Emmanuel PONT est ingénieur, il écrit depuis 2019 un blog, « Enquêtes écosophiques », où il tente de répondre aux questions écologiques à l’intersection de la science et de la politique. Il est l’auteur de « Faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète ? » un livre qui déconstruit quelques mythes récalcitrants sur la crise démographique. Non, ne plus faire d’enfants ne sauvera pas la terre du cataclysme écologique qui nous menace. Oui, il est possible de nourrir tout le monde sur terre. Et non, le fait d’être 8 milliards d’humains n’est pas un danger en soi, contrairement à l’inertie des plus riches, et au maintien des inégalités.
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Commentaire recommandé
On applaudira l’initiative récente du gouvernement de rendre les préservatifs gratuits pour les 18-25 ans, apparemment étendue aux moins de 18 ans.
Par contre, en cas de pénurie, il faudrait prévoir un tutoriel pour apprendre à les tricoter soi-même, comme pour les masques.
35 réactions et commentaires
À la limite sauvez l’humanité c’est possible mais la planète, même en cas de conflit majeur, sera toujours dans le système solaire.
Avant de manipuler la culpabilisation individuelle, je pointe les responsabilités de l’état désastreux de la planète vers les élites, financières et politiques, qui nous mènent par le bout du nez en cautionnant les les pollutions industrielles et chimiques tout souhaitant nous voir courber l’échine devant l’IPPC (alias Giec) de Reagan et Tatcher
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AlerterVotre message est incompréhensible;
Vous reconnaissez l’état désastreux de la planète , mais vous vilipendez celui qui rend compte de sa progression chaque année , dénonce ces mêmes pollutions et indique ce qu’il faudrait faire
C’est hélas toujours le même message de celui qui ne veut rien changer a son petit confort égoïste , et clamera les pires invraisemblances pour garder bonne conscience et éviter ainsi de se remettre en cause
J’ajouterai que le GIEC ne fait courber l’échine a personne ( et c’est bien dommage ) vu qu’il n’a aucun pouvoir décisionnel
S’il en avait tous ces industriels que vous dénoncez a juste titre , tout en évitant soigneusement bien sur le sujet de votre responsabilité individuelle, seraient mis au pas , c’est d’ailleurs son appel permanent !
En 40 ans pas un seul politique ni pas un industriel n’a pris le GIEC au sérieux ,( cause toujours , on te finance mais ton avis n’est que consultatif ) rassurez vous ils sont de votre coté pas de celui du GIEC, vous pouvez continuez a détruire le climat en toute sérénité !
Une dernière petite chose , si le GIEC a bien été crée sous Tatcher c’est tout simplement pour savoir ce que causerait la politique neo libérale a long terme
Quand vous achetez une voiture , vous , vous ne vous renseignez pas sur la capacité du réservoir?
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Alerter« …le GIEC ne fait courber l’échine à personne(et c’est bien dommage) vu qu’il n’a aucun pouvoir décisionnel »
Non, non, ce n’est pas dommage: le principal problème de l’humanité étant que certain-e-s décident de faire courber l’échine des autres, alors qu’une des principales caractéristiques des êtres humains, c’est de se tenir DEBOUT!
-Planifier la production et assurer la distribution, partout, des divers moyens contraceptifs pour que chaque individu puisse décider, en son âme et conscience, de se reproduire,
-planifier et assurer l’enseignement de leur utilisation, dès l’âge(variable) de la puberté de chacun-e,
-parler avec chaque enfant des réalités affectives et sexuelles auxquelles il/elle sera confronté-e, à l’école, dès le plus jeune âge, pour qu’ils/elles puissent en parler entre eux/elles et se construire en futur-e parent(ou pas), selon son tempérament,
-faire en sorte d’encourager et permettre l’autonomie de chaque individu(et ainsi combattre les « traditions familiales » rétrogrades qui perpétuent l’ignorance, la passivité et la soumission),
sont des moyens à tenter pour responsabiliser chacun-e, non seulement vis-à-vis de l’avenir de l’humanité, mais aussi de son propre développement harmonieux.
