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7.novembre.20117.11.2011
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De la Haine entre les peuples…

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Introduction

Je me dois de préciser en introduction que je suis persuadé que l’Europe ne pèsera au XXIe siècle face aux « États continents » que sont les États-Unis, la Chine ou l’Inde, qu’unie. Que la coopération et la solidarité devraient être une règle au niveau européen pour développer le progrès social en Europe. Que cela doit forcément par l’application réelle du principe de subsidiarité, en transférant à l’Union ce qu’elle fera mieux que les 27 individuellement. Que l’approfondissent de la connaissance et du respect respectif entre les peuples (et leurs États Nations) doit être une priorité.

Ceci étant, j’ai mis plusieurs années à me rendre compte qu’au fond, on manipulait ma vision assez universaliste pour me faire avaler des couleuvres… européennes. Que ce que l’on m’a vendu comme « l’Europe unie » est une chimère destinée en fait, au contraire, à saper cette vision.

Depuis le début des années 1980, la vision « néo-libérale » – qui n’est en rien libérale, au fond, c’est en fait une vision « financiariste » – s’est emparée de l’Europe, et l’a modelée au détriment de l’économie réelle. On a voulu faire l’Europe en faisant simplement « l’Europe des marchands », et dans un second temps uniquement « l’Europe des financiers » – d’où le rejet croissant des peuples, pas si bêtes qu’on veut essaie de le faire croire. Une bonne illustration est le retournement absolu survenu, ayant fait passer l’Union de la « préférence communautaire » à l’intégrisme « libre-échangiste laissez-fairiste ».

Je m’en suis véritablement rendu compte le jour où j’ai lu l’article XXX, traitant de la libre circulation des capitaux, reconnue comme un quasi « nouveau Droit de l’Homme ». :

Préambule de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne [2000]

L’Union contribue à la préservation et au développement de ces valeurs communes dans le respect de la diversité des cultures et des traditions des peuples de l’Europe, ainsi que de l’identité nationale des États membres et de l’organisation de leurs pouvoirs publics au niveau national, régional et local ; elle cherche à promouvoir un développement équilibré et durable et assure la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux, ainsi que la liberté d’établissement.

Article 56 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (Traité de Lisbonne)

Toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.

Que chacun réfléchisse bien à l’impact de l’article 56 : la libre circulation des capitaux en Europe, passe encore, mais nous nous sommes là interdits toute entrave à l’entrée de capitaux péruviens, chinois ou iraniens, sans aucune contrepartie – c’est charmant… Et le tout bien gravé dans le marbre d’un traité européen… Les hommes sont expulsés, les capitaux attirés, comme si c’était l’argent qui créait la richesse, et non les hommes

Comme l’a dit Hubert Védrine, « l’Europe est vraiment l’idiot du village global »…

Fédéralisme ?

Il ne vous aura alors pas échappé que, depuis 6 mois, presque tout le monde se met « à sauter sur chaise comme un cabri, en criant Fédéralisme, Fédéralisme, Fédéralisme ».

« Il faudra un jour un ministre ou un commissaire européen chargé des affaires budgétaires et économiques, un président de l’Union européenne. […] une des leçons de la crise est qu’il faut aller vers une économie fédéralisée, vers davantage de mutualisation de nos politiques économiques. » [Michel Barnier, 23 septembre 2011]

« Je pense au débouché de tout ça, comme toujours, dos au mur, les européens feront un grand progrès en terme d’intégration et qu’on ira enfin vers plus de fédéralisme » [Alain Minc, août 2011]

Seule petit problème, les peuples n’en veulent pas… Imaginer faire un tel saut, dans le contexte actuel, relève pour moi plus de la psychiatrie que de la vision historique.

D’autant que les peuples en veulent même de moins en moins.

Pour leur forcer la main, le mécanisme est toujours le même : on avance d’un cran, en promettant la lune et en expliquant qu’il n’y aura pas besoin de cran de plus. Et à la première crise, on explique qu’il est en fait indispensable d’avancer d’un cran de plus, qu’on n’a pas le choix sous la menace de catastrophes dantesques…

« On nous dit que la monnaie unique est la clé de l’emploi. On nous annonce triomphalement qu’elle créera des millions d’emplois nouveaux – jusqu’à cinq millions, selon M. Delors, trois ou quatre, selon le Président de la République. Mais que vaut ce genre de prédiction, alors que, depuis des années, le chômage augmente en même temps que s’accélère la construction de l’Europe technocratique ? Par quel miracle la monnaie unique pourrait-elle renverser cette tendance ? Oublierait-on que certaines simulations sur les effets de l’union monétaire sont particulièrement inquiétantes pour la France puisqu’elles font craindre encore plus de chômage dans les années à venir ? » [Philippe Séguin, Discours prononcé à l’Assemblée Nationale le 5 mai 1992]

« On nous raconte que sans Maastricht, le marché unique est dangereux. Lorsqu’on nous a demandé d’adopter ce dernier, je ne me souviens de personne qui nous ait dit : vous allez voter pour un traité dangereux. » [Philippe Séguin, 1992]

« Le traité ne prévoit pas de sortie de la zone euro sans sortie de l’UE » [Karolina Kottova, porte-parole de la Commission européenne] {NB. Faut-il être dingue…}

« Si la crise de la dette s’étendait, la question des transferts de souveraineté, jusque-là limités à la politique monétaire sous la conduite de la Banque centrale européenne (BCE), ne manquerait pas de se poser. » [Laurence Boone, chef économiste pour l’Europe de Bank of America-Merrill Lynch]

« Le fédéralisme pour sauver la zone euro – La crise grecque plaide pour plus de fédéralisme en Europe, s’accordent les économistes, qui appellent de leurs voeux la création d’euro-obligations ou d’un poste de ministre européen des Finances en prélude au nécessaire renforcement du budget fédéral. » [Le Point, 10 juillet 2011]

« Aider la Grèce, c’est sauver l’Europe » [Marielle de Sarnez, députée européenne Modem] {NB. : et de sauver Willy aussi ?}

« Le plan de sauvetage de la zone euro adopté à Bruxelles est la seule voie possible pour résoudre le problème de la dette grecque ». [Nicolas Sarkozy, 1er novembre 2011] {NB. : no comment}

Bien entendu, nous vivons la même chose : on fait une monnaie unique, « mais cela n’entraînera pas de fédéralisme ». Et zou, maintenant, c’est « bien entendu » indispensable, d’ailleurs « on le savait depuis le début ».

Que des transferts partiels à l’Europe (social, transports, recherche, enseignement supérieur, etc) soient indispensables, j’en conviens bien aisément. Sauf que ceci prendra des décennies, et qu’il convoient de bâtir d’abord une Europe des coeurs, une Europe sociale avant de faire une Europe financière – au risque de l’échec qui se déroule sous nos yeux, de ce que Maurice Allais appelait fort justement « L’Organisation de Bruxelles » pour ne pas lui laisser le monopole de « L’Europe ».

J’en viens à mon propos du jour. Si je suis tant hostile aux soutiens financiers entre pays européens pour les problèmes de dettes, ce n’est pas tant que c’est illégal (interdits par l’article 125 du traité de Lisbonne – je sais, je me répète, mais il se trouve que j’aime encore plus le Droit que les chiffres…), injuste ou inefficace, comme je l’ai montré et le montrerai encore bientôt.

