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12.juin.201812.6.2018 // Les Crises

Communiqué final du G7

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Rions un peu avec le G7…

Nous n’avons pas tout commenté. Pour vous aider, nous avons utilisé un code couleur pour vous y retrouver ce « pipotron » : croissance durable résilientes femmes pour tous

I. Communiqué final du G7 2018

Source : Elysée, 10/06/2018

Les États-Unis n’ont finalement pas signé ce communiqué

Nous, chefs d’État et de gouvernement du G7, nous sommes réunis à Charlevoix, au Québec, les 8 et 9 juin 2018, guidés par nos valeurs communes de liberté, de démocratie, d’état de droit et de respect des droits de l’Homme et notre détermination à promouvoir un ordre international fondé sur des règles de droit.

Il fallait oser…

En tant que dirigeants d’économies avancées et de grandes démocraties, nous sommes tous fermement déterminés à investir dans les femmes et les hommes,

Pardon ? « Investir » ?

à satisfaire les besoins de nos concitoyens et à relever les défis mondiaux. Nous proclamons collectivement notre ferme détermination à parvenir à un environnement, un air et une eau propres. Nous sommes résolus à agir ensemble pour permettre un avenir sain, prospère, durable et juste pour tous.

Tout ceci rappelle quelque chose, mais quoi ?

Investir dans une croissance qui profite à tous

ah, c’est déjà plus dans « les femmes et les hommes » du coup ?

Nous avons la responsabilité commune d’agir ensemble pour stimuler une croissance économique durable qui profite à tous,

Bingo : « croissance durable », « durable » et pourtoussisme !

« Celui qui croit qu’une croissance infinie peut continuer indéfiniment dans un monde fini est un fou ou un économiste. » [Kenneth Boulding]

et en particulier aux personnes les plus susceptibles d’être marginalisées.

Et on sait à quel point leur sort touche nos dirigeants…

Nous saluons l’apport des changements technologiques et de l’intégration mondiale à la reprise économique mondiale et à l’augmentation de la création d’emplois. La situation économique mondiale continue de s’améliorer, mais un nombre insuffisant de nos concitoyens ont bénéficié de cette croissance économique.

Dites, par hasard, ce ne serait pas à cause des politiques qu’ils mènent, des fois ?

Si la résilience aux risques s’est améliorée au sein des économies de marché émergentes, les récentes évolutions des marchés nous rappellent nos vulnérabilités potentielles. Nous continuerons de suivre les évolutions des marchés et d’utiliser tous les instruments d’action pour encourager une croissance forte, durable, équilibrée et solidaire qui engendre une prospérité largement partagée.

C’est beau…

Ca marche pas, mais c’est beau…

Nous réaffirmons nos engagements en matière de détermination des taux de change.

Gné ? C’est plus les marchés qui les fixent ?

Nous nous engageons à promouvoir des investissements connectés, durables et de qualité, notamment dans les infrastructures, afin de stimuler la croissance et la productivité et de créer des emplois de qualité. La croissance économique est indispensable pour améliorer le niveau de vie.

Non. Uniquement dans ce système débridé et non durable.

Nous reconnaissons également que la production économique seule est insuffisante pour mesurer la réussite et qu’il est important de suivre d’autres indicateurs économiques et sociaux pour apprécier la prospérité et le bien-être. Nous sommes déterminés à supprimer les obstacles qui empêchent nos concitoyens, notamment les femmes et les personnes marginalisées, de prendre part pleinement à l’économie mondiale. Nous adoptons L’engagement de Charlevoix pour l’égalité et la croissance économique, qui renforce notre détermination à éliminer la pauvreté,

Prévoir un délai quand même, hein…

à faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes, à promouvoir l’égalité de revenus, à garantir un meilleur accès aux ressources financières, et à offrir à tous un travail décent et une qualité de vie satisfaisante.

Pour veiller à ce que chacun paie sa juste part, nous échangerons sur nos approches et soutiendrons les efforts internationaux visant à permettre des systèmes fiscaux justes, progressifs, efficaces et efficients. Nous continuerons de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales en encourageant la mise en œuvre mondiale de normes internationales et en luttant contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices.

Ben pourquoi ils n’ont pas mis à mort les paradis fiscaux alors ? C’était super simple de les mettre sous embargo… (à commencer par le Delaware et Jersey…)

Les effets de la numérisation de l’économie sur le système fiscal international demeurent une question essentielle. Nous saluons le rapport intérimaire de l’OCDE qui analyse les effets de la numérisation de l’économie sur le système fiscal international. Nous sommes déterminés à travailler ensemble pour parvenir à une solution de consensus d’ici à 2020.

Nous reconnaissons que le commerce et l’investissement libres, équitables et mutuellement bénéfiques, tout en produisant des bénéfices réciproques, sont des facteurs clés de la croissance et l’emploi. Nous réaffirmons notre attachement aux conclusions du Sommet du G20 de Hambourg sur les échanges commerciaux, soulignons en particulier le rôle indispensable d’un système commercial international fondé sur des règles et continuons de lutter contre le protectionnisme. Nous soulignons qu’il est important que les accords bilatéraux, régionaux et plurilatéraux soient ouverts, transparents, globaux et conformes aux exigences de l’OMC, et nous nous engageons à œuvrer pour veiller à ce qu’ils complètent les accords commerciaux multilatéraux. Nous nous engageons à moderniser l’Organisation mondiale du commerce pour la rendre plus juste le plus rapidement possible. Nous nous efforçons de réduire les barrières tarifaires et non tarifaires et les subventions.

Le système sombre sous nos yeux, et ils ressortent leurs mantras du siècle dernier…

Nous agirons ensemble pour faire respecter les règles internationales existantes et élaborer de nouvelles règles le cas échéant, pour favoriser des règles de concurrence vraiment équitables, en luttant notamment contre les politiques et les pratiques non axées sur le marché et en remédiant à la protection inadaptée des droits de propriété intellectuelle comme les transferts de technologie forcés ou les vols permis par l’informatique. Nous appelons à lancer cette année des négociations pour élaborer des règles internationales plus fortes sur les subventions industrielles qui faussent la concurrence et les actions de distorsion du marché par des entreprises publiques.

Le privé ne distordant évidemment jamais le marché….

Nous appelons également les membres du Forum mondial sur les surcapacités de production d’acier à mettre en œuvre intégralement et rapidement ses recommandations. Nous soulignons qu’il est urgent de mettre un terme aux surcapacités de production dans d’autres secteurs, comme l’aluminium et les technologies de pointe. Nous appelons le Groupe de travail international sur les crédits à l’exportation à élaborer dès que possible en 2019 un nouvel ensemble de principes directeurs pour les crédits à l’exportation soutenus par l’État.

Pour encourager la croissance et une participation équitable, qui profitent à tous, et pour assurer à nos concitoyens des vies saines et productives,

des vies productives, oui – elles n’ont pas de sens sinon…

nous nous engageons à soutenir des systèmes de santé forts et durables qui permettent l’accès à des soins de qualité à un coût abordable, et nous sommes déterminés à accorder une plus grande attention à la santé mentale.

À lire le communiqué et à voir le comportement des membres, cela semble une excellente initiative…

Nous encourageons les efforts pour promouvoir et protéger la santé et le bien-être des femmes et des adolescentes grâce à des soins de santé fondés sur les données scientifiques et grâce à des informations en matière de santé. Nous reconnaissons le rôle essentiel de l’Organisation mondiale de la santé dans les situations d’urgence sanitaire, notamment grâce au Fonds de réserve pour les situations d’urgence et au Mécanisme de financement d’urgence pour la lutte contre les pandémies de la Banque mondiale, et soulignons que ces dispositifs doivent encore être améliorés et qu’ils nécessitent en permanence des financements durables. Nous réaffirmons notre engagement à aider nos 76 partenaires à améliorer l’application du Règlement sanitaire international, notamment grâce à la mise en place de plans d’action nationaux chiffrés et à l’utilisation de diverses sources de financement et de ressources provenant d’acteurs multiples. Nous coordonnerons nos efforts mondiaux pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens et en ferons une priorité, dans le cadre d’une approche « une seule santé ». Nous intensifierons nos efforts pour éliminer la tuberculose et ses formes résistantes. Nous réaffirmons notre détermination à œuvrer avec nos partenaires pour éradiquer la poliomyélite et gérer efficacement la période de transition suivant son éradication. Nous affirmons notre soutien à la réussite de la reconstitution des ressources financières du Fonds mondial en 2019.

Les financements publics, notamment l’aide publique au développement et la mobilisation de ressources nationales, sont nécessaires pour progresser vers la réalisation des Objectifs de développement durable du Programme de développement durable à l’horizon 2030, mais ne suffisent pas à soutenir la croissance économique et le développement durable qui sont nécessaires pour sortir toutes les populations de la pauvreté. En conséquence, nous avons adopté l’Engagement de Charlevoix sur les financements innovants pour le développement, afin d’encourager la croissance économique dans les économies en développement et de permettre une plus grande égalité des chances au niveau national et international. Nous continuerons d’investir dans des infrastructures de qualité en libre accès. Compte tenu de l’augmentation du niveau de la dette des pays à faibles revenus

Oui ils abusent ces pays à faibles revenus…

et de l’importance de la soutenabilité de la dette, nous appelons à une plus grande transparence en matière de dette, non seulement de la part des pays débiteurs à faibles revenus, mais également de la part des prêteurs souverains émergents et des créanciers du secteur privé. Nous soutenons les travaux en cours du Club de Paris, principale enceinte internationale de restructuration de la dette bilatérale officielle, en vue d’une plus grande intégration des créanciers émergents. Nous sommes conscients de l’intérêt d’une aide humanitaire et au développement qui encourage une plus grande égalité des chances et l’égalité entre les femmes et les hommes, et privilégie les plus vulnérables, et nous continuerons d’œuvrer pour élaborer des modèles de financement innovant pour veiller à ce que personne ne soit oublié.

