur, tous les accords, mesures voleront en éclats. Les retraités actuels ayant élevés 3 enfants ont vu leur demie part annulée…..

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  • C Balogh // 24.08.2014 à 09h19

    Quel choix a t-on de ne pas côtiser?
    Ironie?

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  • rogger58 // 24.08.2014 à 09h25

    euh…le choix de ne pas cotiser? vous etes sûr Kiwixar?

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  • C Balogh // 24.08.2014 à 10h23

    Et bien, j’ai effectué des démarches auprès de mon employeur pour justement ne plus côtiser pour la retraite, réponse:impossible!!
    Possible pour les entreprises, pas pour les particuliers, il me semble.

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  • Grumeau Couillasse // 24.08.2014 à 10h57

    Qu’est ce que l’humanité ? vue de loin c’est un troupeau de lourds mammouths qui copule comme des mouches, et qui mange comme les porcs
    En regardant de plus près, on y distingue un groupe de clairvoyants : certains semblent comprendre que leur place n’est pas dans ce vivarium, où les serpents se mordent stupidement la queue.
    Donc, ces gens vont faire l’acquisition d’un outil extraordinaire leur permettant d’accomplir trois tâches fondamentales : un râteau.
    Avec cet objet magique, ils pourront:
    – travailler un espace nourricier un peu moins sale que celui de l’agro-industriel
    – ratisser les étalages pour dénicher la bonne victuaille
    – dégringoler de la pyramide sociale pour retrouver leur vraie identité.
    Pour obtenir gratuitement cette artefact, sortez promener le chien un soir où l’on dépose les encombrants.

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    • RCN // 24.08.2014 à 14h58

      Je partage le propos et le râteau. J’utilise aussi beaucoup la pioche et la bêche, instruments pour lesquels les faibles femmes comme moi ne revendiquent guère l’égalité.

      Merci à Olivier Berruyer d’avoir abordé ce « terrain », qui est tout sauf secondaire. La guerre alimentaire est aussi violente que la guerre monétaire ou les guerres géostratégiques. Il ne s’agit pas seulement de profits immédiats des industriels, il s’agit d’organiser notre dépendance (au sel, au sucre …) et à l’industrie pharmaceutique chargée de traiter les symptômes des maladies liées à l’agrochimie.
      Comme en d’autres domaines, personne n’est innocent, ni les politiques, ni les industriels, ni les consommateurs. Au pays de la RTT, il est vrai que ces derniers n’ont pas le temps de s’informer et de faire leurs courses de façon intelligente, voire de militer, tant ils sont sollicités par les loisirs ludiques, la consultation de leurs smartphones, la coupe du monde de foot à la télé …

      Revenons au râteau. Peut-être que le retour à une vision plus matérielle du réel, le changement climatique aidant, davantage de travail physique et surtout plus de pauvreté, nous sauveront des décadences dans lesquelles nous sommes engagés.

      « J’ai créé toutes les fêtes, tous les triomphes, tous les drames… Moi qui me suis dit ange ou mage, dispensé de toute morale, je suis rendu au sol avec un devoir à chercher et la réalité rugueuse à étreindre ! Paysan ! « . Une saison en enfer. Arthur Rimbaud

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  • madake // 24.08.2014 à 14h39

    L’industrie agro-alimentaire, baigne dans la même eau que les autres, soumise aux mêmes pressions, l’entrée dans les capitaux de fonds de pension, la recherche du profit maximal à court terme, avec regroupements fusion, rachats.
    Il existe dans ce secteur clé, de gros poissons très voraces, qui imposent les mesures qui vont dans le sens d’une industrie lourde.
    Ils figurent toujours dans les négociations et l’élaboration des lois et réglements, et pésent beaucoup plus lourd que les PME.
    Cela a des effets pervers parfois irréversibles.
    Au début du siècle il existait un répertoire des pommes françaises qui tenait pas moins de 20 volumes.
    Aujourd’hui, c’est à peine une dizaine de variétés de pommes qui représente plus de 95% du marché.
    Aujourd’hui vous avez un catalogue officiel exhaustif des semences commercialisables, en France.
    Ce catalogue compte plus de 99% d’hybrides et/ou brevetés, et il vous est strictement interdit à titre personnel ou commercial, de vendre des graines issues de votre jardin.
    Mieux, l’agriculteur qui depuis l’aube des temps récoltait, et conservait une partie de ses propres semences pour semer les saisons suivantes, est taxé. Il doit payer pour utiliser ce qui était sa propriété.
    Ces réglementations vont dans le sens de l’industrialisation du vivant, vers un monde, où vous devez racheter chaque année une graine sous brevet.
    Monsanto, lie la vente de ses semences à des pratiques culturales, qui interdisent de les resemer, et interdisent de cultiver simultanément autre chose que les produits du groupe.
    De nombreux procès, qui ont mis sur la paille quantité de fermiers, montrent que les entreprises de semences surveillent de très près les pratiques.
    Les buts de ces gros poissons est une mainmise sur l’alimentation et la distribution d’eau.

