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12.mars.201912.3.2019
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5 questions à Hervé Hannoun et Peter Dittus, auteurs du livre « Stop OTAN », par les-crises.fr

Source : les-crises, Hervé Hannoun, Peter Dittus, 28-02-2019 -Question : Vous qui êtes, comme Peter Dittus qui a écrit ce livre avec vous, un spécialiste des questions économiques et monétaires, comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser au problème de l’OTAN ? -La raison principale qui m‘a animé est la suivante : j’ ai pris […]
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Source : les-crises, Hervé Hannoun, Peter Dittus, 28-02-2019

-Question : Vous qui êtes, comme Peter Dittus qui a écrit ce livre avec vous, un spécialiste des questions économiques et monétaires, comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser au problème de l’OTAN ?

-La raison principale qui m‘a animé est la suivante : j’ ai pris une part active dans ma vie professionnelle aux processus qui ont amené à l’Union monétaire et à l’introduction de l’euro .Mais , au moment du référendum de 1992 sur le Traité de Maastricht, je n’imaginais pas que ce projet de Mitterrand et Kohl pour la Paix allait être dévoyé,à partir de 1998, par le projet géopolitique américain de prendre le contrôle de fait de la politique de sécurité commune européenne grâce à l’élargissement simultané de l’Union Européenne et de l’OTAN aux pays de l’Est de l’Europe, et grâce aussi à la décision du Président Sarkozy en 2008 d’abandonner la posture stratégique gaulliste de refus de participation au commandement militaire intégré de l’OTAN. A partir du moment où 22 pays de l’UE , dont la France, sur 29, devenaient membres à part entière de l’OTAN, l’esprit initial de Maastricht était trahi car “l’Europe pour la Paix” allait inévitablement être contrariée par l’ingérence des Etats unis, avec leurs objectifs géopolitiques propres, dans la politique européenne de défense et de sécurité commune. J’ai donc voulu analyser et mettre à nu cette “trahison” du projet initial, pour essayer aujourd’hui de militer pour le retour à l’esprit de la France non alignée et de l’Europe indépendante des Etats unis voulues par De Gaulle et Mitterrand.Le sursaut est encore possible.

-Question: Quel a été votre plus gros sujet d’étonnement quand vous avez travaillé avec Peter Dittus sur ce sujet ?

Ce qui est frappant, c’est la montée depuis 2014 de la rhétorique agressive des communiqués unanimes publiés à l’issue des réunions des ministres des affaires étrangéres (puis de chefs d’Etat ou de Gouvernements) du G7 et de l’OTAN .Le rouleau compresseur américain a la maitrise effective de ces communiqués poussant à la confrontation avec la Russie . La dynamique de groupe agressive de ces réunions du G7 Affaires Etrangéres et de l’OTAN est très inquiétante.Le peuple Français n’a aucune prise sur cette marche des somnambules de l’OTAN vers un conflit armé à l’Est de l’Europe, et il ne sait rien des engagements pris en son nom dans ces réunions.

-Question: Est-il excessif de dire que l’OTAN est en train de transformer “l’Europe de la Paix” pour laquelle les Français ont voté en 1992 en une “Europe de la guerre” ?

Le risque est réel. L’OTAN est un mécanisme d’alignement, en matière de sécurité et de défense, de l’Union Européenne sur les Etats-Unis. Or ces derniers ont une posture de plus en plus belliqueuse . On peut donc craindre le pire si on ne met pas fin à l’imbrication actuelle entre l’OTAN et l’Union Européenne, ce qui suppose la sortie de l’OTAN des 22 pays de l’Union européenne qui en sont membres. Cette sortie est d’ailleurs aussi à notre avis le préalable logique à toute idée d’une “véritable armée européenne” telle qu’ avancée par le Président Macron pour le futur. On ne pourra stopper la dérive vers “l’Europe de la guerre” qu’en coupant le lien de subordination établi par les Etats-Unis entre l’OTAN ,qu’ils contrôlent, et l’Union européenne en matière de politique de sécurité et de défense.

-Question: Que faites -vous du contre argument de “la menace russe” qui légitimerait la mission de l’OTAN en Europe ?

