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3.avril.20213.4.2021 // Les Crises

Diabète, une addition salée | ARTE

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Source : Arte, Youtube

Comment mieux prendre en charge les patients atteints de diabète, une maladie chronique qui touche de plus en plus de personnes dans le monde ? Menée sur trois continents, une enquête fouillée sur une situation alarmante.

C’est un fléau qui touche déjà plus de 430 millions de personnes dans le monde et devrait frapper un adulte sur dix en 2040. Maladie auto-immune pour celui de type 1, liée à la malbouffe et à la sédentarité pour le type 2, le diabète se déclare sans prévenir. Malgré des promesses renouvelées de remèdes miracles depuis la découverte en 1922 du rôle de l’insuline dans la stabilisation du taux de glucose dans le sang, le traitement de cette maladie chronique du pancréas pâtit d’une obsession partagée par la communauté médicale et les laboratoires : celle du contrôle glycémique, qui pousse à accumuler les traitements médicamenteux en négligeant leurs effets secondaires parfois fatals. Les patients sont poussés dans une escalade thérapeutique, qui n’empêche en rien la progression d’une maladie entraînant amputations, cécité et accidents cardio-vasculaires. Alors que les arrêts de travail, les invalidités et le coût des traitements pèsent lourd sur les finances publiques, l’industrie pharmaceutique, elle, continue de prospérer grâce à la maladie : le diabète représente en effet un marché colossal de 46 milliards de dollars annuels.

Explosion

Aux États-Unis, le coût élevé des traitements, laissé à la charge des malades, voit nombre d’entre eux privés de soins adaptés ou contraints à des arbitrages douloureux pour les financer. Si, en Allemagne, on commence à privilégier pour les diabétiques de type 2 un sevrage médicamenteux associé à une meilleure hygiène de vie, l’explosion des cas dans un pays comme le Sénégal fait craindre le pire pour l’avenir. Fruit d’une enquête sur trois continents, cet état des lieux approfondi et alarmant donne la parole à des patients, parmi lesquels le musicien Bertrand Burgalat, diagnostiqué à l’adolescence diabétique de type 1 et cofondateur de l’association Diabète et Méchant, ainsi qu’à des experts de la santé, des chercheurs et des médecins. Il ouvre aussi des pistes prometteuses pour améliorer la prise en charge des malades.

Diabète, une addition salée

Documentaire de Dorothée Frénot et Benoît Rossel (France, 2020, 1h26mn)

Source : Arte, Youtube, 03-03-2021

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Commentaire recommandé

RGT // 03.04.2021 à 11h08

Mieux vaut soigner que guérir..

Et l’industrie pharmaceutique l’a bien compris.

Dans le cas du diabète, mais aussi dans le cas de très nombreuses autres maladies, il est largement plus judicieux pour les industriels de mettre au point un remède miracle et efficace qui rendra les malades dépendants à vie d’un produit qu’ils fabriquent que de trouver un traitement qui permet de guérir définitivement de cette pathologie.

Ne vous étonnez donc pas si de nouveaux traitements permettant de TRAITER une pathologie sont développés au détriment de traitements qui permettraient de GUÉRIR définitivement cette pathologie.

Dans le cas d’un traitement permettant de SOIGNER ils investissent dans une rente à vie alors que s’ils découvrent un traitement qui permet de guérir ils n’en vendront que quelques doses le temps de guérir tous les malades et la poule aux œufs d’or périra rapidement.

Dans le monde actuel basé sur la quête permanente de profit au détriment de l’intérêt commun il ne faut pas s’étonner si es labos refusent obstinément de se tirer une balle dans le pied.

Et dans le cas du diabète, comme dans le cas de nombreux autres dérèglements biologiques, les activités humaines sont aussi largement responsables de ces problèmes.

Mais comme les responsables ne payent JAMAIS les conséquences de leurs actes (basés dans la majorité des cas sur leur quête maladive de profits) il ne faut pas s’étonner si les causes ne disparaissent pas.
Et les exemples ne manquent pas : Tabac, amiante, pollution, destruction de l’environnement, produits addictifs ajoutés dans les aliments (sucre) etc.

9 réactions et commentaires

  • calal // 03.04.2021 à 08h18

    Trop de sucre dans notre alimentation: diabete
    Trop de proteines dans notre alimentation: goutte
    Trop de graisses dans notre alimentation: problemes cardiaques

    combien c’est , »trop de « ?
    Pour un urbain qui ne travaille pas a l’exterieur (pas de regulation thermique) ni manuellement (peu d’efforts physiques) ben c’est pas beaucoup. D’ou la vague des vegans et du jeune,parce que pour ne pas grossir dans un environnement ou y a trop de calories et pas assez d’occasion d’en depenser, accumuler des exces de gras est tres facile.

    Le meilleur moyen pour simuler une activite physique et consommer l’exces de calories ingerees en tres peu de temps est la musculation pour les hommes.

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    • Orhan // 03.04.2021 à 09h59

      Musculation, oui si on veut. Personnellement je préfère l’utile à l’agréable donc faire du vélo régulièrement est également facile et peu coûteux (un peu plus cher que la muscu quand même mais pas besoin dun vélo de compétition non plus), et très efficace à partir de 20/30 minutes.

        +2

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      • calal // 03.04.2021 à 11h03

        la musculation augmente la depense calorique meme au repos,entre deux seances. Tous les sports de cardio demandent beaucoup trop de temps pour bruler de la graisse deja existante. Si vous etes maigre ou pas tres gros au depart,le cardio peut vous convenir pour bruler les legers exces de votre alimentation. MAis si vous etes deja en excedent important ( et ca va beaucoup plus vite que l’on croit), la musculation,en augmentant la quantite de « moteurs » qui vont bruler le carburant (les calories de votre alimentation), est beaucoup plus efficace. Un peu de cardio est cependant necessaire au bout d’un moment car les « moteurs » ont besoin de comburant (oxygene issue de la respiration et transporte par le sang via la pompe cardiaque) aussi.

          +4

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  • RGT // 03.04.2021 à 11h08

    Mieux vaut soigner que guérir..

    Et l’industrie pharmaceutique l’a bien compris.

    Dans le cas du diabète, mais aussi dans le cas de très nombreuses autres maladies, il est largement plus judicieux pour les industriels de mettre au point un remède miracle et efficace qui rendra les malades dépendants à vie d’un produit qu’ils fabriquent que de trouver un traitement qui permet de guérir définitivement de cette pathologie.

    Ne vous étonnez donc pas si de nouveaux traitements permettant de TRAITER une pathologie sont développés au détriment de traitements qui permettraient de GUÉRIR définitivement cette pathologie.

    Dans le cas d’un traitement permettant de SOIGNER ils investissent dans une rente à vie alors que s’ils découvrent un traitement qui permet de guérir ils n’en vendront que quelques doses le temps de guérir tous les malades et la poule aux œufs d’or périra rapidement.

    Dans le monde actuel basé sur la quête permanente de profit au détriment de l’intérêt commun il ne faut pas s’étonner si es labos refusent obstinément de se tirer une balle dans le pied.

    Et dans le cas du diabète, comme dans le cas de nombreux autres dérèglements biologiques, les activités humaines sont aussi largement responsables de ces problèmes.

    Mais comme les responsables ne payent JAMAIS les conséquences de leurs actes (basés dans la majorité des cas sur leur quête maladive de profits) il ne faut pas s’étonner si les causes ne disparaissent pas.
    Et les exemples ne manquent pas : Tabac, amiante, pollution, destruction de l’environnement, produits addictifs ajoutés dans les aliments (sucre) etc.

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    • Garibaldi2 // 05.04.2021 à 01h47

      Commentaire et raisonnement au ras des pâquerettes ! Si on vous suit, on se demande bien pourquoi les labo sont arrivés à mettre au point un traitement radical et rapide contre l’hépatite C (plus performant que l’ancien avec interféron + Ribavirine) ?! Un labo qui mettrait au point un traitement radical contre les diabètes serait assuré de faire fortune car il aurait une position dominante sur le marché et il naît un futur diabétique chaque minute ! On se demande aussi pourquoi ces mêmes labos produisent des vaccins qui ont permis d’éradiquer des maladies !

      Que les labos soient des entreprises capitalistes qui veulent faire du pognon ne change pas le fait que la recherche publique peut aussi découvrir des traitements radicaux contre des maladies, et dans ce cas, l’argument  »profit à tout » prix ne tient pas.

      C’est très à la mode de vomir sur Big Phama, mais quand on arrive à l’hôpital en arrêt cardiaque, on ne fait pas la fine bouche en refusant de faire appel à ses traitements !

      Si Servier a commercialisé sa saloperie de Médiator, il produit aussi d’autres médicaments qui ne sont pas tous à mettre à la poubelle.

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  • Suzanne // 03.04.2021 à 23h21

    Merveilleux, bravo, vous faites rêver. Effectivement, je pense qu’une résistance à la dictature médicale serait de rigueur. Moi aussi, j’y vais de mon anecdote : ma mère âgée, envahie de toutes les maladies de civilisation pendant des années, diabète lourd compris. A un moment, elle change de vie, parce qu’elle se retrouve plus dépendante, change totalement d’alimentation, se met à manger beaucoup moins. Résultat, le diabète disparaît (le reste aussi). Le médecin ne veut pas y croire, mais les résultats sont là. Ce qu’il fallait démontrer.

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  • Yanka // 04.04.2021 à 02h29

    J’ai un copain qui a aussi l’idée de racheter une vieille ferme pour la retaper. Mais si l’enthousiasme est là, l’argent fait défaut. Qu’à cela ne tienne, cet éternel optimiste vient de s’acheter une truelle après 5 mois d’économie !

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  • Guise // 05.04.2021 à 19h10

    Diabète, maladie que le capitalisme (les industriels) encouragent en mettant du sucre partout.
    Obésité, même cause, pandémie mondiale.
    Un covid 19 lui aussi pandémie du capitalisme.
    Des allergies, des troubles respiratoires mortels à plus ou moins long terme, des cancers, dont on se doute qu’ils sont la conséquence d’un environnement pollué par le mode de vie capitaliste…

    Ce système libéral est une vraie réussite pour la santé publique.

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  • petitjean // 06.04.2021 à 12h02

    Hygiène de vie, hygiène alimentaire, tout est là
    recommandations aux consommateurs, aux élèves, politique anti malbouffe de l’état, tout reste à faire
    Hôpitaux, écoles, je vois partout des distributeurs de mal bouffe : que fait l’état ?
    Il faut légiférer et imposer à l’industrie alimentaires des règles très strictes : trop de sucre, de mauvaises graisses, de sel, d’additifs, etc….
    Pourquoi l’état ne fait rien ou si peu. il faut contraindre. La modulation de la TVA pourrait être un levier avec un étiquetage explicite

    le nutri score, à supposer qu’il soit une partie de la solution, est loin d’être appliqué sur tous les produits, partout dans le pays
    Je le trouve d’ailleurs trop compliqué : un code vert, orange et rouge serait plus pédagogique
    On parle, on parle , on fait des rapports, mais où sont les actes forts de santé publique ?,…………………..

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