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19.janvier.202119.1.2021 // Les Crises

Biden invite Goldman Sachs et la Big Tech à rejoindre ses équipes de transition

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Source : Consortium News, Jake Johnson

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des anciens du titan de Wall Street Goldman Sachs, des géants de la technologie Google et Facebook, ainsi que la fameuse société de conseil McKinsey, ont rejoint les rangs des équipes de transition de Biden.

Joe Biden dans un drive-in au Minnesota State Fairgrounds à St. Paul, le 30 Octobre 2020. (Adam Schultz, Biden for President, Flickr)

[Common Dreams est un site d’information gratuit de droit américain à but non-lucratif . De tendance progressiste, il a reçu dans ses colonnes des personnalités telles que Ralph Nader, Noam Chomsky, Naomi Klein, et Paul Krugman, NdT]

L’équipe de transition du président-élu Joe Biden a discrètement fait appel à des anciens de Goldman Sachs, Google et Facebook, ainsi que de la célèbre société de conseil McKinsey – ce qui inquiète des groupes de surveillance qui ont exhorté la future administration à se garder de l’influence corruptrice des entreprises américaines.

L’équipe de Biden s’est donc vue renforcée par l’arrivée de Monica Maher, Vice-Présidente en charge du Cyber threat intelligence pour Golman Sachs [anticipation des risques informatiques employant des méthodes du renseignement, NdT] ; Eric Goldstein, membre depuis 18 ans de Goldman Sachs ; et Josh Zoffer, ancien directeur de clientèle chez McKinsey, désormais employé par la société financière privée Cove Hills Partners. Ces arrivées n’ont pas été annoncées publiquement, comme ce fut le cas lors de la précédente sélection.

Aux alentours de la date de Thanksgiving, et ce jour là [26 Novembre, NdT], Politico a fait savoir que l’équipe de transition de Biden « avait discrètement recruté quatre salariés de Facebook et de Google », en dépit des pressions exercées sur le président élu pour qu’il résiste aux efforts de Big Tech visant à « coopter » son administration. Comme l’a souligné Reuters au début du mois, il y a désormais « plus de cadres des technologies que de critiques de ces dernières dans l’équipe de transition de Biden ».

Le siège mondial de Goldman Sachs, au centre, dans le sud de Manhattan à New York, 2010 (Dismas, CC BY-SA 3.0, Wikimedia Commons)

Eleanor Eagan, assistante de recherche au Revolving Door Project [le revolving door est une pratique théoriquement règlementée qui permet aux hauts fonctionnaires de passer du public au privé, et vice-versa, appelée pantouflage en France, NdT], initiative qui vise à examiner le recrutement au sein de l’équipe de transition, a déclaré à Common Dreams que l’équipe de Biden semble « profiter du fait que les gens ne prêtent pas assez attention » aux additions tardives à l’équipe de transition.

« Cette initiative de l’équipe de transition arrivant aussi tard dans le jeu ne laisse rien présager de bon pour la suite », fait remarquer Eagan – alors que Biden commence à pourvoir dans son administration des postes moins en vue mais cependant influents.

Dans le cadre du travail continu de mise en lumière de l’influence de l’industrie dans les hauts échelons du gouvernement fédéral, RDP a dévoilé mardi matin une carte du personnel afin de visualiser et traquer « la portée et la gravité de l’intérêt des entreprises américaines au sein de la branche exécutive ».

Ce que nous apprenons concernant les dernières recrues de Biden pour son équipe de transition « correspond tout à fait à ce que nous sommes en train d’essayer de montrer du doigt avec la carte du personnel », a déclaré Eagan.