Se préparer aux emplois de demain

Nous sommes déterminés à veiller à ce que tous les travailleurs aient accès aux compétences et à la formation nécessaires pour prospérer et s’adapter au nouveau monde du travail induit par l’innovation et les technologies émergentes. Nous encouragerons l’innovation auprès des générations actuelles et futures de travailleurs grâce à une culture de l’apprentissage tout au long de la vie. Nous renforcerons l’enseignement et la formation axés sur le marché, en particulier pour les filles et les femmes dans les domaines de la science, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM). Nous reconnaissons qu’il est nécessaire de supprimer les obstacles à l’accès des femmes à des postes décisionnels et à des possibilités égales de participation à tous les domaines du marché du travail, notamment en mettant fin aux violences, à la discrimination et au harcèlement sur le lieu de travail et dans la vie courante. Nous réfléchirons à des approches innovantes de l’apprentissage et de la formation professionnelle, ainsi qu’à des possibilités de mobiliser les employeurs et d’améliorer l’accès à la formation en entreprise.

Nous rappelons qu’il est important d’agir pour rendre les systèmes de protection sociale plus efficaces et plus efficients et mettre en place des conditions de travail de qualité pour les travailleurs, notamment pour ceux occupant des emplois atypiques.

Et on voit bien comme ceci leur tient à coeur au quotidien dans leurs pays…

Développer la communication et la coopération entre les pouvoirs publics, les entreprises, les partenaires sociaux, les établissements de formation et les autres acteurs concernés sera indispensable pour préparer les travailleurs à s’adapter et à réussir dans le nouveau monde du travail. Pour concrétiser les bénéfices de l’intelligence artificielle, nous adoptons la Vision commune de Charlevoix sur l’avenir de l’intelligence artificielle. Nous reconnaissons qu’une approche de l’intelligence artificielle centrée sur l’humain a le pouvoir de nous fournir de nouvelles sources de croissance économique, d’apporter des bénéfices considérables à nos sociétés et de nous permettre de relever certains des défis les plus urgents.

Promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes et l’autonomisation des femmes

Nous sommes conscients du fait que l’égalité entre les femmes et les hommes est indispensable au respect des droits de l’Homme et est une nécessité économique et sociale. Les inégalités entre les femmes et les hommes perdurent toutefois, malgré des décennies d’engagements internationaux pour supprimer ces différences. Nous continuerons d’agir pour supprimer les obstacles à la participation et à la prise de décisions des femmes dans les domaines politiques, économiques et sociaux, ainsi que pour accroître les possibilités de tous de participer de manière égale à tous les domaines du marché du travail. Nos actions permettront d’encourager la pleine participation économique des femmes en œuvrant pour réduire les écarts de salaires entre les femmes et les hommes, en soutenant les femmes chefs d’entreprise et entrepreneurs et en reconnaissant la valeur du travail non rémunéré des aidants.

L’égalité d’accès à une éducation de qualité est essentielle pour parvenir à l’autonomisation des filles et des femmes et leur offrir des chances égales, en particulier dans les zones en développement et dans les pays en proie à un conflit. Par la Déclaration de Charlevoix pour une éducation de qualité des filles, des adolescentes et des femmes dans les pays en développement, nous prouvons notre détermination à renforcer les possibilités d’accès de tous à une éducation sûre et de qualité pour au moins 12 ans et à supprimer les obstacles à une éducation de qualité pour les filles et les femmes, notamment en situation d’urgence et dans les États fragiles ou en proie à un conflit. Nous sommes conscients du fait que les filles marginalisées, par exemple celles en situation de handicap, se heurtent à des obstacles supplémentaires pour accéder à l’éducation.

Promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes et mettre un terme aux violences faites aux filles et aux femmes profite à tout le monde et est une responsabilité commune dans laquelle tous, notamment les hommes et les garçons, doivent jouer un rôle essentiel. Nous adoptons l’Engagement de Charlevoix à mettre un terme aux violences, aux mauvais traitements et au harcèlement sexuels et sexistes dans les environnements numériques et sommes résolus à mettre un terme à toutes les formes de violence sexuelle et sexiste. Nous œuvrons pour un avenir dans lequel les droits de l’Homme sont protégés de la même manière hors ligne et en ligne, et dans lequel tout le monde disposera des mêmes possibilités de participation à des actions politiques, sociales, économiques et culturelles.

sauf les enfants d’ouvriers, bien sûr…

Bâtir un monde plus sûr et plus pacifique

Nous partageons la responsabilité de bâtir un monde plus pacifique et plus sûr, tout en reconnaissant que le respect des droits de l’Homme, l’état de droit et l’égalité des chances sont nécessaires pour assurer une sécurité durable et une croissance économique profitant à tous. Les enjeux mondiaux de sécurité auxquels nous sommes confrontés sont complexes et mouvants et nous sommes déterminés à agir ensemble pour combattre le terrorisme. Nous accueillons avec satisfaction les conclusions de la conférence internationale sur la lutte contre le financement du terrorisme organisée à Paris les 25 et 26 avril 2018. Les combattants terroristes étrangers doivent rendre compte de leurs actions devant la justice.

Quel audace…

Nous sommes déterminés à combattre les utilisations de l’internet à des fins terroristes, y compris comme outil de recrutement, de formation, de propagande et de financement, et en travaillant avec des partenaires tels que le Forum mondial de l’internet contre le terrorisme. Nous soulignons qu’il est important de prendre des mesures concrètes pour éradiquer la traite des êtres humains, le travail forcé, le travail des enfants et toutes les formes d’esclavage, y compris l’esclavage moderne.

Reconnaissant que des pays fonctionnant de manière plus égalitaire sont aussi plus stables, plus pacifiques et plus démocratiques, nous sommes déterminés à renforcer la mise en œuvre du Programme pour les femmes, la paix et la sécurité. Les mesures tenant compte des disparités entre les sexes et notamment la participation des femmes et les perspectives de prévention et d’éradication du terrorisme sont essentielles pour parvenir à des résultats réels et durables, assurer leur protection contre les violences sexuelles et sexistes et empêcher d’autres abus et violations des droits de l’Homme.

Gné ?

Nous nous engageons à prendre des mesures concertées pour réagir face aux acteurs étrangers qui cherchent à fragiliser nos sociétés et nos institutions démocratiques, nos processus électoraux, notre souveraineté et notre sécurité, comme énoncé dans l’Engagement de Charlevoix pour la protection de la démocratie contre les menaces étrangères. Nous reconnaissons que ces menaces, en particulier celles qui émanent d’acteurs étatiques, ne pèsent pas seulement sur les pays du G7, mais aussi sur la paix et la sécurité internationales, ainsi que sur l’ordre international fondé sur des règles de droit. Nous appelons les autres États à se joindre à nous pour lutter contre ces menaces croissantes, en renforçant la résilience et la sécurité de nos institutions, de nos économies et de nos sociétés, et en prenant des mesures concertées pour identifier ceux qui pourraient nous nuire et leur demander des comptes.

On les aura ces Méchants très méchants !

Nous continuons d’exhorter la Corée du Nord à démanteler toutes ses armes de destruction massive de manière complète, vérifiable et irréversible (ADM) et missiles balistiques ainsi que ses programmes et installations connexes. Nous prenons acte des évolutions récentes, notamment de l’annonce faite par la Corée du Nord d’un moratoire sur les essais nucléaires et les tirs de missiles balistiques, de l’engagement de dénucléarisation pris le 27 avril dans la déclaration de Panmunjom sous réserve d’une mise en œuvre totale et de la fermeture apparente du site d’essais nucléaires de Punggye-ri le 24 mai, mais nous rappelons l’importance d’une dénucléarisation totale.

Parce que c’est que nous qui pouvons détenir des Armes de Destruction Massive !!! Parce qu’on est super raisonnables !

Le démantèlement de l’ensemble de ses ADM et missiles balistiques permettra un avenir plus constructif pour l’ensemble des habitants de la péninsule coréenne et offrira une chance de prospérité au peuple de la Corée du Nord qui souffre depuis trop longtemps. Cependant, il faut faire davantage et nous appelons tous les États à maintenir de fortes pressions, notamment par la mise en œuvre totale des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies, pour exhorter la Corée du Nord à changer de cap et à prendre des mesures décisives irréversibles. Dans ce contexte, nous appelons à nouveau la Corée du Nord à respecter les droits de l’Homme de ses habitants et à régler immédiatement le problème des enlèvements.

Nous demandons instamment à la Russie de cesser son comportement déstabilisateur qui fragilise les systèmes démocratiques, ainsi que son soutien au régime syrien.

Ben voyons…

Vous avez déjà entendu la Russie ou la Chine nous dire d’arrêter de soutenir l’Arabie ?

Nous condamnons l’attentat au gaz neurotoxique de niveau militaire commis à Salisbury (Royaume-Uni). Nous sommes d’accord avec l’évaluation du Royaume-Uni selon laquelle il est très probable que la Fédération de Russie porte la responsabilité de cet attentat et qu’il n’existe pas d’autre explication plausible.

Bon, on n’a aucune idée de comment les Skripal ont été empoisonnés concrètement, ni par qui, et on ne sait pas trop pourquoi ils sont vivants (« de niveau militaire »), mais bon, on va dire que c’est la Russie…

Nous appelons instamment la Russie à honorer ses obligations internationales et ses responsabilités de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies en préservant la paix et la sécurité internationales. Cependant, nous continuerons de dialoguer avec la Russie pour régler les crises régionales et relever les défis mondiaux lorsque nos intérêts sont en jeu. Nous réaffirmons notre condamnation de l’annexion illégale de la Crimée et notre soutien constant à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues. Nous restons déterminés à aider l’Ukraine à mettre en œuvre son programme de réformes nécessaire et ambitieux. Nous rappelons que le maintien des sanctions est clairement déterminé par l’incapacité de la Russie à démontrer la mise en œuvre complète de ses engagements pris dans le cadre des accords de Minsk et le respect de la souveraineté de l’Ukraine ;

Alors que l’Ukraine, elle respecte tout, bien sûr !

nous soutenons sans réserve les efforts déployés dans le cadre du Format Normandie et de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe afin de trouver une solution au conflit en Ukraine orientale. Si ses actions le rendent nécessaire, nous sommes également prêts à prendre d’autres mesures de restriction afin d’augmenter le coût pour la Russie. Nous restons déterminés à soutenir la société civile russe et à dialoguer et investir dans des relations interpersonnelles.

