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12.janvier.201812.1.2018 // Les Crises

Facebook a versé des millions aux médias français: la stratégie «VIP-VRP» et ses effets, par Nicolas Becquet

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Source : European Journalism Observatory, Nicolas Becquet, 04-11-2017

On sait depuis 2016 que Facebook rémunère tant des personnalités que des médias pour produire des contenus sur son réseau social. Cette stratégie est désormais aussi à l’œuvre auprès des médias français (TF1, Le Figaro, Le Parisien, Le Monde, etc.) pour la production de vidéos, révèle l’enquête de Nicolas Becquet. Ces partenariats peuvent représenter jusqu’à 200’000 euros mensuels par titre. Une pratique qui pose la question de la dépendance des rédactions et ouvre la voie à un système à deux vitesses pénalisant les petits médias. Facebook assume, mais minimise l’importance de ce type de partenariat. (mise à jour du 16.11.17: lisez aussi l’interview d’Édouard Braud, responsable partenariats médias chez Facebook)

Facebook a gagné. Les médias français sont bel et bien devenus dépendants. Triplement dépendants, en fait : élargissement gratuit de l’audience, utilisation des outils de production et de diffusion et acquisition de revenus complémentaires. L’écosystème de publication du réseau social est devenu un outil vital pour le secteur médiatique.

De l’innocente et ludique chasse aux likes des débuts, à la production sur-mesure et rémunérée de formats vidéo aujourd’hui, le dealer d’audience a bien fait son travail. Dose après dose, les éditeurs ont scellé un pacte tacite avec la plateforme, un pacte aux allures de mariage de raison. Il faut dire que le trousseau de la mariée est bien garni avec ses deux milliards d’utilisateurs. Le marié désœuvré ne pouvait espérer mieux.

Asphyxiés financièrement et désertés par leur lectorat historique, les médias traditionnels ont en effet trouvé dans l’audience apportée par Facebook un ballon d’oxygène inespéré. À force de shoots aux statistiques flatteuses, les éditeurs se sont convaincus de leur succès naturel auprès d’une audience manifestement ultra réceptive à leurs contenus : l’eldorado providentiel des internautes.

Mais la descente est déjà en vue. Facebook a visiblement l’intention de faire éclater cette bulle enchantée en faisant passer à la caisse ses consommateurs les plus accros aux likes et au trafic généré sur leur site via le réseau social. Dans les rédactions, on travaille quotidiennement à la production de contenus conçus pour la plateforme de Mark Zuckerberg.

Quelles sont les implications d’une telle servitude volontaire pour le fonctionnement quotidien des rédactions, grandes ou petites ? Quelles sont les conséquences sur le travail des équipes chargées « d’alimenter » Facebook, notamment en vidéos et en lives ? Et surtout, comment le réseau social est-il parvenu à convaincre autant de médias économiquement à bout de souffle de travailler pour sa plateforme ? Zoom sur une redoutable stratégie qui met à l’épreuve l’agilité des rédactions.

La stratégie des VIP – VRP

Fin octobre, Facebook a donné un coup de semonce à ceux qui pensaient avoir trouvé une voie directe et gratuite vers une audience captive de masse. En testant la possibilité de créer un newsfeed séparé pour les publications non sponsorisées des pages professionnelles (en marge du newsfeed classique dédié aux posts des proches, aux contenus sponsorisés et aux publicités), Facebook a clairement lancé un avertissement aux marques, entreprises, institutions, ONG et médias en quête de visibilité : rien n’est gratuit.

Cette stratégie intervient alors que les éditeurs n’ont jamais autant travaillé pour le réseau social et jamais autant créé de contenus sur mesure venant alimenter les timelines des utilisateurs.

Les volumes d’audience en jeu n’expliquent pas à eux seuls cette productivité spontanée et inégalée. À partir de juin 2016, plusieurs grands médias américains ont été rémunérés pour inonder les newsfeeds de contenus originaux et servir de laboratoire technique et publicitaire à Facebook.

En effet, pour donner envie aux médias, Mark Zuckerberg a mis en place un véritable réseau de représentants VRP capables de faire la démonstration de l’incroyable efficacité des nouveaux formats mis sur le marché.

Le New York Times, CNN, le Huffington Post, Buzzfeed, Vox, Mashable ou encore Condé Nast… le fondateur de Facebook a rassemblé des représentants VIP dans sa « dream team ».

Modèles de réussite sur le marché digital, ces médias portent une solide réputation. Ils sont capables de produire à grande échelle et leurs contenus sont lus dans le monde entier.

Pour les convaincre, Facebook a dû se montrer très persuasif. Selon un document révélé par le Wall Street Journal en juin 2016, Mark Zuckerberg a ainsi fait un chèque de 50 millions de dollarsrépartis en 140 contrats de partenariats avec des médias et des célébrités, dont 17 de plus d’un million de dollars (près de 3 millions pour le New York Times et Buzzfeed, 2,5 millions pour CNN). Une goutte d’eau comparée aux 10 milliards de dollars de recettes trimestrielles de Facebook, soit 47% de plus qu’au même trimestre de l’année précédente.

Le deal est simple : en échange d’une certaine somme, le partenaire doit produire massivement des contenus à haute valeur ajoutée sur la plateforme : vidéos, Facebook Live, reportages à 360°, Instant Articles… Les grands médias américains ont donc été rémunérés pour inonder les newsfeeds de contenus originaux et ainsi convaincre l’ensemble des éditeurs d’en faire autant.

Des millions d’euros versés aux principaux médias français

Cette stratégie s’est avérée très efficace puisque la renommée des médias enrôlés, combinée à un puissant soutien des algorithmes, a contribué à imposer de nouveaux formats en moins d’un an et à l’échelle mondiale. Alléchés par la masse de clics, les éditeurs du monde entier se sont lancés dans l’aventure… couronnant de ce fait la stratégie de Facebook.

Un système spécifique aux États-Unis ? Pas du tout. En Europe, les grands médias français participent par exemple à cette manœuvre de séduction à grande échelle.

TF1, Le Figaro, Le Parisien ou les titres du groupe Le Monde font également partie des éditeurs qui touchent de l’argent pour produire des contenus vidéo pour Facebook. Et les sommes donnent le tournis, entre 100’000 et 200’000 euros par mois sur des périodes renouvelables de six mois, d’après les diverses sources interrogées.

Sachant que la plupart des médias cités (liste non exhaustive) ont déjà reconduit une fois leur partenariat, on parle ici de millions d’euros distribués aux médias hexagonaux par Facebook.