Une stratégie gaulliste pour la France doit être être tous azimuts, c’est-à-dire se prémunir contre toutes les menaces extérieures potentielles (y compris la Russie), et non pas en privilégier une seule.
Comme l’avait montré Helmut Schmidt, l’OTAN (et le complexe militaro industriel qui la soutient) ont besoin de s’inventer un ennemi pour justifier les énormes budgets militaires des pays de l’OTAN qui représentent une dépense annuelle de l’ordre de 1000 milliards de dollars. Il est contre-intuitif de penser qu’un pays de 146 millions d’habitants, qui n’est pas une grande puissance économique et qui peine pour cette raison à allouer chaque année une cinquantaine de milliards de dollars pour sa défense, puisse menacer militairement l’Union européenne , dont le budget militaire consolidé est beaucoup plus important. La fonction principale de la “ menace russe” est, du point de vue du complexe militaro industriel, de préserver l’allocation de ressources publiques actuelle en Occident donnant la priorité à la dépense militaire par rapport aux priorités humanitaires globales que sont la transition écologique, la lutte contre les épidémies, la pénurie d’eau, la pauvreté ou la malnutrition.C’est une question à mille milliards de dollars que nous posons dans ce livre. Celle de la réallocation d’une partie de ces 1000 milliards vers des actions pour le bien commun.

-Question: Pourquoi selon vous ce sujet -l’OTAN- est-il si peu débattu ?

Le silence est en effet assourdissant sur cette question en France. On comprend pourquoi : la réintégration de la France dans le commandement militaire intégré de l’OTAN a été faite de façon furtive, sans recours à un référendum. On veut donc en dire le moins possible aux Français pour ne pas risquer un débat difficile. Les médias officiels ne montrent pas une curiosité excessive sur l’OTAN et sur son caractére obsolète depuis la dissolution de l’Union soviétique. Seules quelques voix fortes, notamment dans la société civile, celle de “Initiatives pour le Désarmement Nucléaire” ,animées par Paul Quilés, tentent de provoquer un débat national citoyen en France sur ces questions. Il y a urgence à ouvrir ce débat interdit à l’occasion des élections européennes du 26 mai prochain.

Source : les-crises, Hervé Hannoun, Peter Dittus, 28-02-2019

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moshedayan // 12.03.2019 à 07h19

Hervé Hannoun et Peter Dittus formulent un voeu pieux, puisqu’à l’Elysée et dans les rangs de l’état-major français, nombreux sont ceux qui se réjouissent du fait qu’en 2019 le budget militaire de la France dépassera celui de la Russie.
Ainsi, votre président français se sent en mesure, avec l’Allemagne, de mener une ou des actions agressives ou une guerre contre la Russie. Les vols d’avions français sur les frontières russes de la Baltique sont réguliers et un prétexte de provocations sont déjà sur le papier dans la ligne de commandement de l’OTAN et français.
Seul l’effondrement simultanément de l’UE et de l’OTAN permettront d’éloigner la guerre qui avance.

38 réactions et commentaires

  • moshedayan // 12.03.2019 à 07h19

    Hervé Hannoun et Peter Dittus formulent un voeu pieux, puisqu’à l’Elysée et dans les rangs de l’état-major français, nombreux sont ceux qui se réjouissent du fait qu’en 2019 le budget militaire de la France dépassera celui de la Russie.
    Ainsi, votre président français se sent en mesure, avec l’Allemagne, de mener une ou des actions agressives ou une guerre contre la Russie. Les vols d’avions français sur les frontières russes de la Baltique sont réguliers et un prétexte de provocations sont déjà sur le papier dans la ligne de commandement de l’OTAN et français.
    Seul l’effondrement simultanément de l’UE et de l’OTAN permettront d’éloigner la guerre qui avance.

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    • la vieille gauloise // 12.03.2019 à 08h27

      Moshe, les Russes ont de l’ avance sur les occidentaux pour se défendre grâce à leur nouveaux appareils militaires et matériels aériens Même un général américain avait sonne l’ alarme
      verbalement et dans un rapport officiel l’ OTAN est d’ avantage manipule par le deep state mafieux que par l’ État major régulier américain qui fait ce qu’ il peut pour manoeuvrer l’ ensemble De plus les armées occidentales , américaines, israéliennes et autres ont de graves problèmes de recrutement Ça plus ça, plus ça….
      Ça fait beaucoup ….

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      • Basile // 12.03.2019 à 11h07

        c’est à se demander s’il ne faudrait pas une (1) réponse russe aux multiples provocations, comme on met une torgnole à un môme qui tire trop sur la patience. Car ça n’irait pas plus loin, et calmerait les va t-en guerre en les mettant au pied du mur. Je ne vois pas Macron risquer plus gros en répliquant. Je ne vois pas Merkel également, qui malgré sa russophobie de façade sait probablement qui sont les vrais va t-en guerre, qui est son meilleur allié (qui n’est pas de façade autour du G7). Et les petits pays limitrophes, les plus excités, seraient rapidement éliminés.

        et qui, en France, irait se battre ? pas le peuple. Donc ne reste que ces néo mercenaires (car payés), qui constituent l’armée française. De vrais robots, les plus dangereux. Mais ils ne vont pas risquer de se faire abattre avec leur Rafale. Alors tirer quelques missile bien à l’abri en mer ? Pour en recevoir 100 fois plus ?