Nous condamnons fermement la brutalité meurtrière de Daech et son oppression des populations civiles se trouvant sous son contrôle.

Ouf, merci !

Nous restons déterminés, en tant que communauté internationale, à éradiquer Daech et son idéologie odieuse. En Syrie, nous condamnons également l’utilisation répétée et moralement répréhensible d’armes chimiques par le régime syrien et par Daech. Nous appelons les soutiens du régime à garantir le respect par celui-ci de son obligation de déclarer et de démanteler les armes chimiques restantes. Nous déplorons le fait que la Syrie ait assumé la présidence de la Conférence du désarmement en mai compte tenu de son mépris constant et flagrant des normes et accords internationaux en termes de non-prolifération.

Ils condamnent donc le fonctionnement de l’ONU ?

Par chance tous ces États n’ont pas envoyé d’armes en Syrie, ouf…

Nous réaffirmons notre attachement collectif à la Convention sur les armes chimiques et nous appelons tous les États à soutenir la prochaine conférence extraordinaire des États Parties à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et à œuvrer ensemble pour renforcer la capacité de l’OIAC à promouvoir la mise en œuvre de la Convention.Nous appelons les pays qui ne l’ont pas encore fait à adhérer au Partenariat international contre l’impunité de l’utilisation d’armes chimiques. Nous appelons de nos vœux un gouvernement non sectaire, crédible et ouvert à tous en Syrie, facilité par des élections libres et équitables organisées dans le respect des normes internationales les plus strictes en termes de transparence et de responsabilité, tous les Syriens, y compris les membres de la diaspora, étant libres d’y participer.

Excellente initiative !

Et pour le Chine ou l’Arabie, c’est prévu quand ?

Nous restons préoccupés par la situation en mer de Chine orientale et en mer de Chine du sud, et nous réaffirmons notre ferme opposition à toute action unilatérale susceptible de provoquer une escalade des tensions et de fragiliser la stabilité régionale et l’ordre international fondé sur des règles de droit. Nous exhortons toutes les parties à rechercher la démilitarisation de toutes les zones disputées. Nous sommes déterminés à adopter une position ferme face aux violations des droits de l’Homme, à la traite des êtres humains et à la corruption partout dans le monde, qui atteignent les populations vulnérables, et nous appelons la communauté internationale à prendre des mesures fortes contre ces violation partout dans le monde. Nous nous félicitons des engagements pris récemment par la Birmanie et nous nous engageons à coordonner les efforts déployés pour bâtir une paix durable et soutenir la transition démocratique en Birmanie, notamment dans le contexte de l’actuelle crise concernant les Rohingyas, pour permettre l’accès humanitaire sûr et sans entrave et le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans des conditions sûres, volontaires et dignes. Nous sommes vivement préoccupés par le non-respect des droits de l’Homme et des principes démocratiques fondamentaux au Vénézuéla,

Mais ils ne viennent pas, de nouveau, de voter au Vénézuela ?

Pour le Chine ou l’Arabie, c’est prévu quand ?

et par la spirale de la crise économique et ses répercussions humanitaires. Nous exprimons notre préoccupation face à la dégradation constante de la situation au Yémen et nous réitérons notre appel à toutes les parties pour qu’elles se conforment totalement au droit international humanitaire et au droit des droits de l’Homme.

Reconnaissant la menace que le programme de missiles balistiques de l’Iran fait peser sur la paix et la sécurité internationales, nous demandons à l’Iran de s’abstenir de tous tirs de missiles balistiques, qui sont incompatibles avec la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations Unies, y compris toutes ses annexes, et qui sont déstabilisants pour la région, et de cesser la prolifération de la technologie des missiles. Nous sommes déterminés à veiller en permanence à ce que le programme nucléaire de l’Iran demeure pacifique, conformément à ses obligations internationales et à son engagement à ne jamais chercher à se procurer, mettre au point ou acquérir d’arme nucléaire.

Il n’y a que nous qui devons pouvoir faire Hiroshima !!!

Nous condamnons tous les soutiens financiers au terrorisme, notamment aux groupes terroristes financés par l’Iran. Nous appelons également l’Iran à jouer un rôle constructif en contribuant aux efforts de lutte contre le terrorisme pour trouver des solutions politiques et parvenir à la réconciliation et à la paix dans la région.

Quant à ceux financés par les Saoudiens et les Qataris…

Nous restons préoccupés par le conflit israélo-palestinien, notamment au vu des derniers événements.

Que ce doit être dur d’être dans la tête de ces gens là, tellement « préoccupés » par « les derniers événements » qu’on ne nommera pas, par pudeur…

Nous sommes favorables à la reprise rapide des négociations de paix substantielles entre Israéliens et Palestiniens afin de parvenir à une solution négociée qui garantisse la paix et la sécurité des deux parties.

Espérons néanmoins qu’ils éradiquent d’abord la pauvreté, avant de s’attaquer à ça – ça ira plus vite.

Nous soulignons combien il est important de remédier dès que possible à la situation humanitaire et de sécurité dans la bande de Gaza, situation dramatique et qui ne fait qu’empirer.

La sécurité, la stabilité et le développement durable de l’Afrique sont au premier rang de nos priorités

C’est d’ailleurs poru ça que ça apparait dès le début de ce communiqué, évidemment

et nous réaffirmons notre soutien aux initiatives menées par les Africains, y compris au niveau régional. Nous réaffirmons notre volonté de travailler en partenariat avec le continent africain, en appui à l’Agenda 2063 de l’Union africaine, afin de réaliser le potentiel de l’Afrique. Nous encouragerons le renforcement des capacités africaines à mieux prévenir et gérer les crises et les conflits et à mieux y répondre, ainsi qu’à renforcer les institutions démocratiques. Nous réaffirmons notre attachement à la stabilisation et à l’unité de la Libye,

comme quand il y avait Kadhafi donc ?

ainsi qu’à la démocratie dans le pays, qui sont essentiels pour la stabilité de la région méditerranéenne et de l’Europe. Nous soutenons les efforts déployés par M.Ghassan Salamé, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, afin de mettre en œuvre un processus politique inclusif sur la base de son plan d’action, et nous encourageons tous les Libyens et tous les acteurs de la région à maintenir leur engagement constructif, comme énoncé dans la déclaration du Président du Conseil de sécurité des Nations Unies en juin 2018. Nous soutenons les efforts déployés par le Président du Conseil et le Gouvernement d’entente nationale pour consolider les institutions de l’État.

Travailler ensemble sur les changements climatiques, les océans et l’énergie propre

Une planète en bonne santé et une croissance économique durable se renforcent mutuellement.

Oh la vache, plus c’est gros, plus ça passe !

Nous mettons donc en œuvre des mesures à l’échelle mondiale pour un avenir durable et résilient

Gné « un avenir durable et résilient » ??

qui crée des emplois pour nos concitoyens. Nous soutenons fermement une large participation et le rôle moteur des jeunes, des filles et des femmes dans la promotion du développement durable. Nous proclamons ensemble notre ferme détermination à disposer d’un environnement, d’un air et d’une eau propres et de sols sains. Nous nous engageons à poursuivre les mesures en cours pour renforcer notre sécurité énergétique collective et à montrer l’exemple pour faire en sorte que nos systèmes énergétiques continuent d’engendrer une croissance économique durable. Nous reconnaissons que chaque pays peut tracer sa voie pour parvenir à un avenir sobre en carbone. Nous attendons avec intérêt l’adoption d’un ensemble commun de lignes directrices lors de la vingt-quatrième Conférence des Parties (COP 24) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

L’Allemagne, la France, le Canada, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni et l’Union européenne réaffirment leur ferme détermination à mettre en œuvre l’Accord de Paris grâce à une action climatique ambitieuse, notamment en réduisant les émissions tout en stimulant l’innovation, en renforçant les capacités d’adaptation, en consolidant et finançant la résilience et en diminuant les vulnérabilités, ainsi qu’en garantissant une transition juste et en intensifiant les efforts pour mobiliser des moyens de financement de l’action climatique provenant d’un large éventail de sources.

C’est confirmé : il y a bien des énarques dans les 7 pays à l’évidence…

Nous avons discuté du rôle essentiel des transitions énergétiques grâce au développement de technologies énergétiques propres de marché

?

et de l’importance de la tarification du carbone, de la coopération et de l’innovation technologiques pour continuer de faire progresser la croissance économique et de protéger l’environnement dans le cadre de systèmes énergétiques durables, résilients et sobres en carbone, ainsi que pour financer les capacités d’adaptation. Nous réaffirmons l’engagement que nous avons pris envers nos concitoyens de réduire la pollution de l’air et de l’eau et nos émissions de gaz à effet de serre pour parvenir à une économie mondiale neutre en carbone durant la seconde moitié du siècle. Nous nous félicitons de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies d’une résolution intitulée « Vers un pacte mondial pour l’environnement » et nous attendons avec intérêt la présentation d’un rapport du Secrétaire général lors de la prochaine Assemblée générale.

L’Allemagne, la France, le Canada, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni et l’Union européenne promouvront la lutte contre le changement climatique par des partenariats en collaboration et travailleront avec tous les partenaires intéressés, à tous les échelons de l’administration, locale, autochtone, communautés côtières isolées et petits États insulaires, ainsi qu’avec le secteur privé, les organisations internationales et la société civile pour recenser et évaluer les lacunes de l’action publique, les besoins et les bonnes pratiques. Nous reconnaissons la contribution des conférences One Planet à cet effort collectif.

