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7.novembre.20157.11.2015 // Les Crises

Rapport final du crash du MH17

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(Edité) Pour ceux que ça intéresse, voici la traduction des conclusions de la commission technique d’enquête sur le crash du MH17.

En résumé, l’avion a été abattu par un missile sol-air, et on ne sait pas de quel camp il a été tiré. Il y aura ensuite le rapport de la commission d’enquête judiciaire.


Source : Onderzoeksraad, 10/2015

Conclusions et Recommandations

10 CONCLUSIONS

Les résultats de l’enquête sur l’accident du vol MH17 du 17 juillet 2014 nous conduisent à proposer les conclusions suivantes.

10.1 Conclusions principales

  1. Causes de l’accident

a. Le 17 juillet 2014, la Malaysia Airlines effectuait le vol MH17 sur un Boeing 777-200 enregistré sous le numéro 9M-MRD, en croisière près des frontières ukrainiennes et russes, à 33 000 pieds d’altitude, sous l’autorité du contrôle aérien ukrainien (Ukrainian Air Trafic Control), et était commandé par un équipage compétent et qualifié.

b. A 13h20:03 (15h20:03 CET) [heure d’Europe centrale, NdT], une ogive a explosé à l’extérieur et au-dessus du côté gauche du cockpit du vol MH17. C’était une ogive de type 9N314M portée par un missile de série 9M38, comme ceux installés sur les lanceurs sol-air de type Buk.

c. Les autres scénarios ayant pu provoquer la désintégration de l’avion ont été examinés, analysés et éliminés devant les éléments de preuve disponibles.

d. La déflagration a tué les trois occupants du cockpit et endommagé la structure à l’avant de l’appareil, ce qui a provoqué une désintégration en vol. La rupture a répandu des débris sur une surface de 50 kilomètres carrés entre le village de Petropavlivka et le village de Hrabove. La totalité des 298 passagers ont perdu la vie.

  1. Conclusions concernant le plan de vol du MH17

a. Les services de contrôle aérien impliqués n’ont pas évalué correctement les risques qu’ils prenaient à faire survoler un conflit armé dans l’est de l’Ukraine par un avion civil.

– Pendant la période précédant le crash du vol MH17, le conflit armé à l’est de l’Ukraine s’était étendu à l’espace aérien. Augmentant en conséquence les risques encourus lors d’un survol de la zone par un avion civil.

– Les déclarations des autorités ukrainiennes qui signalaient que des avions militaires avaient été abattus le 14 et 16 juillet, et qui mentionnaient que les systèmes d’armement étaient capables d’atteindre l’altitude de croisière des avions civils, constituaient une raison suffisante pour fermer par précaution l’espace aérien au-dessus de l’est de l’Ukraine.

– Les autres parties impliquées – les opérateurs, les États dans lesquels ils sont basés et les tierces parties comme l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) – n’ont pas identifié les risques potentiels pour l’aviation civile posés par un conflit armé dans l’est de l’Ukraine. Les opérateurs, comprenant Malaysia Airlines, ont supposé que la partie ouverte de l’espace aérien ukrainien était sûre. Ces États n’ont pas émis d’avertissement spécifique sur les risques encourus par l’aviation civile pendant la période où le conflit s’étendait à l’espace aérien. L’OACI n’a pas jugé utile d’interroger l’Ukraine, ni d’offrir une assistance.

  1. Conclusions concernant les vols au-dessus des zones de conflit

a. Le système actuel de responsabilités pour la sécurité de l’aviation civile ne fournit pas d’éléments suffisants pour évaluer correctement les risques liés au survol des régions en conflit.

b. L’évaluation des risques pour l’aviation civile utilisant l’espace aérien au-dessus de zones de conflit ne devrait pas seulement tenir compte des risques existants, mais aussi inclure les risques dont l’intention ou les possibilités sont incertaines.

10.2 Etayage des conclusions (les causes e l’accident)

La cause identifiée par la Dutch Safety Board est étayée par les découvertes suivantes.

  1. Moment de l’interruption du vol

La détermination du moment de l’interruption du vol de l’avion est soutenue par les découvertes suivantes :

a. L’enregistrement des voix dans le cockpit et les enregistrements des données de vol se sont interrompues brutalement à 13h20:03 (15h20:03 CET) pour cause d’arrêt de l’alimentation électrique.

b. La balise de détresse s’est activée automatiquement environ deux secondes après la cessation de l’enregistrement des voix du cockpit et des données de vol.

c. Les données brutes du radar secondaire de surveillance du service de contrôle aérien ukrainien et la reprise par radar à écran vidéo des données combinées primaire et secondaire des services de contrôle aérien de la fédération de Russie ont montré que le vol MH17 était en trajectoire rectiligne au niveau de vol FL330 jusqu’à 13h20:03 (15h20:03 CET).

d. Les données brutes du radar secondaire de surveillance venant du contrôle aérien ukrainien ont montré que le vol MH17 n’a transmis aucune donnée de surveillance secondaire depuis 13h20:03 (15h20:03 CET).

e. La reprise par le contrôle aérien de la fédération de Russie des données combinées des radars primaire et secondaire ont montré que les traces de la trajectoire de l’avion à partir de 13h20:03 (15h20:03 CET) étaient le résultat de la chute libre et de la chute de débris.

