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28.septembre.201728.9.2017 // Les Crises

Comment le monde pourrait finir

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Source : John Pilger, Consortium News, 04-08-2017

Républicains et démocrates — avec la complicité des médias dominants — plongent tête la première vers la guerre avec la Russie, dans un conformisme idéologique dément qui peut mettre fin à toute vie sur cette planète, observe John Pilger.

Le capitaine du sous-marin américain dit : « Nous devons tous mourir un jour, tôt ou tard. Le problème est que l’on n’est jamais prêt, parce qu’on ne sait pas quand ça va arriver. Eh bien, maintenant nous le savons et il n’y a rien que nous puissions y faire. »

Gregory Peck dans une scène du film de 1959, « On the Beach », montrant comment une guerre nucléaire détruit la vie sur Terre.

Il dit qu’il sera mort d’ici le mois de septembre. Il faudra une semaine pour mourir, bien que personne n’en soit sûr. Ce sont les animaux qui vivent le plus longtemps.

En un mois, la guerre était finie. Les États-Unis, la Russie et la Chine en étaient les protagonistes. Il n’est pas clairement expliqué si le conflit a éclaté par accident ou par erreur. Il n’y a pas eu de vainqueur. L’hémisphère nord est contaminé et toute vie a disparu.

Un rideau de radioactivité se déplace vers le sud, en direction de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, de l’Afrique du Sud et de l’Amérique du Sud. En septembre, les dernières cités, villes et villages auront été anéantis. Comme dans le nord, la plupart des bâtiments resteront intacts, certains encore illuminés par les dernières lueurs électriques.

C’est ainsi que finit le monde.

Pas dans une explosion, mais dans un gémissement.

Ces vers, extraits du poème « The Hollow Men » [NdT : Les hommes creux] de T.S. Eliot, marquent le début du roman de Nevil Shute, « On the Beach » [NdT : Le dernier rivage], qui m’a ému aux larmes. Les critiques figurant sur la couverture disent la même chose.

Il s’agit là d’un chef-d’œuvre, publié en 1957, à l’apogée de la guerre froide, alors que beaucoup trop d’écrivains étaient silencieux ou effrayés. Au premier abord, le langage employé suggère un style précieux et compassé et pourtant, rien de ce que j’ai pu lire sur la guerre nucléaire n’adresse une mise en garde aussi implacable. Ce livre est à lire ou relire de toute urgence.

Certains lecteurs se souviendront du film hollywoodien en noir et blanc dans lequel Gregory Peck incarne un commandant de la marine américaine qui fait voguer son sous-marin vers l’Australie pour attendre le spectre silencieux et informe qui s’abat sur la dernière partie du monde vivant.

J’ai lu « Le dernier rivage » pour la première fois l’autre jour, le terminant au moment où le Congrès des États-Unis adoptait une loi permettant de mener une guerre économique contre la Russie, la deuxième puissance nucléaire la plus dangereuse au monde. Il n’y avait aucune justification valable à ce vote insensé, si ce n’était la promesse d’un pillage.

L’objectif d’une guerre chaude

Les « sanctions » visent également l’Europe, en particulier l’Allemagne, qui dépend du gaz naturel russe et des sociétés européennes qui font des affaires avec la Russie en toute légalité. Au vu de la teneur des débats au Capitole, les sénateurs les plus éloquents n’ont laissé planer aucun doute sur le fait que l’embargo avait été conçu pour obliger l’Europe à importer le coûteux gaz américain.

Le Président russe Vladimir Poutine en compagnie de la Chancelière allemande Angela Merkel, le 10 mai 2015 au Kremlin. (Photo du gouvernement russe)

Leur principal objectif semble être la guerre — la « vraie » guerre. Une provocation aussi extrême ne peut suggérer autre chose. Ils paraissent en avoir terriblement envie, même si les Américains n’ont que peu idée de ce qu’est la guerre. La guerre civile de 1861-1865 est la dernière à s’être déroulée sur leur territoire. La guerre, c’est ce que les États-Unis font aux autres.

Seule nation à avoir utilisé l’arme nucléaire contre des êtres humains, les États-Unis ont depuis défait quantité de gouvernements, dont beaucoup de démocraties, et détruit des sociétés entières — le million de morts en Irak n’est rien à côté du carnage opéré en Indochine que le Président Reagan avait qualifié de « noble cause » et que le Président Obama a requalifié de tragédie d’un « peuple exceptionnel ». Il ne parlait pas des Vietnamiens.

L’année dernière, alors que je filmais au Lincoln Memorial à Washington, j’ai entendu un guide du Service des parcs nationaux sermonner un groupe scolaire de jeunes adolescents : « Écoutez bien, leur a-t-il dit. Nous avons perdu 58 000 jeunes soldats au Vietnam, et ils sont morts pour défendre votre liberté. »

D’un coup, la vérité s’est inversée. On n’a défendu aucune liberté. On a détruit la liberté. On a envahi un pays peuplé de paysans et on a tué, mutilé, dépossédé, empoisonné des millions de personnes ; 60 000 envahisseurs y ont perdu la vie. Écoutez bien, en effet.

Chaque génération subit une lobotomie. On efface les faits. L’Histoire est excisée et remplacée par ce que Time Magazine appelle « un éternel présent ». Harold Pinter décrivait cela comme « une manipulation du pouvoir à l’échelle mondiale qui se présente sous l’aspect trompeur d’une force au service du bien. Un acte d’hypnose brillant, spirituel même, très réussi, créant l’illusion qu’il ne s’est jamais produit. Rien n’est jamais arrivé. Même quand ça se passait, ça ne se passait pas. Ça ne comptait pas. C’était sans intérêt. »

Ceux qui se disent libéraux ou tendancieusement « de gauche » participent allègrement à cette manipulation et à son lavage de cerveau qui se résume aujourd’hui à un seul nom : Trump.

Trump est fou, fasciste et instrumentalisé par la Russie. Il est aussi un don du ciel pour les « cerveaux libéraux qui trempent dans le formaldéhyde de la politique identitaire », pour reprendre les propos mémorables de Luciana Bohne. L’obsession de Trump— l’homme, pas le symptôme et la caricature d’un système durable — est annonciateur d’un grand danger pour nous tous.

Des médias narcissiques

En poursuivant leurs agendas fossilisés anti-Russes, des médias narcissiques, et bellicistes comme jamais, tels que le Washington Post, la BBC et le Guardian, annihilent l’essence même de l’histoire politique la plus importante de notre époque.