Il va sans dire que dans les rédactions contactées, on est peu disert sur les détails de ces accords confidentiels. Mais si les conditions varient d’un média à l’autre, le principe reste le même : en échange de l’argent versé, chaque média s’engage à produire un volume précis de vidéos et/ou de lives sur une période donnée, d’après les informations que nous avons pu récolter.

À LCI par exemple, la rédaction doit produire 14 heures de direct par mois et chaque live doit durer entre 6 et 20 minutes – Un timing précis qu’il vaut mieux respecter car les contrôles sont stricts, explique-t-on en interne.

Il faut dire que la chaîne a tout intérêt à garder de bonnes relations avec son mécène. Selon un salarié, l’argent de Facebook versé sur la période aurait financé les deux tiers de la rédaction web.

Mais les contributions financières de Facebook ne s’arrêtent pas là. Il a participé au financement d’un studio flambant neuf pour que la chaîne puisse réaliser des Facebook Live lors de la campagne présidentielle. Une dépendance financière qui s’ajoute à celle du trafic généré sur le site, via le réseau social, qui représente entre 30 et 40% des visites.

RTL a également bénéficié des euros de Facebook pour son studio dédié aux lives, au même titre qu’Europe 1 pour installer une Facebook Room et un Story Studio Instagram dans le bus qui a sillonné la France pendant la campagne électorale.

Enfin, la firme de Menlo Park apporte un soutien aux médias sous la forme de conseils techniques pour exploiter au mieux l’algorithme chargé de hiérarchiser les publications et comprendre les subtilités des statistiques d’audience, notamment avec la mise à disposition de CrowdTangle, une solution propriétaire d’analyse du trafic.

Du côté de Facebook, on assume ces contributions financières, mais on en minimise l’importance : « Voir les collaborations de Facebook uniquement à travers des partenariats rémunérés est réducteur. Notre rôle au quotidien est de travailler conjointement avec les médias au développement d’outils destinés à enrichir leur expérience sur Facebook. Cela passe par beaucoup d’échanges et des phases de tests durant lesquels il a pu nous arriver d’indemniser nos partenaires. Les médias prennent du temps pour utiliser nos nouveaux produits et partager leurs retours avec nous et il nous semble donc normal qu’ils obtiennent une compensation pour cela. Cela s’inscrit toujours dans un cadre temporaire le temps de l’expérimentation », explique Edouard Braud, le directeur des partenariats médias pour l’Europe du sud.

Un système gagnant-gagnant ?

Après des débuts laborieux, une communication maladroite et des cahiers des charges trop contraignants, Facebook a massivement investi dans ses relations avec les médias à partir de 2010. Désormais, la Media Partnership Team multiplie les initiatives comme le Facebook Journalism Project ou le Listening Tour, débuté en juin 2017, dans les rédactions.

Alors que la sphère médiatique s’alarme régulièrement de la dépendance aux « actionnaires milliardaires » ou de la proximité avec le pouvoir politique, la dépendance à Facebook ne semble pas émouvoir outre mesure. Au contraire, les partenariats sont vécus comme de belles opportunités pour expérimenter et se rapprocher de l’audience.

À L’Obs, Aurélien Viers, responsable du pôle visuel est très enthousiaste : « Ce partenariat nous permet d’aller plus loin dans nos expérimentations sans bouleverser notre organisation. Grâce aux outils fournis, nous avons pu créer des formats vidéo originaux qui connaissent de beaux succès en ligne. La pratique régulière du ‘Live social’, depuis le terrain, a instauré une nouvelle relation avec l’audience, plus spontanée et plus dynamique. On peut dire que Facebook condense tous les nouveaux défis liés à la vidéo, en termes de storytelling, de créativité et de capacité à se démarquer dans un environnement très concurrentiel ».

Mais en coulisses, dans les médias partenaires, les dents grincent, notamment du côté des régies publicitaires et des services commerciaux impliqués dans une lutte acharnée et vaine contre leur principal concurrent, l’ogre Facebook. « Devant les ‘valises de billets’ apportés par Facebook, les régies n’ont pas leur mot à dire, explique un journaliste en off. Et lorsque Facebook teste ses nouveaux formats publicitaires mid-roll sur nos propres productions, l’exaspération est à son comble ».

L’efficacité de la plateforme désespère les éditeurs englués dans des stratégies (trop) complexes de rétention de l’audience, comme l’explique ce cadre en charge du numérique: « Quand un internaute, avant de pouvoir finalement regarder une vidéo sur un site, doit cliquer sur un lien, attendre de longues secondes le chargement de la page puis fermer une ou deux fenêtres de pub pour finalement devoir patienter devant une publicité de trente secondes, le constat est sans appel, on ne peut pas rivaliser. On ne joue pas dans la même division que Facebook et son autoplayinstantanée ».

Michaël Szadkowski, rédacteur en chef du site et des réseaux sociaux du Monde, explique n’avoir fait aucune concession éditoriale et garder un contrôle total sur le contenu, une condition sine qua non du partenariat. « L’argent versé n’a pas fondamentalement changé notre façon de travailler. La production de vidéos était déjà une priorité pour nous, avec une équipe de quinze personnes dédiées. On poste plus de contenus qu’avant sur la plateforme, c’est sûr, mais je préfère que Facebook fasse vivre les médias plutôt qu’il se mette à créer et à imposer ses propres contenus. Facebook a changé de dimension, ses dirigeants ont compris qu’on ne pouvait plus demander aux médias de produire gratuitement des contenus et de la valeur, pour ensuite les monétiser auprès des annonceurs. » Un constat valable pour les seuls partenaires et pour une durée limitée.

Guillaume Lacroix, cofondateur de Brut, un média vidéo présent uniquement sur les réseaux sociaux, ne tarit pas d’éloges sur sa collaboration avec Facebook. Il s’agit d’un « partenariat de travail » qui ne comporte aucun volet financier. « Facebook nous donne beaucoup de conseils utiles pour faire décoller l’engagement sur nos vidéos. Il nous informe également sur les formats en vogue dans le monde entier. En septembre, nous avons par exemple été invités à Dublin pour participer à une conférence où étaient réunis 35 médias nés en ligne. Les échanges ont été très enrichissants. Enfin, Facebook met à notre disposition CrowdTangle, un outil très performant qui permet d’analyser l’engagement de l’audience sur les réseaux sociaux. Si on devait payer pour l’utiliser, pas sûr qu’on pourrait se le permettre. »

Comme pour Le Monde et L’Obs, Brut perçoit la collaboration avec Facebook comme un véritable avantage concurrentiel et croit à la pérennité de son modèle : « Cela ne nous fait pas peur d’être Facebook dépendant, pas plus qu’un producteur qui travaille avec une chaîne de télévision. Par ailleurs, il ne nous donne pas d’argent et pourtant Brut sera rentable en 2018, c’est qu’il existe bien un business model sur les réseaux sociaux ».