  1. Le pic sonore

L’enregistreur des voix du cockpit a enregistré un pic sonore de 2,3 millisecondes. La triangulation du signal a montré que le bruit venait de l’extérieur de l’avion, commençant d’une position au-dessus du côté gauche du cockpit, se propageant d’avant en arrière.

  1. Pas d’autre avion

Il n’y a pas eu de preuve d’un autre aéronef, civil ou militaire, à proximité immédiate du vol MH17. Selon les données radar, trois autres avions étaient dans le secteur 4 du centre de contrôle de Dnipropetrovsk à l’heure du crash, tous des avions de catégorie transport commercial aérien. Deux volaient cap à l’est, un volait cap à l’ouest. Tous étaient sous le contrôle du radar de Dnipro. A 13h20 (15h20 CET) la distance entre le plus proche de ces avions et le vol MH17 était de 33 km.

  1. Les dommages au cockpit et les blessures à l’équipage

Les dommages observés à l’avant du fuselage et la zone du cockpit de l’avion et les blessures de l’équipage de vol et de l’équipage cabine présents dans le cockpit montrent qu’il y a eu de multiples impacts d’un grand nombre de fragments venant d’un point extérieur et au-dessus du côté gauche du cockpit. Le schéma des dommages observés à l’avant du fuselage et dans la zone du cockpit de l’avion ne sont pas cohérents avec les dommages qui pourraient être provoqués par un mode de défaillance connu de l’avion, ses moteurs ou ses systèmes.

  1. Fragments venant d’un endroit

L’avion a été frappé par un grand nombre de petits fragments de différentes formes et tailles (cubiques et en forme de nœud-papillon) se déplaçant à grande vitesse. La direction de l’ensemble des fragments perforants et non-perforants vient d’un seul endroit à l’extérieur gauche et au-dessus du cockpit. Les fragments ont endommagé le côté gauche du cockpit, le tube d’admission d’air du moteur gauche et le bout de l’aile gauche.

  1. Dispersion par fragmentation ou fragments préformés

Les objets qui ont frappé l’avion depuis l’extérieur avec une force puissante, comme ceux trouvés dans les débris de l’avion et dans les corps de l’équipage du cockpit, étaient faits d’acier pur. Quelques-uns de ceux-ci ont de toute évidence transpercé la carlingue de l’avion et/ou les verrières du cockpit. Les objets trouvés sont faits de fragments préformés. L’emplacement, la forme et les limites des dommages sur l’épave du vol MH17, le nombre et la densité des impacts sur l’épave et les objets trouvés de différentes formes et tailles correspondent aux dommages par impacts multiples de fragments préformés contenus dans l’ogive 9N314M portée par le missile de série 9M38 installé sur le lance-missile sol-air Buk.

  1. Les fragments de missile

Nombre d’objets plus gros trouvés sur le sol et quelques fragments trouvés dans les débris de l’avion ont été suspectés d’appartenir à un missile. Des prélèvements de peinture effectués sur ces pièces supposées de missile trouvées dans la zone de l’épave correspondent à celles trouvées sur les objets étrangers extraits de l’avion. Les pièces du missile ont présenté également les traces d’un type d’explosif (le RDX), lesquelles sont identiques aux traces trouvées dans les débris.

  1. L’explosion

La simulation de l’explosion après la détonation de l’ogive 9N314M a révélé une onde de choc près du cockpit. La simulation a montré que l’explosion aurait causé des dommages structurels à plus de 12,5 mètres du point de détonation. Ce qui était cohérent avec les dommages trouvés sur les débris de l’avion.

  1. La séquence de cassure

Après l’impact initial, l’avion s’est brisé de la manière suivante :

a. Il y a eu une séparation presque instantanée du cockpit et de la partie arrière du fuselage quand les fragments préformés ont pénétré le cockpit. Le cockpit a parcouru 2,3 km depuis la dernière position indiquée sur l’enregistreur de vol.

b. L’avion sans sa partie avant a continué de voler sur une trajectoire indéterminée sur environ 8,5 km vers l’est avant de se briser davantage. La section centrale a voyagé plus loin que la partie arrière du fuselage. Cette partie centrale s’est retournée. Des débris ont pris feu.

c. Le temps écoulé entre le début de l’éclatement et l’impact avec le sol n’a pu être déterminé précisément, mais on a estimé que les parties centrale et arrière de l’avion ont mis entre 1 et 1,5 minute pour atteindre le sol. Les autres, les pièces plus légères auront mis plus de temps.