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Alerter« dès le plus jeune âge »: mon dieu,vous ne pensez pas qu’ils ont d’autres chats a fouetter avant la puberte? vous faites vraiment confiance a des adultes hors cadre famillial pour expliquer des « realites affectives et sexuelles » (lesquelles? ) a des enfants immatures et sans defense? Vous vous mefiez davantage des « traditions familliales » que de l’action de fonctionnaires d’etat?
Et macron qui a limite les possibilites de faire l’ecole a la maison….
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AlerterOn applaudira l’initiative récente du gouvernement de rendre les préservatifs gratuits pour les 18-25 ans, apparemment étendue aux moins de 18 ans.
Par contre, en cas de pénurie, il faudrait prévoir un tutoriel pour apprendre à les tricoter soi-même, comme pour les masques.
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Alerterles petits malins iront faire un stock de préservatifs gratuitement qu’ils revendront pas cher aux plus vieux .. taux de marge : 100% , ça c’est du business.
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AlerterBREAKING NEWS : Benjamin Griveaux sera nommé porte parole du gouvernement pour déclarer que « Les préservatifs, ça ne sert à rien d’en mettre si on est pas malade. C’est compliqué à mettre. D’ailleurs moi je ne sais pas utiliser un préservatif. »
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AlerterC’est une manière d’interdire le consumérisme aux africains et asiatiques. Une certaines partie de la population mondiale a fait la course en tête pendant des décennies en narguant ceux qui n’avaient pas leur vitesse technologique et une fois arrivé devant le précipice disent à ces même derniers de freiner. Le problème dans tout ca, c’est que tout le monde a raison. Il faut laisser un jeune faire son expérience et lui faire confiance
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AlerterOn peut au contraire penser que la surpopulation est de loin le principal problème
Rappelons d’abord que nos effectifs sont sans commune mesure avec ceux qui ont permis à l’humanité de durer des dizaines de milliers d’années. Nous sommes 1 000 (oui) fois plus nombreux qu’au néolithique, 40 fois plus nombreux qu’à l’époque de Jésus Christ, 8 fois plus nombreux qu’à l’époque de Napoléon, 5 fois plus qu’au début du 20esiècle, ayons ces ordres de grandeur en tête.
Et surtout évoquons l’écroulement effroyable de la biodiversité (70 % de mammifères en moins en à peine plus de 50 ans ! cette 6 ème extinction est la pire de toute par son ampleur et sa rapidité), or pour cela c’est essentiellement la consommation d’espace du fait de notre nombre qui est responsable. La question de la nourriture n’est pas la seule en cause.
Quant à la posture consistant à dire qu’on défend les plus pauvres en mettant l’accent sur la consommation des plus riches elle est ridicule, car c’est une façon de dire aux plus pauvres de le rester (puisque c’est pour cette raison qu’ils polluent moins et consomment moins de ressources)
Voyez ce que dit sur tous ces points l’association Démographie Responsable.
Quelle que soit la façon dont nous puissions nous comporter, à 8 milliards nous ne laissons plus aucun espace pour le reste du vivant. Partageons la Terre avec l’ensemble du monde vivant et pas seulement entre les hommes, c’est aussi une question de respect. La question du nombre n’est pas la seule mais abaisser nos effectifs est une condition sine qua non pour sauver la biosphère
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AlerterL’effondrement actuel de la biodiversité n’est pas le premier qu’aura connu notre planète, et la consommation d’espace par les habitants est loin d’en être la cause première.
D’ailleurs, s’agissant de l’exploitation des sols et des ressources, de la pollution et du réchauffement climatique, tous les individus de notre espèce ne présentent pas la même nocivité pour la planète. En effet, les trois quarts des ressources planétaires sont accaparées par les seuls pays occidentaux (OCDE), lesquels ne représentent qu’environ un sixième de la population mondiale. De plus, dans ces pays, la minorité la plus riche consomme (en dégradant la planète) plus que le reste de la population.
