Les Crises Les Crises
28.juin.202028.6.2020 // Les Crises

Économie sous perfusion, les risques ? Olivier Delamarche – par Thinkerview

Merci 143
J'envoie

Source : Thinkerview


Source : Thinkerview

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Fabrice // 28.06.2020 à 09h42

Delamarche à un style qui n’est certes pas agréable mais nous vivons une situation qui va être désagréable, quand on voit les incompétents qui reviennent toujours à un poste malgré les énormités qu’ils provoquent on croit halluciner.

Désormais le néolibéralisme c’est les gains pour la finance et le pertes pour nous, notre dette va être payé par nous et nos descendants, on est capable de financer sans aucune condition des entreprises Renault,… et qui annoncent qu’ils vont produire à l’étranger en licenciant en France (malgré les promesses mais c’est du masochisme, il faut soutenir les petit et moyen entrepreneur qui emploient et prennent des risques en France).

Alors certains préfèrent faire l’autruche et croire au pays des bisounours mais à un moment la réalité va leur tomber à grande vitesse dans un pays libanisé.

46 réactions et commentaires

  • florian lebaroudeur // 28.06.2020 à 09h27

    L’économie est sous perfusion, depuis un bon moment déjà, même si il vrai que les conséquences redoutés tardent à se produire.
    En faite, ce n’est que l’adaptation d’une économie basée sur l’industrie en une économie basée sur l’immobilier.
    Dans les pays développées, nous avons désormais 75 à 80 % d’emploi dans les services, environ 20 % d’emploi dans l’industrie et moins de 5% d’emploi dans l’agriculture.
    En conséquent, un tiers des emplois sont vraiment utiles à la production, les deux tiers restants ont pour but de faire tourner la consommation et le marché immobilier.
    Ce que nous vivons n’est au aucun cas un accident provisoire, mais l’aboutissement d’un processus qui ne peut plus être stoppé. Le cordon d’arrosage de liquidités est là pour durer jusqu’à ce quelqu’un décide de mettre fin à cet état végétatif, autrement dit ce n’est pas prêt de s’arrêter.

      +10

    Alerter
    • Madudu // 28.06.2020 à 09h36

      Les dettes privées ne peuvent pas être garanties indéfiniment, il faut qu’elles soient payées en quasi-totalité pour que le système financier, aidé des fleuves de liquidités, conserve sa cohérence.

      Or, beaucoup de dettes privées ne seront pas payées. Il ne faut donc pas croire que les choses vont pouvoir durer comme au Japon, nous allons au contraire connaître un choc très violent.

      Par contre le plus probable est qu’au terme de cette crise gravissime, l’État aura pris une place qu’il n’a jamais eu jusque là en dehors de quelques aventures pas très réussies (le « communisme » soviétique, par exemple).

      Les idéologues néolibéraux ne peuvent rien contre cette tendance lourde, même s’ils voudraient de tout le coeur faire éternellement demeurer les sociétés industrielles dans un XIXe siècle sans fin.

        +2

      Alerter
      • florian lebaroudeur // 28.06.2020 à 10h35

        Tant que les banques centrales seront là en dernier ressort, les dettes privés auront beau être impayable, la m…continuera à être accumulés sous le tapis tandis que les sirènes médiatiques continueront à seriner la multitude de crétins gavés de fausse conscience que la prospérité est au coin de la rue à condition qu’ils suivent scrupuleusement les remèdes prescrits par les escrocs maquillés en experts.

        L’économie de marché n’a rien de libérale mais a tout à voir un totalitarisme subtil. En ce concerne l’état, il est l’autre facette d’une même pièce. La tentation est grande de fusionner les 2 afin de créer un monstre tentaculaire capable de briser toute résistance et toute opposition, aussi légitimes soient-elles. C’est dans cela que s’incarne le ni-gauche, ni droite des progressistes fanatiques.

        Comme il me semble l’avoir déjà dit, les idéologies en vogue depuis 2 siècles ne sont que les excroissances des religions monothéismes dans laquelle elles ont vues dans le progrès technologique, l’opportunité de privatiser la connaissance et les moyens de subsistance couplé à la mise sous dépendance du plus grand nombre. On est ainsi passer de Dieu à Mammon sans le voir

          +10

        Alerter
        • Madudu // 28.06.2020 à 11h32

          Le libéralisme EST un totalitarisme subtil, puisque cette idéologie propose un mécanisme unique qui est sensé tout pouvoir régenter.

          Le libéralisme sociétal ne doit pas faire illusion, il fait lui aussi partie de ce totalitarisme subtil.

          Il prétend toujours accorder des libertés mais en réalité il ne fait guère que prescrire, y compris et surtout dans les domaines les plus intimes de la vie des personnes : sexualité, rapports familiaux, … jusqu’aux pensées personnelles, au goût et à toutes les autres perceptions subjectives !