Edouard Braud l’affirme, Facebook fait tout pour donner le maximum d’autonomie aux médias : «Tous nos produits sont faits de telle sorte qu’ils ne créent pas de dépendance. Nous les concevons pour qu’ils enrichissent l’expérience des médias et les aident à créer de la valeur grâce à Facebook. Cela peut se faire à la fois au sein de notre environnement mais également en dehors. C’est pourquoi nous développons notamment des outils qui permettent de générer de la valeur dans les environnements propriétaires des médias comme sur Instant Articles avec les modules d’abonnement aux newsletters, de téléchargement d’applications… ».

Un miroir aux alouettes et un danger pour les « petits médias »

En dehors des médias partenaires, rares sont les rédactions disposant des ressources et de la flexibilité nécessaires pour faire face aux exigences de Facebook. En l’absence d’incitation financière ou de revenus récompensant les contenus produits pour le réseau social, les petits médias s’essoufflent à force de vouloir tirer profit de l’audience et des redoutables outils mis à disposition.

Résultat, un écosystème à deux vitesses s’est progressivement mis en place, doublé d’une stratégie kamikaze des médias, dont la production vidéo est un exemple éclairant. Passage en revue des raisons pour lesquelles la plupart des médias n’ont que peu d’intérêts à se lancer dans la production de vidéos sociales :

  • La production de vidéos est complexe, chronophage et coûteuse, surtout pour les titres de presse écrite dont ce n’est pas le métier. Mettre en place un workflow spécifique et former ou embaucher des journalistes capables de tourner et de monter des vidéos sociales représentent un coût considérable. Dans le domaine, la rentabilité reste souvent un concept.
  • La professionnalisation fulgurante des contenus. Les vidéos postées sur le réseau social ressemblent de plus en plus à des productions télévisuelles, ce qui tend à disqualifier les médias incapables de suivre les standards de qualité en vigueur. Aujourd’hui, la majorité des lives Facebook est réalisée avec plusieurs caméras, à l’aide d’une régie.
  • La versatilité des formats recommandés. Pendant 6 mois, Facebook nous incite à produire des vidéos de moins d’une minute consultable sans le son. Le mois suivant, il faut produire des séquences d’une minute trente minimum, sans quoi l’algorithme pourrait bouder nos contenus. Trente petites secondes de plus qui imposent de repenser les formats et réorganiser sa chaîne de production.
  • Le paradoxe de l’engagement. Par expérience, les contenus vidéos postés sur Facebook sont ceux qui apportent le moins de trafic sur les sites. Ils suscitent un fort engagement, mais sont consultés exclusivement dans le newsfeed, et peu sur les sites. Pourtant, les médias redoublent d’efforts pour produire des vidéos natives et non rentables. Enfin, comme sur YouTube, l’actualité est loin de faire partie des contenus les plus consultés sur Facebook.
  • La supercherie des données d’audience. Comprendre et analyser les chiffres d’engagement fournis par le réseau social demande de la patience et des compétences solides. Des chiffres dont la fiabilité est sujette à caution. En 2016, Facebook a admis avoir surévalué les statistiques de consultation des vidéos de 60 à 80%, et ce, pendant deux ans ! Une « erreur technique » a été invoquée. Une excuse grossière qui pourrait faire sourire si elle n’avait pas un impact énorme sur les investissements publicitaires et sur les moyens mis à disposition par les médias pour produire des vidéos. Quand on culmine à plusieurs centaines de milliers voire des millions de vues par vidéo, les marges d’erreur n’ont pas de grandes conséquences, mais lorsqu’une stratégie vidéo est évaluée sur la base de quelques milliers de clics, alors dans ce cas, les implications peuvent être sérieuses.
  • Le chantage au reach et la tentation du boost. La présence de tous les acteurs sur la plateforme engendre une course à l’attention inédite qui aboutit à une saturation des timelines et à une baisse de la visibilité des contenus, intelligemment orchestrée par Facebook. Une chute importante de la portée des publications peut contribuer à déstabiliser les fragiles business modèlesdes médias. Et la tentation de payer pour maintenir sa popularité, généreusement offerte par la plateforme, n’est plus une exception dans les rédactions. Les contenus sponsorisés se multiplient et les médias se transforment en client de la régie publicitaire de Facebook.

Facebook a gagné. Les nombreux paradoxes évoqués ci-dessus en sont les meilleures preuves. La servitude volontaire dont font preuve les médias peut être analysée au prisme de leur situation financière, mais difficile de dire quelles en seront les conséquences à long terme. Des sacrifices nécessaires sur l’autel de la transition numérique ? Peut-être, mais attention, la dépendance n’est pas seulement financière, elle est également technique pour l’accès aux outils de production et de diffusion de l’information, elle pèse aussi sur les contenus et contribue à l’uniformisation des formats à l’échelle mondiale et surtout, elle influence et rythme le quotidien et l’organisation des rédactions.

Le paysage médiatique français s’alarme régulièrement du manque d’indépendance des médias face aux actionnaires-industriels-milliardaires. Pourtant, ces mêmes médias permettent l’instauration progressive d’une menace tout aussi toxique pour l’avenir des médias et de la démocratie, celle du soft power, de l’argent et de l’écosystème des GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple).

Quelques lectures complémentaires ayant inspiré cet article:

Cet article est publié sous licence Creative Commons (CC BY-ND 4.0). Il peut être republié à condition que l’emplacement original (fr.ejo.ch) et l’auteur soient cités, mais le contenu ne peut pas être modifié.

Image de couverture Shutterstock et N. Becquet

Source : European Journalism Observatory, Nicolas Becquet, 04-11-2017

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Commentaire recommandé

Brigitte // 12.01.2018 à 07h34

Facebook et les GAFAM ont gagné, évidemment Mr Becquet et ce n’est pas une révélation (vous diriez un scoop…). D’ailleurs à l’insu de votre plein gré, en bon journaliste, vous êtes vous aussi un de leur VRP, simple colleur d’étiquettes (vous diriez sticker…), participant à diffuser leur marque.
Cela n’empêche pas que vous disiez des choses justes mais vous m’auriez encore plus convaincue et la lecture n’en aurait été que plus agréable sans ces autocollants publicitaires que j’ai du décoller de mon regard et que je retourne à l’envoyeur avec la traduction française.
« newsfeed » = fil d’actualité
« timeline » = chronologie
« likes » = aimes (pas génial mais il ne faut pas céder!)
« digital » = numérique (même plus en italique dans le texte!)
« lives » = directs
« media partnership team » = équipe des partenaires média ou partenaires média
« storytelling » = narration
« listening tour » = tour d’écoute
« autoplay » = lecture automatique
« business » = commerce, affaires
« mid-roll video » = video intra pub (?)
« reach » = atteindre
« boost » = renforcer

71 réactions et commentaires

  • Fabrice // 12.01.2018 à 06h53

    Après tout pour changer, le système doit aller comme le système financier jusqu’au bout de l’autodestruction, l’étape pas encore franchis de contenus commandé par Facebook (voir meme avant) livrera un contenu abscons qui détruira comme la presse écrite l’intérêt des lecteurs pour ses vidéos,il va falloir être patient pour que les 1er effets se fassent sentir.