Ainsi, compte tenu des très grandes disparités citées, ce que la population humaine coûte à la Terre nécessite d’être pondéré différemment selon les individus. Dans cette optique, les problèmes attribués ici à la surpopulation sont en réalité causés principalement par les occidentaux qui, en moyenne, valent chacun plusieurs dizaines d’humains lambda, et plus particulièrement par les occidentaux les plus aisés, qui en valent chacun des centaines, des milliers, parfois plus.
Si la baisse des effectifs est la condition sine qua non pour sauver la biosphère, alors par soucis d’efficacité il faudrait certainement commencer par la population à laquelle vous appartenez. L’éradication des pays occidentaux reviendrait à diviser par quatre l’impact de la population mondiale, et par beaucoup plus si l’humanité se détourne du modèle délétère qu’ils ont imposé à toute la planète.
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AlerterOu et quand l’humanité a duré ?mon papa a vécu il n’est plus de ce monde il ne dure pas par ma survie en forme physique du moins En 1927 quand il naquit le rendement a l’hectare de blé était de x kilos en 1958 année de ma naissance il était passé a x quintal a l’hectare et ainsi de suite en 27 ans un hectare a nourri plus de 80 fois de plus d’humains mais aussi de vaches de cochons de poulets et même devers de terres Au Néolithique le vermeyde blé n’existait pas entant que tel. Ni la vache le cochon sauf le ver de terre était la a vous pour la sioua réponse
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AlerterVoilà que grâce à Pont la réalité devient un mythe : les hommes et leurs activités n’ont aucunement réduit drastiquement les ressources et la biodiversité et la planète se porte aussi bien à 1 milliard qu’à 8 ou 10.
Nous pourrons donc nourrir autant d humains que nous en produirons malgré le changement climatique, l artifialisation des sols, leur épuisement , le manque d’eau potable, de pétrole et de métaux rares nécessaires aux technologies qui maintiennent possible l’agriculture intensive etc…Il suffira donc d’obliger 1 milliard de »riches » à diviser par 2 ou 3 leur mode de vie pour que les 7 ou 8 autres milliards vivent mieux. Mais c’est cela qu on appelle un mythe, car une humanité même constituée de 10 milliards de Gandhi, n’en ira pas moins à la catastrophe écologique et sociétale avant même d’avoir fini de détruire la planète. Voyez le site de Démographie Responsable.
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AlerterOn peut toujours ergoter sur les chiffres : la planète peut-elle offrir des ressources suffisantes pour huit milliards d’individus ? pour dix milliards ? pour vingt milliards ?…
Quelles que soient les hypothèses et les querelles d’experts, le véritable problème réside dans le principe : des ressources finies (la planète) peuvent-elles répondre à une croissance des humains exponentielle et infinie ?
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AlerterA votre première question, la réponse pourrait en théorie être oui. A condition d’établir une dictature totalitaire sur toute la planète.
A votre seconde question, la réponse est mathématiquement non, même en modélisant l’innovation. Mais ça resterait à relativiser car une planète peut cesser de devenir habitable pour l’espèce humaine, même si sa population est peu nombreuse.
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AlerterNous sommes d’accord.
Dans n’importe quelle projection, le contrôle démographique est donc impératif. Même la question de la pauvreté est secondaire : mettons qu’un pauvre consomme mille fois moins de ressources qu’un riche, si on arrive à 15 milliards de gens maintenus dans la pauvreté (qu’on peut toujours, si l’on veut, appeler « sobriété heureuse ») par un système autoritaire, on aura quand même un problème.
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AlerterRéduire la population ne sauvera pas le monde , mais ne pas mettre un malheureux a vie sur terre sauvera ma conscience !