          Cela peut sembler paradoxale à première vue, mais autant l’État a été l’instrument des autres totalitarismes, autant il sera le remède à celui-ci : car celui-ci se construit dans le désordre et sur le désordre, contrairement aux précédents, et cessera dès qu’un ordre institutionnel sera rétabli -ça s’appelle un État.

          Le fait que la place de l’État dans l’économie ne puisse que progresser est une menace existentielle pour le libéralisme, pas pour les libertés publiques -publiques, pas « individuelles ».

            +7

          Alerter
          • Patrick // 28.06.2020 à 20h47

            La liberté ne peut être qu’individuelle, je ne comprend pas la signification de liberté « publique « .
            Que l’état s’impose de plus en plus dans l’économie n’est pas rassurant, ça ne se termine jamais bien.

              +2

            Alerter
            • Madudu // 28.06.2020 à 21h34

              La liberté se vit au niveau individuel mais ne se joue pas à ce niveau, la vie d’une individu étant en grande partie déterminée par son environnement et par le hasard des choses.

              La liberté se joue au niveau de cet environnement qui détermine l’individu, c’est-à-dire au niveau collectif : enseignement, accès au logement, à un réseau de transport, sécurité alimentaire, sécurité sociale, système de santé, …

              Pour que le plus grand nombre connaisse un semblant de liberté, il faut tout ça. En réduisant la liberté au strict niveau individuel, l’on se condamne à assurer la liberté des riches et des chanceux, aux dépends des autres.

                +9

              Alerter
            • Anfer // 28.06.2020 à 21h42

              L’état s’est largement impliqué dans l’économie après la guerre, et pourtant, les prévisions totalitaires de Hayek ne se sont pas matérialisés…

              Bien au contraire, la baisse de pouvoir des « marchés » a permis de donner aux gens une sécurité de vie qu’ils n’avaient jamais eu auparavant.

              En fait, la peur de l’état est un paradoxe intéressant du libéralisme, sans lui, il ne peut pas exister.
              En fait, ce n’est pas de l’état dont à peur le libéralisme, mais de la démocratie, d’un état réellement démocratique et républicain, au sens premier du terme, le gouvernement de l’intérêt général.

                +8

              Alerter
            • Patrick // 28.06.2020 à 22h39

              On peut aussi se dire que la prochaine crise va priver l’état de ses rentrées d’argent et va l’obliger à diminuer son périmètre… le danger serait que l’état finisse par tuer toute l’économie avant de d’être lui-même en faillite.

                +0

              Alerter
  • Fabrice // 28.06.2020 à 09h42

    Delamarche à un style qui n’est certes pas agréable mais nous vivons une situation qui va être désagréable, quand on voit les incompétents qui reviennent toujours à un poste malgré les énormités qu’ils provoquent on croit halluciner.

    Désormais le néolibéralisme c’est les gains pour la finance et le pertes pour nous, notre dette va être payé par nous et nos descendants, on est capable de financer sans aucune condition des entreprises Renault,… et qui annoncent qu’ils vont produire à l’étranger en licenciant en France (malgré les promesses mais c’est du masochisme, il faut soutenir les petit et moyen entrepreneur qui emploient et prennent des risques en France).

    Alors certains préfèrent faire l’autruche et croire au pays des bisounours mais à un moment la réalité va leur tomber à grande vitesse dans un pays libanisé.

      +19

    Alerter
    • frigidaire // 28.06.2020 à 12h44

      je suis delamarche depuis pas mal de temps c’est vrai qu’il n’est pas forcement agréable a écouter, mais il a pas tord on continue nos conneries et les gens sont trop dans le déni pour y réagir.
      et comme vous dites la dette sera répercutée sur les descendants mais ce système est tributaire de l’énergie et la croissance ce qui devrait plus trop tarder a se casser la G… bref a notre niveau on ne peut qu’assister aux conneries qui sont réalisées…

        +2

      Alerter
    • Patrick // 28.06.2020 à 22h55

      « Désormais le néolibéralisme c’est les gains pour la finance et le pertes pour nous, »

      Euh … c’est pas « désormais ». C’est le principe même du néolibéralisme : socialisation des pertes, privatisation des bénéfices. Avec l’appui de l’Etat.

      « il faut soutenir les petit et moyen entrepreneur qui emploient et prennent des risques en France »

      Décidemment … que d’incohérence 🙁
      Vous dénoncez le néo-libéralisme mais reprenez ses poncifs :
      • Small is beautiful… discours bien rôdé pour masquer les prédations des grosses firmes financiarisées dévoreuses de sous-traitants
      • « la prise de risque » … encore un concept du néolibéralisme béat, qui voudrait que la concurrence soit la mère de toute innovation et que l’innovation soit l’indépassable clé du bonheur humain.

      Bref… c’est en lisant ce type de commentaire d’une triste banalité qu’on se rend compte qu’on n’est pas près de faire une révolution (= entendre faire un 180°, changer radicalement de cap).

