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18.octobre.201918.10.2019 // Les Crises

En caméra cachée, une taupe lance l’alerte et dénonce le plan de Google pour empêcher un nouveau « scénario Trump » en 2020. Par Christian Hartsock

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Source : Project Veritas, Christian Hartsock,

Importante mise à jour : YouTube a retiré la vidéo de sa plateforme. La vidéo est toujours disponible sur cette page du site.

MISE À JOUR 1 : Le membre du Congrès Louie Gohmert a publié une déclaration, indiquant que « Google ne devrait pas décider si le contenu est important ou anodin et ils ne devraient certainement même pas se mêler de notre processus électoral. Ils ont besoin qu’on leur retire leur immunité… »

MISE À JOUR 2 : Jen Gennai, directrice de Google, a RÉPONDU à la vidéo en disant : « J’ai eu une discussion informelle avec quelqu’un dans un restaurant et j’ai utilisé un langage imprécis. Projet Veritas m’a eue. Bien joué. »

  • Une source interne : Google « est déterminé à ne plus jamais laisser quelqu’un comme Donald Trump reprendre le pouvoir. »
  • La directrice de l’innovation responsable de Google trouve Elizabeth Warren « malavisée » quant à une « désintégration de Google ».
  • La cadre de Google demande de ne pas les désintégrer : « les compagnies plus petites n’ont pas les ressources » pour « empêcher la prochaine élection de Trump ».
  • Selon un cadre interne, le contenu de PragerU et Dave Rubin a été supprimé, référencé « d’extrême droite ».
  • Les documents qui ont FUITÉ mettent l’accent sur « l’équité des algorithmes d’apprentissage » et les pratiques de Google pour rendre les résultats de recherche « justes et équitables ».
  • Les documents semblent dévoiler les politiques « éditoriales » qui déterminent la façon dont Google publie les nouvelles
  • Une source interne : Google viole la « lettre de la loi » et « l’esprit de la loi » sur la section 230

Voir la vidéo ici

(New York City) – Le Projet Veritas a publié un nouveau rapport sur Google qui comporte une vidéo sous couverture d’un cadre supérieur de Google, des documents divulgués, et le témoignage d’une taupe de chez Google. Le rapport semble montrer les plans de Google pour influer sur le résultat des élections de 2020 et « empêcher » le prochain « scénario Trump ».

Le rapport comprend des séquences en caméra cachée d’une employée de longue date de Google et cheffe de l’innovation responsable, Jen Gennai:

« Elizabeth Warren dit qu’on devrait briser le monopole de Google. Et je répondrai, je l’aime bien, mais elle est bien mal conseillée, ce genre de méthode n’arrangera pas les choses, bien au contraire, cela ne fera que les empirer, parce qu’il appartiendra à toutes ces petites entreprises qui n’ont pas les mêmes ressources que nous d’empêcher la prochaine élection de Trump, or, c’est justement ce qu’une petite entreprise ne peut pas faire. »

Jen Gennai

James O’Keefe, le fondateur de Project Veritas a déclaré :

« C’est la troisième fois qu’une source interne d’une entreprise technologique se met courageusement en avant pour dénoncer les secrets de la Silicon Valley. Ces nouveaux documents, appuyés par une vidéo en caméra cachée, soulèvent des questions sur la neutralité de Google et sur le rôle qu’ils se voient jouer dans les élections de 2020. »

Jen Gennai est à la tête de la division « Innovation responsable » de Google, un secteur qui surveille et évalue la mise en œuvre responsable des technologies de l’intelligence artificielle (IA). Dans la vidéo, Gennai dit que Google travaille avec sérieux pour « empêcher » les résultats des élections de 2016 de se répéter en 2020 :

« On s’est tous fait avoir en 2016, encore une fois, ce n’était pas que nous, c’était les gens, les médias, tout le monde s’est fait avoir, alors on s’est très vite demandé ce qui s’était passé et comment empêcher que ça ne se reproduise. »

« Nous travaillons également sur nos algorithmes, du style, si 2016 devait se reproduire, est-ce qu’on aurait, le résultat serait-il différent ? »

Google : l’intelligence artificielle en faveur d’un État « juste et équitable »

Selon la taupe, la transparence des outils d’apprentissage artificiel [Machine Learning Fairness, NdT] est l’un des nombreux outils que Google utilise pour promouvoir un programme politique. Des documents divulgués par un informateur de Google traitent de l’équité de l’apprentissage automatique et de « l’injustice algorithmique » que l’intervention des produits d’IA vise à résoudre :

La taupe a donné des exemples de recherche qui montrent l’équité des outils d’apprentissage artificiel en action.