    Comme dans le domaine financier la technique des portes tournantes fait des ravages.
    Par exemple, la directrice de l’EFSA (agence européenne de sécurité alimentaire) a démissionné en 2011 pour rejoindre un cabinet de lobbying dont les industries alimentaires, les fabricants de plastiques, pesticides, et les groupes pétroliers sont les membres remarquables.
    Celà ne choque pas grand monde, mais était-ce une récompense, ou juste un « choix personnel de carrière »?

    Monsanto a comme projet en cours, d’implanter la plus grosse usines de semences européenne, dans le plus grand pays d’europe, l’Ukraine. Mais les industriels agro-alimentaires US sont trés impliqués, pardon « concernés »

    http://www.globalresearch.ca/ukraine-the-corporate-annexation-for-cargill-chevron-monsanto-its-a-gold-mine-of-profits/5375170

    Le problème, comme dans beaucoup d’autres domaines, c’est que des secteurs stratégiques, comme l’énergie, les transports, la distribution d’eau, l’agro-alimentaire, sont laissés aux règles du marché, dont le veau d’or, est le profit maximal à court terme.

    La dégradation globale de la qualité alimentaire en est une conséquence, par l’usage d’additifs, d’assouplissement des réglementations, de dissimulation des produits utilisés, et visant à réduire les coûts de production.

    Mais qui a décidé que la finalité de l’alimentation était le moindre coût?

    Or, la nourriture, l’eau et l’énergie ne devraient en aucun cas être abandonnée par les Etats aux entreprises dont le profit est la seule finalité.

    Les affaires continuent en temps de paix comme en temps de guerre.

    Mais qu’arrive-t-il aux populations dont l’eau, la nourriture, et l’énergie, sont possédés et structurés par des intérêts privés lorsque les crises et les guerres arrivent?

    C’est une question à laquelle nous risquons d’avoir les réponses douloureuses à court terme.

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  • Hellebora // 24.08.2014 à 14h39

    à Kiwixar
    C’est intéressant à connaitre en effet. Reste à savoir comment, précisément, ces entreprises qui quittent le régime Secu sont couvertes… Et si on pousse le raisonnement jusqu’à son terme, la SS disparaît faute d’entreprises cotisantes, et alors quoi ?…

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    • Kiwixar // 24.08.2014 à 22h03

      Il n’y a pas besoin de mener le raisonnement jusqu’à son terme, car on manque de temps.
      Cela fait déjà pas mal de temps que la France est en faillite, et qu’on emprunte pour payer des INTERETS d’une dette précédente. S’ajoute à ça une combinaison de pyramide des âges, de pic pétrolier et de changement climatique, et il est clair que les 20 prochaines années seront bien différentes des 150 dernières.
      Les traders, les banquiers et les entreprises l’ont bien compris, c’est pour ça qu’ils jouent « court terme », par exemple en maximisant les dividendes.

      Mon point de vue est qu’il faut préparer sa résilience (notamment alimentaire), ça permet de s’aider donc ensuite d’aider les autres. Il ne faudra pas compter sur les bras-cassés du gouvernement, à part pour les taxes et les emmerdes.

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  • Hellebora // 24.08.2014 à 15h31

    @ madake
    Je partage votre pt de vue et en profite pour relayer ce que Le Journal du Siècle publiait sur sa page FB le 29 octobre 2012 : « Le 12 juin 2007, la France acceptait de faire rentrer 0,9% d’OGM dans les produits bio de norme AB, sans étiquetage particulier, histoire de tromper le consommateur. Qui était alors ministre de l’Agriculture ? Mme Christine Lagarde, actuelle ministre de l’économie. Elle ne restera au premier poste que du 18 mai 2007 au 18 juin 2007, juste le temps de corrompre les cultures Bio.
    Plus intéressant encore : Mme Lagarde était auparavant avocate d’affaires dans le cabinet international « Baker & Mc Kenzie » qui a comme client américain… la firme MONSANTO ! »

    Ne cherchons pas l’erreur (une des erreurs) : elle est sous nos yeux

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  • thierry44 // 24.08.2014 à 15h57

    Encore une pseudo enquête écolo pour effrayer le bobo-gogo-neuneu.