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    • pitipitipa // 12.01.2018 à 09h10

      L’intérêt des lecteurs n’est pas très important. La rentabilité encore moins. Au contraire en investissant à fonds perdus et en multipliant l’offre, le secteur n’est pas viable pour un acteur indépendant qui serait juste intéressé d’informer honnêtement avec un équilibre financier.

      La presse indépendante n’existe pas. Quand la presse française alliée à facebook cherche à évincer RT c’est une lutte de pouvoir. Les journalistes le savent bien et ils gèrent leur problème de conscience en se persuadant qu’ils sont dans le camp du bien et qu’en face c’est le fascisme.

        +21

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    • Vladimir K // 12.01.2018 à 15h13

      Est-ce que pour le détruire, il suffirait de cliquer sur n’importe quoi, n’importe quand, sans nécessairement lire ce sur quoi on clique ?

      D’une part ça donnerait une image totalement bidon de la personne, et les médias auraient une fausse audience – mais quelqu’un devra payer pour cette fausse audience, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus.

        +3

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      • Nicolas // 12.01.2018 à 17h48

        voilà une très bonne idée d’app : un cliqueur de liens twitter / Facebook aléatoire, qui tournerait en tâche de fond quand l’ordi est allumé (pas le téléphone, ça boufferait trop de batterie). J’installerais ça sur le Raspberry, qui est allumé 24/7

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        • aije69 // 12.01.2018 à 19h32

          Ce serait certainement inutile car il est possible de savoir si le contenu d’une page défile ou bien reste statique, à quelle vitesse ça défile (au millième de seconde), si des parties de texte sont copiées par l’utilisateur, etc.
          Ouvrir une page sans simuler une utilisation humaine est facilement décelé, Google le fait déjà pour éviter des  » captcha  » (êtes-vous un humain ou bien un automate ?).
          Mesurer l’audience réelle est presque le nerf de la guerre, même si Facebook peut ensuite bidonner ses chiffres (oh, pendant deux ans nos bac +8 ont rajouté 60 à 80% d’audience fictive à l’insu de leur plein gré, c’est ballot !).
          Bientôt les caméras placées en lisière d’écran permettront de calculer où les yeux regardent précisément, donc où le temps de  » cerveau disponible  » est le plus siphonné, donc où c’est le plus $$$ juteux $$$.
          Question : quand Zuckerberg se présentera à l’élection présidentielle US, s’il finit par se lancer, quel partenaire économique s’opposera à lui ?

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          • Vladimir K // 13.01.2018 à 20h16

            Ça peut marcher pour les vidéos.

            Vous verrez une élection Zuckerberg vs Page (dėmocrate contre démocrate) pour les prochaines élections ?

            (Brin ne pourra pas se présenter, il est nė å Moscou)

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          • Fulsi // 16.01.2018 à 07h19

            C’est pas impossible de simuler les interactions d’un utilisateur. Je me suis toujours dis qu’un simulateur de vie numerique serait un excellent logiciel a developper pour brouiller l’intrusion dans la vie privee.

              +2

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  • Fritz // 12.01.2018 à 06h55

    La presse en 2018 : comment se prostituer à tous les vents, en frenglish de préférence. « RTL a également bénéficié des euros de Facebook pour son studio dédié aux lives, au même titre qu’Europe 1 pour installer une Facebook Room et un Story Studio Instagram dans le bus qui a sillonné la France pendant la campagne électorale. » Facebook ? C’est le nom d’un mac ?

    Dire qu’il y a trente ou quarante ans, on achetait pour quelques francs un journal, et on prenait le temps de lire les nouvelles, les éditoriaux, les dossiers, parfois même de faire les mots croisés… En dehors de quelques articles de la presse régionale, je n’achète plus les journaux, je ne lis plus les journaux. Je n’ai jamais eu de télé, et j’ai bien envie d’éteindre définitivement mon poste de radio.

      +52

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    • Xavier // 12.01.2018 à 07h55

      La radio permettant de faire plusieurs tâches à la fois elle est d’autant plus dangereuse en terme de seuil subliminal, sans compter la répétition à l’infini.
      Une analogie serait une tâche en arrière-plan sur un PC…

      On a remplacé une liturgie par une autre, bien plus efficace où il n’est même pas besoin de lire.

      Par contre il faudra bientôt abjurer de vouloir comprendre ou de réfléchir…
      Seule la foi en un futur conforme persistera.

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      • Jean // 12.01.2018 à 08h14

        => La radio permettant de faire plusieurs tâches à la fois elle est d’autant plus dangereuse en terme de seuil subliminal, sans compter la répétition à l’infini.

        Vous remarquerez que les individus qui vivent avec la télé la laisse souvent allumée, même lorsqu’ils ne la regardent pas.

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        • Lusituationniste // 12.01.2018 à 08h45

          C’est une présence fantomale (mon correcteur ne connaît pas l’accent circonflexe sur le o !), un gentil fantôme qui rassure.