« La Communauté ne répond pas des engagements des administrations centrales, des autorités régionales ou locales, des autres autorités publiques ou d’autres organismes ou entreprises publics d’un État membre, ni ne les prend à sa charge, sans préjudice des garanties financières mutuelles pour la réalisation en commun d’un projet spécifique. Un État membre ne répond pas des engagements des administrations centrales, des autorités régionales ou locales, des autres autorités publiques ou d’autres organismes ou entreprises publics d’un autre État membre, ni ne les prend à sa charge, sans préjudice des garanties financières mutuelles pour la réalisation en commun d’un projet spécifique. » [Article 125 du Traité de Lisbonne. Clause ayant même été appelée « No Bail-out » = pas de sauvetage pour rassurer les peuples durant la campagne de Maastricht]

Non, c’est surtout que je considère que c’est très DANGEREUX pour l’Union, peut-être mortel. Car les États étant à mon sens insolvables (tous !), de tels soutiens, déjà mal ressentis par la population, ne peuvent que conduire au désastre politique.

Essayez donc de mutualiser les dettes avec vos cousins ou beau-frères dispendieux et insolvables, et je suis impatient de voir ce qu’il restera des décombres de votre famille dans 2 ans…

Ainsi, à un moment où on essaye de nous tordre le bras pour plus de fédéralisme, on ne peut qu’assister, médusés, aux torrents de Haine qui se déversent de plus en plus souvent, de plus en plus fortement. Ils ne sont ignorés que par les idéologues aveugles, et ces propos entre citoyens de l’Union oeuvrent à la destruction non seulement l’idée de fédéralisme, mais même tout simplement d’union…

Le tout sur l’air connu de « L’Allemagne paiera » (cf. ici)- cette fois, c’est « La Grèce paiera »…

Il convient de dénoncer ces véritables « appels à la haine entre nations » – mais pour cela, il faut bien entendu les connaitre pour bien en percevoir leurs dangers.

Toute forme d’appel direct ou indirect à la Haine doit impérativement être identifié et combattu de toutes nos forces – nous avons déjà donnés…

Allemagne versus Grèce

C’est l’Allemagne qui a ouvert le bal, assez logiquement puisque c’est le pays qui a fait le plus d’efforts (traduisez : qui a le plus exploité sa population) et qui est considérée comme le pays le plus sûr de l’Union (alors qu’elle a 2 000 Md€ de dette…).

Bien entendu, l’image classique ici sera « Nous avons fait des efforts énormes, et on nous demande de payer pour des fainéants ».

Haine entre les peuples

« Mais vendez donc vos îles, vous les Grecs fauchés…
et l’Acropole aussi !
 » [Bilt, 27 octobre 2010]

« Chaque Grec verse 1 355 € de pots de vin par an […] L’Allemagne a aussi de grosses dettes mais nous les remboursons, parce que nous nous levons tôt le matin et travaillons toute la journée. […] On vous donne du fric, vous nous donnez Corfou » [Bilt, 1er quotidien allemand, plus de 12 millions de lecteurs par jour !]

« L’État grec doit renoncer à sa participation dans des sociétés, et vendre des propriétés foncières, comme par exemple des îles inhabitées. […] Les Grecs doivent économiser. Depuis des années ils dépensent trop […] Toute autre solution reviendrait à donner encore une bouteille de schnaps à un alcoolique. Cela ne change rien au problème de la dépendance. » [Frank Schäffler, député libéral du parti FDP au pouvoir]

« Si l’Union européenne et donc l’Allemagne venait à aider financièrement la Grèce, il faudrait qu’elle consente des garanties en échange. Quelques îles pourraient ainsi faire l’affaire. » [Marco Wanderwitz, député du parti CDU d’Angela Merkel]

« Ceux qui sont insolvables doivent vendre tout ce qu’ils ont pour payer leurs créditeurs. La Grèce possède des bâtiments, des entreprises et des îles inhabitées, qui pourraient tous être utilisés pour résorber la dette. » [Josef Schlarmann, député du parti CDU d’Angela Merkel]

Haine entre les peuples

« Il y a des voleurs dans la famille européenne » [Focus, mars 2010]

Monde versus Grèce

Bien entendu, les autres peuples ont suivi le pas…

« L’Europe en finira-t-elle un jour avec le poison grec ? […] Quant à la Grèce, elle se place elle-même au ban de l’Europe. Entrée par effraction dans la monnaie unique avec des comptes publics falsifiés, réputée pour son laxisme fiscal et son inefficacité administrative, elle a déjà été secourue deux fois par ses partenaires. » [Le Figaro, 2/11/2011]

« La Grèce, ça suffit ! […] [Cela donne] un sentiment de lassitude pour ne pas dire de ras-le-bol. La Grèce s’est d’abord appuyée pendant dix ans sur l’euro et des taux d’intérêt faibles pour doper son économie par l’emprunt ; elle a ensuite triché sur ses comptes ; puis s’est montrée incapable de construire un minimum de consensus national sur les mesures de redressement à prendre ». [Les Échos]

« Le comportement de la Grèce est un comportement anormal, qui n’est pas loyal, à l’égard des chefs d’État européens, à l’égard des peuples européens. » [Laurence Parisot]

Haine entre les peuples

Haine entre les peuples

Haine entre les peuples

Rappels

Pour mémoire, la Grèce a des prélèvements obligatoires quine sont en rien scandaleusement bas – les grecs paient presque autant d’impôts pour l’administration du pays que les Français… :

Haine entre les peuples

Et c’est un des pays d’Europe qui travaille le plus (33 % de plus que l’Allemagne…) – hallucinant de voir un allemand parler de hamac… :

Haine entre les peuples

Grèce versus Monde

Du coup, la Grèce se sent agressée, et réagit fortement :

Haine entre les peuples

L’UE n’est évidement pas épargnée :

Haine entre les peuples

Grèce versus Allemagne

Mais c’est envers l’Allemagne que les réactions grecques sont évidemment les plus dures – le mot nazi venant alors rapidement…

Le magazine grec Eleftheros Typos s’est chargé en premier de la réplique à la vente des îles grecques en faisant brandir à la statue de la victoire de Berlin une croix gammée en 2010 :

Haine entre les peuples

Le maire d’Athènes s’en est pris à la chancelière allemande, lui rappelant les dettes de l’Allemagne vis-à-vis de la Grèce. “Vous nous devez 70 milliards d’euros pour les ruines que vous avez laissées”, a-t-il déclaré dans un communiqué, faisant allusion à une bataille qui oppose les deux pays sur les réparations de guerre. “Vous nous devez Distomo et Kalavrita”, a-t-il également rappelé dans une conférence de presse évoquant les deux villages martyrs de Grèce dont les habitants ont été massacrés par l’armée allemande en retraite.

« L’Allemagne aussi a des milliards de dettes, qu’elle vende donc la Bavière à la République tchèque pour les résorber ! » [Le président de la communauté grecque de Berlin, 2010]

« Les Grecs n’ont pas la corruption dans les gènes, tout comme les Allemands n’ont pas le nazisme dans les leurs. » [Georges Papandréou, 2010]

« En partant en 1945, les Allemands ont pris tout l’or de la banque de Grèce ! On ne demande pas qu’ils le rendent, mais qu’ils disent au moins merci et qu’ils cessent de parler de nos déficits. » [Théodore Pangalos, numéro deux du gouvernement et ancien ministre des Affaires étrangères]

À ce stade, la finesse n’a plus droit de cité :

Haine entre les peuples

Okéanos m’a signalé cette série de dessins, à l’origine de l’idée de ce billet.

