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6.mai.20216.5.2021 // Les Crises

Covid-19 : Hors de contrôle, la flambée au Brésil suscite des craintes dans la région

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Source : Al Jazeera, Charlotte Peet

Traduit par les lecteurs du site Les Crises

Les voisins sud-américains du Brésil craignent qu’une variante de la COVID-19 se propage rapidement et entraîne une nouvelle vague de décès.

Un patient souffrant de COVID-19 est transporté dans un hôpital de campagne à Santo Andre, au Brésil, le 7 avril 2021 [Amanda Perobelli/Reuters]

Rio de Janeiro, Brésil – Il y a presque un an jour pour jour, la ville de Manaus, située dans la jungle, faisait les gros titres de la presse internationale après qu’une vague de décès dus à la COVID-19 contraignait les fossoyeurs à creuser d’innombrables sépultures – précipitant la ville au coeur de l’épidémie de coronavirus au Brésil.

Ces scènes se répètent aujourd’hui dans tout le Brésil, où les autorités travaillent jour et nuit pour enterrer les morts, les experts avertissant que les services funéraires du pays pourraient être les prochains à s’effondrer.

Depuis le début de l’année, une deuxième vague incontrôlable a propulsé le Brésil au-delà des 300 000 morts. Alors que le pays continue de franchir de sinistres étapes – un record de 4 247 décès pour la seule journée de jeudi – l’ensemble de la nation sud-américaine est désormais l’épicentre mondial de la COVID-19, les experts avertissant que 5 000 Brésiliens pourraient perdre la vie en une seule journée d’avril.

Une grande partie de la crainte est dirigée vers le variant P1, lié à l’Amazonie brésilienne. Si le Brésil ne parvient pas à contrôler son taux de transmission élevé, les experts craignent que la tragédie sanitaire du pays ne mette le monde entier en danger. Si l’on laisse le virus circuler librement, il pourrait créer le terrain idéal pour de nouveaux variants encore plus mortels.

Les voisins du Brésil ont fermé leurs frontières avec le pays dans une tentative désespérée d’empêcher les nouveaux variants de se répandre sur le reste du continent et de nuire à l’efficacité des vaccins.

« Nous sommes très inquiets. Le nombre stupéfiant de décès au Brésil en quelques mois seulement est notre plus grande inquiétude », a déclaré à Al Jazeera le virologue et chercheur Humberto Debat, de l’Institut national de technologie agricole [Basé à Cordoba, Argentine, NdT].

La réponse catastrophique de Bolsonaro

Le président brésilien, Jair Bolsonaro, est de plus en plus accusé d’avoir minimisé la gravité du virus.

Même aux heures les plus sombres de la pandémie, le leader d’extrême droite continue d’ignorer les appels des responsables de la santé en faveur d’un confinement national, s’en prend à l’utilisation de masques, ignore la science, colporte des remèdes non éprouvés et a déclaré aux Brésiliens cette semaine « qu’il ne sert à rien de pleurer sur le lait renversé », en faisant référence au nombre de décès en hausse constante au Brésil.

« Malheureusement, nous avons un président dénégateur qui refuse de suivre la science et encourage le public à le suivre », a déclaré Ethel Maciel, professeur à l’université fédérale de São Paulo.

Pas de distanciation sociale

Selon les experts, l’absence de mesures de distanciation sociale a créé un environnement idéal pour la mutation des variants.

Depuis juin 2020, les infections et les décès au Brésil se sont stabilisés à un plateau d’environ 1 000 morts par jour, incitant beaucoup à croire que le pire était passé. Pendant des mois, les Brésiliens se sont déplacés dans des transports publics bondés et ont envahi les plages, les bars et les boîtes de nuit.

Des passagers attendent de monter dans un train à la gare de Luz à São Paulo, Brésil, le 6 avril 2021 [Amanda Perobelli/Reuters]

Alors que les Brésiliens continuaient à faire fi des mesures de confinement, le variant P1 a émergé, et on pense qu’il est apparu en Amazonie brésilienne à la fin de l’année 2020. Quelques semaines plus tard, le système de santé de Manaus s’était pratiquement effondré.

Selon l’institut de recherche Fiocruz, le variant P1 représente désormais plus de 80 % des cas dans les États les plus peuplés, Rio de Janeiro et São Paulo. Il y a trois mois, ce pourcentage était de 0 %.

Une bombe à retardement

Les responsables et les experts s’inquiètent de la vitesse à laquelle le variant P1, qui est probablement plus contagieux, se propage et des dommages qu’il pourrait causer au niveau mondial.

« Le virus s’est « synchronisé » dans tout le pays, avec des unités de soins intensifs dans plusieurs États à plus de 90 % de leur capacité », a déclaré l’épidémiologiste Daniel Villela de l’agence Fiocruz à Rio de Janeiro.