            +5

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          • basile // 12.01.2018 à 13h00

            c’est fou le nombre de personnes qui ont besoin d’un fond sonore pour vivre. Même les informations sur certaines radio hyper commerciales, sont débitée avec un fond sonore type boîte de nuit, de même niveau en décibels,

              +10

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          • Nicolas // 12.01.2018 à 17h50

            il est temps d’appliquer la réforme de l’orthographe de 1991, non ?
            Enfin, c’est pas mes ognons…

              +0

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    • Subotai // 14.01.2018 à 01h24

      Ne partez pas perdant. 🙂
      Il y a une donnée qu’on ignore et donc qu’on ne prend pas en compte dans la constatation du « bordel »: la démographie mondiale.
      Quand il n’y avait que que le tiers ou la moitié de la population actuelle, les groupes sociaux existant était forcément restreints, les opinions remarquables idem et leurs effets sur la société plus marqués.
      Avec l’explosion de la démographie les moyens technologiques ont été développé en parallèle et permette maintenant de balayer une plus grande surface d’informations et de cultures.
      Le résultat est un éclatement total des « structures » et des modèles culturels, dans un mélange imprévisible, des développements jamais vu et des rétro actions improbables mais réelles. La Mondialisation existe bel et bien.
      A suivre…

        +0

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      • Subotai // 14.01.2018 à 01h24

        Suite…

        Le « problème » est que les structures sociales peinent à suivre ce feu d’artifice mondial.
        Pensez vous incroyable une famille française (globalement de souche 🙂 ) de la classe moyenne moins, dans laquelle la première fille est « gothique », le fils « hip hop/black/dance-hall », le deuxième fils « nerd/gamer/no-life », la petite dernière ne jure que par les manga de fille, quand le père nostalgique des 80’s ne jure que par Téléphone, Trust et Rita Mitsouko et la mère qui en est resté à France Gall et Michel Berger pleure en ce moment toutes les larmes de son corps?
        C’est quoi le modèle culturel de cette famille?
        Il ne reste que les fondamentaux de Todd pour s’y retrouver, si on estime indispensable de le faire.
        Pour ma par j’estime absolument sans intérêt de se cramponner au balai et d’essayer de formaliser une Révolution en cours… 🙂
        Conclusion : le bordel se résoudra dans un émiettement des groupes sociaux devenus trop grand et trop hétérogènes ou dans une grande réduction démographique hors de contrôle…
        A suivre…

          +0

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        • Subotai // 14.01.2018 à 01h31

          Suite…
          Et donc tous les Trombinoscopes pourront essayer de formaliser et de contrôler ça à grand renfort de technologies et d’algorithmes. Il restera toujours à trouver l’énergie pour maintenir l’entropie dans des limites acceptables pour la pérennité du Système…
          Chaud..!

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  • Xavier // 12.01.2018 à 07h12

    La démocratie ne survivra, enfin apparaîtra en réalité, que lorsqu’on séparera l’église de l’État, lorsqu’on réintroduira des principes intangibles sur l’information, car « au commencement était la parole »…

    Le fake news checking masque en réalité l’abandon complet des principes de neutralité, de séparation des pouvoirs, de n’être pas jugé et partie.

    Que la gauche française ne voie pas ceci sous l’influence de réseaux agitant en permanence des peurs inconsidérées ne m’étonne guère.
    La normativité laïque et progressiste ressemble fort à une religion. : foi immodérée dans le progrès, besoin de dire le bien du mal, etc.

    Finalement elle est comme la droite qui se retourne vers le passé catholique, incapable d’inventer un nouveau système pour notre futur qui intégrerait des problématiques pourtant connues.

    La facilité, la dominance, le déni et forcément les tensions qui mèneront aux conflits.

      +8

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  • Fritz // 12.01.2018 à 07h27

    Les médias financés par Facebook ? Heureusement, la déontologie veille :
    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2017/02/06/huit-medias-francais-s-allient-a-facebook-dans-sa-lutte-contre-les-fake-news_5075054_3236.html

    « Le réseau social va déployer en France son dispositif de signalement par ses utilisateurs d’une information qu’ils pensent être fausse. Celle-ci pourra ensuite être vérifiée par des médias partenaires, dont « Le Monde ». »

    La chasse aux dissidents exhale une bonne odeur de fric.

      +26

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    • Eric83 // 12.01.2018 à 08h55

      A la lumière de l’article de N. Becquet, on comprend d’autant mieux l’intérêt de certains médias à s’allier à Facebook pour faire la chasse aux fakes news.

        +6

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  • Brigitte // 12.01.2018 à 07h34

    Facebook et les GAFAM ont gagné, évidemment Mr Becquet et ce n’est pas une révélation (vous diriez un scoop…). D’ailleurs à l’insu de votre plein gré, en bon journaliste, vous êtes vous aussi un de leur VRP, simple colleur d’étiquettes (vous diriez sticker…), participant à diffuser leur marque.
    Cela n’empêche pas que vous disiez des choses justes mais vous m’auriez encore plus convaincue et la lecture n’en aurait été que plus agréable sans ces autocollants publicitaires que j’ai du décoller de mon regard et que je retourne à l’envoyeur avec la traduction française.
    « newsfeed » = fil d’actualité
    « timeline » = chronologie
    « likes » = aimes (pas génial mais il ne faut pas céder!)
    « digital » = numérique (même plus en italique dans le texte!)
    « lives » = directs
    « media partnership team » = équipe des partenaires média ou partenaires média
    « storytelling » = narration
    « listening tour » = tour d’écoute
    « autoplay » = lecture automatique
    « business » = commerce, affaires
    « mid-roll video » = video intra pub (?)
    « reach » = atteindre
    « boost » = renforcer

      +110

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    • Fritz // 12.01.2018 à 08h02

      Bien envoyé, Brigitte. Ce M. Becquet (« Mr » étant l’abréviation de « Mister ») devrait méditer sur la bassesse et le ridicule de son anglomanie. S’il écrivait en français au lieu de singer la langue du monstre qu’il dénonce, il serait plus convaincant.

        +44

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      • basile // 12.01.2018 à 13h06

        chez Fritz, les guillemets français, c’est par la touche Alt

        Alt 0171 = «
        Alt 0187 = »

        au bout de quelques jours, on le fait machinalement

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        • Fritz // 12.01.2018 à 17h30

          Merci, je connaissais ces raccourcis. Les guillemets typographiques (dits « français ») prennent parfois trop de place, et c’est pour cette raison que j’utilise aussi les guillemets dactylographiques. Remarquez, j’aurais pu écrire ‘Mr’, ‘Mister’, pour faire court.

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        • Thomas Savary // 13.01.2018 à 11h32

          On peut aussi, pour Microsoft® Windows®, installer une disposition de clavier digne de ce nom comme fr-oss (préinstallée dans toute bonne distribution GNU-Linux qui se respecte).

          http://mjulier.free.fr/clavier/

          Ensuite, c’est Alt. Gr. + w pour «, et Alt. Gr. + x pour ». Espace fine insécable avec Alt. Gr. + v. Pour l’apostrophe, Alt. Gr. + g (pour ma part, j’ai perdu très vite l’habitude d’utiliser le 4).