« La raison pour laquelle nous avons lancé nos principes d’I.A., c’est parce que les gens ne faisaient pas la part des choses, qu’ils ne disaient pas ce qui est juste et ce qui est équitable, alors nous, on va dire que nous sommes une grande entreprise, alors, nous allons le dire. » – Jen Gennai, responsable de l’innovation responsable, Google

Le cadre de Google a expliqué l’impact de l’intelligence artificielle et de l’équité des algorithmes d’apprentissage :

« Ils vont redéfinir une réalité basée sur ce qu’ils pensent être juste et sur ce qu’ils veulent, et ce qui fait partie de leur programme. »

Comment définir des informations crédibles et un programme éditorial…

D’autres fuites expliquent en détail comment Google définit et hiérarchise le contenu des différents éditeurs de nouvelles et comment ses produits présentent ce contenu. Un document, intitulé « Lettre d’information – Fake News » [lettre d’informations sur les fausses nouvelles, NdT], explique l’objectif de Google qui consiste à avoir un « point de vue unique, une vérité » sur l’ensemble de ses produits.

Un autre document reçu par Project Veritas explique le « News Ecosystem » [écosystème d’informations, NdT] qui mentionne des « lignes directrices éditoriales » qui semblent être déterminées et administrées en interne par Google. Ces principes contrôlent la façon dont le contenu est distribué et affiché sur leur site.

Selon les documents qui ont fait l’objet de fuites, il semble que Google prend des décisions concernant les informations qu’il promeut et diffuse sur son site.

Les commentaires de Gennai soulèvent des questions analogues. Dans une conversation avec des journalistes de Veritas, Gennai explique que selon les pratiques éditoriales de Google, les « sources conservatrices » ne sont pas toujours considérées comme des « sources crédibles ».

« En ce qui concerne l’équité, on nous accuse d’être injustes envers les conservateurs parce que nous choisissons ce que nous trouvons comme sources d’information crédibles et il se trouve que ces sources ne coïncident pas nécessairement avec les sources conservatrices… »

Le cadre interne de Google a jeté un éclairage supplémentaire sur la façon dont YouTube rétrograde le contenu de personnes influentes comme Dave Rubin et Tim Pool :

« Ce que YouTube a fait, c’est qu’ils ont changé les résultats du moteur de recommandation. Donc, ce que le moteur de recommandation essaie de faire, c’est de dire, eh bien, si vous aimez A, alors vous allez probablement aimer B. Donc un contenu similaire à Dave Rubin ou Tim Pool, au lieu de mettre en avant Dave Rubin ou Tim Pool comme des gens que vous pourriez aimer, ce qu’ils font, c’est de suggérer différents médias, comme CNN, ou MSNBC, ou ces médias à tendance politique de gauche. »

Document interne de Google : « Les gens comme nous sont programmés »

Un autre document reçu par Projet Veritas, intitulé « L’équité n’est pas le problème », dit « Les gens (comme nous) sont programmés » d’après les résultats de l’équité des algorithmes d’apprentissage. Le document explique comment les « biais de l’inconscient » et les algorithmes interagissent.