L’immeuble du Washington Post dans le centre de Washington. (Crédit photo : Washington Post)

Le 3 août, contrairement à la large couverture accordée par le Guardian aux radotages de conspiration russe avec Trump (ce qui n’est pas sans rappeler l’extrême-droite accusant calomnieusement John Kennedy d’être un « agent soviétique »), le journal a enterré en page 16 la nouvelle selon laquelle le Président des États-Unis avait été forcé de signer un projet de loi du Congrès déclarant la guerre économique à la Russie.

A la différence de toutes les autres signatures de décrets de Trump, celle-ci a été menée dans un secret quasi-absolu et est assortie d’une réserve de la part de Trump lui-même quant à son caractère « clairement anticonstitutionnel ».

Un coup d’État à l’encontre de l’homme qui occupe la Maison-Blanche se prépare. Non pas parce qu’il est un être humain odieux mais parce qu’il a toujours indiqué très clairement ne pas vouloir de guerre contre la Russie.

Cet éclair de lucidité, ou de pur pragmatisme, fait horreur aux gestionnaires de la « sécurité nationale », gardiens d’un système fondé sur la guerre, la surveillance, la force de frappe, les menaces et le capitalisme extrême. Martin Luther King les appelait « les plus grands pourvoyeurs de violence dans le monde aujourd’hui. »

Ils ont encerclé la Russie et la Chine avec des missiles et de l’arsenal nucléaire. Ils se sont servi des néo-Nazis pour installer un régime agressif, instable à la frontière russe, comme Hitler en son temps provoquant 27 millions de morts. Leur objectif est de démembrer la Fédération russe moderne.

En réponse, Vladimir Poutine utilise constamment le mot « partenariat » – tout est bon, semble-t-il, pour tenter d’arrêter l’offensive évangélique des États-Unis. En Russie, l’incrédulité a peut-être fait place à la peur, voire à une certaine résignation. Les Russes se sont sans doute entraînés à des contre-attaques nucléaires. Les exercices de raids aériens ne sont pas rares. Leur histoire leur suggère de se tenir prêts.

La menace est simultanée. D’abord la Russie, ensuite la Chine. Les États-Unis viennent tout juste d’achever un exercice militaire de grande ampleur, mené conjointement avec l’Australie et appelé « Talisman Sabre ». Il s’agissait de simuler le blocus du détroit de Malacca et de la mer de Chine méridionale, source économique vitale pour la Chine.

Le commandant amiral de la flotte américaine du Pacifique a déclaré que « si nécessaire », il lâcherait une bombe atomique sur la Chine. Qu’il puisse affirmer une telle chose publiquement, dans le climat délétère actuel, commence à transformer la fiction de Nevil Shute en réalité.

Réduire les journalistes dissidents au silence

Rien de ceci n’est considéré comme des nouvelles. Aucun lien n’est établi avec la commémoration du centenaire du bain de sang de Passchendaele. Les reportages honnêtes ne sont plus les bienvenus dans la plupart des médias. Les moulins à paroles, qualifiés « d’experts », se sont taillé la part du lion : les rédacteurs gèrent l’information spectacle ou suivent la ligne du parti. La relecture-correction a cédé la place à une profusion de clichés convenus. Les journalistes rebelles sont défenestrés.

Affiche du classique « Le dernier Rivage » sorti en 1959, qui raconte les derniers jours de la vie sur Terre.

L’urgence n’est pas nouvelle. Dans mon film, « The Coming War on China », John Bordne, de l’escadre de combat de lanceurs de missiles de l’armée de l’Air américaine basée à Okinawa au Japon, raconte qu’en 1962 — pendant la crise des missiles de Cuba —, on lui a demandé, ainsi qu’à ses collègues, de « lancer tous les missiles » depuis leurs silos.

Ces missiles nucléaires visaient à la fois la Chine et la Russie. Un officier subalterne a remis en question l’ordre reçu qui a finalement été annulé — mais seulement après que des revolvers de service ont été pointés sur d’autres membres de l’équipage de lanceurs de missiles avec ordre de tirer s’ils ne « désarmaient pas ».

A l’apogée de la guerre froide, l’hystérie anticommuniste était telle aux États-Unis que des fonctionnaires américains en mission officielle en Chine ont été accusés de trahison et renvoyés. En 1957, quand Shute a écrit « Le dernier rivage », aucun fonctionnaire du département d’État ne pouvait parler la langue de la nation la plus peuplée au monde. Ceux qui parlaient le mandarin étaient limogés pour des motifs similaires à ceux énoncés dans le projet de loi du Congrès visant la Russie.

Le projet de loi est bipartisan. Il n’existe pas de différence fondamentale entre Démocrates et Républicains. Les termes « gauche » et « droite » sont dénués de sens. La plupart des guerres modernes de l’Amérique ont été initiées non pas par les conservateurs, mais par les Démocrates libéraux.

A la fin de son mandat, Obama affichait le chiffre record de sept guerres, dont la plus longue que l’Amérique ait connue et une campagne sans précédent d’exécutions extrajudiciaires — des meurtres — par des drones.

Selon une étude du conseil des Affaires étrangères, au cours de la dernière année de sa présidence, Obama, « le guerrier libéral malgré lui », a lâché 26 171 bombes, soit trois bombes par heure, 24 heures par jour. Ayant promis de contribuer « à débarrasser le monde » des armes nucléaires, le lauréat du Prix Nobel de la Paix a fait construire plus d’ogives nucléaires que tout autre président depuis la guerre froide.

En comparaison, Trump fait figure de petit joueur. C’est Obama — avec sa Secrétaire d’État Hillary Clinton — qui a détruit la Libye en tant qu’État moderne et a provoqué le déferlement de migrants en Europe. Aux États-Unis, les associations de défense des immigrés l’avaient surnommé « l’expulseur en chef « .

L’un des derniers gestes d’Obama en tant que Président a été de signer un projet de loi accordant la somme record de 618 milliards de dollars au Pentagone, confirmant la montée grandissante d’un militarisme fasciste dans la gouvernance des États-Unis. Trump a entériné cette décision.

Noyée dans le projet de loi, se trouvait la création d’un « Centre d’intervention et d’analyse de l’information ». C’est un ministère de la vérité. Sa mission est de fournir un « récit officiel des faits » qui nous préparera à la possibilité réelle d’une guerre nucléaire, si nous l’autorisons.

John Pilger est un journaliste britannico-australien basé à Londres.