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      • Thomas Savary // 13.01.2018 à 11h20

        « “Mr” étant l’abréviation de “Mister”. »

        Vous n’y êtes pour rien, mais ce lieu commun partiellement inexact dont on nous rebat les oreilles et les yeux est d’autant plus horripilant que l’abréviation « M. » est incohérente avec celles des autres titres de civilité, et surtout stupide et inconfortable : « M. Leiris » abrège-t-il « monsieur Leiris » ou « Michel Leiris » ? Je vais citer le regretté Jean-Pierre Lacroux, auteur du posthume « Orthotypographie » (http://www.orthotypographie.fr/)

        « Rappel historique. — Les défenseurs les plus sourcilleux de nos traditions nationales sont ici, comme souvent, ceux qui les connaissent le moins. Ce prétendu “anglicisme” figure comme seule abréviation française de “Monsieur” dans des grammaires françaises du xixe siècle, par exemple Girault-Duvivier 1838. À l’article “Abréviation“, Littré 1872 donne “Mr” et “Mme” pour Monsieur et Madame… (Il est vrai que Larousse 1885 donne “M.” et “Mme”…) Lefevre 1855 et 1883, bible des typographes de la seconde moitié du xixe siècle, donne “M.” et “Mr”. »

        L’abréviation française se compose si possible avec un « r » supérieur : Mʳ — pour obtenir ce glyphe, faute de pouvoir utiliser ici un logiciel de PAO, j’ai détourné de son usage le caractère U+02B3 (MODIFIER LETTER SMALL R) utilisé en phonétique.

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        • PierreH // 17.01.2018 à 17h41

          Merci bien, ce M. m’horripile aussi… Mais comme vous le soulignez, les petits r et me à placer en haut à droite du M ne sont pas faciles à placer par ordinateur…

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    • Toff de Aix // 12.01.2018 à 08h29

      « mid-roll vidéo » = vidéo moyen format ?

      Sinon pour le reste à 100% raccord avec vous, ce globish macroniste est devenu absolument insupportable.

        +34

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      • grumly // 12.01.2018 à 17h45

        Non, un mid-roll c’est une pub vidéo qui se déclenche au milieu d’une vidéo pendant que vous la regardez, par exemple sur des vidéos Youtube ou une diffusion en live. Il y a des expressions similaires comme pré-roll, vous avez la publicité avant de pouvoir visionner la vidéo, et post-roll, la pub se déclenche une fois que la vidéo est finie.

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        • Didier // 12.01.2018 à 22h53

          Sans oublier la roll-mops: la pub se déclenche une fois que le hareng est mort.

            +6

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        • Toff de Aix // 13.01.2018 à 09h02

          Autant (au temps aussi est accepté) pour moi, j’aurai appris quelque chose !

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    • Eric83 // 12.01.2018 à 09h17

      De la dangerosité de manier une langue étrangère…lorsque des médias s’en servent pour manipuler l’opinion :

      Plusieurs médias français – qui affectionnent particulièrement Trump – titrent ce matin que Trump a qualifié certains pays de « pays de merde ».
      Hors Trump a employé le terme « shithole » dont la traduction donne « trou à rats ».

      Il est clair que l’impact psychologique sur l’opinion entre « pays de merde » et « trou à rats » n’a pas le même impact.

      http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/01/12/trump-traite-haiti-et-des-nations-africaines-de-pays-de-merde_5240652_3222.html
      https://www.washingtonpost.com/politics/trump-attacks-protections-for-immigrants-from-shithole-countries-in-oval-office-meeting/2018/01/11/bfc0725c-f711-11e7-91af-31ac729add94_story.html?utm_term=.e7014e74c30d

        +12

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      • Thierry17 // 12.01.2018 à 12h07

        En faisant une recherche rapide… en fonction du traducteur, l’un ou l’autre est proposé.
        Sur un traducteur, « trou à rats » est clairement indiqué comme la version soft…

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        Alerter
    • Alfred // 12.01.2018 à 09h40

      Quel dégueulis que cette avalanche de globish. Votre commentaire met très bien en lumière l’aliénation complète de cette profession. C’est encore plus désespérant que j’imaginais. Je pensais qu’il s’y trouvait des gens intelligents mais corrompus qu’un changement dans la direction du vent amèneraient à retourner leur veste. Mais c’est visiblement impossible. Même ceux qui perçoivent un problème sont possédés, financièrement peut être, mais mentalement surtout. Que peuvent ils construire ces gens qui pensent avec des mots qui ne leur appartiennent pas? Ils s’imaginent construire leur propre maison mais sur le terrain et avec des matériaux de quelqu’un d’autre (qu’ils n’ont pas choisis).
      (pour « storrytelling » = mise en récit car c’est plus tordu qu’une simple narration) (merci pour la peine)

        +27

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    • Arcousan09 // 12.01.2018 à 09h44

      Merci, Brigitte pour ce rappel à la langue française.
      Vous avez omis, en bon français de France:
      « fake news »: fausse nouvelle
      « Prime time », « acces prime time » et j’en oublie nombre de ces anglicismes qui sont supposés « faire branché » ….
      Sans parler des formes interrogatives du genre « Vous faites comment » , au lieu de « comment faites vous ? » c’est systématique à la radio comme à la télévision …

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      • Fritz // 12.01.2018 à 10h35

        Nous ne sommes pas obligés de décalquer la langue de l’Empire.
        « fake news » : bobard, voilà un mot français, bien meilleur que le globiche.

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        • LBSSO // 12.01.2018 à 15h08

          Je ne partage pas cette opinion @Fritz.
          En effet , si je vous dis que je suis le roi de l’omelette norvégienne, je vous raconte un bobard, soyez en sûr 🙂 . Si nous étions physiquement face à face, il ne pas dépasserait pas certainement le cadre de notre conversation privée.
          En revanche ,si je vous vais parvenir un lien, trouvé sur internet, d’ une photo montage montrant V Poutine et D Trump dans un sous marin avant les élections , vous voyez intuitivement la différence entre un « fake news » et un bobard.
          Autrement dit , « fake news » est différent de  » bobard ».Elle est une rumeur ,fabriquée volontairement,reposant sur rien (mais parfois suffisamment crédible) circulant sur internet.Cette technologie, par ses caractéristiques dans le temps (rapidité) et l’espace (mondialisé) , favorise sa propagation et par là même (le nombre de ses reprises) participe de sa véracité.
          Aussi peut-être que la meilleure traduction est « les rumeurs sur internet ». Ceci dit pour ma part, l’expression d’un mensonge, »fake news » (entre guillemets), véhiculé par une langue anglo saxonne me me plaît assez.Ça match !