    Allez, je vais vous faire peur avec la chimie du chocolat traditionnel bien bio.
    Dans le chocolat traditionnel on trouve d’inquiétantes substances, parmi les centaines de molécules identifiées… par exemple :

    Du monoxyde de dihydrogène en grande quantité (provoquant en inhalation la mort par asphyxie)
    Beaucoup de β-D-fructofuranosyl-(2↔1)-α-D-glucopyranoside (responsable à long terme de maladies vasculaires et facteur d’obésité reconnu)
    Du polyhydroxyphénol (un produit dont les effets sont très mal connus, parce que peu testé à haute dose)
    Des phosphates (les mêmes produits qu’on retrouve dans les engrais chimiques et qui détruisent les nappes phréatiques) Du fluor (un produit reconnu dangereux, créant notamment des troubles psychiques graves )
    De l’acide stéarique (utilisé sous le nom de code E570 comme émulsifiant et stabilisant dans l’industrie alimentaire, et qui sert aussi pour faire des savons ou des bougies !)
    De la théobromine (outre qu’il a des effets similaires au cannabis, ce produit chimique provoque à haute dose et même à faible dose chez les chiens par exemple une intoxication parfois mortelle)
    De la riboflavine
    De la phényléthylamine (elle peut créer des réactions de type allergique)
    De la théophylline (utilisée en médecine, ce produit chimique peut provoquer vomissement, diarrhées, maux de tête)
    Du 3-méthylbutylamine (ce produit porte le numéro 2945 dans la liste des produits dangereux des nations unies, pour lesquels une affiche « DANGER » est requise )
    De la synéphrine (très proche chimiquement de l’éphédrine – un produit interdit à la vente depuis 2003 à cause de ses effets néfastes – elle présente des dangers importants, créant notamment des troubles cardiaques, nausées, insomnies, maux de tête )
    Des N-acyléthanolamines (qui reproduisent l’effet de certaines drogues comme le cannabis)…

    Et oui, tout est chimie, même le bio.

    Bon appétit.

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    • Bardamu // 24.08.2014 à 20h05

      Bon, ça prouve quoi ? Que dans un monde consciencieusement pollué (90% des rivières contiennent des traces d’herbicides ou d’insecticides, dans des proportions parfois préoccupantes) même le bio n’est pas épargné ? Tous les agriculteurs bio dont les exploitations bio jouxtent celles qui ne le sont pas le savent.
      Je ne connais pas toutes les molécules que vous citez mais je rigole pour la théophylline. Comme son nom l’indique on la trouve dans le thé (et le café entre autres), c’est un bronchodilatateur à ingérer. Jamais eu aucune effet (négatif) quand j’en prenais 800mg/jour, pour arriver aux vomissements il faut en prendre des wagons…

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    • Grumeau Couillasse // 25.08.2014 à 19h44

      Quel défaitisme, thierry44 !
      il est bien entendu que les polluants sont partout, et que tout élément organique (ou pas) peut se décomposer en symboles chimiques.
      Couillasse, oui, mais je suis allé à l’école et j’aime m’informer sur le web.
      Je suppose que vous maitrisez parfaitement la suite de termes pointus que vous nous égrenez gentiment.
      Le cannabis par exemple ? il serait impossible de vous coincer sur ce sujet précis, tant votre expérience en ce domaine vous permet d’affirmer….d’affirmer que vous copiez-collez.
      Adepte du laconique je n’approfondirais pas, suggérer est beaucoup plus constructif.
      Aussi, permettez moi d’ajouter que je trouve votre intervention intéressante bien qu’un peu agressive envers des lecteurs que vous ne connaissez pas, et qui finalement ne cherchent qu’une bonne et gentille solution pour la communauté.
      Et surtout, vous omettez le principal : le chocolat bio est dangereux pour le porte-monnaie.

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  • Andrea // 24.08.2014 à 17h08

    -> Je n’ai pas regardé tout le reportage.

    Il me semble qu’une autre chose à dénoncer est l’exploitation que l’industrie alimentaire fait de résultats ‘scientifiques’ pour vanter des produits ‘sains’ ou ‘bons pour la santé’ ou qui correspondent aux préoccupations des acheteuses no. 1, des femmes, cad. de perdre du poids.