  1. Les armes utilisées

L’avion a été frappé par une ogive 9N314M du type de celles portées par la série de missiles 9M38 et lancées par un système lance-missile sol-air Buk. Cette conclusion s’appuie sur la combinaison suivante : le pic sonore enregistré, les dommages par impacts multiples trouvés sur les débris, causés par l’explosion et les impacts de fragments, les fragments en forme de nœud-papillon et de cubes trouvés dans le cockpit et les corps des membres de l’équipage de cockpit, les blessures subies par les trois membres de l’équipage de cabine dans le cockpit, l’analyse de la rupture en vol, l’analyse des résidus d’explosif et de peinture, ainsi que la taille et la forme distinctive de quelques-uns des fragments.

  1. La trajectoire du missile

La zone de départ possible d’une ogive 9N314M portée par un missile de série 9M38 comme ceux installés sur le système lance-missile sol-air Buk pourrait mesurer autour de 320 km² situés dans l’est de l’Ukraine. Des recherches plus poussées sont requises pour déterminer l’emplacement du lancement. De tels travaux sortent du mandat de la Dutch Safety Board, en termes de l’annexe 13 et du Kingdom Act « Dutch Safety Board ».

Source : Onderzoeksraad, le 10/2015

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Commentaire recommandé

Kiwixar // 07.11.2015 à 02h36

La désinformation volontaire (ce n’est pas de l’incompétence) de Libé affirmant que la commission d’enquête néerlandaise a conclu à un tir provenant d’une zone rebelle (ce qui est faux) mériterait vraiment :
– une plainte auprès du CSA
– une action concertée (pétitions, tracts, campagne) de tous les médias alternatifs pour l’interdiction des subventions à la presse
– une plainte auprès de l’OMC des concurrents (Xinhua, RT, etc) pour concurrence déloyale (subventions)… ces subventions sont-elles légales selon les lois européennes ultra-libérales?
– une campagne maline des partis non-alignés (UPR) pour demander le report du montant des subventions à la presse vers quelque chose de plus noble (aider les veuves, les retraités, les SDF, etc)

La pourriture de la presse en France est vraiment le noeud de TOUS nos problèmes.

40 réactions et commentaires

  • Kiwixar // 07.11.2015 à 02h36

    La désinformation volontaire (ce n’est pas de l’incompétence) de Libé affirmant que la commission d’enquête néerlandaise a conclu à un tir provenant d’une zone rebelle (ce qui est faux) mériterait vraiment :
    – une plainte auprès du CSA
    – une action concertée (pétitions, tracts, campagne) de tous les médias alternatifs pour l’interdiction des subventions à la presse
    – une plainte auprès de l’OMC des concurrents (Xinhua, RT, etc) pour concurrence déloyale (subventions)… ces subventions sont-elles légales selon les lois européennes ultra-libérales?
    – une campagne maline des partis non-alignés (UPR) pour demander le report du montant des subventions à la presse vers quelque chose de plus noble (aider les veuves, les retraités, les SDF, etc)

    La pourriture de la presse en France est vraiment le noeud de TOUS nos problèmes.

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  • Papagateau // 07.11.2015 à 03h12

    je ne suis pas d’accord, quand je lis que les Kiéviens n’avaient pas intérêt à abattre l’avion.

    Un ou 2 mois avant, il y avait eu le massacre d’Odessa où 40 personnes avaient péri soit par le feu, soit par coups de bâtons, toutes en faveur du parti des régions. Difficile de parler d’une conspiration russe. Par ailleurs, de multiples vidéos montraient que les autorités avaient participé au massacre et dirigé les victimes vers la maison des syndicats, donc une préméditation.

    Les faits étaient si atroces, et les preuves de l’implication de l’état de Maïdan si évidentes que le scandale allait percer dans les médias grand public malgré toute la soumission des agences de presse occidentales.

    Comment empêcher ça ? Un seul moyen : un événement plus spectaculaire avec plus de morts, et l’attribuer à l’adversaire. Peu importe qu’ils aient des fausses preuves convaincantes ou non, le but est de simplement de faire oublier Odessa.

    Vous allez me dire : Qui est assez cynique pour tuer 200 personnes en un jour ?
    Les mêmes qui décident d’une guerre qui a déjà fait 2’000 morts, et chassé de chez eux 2 millions de personnes. Je pense que genre d’homme est assez cynique pour seulement 200 morts.

    L’obscurcissement du massacre d’Odessa est la cause de la chute du MH17.

      +49

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    • Subotai // 07.11.2015 à 04h06

      Vous donnez à Odessa une importance qu’elle n’a pas, même si c’est la première des exactions caractérisée de ce coup d’état. On peux en faire un symbole tout comme la prise de la Bastille, mais dans la réalité sans le MH17, Odessa aurait tout autant disparu de la visibilité médiatique…

        +8

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    • Theoltd // 07.11.2015 à 16h02

      Assez d’accord. Mais surtout, on a vu le train de sanctions arriver juste après la catastrophe, automatiquement attribuée a la Russie. ca aussi ca fait un très bon mobile. Alors 0.1 % de chances que ce ne soit pas un accident, ca me parait infiniment sous estimé. Apres. c’est toujours facile d’attribuer a la malchance et au hasard, les accidents qui arrivent a des moments cruciaux comme celui la.