Le lycée de Kimolos, une des îles grecques du groupe des Cyclades a créé un calendrier 2012 illustré de dessins basés sur le thème de l’Allemagne. Les dessins ne proviennent pas des enfants, c’est en effet un caricaturiste grec du nom de Christos Zoidis qui a mis à disposition ses dessins. Le calendrier a seulement été assemblé par les élèves. Cela en dit long…

En voici un florilège.

JE RAPPELLE que contrairement à d’habitude, ces cartoons n’ont nullement l’intention de vous faire rire, bien au contraire. Ils sont de très mauvais goût, voire très choquant pour les derniers. Mais ils sont pour moi d’une part un témoignage de la souffrance du peuple grec (il en faut pour accepter ce genre de dessins), et une alerte sur la pente dangereuse sur laquelle ces propos et images ressassées entraînent l’Europe.

Haine entre les peuples

Haine entre les peuples

Haine entre les peuples

Haine entre les peuples

Haine entre les peuples

Haine entre les peuples

Haine entre les peuples

Haine entre les peuples

Haine entre les peuples

Haine entre les peuples

Haine entre les peuples

Haine entre les peuples

Et accrochez-vous (âmes sensibles, s’abstenir…) :

Haine entre les peuples

Haine entre les peuples

Et vive l’Europe…. 🙁

Allemagne versus Grèce bis

Et bien sûr, tout ceci alimente un cercle vicieux… Retour en Allemagne :

« Je suis fatigué de jouer ma tête dans ma circonscription pendant qu’en Grèce les Allemands se font insulter. » [Patrick Kurth, député du parti libéral FDP, 11/2011]

« À l’avenir, les décisions concernant l’avenir de l’Europe doivent être tranchées par référendum. […] Ce n’est pas aux contribuables allemands «d’économiser à la place des Grecs ! […] La zone euro est un club de gens de bonne volonté, pas d’habitués du hamac. » [Alexander Dobrindt, secrétaire général de la CSU, 11/2011]

« Nous voulons aussi décider si nous continuons d’aider les Grecs avec des milliards d’euros. » [Bild, 11/2011]

Ou encore, la blague actuelle qui court en Allemagne :

C’est l’histoire d’un grec et d’un italien qui vont au bordel. Qui paie ?
….
….
….
….
….
….
L’allemand, bien sûr!

À suivre… 🙁


« J’appartiens à un petit pays. Une pointe rocailleuse sur la Méditerranée, où il n’y a pas d’autre richesse que la lutte de son peuple, la mer et la lumière du soleil. Elle est petite notre terre, mais son patrimoine est énorme. » [Georges Séféris, poète grec, dans son discours prononcé lors de la remise du prix Nobel de littérature en 1963]

« Que l’on ne s’y trompe pas la logique du processus de l’engrenage économique et politique mis au point à Maastricht est celle d’un fédéralisme au rabais fonda­mentalement anti-démocratique, faussement libéral et résolument technocratique, L’Europe qu’on nous propose n’est ni libre, ni juste, ni efficace. Elle enterre la conception de la souveraineté nationale et les grands principes issus de la Révolution : 1992 est littéralement l’anti-1789. […]

Il est des moments où ce qui est en cause est tellement important que tout doit s’effacer. Et je ne parle pas ici au nom d’une France contre l’autre, car dès lors qu’il s’agit de la France, de la République et de la démocratie, il ne peut plus être question de la droite et de la gauche, l’enjeu, au. delà des partis, des clivages les plus naturels, des oppositions les plus légitimes, des querelles les plus anciennes, n’est rien de moins que notre communauté de destin. Et cette communauté de destin est gravement mise en péril par les accords, alors que ceux-ci ne sont ni la condition de la prospérité, ni la condition de la paix, Dans le monde tel qu’il est, l’idéal comme le réalisme commandaient de faire prévaloir une tout autre conception de l’Europe. » [Philippe Séguin, Discours prononcé à l’Assemblée Nationale le 5 mai 1992]


NB. Si vous aussi vous trouvez des dessins, déclarations ou éditos choquants, n’hésitez pas à les poster en commentaire svp…

49 réactions et commentaires

  • YmKorben // 07.11.2011 à 02h16

    Bravo pour tous ces articles! J’ai découvert les-crises.fr il y a quelques jours et je dois dire que j’apprend beaucoup…Merci pour ce nouvel angle de vue et pour le décryptage de l’actualité!

    Concernant cet article, ça fait froid dans le dos…l’avenir s’annonce bien sombre…

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  • Papy Broussard // 07.11.2011 à 03h33

    Ca fait mal toute cette haine. Les comparaisons sont extrêmement choquantes et certaines donnent la nausée (les cheminées). Les victimes des nazis ont droit au respect n’allons pas les tuer une 2ème fois. Toutefois ces quelques mots d’indignation de ma part ne doivent pas servir de prétexte pour mettre un voile sur ces caricatures. Sont-elles largement diffusées en Grèce? Est-ce un sentiment partagé par la population? Les différentes sources citées laissent entrevoir que oui….et le drame qui se prépare. La haine est à l’intérieur, en écartant les populations de toutes les décisions nos dirigeants sont en train de rallumer sa flamme. « L’organisation de Bruxelles » est en train de tuer l’Europe. L’Europe est une idée trop belle pour être laissée à Merckozy et Barrompuy. A quand un vrai renouveau démocratique, une constitution compréhensible par tous, un parlement européen aux compétences claires, un président de la Commission qui ne soit pas un pantin. L’Europe a besoin de sens et de simplicité pour survivre. Le sursaut fédéraliste est inacceptable si ses bases ne sont pas assainies.  

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  • Achille Tendon // 07.11.2011 à 05h29

    La vraie base qui manque à l’Europe, c’est la démocratie !
     
    Vous ne construisez pas une pyramide en commençant par le sommet, non ?

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  • L’expat // 07.11.2011 à 06h35

    Cette Europe la est venue trop tot
    Trop de cicatrices
    Et reste que l’euromark est trop dominant et trop fort pour les economies du Sud
    Alors on ne peut pas transformer des Grecs en germains, mais il ne faut pas non plus les faire souffrir au nom du modele allemand
    Le modele allemand est Bon pour les allemands et seulement pour les allemands ou Germains
    Faute de vouloir considerer cette chose simple vous ouvrez les cicatrices et laisser se faire la Haine.

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  • blondasse // 07.11.2011 à 06h59

    Ce n’est que la suite logique, qui avait commencé lorsque l’on a parlé des PIGS (vous savez ces cochons qui ont abusés de tout).
    C’est en effet très triste et ça me fait mal de lire toute cette haine. Et me rendre compte que l’on continue à faire une énorme erreur de communication (exprès ou pas, je ne sais pas), lorsque l’on dis que l’on aide la Grèce (on aide les banques, assurance, etc.) on n’aide pas le peuple…
    Merci pour ce post.
    Salutations

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  • Gilles // 07.11.2011 à 08h38

    Salut à tous
    Si je puis me permettre un commentaire illustré sur la situation de l’argent de la haine face aux peuples, voici un logo que j’ai créé le 20 mars 2003, jour où les USA agressèrent et envahirent l’Irak : http://cvtoon.eu/dollarstika.png

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  • Okeanos // 07.11.2011 à 08h44

    Généralement, et depuis quelques années, les grecs sont de plus en plus sévères vis à vis de l’allemagne. Il est tout a fait vrai que la plupart des grecs comparent Merkel à Hitler. Ils ne comprennent pas cette Europe gouvernée par un seul état et sont tellement humiliés de la façon dont les médias les présentent que cela ne risque pas de s’arranger.