Source : John Pilger, Consortium News, 04-08-2017

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Fabrice // 28.09.2017 à 06h50

Ce qui m’étonne c’est que le peuple américain est soucieux de ses impôts ainsi que de son utilisation et acceptent de financer un budget militaire supérieur à tous ceux de l’ensemble cumulé des autres pays du monde pour souvent des résultats peu glorieux ainsi qu’au prix de gros sacrifices sur les infrastructures nécessaires au pays (je ne parle même pas du volet social).

Ont ils à ce point peur des citoyens des autres pays de la planète et oublié la phrase Martin Luther King « si nous n’apprenons pas à vivre en frère nous finirons comme des idiots » ?

58 réactions et commentaires

  • BrianDu64 // 28.09.2017 à 06h12

    que c’est flippant tout ça, et on ne parle pas de l’assassinat de trois haut gradé russes en Syrie.

    D’une manière générale, je pense qu’il faut montrer notre opposition à la guerre en général, et ici à la guerre nucléaire en particulier. C’est pas parce que 10 abrutis haut-placé veulent la faire qu’on sait pas qu’on va TOUS en crever !

    Il faut faire quelque chose, tout ce qui est possible, il faut en parler, l’afficher, de manière à « activer » la réflection des gens que nous croisons.

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  • Jean // 28.09.2017 à 06h27

    Nous en sommes effectivement là pendant que les zombies regardent ailleurs et que les intellectuelles, complices de cette folie, se pavanent dans nos médias irresponsables en singeant la respectabilité. Notre espèce est-elle trop stupide pour survivre ?

    Sinon le budget militaire américain est de 700 milliards de dollars pour 2018.
    http://www.rtl.be/info/monde/international/usa-le-congres-pour-une-hausse-du-budget-de-la-defense-au-dela-des-demandes-de-trump-954329.aspx

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  • Fabrice // 28.09.2017 à 06h50

    Ce qui m’étonne c’est que le peuple américain est soucieux de ses impôts ainsi que de son utilisation et acceptent de financer un budget militaire supérieur à tous ceux de l’ensemble cumulé des autres pays du monde pour souvent des résultats peu glorieux ainsi qu’au prix de gros sacrifices sur les infrastructures nécessaires au pays (je ne parle même pas du volet social).

    Ont ils à ce point peur des citoyens des autres pays de la planète et oublié la phrase Martin Luther King « si nous n’apprenons pas à vivre en frère nous finirons comme des idiots » ?

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    • Jean // 28.09.2017 à 07h19

      Tout comme le peuple français le peuple américain n a pas son mot à dire et ce budget aurait été d un montant similaire sous la présidence d Hillary Clinton (42 démocrates et 47 républicains ont voté le budget).

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      • Jean // 28.09.2017 à 07h26

        La Loi sur l’autorisation de la défense nationale est un signe clair que Washington se prépare à lancer des guerres majeures, impliquant potentiellement des armes nucléaires. Le budget prévoit 200 millions de dollars pour moderniser les installations de lancement nucléaire, 8,5 milliards pour les défenses antimissile et 6,4 milliards de dollars pour les sous-marins nucléaires de classe Virginia.

        Plus d’informations sur le budget militaire américain 2018 ici :

        https://www.wsws.org/fr/articles/2017/sep2017/mbud-s22.shtml

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        • Louis Robert // 28.09.2017 à 14h02

          Le signe est clair.

          Et pourtant, le Vietnam vainquit! Et tous les autres de même.

          Les images des coûteux effondrements nous hantent encore.

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    • jules vallés // 28.09.2017 à 21h04

      C’est payé avec la planche à billets! en monnaie de singe quoi!

      Sinon « au cours de la dernière année de sa présidence, Obama, « le guerrier libéral malgré lui », a lâché 26 171 bombes, soit trois bombes par heure, 24 heures par jour. Ayant promis de contribuer « à débarrasser le monde » des armes nucléaires, le lauréat du Prix Nobel de la Paix a fait construire plus d’ogives nucléaires que tout autre président depuis la guerre froide. »
      Je souligne : PRIX NOBEL DE LA PAIX

      Guy Debord nous a prévenu, dans la société du spectacle tout est faux….

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      • Jean // 29.09.2017 à 10h11

        La société du spectacle est un miroir aux alouettes qui inverse toutes les images qu’elle nous renvoie.

          +1

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    • V_Parlier // 28.09.2017 à 23h08

      Il suffit de voir ce qui préoccupe les français en ce moment: Leur jeune premier ne plait plus car il applique un programme européiste sans aucune surprise. Là c’est le drame. Après il leur suffit de savoir qu’il y a un méchant Poutine à l’Est, et ils en savent assez pour considérer qu’ils sont au courant de l’actualité internationale.

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  • Louis Robert // 28.09.2017 à 07h00

    Quel texte magistral, lucide, courageux et prémonitoire de Pilger!

    J’ai aimé la simplicité pudique et la profondeur humaine du magnifique  » On the Beach « , par Nevil Shute. Très britannique, il m’a semblé, par moments Shakespearien même. Un beau livre que j’ignorais, sur la grandeur banale de vivre et de mourir. Et que dire de ce sentiment, aussi insurmontable qu’absurde, qui nous pousse à continuer de vivre, jusqu’à la fin, comme si nous ne devions jamais mourir?…

    Écoutez cette conversation d’avant-hier et du meilleur cru, entre Américains, sur « l’impensable »… Faut-il donc que nous mourions comme d’ignorants et impuissants imbéciles?

    « The Ramifications Of Going Nuclear »

    http://www.wbur.org/onpoint/2017/09/26/nuclear-north-korea

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  • DidierF // 28.09.2017 à 07h07

    Nous allons vers la guerre nucléaire sous les applaudissements de la presse.

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  • BA // 28.09.2017 à 07h16

    A propos des désastres climatiques :

    USA : les désastres climatiques coûteront 360 milliards de dollars par an, soit 55 % de la croissance annuelle des Etats-Unis, SANS COMPTER LES PERTES LIEES AU CLIMAT DANS LE SECTEUR AGRICOLE !

    Lisez cet article :

    Les pertes économiques causées par les phénomènes météorologiques aux Etats-Unis devraient atteindre au moins 360 milliards de dollars par an au cours des dix prochaines années, soit environ la moitié de la croissance annuelle du pays, prévient une étude mercredi.