Les États-Unis considèrent que la croissance économique et le développement durables dépendent d’un accès universel à des sources d’énergie fiables et à un coût abordable. Ils sont attachés aux actions actuelles de renforcement de la sécurité énergétique collective mondiale, notamment par des mesures favorisant des marchés mondiaux ouverts, diversifiés, transparents, liquides et sûrs pour toutes les sources d’énergie. Les États-Unis continueront à promouvoir la sécurité énergétique et la croissance économique d’une façon qui améliore la santé des océans et de l’environnement, tout en augmentant les investissements publics-privés dans les infrastructures et les technologies énergétiques qui améliorent la capacité des pays à produire, transporter et utiliser toutes les sources d’énergie disponibles, en fonction de la situation nationale propre à chacun. Les États-Unis s’efforceront de travailler en étroite coopération avec les autres pays pour leur permettre d’accéder aux combustibles fossiles

et comme ils s’épuisent, ça va être super facile…

et de les utiliser de manière plus propre et plus efficiente et pour favoriser le déploiement des énergies renouvelables et d’autres sources d’énergie propre, compte tenu de l’importance accordée à l’accès à l’énergie et à la sécurité énergétique dans leurs contributions prévues déterminées au niveau national. Les États-Unis sont convaincus du rôle essentiel de la transition énergétique grâce au développement de technologies énergétiques propres axées sur le marché et à l’importance de la coopération et de l’innovation technologiques pour continuer à faire progresser la croissance économique et protéger l’environnement dans le cadre de systèmes énergétiques durables, résilients et propres. Les États-Unis rappellent leur engagement à faire progresser la croissance économique durable et soulignent l’importance d’une action constante pour réduire la pollution de l’air et de l’eau.

Ils sont fascinants avec leurs mantras…

Reconnaissant que des océans et des mers en bonne santé soutiennent directement les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la prospérité économique de milliards de personnes, nous nous sommes réunis avec les chefs d’État et de gouvernement de l’Afrique du Sud, de l’Argentine, du Bangladesh, d’Haïti, de la Jamaïque, du Kenya, des îles Marshall, de la Norvège, du Rwanda (Président de l’Union africaine), du Sénégal, des Seychelles et du Vietnam, ainsi qu’avec les directeurs des Nations Unies, du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de l’Organisation de coopération et de développement économiques pour discuter des mesures concrètes de protection de la santé des environnements marins et garantir une utilisation durable des ressources marines dans le cadre d’un programme renouvelé destiné à renforcer la protection de la biodiversité mondiale. Nous adoptons le Plan d’action de Charlevoix pour des mers et des océans sains et des communautés côtières résilientes, et nous améliorerons notre connaissance des océans, favoriserons la durabilité des océans et des pêcheries, soutiendrons la résilience des côtes et des communautés côtières et lutterons contre les déchets plastiques et les déchets marins dans les océans. Reconnaissant que les plastiques jouent un rôle important dans notre économie et dans notre vie quotidienne

Tiens, ils n’ont pas parlé des abeilles ?

mais que l’approche actuelle de la production, l’utilisation, la gestion et l’élimination des plastiques constitue une menace significative pour l’environnement marin, les moyens de subsistance et potentiellement pour la santé humaine, nous, chefs d’État et de gouvernement du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et du Royaume-Uni, président de la Commission européenne et président du Conseil européen, adoptons la Charte du G7 sur la pollution plastique des océans.

Conclusion

Nous avons la responsabilité commune d’agir ensemble pour stimuler une croissance économique durable qui profite à tous,

et résiliente ?

et en particulier aux personnes les plus susceptibles d’être marginalisées. Nous tenons à remercier nos concitoyens, la société civile, le Conseil consultatif sur l’égalité des sexes, les groupes d’engagement officiels du G7 et d’autres partenaires pour leurs contributions précieuses à la présidence canadienne. Nous nous félicitons de la proposition du Président français d’accueillir notre prochain Sommet en 2019 et de son engagement à continuer de diriger les travaux du G7 sur notre programme d’action commun.

Source : Elysée, 10/06/2018

II. Communiqué final du G6 1975

Voici pour mémoire et comparatif, ala déclaration final du premier G6, à Rambouillet, en 1975

Source : Wikisource, 17/11/1975

Questions économiques et financières

Les chefs d’État et de Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne, des États-Unis d’Amérique, de France, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, d’Italie et du Japon se sont réunis au château de Rambouillet du 15 au 17 novembre 1975 et sont convenus de la déclaration suivante :

1. Pendant ces trois jours, nous avons procédé à un échange de vues approfondi et positif sur la situation économique mondiale, les problèmes économiques communs à nos pays, leurs conséquences humaines, sociales et politiques et les programmes d’action destinés à les résoudre.

2. Nous nous sommes réunis parce que nous partageons les mêmes convictions et les mêmes responsabilités. Nous sommes chacun pour notre part responsables de la conduite d’une société ouverte, démocratique, profondément attachée à la liberté individuelle et au progrès social. Notre succès renforcera, et cela de façon décisive, l’ensemble des sociétés démocratiques. Chacun d’entre nous a la responsabilité d’assurer la prospérité de l’économie d’un pays industriel important. La croissance et la stabilité de nos économies aideront à la prospérité de l’ensemble du monde industriel et des pays en développement.

3. Pour atteindre ces objectifs, dans un monde marqué par une interdépendance croissante, nous sommes décidés à assumer pleinement nos responsabilités et à développer nos efforts en vue d’une coopération internationale accrue et d’un dialogue constructif entre tous les pays, dépassant les disparités de leur développement économique, l’inégalité des ressources dont ils disposent et les différences de leurs systèmes politiques et sociaux.

4. Les démocraties industrielles sont décidées à venir à bout du haut degré de chômage, de l’inflation continue et des graves problèmes de l’énergie. Le but de notre réunion a été d’examiner les progrès que nous avons accomplis, d’identifier plus précisément les problèmes que nous devons résoudre et de fixer la direction que nous aurons à suivre à l’avenir.

5. La tâche la plus urgente consiste à assurer le redressement de nos économies et à réduire le gaspillage de ressources humaines que provoque le chômage. En confortant ce redressement, il est essentiel d’éviter le déchaînement de nouvelles forces inflationnistes qui mettraient en danger le succès de cette reprise. L’objectif doit être une croissance stable et durable. Ainsi, la confiance des consommateurs et des entreprises sera-t-elle rétablie.

6. Nous avons la conviction que nos politiques actuelles sont compatibles et complémentaires et que le redressement est bien engagé. Nous n’en reconnaissons pas moins le besoin de rester vigilants et de garder à nos politiques la capacité d’adaptation nécessaire. Nous ne permettrons pas que la reprise échoue. Nous n’accepterons pas une nouvelle flambée de l’inflation.

7. Nous nous sommes aussi attachés à définir les nouveaux efforts qui sont nécessaires dans les domaines du commerce international, des questions monétaires et des matières premières, y compris l’énergie.

8. Au fur et à mesure des progrès de la reprise et du nouveau développement des économies nationales, nous devons chercher à rétablir l’augmentation du volume des échanges commerciaux, maintenir un système d’échanges ouvert et renfoncer la croissance et la stabilité des prix. Au moment où des pressions en vue d’un retour au protectionnisme se développent, il est essentiel que les principales nations commerçantes confirment leur fidélité aux principes de l’engagement sur le commerce de l’O.C.D.E. et qu’elles évitent de recourir à des mesures dont l’intention serait de leur apporter la solution de leurs problèmes au détriment d’autres pays, avec des effets préjudiciables dans les domaines économique, social et politique. Tous les pays, surtout ceux dont la position en matière de balance de paiements est forte et ceux qui ont des déficits des paiements courants, portent la responsabilité de mettre en œuvre des politiques qui permettent l’expansion du commerce mondial à leur avantage mutuel.

9. Nous estimons que les négociations commerciales multilatérales devraient être accélérées. Conformément aux principes énoncés dans la déclaration de Tokyo, elles devraient viser à des réductions tarifaires substantielles, et même à la suppression des droits de douane dans certains domaines, à élargir de manière significative les échanges agricoles et à réduire les mesures non tarifaires. Elles devraient viser à obtenir le plus haut niveau possible de libéralisation des échanges. Nous nous proposons comme but d’achever les négociations en 1977.

10. Nous recherchons un développement régulier et fructueux de nos relations économiques avec les pays socialistes en tant qu’élément important du progrès dans la détente, ainsi que de la croissance économique mondiale.

Nous accentuerons également nos efforts pour parvenir à une conclusion rapide des négociations actuellement en cours au sujet des crédits à l’exportation.

À l’époque ça ne leur venait pas à l’idée de sanctionner l’URSS…

11. En ce qui concerne les problèmes monétaires, nous affirmons notre intention d’œuvrer en faveur d’une plus grande stabilité. Ceci implique des efforts en vue de restaurer une plus grande stabilité dans les conditions de base de l’organisation économique et financière mondiale. Simultanément, nos autorités monétaires agiront pour contrecarrer le désordre des marchés ou les fluctuations erratiques des taux de change.

Nous avons noté avec satisfaction le rapprochement, intervenu à la demande de nombreux autres pays, entre les points de vue des États-Unis et de la France au sujet du besoin de stabilité que la réforme du système monétaire international doit promouvoir. Ce rapprochement facilitera un accord dans le cadre du Fonds Monétaire International à la prochaine session du Comité intérimaire sur les questions en suspens de la réforme monétaire internationale.

12. Des rapports de coopération et une meilleure compréhension entre les pays en développement et le monde industrialisé sont fondamentaux pour la prospérité de chacun.

Une croissance soutenue de nos économies est nécessaire à la croissance des pays en développement et celle-ci apporte une contribution appréciable à la bonne santé de nos propres économies.

Les importants déficits actuels des paiements courants des pays en développement constituent pour eux un problème grave ainsi que pour le reste du monde. Ce problème appelle des actions complémentaires diverses. Des propositions récentes faites dans plusieurs réunions internationales ont déjà amélioré le climat des discussions entre pays développés et pays en développement ; toutefois, des actions concrètes et rapides sont nécessaires pour aider les pays en développement. En conséquence, nous jouerons notre rôle au Fonds Monétaire International et dans les autre instances internationales compétentes, en apportant rapidement des améliorations aux accords internationaux sur la stabilisation des recettes d’exportation des pays en développement et en prenant les mesures propres à contribuer au financement de leurs déficits. Dans ce contexte, il convient de donner la priorité aux pays en développement les plus pauvres.

13. L’expansion économique mondiale est manifestement liée à la disponibilité croissante de sources d’énergie. Nous sommes résolus à assurer à nos économies les ressources énergétiques nécessaires à leur croissance. Nos intérêts communs rendent nécessaires que nous continuions de coopérer afin de réduire notre dépendance vis-à-vis de l’énergie importée par la conservation et le développement de sources alternatives. Par ces mesures, ainsi que par une coopération internationale entre pays producteurs et consommateurs conforme à leurs intérêts à long terme, nous n’épargnerons aucun effort pour assurer des conditions plus équilibrées et un développement harmonieux et régulier du marché énergétique mondial.

14. Nous nous félicitons de la convocation pour le 16 décembre de la Conférence sur la Coopération Économique Internationale. Nous conduirons ce dialogue dans un esprit positif afin d’assurer que les intérêts de toutes les parties soient sauvegardés et promus. Nous sommes convaincus qu’il est de l’intérêt vital des pays industrialisés et des pays en développement que l’économie mondiale se développe avec succès et qu’elle soit fondée sur des relations politiques de coopération.

15. Nous sommes décidés à intensifier notre coopération sur tous ces problèmes au sein des institutions existantes aussi bien que de toutes les organisations internationales appropriées.

Source : Wikisource, 17/11/1975

Commentaire recommandé

basile // 12.06.2018 à 06h55

quel torchon imbuvable, 5090 mots creux dignes d’un tract. Je n’ai pas pu aller jusqu’à la fin.
Ne manquait plus que l’écriture inclusive.

95 réactions et commentaires

  • Hervé // 12.06.2018 à 06h27

    ha ha ! C’est pire que la langue de bois des régimes communistes du siècle passé à la veille de leur effondrement au siècle dernier. J’ai bien ricané. J’ai peur…

      +79

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    • WASTERLAIN // 12.06.2018 à 07h15

      Il y a effectivement de quoi avoir peur car toutes ces « bonnes intentions » font l’objet de recommandations au niveau de l’Europe pour ce qui nous concerne (GOPE et autres) et sont mises en œuvre au travers de lois nationales comme par exemple la loi SNCF, ou la réforme du code du travail, ou encore contre les fake, etc…
      Oui, il y a de quoi avoir peur, surtout que malgré que les résultats soient à l’opposé des objectifs voulus, on persévère, on persévère encore et encore…

        +47

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      • Chris // 12.06.2018 à 18h15

        On voit que vous n’avez jamais travaillé dans une organisation truc muche (peu importe la matière ou la cible) qui parle de développement… pour justifier et pérenniser son existence.
        Tout est bidon, sauf le cout de la voletaille impliquée dans cet énorme travail de manipulation, de lieux communs, voire de falsification.
        Se laisser bluffer par ces discours aussi vides que redondants m’a toujours laissée perplexe. Au tout début, je pensais qu’il me manquait des éléments de compréhension jusqu’au jour où j’ai réalisé qu’il n’avait absolument rien à comprendre : juste croire.
        L’Ode à la joie me déclenche la même impression : Ite missa est !
        Faut dire que j’ai été à bonne (et dure) école dans un pensionnat religieux… Mon instinct me fait repérer instantanément les impétrants peu importe la latitude !

          +18

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    • Thierry Theller // 12.06.2018 à 13h06

      DISQUE RAYÉ
      Les anciens disques vinyles seraient-ils à ce point redevenus tendance, que les Disc-jockeys officiels de la Discothèque mondialiste s’en trouvent si encombrés, qu’ils soient périodiquement obligés ̶ lors de GX ou de G machins ̶ de s’en délester à un si vile prix moral, qu’il défie aujourd’hui tout concept de réalité et de réelle nécessité démocratique ?

      Cette pratique oligarchique, toxique, serai-t-elle due à cause du poids insurmontable d’une trop grande accumulation de mensonges, de vœux pieux, de promesses et de propagande ? Le tout emballé dans une rhétorique constituée de lieux communs, de démagogie omniprésente, de redites ou de slogans éculés, tournant inlassablement sur le même sillon d’un vieux disque rayé ?

      Au fait, à quand le renouvellement de stocks tout azimut ?

        +8

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    • naif // 12.06.2018 à 21h03

      N’empêche quand ils rédigent ce genre de torchon, ils doivent être tordus de rire. Ils ne doivent même pas hésiter à en rajouter des couches dans de grands éclats de rire: plus c’est gros plus ça « marche » …

        +10

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      • Tacite // 16.06.2018 à 09h50

        Si seulement ! Mais je ne crois qu’ils rient. Ils seraient plutôt aussi idiots que les textes dont ils accouchent !

          +1

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  • basile // 12.06.2018 à 06h55

    quel torchon imbuvable, 5090 mots creux dignes d’un tract. Je n’ai pas pu aller jusqu’à la fin.
    Ne manquait plus que l’écriture inclusive.

      +93

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    • Patrick // 12.06.2018 à 08h18

      c’est déjà pénible à lire comme ça , alors je n’ose même pas imaginer en écriture inclusive 🙂

        +20

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      • basile // 12.06.2018 à 11h22

        vous le vouliez ? le voilà !

        Nous, chef-e-s d’État et de gouvernement du G7, nous sommes réuni-e-s à Charlevoix, au Québec, les 8 et 9 juin 2018, guidé-e-s par nos valeurs communes de liberté, de démocratie, d’état de droit et de respect des droits de la femme et de l’homme et notre détermination à promouvoir un ordre international fondé sur des règles de droit. En tant que dirigeant-e-s d’économies avancées et de grandes démocraties, nous sommes tou-te-s fermement déterminé-e-s à investir dans les femmes et les hommes, à satisfaire les besoins de nos concitoyen-ne-s et à relever les défis mondiaux. Nous proclamons collectivement notre ferme détermination à parvenir à un environnement, un air et une eau propres. Nous sommes résolu-e-s à agir ensemble pour permettre un avenir sain, prospère, durable et juste pour tous.

          +13

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        • Fritz // 12.06.2018 à 12h42

          « prospère, durable et juste pour tout·e·s ».

          Signé : les chef.fe.s d’État et de gouvernement du G7.

            +8

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          • lili // 12.06.2018 à 22h33

            lol. G7 ? Non … G6 me semble t il… Trump a refusé d’engager les Etats Unis en refusant de signer.

              +3

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    • Arcousan09 // 12.06.2018 à 10h21

      Cela leur fait plaisir à ces guignols politiques imbus de leur toute puissance …
      En pondant un tel texte ils ont l’illusion d’avoir fait quelque chose d’efficace …
      Navrant …

        +18

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    • Emmanuel // 13.06.2018 à 05h02

      En effet, le niveau n’est pas haut, et donne (malheureusement, en tout cas en qui me concerne) un gage à Trump qui n’a finalement pas voulu signer ce torchon. On se demande à quoi sert ce type de sommet si ce texte en reflète la substance ? Désolant.

        +5

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  • Verif // 12.06.2018 à 06h59

    Bonne initiative que de publier ça. Quel fatras débile. Ils s’engagent à combattre les gens qui ne veulent pas de leur loi du marché : quelle mafia de merde.

      +70

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  • Patrique // 12.06.2018 à 07h01

    Où on constate que les dirigeants italiens se sont couchés encore plus vite que Tsipras dans cette réunion des 6 principaux vassaux des EU ; réunion couvrant 10% de la population mondiale quand la réunion de l’OCS (organisation de coopération de Shangaï) représentant 40% de la « communauté internationale » n’a eu droit à aucune couverture journalistique sérieuse.
    Quand on est à genou on ne voit pas loin.

      +59

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    • basile // 12.06.2018 à 07h20

      je m’interroge en effet. Mais n’est-ce pas une russe italienne, pas trop en position d’affronter la bande des 5 de front ? On fait semblant d’hurler avec les loups pour éviter le clash, puis par derrière, on fait son petit commerce avec la Russie (comme fait d’ailleurs l’Allemagne) ?

        +21

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    • Patrick // 12.06.2018 à 08h16

      L’essentiel du texte ayant été préparé depuis bien longtemps , le nouveau gouvernement Italien n’a probablement pas trop eu son mot à dire.
      D’un autre côté ( en même temps ??? ) , tout ce verbiage est tellement creux que ça ne valait probablement pas la peine de s’y impliquer.

        +19

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    • christiangedeon // 12.06.2018 à 09h51

      Il vient d’arriver le gouvernement italien…et votre jubilation fait peine à lire. Qu’est ce qui vous gêne tellement dans ce nouveau gouvernement? Que La Lega et Cinq etoiles se soient associées? Que le tabou ait été brisé? Que les
       » méchants  » soient arrivés au pouvoir? Attendez donc un peu que ce gouvernement prenne réellement les rênes du pouvoir,et ensuite jugez.je retiens une seule chose…ce gouvernement va « détourner  » les sanctions anti russes…Viva la combinazione,pour une fois. Forza Italia.

        +17

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  • Merlin // 12.06.2018 à 07h06
    • Kallas // 12.06.2018 à 09h43

      excellent, je rajouterais le film « le quai d’Orsay » pour montrer les sherpas qui travaillent dure

        +1

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    • Laurent // 12.06.2018 à 11h56

      Amusant, certes. En même temps, la France du général De Gaulle c’est fini depuis 48 ans et la télévision « chaîne unique contrôlé par l’état », ça ne reviendra plus jamais (merci internet).
      Donc amusant mais sans rapport avec notre situation actuelle …

        +1

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  • Nicolas // 12.06.2018 à 07h10

    « Ben pourquoi ils n’ont pas mis à mort les paradis fiscaux alors »
    Merci pour ce fou-rire, j’imagine les USA mettant le Delaware et le Nevada sous embargo, comme ils l’ont fait pour l’Irak, avec des centaines de milliers de morts à la clé.