      Pour finir, on peut aussi évoquer le fait que deux avions Malaysiens qui s’écrasent dans la meme année, c’est un peu comme le gars qui gagne deux fois au loto. La aussi, les lois du hasard n’ont pas été franchement respectées.

        +5

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    • Papagateau // 07.11.2015 à 16h27

      Le massacre d’Odessa avait tout de même 2 choses de particulières :
      – 100% des morts étaient du même coté dans une zone en paix.
      – avec des communications qui prouvent l’implication du pouvoir.
      Un cas chimiquement pur.

      Finalement, la caractéristique UTILE d’Odessa n’est pas l’horreur des conditions du massacre, mais le fait qu’il n’y avait pas de doute possible sur le coupable.

      Alors, oui, « on » était en train de l’oublier, parce que c’était un événement ponctuel, mais avec le bombardement de 2 grandes villes qui dure et qui dure, ça serait ressorti.

      J’ai peut être une vision optimiste des choses, mais je crois que si UN SEUL média grand public commence à révéler la vérité (intentionnellement), alors les autres sont obligés de suivre, par peur d’un débat égal (et de son effet sur les vente).

      Bon, je surestime peut être l’importance d’Odessa, mais la destruction du MH17 était indispensable à l’occident pour faire de ses adversaires des grands méchants avec qui on ne discute pas.

        +8

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      • Subotai // 07.11.2015 à 18h07

        Ne jamais attribuer à la malice ce que la bêtise peut expliquer.
        Je suis parfaitement d’accord avec les conclusions d’Olivier. C’était déjà ma conclusion 2 semaines après le drame.
        Je jamais oublier Ockham et son rasoir…

          +2

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  • Papagateau // 07.11.2015 à 04h29

    Tiens, j’y pense, le rapport ne parle que des enregistrements techniques, jamais des enregistrements cabine, c’est à dire des communications entre les pilotes et la tour de contrôle, et entre pilotes.

    Les bandes son du contrôle aérien ont été confisqué et jamais présenté, secret défense dissent-ils.
    Quand va-t-on avoir les bandes son de l’avion ? Encore 18 mois de plus ?

      +59

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  • Spiridon // 07.11.2015 à 05h02

    L’analyse après coup des éléments techniques peut paraître une vaine exégèse, occupation des « commentateurs » pendant que la « réalité » comme le disait Karl Rove, avance coûte que coûte, et que « l’action » crée toujours plus avant les vérités. Mais notre renoncement à connaître, parce que les ruisseaux de l’analyse se perdraient dans les sables du temps, des contre-arguments, ce renoncement ferait le jeu de la violence. Comme l’écrivait dans un bel ouvrage Jacqueline de Romilly c’est aussi par amour de la vérité que les Grecs ont…renoncé à la violence. L’alternative n’est qu’entre ces deux termes. C’est la « vérité » du Vietnam, de My Lan etc.. et non la simple lassitude qui a fait arrêter la guerre. C’est le mensonge du Cambodge, du Laos qui l’a fait continuer. Plus près, c’est aussi le mensonge dont on s’accommode qui fait continuer la guerre en Irak et le mensonge qui couvre l’enrichissement de Daesh qui prolonge le martyre de la Syrie.
    Le MH17 a réellement créé les conditions des sanctions et de l’extension de la Russophobie. Ces sanctions conduisent tout droit à la catastrophe économique, l’accroissement du chômage en Europe, le rapprochement irréversible de la Russie et de la Chine, l’obligation à terme de changer notre approvisionnement énergétique, de dépendre encore plus soit des US directement soit de leur géopolitique au moyen orient etc..Sur la Crimée même Giscard exprime combien la situation est naturelle et surtout acceptable. La Crimée seule n’aurait pas entraîné toutes ces conséquences. Le M H17 n’est donc pas un épiphénomène noyé dans les événements, mais un mensonge majeur et déterminant.

      +41

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  • bm607 // 07.11.2015 à 05h44

    Sans vouloir refaire l’enquête mais juste pour relever un point, il est étonnant quand on est un « groupe d’experts » de ne pas faire appel aux remarques du fabriquant de l’ogive, qui est quand même un des tous meilleurs spécialistes du sujet, surtout quand en plus celui-ci s’est fendu d’une expérience en vraie grandeur avec une configuration similaire à celle évaluée lors de l’accident réel, chose que les enquêteurs n’avaient pas les moyens de faire (un test en vraie grandeur est plus fiable que les simulations informatiques faites par les enquêteurs, et a minima apporte des informations et/ou des confirmations).
    Pour avoir moi-même travaillé quelques fois dans des groupes d’expertises sur des sujets techniques pointus, je trouve ce point plus que choquant.