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Alertert’as raison,laisse ta place, ceux qui resteront s’occuperont de sauver le monde…Tes ancetres se sont battus pour batir la ou tu vis,pour combattre le chaos et le mal et toi tu desertes…quelle ingratitude quelle immaturite… Le monde n’est pas comme tu le voudrais,alors tu marchandes a la place de faire le deuil de ton desir et d’aller de l’avant et de faire la part du chemin vers le mieux qui revient a chacun avant de passer le flambeau a la generation d’apres…
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AlerterNos ancêtres (et leurs « dirigeants » bien ou mal-intentionnés) se sont trompés parce qu’ils étaient ignorants:
La principale raison pour laquelle les humains se sont battus au cours des siècles(et se battent encore) fut pour agrandir des territoires « nationaux » (ou régionaux, du temps des tribus et puis des baronnies) et leurs populations « productrices de richesses » (et susceptibles d’aller se battre pour les défendre ou contribuer au « trésor public » pour contribuer à la fabrication ou l’achat d’armes et de munitions).
Voir les multiples politiques de natalité qui ont eu cours au long des siècles, renforcées par les diverses religions et leur féroce compétition…
Ces territoires terrestres sont à présent transformés en « parts de Marché ».
Voir le « péril jaune » qui signifiait avant le nombre extravagant des habitant-e-s de la Chine, mais est caractérisé à présent par leur productivité invasive…
À présent que nous connaissons cette erreur fondamentale et fatale à la santé des êtres vivants(qui constituent notre biotope), ne pourrions-nous pas « faire mieux » en arrêtant de nous disputer pour discuter, tou-te-s ensemble, de ce que sont les véritables richesses terrestres, nécessaires à notre pérennité, donc à notre « désir de vivre » qui a besoin de notre satisfaction quotidienne?
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Alerter« La principale raison pour laquelle les humains se sont battus au cours des siècles(et se battent encore) fut pour agrandir des territoires « nationaux » »
apex fallacy: les interets des chefs humains ne sont pas les interets de la plupart des humains. A encore l’heure de la democratie en occident, les citoyens feraient mieux d’apprendre a reconnaitre les sociopathes et les psychopathes pour eviter de les elire a des postes ou ils peuvent creer de gros degats. Et les plupart des chefs ecologistes font partie de ces gens: vous croyez elire quelqu’un qui aime les petits oiseaux et les biches et vous vous retrouvez avec quelqu’un qui va soutenir la troisieme guerre mondiale avec les russes ou les chinois…
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AlerterPieuse question. La réponse qu’imposent quelques millénaires d’Histoire humaine est non. Le monde ne se mettra pas d’accord pour stabiliser équitablement la population et l’accès aux ressources.
Pourquoi ?
Parce que nous sommes tout de même des mammifères prédateurs, même si notre cerveau est évolué.
Parce que notre espèce a tendance (car elle a besoin) à se structurer en sous-groupes, ce qui génère automatiquement des conflits pour s’approprier des ressources.
Il faut lire Malthus.
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Alerter« Parce que notre espèce a tendance (car elle a besoin) à se structurer en sous-groupes, ce qui génère automatiquement des conflits pour s’approprier des ressources. »
les progres de la psychologie evolutionniste et comportementale expliquent tres bien ce « besoin » qui nous a permis de survivre et de prosperer. Ce que les religions du livre appellent le « peche originel » et que les psychologues appellent notre « cablage neuronal inne » peut etre depasse,sublime. Cela demande d’etre conscient de ce cablage (ex addiction au sucre) ,d’etre convaincu qu’il peut nous etre nefaste dans certaines circonstances et favorable dans d’autres,et de faire les efforts necessaires afin de ne pas etre manipule ni par nos emotions ni par notre culture.