        Pour voir Paris, restée intacte pendant la seconde guerre mondiale, rasée. Pour voir le gaz coupé ?

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        • weilan // 12.03.2019 à 13h29

          « Une réponse russe aux multiples provocations » ?
          Quand on voit ce qui se passe au Donbass, je ne pense pas que cette option soit vraiment réaliste.
          L’ultime provocation ( clairement programmée) sera l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Quand ? Je n’en sais rien, mais soyez certain que cela arrivera tôt ou tard. Même alors, la « torgnole » que vous appelez de vos vœux ne viendra pas. La Russie est -pour l’instant- dirigée par des gens réalistes.

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      • Valmeysien de Bouvines // 14.03.2019 à 07h06

        La vieille gauloise,

        Je vais dans votre sens et je me permets d’ajouter un élément souvent négligé sur ce thème : la force morale.

        On attribue l’invincibilité de la Grande Armée sous le Premier Empire au génie tactique de Napoléon. L’homme était sans doute un génie sur ce plan, mais en s’arrêtant là on est loin du compte. Représentons-nous un soldat français en ces temps de tumulte idéologique où le fait d’être bien-né et le droit divin constituaient de moins en moins des sources légitimes pour justifier l’obéissance. Ce soldat sentait, croyait, qu’il était dans le « bon camp », celui de la ‘Révolution à cheval’, celui d’une armée méritocratique, et sous les ordres d’un homme qui avait mérité sa place selon les nouveaux critères de son temps.

        Rien de tel dans le camp d’en face qui d’ailleurs a dû s’adapter rapidement.

        La force morale, facteur majeur de la puissance des nations, provient d’abord de l’autorité morale de l’Etat sur la population (autorité justifiée en absolu ou non, peu importe, on parle de perception ici).

        Aujourd’hui on est loin d’avoir une situation aussi favorable. A comparer la France et la Russie, je dirais que la défiance vis-à-vis de l’Etat en Russie est sans commune mesure par rapport à la France. En 39 l’armée française était, sur le papier, plus puissante que l’armée allemande qui, elle-même, était sur le papier plus forte que l’armée soviétique.
        On connait le résultat.

        Ce sont toujours les hommes qui font les guerres, pas les chiffres. J’espère que l’Etat-major a conscience de cela ou alors de nous lancer dans des confrontations ingagnables.

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    • Fritz // 12.03.2019 à 09h04

      La guerre me semble inévitable. L »OTAN nous y mène directement, comme des somnambules (Hannoun a repris à bon escient le titre du livre discutable de Christopher Clark sur 1914). Mais comme vous le soulignez, Moshe, l’OTAN (cette pure obscénité) ne disparaîtra que si l’UE disparaît aussi.

      M. Hannoun a raison de souligner le tournant de 1998 : le vieux diplomate américain George Kennan avait alors dénoncé « l’erreur tragique » de l’extension de l’OTAN vers l’Est, contre la Russie. Mais la première erreur, et il devrait le reconnaître, fut de voter pour le Traité de Maastricht en 1992. Un autre prophète, Philippe Séguin, nous avait pourtant prévenus.

      https://www.nytimes.com/1998/05/02/opinion/foreign-affairs-now-a-word-from-x.html
      http://videos.assemblee-nationale.fr/video.674333_55488159b3ea7.traite-de-maastricht–exception-d-irrecevabilite-defendue-par-philippe-seguin-5-mai-1992-5-mai-1992

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      • taka // 12.03.2019 à 09h45

        Comment sortir de l’OTAN :
        https://m.youtube.com/watch?v=vqZ36bji9e0

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      • Chris // 12.03.2019 à 13h17

        Pour l’avoir vécu, j’ai un très vif souvenir du retrait de la France du commandement de l’OTAN et de l’expulsion des bases militaires US hors de France, sous la présidence de De Gaulle : US GO HOME s’écrivait sur quasi tous les ouvrages d’art de l’époque.
        Les avis étaient très partagés, les copains Monnet, Wallenstein & consorts étant déjà à la manoeuvre. Heureusement, le souvenir du véritable rôle des Américains dans l’effondrement du troisième Reich était encore vivace et tangible. Les Français se rappelaient encore du rôle déterminant de l’armée soviétique, souvenir entretenu par le PCF de G. Marchais, des bombardements US meurtriers (pour les populations locales !) sur les côtes normandes, auxquels s’ajoutait l’ostentation gaulliste à ne célébrer que le débarquement français en Provence.
        Néanmoins, cela fit beaucoup de remous, dont les frasques de l’OAS financée par qui vous savez… et les pleurnicheries d’élus chagrinés de voir partir une source de revenus… et de prestige : ricain commençait à bien s’implanter grâce aux conditions léonines du plan Marschall, la CIA faisant le reste.
        La France n’était pas encore bouclée dans la nasse européo-otanienne.