Veritas est « la seule voie »

Ce que dit la source :

« La raison pour laquelle je me suis adressée à Veritas, c’est que vous êtes les seuls en qui j’ai confiance pour être un vrai journaliste d’investigation. Journaliste d’investigation est un choix de carrière sans avenir, mais d’une façon ou d’une autre, vous avez réussi à faire en sorte que ça marche. Et c’est pour cela que je suis venu vous voir au Projet Veritas parce que je savais que c’était le seul moyen pour que cette histoire puisse être rendue publique. »

« Ce que je veux dire, c’est qu’on est face à un monstre, c’est un Goliath, je ne suis qu’un David qui essaie de dire que l’empereur est nu. Et, étant une petite fourmi, je peux être écrasée, et j’en suis conscient. Mais, c’est quelque chose qui est plus énorme que moi, c’est quelque chose qui doit être dit au public américain. »

Le Projet Veritas a l’intention de continuer à enquêter sur les abus commis dans les grandes entreprises de technologie et encourage davantage de gens internes à la Silicon Valley à partager leurs expériences dans le cadre de leur campagne Be Brave [Soyons courageux, NdT]

Au moment de la publication, Google n’avait pas répondu à la demande de commentaires de Project Veritas. D’autres documents Google qui ont fait l’objet de fuites peuvent être consultés ICI.

Reporter : Christian Hartsock

Source : Project Veritas, Christian Hartsock, 24-06-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Fritz // 18.10.2019 à 07h33

Devant le scandale soulevé par les révélations de Veritas, le tollé médiatique est général : Le Monde, Libération, Le Figaro exigent le démantèlement de Google ; France Inter, Europe 1, RTL, France Télévisions et BFM réclament une loi anti-trust, pour qu’à l’avenir l’information et les élections ne soient plus biaisées par l’ingérence de ces mastodontes.

Poisson d’octobre.

27 réactions et commentaires

  • Le Belge // 18.10.2019 à 07h12

    Google = Standard Oil et doit être démantelée comme le fut cette compagnie. Beaucoup trop grande que pour être honnête.

      +41

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  • Fritz // 18.10.2019 à 07h33

    Devant le scandale soulevé par les révélations de Veritas, le tollé médiatique est général : Le Monde, Libération, Le Figaro exigent le démantèlement de Google ; France Inter, Europe 1, RTL, France Télévisions et BFM réclament une loi anti-trust, pour qu’à l’avenir l’information et les élections ne soient plus biaisées par l’ingérence de ces mastodontes.

    Poisson d’octobre.

      +132

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    • Daniel // 18.10.2019 à 09h04

      … suite à cette campagne médiatique anti-trust, la population demande aux gouvernements occidentaux d’éliminer également l’ensemble des lobbies d’entreprises privées quelles qu’elle soient.
      le but de cette opération est que les Etats reprennent en main leur destiné en fonction des besoins et remontées du peuple. Pour se faire, outre le démantèlement des entreprises internationales pour en faire des entités nationales (chacune doit rendre des comptes via l’impôt dans son pays d’implantation), l’Etat décide de reprendre le droit de l’émission monétaire qui a été cédé à nos très chère banques privées.
      Les gouvernements entendent la voix du peuple et enfin place l’intérêt général et le bien public avant l’intérêt privé.

      Poisson d’octobre (suite…)

        +45

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      • Yoann Kerbrat // 18.10.2019 à 09h40

        [d’éliminer également l’ensemble des lobbies d’entreprises privées quelles qu’elle soient]

        C’est un peu stupide, soyons honnête. En quoi c’est possible d’interdire des entreprises privés de financer des campagnes de communications pour cibler des élus ? Le cadre de cette interdiction est flou, et soit dit en passant on ne peut pas empêcher un député de causer avec quelqu’un. C’est son rôle d’élu ! Pour moi ce qui est grave ce n’est pas le lobbying en tant que tel (qu’il ne pas confondre avec corruption, ni avec des intérêts personnels cachés, ni les passages publiques-privés dans des postes importants). La question c’est de savoir pourquoi la majorité des élus les écoutent en priorité. Et la réponse a cette question est simple : ils partagent tous la même vision de l’ordre économique, du marché, du rôle des entreprises et de l’état, les mêmes croyances dans la science par le privé. Je souligne au passage que les même causes entrainent les même conséquences. Une parti de nos députés, beaucoup chez EELV mais pas que, partagent une façon de voir les choses avec les ONG.