      Le principal méfait du néolibéralisme ne serait-il pas finalement d’avoir clôt le champ des possibles ? D’avoir rabougri les imaginaires avec des chimères éculées telles que la concurrence bienfaitrice, la main invisible providentielle…

        +5

      Alerter
      • Patrick // 29.06.2020 à 08h08

        bof !! vu comme se terminent les révolutions , c’est aussi bien de les éviter.
        Le commentaire de notre camarade est au contraire très cohérent , le « néo »libéralisme n’a rien de libéral , c’est juste un mot inventé pour camoufler la faillite de tout un système géré par les gouvernements et les banques centrales qui ex-mêmes ont besoin de ce système pour continuer à vivre en ponctionnant de plus en plus les citoyens tout en leur promettant des tas de choses pour gagner les élections.
        L’innovation c’est quand même ce qui nous a permis de dépasser 35 ans d’espérance de vie et d’éviter les famines un an sur deux , c’est pas mal !!
        Quant aux petits entrepreneurs , ils souhaitent avant toute chose pouvoir bosser sans être emm.. sans arrêt.

          +1

        Alerter
      • Patrick // 29.06.2020 à 09h59

        Patrick

        Merci pour vos définitions multiples … révolution, néolibéralisme, innovation.
        Mais relisez :
        • révolution = changer de cap
        • néolibéralisme = privatisation des bénéfices / socialisation des coûts
        • innovation = dans la doctrine libérale, ce serait synonyme de progrès.

        Faut vraiment être aveugle pour ne pas remettre en question la doctrine de progrès aujourd’hui : on a besoin d’une révolution dans les esprits, le progrès n’est pas nécessairement le pillage des ressources au profit d’une poignée.

          +1

        Alerter
  • Vaik // 28.06.2020 à 12h15

    Ah, on ne l’aime pas beaucoup Delamarche! C’est vrai qu’il est un peu franchouillard, parait incohérent au premier abord, un financier contre la finance moderne. Ce n’est pas un génie. Il n’y en a plus depuis longtemps en politique, mais il dit beaucoup de choses vraies, beaucoup plus qu’on ne le croit.
    La seule chose qu’il ne veuille pas avouer à mon sens est que les chances de s’en sortir pour la France sont nulles car les pouvoirs en politique sont au nombre de cinq:
    – Le législatif
    – L’exécutif
    – Le judiciaire
    – Le médiatique
    – Le monétaire
    Le médiatique est possédé à 90% par neuf milliardaires. Le monétaire on ne l’a plus du tout. Le judiciaire est désigné par l’exécutif. Le législatif est fusionné à l’exécutif avec le mode de scrutin non proportionnel et l’exécutif est surpuissant avec un homme fort, quelle ironie pour un peuple qui se dit avoir inventé les droits de l’homme!
    Il n’y a aucun moyen pour changer cela.

    Bon désolé on ne peut rien dire, le message d’origine était quatre fois plus long, parlait des hypers inflations, de la décadence nietzschéenne mais il faut résumer sa pensée!

      +15

    Alerter
    • Madudu // 28.06.2020 à 13h13

      Les droits de l’homme et le parlementarisme anglo-saxon sont deux choses bien distinctes. La tradition française d’un exécutif fort n’est pas contradictoire avec les droits de l’homme.

      Ce le serait si l’exécutif tirait sa légitimité d’autre chose que du peuple, mais si vous lisez notre constitution vous trouverez que même lui tire sa légitimité du peuple. D’ailleurs, au regard de notre constitution, l’actuel chef de l’État n’est pas autre chose qu’un usurpateur.

      À l’article 3 : « La souveraineté nationale appartient au peuple français. »
      « Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. »

      Par ailleurs, cet exécutif fort que vous dénoncez n’a plus aujourd’hui aucun pouvoir puisque les grandes lignes de sa politique sont définies par la commission européenne.

      Un exécutif fort, un vrai, est nécessaire à la bonne conduite d’un État social et planificateur.

        +4

      Alerter
      • Madudu // 28.06.2020 à 19h15

        « Temporaire sans limite de temps », voilà une expression très européiste.

        Il y a dans le cadre du joug européen trois types de compétences :

        -les « exclusives », qui ne relèvent que de l’UE : tout ce qui est lié au commerce international (union douanière et accords commerciaux), les règles qui régissent la concurrence (interdiction absolue de la préférence nationale, invention absurde de concurrents artificiels [voir le cas du marché de l’électricité], …), et la politique monétaire (l’Euro).

        Rien qu’avec ça on ne peut plus dire que l’exécutif français est un véritable exécutif.

        -les « partagées », qui relèvent des États si l’UE ne légifère pas dessus, mais qui dépendent de l’UE si elle le décide. Ça concerne à peu près tout, sauf trois babioles : (non-exhaustif) la politique social, l’agriculture et la pêche, les transports, l’énergie, la recherche, les politiques régionales, …

        -les « compétences d’appui » : trois babioles qui sont en fait, si on regarde bien, du ressort des « partagées » ou des « exclusives ». De toute façon il est prévu que l’UE peut quand même s’ingérer dans ces trucs « d’appui » (pour être sûr que rien ne dépasse).