    Le départ des hostilités par média interposés a commencé par les réflexions allemandes invitant la grèce à vendre quelques îles pour résorber la dette. Ce show (racisme pur) a scandalisé beaucoup de grecs : http://www.greektube.org/content/view/98546/2/ (Malheureusement pas de sous titre, mais les images suffisent pour comprendre l’ensemble… ). De mémoire, il ressort tous les clichés racistes sur les grecs, précise que même l’équipe nationale de football a eut besoin d’un allemand pour être dirigée, et fini par cette image de la turquie dominant la grèce (pour rester poli). Beaucoup de grecs ont demandé des excuses publiques.

    Généralement, il faut admettre que la population subit tant d’attaques injustifiées que le sentiment vis à vis de certains pays est très clair.

    Et la vie hors média ne rassure pas nécessairement les grecs. Quelques témoignages récents le montrent : 

     – Un couple d’ami, partis en voyage de noce en Autriche le mois dernier, rencontre une retraitée autrichienne devant un restaurant. Ils parlent naturellement, la trouve sympathique. Elle leur demande de quelle nationalité sont-ils, ils répondent : « Grecs ». Elle sert contre elle son sac à main et part sans demander son reste, pour revenir quelques heure après dans le restaurant et s’excuser. Trop tard, le mal est déjà fait : préciser une nationalité a suffit pour rendre l’interlocuteur plus que méfiant.

    – Une amie m’a raconté hier qu’une de ses amie, partie en allemagne pour étudier, cherchait un appartement. Les propriétaires étaient toujours sympathiques et avenants, jusqu’au moment fatidique de la question : « d’ou venez vous? ». « De Grèce ». « Nous ne pouvons pas vous louer l’appartement ». Aucune raison invoquée. Racisme ou peur de ne jamais être payé ?

    Tous ces signes montrent bien que ces effets médiatiques transpirent également dans les sociétés, et ce n’est pas nous rassurer.

     

     

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    • André // 07.11.2011 à 09h40

      D’ailleurs, Okeanos, est ce que vous aurez votre propore blog? Et si oui, où est ce qu’on peu le trouver?

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      • Okeanos // 07.11.2011 à 09h50

        J’y pense fortement, mais par manque de temps pour le moment, c’est resté dans ma todolist 🙂 Et puis je me sens bien ici 🙂 Mais ca viendra un jour ou l’autre 🙂

         

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  • Gilles // 07.11.2011 à 08h45

    Le logo « Dollarstika » est libre de droits et reproduction. Avis aux intérressés !
    @+G 

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  • André // 07.11.2011 à 09h38

    Si cela ce serait passé dans un contexte de débat arrosé entre étudiants, j’aurais dit que le point Goodwin a été franchi. Mais la, pour le coup, je suis un peu sidéré. 

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  • step // 07.11.2011 à 10h07

    science (économique) sans conscience (sociale) n’est que ruine de l’âme.
    Au moins cet aperçu (espérons qu’il ne fasse que le rester) dévoile les vrais racines des guerres : des questions d’argent chez les puissants.

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    • Gilles // 07.11.2011 à 11h57

      Est-ce que le Nouvel Ordre Mondial tant espéré par les banquiers n’imposerait-il pas plutôt une déstructuration des états et ne serait-il pas plus facile ainsi pour lui de régner sur des régions ?

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  • Eddie Constantine // 07.11.2011 à 11h31

    « Je me dois de préciser en introduction que je suis persuadé que l’Europe ne pèsera au XXIe siècle face aux “États continents” que sont les États-Unis, la Chine ou l’Inde, qu’unie »
     
    On pourrait poser la question différemment: est-ce que ces Etats continents existeront toujours en tant que tels ? Les USA probablement, mais les autres ? Et quid de la Russie déjà bien diminuée.
    De plus il va venir un moment où les échanges vont se raréfier pour cause de crise écologique.
     
    Je pense à l’inverse que le XXI siècle, ou en tout cas sa première moitié, sera celui des nationalismes. Il n’est que de voir comment évolue le printemps arabe. Yalta est déjà déconstruit, le reste suivra, parce que je crois que c’est dans la nature des hommes. Nous sommes formatés affectivement et socialement pour évoluer dans des cercles concentriques: famille, amis, voisins, quartier, village, ville, région, pays… et le reste c’est bien loin, surtout quand on voit qu’il nous a fallu 1500 ans pour bâtir une histoire commune.
     
    Certes on constate des « bagarres » entre voisins, quartiers, villages, villes… Mais dans ces querelles il n’y a pas d’armes de destruction massive.
     
    Comme quelqu’un l’a écrit, ce sont les marchands de canon qui provoquent les guerres, pas les peuples. Rendons lui la parole,il est plus sage que mille princes réunis.

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  • jack // 07.11.2011 à 12h13

    Je rappelle que le « bild » (zeitung) qui doit être l’auteur de la majorité des attaques allemandes envers la Grèce, est le fleuron de l’empire de presse d’Axel Springer, le William Randolph Hearst (Citizen Kane) allemand. Le bild est un des pires exemples de presse de caniveau en Europe. Pour trouver un équivalent, il faut aller en Grande-Bretagne.

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  • seb1207 // 07.11.2011 à 12h26

    Ca fait tout simplement peur (voir effrayant), et cela n’est (helas) pas rassurant pour l’avenir, j’ai cru à une Europe solidaire et juste, mais comme on le dit, ils ont construit l’Europe de l’argent et du financiere plutot que l’Europe des peuples.
    J’espere juste que ce qui ce passe et qui a de tres forte connotation avec ce qui c’est passé dans  les années 30 n’auras pas les mêmes répercutions 

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  • Achille Tendon // 07.11.2011 à 13h42

    Vous parlez de haine entre les peuples. Mais c’est comme lorsque vous ressortez les vieilles histoire de famille et les « clivages » que cela a engendré. A la fin du compte, plus personne ne sait exactement d’où et pourquoi est parti cette rancoeur qui, amplifiée, tourne rapidement à un climat de rivalité malsaine, voire de haine !!!
    Et quand vous  mettez le Président de la France au micro après le G20 pour dire tout le bien qu’il pense de ses voisins, alors que l’OCDE dit le contraire, vous avez ceci:
    http://www.cartonrougeducitoyen.ch/index.php/component/content/article/1-nouvelles-quotidiennes/1913-la-suisse-troisieme-bouc-emissaire-de-sarkozy-

    Et après cela, vous vous étonnez de ces sentiments très négatifs ? Moi pas !!!
     

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  • 1Direct // 07.11.2011 à 13h50

    Ah les textes et lois! … Hilare, j’adore !

    « assure la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux« 

    Bien qu’en désaccord … soit. Mais alors, où est la logique lorsque, par exemple, pour le tabac et l’alcool il y  a des restrictions.
    Certains dirons que ce ne sont pas produits comme les autres que ce sont des drogues, un danger pour la santé et qu’il y a (aussi) des motifs fiscaux importants.
    Là encore … admettons.
    Mais alors comment justifier que les parfums, les bijoux (liste non exhaustive) et …  LE CHOCOLAT  soient aussi soumis à des limitations, là, la cohérence ou ma capacité de compréhension sont dépensées.