    Et ce d’autant plus que ce constructeur ne rejette pas le fait que ça pourrait être une des ses ogives le coupable de l’accident, et même si on peut supposer qu’il aurait pu cacher des choses compromettantes pour une des parties de la guerre dans la région.

    Le fait que pour le constructeur suite à l’expérience menée il est « absolument évident » que c’est un ancien type ne possédant pas « d’éléments en fer de forme de double T » (et selon l’enquête officielle il est noté « …les fragments en forme de nœud-papillon et de cubes trouvés… » (et pas de « double T » donc) ce qui est cohérent) ne soit pas relevé dans les conclusions du rapport officiel est une chose qui semble assez troublante dans un document de ce type, censé être technique et complet et mené par des experts indépendants.
    Il en est de même pour le fait qui en découle, que ces missiles d’une durée de « vie industrielle » de 25 ans ont donc été déclassés en 2011 et étaient donc des modèles obsolètes plus utilisés dans certaines armées (la Russie), et même si ça ne dédouanait pas forcément qui que ce soit (il peut exister de ces anciens modèles non détruits à divers endroits…).

    Ces points semblent vérifiables au niveau d’une commission d’enquête qui a pu déterminer un type de missile et d’ogive de manière aussi catégorique, mais sont curieusement absents des conclusions.

    Bref même dans la partie technique de l’enquête, qui devrait être factuelle, et qui précise comme il se doit les références des types de missile et d’ogive, des manques curieux… ou pas, selon ce qu’on pense de l’objectivité des conclusions.

    (en passant, l’autre document dont le lien est donné par Olivier est intéressant car il pointe d’autres incohérences, notamment sur l’angle et donc la zone possible du lieu de départ du missile, lié à la projection « cylindrique » et non « sphérique » des projectiles selon les données du constructeur, encore une fois.. mais on ne va pas insister ni refaire l’enquête, on s’est fait son idée sur la « qualité » du rapport je pense).

      +24

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    • Philippe, le belge // 07.11.2015 à 10h58

      « (en passant, l’autre document dont le lien est donné par Olivier est intéressant car il pointe d’autres incohérences, notamment sur l’angle et donc la zone possible du lieu de départ du missile, lié à la projection “cylindrique” et non “sphérique” des projectiles selon les données du constructeur, »

      Remarque par rapport à cet autre document:

      Dans le rapport officiel on écrit:
      « Les fragments ont endommagé le côté gauche du cockpit, le tube d’admission d’air du moteur gauche et le bout de l’aile gauche. »
      Et l’autre document dit:
      « Par ailleurs, le réacteur droit de l’avion a été touché, ce qui n’est possible qu’avec un missile faisant un angle important. »
      Il y a contradiction mais si la première proposition est vraie, l’angle entre l’avion et le missile devrait être encore plus grand…

        +3

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      • Ago // 07.11.2015 à 16h29

        On pourrait tous cossigner une lr/ar à ce
        Groupe d experts pour demander une réponse à vos légitimes questions.

          +2

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  • LeFredLe // 07.11.2015 à 06h48

    Quand sera t-on libérés de « Libération » ?
    Je n’en peux plus de leurs raccourcis journalistiques…

    Qu’il coule une bonne fois pour toutes ce canard !

      +43

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  • ponsov // 07.11.2015 à 10h01

    Pour @bm607

    Le fabricant du Bouk a testé sur un autre appareil le Bouk, leurs conclusions n’allant pas dans le sens que l’on connait, elles ont été ridiculisées par la commission d’enquête.

    Les discussions tour de contrôle-avion ont été prises en compte mais ne peuvent être pas divulguées (sic)

    La déviation de l’avion de 40 KM vers l’est pourtant reconnue par Kiev et les Russes? pas un mot.

    Toutes les preuves ,enregistrements de l’armée russe? de la daube jugées irrecevables avant même la formation de la commission.

    La résoluition 2166 de l’ONU, prévoyant une commission internationale indépendante?finalement composée
    d’Etats pas franchement neutres vis à vis de la Russie et surtout présence de l’Ukraine.

    Bref, tous les ingrédients de la manipulation habituelle ce qui démontre une fois de plus que les institutions internationales sont vérolées.

      +27

    Alerter
  • fed // 07.11.2015 à 10h13

    il fallait créer un événement pour accuser la russie .C’est fait.ILs ont bien laisser des avions rentrer ds des tours ou l’avion qui s’est scratcher ds l’océan pacifique ds une zone les plus surveillée du monde et bizarrement pas de photo satellites.