    P. ex. les produits ‘light’ – pauvre en gras – qui bouclent la boucle, car ces produits coutent moins cher à la production. (Moins de calories, c’est exact, les lipides sont remplacés avec de l’eau et des ‘flaveurs.’) Tout y passe, vitamines, cholesterol, etc.

    Les études ‘scientifiques’ sur lequel le marketing est basé sont souvent douteuses, ou même inexistantes, voire ‘faussées’. Au fait, les scientifiques obtiennent des fonds pour étudier ce genre de chose car c’est exploité après, il y a une connivence implicite, inconsciente.

    Il y a un autre grand biais dans les études / leur application marketing, c’est qu’il est présupposé que tout le monde est pareil – un Japonais et un Suèdois, ou un Eskimo et un Mexicain peuvent ou même doivent dans l’idéal, être astreint au même régime ‘sain.’

    Ce qui est ridicule, sur le plan strictement physique (on ne connait pas le système digestif des Japonais et comment il diffère..) ainsi que culturel, territorial.

    On finit avec un monde ou le consommateur est responsable de sa ‘santé’ (en partie bien sur), il doit ‘bien choisir’, c’est une decision individuelle, comme on peut voir dans les commentaires ici, et tous les organismes qui pourraient controler sont ainsi affaiblies, au titre du libre choix, développement économique, etc.

    Il y a 35 ans (amha) en Suisse, pour faire une caricature, tout le monde, pauvres et riches, mangeaient la même chose, avec des exceptions ‘de prestige’ pour les riches, vins Francais chers, champagne, quelques produits importés (caviar, asperges, saumon frais..) et plus de viande de premier choix. (La viande a toujour été très chère en Suisse. Strictement controllée.)

    Pour le reste, la table était identique, les portions également – pas de pauvreté extrème à ce moment là. Aucun impact sur la santé. Du filet de boeuf vs un ragout avec des pates, champagne vs. chasselas quasi gratos – moins cher que le Coca Cola – du coin, cela ne change rien. Tous les gosses pour le gouter: Toblerone et pain. Ou pomme et gruyère. Ou rien. Sans distinction de classe.

    Mais ce n’est plus le cas aujourdhui. La table n’est plus la même…

    Comme aux USA l’alimentation des pauvres est en train de diverger en Europe.. Moins en Allemagne, peu (?) en Suède p. ex. Un des atouts de la France, agriculture, cuisine, gastronomie, a été détruit – vu d’un angle. Cet aspect ‘de classe’ mérite attention.

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    • Trombinacoulos // 25.08.2014 à 08h45

      Tout à fait d’accord, en 50 ans, beaucoup de choses ont changé, et de plus en plus, on voit apparaitre non pas « des » classes », mais 2 classes:
      celle qui peut et celle qui ne peut pas, point.

      Exemples:
      -le coût d’inscription des écoles d’après-bac est hallucinant, tu peux ou ne peux pas payer.

      -Le bio est très cher et il faut se faire violence pour acheter quelque chose de « cher » alors que depuis 50 ans, on pousse les gens à acheter « moins » cher
      -Les meubles « grand public » modernes sont « très chers »: l’armoire de ma grand-mère a plus d’un siècle, a été démontée X fois et même si elle coûte 4 fois plus « cher » à l’achat, elle est beaucoup plus rentable (et représente un lien entre les générations).

      Enfin, accepter de vivre en société, c’est « déléguer » ses pouvoirs à une administration.

      On ne peut pas se faire justice soi-même, car on a « délégué » ses pouvoirs à la justice.
      Dans le cas de l’industrie alimentaire, c’est l’administration qui est fautive, car elle « administre » mal les règles de mise sur le marché.

      Et plus généralement, la faillite de notre société est la faillite des politiques qui sont en charge.

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      • Bardamu // 25.08.2014 à 09h02

        Le bio est plus cher mais la part du budget consacré à l’alimentation est passé de 38% en 1960 à 25% en 2007 sans tenir compte, à mon sens, de la plus grande quantité consommée. C’est donc à relativiser.
        Source : http://www.insee.fr/fr/ppp/comm_presse/comm/cp%20et%20dp_conso_menages_mis%20en%20ligne.pdf

        J’ai aussi un mobilier qui a 200 ans environ mais je doute que vos descendants veuillent conserver vos vieux meubles ringards et, s’ils ne veulent pas vous faire de peine, attendront un peu pour les vendre. Le lien entre les générations, sauf dans certaines familles, c’est du passé.
        Ils savent bien que le meule Ik… pas trop cher est jetable, mais la pub les a convaincu que dans deux ans il sera déjà ringard.