        Cela pose la question d’une part de notre rôle en tant qu’électeur et de notre compréhension de ce que font nos élus : on peut vraiment croire que le problème c’est le lobbysme du privé, quand on a une assemblée de patrons ?

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        • EugenieGrandet // 21.10.2019 à 07h56

          Bien d’accord.
          J’ai pratiqué les deux et partage votre vision.
          C’est au politique de faire la part des choses. Hélas, il est globalement bien médiocre. Et d’ailleurs a t il seulement été formé à tout ça? (je milite pour un non renouvellement des mandats pour qu’il soit concentré sur sa mission et non sa réélection. Ou alors come à Athènes, au plus deux mandats non consécutifs dans la vie.)

          Au moins la loi Sapin2 oblige aux uns et aux autres à déclarer leurs rencontres. Information rendue publique annuellement (que des associations peuvent exploiter pour traquer les bizarreries.)

          Mais seulement lorsque ces rencontres, à l’initiative de l’entreprise ou de l’ong ou de l’assoc, visent à avoir une influence sur un projet de loi.
          Le reste (un déjeuner ou un dîner autour d’un bon cigare…, une invitation à un événement social, …) reste sous le radar.
          De même si l’initiative vient du représentant public (députe, sénateur, conseiller général, …), car je crois que ça n’est pas rendu public.

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    • Bats0 // 18.10.2019 à 09h33

      La meilleur façon de démanteler de tels systèmes, c’est de les ignorer; depuis qu’ils nous ont imposé leurs règles, je me passe de leur service, et pour mes recherches sur le net, je ne me sers que de QWANT.
      Je me sers exclusivement de FIREFOX (pas de pub) sur un système d’exploitation LINUX qui est le plus adapté pour ce type de navigateur. Et leur pack LibreOffice est très performant pour tous types de petits travaux informatiques (traitement de texte, tableur, base de données,…).
      Je ne me sers de Microsoft que lorsque je dois utiliser un programme exécutable uniquement sur ce système d’exploitation, et mon iMac ne me sert que pour les traitements d’image.

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      • Max // 18.10.2019 à 12h08

        Vous êtes une exception. Les gens ont besoin de solutions facilement accessibles, et d’un environnement (digital) sain. Si les produits d’une entreprise sont nocifs à la société mais ont certains aspects attractifs, on ne peut pas attendre de tous les consommateurs de ne pas les utiliser.
        C’est un peu pour ça que la collectivité existe, pour avoir un environnement sain…
        C’est un peu pareil pour la voiture d’ailleurs. Essayez de vous en sortir sans aujourd’hui, je vous souhaite bon courage. Mais collectivement on pourrait changer le cadre pour s’en passer (si la politique était pratiquée).

          +6

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        • Chris // 18.10.2019 à 12h39

          La loi du moindre effort !?
          Faire face aux manipulations demandent quelques efforts de réflexions et d’actions.

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        • placide // 18.10.2019 à 12h49

          Je suis une personne ordinaire sans formation supérieure et il m’a été très facile de télécharger fedora (noyau Linux ) avec firefox,qwant ,et quelques modules complémentaires afin d’avoir la paix et ne plus être harcelé par la pub et diverses nuisances , finalement la sérénité est à portée de main avec un minimum d’effort, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire.

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          • Max // 18.10.2019 à 13h33

            Je n’utilise pas Qwant car, de mon expérience, les résultats ne sont pas pertinents. Firefox est un peu l’exception qui confirme la règle : le niveau d’aboutissement de l’open source est en-dessous des logiciels commerciaux. Même si des progrès ont été faits, Windows et macOS sont toujours plus faciles à utiliser que n’importe quel Linux.
            La France fournit énormément de main-d’oeuvre à l’open source (via notamment les chercheurs de labos publics, il n’y a qu’à regarder les principaux contributeurs de GCC pour le voir), mais s’auto-limite dans la création de géants digitaux capables de fournir des vrais systèmes d’exploitation (par exemple sur mobile, qui est un enjeu bien plus grand que le fixe).