    Alors que les ouragans, les inondations, les sécheresses ou les feux de forêt risquent de gagner en intensité et d’être plus fréquents en raison du changement climatique, des mesures sont nécessaires pour réduire la dépendance des Etats-Unis vis-à-vis des combustibles fossiles.

    https://www.romandie.com/news/USA-les-desastres-climatiques-couteront-jusqu-a-50-de-croissance-etude/847404.rom

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  • Catalina // 28.09.2017 à 07h16

    http://www.caminteresse.fr/economie-societe/des-etats-americains-veulent-faire-secession-peuvent-ils-obtenir-gain-de-cause-1155160/

    « En 2009, pour protester contre la hausse des impôts fédéraux, le gouverneur du Texas Rick Perry avait déjà envisagé une sécession de son État devant des électeurs du Tea Party, les ultra-conservateurs américains. Il avait ensuite affirmé son soutien à une résolution affirmant la souveraineté du Texas. »

    « les Russes ont peur ou sont résignés », s’il y a une chose qu’on ne peut pas affirmer c’est bien ça, non, les Russes n’ont pas peur, les Russes sont fiers et déterminés comme il l’ont toujours été à défendre lerus familles et leur pays.

      +4

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  • DUGUESCLIN // 28.09.2017 à 07h17

    Cette volonté de puissance et de domination du monde qui règne aux Etats-Unis n’est pas le fait des peuples américains. Ces peuples, comme ailleurs dans le monde occidental, sont maintenus dans la conviction d’une mission supérieure face à un ennemi qui représente le mal.
    Sans amis, ces tenants de la domination n’ont que des ennemis car ceux qui ne sont pas de leur côté ne sont que des ennemis, les autres, ceux qui sont de leur côté, ne bénéficient pas du statut d’amis mais ont la chance de ne pas être, provisoirement, des ennemis.
    Une révolution populaire spontanée est quasi-impossible aux Etats-Unis, mais….
    pour cette raison la diplomatie russe ne cesse de tendre la main, utilisant les mots « partenaires » parfois « amis » dans le but évident d’éviter le massacre.
    Une forte réaction des pays d’Europe occidentale ré-unifiée à l’Europe orientale pourrait peut-être calmer cette menace.

      +20

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    • Palcopie // 28.09.2017 à 08h44

      « Une forte réaction des pays d’Europe occidentale ré-unifiée à l’Europe orientale pourrait peut-être calmer cette menace. »

      Ou l’accentuer, et precipiter les choses. Avec des dingues pareils, allez savoir…

        +3

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    • Catalina // 28.09.2017 à 17h38

      apparemment, d’après ce que j’en sais, les Américains pour bcp pensent que leurs guerres sont des missions du bien, devant les contradictions, ils n’ont comme réponses que des…contradictions. Ils pensent qu’ils ont libéré l’Europe, que sans eux tous les peuples du monde serait dans d’horribles souffrances mais quand on leur parle de ce qu’ils ont semé comme horreurs de partout, ils disent que ce sont des « erreurs », jamais un mot de compassion, non ,le mot « erreur’ leur permet de dormir tranquilles.

      après, nous les Français nous sommes un peu dans le même cas même si l’échelle de morts est différente, et que faisons-nous ? nous allons voter….

        +6

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  • LBSSO // 28.09.2017 à 07h24

    Fake News « On the Beach »

    Dans le film ‘On the Beach » qui illustre ce billet, un signal radio aléatoire est capté par l’équipage.Un survivant sans doute ! L’officier de transmission du sous-marin part à terre espérant le retrouver .
    Arrivé sur place ,il pénètre dans une salle radio déserte.Il entend toutefois, de plus en plus nettement, le signal émettre. il découvre alors son origine : une bouteille vide suspendue à la cordelette d’ouverture d une fenêtre, soumise au courant d’air, appuie de manière aléatoire sur le bras d’un appareil Morse.
    Espoir déçu.A l’origine du signal radio,une bouteille vide ,pas d’humain.

    Morale de l’histoire: il faut toujours vérifier ses sources .Elles peuvent se révéler surprenante et trompeuse.Ah, j’ai oublié de vous préciser : la bouteille vide qui appuie sur le levier ,porte la marque… Coca Cola.

    Extrait du film : ici à 1h20 Coca Cola « on The Beach » 🙂
    https://www.youtube.com/watch?v=Ue8hC5qqMt4

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    • Joanna // 30.09.2017 à 12h10

      merci pour ce lien
      les stars à l’affiche ne manquent pas : Grégory Peck, Ava Gardner, Fred Astaire et un Anthony Perkins tout jeune
      wow …

        +2

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  • basile // 28.09.2017 à 07h48

    arrêtez, vous allez nous faire peur. Car ce texte est vraiment anxiogène, écrit comme un roman noir. Long comme un roman d’ailleurs, qu’on lirait dans le métro pour tuer une heure

    Car je n’ai pas l’impression qu’on ait peur en France ou en Allemagne. Inconscience ? Si erreur de ma part, on la sentirait chez les dirigeants, dans le monde des affaires, à la bourse.

    N’est ce pas plutôt un article d’angoissé destiné à des Américains inconscient ?

    Car comment expliquer que les américains n’aient pas bougé en Syrie, ne serait-ce que pour maintenir leur image de gendarme ? Ils en avaient les moyens, en navires, avions, bases alentours, et la Russie aurait été rapidement dépassée (sur cette zone)

    A cela peut-être 2 peurs (réelles cette fois) :
    1) le retour des premiers cercueils américains, qu’ils n’auraient surement pas apprécié
    2) le holà des autres pays européens, qui bien que belliqueux, savent qu’ils sont en première ligne en cas de conflit avec la Russie.

      +10

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    • Websioux // 28.09.2017 à 09h08

      Etant donné l’enjeu et la pertinence des analyses, ceux qui n’ont pas peur douvent être reconnaissants envers ceux qui font peur. Car si cela devait tourner mal, cela serait évidemment de la responsabilité des inconscients.

      N’avez vous pas « pas peur » parceque vous regardez ailleurs ? Pielger est certes « obsédé » par le sujet, mais il nous rend un gigantesque service. Condamné a réussir en voyant le sujet de son obsession minimisé ou a échouer totalement dans le néant le plus total. 1000 Mercis a lui et aux traducteurs.

        +9

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    • Louis Robert // 28.09.2017 à 11h23

      « … je n’ai pas l’impression qu’on ait peur en France…. »?

      Je sais, « nous n’avons pas peur ». Je connais cette rengaine pitoyable.