      +35

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  • Fabrice // 12.06.2018 à 07h13

    Le comique a été qu’avec autant d’hypocrisie, Trump a joué au bowling avec le communiqué final on notera d’ailleurs un superbe strique devant les autres membres du G6 outrés et définitivement ridiculisés ainsi que decridibilisés (enfin pour le peu de crédit qui leur restait) aux yeux des autres pays de la planète.

    Je pense que Poutine a dû se délecter devant l’air ahuri des autres membres du G6 et qu’il doit se dire attendons dans peu de temps tout va éclater et là la Russie ne pourra qu’être gagnante, ils avaient une chance de travailler avec nous d’égal à egal, maintenant ce sera selon nos conditions.

      +39

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  • AerosolKid // 12.06.2018 à 07h24

    « N’importe quel tyran est capable de faire chanter à ses esclaves des hymnes à la liberté. »

    Jeanne Hersch

      +33

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  • Alfred // 12.06.2018 à 07h25

    Quelle épreuve que la lecture de ce degeuli. La rédaction de ce truc a du être digne d’un triathlon pour les grouillots multilingues chargés de le préparer. Même bêtes à manger du foin et dressés pour ça ils ont du souffrir à le rédiger (bien fait). (C’est à se demander si tous les signataires on bien lu toute la bouillie avant de parapher.).
    En tous cas merci pour ce grand diner de con planétaire qui met les points sur les i.
    Et bravo à Donald! (Si t’es pas un génie t’es bien celui dont l’instinct le fait le plus ressembler à un vertébré… du moins avant de nous amener tous dans la tombe à petit feu).

      +40

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  • Jiojio // 12.06.2018 à 07h30

    Je n’aurais jamais osé lire çà de moi même, pensant que ça devait être très pointu. Grâce à Olivier je sais maintenant. C’est d’yn niveau raplapla, non spefique (pas d’objectifs correctement définis, S. M. A. R. T comme on dit), et bourré des mantras idéologiques habituels. Content que les US n’aient pas signé et que la comédie se révèle telle quelle aux yeux de tous, si seulement les gens pouvaient se réveiller et décider un jour qu’ils n’ont pas à accepter tout ceci, chacun au niveau de son pays.

      +25

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  • emmanueL // 12.06.2018 à 07h30

    Finalement, le texte du communiqué est plus ridicule encore que les tweets de Trump…

      +52

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    • naif // 12.06.2018 à 21h13

      c’est pour ça que trump s’est retiré: même lui pense qu’il y a des limites à ne pas franchir!

        +8

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  • Nicolas // 12.06.2018 à 07h35

    OB n’a pas compris « Nous avons discuté du rôle essentiel des transitions énergétiques grâce au développement de technologies énergétiques propres de marché »
    Je traduis: Djeustine a demandé à Manu s’il avait essayé le dernier modèle de voiture Tesla. Manu a dit que non. Voilà, ils ont discuté. OK, les voitures Tesla ne représentent en rien une technologie d’énergie propre, sauf si on en crois les communiqués de presse, mais bon ça va, ils ont discuté de ce problème important.

      +11

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  • nulnestpropheteensonpays // 12.06.2018 à 07h44

    mais le monde est complexe et il y a tellement de méchants , alors laissez nous faire , consommez et proliférez et regardez la télé . on s’occupe de tout , et dire que des journaux vont défendre ce truc visqueux

      +12

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  • Nerouiev // 12.06.2018 à 07h46

    J’ai l’impression que le communiqué aurait tout aussi bien pu être écrit avant la réunion.

      +14

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    • Patrick // 12.06.2018 à 08h22

      Je suppose que l’essentiel du texte était prêt avant la réunion.
      De toute façon, il est impossible d’aborder sérieusement tous ces sujets en un temps aussi court.

        +10

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  • astap66 // 12.06.2018 à 07h51

    Il faut lire ce communiqué en anglais: c’est du pur globish

      +5

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  • Fritz // 12.06.2018 à 07h56

    Quelle bande de guignols. La « langue de bois » imputée aux régimes communistes était bien plus sobre, honnête et informative. Là, c’est de la langue de morve. Normal pour des morveux.

    Et ils se permettent de « sanctionner » des pays souverains ?
    C’est comme si un gosse pourri-gâté voulait sanctionner des adultes…

      +28

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    • sim // 13.06.2018 à 16h58

      Morvlangue. Ça roule sur la langue et sonne délicieusement dédaigneux. J’achète !

        +6

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  • Dizalch // 12.06.2018 à 08h00

    Ils prennent vraiment les gens (leurs citoyens respectifs) pour des …. ce qui, entre autre, révèle leur suffisance et leur mépris, s’il en était encore besoin…
    Au delà de ça, les messages sont claires:
    – Le camp du « bien/de la vraie démocratie à instaurer partout… » (US & EU), versus la « méchante et non démocratique » « Russie » et leurs alliés de faits (Chine, Iran, Syrie, etc)… (Orwellien…)
    – Ainsi que le camp du « Marché auto-régulé » (mouarf…), versus « les méchants souverainistes interventionnistes/populistes)… (la caricature, malgré 30 ans de preuves contraire est osée…);

    Bref, quelle farce… pathétique… et d’un niveau de propagande rarement atteint…

      +33

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  • pantocrator // 12.06.2018 à 08h03

    L ‘ Italie aurait-elle déjà baissé sa culotte ?

      +1

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    • step // 12.06.2018 à 14h09

      Si tant est que l’italie s’occupe réellement des problèmes qu’ils entendent dénoncer, ce charabia indigeste est le cadet de leur soucis. Toujours laisser parler les vaniteux, ça les occupe.

        +8

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  • raloul // 12.06.2018 à 08h07

    Bonjour !

    Merci pour ce moment. Merci en particulier pour le point de comparaison historique avec le premier communiqué. Ça permet de mesurer plusieurs abysses: les ravages de la com’, l’extension de la novlangue, la médiocrité intellectuelle des dirigeants politiques, le déclin de l’empire etats-unien, le vide sidéral et la déconnexion des élites, etc… A cette lecture, je me dis que nous sommes à peu près comme avant l’implosion de l’URSS, j’espère que ça se passera aussi pacifiquement.

      +38

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    • V_Parlier // 13.06.2018 à 17h42

      Il faut espérer aussi que ça se passe… tout court, avant qu’ils aient encore les moyens de déclencher encore des opérations extérieures d’envergure.

        +0

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  • Weilan // 12.06.2018 à 08h10

    En ce qui concerne le « respect » des accords de Minsk si chers à nos dirigeants aveugles, une vidéo toute fraîche:

    https://reseauinternational.net/rapport-de-situation-hebdomadaire-du-donbass-video-10-juin-2018/

      +7

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  • Nicolas // 12.06.2018 à 08h14

    « Les États-Unis … leur permettre d’accéder aux combustibles fossiles

    et comme ils s’épuisent, ça va être super facile… »
    Il faut comprendre (me semble-t-il) que les USA mettrons à disposition de leurs compagnies pétrolières toutes les menaces militaires et économique pour forcer les pays qui ont des réserves inexploitées à se les faire piller par ces entreprises.
    En outre, non, les réserves oil&gas ne seront pas « épuisées ». Par contre, si les nouvelles énergies n’arrivent à maturité qu’en 2050 ou après, on aura une décennie au moins avec des prix genre 200$/baril. Gazprom pourrait alors exporter 600 milliards de m^3 (pendant 50 ans, au besoin) au triple du prix actuel (puisque ses contrats sont indexés sur le Brent…), donc pour ~400 milliards $/an. La Russie a 26000 milliards de m^3 sous Yamal, le double en extrême orient + l’Arctique, la mer noire, la Caspienne, tout ça commence tout juste à être exploité. Autre gagnant : le Groenland. S’il devient indépendant et égalitaire, chaque Groenlandais pourra s’acheter un yacht, une villa au soleil, et une Ferrari avec chauffeur…

      +8

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    • douarn // 12.06.2018 à 09h27

      Merci Nicolas pour ce commentaire (même si je pense que le baril n’atteindra jamais les 200$ vu qu’aucun pays dit riche (comprendre endetté) ne pourra créer suffisamment de valeur avec un pétrole aussi cher pour rembourser la dette qui aura servi à acquérir ledit pétrole).

      Permettez moi de le prolonger par les informations tirées de l’article de Vaclav Smil (université du Manitoba) (pourlascience n°441, juillet 2014).
      Le charbon, une énergie relativement facilement exploitable, a mis 50-60 ans pour passer de 5% de l’approvisionnement mondial (1840) à 50%. Le pétrole a mis 60 ans pour passer de 5% de l’approvisionnement (1915) à 40% (1975). Le gaz naturel, une énergie relativement difficilement exploitable, enfin est passé de 5% en 1930 à 25% en 1985.

      Ces transitions énergétiques sont liées aux temps industriels (moteur à explosion, industries du charbon vapeur, …) et infrastructurels (port pétrolier, oléoduc, plateformes off shore, techniques de forage, …).

      Qui peut raisonnablement imaginer que les énergies renouvelables, représentant moins de 5% de l’approvisionnement mondial en 2012, arrivent à maturité en 2050, soit dans 30 ans, pour représenter 30%, 40% voir (soyons fous) 60% de l’approvionnement mondial ?

        +9

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      • Nicolas // 12.06.2018 à 10h44

        Merci. C’est vrai, 2050 est probablement optimiste (même s’il y a une très forte incitation). Du coup, c’est peut-être pendant 2 décennies, voire 3, que les exportations russes de gaz (pas seulement de Gazprom, désolé) pourront dépasser les 200 milliards de dollars. Dans mon message précédent, ce n’était pas clair, mais les 26+52 milliers de milliards de m^3, c’est sans compter les réserves de l’océan arctique, de la caspienne et de la mer noire, qui commencent à peine à être effleurées. Ils ne sont pas près d’en manquer, et je ne vois pas comment ça pourrait être épuisé avant la fin de la transition énergétique. Pour ce qui est de l’adoption des vecteurs d’énergie, notez d’ailleurs que le potentiel du gaz est loin d’être épuisé : Gazprom a commandé des locomotives au gaz, il y a beaucoup de navires au gaz, et il y a déjà 25 millions de voitures au méthane (surtout Chine, Inde et Iran), ça pourrait vite devenir 200 millions, au besoin. Bref, le gaz naturel pourrait servir de pont entre l’ère du pétrole et l’ère du renouvelable (et/ou de la fusion, qui sait?).
        Pour le baril à 200$ : pas d’accord. Avec une tonne de pétrole (7,3 barils), les pays développés font ~10000 dollars, soit ~1370 dollars par barils. Et ça ne fait qu’augmenter, avec les développements techniques. Je suis prêt à parier qu’on aura un baril à 200 dollars, et que c’est un prix qui reste « jouable ». On verra.