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      • Louis Robert // 12.03.2019 à 13h26

        Merci Fritz pour cette mise en perspective admirable de ce que fut la souveraineté (perdue) de la France, défendue par Philippe Séguin… et des trahisons qui furent nécessaires dans cette aventure. La fin était bien dans le début, dès l’origine.

        Comme le dit si bien Mr. K. plus bas: « Quelle chienlit ! ».

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        • tepavac // 13.03.2019 à 02h34

          Un entretien sans contorsions, direct, 26mn pour bien mesurer l’inconfort de notre situation et qui donne au billet autan de force;

          https://youtu.be/RaiuV8JZgiE?t=855

          et puisque nous parlons d’otan,
          https://www.youtube.com/watch?v=O5ylWwI5nCI

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          • Mr K. // 13.03.2019 à 05h54

            @tepavac
            Merci pour ces deux vidéos à voir quel que soit l’avis que l’on a sur l’Otan ou l’UE.
            Pour la première, lire le CV de l’invité, Christian Saint-Etienne. Avec ce pedigree, les critiques qu’il émet prennent singulièrement du poids.

            Deuxième vidéo : en commission de l’assemblée nationale à travers le 2% du PIB à octroyer à notre défense nationale, apparaît sans aucune ambiguïté l’inféodation de la France à l’Otan.

            Preuve supplémentaire, cette soumission de la France aux USA apparaît en pleine lumière avec le revirement complet de Macron concernant le budget militaire français :

            Premier temps : la soumission de la France à la commission européenne (non élue) impose l’austérité budgétaire. Macron obéissant aux ordres de Bruxelles impose de nouvelles coupes dans le budget de la Défense.
            On se rappelle le coup de gueule du chef d’état-major des armées Pierre de Villliers qui du coup démissionnera le 19 juillet 2017.

            Deuxième temps : les USA plus tard imposent par l’intermédiaire de Trump que les pays membres de l’Otan montent leur budget militaire à 2% du PIB.
            Tout d’un coup disparu le cap budgétaire austéritaire à maintenir coûte que coûte : virage à 180° de Macron sur ordre américain. Finalement le budget militaire doit augmenter…

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  • Valmeysien de Bouvines // 12.03.2019 à 07h24

    Je cite : « ce qui suppose la sortie de l’OTAN des 22 pays de l’Union européenne qui en sont membres. Cette sortie est d’ailleurs aussi à notre avis le préalable logique à toute idée d’une “véritable armée européenne” telle qu’ avancée par le Président Macron pour le futur. »

    Convaincre 22 pays, dont les pays baltes ou la Pologne, très attachés, et on peut les comprendre, au parapluie nucléaire américain, relèverait de l’exploit.

    Cela n’arrivera jamais.

    Je ne vois pas d’ailleurs très bien où les auteurs veulent en venir avec l’idée d’une armée européenne. Est-ce leur souhait ? Si oui, et même à supposer qu’elle soit faisable (cf : l’exploit cité au-dessus) je vois mal en quoi cela changerait quoi que ce soit quant au risque d’une confrontation avec la Russie.

    Les impératifs stratégiques des pays de l’Est c’est de se trouver un protecteur face à la Russie. Ils ne changeront pas d’avis là-dessus. Ce faisant, s’ils quittent l’OTAN pour l’armée européenne, c’est donc qu’ils auront reçu les garanties, ou du moins les promesses, que cette armée européenne remplirait la même fonction face à la Russie que celle que remplissait l’OTAN, c’est-à-dire repousser/maintenir la Russie dans son hinterland.

    J’imagine mal les pays baltes ou la Pologne subitement oublier je ne sais combien de siècles d’histoire.
    Que ce soit avec l’OTAN ou avec cette armée européenne, la France restera comme « liée » aux vues stratégiques et aux impératifs de sécurité de ces pays.

    C’est quoi l’intérêt de la France là-dedans ? Je ne le vois pas.

      +19

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  • Basile // 12.03.2019 à 07h29

    c’est frappant de constater comment des pays (l’UE) et/ou leur chef d’état, se comportent comme les plus primaires des individus. Il y a un meneur … et des suiveurs. Personne n’ose, personne ne prend le risque de ne pas être dans le bon train, dans le bon troupeau où il faut être. C’est particulièrement vrai des pays de l’Est, qui singent le maître, le modèle, afin de se faire admettre, afin de toucher les subsides, afin de porter aussi le bel uniforme et les belles armes « duvainqueurde1945 »

    autre troupeau où il faut être également (toujours pour plaire au maître et recevoir le susucre), l’écologie. C’est frappant d’entendre la Présidence Roumaine du Conseil de l’Union européenne à propos de l’écologie, comme si c’était le premier souci des Roumains. On aurait dit un ado boutonneux faisant son exposé, en prenant soin de dire les bons mots bien appris du maître pour être bien noté.