      Ne vous fiez pas au « Même pas peur!!! » qu’on lance en tremblant au lendemain de chaque attentat, nounours et ballons dans les bras… bougie à la main. Rares, très rares sont les Diogènes.

        +10

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    • Wakizashi // 28.09.2017 à 12h15

      « Ce texte est vraiment anxiogène, écrit comme un roman noir. »

      C’est vrai… Il n’est pas illégitime de pointer ce qui ne va pas, de mettre en garde contre les risques majeurs auxquels nous faisons face. Mais tout n’est pas noir, il y a énormément de beauté dans ce monde, et nous avons tendance à passer complètement à côté, à nous vautrer dans la sinistrose.

      Pendant ce temps-là, il y a 2 semaines à peine, un maître de sagesse est venu à Paris faire une conférence au Grand Rex. Des milliers de personnes étaient présentes, et des centaines de milliers auraient voulu y être.

      Une telle foule pour écouter un petit bonhomme qui semble insignifiant au premier abord, mais dont la parole fait écho aux sagesses millénaires qui nous précèdent, est à mes yeux un exemple magistral que tout ne va pas si mal que ça. Il existe des centaines de millions de gens de par le monde qui évoluent en conscience, vers plus de sagesse, et ça c’est une merveilleuse nouvelle.

        +3

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      • Alfred // 28.09.2017 à 12h44

        Cela rappelle aussi une constante historique : dans les temps troublés fleurissent les « maîtres à penser » (pour être poli). C’est même un des signes que les temps sont troublés…

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        • Wakizashi // 28.09.2017 à 15h29

          Je parlais de plus de sagesse ; pas d’ajouter une énième idéologie à toutes celles qui existent déjà… Ça tombe sous le sens d’ailleurs : la seule chose qui manque réellement à l’humanité, la cause unique de nos problèmes, c’est un manque patent de sagesse.

            +2

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    • Chris // 28.09.2017 à 13h30

      Vous avez bien raison d’avoir peur. Des fous furieux sont aux commandes.
      Mais la peur n’évitera rien, à moins que vous et vos proches se lèvent et disent : « ça suffit » !

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  • RGT // 28.09.2017 à 08h21

    Comme d’habitude, et depuis l’aube de l’humanité, les plus cupides arrivent à se hisser en haut de la hiérarchie et imposent par la ruse (et des procédés sournois) aux autres d’aller se faire massacrer dans des conflits qui leur sont très rémunérateurs.

    Et bien sûr, comme d’habitude, ce sont les plus humbles qui se font manipuler et qui partent la fleur au fusil pour se faire exterminer dans des conflits iniques.

    Et le pire, dans les « démocraties », c’est que le peuple est « content » de financer « l’effort de guerre » en acceptant sans sourciller la perte de ses libertés, de son libre arbitre et de plus il paye via ses impôts les ploutocrates qui organisent ces « cérémonies » macabres.

    La guerre ne devrait concerner que ses instigateurs qui devraient être enfermés dans de grandes arènes dans des combats sanglants à l’issue desquels les « vainqueurs » seraient jugés pour meurtre avec préméditation.

    Il ne faut pas rêver, ce n’est pas dans les « traditions suprêmes » de l’humanité et ils continueront à s’enrichir en envoyant les autres à l’abattoir.

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  • aladin0248 // 28.09.2017 à 08h56

    Piqûre de rappel anxiogène, certes. Tout ça, on le sait. Enfin, la vieille classe culturellement politisée le sait. Concernant la jeune classe, je ne suis pas si sûr. Elle ne lit pas « Les Crises ». En face, une immense hypocrisie (la liberté, la démocratie et que sais-je encore). Mais également, pour ceux qui véhiculent le discours guerrier, une immense bêtise. Une élite aussi sûre d’elle même, sûre de gagner s’il y a conflit armé. Une telle accumulation de stupidité teintée d’arrogance demeure stupéfiante (où l’on en revient à John McCain).

      +13

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  • Fritz // 28.09.2017 à 09h54

    J’ai craint une guerre nucléaire en 1999, pendant l’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie.
    Je crains à nouveau une guerre nucléaire depuis le 22 février 2014 : depuis le coup d’État de Kiev. En voyant le bloc occidental saluer l’éviction de Ianoukovitch, et donc trahir sa parole en vingt-quatre heures, j’ai eu l’impression de vivre une nouvelle crise de Cuba.

    La différence : cette crise ouverte en 2014 est bien plus longue, et ses protagonistes occidentaux veulent la guerre, consciemment ou non.

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    • Arnould // 28.09.2017 à 11h45

      Si j’ai bien compris Le Grand Jeu, les Russes veulent maintenir un conflit « gelé ». Car si les Républiques de Donetsk et Lugansk devenaient de vrais pays reconnus par l’ONU, ou intégrés dans la fédération de Russie, alors les missiles nucléaires américains seraient installés à leurs frontières dans la foulée. Mais tant que ce conflit est « gelé », les lois internationales de l’ONU l’interdisent. Cette crise serait donc parfaitement bien gérée par l’équipe dirigeante russe actuelle. Au prix, malheureusement, de quelques dommages collatéraux (ie. vies humaines). Si ce scénario est le bon, alors cette crise va durer encore quelques années (cf. partition de Chypre).

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      • Scytales // 28.09.2017 à 13h41

        Il n’existe aucune « loi internationale de l’ONU » qui interdise de manière générale le déploiement d’armes nucléaires.

        En relation internationale, tout est question de rapport de forces et le raisonnement que vous relayez est plus fondé sur des calculs tenant compte de ces rapports que sur le pur droit.

        De manière générale, ce qu’il faut bien comprendre du droit international, c’est ce que c’est un pur volontarisme. C’est-à-dire que les États ne le respectent ou ne l’appliquent que s’ils le veulent bien. Et ils ne consentent souvent à l’appliquer qu’en raison de l’établissement d’un rapport de forces quelconque. Par exemple, pour la plupart des pays membres de l’OTAN, il est aujourd’hui inconcevable d’accorder le statut de membre de l’organisation à un État qui est en plein conflit territorial avec un autre État, car l’intégration du premier serait un facteur de risque d’entraîner l’Alliance dans un conflit avec le second. Mais si les opinions des États membres de l’Alliance changeaient…

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        • Arnould // 28.09.2017 à 20h23

          Parfait, je n’avais pas bien compris le raisonnement. Mais le résultat est le même. Tant qu’il y aura un conflit « gelé » sur le territoire ukrainien, pas d’OTAN, donc pas de missiles américains aux frontières russes de ce côté là. Du point de vue russe, pour éviter l’escalade, il faut donc entretenir le conflit ukrainien. De la haute voltige politique.