            +5

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          • Alfred // 12.01.2018 à 16h59

            Mais pourquoi voulez vous donc que des « Fake news » ce soit des « rumeurs sur internet »?
            Le bobard d’or (presque prix Nobel), la fausse nouvelle par excellence, le complot « clape claquer » pour décodeurs ce sont les « white helmets ». Leur existence n’a rien à voir avec internet mais tout à voir avec.les services britanniques et avec nos médias complices. Le seul lien entre internet et la diffusion de ce mensonge c’est la série sur Netflix.
            Au contraire internet est l’antidote qui permet facilement à chacun de prendre la la mesure du mensonge…
            (N’oubliez pas cette affaire et creusez là. C’est le caca dans lequel plonger le nez des Macron et Rudy truc. C’est imparable; c’est.d’ailleurs un sujet à creuser pour ce blog contre les decodeurs.)

              +9

            Alerter
          • Fritz // 12.01.2018 à 17h24

            @LBSSO : « les rumeurs sur internet » me semble restrictif et trop long. Certes le français est souvent moins concis que l’anglais, mais pas toujours, et pour une fois que nous pouvons faire plus court dans notre langue… Je maintiens le mot « bobard ».

            Lisez ou relisez « Bombes et bobards », de David Mathieu (L’Age d’homme, 2000), sur la guerre du Kosovo, et vous verrez que ce mot convient parfaitement aux fausses nouvelles médiatiques, bien au-delà de l’omelette norvégienne.

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            • Sam // 12.01.2018 à 19h10

              Une fake news n’est pas tant la fausse nouvelle en soi que la nouvelle estampillée fausse par les gardiens de la vérité éternelle, les médias qui nous abreuvent d’une infinité de bobards de plus en plus grotesques (mais certifiés conformes eux).

              Tout ceci est tellement puant que j’aime autant que le terme reste anglais…

                +9

              Alerter
          • LBSSO // 12.01.2018 à 19h13

            @Alfred et @Fritz
            Pour quelles raisons réserver  » fake news  » à internet ?
            1-Cette expression s’est popularisée depuis internet.
            2-La majorité des jeunes générations ne s’informent plus que via ce réseau (d’où la soumission par ex de la presse écrite aux réseaux sociaux qu’évoquent les billets)
            3-Les manipulations ont existé de tout temps. Au fur et à mesure du développent des technologies, celles concernant « l’opinion », donc au-delà d’un cercle limité, se sont multipliées et sophistiquées.
            4-La spécificité d’internet est d’être une caisse de résonance qui dépasse tout ce qui a existé précisément (sans obligatoirement en être la source).
            5-La rumeur n’est qu’une modalité parmi beaucoup d’autres de la manipulation sur internet. Netfix en est une des meilleures preuves.
            Donc internet revêt une spécificité nouvelle. D’où le choix éventuel de lui réserver un terme spécifique « fake news » pour l’identifier. Plasticité que procure la langue anglaise. 1/2

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          • LBSSO // 12.01.2018 à 19h15

            2/2
            Maintenant, il faut parler clair entre nous. Ceux qui attribuent toutes les rumeurs ou manipulations à cette technologie veulent mieux la bâillonner(Est-ce que je surinterprète la crainte de cette idée sous-jacente à vos commentaires ?).Peut-être certains ,même, en fabriquent pour mieux la décrédibiliser. Et ceux-là réservent l’appellation « fake news » à internet. Et alors ? Rien n’empêchent de livrer bataille sur les manipulations, complots, rumeurs, conspirations sur les autres terrains.
            PS :A mon avis , l’erreur politique qu’a commis E Macron s’est de circonscrire son projet aux périodes d’élection. Là , il a jeté la suspicion même auprès des moins attentifs.
            Je viens de lire @Sam, c’est très juste et même assumé par certains publiquement.

              +1

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          • Subotai // 13.01.2018 à 00h52

            Si je comprends bien ça limite la « fake news » à une volonté, délibérée ou non, de de raconter un mensonge.
            Il me semble que toutes les conneries de « comptoir en fin de soirée – quand Gérard refait le monde » balancées sur les différents systèmes de com instantanés ou différés sont dans le concept.
            Les délires avinés, moquettés ou humoristiques qui partent en roue libre sont aussi dans le viseur.
            C’est pourquoi, il ne faut pas se tromper sur la finalité du truc des Lois: il s’agit d’un épisode de la guerre psychologique mondiale en cours, avec pour cible secondaire quelques trublions trop grandes gueules qu’on embastillera sans autre forme de procès.
            Ce que les extensions des « lois antiterroristes » n’ont pas réussi. Les Lois sur les « Fakes news » tenteront de le réaliser.

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            Alerter
      • Crapaud Rouge // 12.01.2018 à 12h05

        Notons quand même qu’écrire “fake news” au lieu de « fausses nouvelles » a le mérite de rappeler l’origine anglo-saxonne de la problématique dont on parle, une problématique récente et spécifique, sans rapport a priori avec l’idée générale de « fausse nouvelle », celle-ci datant sans doute de l’Antiquité et même plus.

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    • Louis Robert // 12.01.2018 à 11h53

      Je me permets de signaler les excellents services disponibles auprès de l’Office québécois de la langue française.

      https://www.oqlf.gouv.qc.ca/accueil.aspx

      Comme on dit, « c’est mieux que rien »… et… « si vous ne trouvez toujours pas ce que vous cherchez, n’hésitez pas à nous écrire. »

      Votre commentaire est en attente de modération. ?

        +3

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  • Louis Robert // 12.01.2018 à 07h56

    Lisant ce texte, on peut à tout le moins se demander ce qu’il restera de la langue française dans 5 ans. Quelques balbutiements en Novglish d’une population par ailleurs incapable de maîtriser l’anglais?

    « Et j’cause français… C’est un pleasure!… » (Ferré)

    Pôvre France!… En marche? Mais, encore une fois, vers où?

      +14

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    • Louis Robert // 12.01.2018 à 08h19

      Addendum — Et dire qu’en Chine, on enseigne désormais l’anglais à tous les enfants… Pas question que l’on y parle le mandaglish!

      Liu Xin. Anglais impeccable.

      « 09/05/2017: RT’s Peter Lavelle lashed out at Western media on CGTN’s talk show »

      https://m.youtube.com/watch?v=Xz9KzrazL0o

      Nouveau monde, celui de demain.

        +4

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      • Brigitte // 12.01.2018 à 09h01

        Louis Robert, le français doit rester une langue internationale et les chinois qui investissent en France devraient avoir l’obligation ou au moins la politesse d’apprendre notre langue plutôt que de parler en anglais. De toute façon la Chine n’est pas un bon exemple dans bien des domaines…

          +7

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        • Louis Robert // 12.01.2018 à 11h17

          Brigitte,

          1. Ce siècle est déjà celui du multilinguisme et des polyglottes en grand nombre dans de nombreux pays, dont mes petits-enfants et leurs camarades: 3 langues + à 4 ans.