Alors que le système de santé brésilien s’effondre, avec des stocks de médicaments pour l’intubation et d’oxygène très bas, M. Villela a également déclaré à Al Jazeera que les hôpitaux sursaturés étaient responsables d’un plus grand nombre de décès.

En même temps, le déploiement terriblement lent des vaccins au Brésil, résultat de la désorganisation et du manque de réactivité de Bolsonaro, est inquiétant. À ce jour, moins de 10 % des 212 millions d’habitants du Brésil ont été vaccinés.

« La seule façon de s’en sortir est d’accélérer notre campagne de vaccination et les protocoles COVID coordonnés au niveau national », a expliqué Villela.

Mais après le refus de Bolsonaro de mettre en place un confinement national mercredi, les experts craignent que les taux de transmission continuent à monter en flèche.

Des habitants font la queue pour recevoir un vaccin COVID dans la communauté Quilombo Quilomba, descendants d’esclaves africains, à Mage, dans l’État de Rio de Janeiro, au Brésil, le 7 avril 2021 [Pilar Olivares/Reuters].

« Le variant P1 est sérieux. Le Brésil pourrait également donner naissance à de nouveaux variants encore plus dangereux. Plus il y a de personnes infectées par le virus, plus il y aura de mutations », a déclaré à Al Jazeera l’épidémiologiste Eric Feigl-Ding, chercheur principal adjoint à la Fédération des scientifiques américains.

Malgré les résultats préliminaires prometteurs d’une étude en cours qui a révélé que le vaccin chinois Sinovac est efficace à 50 % contre la souche P1, les experts ont averti que la vitesse à laquelle le virus mute pourrait s’avérer désastreuse pour les campagnes de vaccination actuelles.

« Les 4 000 décès brésiliens de mardi montrent que le virus circule en grande quantité, mute et évolue rapidement. Il essaie de trouver un moyen d’échapper aux anticorps naturels », a déclaré Felipe Naveca, virologue à Fiocruz Amazonas.

« C’est un réacteur nucléaire qui a déclenché une réaction en chaîne et qui est hors de contrôle », a déclaré cette semaine à l’agence de presse Reuters Miguel Nicolelis, médecin brésilien et professeur à l’université Duke aux États-Unis.

« Nous avons désespérément besoin d’empêcher sa propagation au Brésil et dans d’autres pays où les taux de contamination sont élevés », a déclaré Naveca.

« Combien de vies devrons-nous encore perdre ? »

La crise du Brésil se fait désormais sentir bien au-delà de ses frontières. L’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) a indiqué que le variant P1 est à l’origine de la deuxième vague dans au moins 15 pays des Amériques.

Autrefois considéré comme l’enfant modèle de l’Amérique latine en matière de COVID, l’Uruguay est aujourd’hui aux prises avec une augmentation explosive du nombre de décès. Selon les données du gouvernement, les 121 décès dus à la COVID enregistrés en avril ont dépassé le nombre total de décès dus à la COVID de l’année dernière.

« L’Uruguay est un bon exemple de la façon dont les choses peuvent se dégrader rapidement », a déclaré le virologue argentin Debat, qui surveille les séquences génomiques des variants problématiques.

Un agent de santé prélève un échantillon par écouvillonnage sur un homme pour le tester pour le coronavirus à Buenos Aires, Argentine, le 6 avril 2021 [Agustin Marcarian/Reuters].

Le variant P1 a également été détecté en Argentine, au Paraguay, en Colombie, au Pérou et au Chili, ainsi qu’au Canada et aux États-Unis.

Les experts affirment que la fermeture de leurs frontières n’aura que peu d’effet, maintenant que des variants préoccupants sont arrivés.

« Il est trop tard pour empêcher le P1 d’entrer. Mais il est également trop tard pour renforcer l’immunité contre la deuxième vague. Seuls 40 % des Argentins de plus de 70 ans ont reçu leur première dose. Pourtant, nous ne faisons rien pour la retarder », explique Debat.

« Combien de vies faudra-t-il perdre avant de le contrôler ? »

Source : Al Jazeera, Charlotte Peet, 10-04-2021

Traduit par les lecteurs du site Les Crises

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Commentaire recommandé

Ribouldingue // 06.05.2021 à 07h33

« Malheureusement, nous avons un président dénégateur qui refuse de suivre la science et encourage le public à le suivre » . Eux aussi!

51 réactions et commentaires

  • Ribouldingue // 06.05.2021 à 07h33

    « Malheureusement, nous avons un président dénégateur qui refuse de suivre la science et encourage le public à le suivre » . Eux aussi!

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    • Havoc // 08.05.2021 à 11h39

      La blague est bonne mais injuste envers notre président-épidémiologiste. S’il est vrai qu’il a pris le melon et de mauvaises décisions à la fois, il est bien loin de pouvoir se voir reprocher l’indifférence à la mort et le niveau de dénégation du président des états unis du Brésil.

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      • monar elumalmené // 09.05.2021 à 08h33

        le bresil est un etat federale , brasilia envoie de l argent à tous les etats qui eux le repartit par prefeituras ( mairie) une grande partie de cet argent a été detourné ; il n y a pas de droit de regard , les villes qui ont utilise soit l ivermectine soit la chloroquine plus macrolide plus zinc ont eu moins de deces que les autres , les cliniques privées hors sus , ont eu 2 fois moins de morts que le secteur public , elles distribuaient des lots de chloroquine et macrolide à leurs affilés , le bresil à certe beaucoup de morts , mais il ne faut pas oublier qu il y a beaucoup d obeses , au fait si on veut regarder par un autre coté de la lorgnette le bresil et un des pays qui a soigné le plus de gens du covid pas la France

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        • Havoc // 09.05.2021 à 18h44

          Mais je ne doute pas que les villes qui ont utilisé l’Hydroxychloroquine, l’Ivermectine et le zinc ont été épargnées, c’est tellement évident ! Surtout s’ils ont complémenté avec des huiles essentielles d’eucalyptus, des granulés d’Arnica 15CH et des yaourts au Bifidus.

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  • Sandrine // 06.05.2021 à 07h44

    « Le virus circule en grande quantité, mute et évolue rapidement. Il essaie de trouver un moyen d’échapper aux anticorps naturels »
    Ah oui, c’est vrai…les anticorps artificiels, le virus n’essaie pas de les contourner.

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    • Havoc // 08.05.2021 à 11h41

      Les traitements par anticorps de synthèse sont suffisamment rares et coûteux pour que leur influence sur les mutations retenues par SARS Cov2 (ou plutôt à l’insu de SARS Cov2) soit aussi importante que le seul fait qu’il contamine des millions d’individus dotés d’un système immunitaire naturel. Oubliez l’idée que la Nature fait bien les choses, c’est faux.

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      • Olivier // 08.05.2021 à 16h22

        Je pense que ce que Sandrine voulait dire, c’est qu’on nous vend l’idée que les anticorps induits par la vaccination sont vendus comme plus efficaces que les anticorps naturels, vu qu’on vaccine les gens qui ont déjà été contaminés… Ce qui en soi est un non-sens. Et ne me sortez pas le cas de la grippe, car c’est la même chose: si vous avez développé des anticorps naturels pour la h1n1, par exemple, vous allez être protégé à vie, mais pas forcément contre les mutations. C’est la même chose pour les vaccins.
        Si la Covid-19 devient une maladie endémique, c’est le jackpot pour les labos qui pourront vendre leur mise à jour du vaccin tous les ans, comme l’a déclaré le patron de Pfizer, mais cette fois-ci à toute la population et pas juste pour les personnes vulnérables, contrairement à la grippe. La seule façon de s’en sortir, c’est les soins précoces avec des médicaments qui marchent très bien, mais qui sont dénigrés, car viendraient contrer la stratégie vaccinale. Les pays qui ont utilisé ces traitements sont en bien meilleure posture, même si dans la plupart de cas ils ont système de santé moins développé que les pays occidentaux. Par exemple, on voit des différences notables entre des états dans le même pays, selon qu’ils utilisent ou pas ces traitements.

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        • Havoc // 08.05.2021 à 18h50

          Excusez-moi mais je ne pense pas qu’une grippe H1N1 vous protège « à vie » contre le risque de contracter cette grippe à nouveau, mais c’est un détail. Les vaccins ne sont en aucune manière en concurrence avec une autre parade contre la Covid, c’est absurde d’imaginer cela. Par ailleurs, la projection selon laquelle tout le monde et non seulement les personnes vulnérables, serait vacciné contre la Covid dans les années à venir est une exagération. Dans les pays où cela est possible (vacciner tout le monde), on constate déjà que dépasser 60% de couverture vaccinale est très difficile. Certes, Pfizer, mais surtout BioNTech va tirer de gros bénéfices de leur succès contre le SARS Cov2, mais c’est bien d’avantage en raison du succès de la technologie à ARNm que parce que la vaccination contre la Covid va constituer une rente. Certes, il va se vendre énormément de doses de vaccins dans les années qui viennent, mais aussi avec beaucoup de concurrence. Enfin, lorsque des traitements préventifs et/ou curatifs efficaces face à SARS Cov2 auront fait leurs preuves, ce qui n’est nullement le cas aujourd’hui, ils viendront tout naturellement s’installer en complément de la vaccination, mais aucune des deux possibilités n’effacera l’autre. Il y aura même des patients vaccinés, puis traités pour raison d’efficacité insuffisante de la vaccination.

          Considérer les deux formes de traitement comme concurrentes exclusives relève d’une représentation naïve, cultivée par de forts étranges agitateurs dont on se demande ce qu’ils cherchent à obtenir.

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          • Havoc // 08.05.2021 à 20h41

            La recherche scientifique n’a pas grand-chose à voir avec des idées politiques, que ce soient les miennes ou les vôtres (les miennes sont que tous ces baratineurs devraient être renvoyés à un véritable travail). Oui, la recherche qui a mené à tous ces vaccins coûte très cher. Elle n’aurait pas été possible dans un monde véritablement capitaliste ou libéral, car ce sont les nations très riches qui ont payé pour que les laboratoires aboutissent plus vite. Les vaccins ont été homologués parce qu’ils ont fait la preuve de leur efficacité, et pour nulle autre raison. Le vaccin à virus atténué de Pasteur a été abandonné pour cette raison. Et ces vaccins ont fait la preuve de leur innocuité, c’est à dire selon les standards habituellement retenus, et non à l’aune de nouveaux standards. Ces vaccins n’ont pas connu plus d’indulgence que d’autres, tout ce à quoi ils ont eu droit, c’est à une accélération des procédures permettant d’y aboutir.

            Mais je le répète, car c’est très important de le saisir: la concurrence entre les traitements (Remdesivir versus Hydroxychloroquine) ou entre les traitements et les vaccins est une invention de manipulateurs et de paranoïaques, comme les discours incompréhensibles venus de Marseille depuis un an -alors que Remdesivir est écarté par l’OMS et la France depuis l’été 2020- pour mettre en valeur un chef de service mégalomane.

            La naïveté consiste en croire que les vaccins sont apparus suite à des magouilles du « Capitalisme » alors qu’ils résultent de dépenses publique pharaoniques. Le vaccin d’Oxford en est l’exemple flagrant.

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  • BA // 06.05.2021 à 07h45

    En Inde, le Covid-19 a fait 230 168 morts.

    NOUVEAU TRISTE RECORD DE DÉCÈS EN INDE

    L’Inde a enregistré un record de près de 4000 décès dus au Covid-19 et 412.000 nouvelles contaminations en 24 heures, selon des données officielles publiées ce jeudi.

    Les chiffres du ministère de la Santé font état de 3980 décès en 24 heures et de 412.262 cas quotidiens, portant à 230.168 morts et 21,1 millions contaminations recensés au total en Inde depuis le début de la pandémie.

    Des chiffres que certains experts estiment largement sous-évalués.

    Ce nouveau record fait suite à plusieurs jours de baisse du nombre de cas qui avaient fait espérer que cette recrudescence catastrophique pourrait s’atténuer. Après avoir atteint un sommet de 402.000 contaminations quotidiennes vendredi dernier, les jours suivants ont témoigné d’un léger recul à 357.000, avant d’augmenter à nouveau mardi.

    https://www.lci.fr/sante/en-direct-covid-19-pandemie-coronavirus-joe-biden-favorable-a-la-levee-des-brevets-sur-les-vaccins-anti-covid-l-industrie-pharmaceutique-decue-2185183.html

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    • Baybee // 08.05.2021 à 18h45

      TRÈS TRISTE RECORD DE DÉCÈS EN FRANCE

      Si on compare à la France, la situation est plus dramatique chez nous ;
      ramené à la taille de la France, cela fait
      – 196 décès en 24 h (contre plus de 300 il n’y a pas longtemps en France) ;
      – 20.200 cas quotidiens (contre des moyennes de 40.000 cas sans parler des pics) ;
      – 11.300 morts (contre plus de 100.000 en France à relativiser vu que notre population est plus vieille mais avec un meilleur système de santé) ;
      Quid de ce que disent les autres pays à propos de la France si on s’inquiète de ce qui se passe en Inde … sic …
      Même si on sait que les chiffres y sont sous évalués.

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      • Havoc // 08.05.2021 à 18h53

        Non, la situation est beaucoup plus grave en Inde, non seulement parce que les statistiques n’y sont pas sous-évaluées mais radicalement faussées (la plupart des décès ne sont pas déclarés), mais parce que la situation, comme au Brésil, y est totalement hors de contrôle, et sans le moindre signe que reprendre la main soit possible. En outre, en Europe, on peut espérer une prophylaxie facilitée par la venue de la saison chaude (à cause de l’aération plus aisée des locaux et de la vie en extérieure), mais au Brésil et dans une grande partie de l’Inde, il n’y a rien à espérer de ce côté là.

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        • Havoc // 08.05.2021 à 19h12

          J’ajoute que comparer le nombre de cas quotidiens enregistrés est une pure absurdité. Le nombre de cas quotidiens pourrait être dix fois, cent fois, même mille fois celui qui est déclaré actuellement, qu’on ne le saurait pas.

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  • Darras // 06.05.2021 à 07h59

    Bon, cet article a été écrit le 10 avril dernier. A 4000 morts jours et nous promettant l’apocalypse à 5000 morts jour voire carrément incontrôlable.
    Or, où en sommes nous un mois après ?
    On a jamais dépassé 4000/jour, ce qui est énorme, et on est même descendu à 3000/jour, ce qui est certes vertigineux mais qui n’est pas ce qui avait été prédit.
    Alors, il s’est passé quoi pour que ça baisse sensiblement, même si pas assez plutôt que de monter?
    Quelles sont les mesures drastiques prises il y a un mois pour que le nombre de morts baisse autant?
    A moins qu’il n’y ai eu aucune mesure spéciale de prise et que les « experts » ne savent finalement rien de ce foutu virus.
    Pourtant si on suit l’exemple asiatique, le reméde a l’air pourtant simple
    Phase 0: fermeture des frontières et quarantaine des entrants
    Phase 1: confinement massif assez court
    Phase 2: mise en place de structures spéciales d’accueil Covid
    Phase 3: mise à l’isolement immediat des contaminés. Quarantaine sévére des contacts.
    Pour la première fois depuis 4 siécles, l’Occident est ridiculisé par une autre zone.
    C’est étonnant (quoique) que ce constat ne suscite pas plus de débats.
    Le pire est que chez nous, les batailles de chiffonniers, les querelles d’ego, les conflits d’intérêts étalés au grand jour, le carriérisme le plus abject et la petitesse d’esprit constante ont pulvérisé l’image des scientifiques qui s’effondrent de leur piédestal et rejoignent politiciens et journalistes dans la fosse des mépris et dégoûts.
    Un désastre.

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    • Theophilus // 06.05.2021 à 08h37

      Si je comprends bien au Brazil ils ont commencé que récemment à se servir d’Ivermectine précocement au niveau national. Naturellement l’article ne parle pas de traitement.

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      • Morne Butor // 06.05.2021 à 13h27

        Il n’y a pas encore de traitement qui ait démontré son utilité, mis à part pallier aux effets secondaires notamment par oxygénation. Mais l’oxygène manque au Brésil.

        Quant à l’Ivermectine, rien n’est encore démontré, voir https://presse.inserm.fr/livermectine-nouveau-traitement-miracle-contre-la-covid-19-vraiment/42011/

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        • Patrick // 06.05.2021 à 14h35

          Il y a beaucoup d’infos contradictoires sur l’efficacité des traitements.
          Difficile de savoir où est la réalité, le sujet étant compliqué par les conflits d’intérêts dans ce domaine , et les gouvernements dont on ne sais plus quel jeu ils jouent.

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          • john // 06.05.2021 à 19h38

            Lorsque des traitements existent mais ne rapportent pas beaucoup d’argent aux laboratoires qui les fabriquent et les vaccins qui rapportent nettement davantage, où se trouve l’intérêt financier dans le système économique dans lequel nous sommes ? Les statistiques de mortalité du COVID-19 étant ce qu’elles sont, peut-on envisager une période opportuniste pour certains gouvernements à faire peur et à inscrire dans le marbre des lois liberticides qui visent à contenir la plèbe qui se paupérise à mesure que le CAC40 atteint des sommets ?

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            • Havoc // 08.05.2021 à 11h45

              C’est l’inverse qui est vrai: les vaccins ne coûtent pas cher et finissent par rendre les maladies peu impactantes. A l’inverse, les traitements rendent les patients dépendants pour toujours de médicaments, et rapportent de ce fait beaucoup d’argent aux laboratoires, jusqu’à ce qu’ils tombent dans le domaine public.

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    • Havoc // 08.05.2021 à 11h42

      Votre raisonnement repose sur l’idée qu’aucune mesure n’aurait été prise au Brésil, ce qui est bien sûr faux.

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  • douarn // 06.05.2021 à 08h57

    Bonjour Vic29
    D’accord avec vous. Cette maladie fait avant tout des ravages chez les plus pauvres.

    La sévérité d’une épidémie est la balance entre un agent pathogène, d’une part et la capacité des populations à y résister physiologiquement. Les populations pauvres souffrent des comorbidités consécutives aux facteurs que vous évoquez (malbouffe, obésité, hypertension, …), vivent dans des zones densément peuplées (hygiène, contamination, stress, promiscuité, …) et ont souvent un accès aux soins limité (pauvreté, alcool, drogue, …). Tout cela est « parfait » pour voir émerger les variants indiens, sudaf, britannique (20% des britanniques vivent sous le seuil de pauvreté), brésiliens, etc.

    Hors de question de restaurer la résistance physiologique des populations en réduisant les inégalités, ce sera soda/frite/hamburger et vaccin fait en « occident » au compte goutte pour tout le monde! Et l’année prochaine, pas de souci, un nouveau vaccin « occidental » sera là pour les variants de l’année précédente.

    Le COVID est une maladie de pauvre mais une folle opportunité capitalistique.

      +16

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    • douarn // 06.05.2021 à 17h30

      Pardonnez moi observateur j’aurais probablement dû écrire « Le COVID est une maladie qui fait des dégâts avant tout chez les pauvres mais une folle opportunité capitalistique ».

      Pour ce qui n’est QUE du cas français, la fortune des milliardaires français a augmenté de 175 milliards € de mars à décembre 2020, plus de 3 fois les gains de Pfizer! Une folle opportunité vous dis-je…
      https://france.attac.org/se-mobiliser/faisons-payer-les-profiteurs-de-la-crise/
      https://www.humanite.fr/inegalites-les-profiteurs-de-la-crise-sanitaire-au-sommet-des-grandes-fortunes-702820

      Pour le reste, je prend le risque de maintenir mon propos. Avant tout parce que les secteurs d’activité que vous évoquez (voyages, aviations, …) se verront de toute manière contraints dans un avenir proche, quel qu’en soit la cause (disponibilité/prix de l’énergie, accès aux ressources, pouvoir d’achat des classes moyennes, …). Il est difficilement possible de maintenir des développements exponentiels (ou tant soit peu) sur le long terme.

        +5

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      • douarn // 06.05.2021 à 19h14

        Je crains que nous ne nous soyons pas compris, je ne nie aucunement la crise présente et surtout celle à venir. Tout comme je n’ai jamais dit que les inégalités date de cette pandémie. Pourquoi me dites vous cela?

        Quant à imaginer que les actifs des plus riches ne consistent qu’en des valeurs mobilières dont la valeur sera faible après un éventuel crack boursier (qui tarde toujours à venir tant les banques centrales s’activent à colmater les voies d’eaux), il me semble que vous allez un peu vite en besogne. Depuis 1929, les milliardaires (pour reprendre votre propos) savent qu’ils ne peuvent pas voler sans ailes :-). L’info privilégiée dont ils disposent dorénavant leur suffit pour s’en sortir au mieux, et ce, dans les pires des situations.

        Je vous souhaite une bonne soirée

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      • LibEgaFra // 06.05.2021 à 19h27

        « En 1929, les multi-milliardaires se sont retrouvés nus dans la rue quand il ne se sont pas jetés par les fenêtres. »

        Et un mensonge de plus!

        Qui s’est jeté par la fenêtre?

        « Certes, il y a eu quelques suicides liés à la situation économique, mais par balle et ou par asphyxie au gaz(c’était la mode, à cette époque). Pas de banquier volant, en revanche. »

        Les multi-milliardaires nus?

        Seulement perdu quelques millions: J.P. Morgan, Rockfeller, Vandebilt, je vais pleurer… Une péripétie pour eux.

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    • Darras // 06.05.2021 à 19h49

      Oui, mais l’océan de perte est mutualisé. Alors que les pépettes elles, elles rentrent bien dans les poches des labos, et pas question de mutualiser les profits. Un classique depuis 2008.
      Le braquage permanent. C’est super le communisme quand c’est privatisé.

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    • Havoc // 08.05.2021 à 11h46

      A une échelle planétaire, les « Riches » vivent plus vieux. Ce sont donc eux les principales victimes de la Covid.

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      • Havoc // 08.05.2021 à 18h54

        En France, personne ne s’est vu prescrire du Paracétamol jusqu’à ce qu’il étouffe, sauf dans les rêves des Gilets Jaunes et des Marseillais. Toutes les personnes en détresse respiratoire qui ont été repérées ont été prises en charge.

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  • BrianDu64 // 06.05.2021 à 09h01

    peut-être parce qu’il n’y a pas de traitement contre le covid pour l’instant ?

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  • Brigitte // 06.05.2021 à 09h02

    Nous sommes pris en tenaille entre les variants indien et brésilien. En effet, les frontières ont été fermées trop tard et ils sont déjà là. Or nous sommes en phase de relâchement sans stratégie »zero covid ».
    On a laissé se répandre le variant anglais, puis maintenant le sud africain alors qu’il était considéré comme très marginal donc aucune raison que les deux nouveaux ne se répandent pas à leur tour. Seule la compétition entre variants fera le tri entre eux….pas nous.
    J’ai entendu ce matin à la radio que l’oncle Joe était prêt à lever les brevets sur les vaccins américains. J’avoue que je suis dubitative…effet d’annonce pour faire croire que les yankees sont les bienfaiteurs de l’humanité? c’est quoi cette infox?

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    • Sandrine // 06.05.2021 à 12h28

      Peut-être que les laboratoires concernés ont maintenant récupéré suffisamment d’argent dans les pays solvables, et que maintenant la priorité est que les pays non solvables puissent quand même eux aussi bénéficier des bienfaits des vaccins en question… Qu’en pensez-vous ?

      Je lis souvent vos commentaires et votre naïveté mêlée d’enthousiasme sur ce thème du Covid me laisse de plus en plus pantoise…

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      • Darras // 06.05.2021 à 12h42

        Un actionnaire n’a jamais assez d’argent et il n’arrête les cornes d’abondance que contraint et forcé.

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      • Brigitte // 06.05.2021 à 17h06

        Sandrine, je ne vois pas en quoi je suis naïve sur la covid, et encore moins enthousiaste. Je suis plutôt pessimiste. Est-ce la stratégie « zero covid » que vous trouvez naïve? vous avez raison ce n’est pas réaliste en France. Alors je m’obstine peut être à tort….
        Par contre, quand vous dites que les labos pharmaceutiques ont fait assez de bénéfices et vont maintenant aider les pays non solvables, là c’est moi qui vous trouve naïve.
        S’ils le font, ce qui reste à prouver, ce sera sous la contrainte, pour désamorcer les bombes covid indienne et Brésilienne, qui risquent d’éclater à nouveau dans les pays solvables. Il va bien falloir trouver un moyen d’arrêter cette pandémie sinon les USA et leurs alliés risquent de perdre très gros dans la bataille, plus que la Chine. Donc bienfait économique plutôt que bienfait sanitaire. N’oublions pas que l’Inde et le Brésil sont des gros exportateurs mondiaux de produits agricoles (Brésil) et pharmaceutiques (Inde).

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        • Sandrine // 06.05.2021 à 20h46

          J’ai utilisé le mot « bienfait » par dérision.
          Je ne crois pas que les laboratoires se priveraient de profits si ils en avaient la possibilité. Mais céder sur les droits sur les brevets peut être une manière pour eux de tuer la concurrence. Car il sera très difficile désormais , sans débouchés rentables, de développer d’autres vaccins que ceux déjà existants. Premiers arrivés, premiers servis.

          D’autres part, si on est très pessimiste – beaucoup plus que vous ne l’êtes – on pourrait craindre que la vaccination des populations des pays du sud qui se sentent peu concernées pour l’instant par le Covid participe d’un large plan, d’envergure mondiale, visant à vacciner absolument toute la population du globe et que la conscience de la nécessité de ce plan oblige les laboratoires à se mettre au pas « quoiqu’il en coûte »…

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          • Brigitte // 06.05.2021 à 21h21

            Oui je suis d’accord, c’est une façon de tuer la concurrence. Qui va s’amuser à développer un nouveau vaccin sachant qu’il ne sera pas rentabilisé?
            Décidément, Sanofi l’a encore dans le baba….puisqu’ils étaient en train de se lancer sur l’affaire….
            Après, tout dépend ce qui est breveté et il va falloir sans doute produire de nouveaux vaccins tous les ans, comme pour la grippe, donc il y aura du boulot pour tout le monde. C’est sur les vaccins à ARN seront les plus faciles à adapter aux nouveaux variants. Technologie gagnante donc. Va t’elle être généralisée à d’autres maladies virales?
            Peut-être une nouvelle compétition en perspective.

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      • BrianDu64 // 08.05.2021 à 05h33

        bonjour Sandrine, je trouve assez naïf pour ma part de penser qu’une entreprise, n’importe laquelle, labos inclus, se mette à penser qu’elle a récupéré assez d’argent. Vous avez des exemples d’un tel comportement ?

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        • Havoc // 08.05.2021 à 11h51

          Son analyse est fausse surtout parce qu’elle ne tient pas compte du fait que les industries concernées n’attendent de bénéfice de cette maladie qu’une fois la phase pandémie franchie. Astrazeneca, par exemple, ne gagne pas d’argent pour le moment en distribuant son vaccin. Pfizer en gagne, mais pas autant qu’il peut en espérer par la suite du fait du succès des vaccins à ARNm et des promesses de traitements qui en découlent. Par conséquent, il me semble que les personnes qui raisonnent à la manière dont Sandrine s’y prend, voient les choses par le petit bout de la lorgnette. Enfin, le débat pour ou contre la gratuité de l’utilisation des brevets sur ces vaccins est une mauvaise manière de poser la question. La bonne est « comment fabriquer plus de vaccins ? » et cela ne dépend pas partout d’une question de gratuité des brevets. Pour prendre un contre-exemple, l’Inde, elle, fabrique beaucoup de vaccins mais n’en profite que peu. Il y a là, en effet, des mesures à prendre exemptant l’Inde du devoir de faire faire des bénéfices aux laboratoires ou de jouer des stratégies politiques, pour que le gouvernement de Modi concentre ses efforts sur ce qui devrait être son devoir: sauver des vies.

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          • Olivier // 08.05.2021 à 16h41

            Le vaccin Pfizer coûte environ 70-80 cents a produire et est vendu autour de 20$. Même si on compte tous les frais de conditionnement et de logistique, c’est quand même très payant. Surtout qu’il y a des économies d’échelle pour une telle quantité, d’où la pertinence d’éliminer le plus de concurrents possible, qu’ils soient directs (autres vaccins) ou indirects (traitements précoces). N’oubliez pas qu’on est dans une logique commerciale en ce qui concerne les labos, surtout Pfizer qui a déjà été condamné il n’y a pas si longtemps à de lourdes amendes pour ses pratiques plus que douteuses

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            • Havoc // 08.05.2021 à 18h57

              Oui, le vaccin de BioNTech va rapporter de l’argent, et ce n’est que justice, mais ce n’est pas ce vaccin précisément qui va rapporter le plus. La technologie médicale à base d’ARN messager ouvre des perspectives formidables, ce qui est une très bonne nouvelle pour BioNTech, bien sûr, mais encore plus pour l’humanité. Quand on guérira de cancers grâce à des vaccins BioNTech, je me demande ce que les gens trouveront encore à écrire contre les « Labos » et « Big Pharma ».