https://www.bienenseigner.com/roue-des-emotions-en-classe/
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Alerter@Jérome « …nous sommes tout de même des mammifères prédateurs… »
Heu…les êtres humains sont des mammifères omnivores, de sorte qu’il nous est possible de choisir de nous abstenir de la prédation sur les animaux(nos semblables et les autres)… à condition de préserver la fertilité de la terre pour y cultiver nos potagers…
Si notre organisation en sous-groupes fut logique dans les temps des grandes peurs liées à notre ignorance, la connexion qui peut être établie, à présent, entre tou-te-s les personnes humaines devrait pouvoir nous aider à évoluer vers une organisation plus raisonnable et concertée…
@Calal « …le péché originel… », selon moi (catholique jusqu’à 12ans, qui ai beaucoup creusé ce concept), c’est d’avoir « mangé le fruit défendu de l’arbre de la connaissance »(selon certaines traductions de la bible).
Il a été inventé, formulé, par des religieux, « guides spirituels » déterminés à manipuler « l’opinion publique » pour la dominer et la conduire (l’éduquer) selon leurs intérêts.
Il a aussi été interprété pour réprimer « l’acte de chair », volontaire, joyeux et gratuit, qui rend les gens si heureux et satisfaits (rappelez-vous: le plaisir partagé, du lit ou de la table, par ex, qui annule, en tout cas relativise, la question du sens de la vie… si vous avez eu la chance de le vivre…).
D’autant plus qu’il faisait naître des « batard-e-s », perturbateurs-trices de la possession de « biens » de familles organisées en « classes » hiérarchisées et soumises, et de dynasties dominatrices.
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AlerterSuite: Notez que l’empire romain païen très avisé s’était converti au christianisme, comprenant la puissance coercitive de cette religion (qui, en plus, promettait la « résurrection des corps » et « la vie éternelle »), dont les catholiques et orthodoxes, et les nouveaux « évangélistes » protestants, continuent de propager les « dogmes » pour envahir nos esprits et ceux de nos enfants, et soutenir des « puissances » compétitrices et guerrières, nuisibles et dépassées, au vu de ce que nous savons désormais.
(Voir les mouvements contre l’avortement…et la contraception…!)
Et, pour éviter les malentendus, j’ajouterai que l’islam, issu du même « Livre » (écrit par les hébreux) poursuit les mêmes buts idiots et rétrogrades, associés à ceux du patriarcat…
dont je me rends compte que j’ose à peine en parler ici, en dépit du caractère intellectuellement auto-défensif de ce site majoritairement fréquenté par des hommes…
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AlerterQuestion a mille euros pour les ecolos-wokes (et egalement perturbante pour les autres),issus d’un interview entre jordan peterson et bibi netanyahou:
-etes vous pour la suppression des allocations familliales (pour sauver la planete evidemment ) ?
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AlerterOUI, mais pour l’instauration simultanée d’une « allocation universelle » qui tienne compte de la situation de chacun-e, avec ou sans enfants à charge, et lui assure une autonomie et une liberté de choix: de se reproduire ou pas, de s’instruire dans n’importe quel domaine(notamment celui de la responsabilité parentale, beaucoup trop négligé), d’exercer ses capacités et ses talents pour collaborer efficacement à une société équilibrée… ou de ne rien faire d’autre que de profiter de la vie sans nuire à ses contemporain-e-s et aux futures générations.
Pour signer la fin de la marchandisation des vivants. Et la fin de la faim.
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Alerter« OUI, mais pour l’instauration simultanée d’une « allocation universelle » qui tienne compte de la situation de chacun-e, avec ou sans enfants à charge »
vous dites tout et son contraire dans la meme phrase: oui a la suppression des allocations familliales mais l’allocation universelle serait augmentee si on a des enfants: bref une allocation universelle + une allocation familliale donc non vous n’etes pas pour sa suppression…
La suppression des allocs familliales:encore une fois la « droite » en a reve, la « gauche » va le faire en pretendant que c’est pour le bien de la planete…
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AlerterJe trouve pertinente votre remarque sur « tout et son contraire » dans le discours tenu.
Ceci étant, il y a peut être une idée intéressante à creuser dans ces histoires d’allocation universelle (à condition qu’elle soit au moins mondiale à défaut d’universelle).
Dans bien des pays, le fait d’avoir des enfants est également un palliatif à l’absence de système de retraite. Les enfants devenus des adultes actifs pourvoient aux besoins des parents devenus des vieillards sans emploi (ce qui n’équivaut pas à dire qu’ils ne contribuent plus à la société).
La mise en place d’une allocation universelle et d’un système de retraite sont des sujets plus connexes que voudraient nous le faire croire la plupart de nos politiciens.
J’invite ceux qui n’y ont pas été exposés à prendre connaissance des travaux de Bernard Friot sur les sujet. Le « salaire à la qualification personnelle » est à mon avis une bien meilleure approche que « l’allocation universelle ».
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Alerter« le fait d’avoir des enfants est également un palliatif à l’absence de système de retraite ».
Par ce que vous croyez que notre système de retraite fonctionne si on ne fait plus d’enfants…?
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AlerterNous parlons ici de réduire progressivement la population, pas de provoquer son extinction en une seule génération.
Le fait est que notre système de retraite fonctionne même pour ceux qui, individuellement, n’ont pas d’enfants. Donc tout le monde n’a pas à faire ses propres enfants en nombre suffisant pour espérer survivre durant ses vieux jours.
Et avec les gains de productivité, notre système de retraite, bien que par répartition, est parfaitement capable d’encaisser une baisse de la population « active » (au moins jusqu’à un certain point ou à un certain rythme). Les politiciens qui nous racontent que l’allongement du temps de travail est une question de mathématiques et non pas d’idéologie ne sont que des propagateurs de fake news.
A tel point qu’on peut même commencer à envisager ce fameux « revenu universel », qui revient à payer une retraite même aux non retraités.
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Alerter@JBB Les « systèmes » ne fonctionnent que quand ils sont imposés…
À bas les systèmes!
Que chacun-e puisse « travailler » (ou étudier) quand il/elle veut, à n’importe quel âge, non pas pour cotiser/préparer sa « retraite »(du monde du travail) mais pour s’épanouir, « se réaliser »(être soi-meme) en s’activant (physiquement ou intellectuellement), volontairement, à des tâches utiles et nécessaires à ses contemporain-e-s et aux générations futures, en fonction de ses goûts et de ses capacités, avec des protections qui lui garantissent de ne pas être abusé-e de quelque manière que ce soit.
ET en bénéficiant d’une « allocation de base » en cas/en périodes d’inactivité, quelles qu’en soient les raisons.
Et ne me dites pas que, dans ce cas, plus personne ne travaillerait: vous ignorez sans doute à quel point c’est tuant, désespérant, de n’avoir rien à faire!
L’actuel système de retraite n’est réellement utile qu’à ceux/celles qui veulent organiser « le monde du travail » en fonction de leur exploitation systématique des forces vitales des populations laborieuses pour servir leurs intérêts égoïstes et la perpétuation de « classes » dont les individus ne peuvent s’extraire que grâce à des « ascenseurs sociaux », compétitions féroces et forcément inégales. Le pognon n’étant qu’un moyen parmi d’autres de les maintenir dans des situations débilitantes.
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AlerterLa question est absurde : elle présuppose que la première cause de croissance démographique est les allocations familiales. Or, celles-ci n’existent que dans les pays riches à faible natalité (les pays pauvres où les familles font dix enfants n’ont ni les moyens ni la nécessité d’une politique nataliste incitative).
Supprimez les allocations familiales et les Françaises, les Allemandes ou les Anglaises ne feront peut-être plus qu’un seul enfant, mais cela ne changera rien pour les Nigérianes, les Malgaches ou les Afghanes qui continueront à en faire cinq ou six.