    Discours relayé et traduit complaisamment par France Info, avec une certaine satisfaction, de voir que la leçon est bien apprise

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  • Alfred // 12.03.2019 à 07h33

    Vous vous souvenez de la « Fake news » comme quoi l’Allemagne réclamait le siège de la France au conseil de sécurité de l’ONU ? Ben c’est comme la « Fake news » « parent a et parent b », ça a des velléités de réalisation. Espérons que la mobilisation contre ce projet le fera avorter aussi.
    (Mais quand on voit les priorités de chacun on peut s’inquiéter).
    Nous paierons dans le sang une telle chose.

      +19

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    • Chris // 12.03.2019 à 13h33

      Fake new ? Pas vraiment, c’est en discussion…
      https://www.youtube.com/watch?v=aTC5vZOUPJk
      La réponse d’AKK (remplaçante de Merkel, en réponse à la tribune multilingue de Macron) : double claque.
      Nein, nein, nein, nein… Yawoll pour le siège au Conseil de sécurité.
      Allez hop, coucouche panier, petit Jupiter !

      Quant à l’OTAN, voici les derniers déroulements :
      Le prix de la “protection” US grimpe en flèche: Le président Trump -révèle Bloomberg- va présenter le plan “Cost Plus 50” qui prévoit le critère suivant : les pays alliés qui hébergent des forces USA sur leur territoire en devront couvrir entièrement le coût et payer aux USA un supplément de 50% en échange du “privilège” de les héberger et d’être ainsi “protégés” par eux.
      http://www.comite-valmy.org/spip.php?article10999
      Bon, au moins c’est clair : les méthodes mafieuses ont le vent en poupe et sont exposées au grand jour. Plus besoin de fioritures langagières, ni de précautions oratoires. Avanti Capo !

        +14

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      • Alfred // 12.03.2019 à 17h14

        C’est ce que je dis: c’était présenté comme une thèse complotiste d’Ultra nationaliste destremedroate il y a quelques grosses semaines. Et maintenant hop c’est juste la réalité.
        (D’autres sujets comme ça ?)

          +6

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  • Patrique // 12.03.2019 à 08h27

    Bécassine a un fils ; il s’appelle Hervé Hannoun !
    En lisant cette entrevue tragi-comique on est pris d’effroi tout en éclatant de rire devant tant d’incompétence.
    Mieux vaut lire, semble-t-il le livre de Villiers pour s’informer sur les EU et l’UE donc l’OTAN.
    Et ce n’est pas « le silence qui est assourdissant » en France, c’est le bruit de la censure (par les amis politiques de monsieur Hannoun) contre les opposants à l’OTAN qui est assourdissant.

      +10

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  • la vieille gauloise // 12.03.2019 à 08h40

    J’ ajouté qu’ il y a un PLAN dans la mondialisation Celui du rapprochement des pays situés sur un même continent Par exemple , il est évident que les Américains cherchent à s’ annexer
    l’ Amérique du sud , petit à petit , cela adviendra … de même que l’ ensemble des pays européens se trouvant sur le continent EURASIEN rejoindront la Russie un jour ou l’ autre (  » l’ Europe , de l’ atlantique à l’ Oural  » dixit De Gaulle ) et ailleurs nous auront un vaste continent regroupant les pays asiatiques….ect….

      +3

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    • Fabrice // 12.03.2019 à 09h20

      Sûrement pas le rapprochement Europe-Russie dans un quelconque plan de globalisation on le voit dans les braises soufflées par l’otan et principalement les USA, qui sont suivi par les européens qui agissent contre leurs intérêts et au grand bénéfice de la Chine.

        +8

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  • ien // 12.03.2019 à 10h06

    Très bon papier, sauf que l’UE est dès le départ un projet US qui déniait aux européens le droit de s’ériger en puissance concurrente, malgré la pluie de discours sur l' »Europe puissance ». Dédouaner Mitterrand et Kohl de leur vassalité vis à vis des États Unis est donc contestable. M. Sarkozy n’a fait que revenir à la logique originelle en nous remettant pleinement dans l’OTAN à l’ombre du « grand frère » que de Gaule avait tenté de tenir à distance.