    Alors où se trouve le respect des réglementations? 
    Il y a quelques jours, Bruxelles a demandé à la France de laisser la libre circulation des cigarettes … bras d’honneur de la France.
    Doit on (hélas) comprendre que les textes ne sont fait que pour être respectés lorsque cela arrange certains?

    A ce propos, quelles soient justifiées ou non, je suis curieux de connaitre le montant total des amendes que la France paie à l’Europe pour non respects des textes en vigueur.
    Montant introuvable, je crains qu’il doit être loin d’être négligeable en ces temps de « rigueur budgétaire » … pour le peuple français bien sûr.
    En France, surtout pour nos politiques et Gouvernements, les lois sont comme « ça nous arrange ». Elles sont à la fois inamovibles et plus changeantes que le sens du vent.

    Merci d’avoir lu cette aparté.


    Exemple:

    Le 27/10/2011: « … condamné pour non-application des directives sur l’eau, l’air, le bruit … Sur les 253,5 millions d’euros provisionnés l’an dernier (2010) par la France pour payer ses amendes liées à l’environnement, 117,3 millions l’étaient pour les sanctions liées à la Deru … »

    Le 19/10/2011:  » … condamnation de la France à verser une astreinte de près de 57,77 millions d’euros pour avoir trop longtemps toléré la vente de petits poissons comme le merluchon, interdite par la législation européenne … « . Condamnation qui suit (s’ajoute) à celle de 1991 à 20 millions pour le même motif.

    Décembre 2008: « … Infraction sur la règlementation communautaire sur les OGM: 10 millions d’Euros … « 

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  • Jacques Coeur // 07.11.2011 à 13h55

    La mondialisation date de l’histoire des hommes, les frontières et les batailles aussi. Alors oui, nous aurons encore des conflits tant que l’homme ne se sentira pas solidaire de celui qui est à l’autre bout de la planète. Non, les peuples ne sont pas sages ; pas plus, pas moins que leurs dirigeants. L’avenir de l’espèce humaine passe par une maïeutique de l’esprit qui fera de l’individu une partie consciente du tout. Mais ne rêvons pas, cet avenir n’est pas certains car il suppose justement une intelligence qui n’est pas donné à tous. Car comme le disait Tocqueville, le problème de la démocratie c’est de laisser le choix au peuple, or celui-ci est-il à même d’en comprendre tous les enjeux ?
    Rappelez-vous ce dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu :
    « Les hommes aspirent tous à la domination, et il n’en est point qui ne fût oppresseur, s’il le pouvait ; tous ou presque tous sont prêts à sacrifier les droits d’autrui à leurs intérêts » – Maurice Joly
     
    @Olivier
    La libre circulation des capitaux c’est l’article 63 du traité de Lisbonne, ex-article 56 TCE.

    @jack
    Intéressant vos propos, surtout quand on sait que pour rentrer chez Springer il faut signer un contrat qui engage à ne rien dire de mal sur les EUA ou Israël. Cela donne du grain à moudre aux tenants d’une attaque dirigé par les EUA contre l’euro.

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    • Jack // 07.11.2011 à 15h22

      Les liens (idéologiques et financiers) d’ Axel Springer avec les services américains remontent aux origines du groupe, en 1947. Avec un pareil passé, il est difficile de dire si les attaques répétées du groupe contre l’euro relèvent du service commandé, ou d’une mentalité d’idiot utile.

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  • prime // 07.11.2011 à 14h42

    c’est important de nous informer de cet aspect des choses, merci Olivier.
    j’aimerais beaucoup avoir votre opinion sur le livre « la crise de 100 ans »

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  • Bruno L // 07.11.2011 à 15h27

    Article remarquable, qui donne à réfléchir.
     
    Si l’Europe doit se construire, ce n’est pas, effectivement, par l’intermédiaire d’un fédéralisme réclamé à corps et à cris par une poignée de financiers et par « l’organisation de Bruxelles », mais grâce à une coopération infiniment souhaitable et respectueuse des nations qui la composent.
     
    Il ‘y a qu’un point que je n’ai pas vraiment compris, il porte sur le principe de subsidiarité: je pensais qu’il signifiait qu’il fallait agir local, en pensant global, ou , plus précisément, que si on savait le faire, la proximité valait mieux que de tout décider d’en haut.
     
    Tout à fait d’accord aussi avec la financiarisation de l’Europe qui va finir par déboucher sur une violence extrême, et une politique de « boucs émissaires », m^me si, pour ma part, je crains que certains dessins mettant en valeur la toute puissance allemande, voire le quatrième Reich, ne soient pas si loin que cela de la réalité concrète, en espérant me tromper.
     
    Bien à vous
     
    Bruno L.

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    • 1Direct // 07.11.2011 à 16h45

      En vrac …

      Pour régner (tranquille) il faut diviser. C’est plus facile.
      Qui a dit que pour effacer les dettes, faire repartir l’économie, la (re)maitriser et « reprendre la main », la solution est aussi une « bonne » guerre ».

      J’ai lu (mais où? 🙁 ) que, depuis bien longtemps les USA -mais pas qu’eux-, ont tout fait pour que l’U.E. deviennent boulimique de ses membres afin qu’elle devienne ingérable.
      Eh bien avec 27 et 17 c’est le cas. Imaginez l’assemblée de plusieurs centaines copropriétaires. C’est ingérable car tous n’ont pas le même intérêt ni les mêmes priorités.
      Comment sincèrement justifier une telle quantité de membres.

      Imaginez si, comme les USA l’ont largement promu, la Turquie était dans l’U.E.; Là c’est (presque) que les conflits ne seraient pas qu’imaginaire. 

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  • Patrick-Louis Vincent // 07.11.2011 à 15h40

    Un gouvernement économique en Europe ? C’est encore mettre la charrue avant les boeufs. Comment avoir une politique économique commune sans une politique commune. Car les choix économiques et fiscaux dépendent des choix politiques. Certains états composant l’Euroland ont ds gouvernements de gauche, d’autres de droites, et ça change après chaque élection ; l’Espagne va passer à droite, la France peut-être à gauche, etc… Comment voulez-vous élaborer une politique fiscale commune dans une telle cacophonie ?
    Et comment voulez-vous élaborer une politique commune entre pays ne parlant pas la même langue ?

    L’Europe politique en Europe est impossible car contraire à son histoire.

    Si la Chine paraît unifiée aujourd’hui, c’est parce que les Han l’ont emporté sur toutes les autres tribues dans un lointain passé et parce que le régime politique communiste actuel est centralisé. Si le régime venait à tomber, rien ne dit la Chine resterait unifiée.
    Regardez la tendance que l’on constate à l’ONU.

    http://www.un.org/fr/members/growth.shtml

    51 membres en 1945, 151 en 1978 et 193 en 2011. La tendance à l’augmentation du nombre des états est constamment à la hausse. Et ce n’est pas terminé. En Europe, la Belgique, l’Italie et l’Espagne ont des régions irrédentistes qui connaîtront, peut-être, un jour, leur indépendance. La tendance n’est pas du tout l’union entre états mais au regroupement communautaire à l’intérieur de frontières. Et c’est bien naturel. Je vous renvoie au très éclairant livre de Régis Debray « Eloge des frontiières ».