        Moralité : l’exécutif français n’existe plus, ni le législatif d’ailleurs.

        https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=LEGISSUM:ai0020

          +3

        Alerter
        • Madudu // 28.06.2020 à 20h42

          La PAC qui revient à la France est financée par la France, les agriculteurs français n’ont pas besoin du joug européen pour vivre.

          Au contraire il nous faut redéfinir notre politique agricole, qui actuellement n’a aucun sens et qui met en danger nos exploitations.

          C’est impossible sous le joug européen.

            +5

          Alerter
      • Vaik // 29.06.2020 à 14h01

        Je ne souhaite pas être méprisant, mais,
        Premièrement sachez que j’ai été à l’UPR pendant plus de deux ans, je sais très quelle pourriture est l’Europe et je suis assurément pour le Frexit.

        Deuxièmement ce qui compte ne sont pas les mots mielleux d’une constitution mais la réalité et la réalité c’est que dans les trois pays les plus démocratiques: Suisse, Norvège, Danemark, il n’y a pas d’exécutif fort. Et ces pays sont sans conteste ceux dans lesquels ont vit le mieux et dans lesquels les taux de pauvreté sont les plus bas (En France on est bon dans ce domaine):
        https://data.oecd.org/fr/inequality/taux-de-pauvrete.htm
        Le Jacobinisme qui veut nous faire avaler que nous sommes obliger d’avoir un homme fort et de tout centraliser est le cancer qui ronge la France et dont l’une de dérives inconsciente est la technocratie Européenne.

        Avant Maastricht, la France avait 70% des problèmes que l’on a aujourd’hui. Aucun président de la cinquième république n’a su gérer le pays correctement. Et le seul honnête (De Gaule) s’est fait chasser par un référendum à majorité absolue tellement il était bien. Excusez moi simplement de toucher au dieu De Gaulle, figure divinisée qui ne sert qu’à faire tenir ce vague mythe ectoplasmique, technocratique et hypocrite qu’est la Vème république.
        « Il faut placer des gens plus intelligent qui veulent votre bien! »
        Sans ce mythe, les Français arrêteraient de se faire rouler, et ça, même les gars de l’UPR ne veulent pas en démordre. Alors si même les insoumis chez les insoumis sont dans la soumission…

          +0

        Alerter
  • RGT // 28.06.2020 à 12h19

    Olivier Delamarche devrait obtenir un statut de lanceur d’alerte.

    Et pas uniquement sur le plan économique mais aussi sur ses critiques fondées du système « démocratique » qui nous est imposé.

    Comme je le dis souvent depuis de très nombreuses années, quand on est OBLIGÉS d’être gouvernés par des types qui n’agissent que que pour faire « fructifier » leurs carrières il ne faut pas s’attendre à des miracles et au final on se retrouve à percuter le mur avec une vitesse exponentielle en fonction du temps.

    Mais ne vous en faites pas pour ces « élites », elles trouveront toujours une cause externe pour se dédouaner de leurs décisions délirantes guidées par des idéologies plus que fumeuses.

    L’excuse de la crise sanitaire du Covid-19 en est le plus bel exemple : « nos » dirigeants n’ont strictement rien fait pour corriger réellement et sur le long terme la crise des subprimes (qui aurait nécessité un Glass-Steagall Act V2.0 plus strict encore) et des montagnes de fric ont été injectées pour renflouer les sociétés (financières mais pas que) qui avaient été à l’origine de ce désastre.

    Devise shadok : « En essayant continuellement on finit par réussir. Donc : Plus ça rate plus on a de chances que ça marche ».

    Je conseille aux lecteurs d’aller se délecter de nombreuses vidéos et de savourer la diction remarquable du regretté Claude Piéplu : https://www.youtube.com/channel/UCkBv-ua1Kzffs6OiWslnHSg/videos

    Nota : Toute ressemblance avec des personnages actuellement existants n’est pas fortuite : En fait la bêtise humaine a perduré et s’est même amplifiée en plus de 50 ans…

      +4

    Alerter
  • lemoine001 // 28.06.2020 à 13h47

    En fait la relation entre le taux de croissance et la démographie n’est pas si évident qu’il y parait. Bien sur que plus il y a de producteurs, plus il y a de production. Mais si on regarde la productivité horaire par travailleur, on voit pour l’Europe que c’est en Irlande, au Luxembourg et en Norvège qu’elle est la plus élevée. En matière de PIB, c’est le Luxembourg qui arrive en tête suivi de l’Irlande. En somme, ce sont les pays qui ont le moins d’habitants qui sont les plus performants économiquement ! Et que produisent donc ces pays ? En fait rien ou par grand chose.
    Quel est donc leur secret ? C’est bien simple, ce sont des paradis fiscaux. Ils pompent la substance des autres. Il y a donc un transfert de valeur des pays les plus peuplés vers ceux qui le sont moins. Cela n’a rien à voir avec le dynamisme de leur natalité. La France pourrait bien augmenter sa population, si elle continue à être pillée cela ne changera pas grand chose. Le plus fort là-dedans, c’est que dans les paradis fiscaux, on trouve aussi des entreprises françaises. Le capital français participe au pillage de la France via les paradis fiscaux.