      +13

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  • Mr K. // 12.03.2019 à 11h29

    Convier De Gaulle dans la phrase suivante me semble être de la pure démagogie :

    « J’ai donc voulu analyser et mettre à nu cette “trahison” du projet initial, pour essayer aujourd’hui de militer pour le retour à l’esprit de la France non alignée et de l’Europe indépendante des Etats unis voulues par De Gaulle et Mitterrand. »

    Premier problème : De Gaulle et Mitterrand n’ont jamais défendu le même projet « européen », comme induit par cette phrase. De Gaulle voulait une France non alignée dans une Europe DES NATIONS indépendante des USA et SANS l’Angleterre.

    Deuxième problème : En aucun cas sortir de l’Otan nous permettrait de revenir à une France non-alignée puisqu’elle resterait inféodée à la commission européenne et à la BCE, forcée de se plier à leurs décisions.

    Troisième problème : L’article 42 du TUE (Traité sur l’Union européenne) précise que « La politique de sécurité et de défense commune » de l’UE « respecte les obligations découlant du traité de l’Atlantique Nord pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ».

    Comment sortir de l’Otan sans sortir de l’UE, puisque il est inscrit dans le marbre de ce traité que l’UE, respecte les obligations, donc se soumet aux décisions de l’Otan sous commandement américain?

    Quelle chienlit !

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    • Ou pas. // 12.03.2019 à 15h28

      L’UE est donc soumise aux américains à travers sa soumission à l’Otan. Mais l’UE est aussi soumise à d’autres influences, celle de la finance et des lobbies. Mais aussi, à des proportions variables pour chaque pays dont l’Amérique et la France.

      Prenons déjà l’interdiction de se financer auprès d’une banque centrale à taux zéro ou l’obligation de le faire auprès des banques privées avec intérêt, ce qui a largement contribué à l’explosion des dettes. Et les multiples dérégulations du système, l’organisation et la tolérance de l’optimisation et de l’évasion fiscale. Idem pour les GAFA et les grands groupes industrielles, dont les pouvoirs exorbitants corrompt les démocraties.

      Tout changement est difficile en raison de cette commune soumission aux puissances de l’argent.
      Il faudra sortir non seulement de l’Otan et de l’UE mais aussi de la création monétaire par les banques privées.

        +9

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      • Mr K. // 12.03.2019 à 17h41

        Pour pouvoir modifier le système financier tel que vous le proposez, il faut au préalable une sortie de l’UE, de l’euro et donc de la BCE.

        Il faut bien obligatoirement quitter au préalable l’UE et la BCE (donc l’euro) pour pouvoir retrouver une politique monétaire indépendante et pouvoir lutter efficacement contre l’optimisation et l’évasion fiscales.

        Pour la création monétaire par les banques privées elle a peut-être une utilité dans certain cas.
        Faut-il entièrement la supprimer? Je ne sais dire.

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        • Ou pas. // 12.03.2019 à 23h48

          Quelle utilité ? Enrichir les banques, soumettre davantage les états à la dette ?
          Battre monnaie est un droit régalien, il n’y a aucune raison de payer un intérêt sur l’emprunt quand on peut s’en passer.

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          • Mr K. // 13.03.2019 à 04h30

            Quand une banque privée crée de la monnaie, ou plutôt il faudrait dire génère informatiquement ex-nihilo, la somme me permettant par exemple d’acheter une maison, je ne vois pas en quoi cela pose problème si cela est bien encadré pour éviter les défauts.

            Cela favorise l’activité, et la dette créée s’éteint au fur et à mesure des remboursements.

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            • Tepavac // 13.03.2019 à 13h10

              Je partage votre avis sur la question, d’autant plus qu’une enquête vient d’annoncer que le shadow-banking represente 18% des transactions financieres et 47% de l’économie mondiale réelle….

              Le seul problème des banques en général, c’est malheureusement toujours le même, le mélange incestueux entre les banques de dépôt et celles de la « capitalisation » boursière.
              Interdite apres la seconde guerre mondiale pour cause du crach de 1929 et précurseur du drame de 1939.
              Un enquete sur les autorites qui ont approuvé ce crime, celles qui ont autorisé le vol des avoirs des deposants pour les « jouer » a la bourse, devrait aboutir a des sanctions exemplaires, ce qui n’est évidemment pas envisagé…

              Revele par Mr Bechade.

              https://fr.sputniknews.com/economie/201902181040072612-shadow-banking-finance-ombre-bechade-economie/

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            • Mr K. // 13.03.2019 à 15h06

              Merci pour l’article sur la finance de l’ombre.

              Par définition il est difficile d’en connaitre le montant exact, mais celui annoncé 51 600 milliards de dollars est déjà astronomique. Ça promet.