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          • Catalina // 29.09.2017 à 00h19

            drôle d’analyse quand on voit le nombre de pays qui entourent la Russie et qui sont dans l’Otan, à mon avis, l’otan n’a m^me plus besoin de ça et les ricains essaient de construire une base militiare près d’Odessa….après, c’est vrai que les usa sont un modèle quand à suivre le droit international …..

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      • Catalina // 28.09.2017 à 17h56

        Arnould,

        c’est juste l’analyse de Igor Strelkov en fait. (Il est anti-Poutine), je dis ça…facile de dire que la Russie maintient un conflit gelé sans dire comment le Donbass pourrait sortir de ce conflit;Le Donbass contrairement à la Crimée n’était pas subdivison de l’Ukraine mais un Oblast de l’Ukraine., les deux statuts sont totalement différents, cela entraîne que la réaction russe est forcément différente. Et en effet, comme le dit Scytales, « Il n’existe aucune “loi internationale de l’ONU” qui interdise de manière générale le déploiement d’armes nucléaires. »

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  • Crapaud Rouge // 28.09.2017 à 10h24

    « « Écoutez bien, leur a-t-il dit. Nous avons perdu 58 000 jeunes soldats au Vietnam, et ils sont morts pour défendre votre liberté. » D’un coup, la vérité s’est inversée. On n’a défendu aucune liberté. On a détruit la liberté. »

    Cette inversion de la vérité vaut aussi pour le présent, comme le montre cet excellent article de Partage, (http://partage-le.com/2017/07/les-realites-du-soi-disant-progres-technique-inegalites-et-desastres-socio-ecologiques-par-celia-izoard/), sous-titré « La classe créa­tive des campus et le zoo des manu­fac­tures », qui oppose les conditions de vie des ingénieurs californiens à celles des ouvriers chinois qui fabriquent, dans des conditions dignes du 19ième siècle, les produits électroniques nécessaires aux rêves des premiers.

    Je soupçonne un phénomène universel où les médias ne sont pas seuls en cause : biberonné au « progrès », l’esprit du plus grand nombre ne veut pas voir le revers de la médaille, il veut son lot quotidien de bonnes nouvelles pour nourrir son optimisme. Si les médias montraient l’évidence du revers, ils perdraient leurs clients.

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    • christian gedeon // 28.09.2017 à 10h35

      Oh la belle mauvaise comparaison…dites,mon bon sire,la Chine et le gouvernement chinois font ce qu’ils veulent…s’ils ne voulaient pas que les items en questions soient fabriqués en Chine par de pauvres ouvriers chinois….dunque, le gouvernement chinois est l’associé de la Silicone Valley. Je m’égosille,scripturalement,à dire que l’Empire(brrrrrr!) n’est plus américain,mais transversal,sans nationalité,sans race,sans couleur,et la multitude continue de raisonner années 1990…Tiens,les russes vont construire avec les « impériaux « (lol) une station orbitale lunaire…les chinois se joindront à la fête évidemment…des fusées russes sont tirées de…Kourou,et Kaspersky,un temps banni(très court) fait déjà son retour dans les systèmes de sécurité informatique…hoho,on se réveille!

        +4

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  • Owen // 28.09.2017 à 10h38

    Pas de souvenirs de la crise des fusées, mais suffisamment de la guerre froide, pour me rappeler l’antagonisme des sociétés communistes et libérales au point de pouvoir expliquer les guerres intermédiaires, les pathologies politiques, et que les peuples se soient sentis réciproquement menacés.

    Mais je n’arrive toujours pas a expliquer la raison d’être des neocons, qui disent par exemple qu’il faut changer le « régime » russe, y compris par la guerre nucléaire, simplement par ce qu’il ne leur convient pas. Cela ne peut pas représenter les intérêts d’un peuple qui a besoin de tranquillité dans son pays.
    Pareil avec les « besoins » français de détruire Kadhafi et El Assad: on ne sait d’où ils viennent.

    Les patrons que j’ai connus qui ne me convenaient pas, j’ai lutté, je me suis résigné, j’ai même baissé mon froc, ou j’ai démissionné, mais je n’ai jamais fait de zèle, de type « à fond avec toi, toute ma force pour exécuter ton plan ».

    Ce n’est pas simplement une question de vassalisation: les souhaits neocons et le bellicisme français obéissent à un ou plusieurs autres calendriers. Mais on touche à l’indicible, à un ou des innommables et je ne veut pas mettre en porte à faux le blog. Mais c’est dommage de ne pouvoir tirer au clair, parce-que la guerre avance.

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    • Louis Robert // 28.09.2017 à 11h09

      « Mais je n’arrive toujours pas à expliquer… »

      Si cela peut aider, ce texte de Paul Roberts qui fut sous-secrétaire du Trésor dans l’administration Reagan, ainsi que rédacteur et chroniqueur, notamment au Wall Street Journal.

      « More Thoughts on Trump’s UN Declaration of War Against Iran and North Korea »

      http://www.informationclearinghouse.info/47853.htm

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      • Owen // 28.09.2017 à 16h20

        Que le neocons aient pris en main l’électron libre Trump pour continuer leur politique internationale, on le sait depuis son 1er voyage de POTUS et les Tomahawk qu’il a envoyés en Syrie.

        Les créateurs du neoconservatisme (Kristol père et fils, le clan Kagan, N Podhoretz et sa doctrine), tous de confession juive, ont publié leur doctrine dans la revue Commentary, créée par l’Américan Jewish Committy (voir Wikipedia).
        Ils disent, comme l’ensemble des Démocrates ou Républicains en vue, défendre les intérêts d’Israël. Les neocons préconisent-ils une politique pour les USA ou pour Israël ? Les démocrates et républicains défendent les intérêts d’Israël pour les protéger ou les servir ?
        La France, qui protégeait la Palestine, est devenu le 1er pays qui a interdit l’incitation au boycott d’Israël (Cour de Cassation).
        Concernant le « punir Bachar » et « Bachar El Assad ne mériterait pas de vivre sur la Terre », c’était une allégeance aux pétromonarchies et une diplomatie du chéquier.