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        • douarn // 12.06.2018 à 13h45

          Votre point de vue s’entend bien que certains spécialistes tels que Gail Tverberg ou Mattieu Auzanneau semblent plus réservés sur le sujet :

          Gail Tverberg : « The situation we are facing today is one in which growing debt has been holding up oil prices and other commodity prices for a long time. We are now reaching limits on this process »

          « La situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui est une situation dans laquelle la dette croissante freine depuis longtemps les prix du pétrole et d’autres produits de base. Nous atteignons maintenant les limites de ce processus »

          https://ourfiniteworld.com/2016/05/02/debt-the-key-factor-connecting-energy-and-the-economy/

          M. Auzanneau : « les limites de la croissance pourraient au contraire se manifester par des prix des matières trop bas : par une demande trop peu solvable pour permettre de financer l’extraction des ressources matérielles supplémentaires nécessaires à l’entretien des feux de la croissance. » et conclu « Grave implication de cette hypothèse : une spirale déflationniste pourrait s’amorcer, capable de précipiter bien plus vite que prévu le déclin de la production mondiale de pétrole et d’énergie en général »
          http://petrole.blog.lemonde.fr/2015/09/02/limites-de-la-croissance-cette-fois-le-loup-est-la/

          Bref, j’ai l’impression que le pétrole produit à moins de 80$/bl sera extrait jusqu’à épuisement, celui à 150-200$/bl restera plus longtemps en terre… voir très très longtemps.

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          • douarn // 12.06.2018 à 14h21

            Pardon, j’ai fait une erreur dans ma dernière phrase. SVP lire :
            « j’ai l’impression que le pétrole produit à moins de 80$/bl sera extrait jusqu’à épuisement, au delà il restera plus longtemps en terre… voir très très longtemps. »

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            • Nicolas // 12.06.2018 à 18h33

              Ah, c’est intéressant, et encourageant, cette idée que le système économique pourri qui bousille la planète va de lui-même partir en sucette en faisant s’effondrer la consommation de combustible fossiles. Pourquoi pas (si c’est pas du wishful thinking). En attendant : aux prix actuels la Russie peut exploiter tout ce que Yamal peut offrir (c’est au nord du cercle polaire), et même le proche Océan Arctique (Cf. plateforme Prirazlomnaya, 69°16′ N, il n’y a que 20 mètres d’eau). Et tout ce qui est sur terre ferme en Extrême-Orient, ce n’est qu’une question de temps pour développer l’infrastructure nécessaire (il y a tous les minéraux en Yakoutie, mais presque rien n’est exploité, juste quelques mines d’or, de charbon et de diamants, faute d’infrastructure). Donc les quantités faramineuses que j’ai indiqué, c’est déjà rentable actuellement, et il faut leur ajouter la Mer noire (Crimée = +90000 km² d’eaux territoriales riches, mine de rien) et la Caspienne. C’est « seulement » les réserves colossales de l’Océan arctique qui sont encore difficiles /chères à exploiter du moins quand on s’éloigne des côtes, encore que l’eau n’y est pas profonde (c’est le fameux « shelf », dans une zone immense de l’océan arctique russe il n’y a pas 100 m d’eau – Cf. elevationmap point net), donc pas super cher, et ils savent déjà faire). Bref, en plus du pétrole, la Russie a un siècle de gaz qu’elle peut continuer à vendre au prix actuel en quantités phénoménales (c’est le même effet de serre, mais youpi, c’est beaucoup moins polluant), mais qu’elle sera ravie de vendre au double ou au triple si l’économie mondiale ne part pas en sucette. Ils ont des coûts d’exploitation beaucoup plus élevés que l’Arabie Saoudite, mais n’ont pas quand même besoin de prix extraordinaires pour rentabiliser, y compris sur le « shelf » Arctique.

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  • John V. Doe // 12.06.2018 à 08h24

    Il y a de quoi s’inquiéter quand on voit la place donnée à la haine de la Russie et à la Syrie. C’est le seul moment où des actions spécifiques sont définies. Les accusations sont évidemment à mourir de rire : nous n’avons jamais influencé aucune élection ni « changement de régime » (quelques Md $ en Ukraine selon leurs propres autorités), nous n’avons jamais encouragé le séparatisme (Yougoslavie, Syrie, Kosovo) ni soutenu de voyou ni fait assassiner de journalistes, enfin pas plus de quelques centaines en Amérique Latine et un peu aussi en Irak.

    A contrario, il est vrai que la Russie a dangereusement approché ses frontières des bases de l’Otan. Et nous souffrons des sanctions prisent à notre égard par une Russie revancharde. Curieusement, les USA s’en sortent très bien, eux.

      +25

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    • Patrick // 12.06.2018 à 16h16

      Le document ayant été préparé à l’avance , toutes ces phrases de haine étaient autant de preuves de soumission données aux USA , et à la fin Trump les a envoyés se faire voir. Finalement , ça a un côté amusant de les voir se faire botter les fesses.

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  • Fritz // 12.06.2018 à 08h39

    « 10. Nous recherchons un développement régulier et fructueux de nos relations économiques avec les pays socialistes en tant qu’élément important du progrès dans la détente, ainsi que de la croissance économique mondiale. »
    (communiqué final du G6, 1975)

    Cette phrase illustre à elle seule la régression du bloc occidental. Personne en 1975 ne parlait de la « guerre froide » au présent, même plus les Américains. C’était la Détente.

    Aujourd’hui, le bloc occidental prétend qu’il a gagné une « guerre froide » étendue de 1947 à 1989 ou même 1991. Et du coup, il se permet de sanctionner les pays qui ne s’inclinent pas devant son triomphe planétaire.

      +13

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  • Max // 12.06.2018 à 08h51

    Le G7 d’aujourd’hui n’est plus celui de 1975, sinon il faudrait remplacer le Canada, l’Italie et la France par la Chine, l’Inde et le Bresil.
    Pour les USA, son PIB est simplement supérieur a celui des 6 autres participants de ce G7 2018.
    Ce G7 n’a pas été un G6 + 1 pour plusieurs raisons.
    L’Italie penchait du coté de Trump.
    Le Japon et la GB ne sont restés en retrait.
    Le Canada est en osmose économique avec les USA, Trudeau l’a oublié.
    La France et l’Allemagne ont parlé au nom des 27 mais pas sure que les états d’Europe Centrale suivront.
    Les USA eux se considérant a une réunion d’un G1.
    Le vrai rapport de force ayant eu lieu en Iran que les entreprises quittent la sous pression des USA.
    Tant que le G7 restait uni les autres participants pensaient etre dans la meme famille que celle des USA et donc la France et l’Allemagne ont tenté de contraindre D Trump a rester dans l’ancien monde, celui des Clinton(s), c’est un echec, pour le meilleur ou pour le pire.

      +7

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  • Eric83 // 12.06.2018 à 08h58

    C’est un communiqué destiné simplement à compiler des éléments de langage très creux mais incontournables, sans aucun engagement contraignant pour faire croire aux bons peuples que nos gouvernants gouvernent…pour le peuple.

    Pendant ce temps-là, de l’autre côté de la terre, d’autres dirigeants s’activent pour que leurs Etats ne soient plus dépendants des guignols du G7, qui prétendent être la lumière du monde « libre », et de leurs babillages.

    Par ailleurs, cette petite réunion de guignols, d’après P. BECHADE, aurait coûté la bagatelle de…. 610 millions d’euros.

      +18

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  • Toutatis // 12.06.2018 à 09h05

    Les « femmes » et les « hommes » ont toute leur place. Mais les autres alors ?
    (je crois qu’il doit bien exister deux ou trois autres « genres »)

      +4

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  • douarn // 12.06.2018 à 09h07

    « Pour encourager la croissance et une participation équitable, qui profitent à tous, et pour assurer à nos concitoyens des vies saines et productives,

    des vies productives, oui – elles n’ont pas de sens sinon… »
    M. Berruyer, je trouve votre commentaire trop édulcoré. Dans un cadre de marchandisation généralisée, peut être que le commentaire suivant serait plus juste :

     » des vies productives, oui – elles n’ont pas de prix sinon… »

    (« une gare, c’est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien » E. Macron, 2017)

      +7

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  • Jacquesjacques // 12.06.2018 à 09h19

    Indignité des chefs d’Etats signataires, ce texte est tout simplement ignoble, inimaginable. Les mots utilisés sont irrecevables. Dans cette pure folie ambiante…chargée de hontes cumulées.

      +14

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  • christiangedeon // 12.06.2018 à 09h35

    Les commentaires de M. Berruyer sont hilarants de justesse. Quel méli mélo et quel fatras que ce communiqué final.Poncifs,reponcifs et surponcifs. Et surtout un aveuglement sidéral pour ce qui concerne « la Croissance »…pas de croissance,pas d’emplois…pas de bras,pas de chocolat,quoi! Je ne suis pas décroissantiste,parce que cette théorie se réfère de toute façon à la croissance,et trouve donc une limite automatique. Il fgaut en finir avec cfette « invention  » diabolique qu’est la « Croissance  » et aller vers ce que je nomme « le partage raisonné « . ET surtout réduire drastiquement « les échanges internationaux « ,cette infatigable pompe aspirante socio économique,toujours allant vers le moins disant,massacreuse de peuples,et destructrice de la nature en général.

      +11

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    • RD // 12.06.2018 à 23h13

      Le « partage raisonné » dans le capital : merci pour ce moment.