              Oui, les responsables des fraudes avérées des grandes banques américaines ayant mené à la crise financière de 2008 n’ont jamais été inquiétés.
              Et la partie affaire des grandes banques universelles bénéficie encore de la garantie fédérales accordée à la partie dépôts.

              Même si il y a eu quelques limitations, c’est quasiment encore open-bar…

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  • lephil // 12.03.2019 à 15h25

    On va avoir besoin de l’OTAN !…
    Car avec la retraite universelle que Macron va faire voter cette année je pense que ce sera la fin de l’armée française en effet fin de la retraite à jouissance immédiate pour les militaires sauf pour ceux qui seront à 12 ans d’anciennetés eux ils pourront conserver le statut actuel mais comme tout à chacun 63 ans sauf qu’il faut une armée jeune en âge et donc les militaires ont une limite d’âge 45-47 ans se reconvertir à cet âge là pour repartir à zéro dans le civil jusqu’à 63 ans autant commencer de suite bien entendu cela va être une retraite à point fini les annuités donc pour un parachutiste, un marin, un pilote plus de bonifications pour les opex idem ce sont des métiers difficiles et à risques les salaires sont bas le seul avantage était la pension à jouissance immédiate le seul intérêt pour faire une carrière !…..

      +2

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  • Martin // 12.03.2019 à 15h33

    D’accord sur le fond
    L’otan est obsolète et la France doit redéployer une diplomatie tous azimuts.
    En revanche, je suis toujours surpris par la sous-évaluation de la Russie.
    1) si on calcule en milliards de dollars ppa, la Russie est sur la troisième ligne avec la Chine et les usa en premier (20000), l’Inde en 2 (10000) et l’allemagne le Japon et la Russie en 3 (4000)
    2) un seul missile hypersonique russe à 2 millions coule un navire us à 5 milliards. Cela fait de la Russie une superpuissance militaire (pacifique)
    Le compte n’est pas bon et ça fausse l’évaluation

      +8

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  • ima // 12.03.2019 à 16h38

    Mon pauvre Martin, je ne sais d’où sortent ces chiffres, mais il serait que vous le précisiez tant ils paraissent totalement erronés !
    [modéré]
    Non la sortie de l’OTAN ne peut tout régler, c’est OTAN et UE qu’il faut quitter en pensant à l’entraînement que cette décision pourrait donner à certains pays hésitants.
    Pour ce qui est de la Pologne et des pays baltes, l’indépendance, au vu de leur histoire n’a jamais été qu’une parenthèse entre deux dominations étrangères. Ces moments d’indépendance en plus furent utilisées pour mettre en place des régimes d’extrême droite. La Pologne fut, par exemple, heureuse de participer au dépeçage de la Tchécoslovaquie en 38 avec les Allemands.

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    • moshedayan // 12.03.2019 à 21h03

      Pour l’histoire de la Pologne ou des pays baltes vous avez raison, je connais ces deux pays, leurs peuples ont conscience de leur indépendance relative. Ils savent qu’en une semaine voire moins leurs systèmes financiers peuvent mis à genoux par les Allemands et les Américains. Ce sont les élites qui s’engraissent avec les subsides de l’UE et de l’OTAN qui entretiennent de façon acharnée la russophobie. En Russie, il y a nombre de Lituaniens ou de Lettons émigrés depuis le XIXe s et ces deux langues ont influencé la langue russe. Une personne normalement constituée ne peut penser que l’on construit durablement son pays en faisant de son voisin un ennemi, ça ne dure qu’un temps. Il y a aussi des hommes réalistes en Lituanie ou en Lettonie. Les Russes veulent seulement que leur réussite et leur stabilité économique fassent réfléchir les Baltes autrement, en virant les nationalistes (ils apprennent ce « soft-power »), en espérant ne pas être agressés avant ce changement des mentalités. Pour l’Ukraine un intervenant a dit » tôt ou tard l’Ukraine dans l’OTAN », là je pense tôt ou tard… ce sera une guerre totale car la Russie n’aura pas d’autre choix que de mettre fin à l’appétit insatiable de l’Occident. C’est inévitable… hélas (Jean-Pierre Chevènement, votre homme politique l’a dit clairement… il y a des limites à ne jamais dépasser… c’est comme ça ou alors la Russie sera dans l’OTAN ! )

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    • martin // 13.03.2019 à 07h54

      A Ima

      Réponse:

      FMI 2017: PIB ppa par pays:

      Chine: 23 1222,03
      USA: 19 362,13
      Inde: 9446,79
      Japon : 5 405,07
      Allemagne: 4 149,57
      Russie: 4000,10

      J’ai compté le Japon dans le paquet à 4000 (d’autres sources y invitent). A mon tour de me pose des questions sur votre conception des chiffres.