        On a trois superpuissances, Arabie Saoudite, Israël et Etats Unis qui jouent chacun leur jeu et avancent leurs pions selon leurs intérêts.
        Et dans le temps long de l’histoire, on a toujours les trois religions abrahamiques, qui ont déjà fortement marqué l’humanité de guerres et sont très loin d’avoir épuisé leur jus.

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  • Sam // 28.09.2017 à 11h06

    J’avais vu « USS Charleston », une autre version de ce film. J’avais été frappé par les files d’attentes aux pharmacies pour prendre de quoi mourir vite, avant que les radiations n’arrivent.
    Aujourd’hui, la Russie, l’Iran, le Venezuela, la Corée du Nord, tous sont en état d’alerte face à la menace US, le Venezuela et la Corée du Nord considérant déjà être en guerre.

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    • Louis Robert // 28.09.2017 à 11h12

      N’oubliez pas la Chine, surtout pas la Chine, toujours si discrète…

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  • dupontg // 28.09.2017 à 11h23

    le danger c’est qu’on peut mourir pour ses idées…
    meme si on entraine un milliard d’individus dans son delire

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    • Haricophile // 28.09.2017 à 15h08

      Des idées… ou une absence d’idée plutôt, sinon l’auto-centrisme et la haine. Et actuellement c’est plus de 7,5 milliards https://www.populationmondiale.com/

      Je ne vais même pas parler des animaux qui n’ont pas d’âme parce que ce serait déraisonnable de penser qu’ils en ont une, comme disait le cartésien Descartes (personne n’est parfait).

        +3

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  • Herve CRUCHANT // 28.09.2017 à 15h52

    On peut expliquer simplement cette folie en reprenant uniquement le titre de l’article. On peut lire : « Comment le monde pourrait finir. »(sic) . La confusion entre « le monde » et l’humanité (plus vie animale?) pose le postulat de l’anthropocentrisme absolu. Et de ses délires.

    Si l’humain pouvait reconnaître son état, ses performances et sa capacité à se pérenniser, on verrait nombre de ces démences disparaître comme par enchantement sous la raison menée par le discernement et la clairvoyance -à mon avis personnel, dieu(x) en prendrait un sacré coup, cet alibi universel!. Mais non. C’est l’humanité qui va disparaître, ce petit monde qui habite la Terre.

    Petit (j’ai environ (!) 74 ans) j’ai vu un film dans lequel les faucons s’enfermaient dans des abris anti-atomiques… puis décidaient de ressortir, indemnes, croyant découvrir un champ de ruines radio actives alors qu’ils surgissent au milieu d’une planète heureuse car les colombes avaient réussi à les isoler. Les vilains ont finalement été embastillés ! Ce qui a eu beaucoup d’effet sur mes 15 ans environ (!). Si quelqu’un se rappelle de cette œuvre… Salut et Fraternité (çà peut pas faire de mal).

      +5

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  • TEROUINARD // 28.09.2017 à 15h58

    Nous humains, citoyens, nous n’avons pas d’armes; mais un cerveau, un cerveau qui peut (doit) méditer pour la paix.
    C’est notre seule chance .. de survie.
    Tout est possible, le meilleur compris.
    Nous influençons le Monde si nous ne sommes pas inactifs…. inactifs aussi, c’est le « laisser faire ».
    Il y a pire que le « bruit des bottes » : le « silence des pantoufles ».

      +3

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  • serge // 28.09.2017 à 16h14

    Etant donné que nos élites, tous pays confondus, n’intègrent pas que les prochains conflits toucheront tous les continents et toutes les sources de survie (eau, air, nourriture, énergie…), il conviendrait de laisser le bordel en cours aller jusqu’au bout. Trop d’inégalités, trop d’empreinte écologique, trop de toxiques, un bon reset, même tragique, est certainement le moins pire. Peut-être que les ultra-riches, pendant qu’ils se bricolent des bunkers en Nouvelle-Zélande, finiront pas voir que leur survie est impossible, les risques n’étant plus du tout ceux de ww1 ou ww2.

      +2

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  • UnKnown // 28.09.2017 à 17h17

    Si le texte donne envie de regarder le film, sa nature anxiogène omet tout l’appareil organisationnel et « l’inertie » de la chaine de commandement en charge des composantes nucléaires: en clair, les plus à mêmes de savoir quelles sont les conséquences d’un bombardement atomique sont ceux qui sont directement impliqués dans les rouages des forces dites stratégiques. Des gens qui ont horreur des gesticulations et des caprices de tel ou tel chef de l’Etat, et qui sont parfaitement au courant que leurs contreparties russes, conscientes qu’elles auraient bien du mal à se protéger intégralement d’une première frappe initiale américaine, ont développé une bonne partie de leur propre arsenal nucléaire pour ce effectuer la « seconde frappe », les représailles (d’où les monstrueux lanceurs intercontinentaux mobiles, rapidement déployables et bien à l’abris dans des bunker sibériens.
    Tant que ces généraux sont en place et ne se font pas évincer pour des raisons fallacieuses, je ne m’exciterais pas outre mesure, ils ont généralement le dernier mot. Dans le cas contraire, alors aucun scénario ne sera à écarter…

      +2

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    • Sam // 28.09.2017 à 22h41

      Le film est justement l’histoire d’un capitaine de sous marin et de son équipage (américain, what else), qui auraient refusé de tirer leur cargaison de missiles nucléaires, et se retrouvent sous l’eau à ne plus pouvoir remonter car la planète est irradiée de part en part.

      Finalement, le film ne parle que d’eux, mais quand bien même il y aurait d’autres sous marins avec n’importe quel drapeaux, ca ne changerait rien à la fin pitoyable de l’humanité. Et le film met plutôt l’accent là dessus, sur l’imbécilité et l’incompréhension de cette fin définitive.

      D’ailleurs, c’est l’un des très rares films à oser une fin totale de l’humanité. Beaucoup, après avoir ravagé l’essentiel de la planète, nous font un « happy end » avec quelques survivants…

        +3

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      • lit75 // 29.09.2017 à 16h27

        Il y a aussi le sardonique « Docteur Folamour » de Kubrick.

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  • Mr K. // 28.09.2017 à 19h27

    Le principal problème n’est peut-être pas si les politiques/militaires oseront déclencher directement une guerre nucléaire. On peut penser qu’une certaine rationalité des dirigeants s’y opposerait.

    Il y a le danger du passage d’un conflit conventionnel au départ, avec première escalade par du nucléaire tactique (« mini-nuke ») pour éviter la défaite sur le champ de bataille, puis escalade finale avec des missiles a portée intermédiaire, puis intercontinentaux.