    L’autre tendance de notre époque est la multiplication des institutions internationales dans lesquelles se réunissent ces états pour des problèmes spécifiques. Ces institutions, aux organisations non-démocratiques, se nomment OMC, OMS, UNESCO, FMI, Banque Mondiale, ONU, En voici la liste :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27organisations_internationales

    Il y a donc deux grands mouvements d’organisation politique à notre époque, l’un de nature centripète (multiplication des états souverains), l’autre de nature centrifuge, lié à la mondialisation des problèmes de l’humanité (les institutions internationales au mécanisme si bien décrit dans le livre de Zinoviev « La Grande Rupture »)

    L’avenir des pays européens n’est donc pas de former un empire, mais de retrouver leur souverainetés nationales, seul cadre humain pour élaborer une politique culturellement acceptable par les peuples (la France à cet égard va vers de grands problèmes en accueillant des peuples de cultures différentes pas plus assimilables que l’huile et le vinaigre) ; ce qui n’empêchera pas tous ces peuples de coopérer au sein des organismes internationaux pour tous les problèmes qui les dépassent, propres à l’humanité toute entière.

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  • Christina // 07.11.2011 à 15h55

    Il est symptomatique que l’achèvement d’un cycle trouve sa datation dans la crise de cette Grèce qui inventa la Démocratie. Les temps d’une barbarie à visage à peine masqué sont vraisemblablement devant nous, à moins d’un sursaut qui ne pourra venir que des peuples. J’ai plus de craintes que je ne fonde d’espoirs vis-à-vis de ce sursaut. Les peurs et le manque de caractère résultant d’une société obnubilée par une consommation compulsive sont autant de raisons de douter d’une véritable révolution dans nos esprits égarés et sevrés de véritables valeurs autres que financières. Ce sera probablement le temps des divisions et du chacun pour soi, tant au niveau des nations que des individus. La violence, fille de l’ignorance et de la peur, viendra lacérer les restes d’une société en décadence. C’est sur un champ de ruines que les fleurs de l’espoir pourront enfin pousser. Delenda est homo economicus.

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    • Bruno L // 07.11.2011 à 16h24

      delenda est homo <b>financieris</b> (je ne suis pas sûr de mon latin de cuisine)
       
      et
       
      delenda est homo politicus sans vergogne. On aurait besoin de nouveaux Socrate, voire de nouveaux Churchill …

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  • 1Direct // 07.11.2011 à 15h57

    Une incroyable vérité révélée par … les événements
    Que ce soit en 1992 ou en 2005, nul journaliste, expert ou média n’a relayé et ne relaie les propos de M. Séguin.
    Tous, de tous bords ou presque, UMP et PS en tête,  ont et continue à nous chanter les mêmes refrains, les mêmes peurs.
    Il a fallu que ce soit les évènements qui révèle la vrai nature et objectifs de la conception et de ce qu’est et va devenir l’U.E. … « co(n)cufier » les peuples.
    Bref … je me calme.
    Dans cet épisode grecs je suis resté assis (restons poli).
    Pour tenter de dépasser le cadre unique de la Grèce, et en ne portant aucun jugement de  valeur tant des personnes et que des politiques menées, nous avons assisté, crument et de fait à:
    1) La suprématie de la « Finance » et l’abandon, l’aveu, de fait, de la gouvernance de nos dirigeants. (Mais ça ce n’est plus un scoop)
    2) à la convocation de 2 chefs d’état souverain (Grèce et Italie)
    3) La réfutation du droit d’un Chef d’état de faire un référendum et pire de choisir lui même la/les question(s) à soumettre à son peuple. (Depuis quand 1 référendum = 1 et seule question ??? )
    4) De fait (encore), ordonner le mode opératoire de gouvernance d’un pays en « demandant » une coalition mais en interdisant, sans le dire, toute nouvelle élection.
    5) Récidive d’ingérence, une tentative de pousser à la démission le Chef de l’état italien et le tancer  
    6) Le tour de force. les « chefs de fait » (et non par choix démocratique) de l’U.E. ont même renversé les rôles. Ils ont présenté la Grèce (qui le prochain) comme devant faire le choix de rester ou partir de l’U.E. alors qu’en réalité, dans leurs fonds (réécouter les paroles des intervenants), ce sont eux qui ne demandent qu’à virer la Grèce de l’U.E. M. Sarkosy était plus timoré en faisant son air de grand méchant mais Mme Merkel s’en est à peine cachée. « Bravo » il fallait oser le faire.
    De l’autre coté, penauds, les Chefs d’états se sont exécutés alors qu’ils savent que, pour la Grèce comme pour l’Italie ils ont des moyens de dire non.
    Pourquoi?
    « Simple » question de caractère et de répondant.
    A chantage, chantage et demi: <<« si vous voulez que la Grèce ne fasse plus parti de l’Europe, vous, vous nous virez ! Sinon nous, la Grèce (ou l’Italie), faisons « à notre façon »>>.
    Si la Grèce fait faillite, en valeur l’absolue, Mme Merkel à raison, ce n’est pas grand chose mais par contre l’onde de choc est importante et par conséquent sont autant d’arguments qu’aurait pu faire valoir la Grèce et l’Italie pour garder sa souveraineté de décision:
    1) Baisse de crédibilité de l’U.E. . Donc, entre autre, risque systémique de l’organisation U.E., baisse de l’Euro, hausse des taux etc. et … auprès des populations de tous les pays !
    2) Faillite des filiales des banques étrangères implantées (Français, Allemandes etc.) qui viennent s’ajouter à une perte de 100% des créances détenues par les maisons mères 
    3) Perte sèche des créances détenues, indirectement ou non, par les autres membres de l’U.E. 
    etc etc (non exhaustif)
    Bon ou mauvais, le Chef d’état Grec n’était pas sans « argument » mais il a préféré être un gentil garçon et faire profil bas.
    La conclusion (partielle) est que l’U.E. a révélé son visage et montré qu’elle se fiche totalement des pays, des gouvernements élus et par conséquent du choix des populations des pays donc de la vrai démocratie.
    Vous Français, Imaginez à la place Grecs ou des Italiens regardant notre Président se faire sermonner, « botter les fesses ». Pire se voir dicter nos droits et interdits à un vote référendaire, législatif ou Présidentiel. Avec raison, que ne dirions nous pas; je n’ose même pas imaginer.
    Eh bien … cela nous pend au nez.
    Mais chuuut … Ils sont (presque) tous d’accord pour jouer le jeu.
    « C’est pas moi, M’sieur Dames, c’est les vilains de l’U.E. ».
    Séguin avait donc raison !? :((
     

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    • Bruno L // 07.11.2011 à 16h29

      Oui, toujours le même chantage, « si vous ne me suivez pas (vers toujours plus de fédéralisme et d’abandon de souveraineté à l’organisation de Bruxelles et au pouvoir financier) ce sera le chaos  »
       
      Allons, hommes et femmes de bonne volonté, faites travailler votre bon sens, que vous soyez pour Chevènement, Montebourg, Nicolas Dupont Aignan ou Marine Le Pen – et peut être d’autres encore – , osez dire ensemble que vous ne voulez plus de ce système, et dites le autour de vous …
       
      Bruno L

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      • 1Direct // 07.11.2011 à 17h01

        Une parenthèse sous forme de métaphore:
        « La politique française, locale ou nationale, est comme un restaurant.
        On change les nappes, parfois on repeint les murs, mais les plats sont toujours le personnel et les plats sont toujours les mêmes. »

        Oui le système »démocratique » (oui j’ai osé mettre des guillemets -réf. mon post ci-dessus-) est ainsi fait.