« Les multinationales américaines sont particulièrement soucieuses d’exercer une influence sur le pouvoir exécutif, en ciblant non seulement des postes clefs de haut niveau, mais aussi tout le spectre des positions subalternes plus discrètes certes, mais cependant influentes » a ajouté Eagan dans un communiqué. « Le projet Revolving Door estime qu’il est temps que les groupes ayant à cœur l’intérêt général réfléchissent de manière tout aussi ouverte à la gouvernance du pouvoir exécutif. »

Alors que le cabinet de Biden prend forme suite aux choix pour la tête du Département d’État, du Pentagone, du Département de l’Agriculture, du Logement et du Développement urbain, ainsi que d’autres agences clefs, l’inquiétude des progressistes grandit quand aux liens entre les entreprises, et les dossiers se révélant favorables aux affaires de plusieurs de ses nominations.

Neera Tanden en 2019. (Gage Skidmore, CC BY-SA 3.0, Wikimedia Commons)

Tom Wisack, choisi par Biden pour diriger le département de l’Agriculture, est un lobbyiste de l’industrie laitière ; le général a la retraite Lloyd Austin, choix du président élu pour le poste de secrétaire à la Défense, est actuellement membre du conseil d’administration de Raytheon, une des plus grandes entreprises d’armement au monde ; et Antony Blinken, choix de Biden pour le poste de Secrétaire d’Etat, a co-fondé une société de conseil qui a travaillé pour le compte d’entreprises dans la technologie, la finance et l’armement.

« Je pense qu’il y a dans tout ça des drapeaux rouges [couleur des Républicains, NdT] – mais aussi dans ce cas précis, quelques drapeaux bleus bien décevants [couleur des Démocrates, NdT], a déclaré à Associated Press Norman Solomon, directeur national du groupe de pression progressiste RootsAction.org, en désignant spécifiquement Neera Tanden, choisie par Biden pour diriger le Bureau de la gestion et du budget. [Agence rattachée directement à la présidence qui a en charge l’élaboration du budget national, NdT]

Les progressistes ont également fait entendre leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme un manque de diversité dans le choix des désignés à ce jour par le président élu. Le Sénateur Bernie Sanders (Indépendant – Vert) a déclaré à Axios que, compte tenu du rôle important qu’ils ont joué dans la victoire de Biden, « des sièges doivent revenir aux progressistes – des sièges importants – dans l’administration Biden. »

« Est-ce le cas pour l’instant ? Non, » a tranché le sénateur du Vermont. « J’ai dit à l’équipe de Biden : le mouvement progressiste représente 35 à 40% de la coalition démocrate. Sans le travail d’arrache-pied des militants de terrain et des progressistes, Joe n’aurait pas remporté l’élection. »

Evan Weber, directeur politique du mouvement de jeunesse Sunrise Movement, a déclaré au Washington Post : « il ne peut y avoir d’avancée dans une nouvelle direction avec exactement les mêmes personnes, dont celles-là même qui sont responsables du pétrin dans lequel nous sommes. »

« Nous voulons voir davantage de jeunes progressistes jouer un rôle dans l’administration Biden », a ajouté Weber.

Source : Consortium News, Jake Johnson, 20-12-2020

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

James Whitney // 19.01.2021 à 07h32

Donc on peut attendre de Biden la prolongation du programme de G.W. Bush et Obama. Un petit oubli dans l’article, la nomination de Victoria Nuland pour un poste très important dans de Département d’Etat (ministère des affaires étrangers). Sponsorisée par Mme H. Clinton, elle était au cœur de l’opération de changement de régime en Ukraine en 2014 et la guerre civile qui a débutée en même temps, dont a profité le fils de Biden entre autres. On peut lire l’excellent

https://scheerpost.com/2021/01/09/bidens-latest-cabinet-picks-and-the-neocons-who-love-them/

28 réactions et commentaires

  • Fabrice // 19.01.2021 à 07h13

    les  » progressistes » sont sortis pour faire le travail et après on remet les mêmes qui empochent les gains qui font partie de ceux vers qui vont toujours les fonds des gouvernements et s’assurent que rien ne changera dans cet état de fait.

    La naïveté de Sanders qui se réveille est confondante, l’investissement dans les médias, réseaux sociaux, … depuis l’arrivé de Trump pour préparer ce changement demande le retour sur investissement des grands pourvoyeurs de fonds, les miettes iront si il n’y a pas d’intérêt à ceux qui on fait du porte à porte mais franchement à la marge pour faire illusion et encore je ne suis pas sûr.

    Le monde d’après ressemble étrangement à celui d’avant mais en pire, car leur frustration depuis les cinq ans passés demande d’avoir tout, ils n’ont que faire des troufions qui ont fait le travail eux voient les fonds investis qu’ils veulent rentabiliser au plus vite et Biden dont on a pu voir les liens, voir la compromission avec ces milieux financier sera ravis de leur donner les gains du tapis emporté à ce casino qui devient fou.

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    • Patrick // 19.01.2021 à 09h28

       » l’inquiétude des progressistes grandit » !!
      les idiots utiles sont en train de se rendre compte qu’ils vont se faire arnaquer.
      Sanders a servi d’alibi à Clinton puis à Biden pour récupérer les voix de gauche.
      Les fauteurs de trouble ( BLM, Antifas ) vont aussi se rendre de l’arnaque , ça va peut-être moins les amuser et ça présage de nouvelles émeutes sans doute moins contrôlées.

      y’a plus qu’à attendre la suite.

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      • Garibaldi2 // 19.01.2021 à 17h44

        De 2 maux il faut choisir le moindre. Proverbe connu. Comme nombre de gens qui n’ont pas voté pour Macron mais contre Lepen, Sanders a fait le même raisonnement contre Trump. JAMAIS un homme comme Sanders n’aura la moindre chance d’accéder à la présidence des USA. Le peuple US est trop c*n dans sa majorité. Quand De Villepin a essayé de leur expliquer que l’Irak n’était pour rien dans le 11/9, ils nous ont chié dessus. C’est dire leur niveau de c*nnerie !

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        • eugeniegrandet // 19.01.2021 à 21h49

          Vous confondez les politiques américains (leur oligarchie) avec le peuple quand vous dites « les américains »

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        • Cornelius // 20.01.2021 à 10h46

          A vos yeux, entre Biden et Trump, Biden représente un moindre mal ?

          On ne doit pas avoir la même définition de « moindre mal » !

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          • Philippe, le Belge // 24.01.2021 à 21h46

            Ils sont jutes les deux faces de la même pièce, celle du capitalisme US en phase impérialiste déclinante!

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    • sergeat // 19.01.2021 à 09h36

      « l’investissement dans les médias…..depuis l’arrivée de Trump pour préparer ce changement demande le retour sur investissement des grands pourvoyeurs de fonds… » vous changez Trump par Macron et rajoutez à ces investisseurs un « parquet financier » qui ne s’intéresse jamais à l’évasion fiscale qui représente peut être 100 milliards d’euros mais s’intéresse uniquement à un politique qui a pris sa femme comme collaboratrice et vous vous rendez compte que Biden et ses investisseurs sont des petits joueurs par rapport à Macron.
      Comme toujours les « progressistes » savent enrichir les riches et rendre les pauvres plus pauvres tout en laminant et prolétarisant les classes moyennes.

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    • paul // 19.01.2021 à 14h08

      la naîveté de sanders ….

      et la marmotte, elle emballe encore ?

      la politique est un théatre, la majorité est bien complice du sénariot. S’il y en a un qui s’élève, il est dégommé. Médiatiquement ou physiquement ( JFK )

      et nos médias qui font un squetche avec Navalni. Il serait mort d’une crise cardiaque s’il génait vraiment

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  • James Whitney // 19.01.2021 à 07h32

    Donc on peut attendre de Biden la prolongation du programme de G.W. Bush et Obama. Un petit oubli dans l’article, la nomination de Victoria Nuland pour un poste très important dans de Département d’Etat (ministère des affaires étrangers). Sponsorisée par Mme H. Clinton, elle était au cœur de l’opération de changement de régime en Ukraine en 2014 et la guerre civile qui a débutée en même temps, dont a profité le fils de Biden entre autres. On peut lire l’excellent

    https://scheerpost.com/2021/01/09/bidens-latest-cabinet-picks-and-the-neocons-who-love-them/

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    • Patrick // 19.01.2021 à 09h29

      oui , Biden est en train de récupérer les « harpies » de Clinton.
      L’US Air Force doit être en train de réviser les B-52 et les drônes , ils n’avaient pas beaucoup servi ces dernières années.

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      • Le Minotaure // 21.01.2021 à 11h44

        Les frappes de drônes ont augmenté sous Trump et non diminué.

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    • Sara // 19.01.2021 à 11h41
      • kasper // 19.01.2021 à 12h35

        Tellement prévisible, la Hillary…

        A l’écouter, Poutine est derriere tout, et en particulier sa défaite d’il y a 4 ans. Surtout pas de sa faute, impossible. Avec Trump elle fait vraiment la paire.

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  • Jean Paul B. // 19.01.2021 à 08h57

    Ah bon? Biden ne serait pas aussi « gentil » contrairement que ce que nos « journalistes » énamourés nous ont dit et répété depuis de longs (trop longs?) mois?
    Comme toujours, dans quelques années ces « retourne-veste » dénieront leur implication dans la propagande pro-Biden dont ils nous ont abreuvés et les Bisounours continueront à croire sur parole ces fake-newsers professionnels.
    (charniers de Timisoara, armes de destruction massive de Saddam ou bombardement de civils par l’armée de Kadhafi,…).

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    • Rollbird // 23.01.2021 à 09h14

      Biden n’est que ce visage de grand père naïf pour les caméras et les couvertures de journaux. Entre les intérêts qu’il y a derrière lui, et sans parler de l’État profond, Biden ne représente rien de ce pour quoi les américains l’ont « élu ». Ce qui se retrouve à la maison blanche, ce sont tous ces groupes d’intérêts : Big tech, finance…

      Il ne faudra pas s’étonner de voir twitter, facebook et consorts censurer à tour de bras après ça.

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  • LibEgaFra // 19.01.2021 à 09h02

    Les hommes changent, la politique reste la même, hégémonie avant tout.

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  • RGT // 19.01.2021 à 10h36

    « ce qui inquiète des groupes de surveillance qui ont exhorté la future administration à se garder de l’influence corruptrice des entreprises américaines »

    Parce que les USA n’ont jamais ni ne subissent pas l’influence corruptrice des entreprises ?

    Même le Burkinafaso, pays le plus pauvre de cette planète, n’échappe pas à la loi « de droit divin » qui impose aux dirigeants de se soumettre au « bon plaisir » des oligarques…

    À l’époque des monarchies absolues les populations n’avaient au moins pas besoin de supporter l’hypocrisie de la propagande « droit-de-l’hommiste », ce qui permettait aux serfs et aux esclaves de savoir quelle était leur vraie place dans la société.

    De nos jours on ne dit plus « Fermes ta gueule ou tu finiras sur le gibet » mais « Fermes ta gueule ou tu seras éborgné / mutilé (ou les deux) par les forces de l’ordre de la Divine République ».

    Dans les deux cas, tu as obligation de bosser pour engraisser les « élites » sans avoir le droit de contester.
    C’est beau la « gouvernance » à l’occidentale.

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  • Eugeniegrandet // 19.01.2021 à 10h39

    Sincèrement le traducteur devrait nous épargner ses multiples commentaires (NdT).

    le système des Revolving Doors n’est pas du tout du pantouflage à la française (qui signifie : monnayer son carnet d’adresse/pouvoir/talent en passant du public au privé pour un salaire supérieur. En France, sauf cas particulier, on ne pantoufle pas du privé au public.)

    Si l’on est fonctionnaire et démocrate et qu’un Président républicain est élu, on fait ses valises. Et on va dans le privé (où l’on est mieux payé.)

    Et si un Président démocrate lui succède, alors il se peut qu’on vous rappelle (si vous étiez bon!) pour rejoindre la nouvelle équipe (en étant beaucoup moins bien payé qu’auparavant.)

    Et c’est ainsi à chaque changement de bord d’un Président. C’est un mouvement massif qui concerne des milliers de personnes. D’où le terme Revolving. Comme la marée. Flux et reflux.

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    • Cornelius // 20.01.2021 à 10h53

      Les exemples sont nombreux en France d’individus qui font des allers-retours, tout au long de leur carrière, entre haute fonction publique et postes de direction au sein d’entreprises privées.

      Les vases communicants fonctionnent dans les deux sens.

        +3

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      • EugenieGrandet // 21.01.2021 à 18h39

        ça aurait été convaincants avec des noms, des exemples. Parce que en l’état de votre affirmation, je n’achète pas votre affirmation.

        D’autant qu’aux USA, c’est par milliers que les fonctionnaires bougent (revolving doors) à chaque changement de bord du Président.

        Rien de comparable avec ce que vous annoncez (« nombreux ») sans le démontrer.

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  • eugeniegrandet // 19.01.2021 à 10h43

    Je connais le cas d’un directeur de Goldman Sachs qui a rejoint une administration républicaine pour un salaire de 20 fois moins (à l’occasion d’une des dernières crises financières.).
    Il n’y est allé, a-t-il dit, que parce que ce poste éphémère lui permettait d’enrichir de manière très rapide son carnet d’adresses de noms « utiles » et « prestigieux »

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  • Tzevtkoff // 19.01.2021 à 11h53

    Toute la « gauche démocrate » que ça soit aux USA ou en Europe est aux mains des plus grandes puissances d’argent. Il n’y a que les naïfs qui peuvent croire en leur démagogie pseudo humaniste et progressiste.

    Démocrates ou conservateurs au final, sont les deux faces d’une même pièce. Ils attendent que les anciennes générations disparaissent pour éviter la constatation et si il faut mettre en valeur des communautés qui n’ont pas l’ADN de la lutte sociale, ils le feront et c’est ce qu’ils sont en train de faire.

    Si le niveau général baisse, c’est avant tout pour leur paix à eux.

      +15

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  • Pie vert // 19.01.2021 à 13h45

    Surprise, surprise.. Certains font semblant de découvrir que la tendance « démocrate » impérialiste est à la solde de l’empire et de ses représentants (finance, Hollywood, Silicon Valley, CIA).

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  • paul // 19.01.2021 à 14h02

    pantin

    le côté marionnette est ici en pleine lumière

    qui dirige le monde….

    un des titre du diplo était : « qui sera le prochain ennemi ? »
    ( alors que l’ennemi numéro un est partout chez nous : la corruption , n’oubliez pas la pire, la passive )

    « En 2021, les États-Unis et leurs alliés auront une occasion qui ne se présente qu’une fois par génération. Celle d’inverser le repli global des démocraties face aux autocraties comme la Russie et la Chine. Mais il faudra pour cela que les démocraties principales s’unissent (1). » Ce qu’ont fait nombre d’entre elles, il y a une génération, justement, en envahissant l’Afghanistan, puis l’Irak. Il est donc temps de s’attaquer à des adversaires plus puissants…

    Mais par lequel commencer ? »

      +5

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  • Grim // 19.01.2021 à 14h14

    Et Sanders qui a beau jeu de dénoncer cela alors qu’il les as soutenu, ce niveau de cocufiage est absolument incroyable.

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  • Ernesto // 19.01.2021 à 19h57

    Parti démocrate/parti républicain, « bonnet blanc et blanc bonnet » aurait dit Jacques Duclos. Biden /Trump, des marionnettes téléguidées par le business et le complexe militaro-industriel. Le monde des affaires et des milliardaires au pouvoir, point barre. L’illusion du choix pour abuser le chaland. Quelques miettes sociales lâchées (promesse de doubler le salaire minimum à 15 dollars et un peu de « monnaie hélicoptère »pour aider les plus démunis à ne pas crever de faim), pour faire croire à une différence et c’est tout. Et dire que chez nous et ailleurs (au sein du »monde libre »), politiciens et éditocrates continuent sans rire à vanter « la plus grande démocratie du monde ! ».

    L’aile gauche du PD ne pèse pas encore d’un poids suffisant pour vraiment représenter un espoir de réelle alternative. Bernie Sanders a fait le job mais il est désormais trop vieux pour pouvoir l’incarner. L’espoir repose sur les épaules de la jeune génération : Alexandria Ocasio Cortez et ses copines du « quad » fraîchement élues au Sénat, commencent à secouer le cocotier. Ce sont elles et leurs followers qui vont faire bouger les choses dans le bon sens. Elles seront soutenues et encouragées par la jeunesse éduquée et politisée des grands centres urbains qui ont voté massivement Sanders aux primaires démocrates.

    Et la jeunesse, c’est l’avenir ! De bon augure pour la suite.

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  • Urko // 19.01.2021 à 20h54

    Afin d’apporter un peu la contradiction, je noterais qu’à mon sens, plus que le dévoiement des promesses du dirigeant démocrate, ce texte met surtout en exergue les exigences assez culottées des progressistes qui exigent des postes, réclament des portefeuilles, veulent des positions, vociférent, intiment, somment, ordonnent… Cela me semble trahir une fois de plus leur façon de voir assez étriquée, sans jamais douter ni d’eux ni de leurs convictions : en clair, pour les progressistes, tous ceux qui ne partagent pas leurs idées n’ont rien à faire là, et tout leur est dû, à eux, progressistes, et à eux seuls. Certains appelleront ça du sectarisme, d’autres de la prétention ou de la fatuité ; j’y vois une forme d’immaturité. D’une part, les progressistes ne peuvent pas se plaindre du sort que leur réserve M. Biden, car il ne les néglige pas, loin de là, mais ils devraient d’autre part comprendre, un jour, que les états unis tirent leur puissance aussi de leurs multinationales, que la nouvelle administration va devoir gérer un pays dont la moitié de l’électorat a voté pour un « populiste », que leur mandat prévoit donc aussi de veiller à ces citoyens là et qu’elle doit ainsi donner des gages à des sensibilités différentes de celles des progressistes, lesquels paraissent bien aptes à considérer qu’eux seuls devraient avoir voix au chapitre. Il s’agit d’ailleurs d’une propension inquiétante tant ils ont l’air convaincu de leur supériorité morale. Voilà, il fallait bien un post un peu moins dans la ligne. Quant à la politique US, sur bien des sujets, elle ne changera pas.

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  • Casimir Ioulianov // 20.01.2021 à 14h03

    Ho zut alors, encore un copié collé de la liste des donateurs au super PAC …on s’y attendait tellement pas que ça frise la déception /s.
    https://www.forbes.com/sites/michelatindera/2019/12/07/here-are-the-billionaires-backing-joe-bidens-presidential-campaign/
    Mais attention hein, c’est pas du tout du clientélisme (ce qui est mal), ni de la corruption (ce qui est très mal oulala) ; c’est le fonctionnement normal (ce qui est très bien) et tout les MSM s’en fourrent un jusqu’à l’œil pour essayer de nous faire gober la bavure comme à chaque fois en nous jurant leur grands dieu qu’ils ne seront au service que de la nation … un peu comme quand Hank Paulson a laissé couler Lehmann en somme… top crédibilité.
    Enfin pour la nomination de miss « Fuck the E.U. » , vu la compétence démontré de l’engin , ça promet des bonnes barres de rire … jaune. Ça rassure que le département d’état recrute à niveau constant. Pompeo : nul , Nuland : nul. Nan vraiment je préfère qu’ils en ait des bons à riens que des prêts à tout … enfin malheureusement l’un n’exclue pas toujours l’autre.

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