      +9

    Alerter
  • adrien // 07.11.2015 à 10h16

    Sergueï Lavrov a accordé une interview à une chaine malaisienne au sujet du crash du MH17 et du contexte géopolitique. Son homologue français devrait en prendre de la graine…https://www.youtube.com/watch?v=CPf1G3yAahU

      +7

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  • tchoo // 07.11.2015 à 11h21

    l’important pour que la désinformation fonctionne à plein régime, c’est que ce drame est été provoqué par un missile
    en en disant pas plus, ou au pire comme libé en laissant entendre d’où provient le missile, on laisse pénétrer dans l’esprit du plus grand nombre la faute aux Russes
    Mission accomplie

      +12

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  • Parousnik // 07.11.2015 à 11h27

    C est bien connu tout a été toujours de la faute des soviétiques hier des russes aujourd’hui… ils sont responsables de tous les crimes ici et les arabes ailleurs… L’Occident veut juste assassiner et piller pas de quoi se révolter franchement. Aucun homme aucune femme de ces pays ne peut être et n ‘a le droit d’être un résistant… Qui ne veut pas obéir et se soumettre est un terroriste n’est ce pas Mr C. De Gaulle…

      +6

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  • Lt Anderson // 07.11.2015 à 12h54

    Et la veille de d’incident, Kiev avait installé à proximité une batterie « Buk » complète* :
    https://www.youtube.com/watch?v=yy3pWm0plCI

    *Dans « l’hypothèse séparatiste » seul un TELAR était en jeu, donc faible capacité de détection.

      +4

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  • luc // 07.11.2015 à 13h23

    Pourquoi donc penser que ce fut involontaire??

    Je pense que l avion etait visé parce qu il était malaisien
    Peu de gens savent que la malaysie tient une ligne officielle très dure envers israel depuis des décennies, mais c est facile a verifier
    les usa et israel etant comme cul et chemise et kiev activement soutenu par les usa… suivez le chemin
    Ce qui accable c est qu un avion malaysien avait deja disparu peu de temps avant n est ce pas, avec des passagers dont la disparition arragea les affaires d un certain rothschild….

    Par ailleurs, on est en plein dedans en ce moment, avec le crash russe et les occidentaux qui encore une fois insistent pour diffuser leurs hypotheses, alors qu en cette periode la russie humilie justement les occidentaux en syrie…

      +13

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    • Subotai // 07.11.2015 à 18h12

      Un avion CIVIL malaisien rempli de Hollandais…

        +0

      Alerter
      • luc // 07.11.2015 à 23h41

        j’avais noté que c’était « Un avion CIVIL malaisien rempli de Hollandais… »

        et toi, sais-tu que la malaysie est le seul pays au monde où les passeports sur la première page ont cette mention

        « ce passeport est valide dans tous les pays sauf israel »

        deux fois malaysian airlines dans des coups stratégiques, je trouve ça remarquable, c’est mon avis personnel

        je rappelle que la disparition du mh370 fut bénéfique pour la fameuse société carlyle en particulier par l’intermédaire de jacob rothschild qui récupéra un brevet en rapport avec les techniques de guerre électronique – car les passagers de ce vol n’étaient pas n’importe qui

        bien sur, on peut crier aux coincidences, pourquoi pas

          +1

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  • Maria // 07.11.2015 à 14h19

    Il n’y a plus à proprement parler de journalistes, mais juste des scribes de l’AFP (agence françois président ) , des prête-noms . Si l’un d’eux avait le malheur de sortir des clous il serait vite dégagé ( monsieur météo france2 par ex ) . Alors la plupart se résignent à venir tirer leur salaire et se plient aux exigences pour qu’on les laisse glander tranquilles . C’est seuls devant le miroir qu’ils sont peut-être moins fiers .

      +15

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  • voronine // 07.11.2015 à 15h52

    Sur le fait que l’armée UKR est la seule à avoir abattu un avion civil ….Je doute .Dans les années 60 les français ont abattu suite à une erreur de tir la caravelle NICE – AJACCIO à proximité du centre de tir des Iles du Levant.Et les soviétiques on descendu un avion de ligne sud coréen au large de la SIBERIE ORIENTALE vers la fin des années 70 … la signature de l’avion civil était utilisée par un appareil US pour pénétrer l’espace soviétique ….Et il doit y en avoir beaucoup d’autres .

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    • Ago // 07.11.2015 à 16h30

      Et aussi l avion civil Iranien par les USA….

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    • Papagateau // 07.11.2015 à 16h49

      Voronine,
      tout ce que tu dis est vrai, mais il faut préciser : de tout ces vols, un seul avait dévié de 1000 km pour entrer dans un pays qu’il ne devait pas survoler, et se retrouver en alignement avec une base stratégique de la Marine Soviétique. Ce n’est vérifiable, mais il parait aussi, qu’il ne répondait pas aux manifestations de l’intercepteur.

      Tout les autres étaient dans leur couloir aérien, et sur leur horaire.

      Quand on s’informe, on lit tout.