        Le résultat est que nous avons le choix de choisir de voter par défaut, au mieux au plus petit dénominateur commun de nos convictions, et non pour nos véritables convictions. Triste 🙁 .
        D’autres, les plus désabusés, restent chez eux.

        Cela n’engage que moi … bien sûr.

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      • Alain34 // 07.11.2011 à 17h35

        Utopie : Ces 4 là (voir même avec Mélenchon en guest Star) au vu de la situation devrait faire table rase de leurs petits différent d’égo, et se mettre d’accord, quitte a faire une primaire, pour ne présenter qu’un seul candidat. Ce serait un super coup de tonnerre dans la sphère politique…
        La priorité, c’est la sortie de crise. Ils peuvent battir un programme commun réaliste de sortie de l’€uro sans tuer l’Europe, et tous ensemble, ils auront une vraie chance au moins de se faire entendre clairement (a condition de laisser de coté leurs ‘petits’ différents qui sont pour l’instant de simples détails)

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        • Eddie Constantine // 07.11.2011 à 18h58

          @ Alain,

          NDA, Chevènement, Mélenchon et Montebourg ne sont là
          que pour faire chuter Marine Le Pen
          au premier tour. C’est gros comme le nez au milieu de la figure,
          malgré les discours d’apparence.

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          • Bruno L // 08.11.2011 à 08h34

            @Eddie Constantine (joli pseudo, « by the way »)
             
            Je crains que vous n’ayez raison…
             
            B.L.

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  • Un_passant // 07.11.2011 à 17h03

    Est-ce le fédéralisme qui n’est pas voulu par les peuples Européens ou le fédéralisme tel qu’il est pratiqué, revendiqué mis en oeuvre/tenté par des politiciens plus carriéristes que tournés vers l’avenir des pays qu’ils aspirent à gouverner?

    Après tout, la confédération helvétique fonctionne et pourtant, en creusant un peu, on se rend compte que tout n’est pas rose, leur régionalisme est sous certains aspects, plus virulent que celui des bretons.

    Je ne suis pas certains que les gens soient contre le fédéralisme, il me semble surtout que les gens attendent qu’on leur dise toute la vérité sur les tenants et les aboutissants d’une telle démarche, les avantages et AUSSI les dangers, les changements que cela implique. Enfin, la décision doit être prise d’une manière réellement démocratique. Chose que les politiciens n’ont rien compris : d’un côté, ils vont plus vite que les peuples -et pour cause, ils abusent des mensonges et des non-dits-, de l’autre, ils n’écoutent pas les peuples. Alors est-ce le projet de fédéralisme qui pose problème ou le manque de démocratie dans la façon d’avancer. Par exemple, il n’y a pas eu de référendum Européen sur l’entrée de la Turquie….

    On a voulu aller trop vite dans l’élargissement, il me semble que c’est le premier problème. Le deuxième, c’est que les politiciens ont menti sur les risques réels de la dette publique; de ce point de vue, les partis de gauche européens, en particulier ceux du « Sud » sont particulièrement irresponsables : ils ne pensent pas au peuple, ils VEULENT le pouvoir, ils ne pensent qu’à leur carrière.

    Question : sans le problème de la dette, est-ce qu’un fédéralisme plus avancé serait toujours un problème? L’effet que tout cela produit chez moi c’est que les politiciens sont responsables, pour ne pas dire coupables, de l’essentiel des maux qui touchent l’Europe.

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    • Bruno L // 07.11.2011 à 17h14

      Cher ‘Passant’.
       
      Je crois que vous avez raison, dans un double sens.
       
      1) ce qui est insupportable, c’est que les politiques qui nous gouvernent pensent que le « petit  peuple » n’est bon qu’à être manipulé, et qu’il faut donc lui cacher la réalité des faits, en remplaçant « information » par « communication »
       
      2)  il y a sans doute plusieurs façons d’envisager le fédéralisme, mais le fédéralisme à la BCE et à la Commission Européenne me semble tout bonnement insupportable.
       
      Par ailleurs, je vais vous faire une petite confidence (mais vu le renom du blog d’Olivier B., cela risque de ne pas rester très ‘privé’)
       
      L’une des choses qui m’ont fait franchir le Rubicon, et sortir d’une position assez privilégiée, celle de vague intello n’ayant que des critiques à formuler, allongé bien confortablement dans mon fauteuil de nouveau retraité, à une position un peu plus exposée de « conseiller économique » , est une citation, fort ancienne pourtant:
      « Nous sommes complètement dépendants des banques commerciales. Chacun doit emprunter chaque dollar qui est en circulation, espèce ou crédit. Si la banque crée suffisamment de monnaie artificielle, nous sommes prospères ; sinon, nous sommes proches de l’état de famine Nous sommes absolument sans système de monnaie permanent. Lorsque quelqu’un parvient à une totale compréhension de cette réalité, la tragique absurdité de notre situation désespérée est presque incroyable, mais néanmoins réelle. C’est le sujet le plus important sur lequel toute personne intelligente puisse se pencher et réfléchir. Il est si important que notre civilisation actuelle peut s’effondrer à moins qu’il ne devienne largement compris et que ce système soit corrigé rapidement » (Robert H Hemphill, Crédit Manager of the Fédéral réserve bank Atlanta, GA).
       
      Et peu de politiques semblent réellement décidés à s’attaquer ouvertement et frontalement au système actuel, qqu’Olivier décrit justement – même si cela peut apparaître comme essentiellement technique, alors que c’est aussi politique – comme la financiarisation de notre société.
       
      A suivre peut être,
       
      Bruno L.

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  • jymlibéral // 07.11.2011 à 17h17

    en effet, la propagande officielle est de monter les peuples, les grecs en ce moment, l’Iran demain, hier la Lybie ?! ces relents ne sentent pas très bons, à suivre…

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  • 1Direct // 07.11.2011 à 17h36

    Vous avez dit « fédéralisme »? Alors jusqu’au bout
    Puisqu’ils nous chantent sur toute la gamme la chanson du fédéralisme alors il faut être logique jusqu’au bout.
    Si il y a un vrai fédéralisme, dans TOUS les pays, nous devrions:
    1) Tout d’abord mettre le pouvoir de l’U.E, de Bruxelles dans le bon sens, c’est à dire aux mains des députés européens élus (comme maintenant). Avec, éventuellement, une prime au vainqueur pour « jouer » les Chef de la représentation nationale au sein du parlement européen
    2) Élire Un et un seul président pour toute l’U.E. élus par le suffrage universel. 
    3) Il faudra supprimer ministres, députés, sénateurs et autres conseils bidons qui n’ont plus aucune utilité. ;))  Que d’économie !
    4) Transférer les compétences à l’échelon régionales qui disposent déjà des structures suffisantes.  
    etc etc
    Là, la logique serait respectée.
    Mais soyons sûr ce ne sera jamais cela car c’est la fin des sièges aux moulés à son fessier. Fini la pléthore des jobs cumulées largement payées avec avantages en primes.
    Fini les fastes et dorures monarchiques de la République.
     