        Mais je suis d’accord avec vous : acheter pas cher est un privilège de riche.

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        • Trombinacoulos // 25.08.2014 à 10h30

          Exemple du maïs:
          – 0,47€ / hard discount (non bio)
          – 1,66€ / grande surface (bio)
          – 2,44€/supermarché bio

          Si on achète bio, c’est une démarche volontaire à contre-courant de tout ce que la société prone.

          Votre réponse est parfaite car elle présente un état des lieux réaliste, et donc, il faut en tirer certaines conclusions.

          La notion de vieux meubles ringards:
          La notion de ringard pour le commun des mortels dépend du regard (ringard) de la majorité sur tel « produit », et donc, il est évident que les businessman ont intérêt à ce que tout devienne ringard le plus rapidement possible afin de fourguer leur camelote.
          C’est la vérité en ce moment. Sur le long terme, je ne pense pas.

          Lien entre générations: c’est du passé actuellement, et c’est malheureux. Est-ce une raison pour l’accepter?

          Pour sourire: Ils savent bien que le meule Ik… « trop cher » est jetable, mais « malgré » la pub qui les a convaincu, dans deux ans, il sera « encore plus » ringard. lol

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          • Bardamu // 25.08.2014 à 10h56

            Les prix que vous indiquez ne tiennent pas compte :
            – des conditions de productions (d’où vient le maïs hard discount ?)
            – des subventions (pas bio : 10 milliards, bio : 56 millions, à ramener à la production),
            – des coûts externalisés (ex : pollutions),
            – du taux d’emploi par rapport à la production favorable au bio.
            Mais vous avez raison, c’est le prix dans le magasin qui oriente le choix du consommateur in fine.

            Il faudrait une étude objective et prenant en compte tous les paramètres, si tant est que ce soit possible, pour avoir une comparaison qui ait un sens. Là encore je ne vois pas d’autre instance qu’un État soucieux du bien être du plus grand nombre pour rééquilibrer les prix.

            Une précision aussi, la certification bio en France du moins est complexe et exigeante. On peut trouver des produits assez proches non labellisées (enfin, dans les régions productrices).

            « Lien entre générations: c’est du passé actuellement, et c’est malheureux. Est-ce une raison pour l’accepter? »

            Qu’on l’accepte ou pas ne change rien à la chose. La transmission de meubles de ce type (pour reprendre cet exemple) est quand la marque d’une certaines « élite ».

            Si on considère que la pub (pour aller vite) pose un problème de santé, allons jusqu’au bout : interdisons là !

            Pour la dernière phrase, votre formulation est en effet plus heureuse.

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            • Trombinacoulos // 25.08.2014 à 11h02

              « Il faudrait une étude objective et prenant en compte tous les paramètres, si tant est que ce soit possible, pour avoir une comparaison qui ait un sens. Là encore je ne vois pas d’autre instance qu’un État soucieux du bien être du plus grand nombre pour rééquilibrer les prix. »

              Très juste parole.

              Bonne journée.

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            • madake // 26.08.2014 à 18h09

              Pour avoir creusé un peu les certifications bio,
              comme vous pouvez le constater, elles deviennent aussi un business, toutes les grandes surfaces ont un rayon bio.
              Elles sont donc la cible des lobbies pour les modifier dans le sens…
              du reste de la production.
              La certification bio européenne est beaucoup plus tolérante que la française, et va dans le sens de l’industrialisation des grands groupes.

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  • madake // 26.08.2014 à 14h08

    Je reviens sur les coûts du bio et du non bio.
    Jusqu’au milieur du XX° siécle, nous mangions quasiment tous bio, puisque le grand tournant qui a amené à l’industrialisation de l’alimentation est survenu après la 2° guerre mondiale,
    du besoin de nourrir une population en pleine croissance et d’écouler les nitrates, phosphates et potasses utilisés pour les munitions de la guerre, et dont l’industrie chimique et de l’armement (souvent les mêmes) ne savait plus quoi faire.
    C’est de là que viennent les 3 lettres que vous voyez sur vos boites d’engrais :
    N nitrates
    P phosphates
    K Potasse.

    et les grandes familles des pesticides organophosphorés

    On a appelé ça la révolution Verte, selon certain à cause de l’agriculture, pour les autres à cause de la couleur des billets.

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