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            • vert-de-taire // 18.10.2019 à 18h00

              Qwant est bon pour la plupart de mes requêtes.
              Mais c’est juste, Google meilleur, il me sert en 2eme choix.

              Je ne sais pas pourquoi Startpage ne me plaisait pas. Je vais reconsidérer mon avis.

              Perso linux ubuntu puis debian, firefox.

              Linux n’est plus exotique. Seul pb parfois les drivers des nouveaux matériels pas portés aussi tôt que sous le payant.

              Quand à l’usage de Windows, j’observe que les nouvelles interfaces le rende pénible aux vieux qui ont du mal à s’adapter.
              Et la fulltitude de machins qui s’agitent est insupportable.

                +3

              Alerter
      • observateur // 18.10.2019 à 14h30

        Un jeune homme plein d’illusions..en passant j’utilise Linux depuis plus de 20 années…Chaque fois que vous visitez un site web vos informations sont collectées,,

        Très bien expliqué ici…(en anglais)

        https://www.howtogeek.com/115483/htg-explains-learn-how-websites-are-tracking-you-online/

        iMac d’une facon automatique renseigne Apple sur ce que vous consultez, ce que vous faites, certains logiciels graphiques obligent les utilisateurs a être connectés en permanence.

        Vous avez un cellulaire ? Oui installez donc un logiciel qui va vous montrer les sessions IP actives…vous allez être surpris…et demandez vous ensuite que font tous ces gens…que collectent-ils…?

        La seule solution pour limiter cet espionnage généralisé (pas l’empêcher) est d’utiliser un vpn en permanence, de ne pas posséder ou d’utiliser internet depuis votre domicile, de changer l’identité, en permanence de la source (donc de ne pas utiliser un téléphone qui a une identité unique).

        Bonne chance.

          +3

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        • vert-de-taire // 18.10.2019 à 18h24

          Et comment savoir qu’un VPN est bon ?
          C’est à dire pas espionné ?

          Pas simple de trouver des infos crédibles. car enfin quels moyens avons-nous pour nous en assurer ?

            +5

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      • tilleul // 19.10.2019 à 10h34

        Vous pouvez aussi utiliser Duck Duck Go comme moteur de recherche.
        Pour les mails alternatifs, je suis preneuse de conseils.

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        • Rgotfra // 19.10.2019 à 13h44

          Pour les mails, il vous suffit de vous créer un nom de domaine (sur gandi.net par exemple).
          Vous aurez 5 mails incluent dans l’offre pour environ 5 euros par an.
          Dans un autre registre, l’association zaclys (zaclys.com) fait un excellent travail et propose de nombreux outils numériques respectueux de la vie privée (mail, cloud, agenda et contact synchronisés notamment).

            +0

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    • EugenieGrandet // 21.10.2019 à 08h23

      Les frères Koch n’ont rien donné à la campagne de Trump en 2016 ( voir Newsweek par exemple du 2 8 2016 DONALD TRUMP WON’T BE GETTING KOCH BROTHERS MONEY) . Et d’après plusieurs sources, aucun des 10 premiers donateurs n’appartient à l’industrie pétrolière (par ex: https://www.investopedia.com/articles/investing/033116/top-10-corporate-contributors-trump-campaign.asp).

      Le problème est que ces entreprises sont un des outils du contrôle (domination) des États-Unis sur le monde. Et ça c’est quand même bien utile à tout gouvernement américain.

        +1

      Alerter
  • SanKuKai // 18.10.2019 à 09h31

    Les Russes arrivent á changer les résultats d’une élection aux États-Unis en achetant pour 10000$ de publicités sur Facebook. Franchement, face á une telle efficacité, Google n’a aucune chance… 😉

      +68

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  • Parousnik // 18.10.2019 à 14h10

    Je ne suis pas certain que Google puisse manipuler ceux qui vont voter D. Trump ni les grands électeurs qui confirmeront sa réélection.
    Faut tout de même pas exagérer entre les utopies googliennes et la réalité des pieds sur terre.