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    • Homère d’Allore // 07.11.2015 à 21h24
  • Max // 07.11.2015 à 21h05

    C’est horrible pour les passagers, on ne le dira jamais suffisamment.
    La zone était/est une zone de guerre, quasi quotidiennement l’armée de l’air Ukrainienne bombardait la population en rébellion et bien évidement l’OTAN et l’UE s’en foutait.
    Je ne sais pas qui a détruit en vol cet avion civil mais juridiquement il n’y avait que l’Ukraine à avoir le pouvoir d’interdire la zone aux avions civils et la junte ne l’a pas fait et dans ce sens la junte est bien responsable de la destruction de l’avion de ligne.

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  • Homère d’Allore // 07.11.2015 à 21h19

    Certes. On a peu de chances de connaître la vérité.

    Une dramatique erreur de l’un ou l’autre camp doit être à l’origine de cet horrible accident. Et le BUK a du viser un ennemi se mettant dans le sillage du MH 17. Cet avion visé est tout aussi responsable que les serveurs de DCA.

    Que pensent donc, en revanche, nos crisiens de la difficulté des autorités russes d’admettre l’hypothèse terroriste dans la destruction de l’avion russe parti de Charm El Cheikh ?

    Est-ce une volonté de ne pas accuser L’Égypte de légèreté quant à ses normes de contrôle aux aéroports ?
    Ou, plus probablement, le calcul rationnel de ne pas être obligé de se voir contraint à une escalade immédiate, sans doute voulue par les commanditaires de l’attentat…?

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  • raloul // 07.11.2015 à 22h00

    Bonjour!

    Tout d’abord, je trouve la position d’Olivier Berruyer très prudente et pragmatique, ce qui est admirable face à un sujet aussi émotionnel et polarisant. Bravo et merci de garder la tête froide.
    Personnellement, je n’ai aucun avis définitif sur ce sujet. Par contre, je suis très étonné de ce passage:

    « Pas d’autre avion

    Il n’y a pas eu de preuve d’un autre aéronef, civil ou militaire, à proximité immédiate du vol MH17. Selon les données radar, trois autres avions étaient dans le secteur 4 du centre de contrôle de Dnipropetrovsk à l’heure du crash, tous des avions de catégorie transport commercial aérien. »

    Ca me semble totalement en contradiction avec les présentations du ministère de la défense russe:
    https://www.rt.com/news/174412-malaysia-plane-russia-ukraine/?utm_source=browser&utm_medium=aplication_chrome&utm_campaign=chrome

    Je n’ai jamais vraiment su quoi penser de ces affirmations russes de la présence d’un autre avion, militaire. Mais il y a là une contradiction assez fondamentale, et ça me surprend que les moyens de preuves donnés par le ministère de la défense russe soient tout simplement négligés (ou considérés comme non fiables?). Encore une fois, je ne sais pas quelle validité ils ont, et quelle confiance accorder à la version « russe », mais pourquoi les russes joueraient-ils autant leur réputation sur cette affirmation de la présence d’un autre avion, quel intérêt auraient-ils à mentir aussi obstinément, s’ils n’avaient rien de solide et concret derrière?
    Quelque chose est trouble concernant cet aspect; car les deux positions se contredisent et ne sont aucunement compatibles ou conciliables. Donc l’un des deux camps ment ou se trompe sur cette question, assurément et définitivement.

    C’est peut-être un détail par-rapport à l’ensemble de la tragédie, mais tout de même…

    A ce sujet, je rappelle que le gouvernement allemand avait répondu concernant les enregistrements faits par les avions Awacs, et il était mentionné:
    « Les AWACS ont capté des signaux d’un système de défense anti-aérien et un autre signal radar non identifié »
    http://www.les-crises.fr/les-reponses-du-gouvernement-allemand-sur-le-mh-17-abattu/

    Quid de ce « signal radar non identifié »? Aucune mention, oublié? Dans le rapport, les autres signaux radars dans le secteur sont identifiés comme étant des avions commerciaux.
    Alors, ou est passé ce signal non identifié?

    Encore une fois et comme l’a très justement écrit Olivier, nous ne saurons probablement jamais la vérité avec une certitude suffisante.

    Je me demande simplement comment vont réagir les autorités russes, voyant que les informations qu’elles fournissent sont négligées ou mises sous le tapis. Et je me demande comment cette contradiction évidente va être résolue dans les suites des enquêtes sur ce drame…

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    • ponsov // 07.11.2015 à 23h07

      @raloul
      Comme je le disais dans le message précédent, les Russes ont la preuve d’un autre avion qui tournait dans la zone, mais aucune des données russes n’a été jugés recevable par la commission,l’Etat major russe a posé 10 questions ,très précises de manière officielle, à l’Ukraine (je n’arrive plus à choper le lien) mais aucune réponse de Kiev.

      Le seul pays qui ne participait pas à la commission mais qui a daigner répondre à son peuple, c’est l’Allemagne qui surveillait la zone aussi mais sa réponse n’apporte rien, ‘on sait mais divulguer ce genre d’information nuirait à notre système d’espionnage »

      Bref comme toutes les affaires d’Etat on saura la vérité dans un siècle ou deux.

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  • AlainCo (@alain_co) // 07.11.2015 à 23h34

    La culpabilité des rebelles, et ca me désole, me semble plus probable…

    le fait d’abattre un avion civil suppose qu’on a pas vu que c’était un avion civil, or on le sait via les transpondeurs, or il faut avoir accès à des radar secondaires capable d’activer et écouter les transpondeurs.
    ces radars sont typiquemen des racars d’aéroports, civils et militaires, auquel la batterie doit être associée.

    les russes, les US et les Ukrainien avaient accès a ces radars.

    les rebelle eux n’y avaien pas accès surtou s’ils avaien mis la main sur un vieux Buk soviétique piqué aux Kieviens, avec une équipe formée à la belle époque.

    sinon l’autre alternative c’est la bévue d’une bande de boulet de kiev, qui ont paniqué comme les USA en abattant un avion civil en pleine guerre froide, dans un contexte de laxism de management sur un porte-avion.

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    • balthazar // 08.11.2015 à 08h27

      Allez, je commente votre postulat de départ :
      « le fait d’abattre un avion civil suppose qu’on a pas vu que c’était un avion civil, or on le sait via les transpondeurs, or il faut avoir accès à des radar secondaires capable d’activer et écouter les transpondeurs. »
      Je ne valide pas vu les multiples exemples d’avions civils abattus par les USA, les Ukrainiens, les Russes.
      Documentez vous, et ne soyez pas désolé.
      La suite de votre raisonnement est également biscornue:
      « les rebelle eux n’y avaien pas accès surtou s’ils avaien mis la main sur un vieux Buk soviétique piqué aux Kieviens, avec une équipe formée à la belle époque. »
      Pour guider un missile avec un seul radar d’une portée très limitée (on parle de 50 à 100 km suivant la topographie), il faut avoir une veine de cocu. Ou que l’on vous amène l’avion servi sur un plateau d’argent.
      Donc deux hypothèses se dégagent:
      1) « le coup est parti tout seul chef ! » pas de bol y avait un avion dans le coin. La faute à pas de chance.
      2) le coup a été soigneusement préparé. Par qui ? Pour quoi ?

      La 1ère hypothèse : pas grand chose à dire. Juste l’exploitation de cet évènement qui en est faite.

      La 2ème hypothèse : vous relisez tout ce qui s’est passé juste après le crash :
      -la mise au vert des contrôleurs aériens ukrainiens. Qu’y a t il à cacher ?
      – l’enregistrement audio des services secrets ukrainiens bidonné pour « prouver » que ce sont les rebelles qui ont tiré. Pourquoi produire un faux, aussi rapidement ?
      – les déclarations du Président US ou son secrétaire d’Etat qui « ont la preuve » que la Russie est impliquée. Je l’ attends toujours, cette preuve. Et les familles aussi.

      Bref, vous la sentez , la manipulation ?

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  • Sébastien // 08.11.2015 à 02h24

    Quand j’ai lu le titre « rapport final du crash du MH 17 », j’ai immédiatement pensé à Pierre Richard. Si, si.
    « Je ne sais rien, mais je dirai tout ».
    Regardez les premières minutes du film. Moi, ça m’épate, mais ça m’épate!…
    https://www.youtube.com/watch?v=mOvIKhiLP_Y

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  • Boubanka46 // 08.11.2015 à 06h54

    Les rebelles n’ayant pas d’aviation, je doute que se soit l’armée ukrainienne qui est tiré le missile, et je le dis alors que ma sympathie va au camp rebelle et russe dont les media ont fait leur boucs émissaires. Je penserai plus à un équipement récupéré par le rebelles que ceci n’ont pas su utuliser correctement

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    • Boubanka46 // 08.11.2015 à 06h55

      qui ait tiré le missile
      désolé pour la faute

        +1

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    • Vincent // 09.11.2015 à 10h32

      Des batteries de Buk Ukrainiens étaient déployées autour du Dombass à ce moment. Il me semble que dans un des articles sur le sujet sur les-crises, il y avait le nombre de batteries et leur localisation, leur date de départ.
      À l’époque, il y avait du grabuge à la frontière Russe (notamment un ville frontalière s’était pris des tirs de mortier) et les autorités Russes avaient menacé de frappes en cas de violation répétée de sa frontière.
      Et il ne faut pas oublier que c’était un grand moment de parano du coté Ukrainien, avec la crainte réelle d’une invasion russe (beaucoup de désertion notamment).

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  • Papy // 08.11.2015 à 08h29

    Cet après-midi du 17 juillet 2014 …
    Les chaines de télé en boucle sur le crash de l’avion et sur les bandeaux une news en tout petit : tsahal envahit gaza !
    2h après le crash de l’avion, les char israëliens commençaient le massacre quand tous les yeux regardaient la carcasse fumante.
    La question est de savoir si une telle opération militaire s’improvise ?

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  • obr // 08.11.2015 à 18h55
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