      +17

    Alerter
    • lemoine001 // 28.06.2020 à 17h23

      Oui, pour mieux expliquer l’avantage de la Norvège qui avec une population peu nombreuse a pourtant une productivité par habitant élevée et un PIB des plus importants, j’aurais dû écrire : « Ce sont des paradis fiscaux ou des pays bénéficiant d’une rente de situation ». Cette rente de situation est évidente pour le pétrole.
      Quant à l’avantage concurrentiel, il ne porte pas que sur le taux d’imposition. Il faut un système bancaire développé et performant, des infrastructures modernes, des lois sociales avantageuses, un population éduquée. Le bas taux d’imposition de la Hongrie ne compense pas ses handicaps dans d’autres domaines.
      Il reste que tout cela ne fait que confirmer que le lien entre démographie et croissance n’est pas du tout démontré.

        +0

      Alerter
      • Patrick // 28.06.2020 à 20h43

        Le lien démographie – croissance ne doit pas être considéré pays par pays mais de façon plus globale. Un pays peut conserver temporairement de la croissance en fournissant des produits ou des services à d’autres pays voisin qui compensent sa faible démographie.
        Le Luxembourg et la Suisse emploient énormément de travailleurs frontaliers et exportent leurs produits ou services vers des pays plus gros.

          +0

        Alerter
      • Patrick // 28.06.2020 à 23h04

        « Le Luxembourg et la Suisse  »

        Vous n’auriez pas d’autres exemples que des paradis fiscaux ? C’est pas très probants comme exemples.

        Par ailleurs, ne devrait-on pas remettre en cause l’existence de certains pays tels que le Luxembourg puisque leur principale source de revenu (exclusive en fait) est de monnayer sa souveraineté. Inutile de rappeler l’affaire des rescrits de Junker ou la machine à laver King size Clearstream…

          +0

        Alerter
    • Gilles // 04.07.2020 à 23h22

      Bonjour,
      Je vous cite : « Bien sur que plus il y a de producteurs, plus il y a de production » est une erreur d’analyse majeure. Si cela était vrai le chômage serait à 0… la production n’est pas realisée par des hommes, mais des machines ! La bonne réponse est donc : plus il y a d’énergie disponible (en gros: de pétrole) pour alimenter les machines, plus il y a de production.

      Va falloir s’attendre à ce que cela change : il semble que la disponibilité de l’énergie soit à la baisse…

        +0

      Alerter
  • shal // 28.06.2020 à 15h21

    J’aime bien Delamarche.
    Son discours est un peu toujours le même mais cela vaut le coup de l’écouté au moins une fois.
    Mais il faut avoir conscience de la limite de son discours : il est orienté.

    Delamarche est un vendeur de peurs. Il vous fait flipper (certes avec des arguments souvent juste) pour que vous investissiez dans des solutions pour ce prémunir des catastrophes futures.
    Quelles sont des solutions ? il en parle jamais. Quand on lui pose la question il répond: « venez me voir »….

      +2

    Alerter
    • calal // 28.06.2020 à 16h20

      il l’a dit: « un gestionnaire de patrimoine europeen ne peut faire detenir des liquidites et de l’or physique a ses clients ».
      TINA, il n’y a pas d’alternatives en europe,pas de liberte, tu fais ce que les dominants t’autorisent a faire et tu dis merci.

      Delamarche un vendeur de peurs? c’est lui qui est responsable de la peur du terrorisme,du chomage,du covid et du mauvais etat du systeme de sante francais, du mauvais etat du systeme bancaire et donc de la peur sur son epargne?

      Bien sur ca fait longtemps qu’il previent des ennuis et le systeme tient toujours. Mais le probleme c’est que plus le systeme reporte la crise ( qui peut etre une occasion de renouvellement) ,plus la certitude de cette crise augmente ainsi que sa gravite.

        +1

      Alerter
      • Patrick // 28.06.2020 à 20h27

        Le système tient toujours .. oui , ça tient mais on sent que ça branle au manche et que tout ce système est de plus en plus bancal , les mois qui viennent risque de voir le dénouement final.

          +2

        Alerter
      • Patrick // 28.06.2020 à 23h09

        Patrick,

        Vous ne croyez plus aux vertus « magiques » du marché et de la Main invisible qui alloue de manière providentielle les ressources aux meilleures places ?

        Et qu’en est-il de votre théorie de la destruction créatrice ? Avec la période qui s’ouvre vous devriez être heureux comme un curé en train de culbuter une none pendant l’élévation

        « le dénouement final » ?!? Le Grand Soir … vous avez viré marxiste ou quoi ?