      +1

    Alerter
    • Max // 18.10.2019 à 15h49

      En France, on a mis Macron sur le devant de la scène, et les gens ont voté pour lui… Ne jamais sous-estimer le pouvoir de l’image sur les masses.
      À titre personnel, je considère implicitement certaines thèses comme « minoritaires » – comme le souverainisme radical – parce que la plupart de ce que je vois dans les canaux classiques (médias, réseaux sociaux etc.) est à l’opposé de ces thèses. Et inconsciemment, j’ai plus d’appréhension à les défendre parce que je ne veux pas me retrouver seul contre tous. Voilà un exemple de biais cognitif et comportemental (vécu) entièrement sous contrôle de celui qui choisit ce que je vois, indépendant de la conviction rationnelle.

        +15

      Alerter
  • Cloudb60 // 18.10.2019 à 17h42

    Bonjour,
    Vous pouvez commencer par dévalider la géolocalisation de vos smartphones, d’utiliser le moteur de recherche d’origine francaise Qwant. D’interdire Google Chrome et à la place d’utiliser Firefox ou pour les navigations « particulières » le navigateur Brave.

      +2

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    • Grd-mère Michelle // 20.10.2019 à 14h54

      Heu… au cas où certain-e-s l’ignoreraient, il existe encore des téléphones portables « classiques » , en vente partout… ou pt-être déjà dans un de vos tiroirs…
      Oh, zut! Pas moyen de faire des selfies!

        +1

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    • EugenieGrandet // 21.10.2019 à 08h27

      Attention les webcafés ont des caméras. Quid de la reconnaissance faciale? Même ça, ça va devenir inutilisable pour rester anonyme.

        +0

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  • jack_sosey // 18.10.2019 à 22h23

    Dennis Prager et Dave Rubin sont d’extrême droite ? Vous êtes barge ?
    Pour ce qui ne suivent pas les commentaires politiques américains (déjà c’est en anglais désolé) je dois signaler que les deux hommes ce font attaqué car ils sont contre les gauchistes (Leftist) à ne pas confondre avec les libéraux ( qui ne faut pas entendre comme un Macron).
    Dennis Prager est un juif pratiquant pro-israël et pour la liberté d’expression.
    Dave Rubin est un juif (non pratiquant), gay et marié, pro-avortement et pour la liberté d’expression.
    Leurs positions anti-Leftist et pro liberté d’expression leurs ont valu de ce faire traiter de Nazis, de racistes et j’en passe.
    Leurs points commun : ils ne sont pas d’extrême gauche et pour la la liberté d’expression.
    L’extrême droite les déteste. Les Leftist aussi.

      +1

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    • jack_sosey // 18.10.2019 à 22h26

      « Selon un cadre interne, le contenu de PragerU et Dave Rubin a été supprimé, référencé « d’extrême droite ». »

        +2

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    • Fritz // 19.10.2019 à 09h37

      @jack sosey : si j’ai bien compris, être « gay et marié, pro-avortement » est une garantie de moralité.
      O tempora, o mores.
      A propos, la Torah condamne l’homosexualité dans les termes les plus nets (Lévitique 18:22).

        +0

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      • jack_sosey // 20.10.2019 à 13h57

        Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je ne parles pas de morale mais de position sur des sujets politiques et sociaux. Je ne défends pas leurs opinions qui divergent grandement.
        Défendre la constitution (Ier amendement) ne fait pas de vous un membre de l’extrême droite.
        Mon propos était clair. Malgré leurs différences : un juif pratiquant pro-Life (anti-avortement) et contre l’homosexualité pour raison religieuse mais pour sa légalité pour raison constitutionnel et de l’autre un homosexuel marié pro-avortement ; ils s’entendent sur la liberté d’expression et se font les mêmes ennemis.
        @Fritz Je ne vois pas comment vous pouvez m’imputer un jugement morale quand je parle des opinions opposées d’autres personne. Donc non vous n’avez pas bien compris.

          +1

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        • Fritz // 20.10.2019 à 20h33

          Dont acte. Merci pour votre explication.
          D’ailleurs, j’approuve entièrement le 1er amendement à la Constitution des États-Unis.

            +0

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