    Le plus dangereux et le moins rassurant étant sans doute le temps de plus en plus réduit pour prendre la décision ou non de lancer une frappe nucléaire de représailles, avec l’installation de missiles nucléaires de portée intermédiaire.

    En cas d’erreur, le cas s’est produit plusieurs fois par le passé où on a été à un cheveu du déclenchement, le temps de décision passera à quelques minutes avec les installations en Pologne, en Roumanie et à Kaliningrad (en réaction). Les tensions avec la Russie s’exacerbant de plus en plus du fait des USA renforçant considérablement le risque. La Russie se trouve presque exactement dans la même situation que les USA pendant la crise de Cuba en 1962.

    John Pilger essaye désespérément d’alerter les anglophones pour qu’ils fassent pression sur leurs élites, il a bien raison de le faire même si c’est anxiogène…

      +5

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    • Catalina // 29.09.2017 à 00h26

      en m^me temps, aux usa ce sont les miltaires et le complexe militaro industriel qui décident de tout et ils viennent de se réunir et sont tous contents de dire qu’ils gagneraient une guerre contre la Russieet la Chine, des fous qui n’envisagent pas une seconde les dégâts pour notre monde, et puis, depuis le temps qu’ils assassinent détruisent tout, moi,, je les soupçonne de se prendre pour des dieux, des fous complets quoi !!!
      « Dans une pièce, quelque part au fond du Pentagone, des généraux et des amiraux se sont récemment réunis afin de préparer une évaluation pour le Comité des services armés du Sénat des États-Unis. Étaient présents le général Mark Milley, chef d’état-major de l’armée américaine, le chef des opérations navales, l’amiral John Richardson, le commandant général de la Marine Robert Neller et le chef d’état-major de l’armée de l’air, David L. Goldfein. « 

        +3

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  • Catalina // 29.09.2017 à 00h28

    suite :  » Mais le résultat final de cette session de stratégie a été révélé le 15 septembre 2017 aux habitants des États-Unis. Les meilleurs généraux de la nation la plus puissante sur terre ont annoncé au Congrès que l’Amérique pourrait en réalité gagner une guerre totale contre la Russie et la Chine. »
    https://journal-neo.org/2017/09/15/the-day-of-the-generals-winning-armageddon/
    Par Phil Butler

      +3

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    • Mr K. // 29.09.2017 à 10h27

      Merci pour cette information importante.

      Il y a aussi la possibilité que les militaires, de conserve avec Trump, appliquent la « stratégie du fou » mise au point par Henry Kissinger. Fuiter les résultats de cette session de stratégie pourrait en faire partie.

      Faire croire à l’irrationalité du pouvoir américain permettant de tétaniser les dirigeants ciblés pour en obtenir beaucoup.

      Par ailleurs on sait maintenant que pendant la crise des missiles de Cuba en 1962 l’ensemble de l’état major américain était pour l’attaque de l’île, associée à une frappe nucléaire de l’URSS. JFK ayant refusé, nous sommes là pour en parler.

        +4

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  • Narm // 29.09.2017 à 08h02

    la réalité se trouve dans la fiction et les films..

    au moment d’ébola, une histoire d’un navire qui sauve le restant d’humanité en « trouvant » l’antidote … et bien d’autres.

    Holliwood réécrit, mais aide aussi à la construire.

      +0

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  • Pierre Magne // 29.09.2017 à 23h07

    Le budget annuel pour l’armé US est plus de dix fois celui de la Russie. Idem pour la Chine. Ceci entraîne que seul celui qui se sent le plus fort peut attaquer. Tout autre attitude serait suicidaire.

    La Russie a déjà annoncé, il y a un an ou deux, que si les États-Unis, ou un de ses alliés, l’attaquaient, elle utiliserait immédiatement les armes nucléaires.

    Aux États-Unis, la question principale est donc : la première frappe sera-t-elle totalement efficace pour que l’ennemi ne puisse répondre.

    La réponse n’est pas facile ! C’est ce qui nous sauve !

    Les tirs actuels vers Daech en Syrie de sous-marins russes de missiles Kalibr à partir de la Méditerranée ne sont réalisées que pour convaincre les généraux américains que la réponse n’est vraiment pas facile !

      +2

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  • Joanna // 30.09.2017 à 08h06

    J’ai eu un véritable choc en lisant cet article hier matin.
    Je suis passée par les sentiments successifs suivants plus ou moins contradictoires :

    1 c’est peut-être l’article le plus important publié par ce site
    2 quand on prend conscience de cette réalité toutes les autres questions me semblent futiles et dérisoires
    3 il faudrait sensibiliser un maximum de nos connaissances à ceci (l’effet papillon), je vais m’y employer
    4 malgré tous nos efforts, je ne suis pas optimiste, le pire est réellement à venir …
    5 dans l’hémisphère sud on fera partie des derniers survivants … sur des territoires déjà dévastés
    6 je n’ai pas de compassion particulière pour les abrutis qui ne veulent pas comprendre, ils n’auront que ce qu’ils méritent
    7 ce qui m’attriste le plus ce n’est pas à vrai dire la fin de l’humanité mais le fait que nos civilisations et cultures (la musique !) mourront définitivement
    8 les orages qui éclateront feront ils encore du bruit vu qu’il n’y aura plus d’oreilles pour les entendre ?

      +5

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    • Louis Robert // 30.09.2017 à 18h13

      Merci de partager ici, Joanna.

      Quant à moi:

      9. Je crois vivre un cauchemar quand ne domine plus que cette inhibition d’action collective devant de si terrifiantes menaces d’extinction imminente.

      10. Et pourtant… je me surprends à chanter encore, comme l’oiseau solitaire, de ma plus belle voix.

        +2

      Alerter
      • Joanna // 30.09.2017 à 20h39

        Merci à vous Louis

        11 oui je me surprends à espérer encore
        12 et j’aimerai la vie … jusqu’au bout.

          +2

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  • TrebucheT // 03.10.2017 à 21h48

    Bonjour .
    Pas de stress, cet article n’est absolument pas réaliste. Notamment le passage sur la période de la crise de Cuba. Les procédures de lancement sont beaucoup plus complexes que « tire tes missiles ». Certes le risque de conflit nucléaire n’est pas impossible, mais il n’est pas aussi présent que ce que décrit l’article. Le problème actuel est que les dirigeants occidentaux ne connaissent rien de l’armée, ni des conséquences d’une guerre.

      +0

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