          +1

        Alerter
        • Patrick // 29.06.2020 à 08h12

          Ah mais si tout à fait , seul le marche aurait pu nous éviter ce m… , mais là c’est trop tard.
          Trop de pognon imprimé, trop de dettes accumulées , trop d’état qui se mêle de tout , il n’y a plus de marché depuis longtemps, il n’y a pas eu la destruction créatrice nécessaire pour faire le ménage et c’est bien ce qui a créé cette situation inextricable.
          La destruction sera donc totale , ça va donc secouer un grand coup… il va y avoir des faillites et du sang sur les murs.

            +0

          Alerter
        • Patrick // 29.06.2020 à 10h04

          « La destruction créatrice »

          Une belle fable pour les enfants. Dont il n’est pas compliqué de comprendre
          • qu’elle est née d’une lecture déviante de Darwin
          • et qui vient donner un vernis scientifique à la mythologie de la Main invisible

          Les humains ont tué Dieu au XIX, ils l’ont remplacé par un nouveau mythe. Vous en êtes un des prêtres zélés.

            +2

          Alerter
          • Patrick // 29.06.2020 à 11h50

            non , c’est pourtant simple à comprendre
            Un truc non rentable qui fait un produit pas tr.ès bon est subventionné/soutenu artificiellement , il continue à produire à coût élevé mais il vend à un prix bas , donc ses prix sont faux, ça empêche d’autres acteurs d’apparaître puisque le marché est basé sur des prix faux. Et en plus les financements vont à cette entreprise obsolète et ne se risquent pas sur les nouveaux acteurs qui ont du mal à se financer.
            Si l’entreprise non performante n’est pas subventionnée , elle disparaît et les ressources peuvent être allouées de façon plus efficace.

            Il faut dire que la sélection naturelle fonctionne plutôt bien depuis quelques centaines de millions d’années.

              +0

            Alerter
          • Patrick // 29.06.2020 à 13h45

            « il continue à produire à coût élevé mais il vend à un prix bas , donc ses prix sont faux »

            Pour tenir ce genre de raisonnement il faut croire à la théorie de l’offre et de la demande. Vous en êtes encore là ? L’expérience ne vous apprend rien ?

            Les théories économiques libérales échafaudées au XIXe siècle sont comme les expériences de Science physique des élèves de collège: elles ne fonctionnent que dans le « vide ». En théorie, cela paraît logique … puis mises en pratiques, patatra … il y a des forces de frottement et tous les calculs sont faussés.

            En économie les forces de frottements cela s’appelle les délits d’initiés, les trusts, le pantouflage public / privé, le secret des affaires, les tribunaux d’arbitrage … et surtout, tout le monde s’en compte aujourd’hui (hormis quelques dinosaures dont vous faites partie visiblement), la Nature.

            Je ne vais pas refaire le raisonnement de messieurs Jancovici ou Giraud sur les fondements aberrants de la doctrine économique libérale. C’est exposé ici avec de petits schémas utiles à ceux qui veulent vraiment comprendre.
            https://youtu.be/xgy0rW0oaFI?t=7718

            Mais est-ce que vous êtes là pour comprendre ? Ou simplement ressasser de vieilles lunes ?

            —-

            « Il faut dire que la sélection naturelle fonctionne plutôt bien depuis quelques centaines de millions d’années. »
            Aïe … vous n’avez rien compris à la théorie de l’évolution, vous êtes en plein dans la lecture déviante initiée par Spencer au XIXe (https://fr.wikipedia.org/wiki/Herbert_Spencer). Malheureusement vous n’êtes pas le seul, cette déviance a permis de justifier « l’oeuvre civilisatrice » des puissances coloniales et d’autres barabaries 🙁

            Commencez par la page Wikipedia : la sélection naturelle repose sur la coopération avant tout. Remettez vos certitudes en question, utilisez internet intelligemment … je ne serai pas toujours là pour vous fournir des liens 🙂

              +3

            Alerter
  • lemoine001 // 28.06.2020 à 17h33

    Je ne suis pas vraiment convaincu par les analyses de Delamarche. Il nous dit que la dette, c’est de l’impôt futur. Or, la dette en question, c’est plutôt de la création monétaire. Qui dit dette dit créancier. Or, dans cette affaire qui sont les créanciers. Qu’on nous les présente.
    Si le créancier c’est la BCE alors c’est nous. Nous sommes à la fois emprunteur comme état et créancier comme participant au système bancaire européen. Nous pouvons rayer d’un trait la créance et la dette. C’est d’ailleurs ce qu’il faudra bien faire un jour ou l’autre puisqu’il est impossible de rembourser tout cet amas de dettes.
    Tout le ton de ce monsieur montre sa suffisance mais c’est du vent. Tout le monde est nul sauf lui ! Bof ! Sa solution, c’est la politique de Bolsonaro généralisée. Merci bien, je ne lui ferais jamais confiance.

      +2

    Alerter
    • Patrick // 28.06.2020 à 20h31

      La dette c’est aussi l’épargne des citoyens (assurances vie, livret. A …. ) , ça va pas lui faire plaisir à mémé quand on va lui dire qu’il n’y a plus rien sur son livret.
      La BCE c’est nous , c’est aussi les Allemands, et eux ils préfèreraient que les français paient leurs dettes.
      La solution sera de détruire la monnaie , ce sera donc la ruine pour les salariés.