        +1

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  • Sharivan // 12.06.2018 à 09h55

    le site les crises.fr étant un blog sérieux, je vous prierais de ne plus relayer les communiqué du G7.
    Merci.

    PS: je n’ai pas trouvé le passage qui parle de la préservation des licornes

      +0

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  • Adéchoix // 12.06.2018 à 10h34

    Comme quoi on peut être riche de dette et pauvre d’esprit.
    Pour fêter ce résultat exceptionnel, tournée générale de glyphosate avec sa touche de miel.

      +21

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  • Kiwixar // 12.06.2018 à 10h48

    Le G6 : aussi obsolètes et impuissants que des « petits marquis enfarinés ». Je comprends que Trump ait l’impression d’y perdre son temps. Des communiqués, du verbiage, des lieux communs. Un « avenir durable », ça ne veut absolument rien dire. L’avenir est toujours là, indépendamment des conditions.

      +19

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  • kasper // 12.06.2018 à 11h26

    « nous réaffirmons notre ferme opposition à toute action unilatérale susceptible de provoquer une escalade des tensions et de fragiliser la stabilité régionale et l’ordre international fondé sur des règles de droit. »

    cette phrase aurait bien merite un petit coup de marqueur fluo, tellement elle est enorme.
    3 des pays signataires ont quand meme bombarde unilateralement la Syrie au risque de provoquer une escalade avec les russes au mepris du droit international. Et les autres ont tous approuve…

      +26

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  • Toff de Aix // 12.06.2018 à 11h31

    #DissonanceCognitive

      +6

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  • –gilles– // 12.06.2018 à 11h45

    Ce qui désole, c’est que les dirigeants ne tirent pas les leçons des oscillations entre le libre-échange et le protectionnisme. Je m’explique : Avant la Première guerre avait eu lieu ce que certains économistes appellent la première Mondialisation, une époque où les tarifs douaniers avaient baissés et où le libre-échange avait progressé vers toujours plus de libre-échange jusqu’au moment où les déséquilibres commerciaux étaient tels que les dirigeants à cette époque ont basculés vers le tout protectionniste puis la Première Guerre Mondiale. Ce n’est pas le protectionnisme qui a entraîné la guerre, mais la séquence non-régulée avec une première phase de libre-échange non régulé puis un basculement vers un protectionnisme non-régulé. À mon avis, il faudrait réguler les échanges et dès qu’un déséquilibre trop important est constaté entre deux pays, des mesures négociées doivent prises de manière multi-latérale comme cela avait été conçu dans l’accord sur les échanges signé en 1948 : la Charte de la Havane :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_de_La_Havane

    En bonus : quelques photos des dirigeants du G7 réunis à Charlevoix au Canada :

    http://www.entelekheia.fr/2018/06/11/loccident-cest-fini/

      +6

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  • wuwei // 12.06.2018 à 11h57

    Notre paltoquet arrogant et sa pensée disruptive ont nettement contaminé les cerveaux limités de ces pompeux cornichons.

      +14

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  • vlois // 12.06.2018 à 11h58

    En plus, d’être un nouveau discours de Lieuvain, creux, très représentatif d’une époque où le managérial et la gouvernance a remplacé le politique. Je retrouve les éléments constitutifs d’un décalage totale entre la réalité et la fiction. Au fond, ils m’effraient, des automates sous la coupe de pensée magique ou performative ? Il faut qu’ils pensent pour que cela soit.

      +5

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  • Cyrène // 12.06.2018 à 12h12

    Ce texte grotesque et d’une rare inanité démontre de la façon la plus implacable et la plus éclatante que ses rédacteurs et ses signataires ne sont pas des individus sains d’esprit.

      +21

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  • Le Rouméliote // 12.06.2018 à 12h17

    Exclusif ! Voici le communiqué final des citoyens des pays faisant partie du G7 : » Les citoyens réunis au bistrot déclarent s’inquiéter fortement de la santé mentale de leurs dirigeant.e.s. Ils affirment leur volonté de voir lesdit.e.s dirigeant.e.s enfermé.e.s à double tour à l’hôpital psychiatrique le plus proche de leur domicile de manière durable et croissante, ce qui sera fort bénéfique au climat. »

      +17

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  • Brigitte // 12.06.2018 à 12h44

    Que nos dirigeants nous prennent pour des imbéciles, soit, mais alors qu’ils le gardent pour eux car sinon nous pourrions penser qu’ils le sont entre plus que nous.
    Un texte aussi nul, 100% verbiage, pourrait presque être écrit par un robot…qui sait, peut-être est-ce le cas. On entre des mots clés, des phrases types et ça mouline de la barbe à papa sémantique.
    Honte à eux, honte à tous ceux qui après lecture de cette glaire cérébrale, croiront encore que nos dirigeants sont dignes d’exercer cette fonction.

      +21

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    • step // 12.06.2018 à 14h21

      C’est un des grands changement de ces dernières années, il y a de moins en moins de crème sur le mépris des dirigeants de tous les secteurs vis à vis de leur population/salariés…
      Alors soit le délitement intellectuel atteint des sommets et la langue de bois se transforme en gruyère, soit il va falloir commencer à s’inquiéter, car le mépris est une humeur très dangereuse pour ceux qui en sont la cible.

      « Nous restons déterminés à soutenir la société civile russe et à dialoguer et investir dans des relations interpersonnelles. »
      J’adore l’appel du pieds public au financement d’un régime change.
      #traduisons les : Recherchons associations et individus susceptible de déstabiliser le pouvoir en Russie, en vue de financement et plus si affinités. Je répète…

      allez zou, assez de perte de temps.

        +13

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  • jacques // 12.06.2018 à 13h02

    Utilisation des mots « homme », « femme » et « enfant » mais jamais l’utilisation du mot « famille », a croire que ça n’existe pas dans leur monde.

      +13

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    • RV // 12.06.2018 à 22h59

      famille ?
      ou
      famine ?

        +0

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  • Vincent // 12.06.2018 à 13h52

    T’énerve pas Olivier 🙂

    De toutes façons c’est écrit par un robot…

      +4

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  • peyo // 12.06.2018 à 14h04

    Ils continuent sur la pente de la déchéance des peuples, l’oligarchie au service de la finance et des cartels ne réalise même pas qu’elle est au bout du rouleau, le mensonge comme chanson indigeste.

      +6

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  • Louis Robert // 12.06.2018 à 14h12

    $600 millions… uniquement pour la « sécurité », et tout le re$te (à rembourser en quelques années), ça donne ÇA!

    Les Canadiens s’interrogent sur ce dont ils devront se passer et qu’ils eurent pu se procurer avec de telles sommes: infrastructures, écoles, services de santé…

    L’humaine folie est sans limites.

      +7

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  • Casimir Ioulianov // 12.06.2018 à 14h23

    Mais ces gens sont des robots … programmés pour réussir et ne sortant surtout jamais des algorithmes qui les gouvernent. Quand il leur faut oser, essayer, réfléchir, créer, sont des taches qui sont aujourd’hui déléguées à des « spécialistes » qui eux aussi se comportent de façon quasi mécanique.
    Sans désir , sans passions , sans révolte , ne cherchant qu’une espèce de stagnation progressive vers ce qu’un antique gros troll appelait « une société bien organisé » en parlant de la chine des mandarins.
    Surtout , hâtons nous de ne rien changer : cela va régler tous nos problèmes ….

    J’ai l’impression de chouf des gens qui prient en attendant le miracle. Heureusement qu’ils n’ont pas encore compris la différence entre leur monde durable et notre révolte perenne…

      +2

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  • jean-pierre KAYEMBA // 12.06.2018 à 15h24

    Je comprends mieux pourquoi le Président Poutine a parlé de verbiage créatif ou de quelque chose du même ordre.
    Merci des inter-titres qui me semblent très idoines et savoureux.

      +11

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  • Krystyna Hawrot // 12.06.2018 à 15h25

    Ce qui est inquiétant est l’utilisation des droits des femmes pour rendre buvable cette vision d’horreur orwellienne de domination occidentale. Alors que comme par hasard les pays visés par la vindicte – Russie, Syrie, Iran, Corée du Nord- ont tous 100% des femmes alphabétisées, que le Vénézuela a fait des progrès énormes en la matière et qu’en Russie les femmes occupent à au moins 30% des postes à responsabilité! (directrices de grandes entreprises, de banques, présidentes de facultés, d’université et de centre de recherche). Elles n’ont pas besoin d’un féminisme à la noix de ce genre! Et si on arrêtait de pressurer les Etats africains sur leur dette ils reconstruiraient l’éducation des filles comme ils l’ont fait dans les années 60 et 70.

      +18

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  • Corinne P’titegoutte // 12.06.2018 à 18h02

    Pertinente analyse de texte…
    Le Communiqué élyséen est effectivement fascinant. Surtout par son sidérant infantilisme. On croyait avoir affaire s’agissant du G7 à de grands cyniques sachant manier les mots, mais non; c’est plus çà. Là, on a vraiment l’impression que ce sont des gamins neuneus qui ressortent la leçon de caté ; qui font leur devoir de premier communiant ( oui : communiant, et pas communiquant) en tirant la langue pour ne pas faire trop de pâté sur la feuille du devoir. La preuve, ces gamins-gamines ont découvert le mot « résilient » ; et ils l’ont trouvé si beau, si agréable en bouche qu’ils l’ont mis à toutes les sauces et s’en gargarisent comme s’ils se lavaient les dents avec. Pour cracher les caries, comme le dit mon petit-fils ?

    Merci de nous avoir communiqué ce monument impérissable de macronisme international.

      +9

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  • scc // 12.06.2018 à 18h16

    En fait ils décrivent tous les principes et les recommandations qu’ils battent en brèche ou s’apprêtent à battre en brèche dans leurs actions concrètes.
    C’est pratique au fond, on sait où on va.

      +3

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  • Rond // 12.06.2018 à 18h38

    Si ce n’était si pathétique et finalement gravissime, je me serais bien poilé mais non, décidément je n’aime pas les clowns; rapport à « Çà » de Stephen King.
    Or donc, on ne sait pas pas où on va les copains, mais on y va.
    Soupir …

      +5

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