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Alerter@Antoine Block Très pertinente réflexion!
Mais il faudrait se sortir de la tête, et de la langue, l’expression « faire des enfants »: car la conception d’un être vivant reste (et doit rester, en dépit des monstrueux scientifiques trans-humanistes au service des « élites » dominatrices, riches et égoïstes) un événement « magique » et mystérieux(comme le phénomène de la vie sur terre dont il participe) qui ne dépend pas uniquement de la volonté des humains (femmes et hommes) qui s’y retrouvent confrontés(et doivent pouvoir, éventuellement, légalement, le refuser, soit en l’évitant par la contraception, soit en l’annulant par l’avortement, soit en confiant leurs bébés nouveaux-nés à ceux et celles qui ne peuvent en concevoir ou porter une grossesse à terme).
Foin des politiques étatiques de natalité qui nous déshumanisent, nous déresponsabilisent! Pour une politique d’enseignement public des réalités affectives et sexuelles!
Afin de parvenir à une liberté de choix individuel, en connaissance de cause, dans un cadre d’égalité de droits.
Parce que la principale erreur(qui risque de lui être fatale) de l’espèce humaine fut de consacrer son « génie » à « dépasser ses limites », à « réaliser ses rêves », au lieu de considérer intelligemment les réalités pour améliorer sa condition de petits mammifères existant parmi tous les autres êtres vivants interdépendants.
À son corps défendant, j’ajouterai que cette notion d’interdépendance n’a été découverte, prouvée scientifiquement, que récemment(faute d’avoir cherché, sans doute…).
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Alerter@Calal Vous avez raison, ma réponse à votre question au sujet des allocations familiales était bien: « oui mais non! »
Et une occasion de parler de « l’allocation universelle », à propos de laquelle, avec un groupe de citoyen-ne-s/ami-e-s, nous avons débattu pendant au moins deux ans, à raison d’une journée par mois…. et dont nous avons examiné les diverses propositions (autrement pensées et nommées) ainsi que les rares tentatives expérimentées.
Merci, @ Yom, de l’avoir remarqué.
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AlerterCe monsieur est ingénieur mais après avoir passé tant de temps à étudier le sujet, il aurait pu se rendre compte qu’il y a depuis 1970 une correlation presque parfaite entre les emissions de CO2 et le nombre d’humains.
Les émissions par habitant de la terre n’ont pas augmenté depuis 1970… La seule chose qui a augmenté c’est le nombre de pollueurs.
https://www.cairn.info/revue-la-pensee-ecologique-2019-1-page-19.htm
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AlerterDe votre côté, vous auriez pu vous rendre compte qu’une corrélation n’était pas forcément la preuve d’une relation de cause à effet.
Un rapport constant entre les émissions de CO2 et le nombre d’habitants ne permet absolument pas de conclure que les deux phénomènes sont liés, encore moins de dire QUI pollue.
D’ailleurs, contrairement à ce que suggère votre propos, la pollution produite ne saurait être proportionnelle au nombre d’individus, puisque l’on sait que la part imputable à chacun est intimement liée à son niveau de vie. En l’occurence, c’est la minorité la plus riche de la population mondiale qui induit la majorité des émissions humaines de CO2. D’autant plus quand on impute ces émissions à ceux qui en bénéficient plutôt qu’à ceux qu’on charge de les produire.
En fait, ce qui s’est passé depuis 1970, c’est surtout l’émergence d’une politique néolibérale mondialiste qui a imposé un mode de vie basé sur la consommation à outrance des énergies fossiles et des ressources minières. Ainsi, l’accroissement du nombre de paysans pakistanais a certainement eu moins d’impact sur l’augmentation des émissions de CO2 que l’importation par les populations occidentales des biens de consommation fabriqués en Chine.
Il serait malhonnête de mettre sur le dos de la démographie du reste du monde les conséquences délétères de notre propre mode de vie.
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