        +0

      Alerter
  • Ernesto // 28.06.2020 à 18h29

    « Les idéologues néolibéraux ne peuvent rien contre cette tendance lourde, même s’ils voudraient de tout le cœur faire éternellement demeurer les sociétés industrielles dans un XIXe siècle sans fin ».
    Chaussez les bonnes lunettes pour mieux voir ! Chez nous (mais pas que), l’industrie subit un déclin historique (moins de 20% du PIB), les grands capitaines d’industrie n’existent plus, à la place, de purs financiers passés avec armes et bagages dans le camp des actionnaires dont ils dépendent étroitement pour le versement de « golden hello », « golden parachutes » et autres « retraites chapeau ». L’industrie, c’est ringard et dépassé, faisons produire en Chine (l’atelier du monde), ça coûte moins et ça augmente les marges. La finance c’est moderne et ça rapporte beaucoup plus !

      +2

    Alerter
    • lemoine001 // 28.06.2020 à 20h27

      Oui, vous avez raison. Delamarche critique « les idéologues néolibéraux » mais qu’est-ce qu’il leur oppose : un libéralisme sans conscience. Qu’est-ce qu’il dit : « il aurait fallu, dès 2008, laisser couler ce qui devait couler » « oui, cela aurait causé un chômage épouvantable »; Il déplore qu’on « n’a pas voulu laissé couler ce qui devait couler, et notamment les banques »
      Ce qu’il préconise ainsi c’est une thérapie de choc. Un recul historique comme celui de la Russie. Juste exactement ce qui fait le lit du fascisme.
      Face à la pandémie, c’est la même chose. Il propose la loi de la jungle. Ne rien faire, laisser les « populations à risque » se protéger comme elles veulent et continuer à envoyer les autres au boulot, quoi qu’il en coute en vies.
      Le reste du discours, c’est encore du fascisme : un antiparlementarisme primaire, présenté comme une critique « des politiques » qui seraint tous nuls, incompétents, sans colonne vertébrale etc. Il déplore la « soviétisation ». Il ne veut pas de « garantie de l’Etat » c’est à dire les solidarités sociales.
      [modéré]

        +2

      Alerter
      • Patrick // 28.06.2020 à 20h35

        Laisser couler les canards boiteux est la meilleure solution pour permettre à d’autres entreprises d’émerger et créer de nouveaux emplois.
        Les subventionner permet de continuer à produire des trucs pas optimisés à des prix faux, à long terme c’est mauvais pour l’emploi et l’économie en général.
        L’essentiel ce ne sont pas les bons sentiments, c’est le résultat final.

          +2

        Alerter
  • Ernesto // 28.06.2020 à 18h56

    « L’Irlande, qui n’est pas un paradis fiscal » (?) Ah bon ! Première nouvelle ! Tout dépend donc de ce que chacun appelle paradis fiscal ? En Hongrie, le taux de l’impôt sur les sociétés vient de descendre à 9%, il est de 12% en Irlande et de bientôt 25% en France (mais les multinationales du CAC 40 à base française paient en réalité beaucoup moins grâce à l’optimisation fiscale dont elles bénéficient, au contraire des TPE et PME qui elles, paient plein pot, cf les travaux de l’observatoire des prélèvements obligatoires). Les GAFAM eux, ne se trompent pas, c’est en Irlande et sûrement bientôt en Hongrie qu’ils installent leurs sièges sociaux. L’harmonisation fiscale comme « l’Europe sociale », n’étant toujours pas à l’ordre du jour, le moins disant fiscal (qu’on peut assimiler à la recherche du paradis) a encore de beaux jours devant lui !

      +2

    Alerter
    • Patrick // 28.06.2020 à 20h38

      L’Irlande et la Hongrie ont raison. Chaque pays est souverain et libre de sa politique fiscale, et tant pis pour ceux qui n’arrivent pas à comprendre ça.
      Vous voulez des emplois ? Peu d’impôts sur les sociétés et jamais de subventions.

        +0

      Alerter
  • iMike // 28.06.2020 à 19h21

    Beaucoup de bon sens, qui effectivement manque le plus chez nos dirigeants. Par contre je ne comprends pas les attaques ad personam envers Mr. Delamarche.