      Connaissez-vous le sens de l’expression PIB ppa? J’en doute un peu face à ce que je lis.
      *

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      • martin // 13.03.2019 à 08h26

        Avec 23 1222, disons (2O 000), la Chine est clairement numéro 1. Mais la Banque Mondiale et le CIA WF placent la Russie au dessus de 4000. Il ne faut plus compter en PIB au taux de change. Comme dit plus haut, ça fausse tout.

        Un rapport récent de la RAND Corporation vient de préciser la question militaire. Avec un budget relativement minuscule, la Russie bat à plate couture le Etats-Unis, et il en va de même de la Chine quoique moins clairement. La RAND souligne le changement complet introduit par la missilerie hypersonique. En gros, les groupes navales Us et les bases aériennes sont détruites avant d’avoir pu entrer en action. La suite est évidente.

        L’accroissement permanent des budgets de défense, y compris en Europe ne sert plus à rien. C’est une ruine accélérée.

        Mais, tout cela, j’en conviens, est difficile à concevoir tant les habitudes intellectuelles sont ancrées sur ces sujets.

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  • serge // 12.03.2019 à 18h25

    Vu le niveau de débat qu’il y a en France ne serait-ce que pour la participation aux « troubles » en Syrie ou les non-débats sur nos actions en Afghanistan, en Libye et autres opérations spéciales, ce n’est pas demain qu’il va se passer quelque chose concernant notre présence dans l’OTAN. Nos gouvernements sont ravis de montrer les muscles en bande, méthode racaille à 20, là où tout seul ils attireraient tout juste la risée. Se rappeler de Hollande qui s’était retrouvé tout couillon quand Obama avait fini par refuser d’apporter le soutien lourd des US pour « attaquer » la Syrie. Et puis, chaque général se rappelle un peu ému comment cela a été fort cool de balancer un tapis de bombes sur la Serbie en 99. c’est utile pour l’avancement…
    Bref, pas de débat, pas d’info sur les dépenses, pas d’info sur les projets dans les cartons (le Vénézuela peut-être avant l’Ukraine), pas de remarque irritée de nos militaires (sauf quelques trublions vite remis au pas). Stop OTAN, la blague…

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  • Rémi // 12.03.2019 à 18h38

    N’y aurait-il pas matière à reflexion sur la « punition et la reprise en main » de la France après la guerre d’Irak?
    Ca fait partie de cette discussion non?

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    • Fritz // 12.03.2019 à 19h33

      Bien sûr. Notons seulement que c’est le même Chirac qui a remis la France dans l’OTAN, qui s’est opposé ensuite à la guerre d’Irak (pas trop quand même, il a autorisé le survol de la France par les bombardiers américains !), avant de se rabibocher avec l’Oncle Sam dès 2004 (célébration outrancière du 60e anniversaire du débarquement, vote de la résolution 1559 contre la Syrie).

      Le moins qu’on puisse dire, c’est que Chirac n’a pas poussé jusqu’au bout son opposition à la guerre d’Irak. On ne pouvait l’espérer de ce politicien corrompu, qui avait triomphé en bombardant la Serbie sous les couleurs de l’OTAN.

        +4

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  • Brution // 13.03.2019 à 09h10

    Dès la dissolution du Pacte de Varsovie, effective le 1er juillet 1991, j’avais proposé que l’OTAN annonce aussi sa dissolution, dans un délai de 18 à 24 mois. Dans le même temps, elle aurait pu proposer un nouveau Traité Transatlantique avec 3 pôles : Nord américain (Etats-Unis et Canada), Européen, et le troisième avec la CEI naissante. Pour chaque ensemble, les zones de responsabilité et d’intérêt auraient été définies. Des coopérations en matière d’armement auraient été souhaitables et possibles et, surtout, le nouveau « Drang nach Osten », lancé par G.W. BUSH au début des années 2000 n’aurait pas pu se faire. C’est bien cela qui a renforcé les Russes et Poutine dans leur éternel complexe d’encerclement…

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  • PhJd. // 13.03.2019 à 11h55

    Il y a quelques années, j’ai participé à un Colloque organisé par l’OTAN et une université portugaise, sur le sujet « quel avenir pour l’OTAN? ». On en a conclu que soit l’OTAN devient mondial soit l’OTAN disparait. En lisant entre les lignes, cela signifiait que peut-être un jour la Russie rentrerait dans l’OTAN, puisque rappelons nous l’OTAN a été créée pour protéger le monde occidental contre les menaces russes. Avec le recul quatorze ans après, je me dis, peut-être l’OTAN agirait avec la Russie et l’Ukraine, contre le danger Corée du Nord, Corée du Sud, Japon, Chine. Suivez mon regard ( le Président TRUMP )

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