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  • Guillaume // 07.11.2011 à 17h55

    Des élèves de l’ESCP ont sorti récemment une étude simulant l’impact d’une compensation des dettes d’Etats en Europe. Les Etats de l’UE pourrait réduire leur dette de 64%. Le fédéralisme pourrait dans ce cas aider énormément.

    Plus d’information sur le site http://www.eudebtwriteoff.com/index.html

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  • Okeanos // 07.11.2011 à 17h56

    Le retour à la drachme, idée marketing ?

    Voir cette pub allemande : http://si.wsj.net/public/resources/images/OB-QL396_drachm_DV_20111107112237.jpg

    « Chers Grecs, nous acceptons de nouveau la drachme ! »

    source : http://online.wsj.com/article/SB10001424052970204554204577023953677500464.html?mod=wsj_share_tweet

    Je ne sais pas encore quoi en penser …

     

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  • BA // 07.11.2011 à 19h25

    Lundi 7 novembre 2011 :
     
    Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Italie à rembourser ses dettes.
     
    Les taux de l’Italie sont en train d’exploser leurs records : le taux des obligations à 10 ans est aujourd’hui de 6,656 % !
     
    Le graphique ci-dessous montre que l’Italie va bientôt demander l’aide du FMI et de l’Union Européenne :
     
    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND

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  • Claire Bozec // 08.11.2011 à 07h43

     
    Bonjour Okeanos. La vidéo présentée sur youtube est un extrait du show satirique d’Harald Schmidt, regardé depuis des décennies par tous ici, et connu pour son mauvais goût, ses exagérations et ses trouvailles drôles – une sorte de Charlie Hebdbo à la télé. Dans le commentaire l’accompagnant, je n’entends rien de haineux, il  perce même une certaine tendresse à l’égard de nos voisins grecs. Schmidt veut faire rire, mais c’est tellement „gros“ qu’il ne dépasse pas les bornes. L’“humour“ est difficilement exportable, c’est vrai qu’il repose souvent  sur les stéréotypes des uns sur les autres, mais aussi sur le rapport du public à l’homosexualité, ou à la liberté d’expression, à la tolérance pour des comportements différents… Je crois qu’il est dangereux de diffuser hors de leur contexte des contenus satiriques car le risque de les interpréter par le filtre de nos propres préjugés est grand.   – En revanche, la publicité de Sixt me parait franchement insultante et blessante. En une image, quelques mots, elle stigmatise, fait peur et humilie.

     

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  • Claire // 08.11.2011 à 07h48

     
    Bonjour Okeanos. La vidéo présentée sur youtube est un extrait du show satirique d’Harald Schmidt, regardé depuis des décennies par tous ici, et connu pour son mauvais goût, ses exagérations et ses trouvailles drôles – une sorte de Charlie Hebdbo à la télé. Dans le commentaire l’accompagnant, je n’entends rien de haineux, il  perce même une certaine tendresse à l’égard de nos voisins grecs. Schmidt veut faire rire, mais c’est tellement „gros“ qu’il ne dépasse pas les bornes. L’“humour“ est difficilement exportable, c’est vrai qu’il repose souvent  sur les stéréotypes des uns sur les autres, mais aussi sur le rapport du public à l’homosexualité, ou à la liberté d’expression, à la tolérance pour des comportements différents… Je crois qu’il est dangereux de diffuser hors de leur contexte des contenus satiriques car le risque de les interpréter par le filtre de nos propres préjugés est grand.   – En revanche, la publicité de Sixt me parait franchement insultante et blessante. En une image, quelques mots, elle stigmatise, fait peur et humilie.

     

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  • step // 08.11.2011 à 11h10

    Le Fonds de secours de la zone euro (FESF) a levé lundi trois milliards d’euros d’obligations à dix ans, une opération marquée par une demande plus faible et par un taux nettement plus élevé que lors des précédentes émissions, selon un communiqué. La demande n’a été que légèrement supérieure au montant prévu, qui était de trois milliards d’euros. Quant au taux, il est ressorti à 104 points de base au-dessus du taux sans risque de même échéance, soit 3,59%.

    Moralité et comme le dit si souvent olivier devant ceux qui sautent comme un cabris en criant « fédéralisme!fédéralisme! ». Une somme d’insolvable est un gros insolvable.

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    • 1Direct // 08.11.2011 à 12h41

       
      Bien qu’ils ne soit pas tout à fait à jour, Voici les taux d’emprunt à 10 ans que j’ai relevé sur le site de la Tribune:
      France                 3,03%
      Pays-Bas         2,25%
      Allemagne         1,66%
       
      On constate un écart de 1,37% avec l’Allemagne.
      Mieux! 
      Même les Pays Bas, aussi Triple A, ont un meilleur taux de 0,78% de moins que la France.
      Le Royaume Uni, qui n’est pas dans l’euro mais la même note, emprunte à 2,19% soit presque 1% de moins que la France … sans l’euro.
      Pendant ce temps, paradoxe, les USA empruntent à 1,89%, soit 1,4% de moins que nous, alors qu’ils n’ont pas le triple A; presque le même taux que l’Allemagne. ;))
       
      Coté pire voici quelques exemples:
      Espagne                 5,61%
      Italie                 6,59%
       
      Indépendamment des déficits, une constatation, une intuition, le triple A a bon dos et sert, en France comme dans beaucoup de pays, à faire des coupes et des nivellement toujours vers le bas au nom d’un pseudo libéralisme économique qui n’est fondé que pour le profit de moins de 5% de quelques population.
       
      Bizarre, vous avez dit bizarre.
       

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  • BA // 08.11.2011 à 19h15

    Mardi 8 novembre 2011 :
     
    Les taux de l’Italie sont en train d’exploser leurs records : le taux des obligations à 10 ans est aujourd’hui de 6,768 % !
     
    Le graphique ci-dessous montre que l’Italie va bientôt demander l’aide du FMI et de l’Union Européenne :
     
    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND

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  • Jeanandre // 10.11.2011 à 07h00

    J’aime la crise grecque pour son côté éducatif . Combien de fois ne lit-on pas que les impots c’est du vol , que les retenues pour la Sécu de la spoliation, les droits de succession, les taxes immobilières ,… du racket .Les citoyens se rendent maintenant comptes  ce que devient un état moderne ou payer l’impot était le dernier soucis des citoyens 

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  • Nihil // 11.11.2011 à 15h05

     
    11 novembre – Commémoration de l’armistice de 1918 et des morts et blessés de la première guerre mondiale.
    A chaque commémoration de la fin du carnage, le premier du  « Plus jamais ça! » de la der’ des der’ , j’ai une pensée haineuse pour le sinistre général Nivelle qui en 1917 envoya à la mort sur le Chemin des Dames (déjà !) 350 000 soldats alliés pour un gain territorial et stratégique nul. Lui mourut dans son lit, décoré.
    Aujourd’hui les Nivelle de l’armée d’argent et autres niveleurs de la condition humaine se préparent à envoyer à la mort économique, sociale et quelquefois physique des millions de petits soldats économiques de par le monde au nom des mêmes principes d’autorité dogmatique,  de propriété mal acquise et de légitimité usurpée qui ont tué nos grand-pères.
    « La guerre, c’est le massacre de braves gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui eux se connaissent mais ne se massacrent pas « . Paul Valéry
    Comme la politique c’est la poursuite de la guerre par d’autres moyens les commémorations sont appelées à se multiplier. A moins que….
     

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