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    • Darras // 06.05.2021 à 12h49

      Brigitte, peut être que les acteurs de l’industrie pharmaceutique ne font pas partie de la bande de patrons wokenistes soutenant (stipendiant?)les démocrates. Peut être même qu’ils en pincent plutôt pour Trump. La mise à fond sur le vaccin était le propre de la stratégie de Trump et il avait été très critiqué pour ça par Biden et les dems qui, sans vergogne, s’attribuent maintenant les mérites de cette action.
      Tout comme nos médias. Même Boniface s’émerveille et parle de Battling Joe en disant que c’est Biden qui a fait baisser le Covid. Même Boniface. Quel naufrage de l’intelligence et de l’honnêteté.
      Pourris et nuls jusqu’à l’os.

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      • Patrick // 06.05.2021 à 14h29

        Les fonds de pension américains ont largement soutenu les Démocrates et Jhonson& Jhonson également.
        Ils suivent tous la nouvelle mode woke.

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        • Darras // 06.05.2021 à 15h27

          Merci pour la précision, je ne savais pas.

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          • Havoc // 08.05.2021 à 11h53

            C’est tout sauf une précision. Les deux grands partis étasuniens ont toujours drainé des fortunes à chaque élection présidentielle et celle-ci n’a pas dérogé à la règle. On est dans le domaine des généralités.

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  • BrianDu64 // 06.05.2021 à 09h03

    On parle de l’Inde, du Brésil, des pays qui échouent, comme nous, contre le virus. Pourquoi ne pas parler de pays qui réussissent ? Il me semble que l’Australie ou la Nouvelle-Zélande sont de très bon exemples.

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  • Fabrice // 06.05.2021 à 10h53

    Ce point me prouve que :

    – continuer à se focaliser sur des licences des vaccins non ouvertes par pure obsession financière va à la fin provoquer l’échec de la politique vaccinale car au lieu de frapper un grand coup au niveau mondial cela a permis la création de variants,

    – que de tout baser sur le vaccin sans favoriser le développement en attendant de traitements est une ânerie sans nom qui nous laisse désarmé, car il nous laisse sans plan B et laisse sur le carreau ceux qui sont contaminés en ayant ou en n’ayant pas été vaccinés.

    Je peux dire sans me tromper que la pensée libérale en voulant absolument monétiser le malheur humain à bien encore une fois du sang sur les mains il y a des circonstances où cette logique ne devrait pas avoir droit au chapitre.

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    • Havoc // 08.05.2021 à 11h54

      Vous vous trompez complètement car les réactions des grandes nations face à cette pandémie ne relèvent en aucune manière du libéralisme. Quant à voir le recours à la vaccination comme une idée libérale…

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  • Sylvain // 06.05.2021 à 12h11

    Je lis souvent que le fait qu’il n’y a pas encore de traitement spécifique serait dû à une absence de recherche. Pourtant quand on refait l’historique, il y a plusieurs essais qui ont été faits au début et même encore maintenant.
    De plus, quand on regarde le nombre de morts à l’hôpital, je pense qu’il baisse aussi via des améliorations sur la prise en charge par rapport au début.
    Sur quelles données peut-on se baser pour dire que la recherche d’un traitement est freinée ?

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    • Havoc // 08.05.2021 à 11h58

      Beaucoup de recherches sont en cours sur un éventail de traitements possibles. Elles ne sont freinées que par les ressources financières disponibles, les moyens humains et les règles de prudence indispensables (exemple du Cofloctol).

      Cependant, cela n’est pas complètement identifiable aux améliorations de la prise en charge à l’hôpital, qui repose essentiellement sur des observations pragmatiques des protocoles et des approches médicamenteuses classiques (comme l’usage des antiinflammatoires ou des anticoagulants) par tâtonnement.

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  • Darras // 06.05.2021 à 19h54

    Vous semblez un peu vite passer sous le tapis le fait que cet authentique fasciste a pu prendre la tête du Brésil grâce aux coups pourris contre Lula et Roussef mitonnés par l’administration Obama.
    Tartufe avec des larmes de crocodile.

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  • koui // 09.05.2021 à 23h51

    Actuellement, le seul traitement, c’est la vaccination. Les vaccins actuels sont moins efficaces contre les variants mais diminuent fortement la gravité de la maladie pour un coût modeste. Le seul problème est d’arriver à produire assez de vaccins pour tout ce qui le souhaitent. Bientôt, il faudra se refaire vacciner contre les multiples variants et peu importe si il faut enrichir quelques actionnaires. Quand aux antivax, ils se feront régulièrement infecter jusqu’à ce qu’ils en aient marre.

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