      +1

    Alerter
  • JT // 29.06.2020 à 13h20

    Beaucoup d’inexactitudes dans la pensée de Delamarche, notamment sur la question de la dette. Dire que l’on ne peut la répudier est partiellement vrai : on peut répudier la partie qui est détenue par la BCE. Bon, je n’ai pas encore vu la fin de la vidéo (je vais faire ça en deux fois car c’est très long), mais il est également navrant de le voir tenir de tels propos sur ce qui s’est passé à Dijon. Il est évident qu’il faut agir, mais insister sur le seul aspect répressif est largement insuffisant et cela ne règlera rien ! L’éducation, l’inégale répartition des richesses, tout cela est pour l’instant absent de son discours. Quant à sa proposition de laisser couler les entreprises fragiles en 2008, dont les banques, c’est simplement effrayant ! Si plusieurs banques avaient coulé, tout le secteur aurait plongé en raison de la forte inter-dépendance des établissements bancaires. Bref, sans doute très fort pour « gagner beaucoup d’argent », pour le reste…

      +3

    Alerter
  • Ernesto // 29.06.2020 à 23h29

    Comment ? « Trop de pognon imprimé, trop de dettes accumulées, trop d’Etat qui se mêle de tout, il n’y a plus de marché depuis longtemps, seul le marché aurait pu nous éviter ce m… ». Nous sommes donc en régime bolchevique soviétique ? Macron un nouveau Lénine ? Vous délirez ou quoi ?
    J’ai écrit sur ce site un post qui a été retiré (censuré), dans lequel j’évoquais le milliardaire Patrick Drahi qui a bâti son empire de presse et de télécoms en utilisant la technique très juteuse de l’endettement par effet de levier (LBO) , pour démultiplier la rentabilité de ses fonds propres (très peu mobilisés pour satisfaire sa boulimie d’achats d’actifs). Résultat, son endettement auprès des banques se monte à 50 milliards d’euros, soit l’équivalent de celui de la SNCF . Et contrairement à vous, ça n’a pas l’air de l’inquiéter outre mesure, ne changez rien pour lui, tout baigne !

      +2

    Alerter
  • Ernesto // 29.06.2020 à 23h39

    Vous a-t-il échappé que le capitalisme dans sa configuration actuelle : néolibérale,financiarisée, mondialisée, se caractérise justement par un endettement généralisé de l’Etat, des entreprises, des ménages et un régime de basse pression salariale ? Cette situation résulte de plusieurs facteurs : insuffisance des salaires (coût du travail) pour justifier de rester compétitif dans la féroce guerre économique qui fait rage au niveau mondial, croissance faiblarde, précarité, chômage de masse, désindustrialisation, délocalisations, diminution des recettes fiscales (suppression de l’ISF, plus de 400 niches, CICE, exonérations de charges, impôt sur les sociétés, impôt forfaitaire sur le capital, multiples cadeaux aux plus aisés, évasion et fraude fiscale). On comprend que dans ces conditions, il ne reste plus que l’endettement pour solvabiliser la demande afin d’écouler la camelote marchande et faire face aux dépenses courantes, à fortiori quand un tsunami s’invite à la table des réjouissances.

      +1

    Alerter
  • Ernesto // 29.06.2020 à 23h49

    « Trop de pognon imprimé ? » Revenez sur terre, sans l’argent « magique » de la BCE , sans le creusement des déficits pour trouver les financements nécessaires, avec l’économie à l’arrêt, plus de salaires, plus de retraites,plus de ressources pour payer loyers, fournisseurs, investissements… , plus de carburant pour faire redémarrer l’activité créatrice de richesses. « Trop d’Etat qui se mêle de tout ? » En 2007/2008, qui est venu pleurnicher aux guichets de l’Etat, honni quand tout va bien, sauveur suprême quand il faut passer à la caisse pour éponger les conséquences de prises de risques irresponsables ? « Laisser se noyer les canards boiteux ? ». Si la puissance publique n’était pas venue en 2008 au secours des banques commerciales privées (sans la moindre contre-partie, hélas!), la crise systémique, l’hyper interdépendance bancaire, l’effet domino, auraient entraîné à la vitesse grand V l’effondrement de tout le système bancaire (et notamment la disparition des moyens de paiement).

      +2

    Alerter
  • Ernesto // 29.06.2020 à 23h59

    Plus d’argent liquide, plus de carnet de chèques, plus de carte bleue, au jeu du « run bank », seuls les premiers arrivés sont servis et il n’y en aura pas pour tout le monde. C’est donc le retour fissa à l’état de nature, pas vraiment un joyeux déjeuner sur l’herbe, il vaut mieux avoir un potager pour survivre quelque temps que compter sur le peu d’euros qui reste au fond des poches. F. Lordon a écrit à ce propos quelques belles pages très parlantes. C’est l’autre Patrick qui a raison, la « destruction créatrice » à la Schumpeter n’est qu’une sinistre plaisanterie.
    Votre aveuglement idéologique vous empêche d’analyser lucidement une situation concrète, mais il est vrai que votre position sociale de petit patron peut expliquer beaucoup de choses…

      +2

    Alerter
  • sherwood01 // 02.07.2020 à 21h39

    Olivier Delamarche, toujours excellent dans la critique du système, et tout aussi affligeant dans ses propositions de « solutions » à l’emporte pièce : l’armée dans les banlieues, les éoliennes à la poubelle, effondrement systémique banquaire pour purger le système, et des chefs d’entreprises aux manettes pour faire tourner « l’entreprise France »… tout est à l’avenant…

      +0

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications