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4.mai.20204.5.2020 // Les Crises

Auto-amnistie préventive de la Macronie : technique du coup d’éponge – par Régis de Castelnau

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Source : Vu du Droit

Toute la presse a répercuté les inquiétudes qui se sont fait jour au plus haut sommet de l’État concernant la mise en cause de la responsabilité pénale des décideurs publics de l’État (ministres et hauts fonctionnaires) dans le traitement de la crise du Covid 19. Jusqu’au président de la République qui a été jusqu’à fustiger, en les traitant d’irresponsables, les victimes qui osaient d’ores et déjà saisir les tribunaux pour faire valoir leur droit fondamental de s’adresser à la justice.

C’est chose normale, légitime et la marque d’un État de droit. Le Parlement contrôle l’activité politique du gouvernement, le juge pénal est saisi des fautes pénales commises par les personnes.

L’État de droit, pour quoi faire ?

Mais le respect de l’État de droit, c’est encore beaucoup trop pour Emmanuel Macron et sa bande.

Il est clair, compte tenu de l’incurie et de la gabegie qui ont caractérisé la gestion de la crise, et ce au plus haut niveau, que nous sommes confrontés à un florilège d’infractions pénales. Dont seront saisies par les victimes les juridictions compétentes, Cour de justice de la République pour les ministres et Tribunal Correctionnel pour les hauts fonctionnaires. Et cette perspective d’avoir à rendre des comptes est insupportable à l’équipe qui entoure le chef de l’État.

Comme chacun sait, face à l’impréparation et au manque de maîtrise de l’État dans le déconfinement, le gouvernement a décidé de faire appel aux maires. En particulier pour une rentrée scolaire ingérable à laquelle les communes seront nécessairement associées puisqu’elles ont la mission de fournir les moyens matériels au service public de l’éducation nationale pour les écoles primaires. Beaucoup d’élus ont simplement refusé, et d’autres ont manifesté la crainte que leur responsabilité pénale soit mise en cause.

Alors, certains ont imaginé une entourloupe afin de mettre à l’abri les amis exposés. En s’emparant de la légitime et réelle inquiétude d’un certain nombre de maires et d’élus locaux face à la décision passablement irresponsable de la rentrée scolaire le 11 mai. Ils ont imaginé une procédure afin de faire voter par le Parlement une loi que l’on ne peut qualifier autrement que de « loi d’amnistie préventive ». L’ineffable Aurore Bergé a ingénument mangé le morceau dans un tweet publié à une heure du matin dimanche et dont il faut s’infliger la lecture pour mesurer la duplicité : « Nous proposerons une adaptation de la législation pour effectivement protéger les maires pénalement mais aussi toutes les personnes dépositaires d’une mission de service public dans le cadre des opérations de déconfinement. Des propositions que je porterai avec LAREM ».

Avant de décrire le mécanisme du coup d’éponge envisagé, revenons sur la façon dont se pose le problème en l’état actuel du droit. Ce qui permettra de démontrer que si l’inquiétude des maires est compréhensible, elle est juridiquement infondée. Et la prétention des parlementaires LREM de vouloir les protéger simplement une imposture. Destinée à permettre un coup d’éponge salvateur pour les incapables, les désinvoltes, les menteurs, les cyniques et les amateurs à qui Emmanuel Macron a confié la gestion de la pandémie.

Protection des maires : que dit le droit ?

La principale infraction qui sera reprochée à ces décideurs publics défaillants sera celle d’homicides et blessures involontaires prévue et réprimée par tout d’abord l’article 221–6 du code pénal :

« Le fait de causer, dans les conditions et selon les distinctions prévues à l’article 121-3, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, la mort d’autrui constitue un homicide involontaire puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

En cas de violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, les peines encourues sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende. »

C’est une infraction à caractère général, c’est-à-dire qu’elle concerne tous les citoyens quel que soit leur statut juridique. Il faut savoir que pour définir qui sont les personnes qui peuvent être incriminées, la France applique depuis toujours ce que l’on appelle la « théorie de l’équivalence des conditions » qui veut que tous ceux qui ont commis le dommage ou CONTRIBUÉ à sa réalisation sont pénalement responsables. C’est ce que l’on appelle les « auteurs directs » et les « auteurs indirects ».

Dans les années 90, après la mise en œuvre des lois de décentralisation, et en raison de mises en cause massives des maires dans l’exercice de leurs fonctions, le législateur a précisé les contours de cette responsabilité qui sont aujourd’hui définis dans l’article 121-3 du code pénal :

« Il y a également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute d’imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, s’il est établi que l’auteur des faits n’a pas accompli les DILIGENCES NORMALES compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait.

Dans le cas prévu par l’alinéa qui précède, les personnes physiques qui n’ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n’ont pas pris les mesures permettant de l’éviter, sont responsables pénalement s’il est établi qu’elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une FAUTE CARACTÉRISÉE et qui exposait autrui à un risque d’une particulière gravité qu’elles ne pouvaient ignorer. »

Ce texte, fruit d’une élaboration particulière dans les années 90 à laquelle l’auteur de ces lignes a participé, avait évidemment un caractère général applicable à tous les citoyens, mais c’est bien la nécessité de préciser le périmètre de la responsabilité personnelle des maires en matière d’homicide et de coups et blessures involontaires, qui en était l’objectif premier. Retenons bien les deux nouvelles conditions exigées pour que l’auteur indirect du dommage puisse être condamné : d’abord n’avoir pas accompli les diligences normales en fonction des moyens dont on disposait, et ensuite commis une faute caractérisée exposant autrui à un risque grave qu’on ne pouvait ignorer.

Alors, il faut insister sur ce point, les maires chargés de mettre en œuvre les décisions irresponsables du gouvernement avec le manque criant de moyens qui caractérise la gestion macronienne de la crise seront protégés des mises en cause pénales par la notion de « diligences normales […] en fonction du pouvoir et des moyens dont ils disposaient » contenue dans le code pénal.

État d’urgence sanitaire ou pas, si l’État envoie les maires au casse-pipe sans leur donner les moyens d’appliquer la politique qu’il a décidée, ceux-ci ne pourront pas être poursuivis. Ils sont d’ores et déjà protégés. Et ce d’autant que le Conseil d’État vient de rappeler dans son ordonnance d’annulation de la décision du maire de Sceaux imposant le port obligatoire du masque sur le territoire de sa commune, que les pouvoirs des maires en état d’urgence sanitaire étaient strictement limités, sans pouvoir d’initiative, à la mise en œuvre des décisions de l’État.

Les parlementaires LREM en mode blanchisseurs

Mais dans certains crânes a germé l’idée que l’expression de cette inquiétude infondée des maires et des élus locaux permettrait de réaliser l’opération d’auto-blanchiment dont ils rêvent. La démagogie électoraliste d’un certain nombre de sénateurs dans la perspective des prochaines élections sénatoriales affirmant la main sur le cœur leur volonté de protéger leurs futurs électeurs en a fourni l’occasion.

« Profitons de la discussion et du vote de la loi de prolongation de l’état d’urgence, pour faire passer un texte salvateur sous forme d’amendement ». Dans la confusion actuelle, avec un Parlement godillot une modification des textes en forme d’amnistie préventive pourrait être adoptée subrepticement et mettre à l’abri tous ceux qui craignent que leur impéritie, leur négligence, leur désinvolture, leur amateurisme et l’ampleur de la catastrophe qu’ils ont tant aggravée les emmènent dans le box des accusés.

Premier leurre envoyé par le sénateur Hervé Maurey annonçant à grand son de trompe le dépôt d’une proposition de loi destinée prétendait-il à protéger les maires. Ce texte est à la fois inconstitutionnel et juridiquement inepte :

« La responsabilité, civile ou pénale, d’un maire ou d’un élu municipal le suppléant ou ayant reçu une délégation, appelé à mettre en œuvre une décision prise, durant l’état d’urgence sanitaire, et en lien avec celui-ci, par l’État ou d’autres collectivités territoriales que la commune, ne peut être engagée que s’il est établi qu’il disposait des moyens de la mettre en œuvre entièrement et qu’il a commis de façon manifestement délibérée une faute caractérisée. »

Tout d’abord, faire un régime spécial pour un élu afin de l’exonérer de l’application d’une infraction à caractère général concernant tous les citoyens, n’est pas possible. Ensuite la simple lecture de cette proposition démontre qu’elle n’est qu’une paraphrase du texte déjà existant. Pour un acte en lien avec l’état d’urgence sanitaire, l’élu ne pourra pour être condamné que « s’il disposait des moyens de la mettre en œuvre entièrement ». Formidable innovation ! C’est précisément la définition des diligences normales déjà prévues à l’article 121-3 du code pénal (voir plus haut). Et la proposition de poursuivre : « l’élu ne pourra être condamné que s’il a commis une faute caractérisée » !

Alors pourquoi cette énormité juridique inutile ? La suite nous l’apprend lorsque la presse publie une tribune de 138 députés de la majorité annonçant, la main sur le cœur leur soudaine sollicitude pour les élus locaux et leur volonté de déposer une proposition de loi destinée à les protéger.

Mais là patatras, Aurore Bergé mange le morceau. Et confirme dans son intervention calamiteuse que bien sûr il s’agit de protéger les maires (dont on sait qu’ils sont déjà juridiquement couverts) mais c’est pour ajouter : « mais aussi toutes les personnes dépositaires d’une mission de service public ». Mais quelle surprise ! Parce que qu’est-ce qu’une personne dépositaire d’une mission de service public ? On va en citer quelques-unes, comme ça au hasard : Édouard Philippe, Christophe Castaner, Laurent Nuñez Sibeth Ndiaye, Olivier Véran, Agnès Buzyn, Jérôme Salomon, les directeurs des ARS, etc. etc.

Et voilà, passez muscade ! La proposition concoctée et présentée à la dernière minute lors du débat à l’assemblée sera votée dans les bruits de l’orchestre comme un amendement à la loi de prolongation de l’état d’urgence. Et les amis d’Emmanuel Macron blanchis seront ainsi tranquilles. Et la fête sera complète car tranquille, ils le seront pour l’avenir mais également pour le passé. Car s’il existe un principe de non rétroactivité de la loi pénale, affirmé dans l’article 112–1 du code, on trouve dans son alinéa 3 la seule exception, celle de la loi pénale plus douce : « Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes. » Ce qui serait bien le cas si ce texte était voté. Le tour étant joué, ministres et fonctionnaires défaillants pourraient alors respirer….

Ainsi, sous la fausse raison de vouloir protéger les maires, on veut voter une amnistie préventive pour mettre à l’abri le petit monde des défaillants, des incapables des cyniques et des inconséquents. Ils n’ont déjà aucun compte à rendre à un Parlement caporalisé, ils veulent en plus une immunité et un privilège pénal.

Il est un devoir de s’opposer à cette scandaleuse manipulation. Qui est aussi un aveu : celui que les plaintes des victimes qui viennent et qui viendront sont fondées.

Ces gens-là nous auront tout fait.

Source : Vu du Droit

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Commentaire recommandé

Fritz // 04.05.2020 à 12h32

J’Accuse… ! J’accuse ce gouvernement d’incapables d’avoir laissé la pandémie infecter notre pays, d’avoir menti sur les masques, d’avoir mis à l’index un traitement efficace contre cette maladie ! J’accuse les médias complices de ces criminels, qui plus est de terroriser la population pour supprimer les libertés fondamentales !

82 réactions et commentaires

  • Bientôt 78 ans // 04.05.2020 à 12h23

    État de droit?

    Droit de qui? Sur qui? Au profit de qui?

    Pourtant… Il doit bien être possible, un jour, d’atteindre un âge dit « de la lucidité »!…

    Non?

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    • RGT // 04.05.2020 à 20h36

      Tiens, vous vous réveillez enfin ?

      Mieux vaut tard que jamais.

      Sachant que les « élus » peuvent en toute impunité voter des lois qui permettent de sauver leurs petites fesses joufflues il ne faut ensuite pas s’étonner qu’ils profitent sans vergogne de cet avantage.

      Une VÉRITABLE CONSTITUTION devrait commencer par ces quelques articles imprescriptibles qui prennent le pas sur tous les autres et sur toutes les lois qui pourraient être ensuite votées :

      – Article 1 : Tous les hommes naissent libres et égaux en droits.

      – Article 2 : Tous les représentants et hauts fonctionnaires de l’État sont au service de la population et ont l’obligation de suivre strictement les recommandations du peuple sans possibilité de s’y soustraire sous peine de sanctions pénales qui seront décidées par un tribunal POPULAIRE.

      – Article 3 : Toutes les lois doivent être exprimées de manière à être aisément compréhensibles par l’ensemble de la population, particulièrement les personnes n’ayant AUCUNE formation en droit.
      De même, ces lois peuvent être abrogées à tout instant si le peuple les juge inutiles, partisanes, permettant d’offrir la possibilité de conflits d’intérêt ou de fraude.

      – Article 4 : Tous les représentants et tous les hauts fonctionnaires peuvent être démis de leurs fonctions à la demande de la population sans indemnité ni acquisition de droits à la retraite pour la durée de leur mandat ou de leur fonction.

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      • RGT // 04.05.2020 à 20h37

        – Article 5 : Les rémunérations des représentants et des hauts fonctionnaires doivent être décidées par la population qui pourra changer ces rémunérations en fonction des résultats tangibles dans la poursuite de l’intérêt public.

        Avec une telle constitution, je suis certain que la « motivation » de nombreux prétendants fondrait comme neige au soleil et qu’ils ne se bousculeraient pas au portillon pour accéder à des fonctions « prestigieuses ».
        Seuls ceux qui sont réellement motivés par l’intérêt public postuleraient à des fonctions électives ou fonctionnariales.

        Finalement, ce n’est pas compliqué, il suffit simplement d’écrire une VRAIE constitution qui protège la population contre les conflits d’intérêts et les dérives scandaleuses qui surviennent quand des élus ou des hauts fonctionnaires décident du sort de la population en fonction de leur propre intérêt, sans avoir à craindre de reproches, de poursuites judiciaires ni de risquer de se retrouver viré du jour au lendemain sans indemnités comme un simple manard.

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        • Frexit // 04.05.2020 à 22h39

          Cent pour cent d’accord…
          C’est ce que dit Étienne Chouard depuis pas mal d’années.

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          • yann // 05.05.2020 à 06h12

            Article 1 : Tous les hommes naissent libres et égaux en droit.

            Bravo, vous avez juste réussi à créer 67 millions de définitions différentes des termes « libre » et « égaux en droit ». (Ou la moitié moins, selon votre définition du mot « homme »… )

            Pour être un peu taquin, je rajouterais « égaux en droit devant Dieu », en insistant sur le fait que Dieu est un concept universel et « en même temps » (Copyright LREM) quelque chose de très personnel.

            On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher.

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        • Bientôt 78 ans // 05.05.2020 à 11h52

          Réveillez-vous, RGT! C’était pourtant bien parti dans la rhétorique, bien écrit, mais là, ça s’est gâté: « Finalement, ce n’est pas compliqué, il suffit simplement d’écrire une VRAIE constitution qui protège la population … »

          Rêves d’enfant!

          Le Pouvoir du peuple seul et unique souverain, c’est ni « simple », ni surtout « simple » affaire d’écrire et de constitution protectrice… Vous n’êtes pas assez exigeant, RGT.

          Un jour vient où, pour de bon, l’Homme doit quitter père et mère, se protéger désormais lui-même, et ses père et mère… l’arme à la main.

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        • MINE 71 // 06.05.2020 à 22h03

          des idées intéressantes… cependant les femmes n’existent pas seulement que pour vous mettre au monde!
          veuillez reformuler vos propositions en intégrant la mixité !!! merci!

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        • Jérôme // 11.05.2020 à 09h05

          C’est qui « le Peuple », concrètement ?
          C’est qui »la Population », concrètement ?

          Ça fait grosso modo 25 siècles que les philosophes et juristes tournent autour de la question.

          Et en matière de démocratie, on n’a pas trouvé autre chose que démocratie représentative et démocratie directe, ainsi que souvent une combinaison des deux.

          En Suisse, pays très apaisé et recourant beaucoup au référendum d’initiative populaire, la plupart des propositions sont rejetées par référendum.

          Le Peuple, c’est compliqué et ça ne se limite pas aux gens qui pensent comme vous ou comme moi.

          Bref, quand on décide en collectivité, c’est toujours un compromis qui fait des insatisfaits.

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      • Cornelius // 05.05.2020 à 07h23

        Comment, concrètement, allez-vous vous y prendre pour obtenir une telle Constitution ? Vous réalisez que la clique aux manettes n’a aucune intention de passer la main gentiment ?

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  • Fritz // 04.05.2020 à 12h32

    J’Accuse… ! J’accuse ce gouvernement d’incapables d’avoir laissé la pandémie infecter notre pays, d’avoir menti sur les masques, d’avoir mis à l’index un traitement efficace contre cette maladie ! J’accuse les médias complices de ces criminels, qui plus est de terroriser la population pour supprimer les libertés fondamentales !

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    • Barachin // 04.05.2020 à 12h59

      V’là t’y pas qui s’prend pour Zola cui-ci 🙂

      Cela restera bien calé au fond des annales du web, c’est à dire dans le maelstrom des bavardages inutiles qui polluent nos serveurs de bytes.

      Et puisque le chapitre de la haute littérature est ouvert, voici un texte lucide de Houellebecq : https://www.franceinter.fr/emissions/lettres-d-interieur/lettres-d-interieur-04-mai-2020

        +14

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      • Fritz // 04.05.2020 à 13h19

        Non, je ne me prends pas pour Zola. Ayant lu l’article de Me de Castelnau, j’ai simplement pensé que de nombreux citoyens, de nombreux maires aussi, pourraient lancer un J’Accuse… !, et, surtout, porter plainte au pénal contre ces incapables et ces criminels qui nous gouvernent, en attendant la révolution (qui a tendance à reculer, comme l’horizon quand on avance).

        Tiens c’est curieux, aucun grand journal n’a lancé un J’Accuse, à ma connaissance.

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        • Maud // 04.05.2020 à 13h24

          Après le coup d’éponge, plus de risque au pénal, toutes les récriminations finiront en commentaires en déclarations au balcon ou ailleurs pour se soulager. C’est ça le fond bu billet. Se soulager en criant sans aucune efficacité, c’est la démission de tout un peuple

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        • LibEgaFra // 04.05.2020 à 13h26

          « Tiens c’est curieux, aucun grand journal n’a lancé un J’Accuse, à ma connaissance. »

          Pitié, non! Leur « j’accuse », ce serait pour écrire que les coupables sont:
          -les gilets jaunes;
          -les syndicats s’opposant à la réforme des retraites;
          -l’opposition pour son refus de l’unité nationale en temps de guerre…

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          • Kiwixar // 04.05.2020 à 14h29

            « que les coupables sont: »

            – les Chinois (pour le virus)
            – les Russes (pour n’avoir pas prévenu que les Chinois avaient un problème à Wuhan, dans le Hubei)
            – Poutine (« pas besoin de preuve, c’est l’explication la plus plausible)

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      • LibEgaFra // 04.05.2020 à 13h22

        Bien sûr que tout sera comme avant! Seulement en pis! Si, si, c’est possible.

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      • step // 04.05.2020 à 14h54

        Avant de devenir Zola, Zola ne devait pas se prendre pour Zola, puis il l’est devenu 🙂

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        • Barachin // 04.05.2020 à 15h42

          Yep, sauf que tout l’intérêt du « J’accuse » de Zola était d’avancer à visage découvert dans une France déchirée en deux et avec l’intention d’aller en prison pour faire triompher la cause de la justice.

          Là on est sur un obscur forum de discussion où un mini-jaccuse de 3 lignes consensuelles est tapoté sur un clavier par un inconnu protégé par l’anonymat.

          Mais bon, c’est probablement que j’aime trop Zola, ou l’Histoire, ou les deux pour trouver opportun de railler gentiment la grandiloquence de l’intervenant.

          Je digresse mais si on monte un peu en généralité, c’est fou ce que les internautes redéfinissent les frontières du licite et de l’illicite à partir du moment où ils bénéficient de l’anonymat. Vous imagineriez l’ami Fritz en train de déclamer son J’accuse en public ? Voire à un repas dominical ? …

          Même un faible sentiment du ridicule lui ferait renoncer à un tel projet … qui le conduirait non pas sur les sentiers de la gloire mais bien plutôt directement à l’asile d’aliénés 🙂

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          • step // 04.05.2020 à 15h55

            Après à la décharge de notre post, on voudrait ne pas être anonyme qu’on ne pourrait pas. Je veux dire par là qu’en mettant à notre nom sur notre pseudo, cela resterait toujours un pseudo, sans validation aucune.
            Je ne sais pas ce que fait notre ami à son repas dominical, il m’arrive parfois de mettre du poil à gratter dans la discussion, histoire de faire sursauter les ronronnements intellectuels assoupis.
            C’est bien le triomphe du prêt à penser actuel que d’avoir réussi à autocensurer les gens pour qu’ils renoncent à leurs idées. Plutôt que de les railler même gentiment, et participer à ce « contrôle social », je pense qu’il faut laisser s’exprimer. Ce sentir moins seul, même pour des « propos consensuels » (ici, essayez de balancer ça à un repas dominical) c’est déjà un premier pas.

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      • Catalina // 04.05.2020 à 21h24

        « Vous pouvez parfaitement l’être dans les régimes démocratiques ou nos amis qui s’expriment ici, vivent… » la démocratie, on ne l’a jamais connue en France

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    • Terminator // 05.05.2020 à 08h03

      Bon, mais quand même, il y a un problème de rétroactivité de la loi: on ne peut voter en mai une loi qui s’applique en mars… Et puis, visiblement, cette loi n’est pas censée couvrir les actes ( et non-actes ) commis avant mars. Je me trompe ?

        +1

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    • Julien // 06.05.2020 à 10h01

      De plus il est à parier que l’on ne sortira jamais de. E confinement dans le sens où il aura totalement modifié nos libertés et continuera d’imposer des contraintes à tout le monde dans notre vie quotidienne. Ils ont mis en place leur état policier version soft il le durciront et ne reviendront jamais en arrière. C’est certains. Quelle aubaine pour notre dictature.

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    • EugenieGrandet // 06.05.2020 à 18h37

      J’imagine que les mêmes qui ici crient haro sur le baudet ont hurlé avec les loups pour demander la traduction en justice de M Bertrand et Mme Bachelot pour avoir … commandé trop de masques ?

      Vous vous trompez de combat, à mon sens. La vengeance n’est pas bonne conseillère. Comme un personnage clé dans Le Parrain le dit, « il ne faut pas haïr son ennemi, cela altère son propre jugement. »

      Agissons pour changer de gouvernance en France, pour que le peuple soit à la manœuvre. Regardez la Commission Transition Écologique où les 150 tirés au sort se sont impliqués dans des sujets qu’ils ne maîtrisaient pas et ont accouché de mesures plus ou moins radicales auxquelles j’adhère même si je trouve certaines trop timorées.

      Parisienne, j’aurais voulu avoir mon mot à dire sur les Jeux olympiques de 2024 (pour dire non!), Citoyenne, j’aurais voulu avoir mon mot à dire sur la destruction des stocks de masques. J’aurais voté en conscience (référendum) après m’être informée.

      Je veux (souhaite) que le RIC soit largement déployé. Et les propositions d’Olivier B dans ce domaine me convenaient très bien.

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  • Alfred // 04.05.2020 à 12h32

    Non seulement « ils nous auront tout fait » mais plus on creuse plus on se rend compte qu’on a même pas le début la mesure de « combien » ils nous auront tout fait.
    Un exemple entre mille :
    https://www.placegrenet.fr/2018/05/23/olivier-veran-young-leader-france-chine/192341
    (Incroyab’ hazard).
    C’est pas qu’un peu qu’on aurait besoin de juges indépendants et de tirer les fils de la.grande pelote.

      +23

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    • LibEgaFra // 04.05.2020 à 13h13

      « C’est pas qu’un peu qu’on aurait besoin de juges indépendants et de tirer les fils de la.grande pelote. »

      Oh hé! On n’est pas sur la planète Mars ici, on est en France! Et l’indépendance (ue, otan, euro) est un très, très, mais alors un très gros mot!

        +7

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      • Alfred // 04.05.2020 à 13h29

        Je partage votre avis. C’est pour cela que je n’ai ni espoir ni illusion sur un grand soir du déconfinement. Il n’y a rien à attendre des zélites installées et de leur rouages dont les juges font parti. Il n’y a rien non plus à attendre de nos concitoyens. Reste que si un jour suite à une « maladresse » de plus cela s’embrase le ressort aurez été tellement remonté depuis tellement longtemps que les zélites à portée de fourche risqueront gros sur la route de Villacoublay. Par simple effet d’opportunité de la foule. (Reste à savoir la taille de l’enveloppe destinée au pilote de l’helico pour ceux qui ont les moyens d’éviter ces désagréments. Vous pouvez faire monter les prix les gars).

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      • jmdest62 // 05.05.2020 à 07h53

        A ce stade ils peuvent voter toutes les lois qu’ils veulent et surtout des lois qui les protègent.
        Plus ils montreront leur mépris du peuple plus ils lui donneront de bonnes raisons de leur demander des comptes ailleurs que devant les tribunaux .
        Et là , ils regretteront , sans doute , d’avoir pousser le « bouchon » un peu trop loin.
        @+

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  • Kiwixar // 04.05.2020 à 12h50

    Un régime très très très compétent pour passer commande de LBD et de gaz lacrymos. Pour museler et mutiler. Criminellement incompétent sur la gestion de cette crise sanitaire (confirmation de la transmission humain-humain le 20 janvier, début du confinement de Wuhan le 22 janvier).

    Un régime pleinement soutenu par l’oligarchie, qui a déjà promis des places grassement payées dans le privé à toutes ces crapules, pour services rendus. Contre ce système de crapules sans foi ni loi à part celle du pognon, il n’y a que la grève générale illimitée et le blocage du pays (raffinerie).

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    • Galvan // 04.05.2020 à 16h26

      Pas besoin de bloquer et manifester dans tous les sens. Il suffit de s’arrêter de consommer (ou de limiter notre consommation aux choses fondamentales), on a vu la panique que cela génére dans toute l’économie juste en 3 semaines. Cela montre clairement qui a vraiment le pouvoir : c’est le peuple. La grosse difficulté étant de coordonner tout ce monde, et c’est bien pour cela que la presse est aux ordres, pour museler les opposants et ceux qui la ramènent de trop.

        +12

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    • Catalina // 04.05.2020 à 21h27

       » qui occupaient les ronds-points et carrefours pour réclamer du diesel moins cher » lol, et bien, apparemment, vous n »étiez pas sur terre pendant les gjs, leurs revendcations vont bien plus loin que ça, vous faites votre « macron » ?

        +1

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  • LibEgaFra // 04.05.2020 à 13h10

    « Mais le respect de l’État de droit, c’est encore beaucoup trop pour Emmanuel Macron et sa bande. »

    Il n’y a plus d’Etat de droit en France, mais une dictature et de l’arbitraire, sans parler de l’incompétence, de l’impréparation, et du non-gouvernement quand rien n’a été prévu.

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    • Jérôme // 11.05.2020 à 09h13

      Notre régime n’a jamais été parfait. Nous sommes beaucoup plus dans un État de droit qu’à d’autres époques de notre Histoire.

      Beaucoup plus que sous la 3ème république où la majorité privait de droit de vote les militaires, mais pas les enseignants et autres agents publics qu’elle lui savait largement favorables. Sans parler des périodes révolutionnaires où un groupe de factions violentes tyrannisait le pays.

      Là où je vous rejoins, c’est qu’il est, aujourd’hui comme dans le passé, rare de pouvoir avoir un débat démocratique courtois. L’adversaire politique est forcément démonisé : effet d’un subconscient totalitaire issu de la révolution française pour laquelle les opposants politiques étaient des ennemis du Peuple.

      Beaucoup de gens, pétris de certitudes ou préférant leur idéologie à la réalité, n’acceptent pas la contradiction. Bref, on a des institutions particulières mais démocratiques. C’est l’éthique démocratique qui fait encore défaut à beaucoup de personnes.

        +0

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  • Julien // 04.05.2020 à 13h11

    J’ai hâte d’être de voir la déconfiture après le déconfinement ! J’espère que cela va ruer dans les brancards (sans mauvais jeu de mots), et que cette bande d’incapables seront jugés ou du moins bien emmerdés par les Français, ces gueux qui boivent du diesel et fument des gitanes. je leur conseille d’éviter de sortir dans la rue, il pourrait leur arriver quelques bricoles…

      +6

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    • Alfred // 04.05.2020 à 13h16

      Peu probable. Y a qu’à voir si les dépités votent l’impunité ou si ils craignent davantage la colère populaire pour eux même et refusent de voter l’impunité. Le moindre lanceur de savate sur un député ou un ministre va prendre six mois ferme (autant qu’un identitaire qui déploie une banderole ou qu’un type qui plante un étudiant).
      « Y aura rien ».

        +11

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  • ALIN JAVIER // 04.05.2020 à 13h12

    Si cette entourloupe fonctionnait on peut prédire que certains maires, sûrs de leurs appuis, se transformeront en Shérifs.

      +1

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    • LibEgaFra // 04.05.2020 à 13h15

      « Si cette entourloupe fonctionnait on peut prédire que certains maires, sûrs de leurs appuis, se transformeront en Shérifs. »

      Pour certains, c’est déjà fait. Et ils se sont transformés en petits dictateurs locaux avec force caméras de surveillance!

        +12

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  • calal // 04.05.2020 à 13h41

    ben oui,ils ont une grosse majorite au parlement. 50% d’abstention aux elections legislatives de 2017. Des tonnes de deputes lrem elus avec 30% des inscrits:ces mecs savent grace a qui ils ont leur salaire de deputes…

    C’est une lecon d’education civique grandeur nature sous forme de coup de pied au cul pour les citoyens francais.
    Vos elus ne sont pas la pour vous aider,par contre ils peuvent bien compromettre vos vies…

      +11

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  • calahan // 04.05.2020 à 13h42

    l’état de droit ?

    non c’est plutôt des tas de doigts, des majeurs en l’occurrence qu’ils nous font à longueur de journée, il y a même des juges qui sont complices de ces mascarades c’est vous dire… .

      +12

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  • François // 04.05.2020 à 14h09

    C’est normal que les choses soient comme cela. Responsable mais pas coupable… Rappelez vous de l’affaire du sang contaminé.

    Ils sauvent leurs têtes d’un point de vue pénal. Vous ferez pareil a leurs places.

    En revanche, nous, citoyens 99% de la population, rien nous empêche d’utiliser leurs armes pour leurs rendre la monnaie de leurs pièces et pacifiquement.

    Imaginons qu’un millions de personnes nous portons plaintes par l’intermédiaire d’un collectif, chacun met cent euros… Nous aurions les moyens de faire bouger les choses…

    N’ayez pas confiance aux enquêtes parlementaire, ni a vos députés, ni aux politiciens, aux syndicats, aux associations. Il ne sait jamais rien passé de concluant.

    Simple citoyen, Je me suis inscrit sur le site noublionsrien , une action collective juridique pour le droit de soigner et d’être soignée. Plus de 20000 inscrits à ce jours.

    Défendez vos droits

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    • barbe // 04.05.2020 à 14h44

      « Vous ferez pareil a leurs places ».
      On n’est pas à leur place.
      Ils l’ont voulu, la place, ils doivent accepter d’assumer.

      Assez de la morale, et des jugements moraux.
      Retour de la vraie politique : que les gens disent le monde qu’ils veulent.

        +12

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    • Arno // 04.05.2020 à 18h32

      « Vous fer(i)ez pareil à leur place » : ça s’appelle prendre son cas pour une généralité; ce n’est pas parce qu’on a une aussi sale mentalité que les politocards, qu’il faut insulter tout le monde.

        +5

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  • Bamboo // 04.05.2020 à 14h33

    Des dirigeants « premiers de cordée » cherchent à se placer hors d’atteinte de la justice. Très bien. Mais qu’est-ce que la justice sinon le moyen de règler de façon équilibrée – enfin aussi équilibrée que possible – les différents, les litiges, de corriger des injustices ?

    La COVID-19 fait surgir des injustices graves et mortelles. Que devront faire les victimes des négligences, de l’incurie de responsables si la voie de la justice leur est fermée ?

    Ne leur restera-t-il que la solution « Action Directe » que justement le recours judiciaire a pour fonction de prévenir et de délégitimer ?

    Les têtes pensantes des premiers de cordée feraient bien d’y réfléchir à deux fois d’autant que si la pseudo-crise de la COVID-19, ajoutée aux turpitudes qui l’ont précédée, devait déboucher sur une grave crise sociale, il pourrait bien se trouver une situation favorable aux règlements de compte et à une « justice sans juge ». Cette « justice » de justicier qui prolifère dans les fictions du cinéma d’action pourrait alors devenir réalité…

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    • Kiwixar // 04.05.2020 à 14h35

      « premiers de cordée »

      L’expression me fait plus penser à des lampadaires qu’à de l’alpinisme.

        +10

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      • Arno // 04.05.2020 à 18h36

        Vous pensiez à « ah ça ira, ça ira, ça ira » ? lampadaire ou lanterne, ça me va aussi.

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    • Jean-Pierre Georges-Pichot // 05.05.2020 à 09h18

      « Aboyer, mais de loin », disait La Fontaine. Mais on dit aussi : « chien qui aboie ne mord pas ».

        +0

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  • ouvrierpcf // 04.05.2020 à 14h36

    Le Mobilier national, en charge de conserver les objets d’ameublement, d’art et de décoration mis à la disposition de l’État, a annoncé qu’il allait céder en septembre 2020 une centaine de pièces de l’époque Louis Philippe et du reste du XIXe siècle pour abonder financièrement la fondation « Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France » présidée par Brigitte Macron., Hervé Lemoine, manifestement très désireux de complaire à l’ancienne professeur de français du président de la République.
    Loin d’être « pour la bonne cause » comme le clame Le Figaro, cette opération est un scandale à plusieurs titres :
    c’est une hérésie financière : on ne se sépare pas du patrimoine historique des Français pour financer des dépenses de fonctionnement ou de petits investissements à durée de vie limitée. À ce compte-là, pourquoi ne pas vendre la Joconde pour acheter des respirateurs ou la Vénus de Milo pour payer des masques FFP2 ?
    l’impact financier d’une pareille opération sera pratiquement nul : les montants récoltés équivaudront de toute façon à une goutte d’eau dans l’océan de fonds publics que requièrent les hôpitaux publics.
    la symbolique de ce genre de décisions est désastreuse : elle ne peut qu’accabler les Français, en leur donnant honte d’eux-mêmes vis-à-vis des générations antérieures, en leur faisant croire abusivement que la France est un pays exsangue financièrement et en totale décadence qui n’a plus comme horizon historique que celui de se liquider lui-même.

      +33

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    • Arno // 04.05.2020 à 18h45

      Est-on donc obligé de se prosterner devant Debord ? En quoi, la présentation d’œuvres d’art serait-elle pathétique? Et surtout en quoi vous sentez vous obligé de vous prosterner devant elles ? Et finalement, en quoi le mot spectacle vous dérange-t-il, que vous lui attribuiez un sens péjoratif ?

        +0

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    • Catalina // 04.05.2020 à 21h30

      Ouvrier PCF
      les macronescu changent le mobilier, je trouve que tout comme pour la fête de la musique ces gens là ont d’un goût du plus vulgaire.

        +6

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  • ouvrierpcf // 04.05.2020 à 14h37

    Des ressources financières bien plus importantes peuvent, en outre, être trouvées ailleurs que dans la vente de notre mobilier Louis-Philippe, et très rapidement. Par exemple
    la réduction d’un tiers des frais de fonctionnement de l’Élysée dont le niveau exagérément élevé a régulièrement été dénoncé par l’ancien député PS René Dosière, y compris sous Macron.
    Si Brigitte Macron voulait réellement faire preuve de solidarité et de bon cœur en cette période de disette financière générale et de grande fragilité de notre système hospitalier, c’est cette décision qu’elle chercherait à faire adopter par son mari.
    la réduction d’un tiers des frais de fonctionnement des cabinets ministériels dont le coût, sous le régime macronien, a explosé ainsi que l’a sévèrement relevé, là encore, René Dosière.

      +30

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    • Arno // 04.05.2020 à 18h52

      Pourquoi seulement un tiers? Une ablation de 99% ne réduirait probablement pas leur efficacité, voire la boosterait sans doute, les rats et autres paraszites allégeant d’autant le navire en le quittant.

        +6

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    • Anfer // 04.05.2020 à 20h14

      C’est peanuts le budget de l’Elysée, tout comme les indemnités parlementaires, par contre c’est assez démago.

      Suppression de la flat tax, du CICE, remettre un véritable impôt sur la fortune, la c’est des dizaines de milliards.

        +8

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    • Catalina // 04.05.2020 à 21h33

      elle pourrait m^me si elle était une dame, réduire son propre budget elle nous coûte un pognon de dingue et ne sert à rien du tout !

        +4

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      • Bigtof // 05.05.2020 à 07h16

        Jusqu’à L’UE qui a créé 750 Milliards pour les banques et qui nous fait un Eurothon pour aider les personnes, les vraies, celles qui souffrent, celles qui travaillent…

          +4

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  • Père plexe // 04.05.2020 à 15h01

    Oui, mais avec Laurent Fabius à la tête du conseil constitutionnel nous avons peut-être des soucis à nous faire en cas de recours à cette juridiction. Le rêve totalitaire en douceur : ce qui est inconstitutionnel devient constitutionnel….

      +14

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    • Fritz // 04.05.2020 à 15h32

      Une chose est sûre : Fabius n’a pas de mauvais sang à se faire.

        +22

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  • Berrio // 04.05.2020 à 16h28

    Pourquoi Macron n’est-il pas visé par ce texte ; il ne me semble pas nommé d’ailleurs.
    J’ai mal lu ?
    Il faut préserver la clef de voûte des institutions de la V République, hors d’elles point de salut ?

      +1

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    • kasper // 05.05.2020 à 00h39

      Macron est totalement immunise pénalement de par son statut de président de la république. Il est perché.
      Ce sont ses sous fifres qui ont besoin de se couvrir.

        +7

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  • Vincent P. // 04.05.2020 à 16h40

    Et donc on les regarde préparer impunément leur impunité.
    C’est magnifique.
    Jusqu’où laisse-t-on faire au juste ?

      +11

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    • Nicole de Nicomaque // 05.05.2020 à 03h46

       » Jusqu’où laisse-t-on faire au juste ?  »

      Jusqu’au Conseil Constitutionnel où tous les renégats se retrouvent en fin de carrière pour ne jamais mettre les pieds à Pôle-Emploi ; là où personne n’a jamais rien eu à redire, considérant sans doute la triste chose comme étant normale.

      Le jour où celles et ceux qui font les lois les subiront véritablement dans leur chair, alors le monde aura changé.
      Nos faux-mandants ne vivent jamais les lois qu’ils votent. Tant qu’on les laissera vivre dans un univers parallèle, où l’impunité est reine, nous serons dans l’autre monde là où les lois bel et bien s’appliquent, si durement.

        +10

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  • pas touche au grisbi // 04.05.2020 à 17h19

    Entre nous, tous ces gus au sommet de l’état peuvent se permettre de se laver les mains à coup de gels hydroalcoolique législatifs adaptés, en transférant leur responsabilité au niveau local, le monde est devenu tellement procédurier que le fusible est encore le meilleur moyen d’éviter les moments électriques.

    Le président lui est immunisé..

    Loin de moi l’idée de faire du mauvais esprit, mais je rappelle qu’on a assisté il y a bien longtemps au transfert du pouvoir (ou de la responsabilité) au niveau supranational cette fois, genre UE, si vous voyez ce que je veux dire.
    Reste plus qu’à appliquer

    Il reste du temps à tout ces dilettantes pour réfléchir aux manières sympas de maintenir le collectif de gaulois couché ou à genou ou au pied (rayer la mention qui plait le moins)… Je suis déZola de le dire..

    Quant à la réaction des manants en masse ? je préfère penser à autre chose, sinon ça va faire monter ma tension..

      +4

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  • pinaute // 04.05.2020 à 17h33

    Toute action en justice visant l’appropriation d’une somme d’argent pour compenser qui que ce soit d’un dommage à cause des mesures prises par les autorités responsables de les prendre devrait être interdite. Des poursuites en justice pourraient par contre permettre la prise de sanctions punitives contre ceux qui ont failli fautivement dans l’exécution des décisions leur incombant. Mais aucune somme d’argent ne saurait en tenir lieu.

      +2

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    • Catalina // 04.05.2020 à 21h35

      pourtant « les dommages et intérêts », ça existe et depuis longtemps.

        +0

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  • Le moal // 04.05.2020 à 17h44

    Si les tribunaux ne peuvent rien La Rue a ce pouvoir. Ils verront bien.

      +3

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  • petitjean // 04.05.2020 à 18h13

    Nos politiques sont par définition « irresponsables » !
    Pas un seul de ne sera jugé pour incompétence, mensonges, pour non assistance à personnes en danger. Il ne se passera rien !
    Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont failli, comme plusieurs ministres, et…..ils ne seront jamais inquiétés. Ils ont le pouvoir légal et ils font totalement ce qu’ils veulent.
    On peut crier à la dictature, car s’en est une , mais ça ne changera rien. Et dans un an ou deux le peuple aura tout oublié, faisons confiance aux laveurs de cerveaux !
    Pour ceux qui ont une mémoire de poisson rouge (pardon à ces poissons) , les nombreux scandales de la 5ème république, n’ont jamais conduit en prison une personnalité politique

      +5

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    • Jean-Claude83 // 05.05.2020 à 14h03

      Peut-être bien que Patrick BALKANY n’est pas un personnage politique ???

        +2

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  • jok // 04.05.2020 à 23h06

    Un autre regard et activation du droit qui en vaut la chandelle : https://www.youtube.com/watch?v=4GWUIslE0Bk

      +1

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  • Veloute // 05.05.2020 à 01h13

    Projet de loi ici, sur le site du Sénat : https://www.senat.fr/leg/pjl19-417.html

    « Article II (nouveau). – Nul ne peut voir sa responsabilité pénale engagée du fait d’avoir, pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire déclaré à l’article 4 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, soit exposé autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, soit causé ou contribué à causer une telle contamination, à moins que les faits n’aient été commis :

    1° Intentionnellement ;

    2° Par imprudence ou négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative prévus au chapitre Ier bis du titre III du livre Ier de la troisième partie du code de la santé publique ;

    3° Ou en violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application du même chapitre ou d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement.
    Dans le cas prévu au 2° du présent II, les troisième et quatrième alinéas de l’article 121-3 du code pénal sont applicables. »

    Il s’agit d’un texte destiné à rassurer les maires qui se braquent contre la décision de procéder au déconfinement et craignent d’êtres tenus comptables d’éventuelles complications.

    Ce texte, à première vue, n’élude ni ne déroge aux dispositions du Code pénal en matière de mise en danger de la vie d’autrui dont le présent texte rappelle les modalités : intentionnalité, négligence et imprudence, ainsi que l’article concerné (Art. 121-3, C. pénal).

      +3

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  • Veloute // 05.05.2020 à 01h52

    J’ajoute que,

    Personnellement, ce qui me trouble, c’est la formulation de l’article 1er, II (nouveau) qui laisse entendre que cette loi serait rétroactive (« nul ne peut voir sa responsabilité pénale engagée du fait d’avoir pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire déclaré à l’article 4 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence,etc. ») – ce qui serait une entorse à un grand principe du droit, notamment pénal.

    MAIS,
    Attendu que ce même article reprend point par point les termes de la qualification du délit de mise en danger de la vie d’autrui (intentionnalité, négligence ou imprudence) énoncées dans l’art. 121-3 du Code pénal,
    que c’est précisément sur la base de ce même article 121-3 du Code pénal qu’ont été déposées au Parquet de nombreuses plaintes relatives à la gestion de la présente crise sanitaire,

    Je ne vois là personnellement – je peux me tromper – qu »une redondance somme toute assez commune dans la législation récente (rédigée par des quiches) plutôt qu’un « coup d’éponge ».

    Il sera difficile, sur la base de cette nouvelle loi, de mettre sous le boisseau, à titre d’exemples, le mensonge d’état relatif à la gestion des stocks de masques (intentionnalité) , ou le maintien (par négligence et/ou imprudence) du premier tour des élections municipales (d’ailleurs antérieur à la loi du 23 mars 2020, donc pas concerné par le présent projet de loi).

    Enfin, pas sûr que, le cas échéant, le Conseil Constitutionnel valide l’inscription dans la loi de l’irresponsabilité d’une certaine catégorie de la population.

      +2

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  • Nicole de Nicomaque // 05.05.2020 à 03h32

    Comble de la pantalonnade macroniste ! Où l’on apprend que  » la doctrine  » gouvernementale du jour a de nouveau fait mentir « la doctrine » gouvernementale d’hier :

    – Il n’est plus question d’obliger les collégiens et les lycéens à porter le masque dans leurs établissements scolaires respectifs. Le président de la république a une fois de plus solennellement prononcé voici une semaine une énième fake-news les yeux dans les yeux de ses concitoyennes et concitoyens pour aussitôt se dédire quelques jours après. Ainsi, le port obligatoire du masque pour tous les collégiens et tous les lycéens n’était qu’une vaste blague ! Il ne fallait pas y croire et bien fol celui qui l’eut cru !

      +5

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  • Carmagnole // 05.05.2020 à 04h43

    « Ces gens-là nous auront tout fait » nous dit De Castelnau.
    Attendons la suite, car ils ont le don de nous concocter des surprises.
    Dans l’immonde, ils iront toujours plus loin.
    La dictature est de facto là, depuis un certain 7 Mai 2017, et il serait temps d’enfin le comprendre.

      +4

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  • GGLA TULIPE // 05.05.2020 à 08h43

    Bonjour, vivement une belle dissolution comme au bon vieux temps : car force est de constater que rien ne vaut une bonne vielle dissolution parlementaire et mettre un terme à une législature qui entraîne le renouvellement du parlement, par la tenue d’élections législatives anticipées. On l’oppose souvent au droit de motion de censure qui, à l’inverse, permet au pouvoir législatif de renverser le pouvoir exécutif. Ensemble, ces deux mécanismes parlementaires permettent la mise en place d’un équilibre dit organique, basé sur le pouvoir de révocabilité mutuel des pouvoirs exécutif et législatif. L’équilibre il n’y a rien de mieux, ou peut être si : l’amour. On fait un RIC ou on se fait des bisous et calins ?

      +2

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  • Pousse-fumier // 05.05.2020 à 08h48

    Le moment est venu où beaucoup vont comprendre, mais trop tard, qu’un citoyen désarmé n’est qu’un contribuable.

    Nous allons vivre « des temps intéressants ».

      +4

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  • Jean-Pierre Georges-Pichot // 05.05.2020 à 09h08

    Monsieur de Castelnau semble très satisfait de la loi qu’il a contribué à introduire. Je pense personnellement qu’elle est catastrophique. On connaît l’effet papillon : le battement d’aile d’un papillon en Chine peut très bien ne pas être sans rapport causal, fût-il infime, avec un tremblement de terre en Patagonie. La science met effectivement en évidence des chaînes causales de plus en plus longues. Avec la loi pénale de M. de Castelnau, le promeneur qui oublie ou falsifie son attestation pour aller prendre l’air à Gramat, zéro cas, est passible de trois ans de prison car il a mis en danger la vie d’un malade covid à Mulhouse. Génial. Mais avec des lois comme cela, il n’est pas étonnant qu’un pays soit à la fois figé dans la peur de la maladie, du juge, de la vie, et tout à fait ingouvernable. Nos gouvernants sont très mauvais, mais les juges n’y sont pas pour rien !

      +4

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  • laurence Jobard // 05.05.2020 à 10h03

    l’amendement de M. Bas a élargie aux « employeurs, élus, fonctionnaires »…
    L’irresponsabilité constitutionnelle généralisée… comment se défendre légalement ?

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  • Steff95 // 05.05.2020 à 10h26

    C’est tellement facile d’être du côté de ceux qui critiquent.
    Heureusement que vous n’êtes pas au gouvernement car vous écririez cet article pour vous même.

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  • Catalina // 05.05.2020 à 11h27

    bon ben d’accord, à partie d’aujourd’hui j’appelle macron pinochet, car il le vaut bien.

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  • Macarel // 05.05.2020 à 11h34

    Les « gauchistes » et les « anarchistes » de tout poil pourront aboyer, hurler tant qu’ils pourront; tant que le RN

    fera entre 25 et 30% des exprimés, l’extrême-centre de type LREM, n’aura aucun soucis à se faire, la Constitution

    de la Vième République permet au « bloc bourgeois » de rafler la mise jusqu’à la fin des temps.

    Vu l’Etat de division, de fragmentation et de détestation entre chapelles de toute opposition de gauche dans ce pays, il est quasi certain que 2022 c’est déjà plié, Macron ou pas Macron comme candidat, ils trouveront toujours un candidat/une candidate qui fera l’affaire. Et les 35% de français très bien intégrés au système et/ou qui s’effraient comme des moineaux des pulsions « chavistes » de certains candidats suffiront à faire élire le candidat / la candidate de la finance et le favori / la favorite des médias qu’elle contrôle.

    Lorsque l’on est sympathisant de gauche (d’une gauche vraiment soucieuse de réduire les inégalités, et la dévastation de la planète), il faut autant d’abnégation que lorsque l’on est supporter de football du TFC (Toulouse Football Club), qui va descendre en ligue 2 la saison prochaine, et qui n’a jamais ou presque décroché le moindre titre en ligue 1.

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  • monique // 05.05.2020 à 12h15

    lire d’urgence le texte de houellebecq référencé plus haut:
    oui !! après tout sera comme avant …et même pire!!!
    aujourd’hui nous craignons trop la mort:
    qui accepterait de laver son honneur en duel ??un des deux est mort…
    ou de monter à l’assaut des barricades???

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  • andrea naz // 05.05.2020 à 13h19

    Il me semble qu’il ne s’agit que des  » fautes » faites en rapport au « déconfinement? Non? Le texte est ambigu alors.

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  • Léon // 05.05.2020 à 17h12

    De la responsabilité des élu(e)s.

    Puisqu’il faut faire campagne pour être élu(e), c’est-à-dire qu’il faille :
    Aller au combat médiatique quotidiennement et y risquer l’insulte et le mépris sans faiblir.
    Affirmer et défendre sans cesse ses engagements, pour enlever le vote des électeurs.
    N’en découle-t-il pas que personne ne peut devenir élu(e) par hasard ou erreur, contre son choix éclairé, plein et entier ?
    Or, ce choix n’implique-t-il pas justement la liberté absolue, sans laquelle, il ne saurait être question d’un véritable choix mais d’obligation, d’imposition, de dictat ?
    Et cette liberté de choix, n’inclue-t-elle pas aussi, dans une société qui se dit et se définit «de droit», l’acceptation inconditionnelle des conséquences de ceux-ci ?
    Cette acceptation inconditionnelle ne devrait-elle pas interdire, de facto, à quiconque de promulguer, modifier ou autrement altérer le texte et/ou l’idée d’une législation afin de soustraire ou permettre une possibilité, si ténue soit-elle, de soustraire un(e) élu(e) aux conséquences de ses paroles, actions et/ou omissions ?
    Ne devrait-ce pas être là le premier article de la constitution d’une nation qui se voudrait inaliénablement démocratique ?
    Quand au second, ne devrait-il pas être l’obligation, sous peine de démission obligatoire, du respect des engagements formulés pendant la campagne car, n’est-ce pas par et sur ceux-ci que le vote a porté, et que leur contournement, modification ou abandon devrait être automatiquement associé a du dol, action qui relève du droit pénal?
    Désirez-vous être représenté(e)s par des criminels?

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