          2. J’ai vécu en Chine et j’y ai voyagé dans plusieurs régions. Il ne manque pas de Chinois pour nous accompagner et s’adresser à nous dans un français impeccable. Et attention: ils saisissent les nuances fines et subtiles, l’humour et les remarques déplacées… On constate rapidement qu’en outre, ils en savent beaucoup plus sur nous que nous n’en savons sur eux.

          3. Oui, « le français doit rester une langue internationale » de qualité et utilisée en priorité par ceux dont c’est la langue maternelle. Il appartient donc d’abord à la France et aux Français, dont c’est la responsabilité, qu’il en soit ainsi… Sur ce je me modère et m’arrête.

            +9

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      • Kilsan Aïtous // 12.01.2018 à 13h27

        Vous imaginez, 1 milliard de Chinois apprenant le globish, de quoi détruire l’anglo-américain de l’intérieur…

          +1

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    • supergrimpeur // 12.01.2018 à 11h03

      Dans 5 ans, seules quelques personnes non dociles ou bien éduquées parleront encore français correctement.
      Et pourtant.. je travaille dans le commerce international depuis 15 ans et ne parle désormais plus anglais. et… cela marche très bien. Il faut simplement oser. Essayez, vous constaterez que le français n’est pas mort du tout, comme on veut nous le faire croire. Mieux, les gens vont s’excuser s’ils ne le parlent pas. et un bon interprète est préférable à un mauvais anglais.

      En France, amusez vous à rectifier tous les anglicismes de vos interlocuteurs. Ils seront d’abord amusés, puis ennuyés puis honteux de leur propre langage car ils n’ont absolument aucune excuse à part la paresse et le snobisme. Ce jeu fonctionne très bien, y compris avec les plus hauts niveaux hiérarchiques.

      Heureusement, il a a l’Afrique francophone qui parle un français parfait… Le français a un grand avenir… si du moins les français le défendent.

        +22

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      • Dmitry // 13.01.2018 à 21h44

        Cela m’emmerde qu’une hôtesse de l’air me parle l’anglais quand je monte en avion à Paris. C’est que dans sa belle tête est inculqué l’image que tous les étrangers sont anglophones. En effet, l’anglophilie de certains français embête aussi les étrangers qui voyagent en France.

          +1

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  • Toff de Aix // 12.01.2018 à 08h22

    Évidemment les journalistes travaillant dans ces médias « libres et indépendants » continuent à n’y voir aucun problème.

    Comme les dinosaures, quoi.

    Facebook a cependant le double avantage de zombifier à la fois les gens (il faut voir un accro à ce truc pour comprendre à quel point ça peut devenir grave) et de museler, de façon particulièrement efficace, l’opposition idéologique et la concurrence.

    Les algorithmes qui sont à la base de sa timeline filtrent en temps réel, et selon les préférences idéologiques de son fondateur en dernier ressort, l’ordre d’apparition des sujets et leur classement d’importance. Au final, seule compte la pub qui sera affichée continuellement, en fond et sur les côtés, et va s’imprimer de façon quasi subliminale dans le crâne de la victime pardon, du consommateur…

    Ça n’est que mon opinion bien sûr, on me jurera sur tout ce que le monde comporte de capitalistes forcenés que ça n’est pas le cas, que chacun reste libre, etc. Et que je suis un gros complotiste bien sûr… Mais mais mais si nous prenons cet exemple

    http://www.journaldunet.com/media/publishers/facebook-manipulation-emotionnelle-0614.shtml

    Ou encore celui-ci

    https://www.courrierinternational.com/article/polemique-facebook-des-annonces-ciblees-pour-antisemites

    Nous voyons bien ce qu’il se passe : même un de ses fondateurs l’a dit, ce truc est conçu de façon à introduire ce qu’il appelle une « économie de l’attention ». « « La dynamique de l’économie de l’attention est structurée pour compromettre la volonté humaine », il le dit tel quel dans une interview au Guardian.

    Je ne peux résister au plaisir de citer une des dernières phrases de celle-ci :

     » Finalement, plusieurs études constatent que le temps de concentration des êtres humains diminue année après année, pour n’être plus que de 8 secondes. Soit une seconde de moins que la légendaire mémoire des poissons rouges. »

    La messe est dite.

      +14

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    • rolland // 12.01.2018 à 13h52

      Attention, mieux vaut il me semble ne pas croire que Zuckerberg n’est aujourd’hui autre chose qu’une tête d’affiche, ou une marque de fabrique, car je n’ose pas imaginer une seconde que l’état profond n’est pas prit ses appartements avec toutes ses convenances dans ce nouvel empire qu’est facebook.

        +0

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      • rolland // 12.01.2018 à 14h11

        Je dois dire qu’une virgule aurait été bienvenue après « attention, mieux vaut ».
        Sans ça, peut-être que Zuckerberg remplira également le rôle d’outil de communication pendant encore un certain temps,mais vous aurez compris que je ne crois plus en son rôle de stratège de son propre empire.

          +1

        Alerter
  • jmdest62 // 12.01.2018 à 08h58

    « Les algorithmes qui sont à la base de sa timeline filtrent en temps réel,……….  »
    Timeline…vous avez dit timeline..tiens ! comme c’est timeline. (j’taquine)
    Virus très virulent => Vigilance permanente.
    @+

      +4

    Alerter
    • Toff de Aix // 12.01.2018 à 09h32

      Je l’ai vu après avoir validé… En même temps je dois reconnaître que sur le coup, je n’ai pas vu d’équivalent intelligible pour évoquer ce machin et rester clair ! Fil d’actualités peut être ? Me suis fait avoir :p

        +4

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  • some // 12.01.2018 à 09h41

    Internet est définitivement mort en 2018.

      +2

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    • rolland // 12.01.2018 à 14h01

      Votre prisme de perception parait bien large, si c’est le cas, disons que je suis d’accord avec vous, surtout si l’on ajoute à cet article le fait qu’il ait été récemment voté au congrès ( je crois ), la fin de la neutralité du net permettant entre autre de privilégier la visibilité du grand capital au dépend du plus grand nombre….si je peux le dire comme ça bien sûr !?

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  • hédouin // 12.01.2018 à 10h19

    Lire ,re-lire ,re-lire 1984 de G.Orwell,tout y est écrit .Je ne suis pas sûr que les outrances relevées ci dessus ,aident mieux que ce livre génial à être vigilant sur les risques du Système .Au contraire.

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  • yann35 // 12.01.2018 à 11h56

    j’attends avec impatience la réaction des décodeurs du monde à cette information qui est certainement une « fake news » ah ah ah !!!

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    • quesnot // 15.01.2018 à 18h22

      Cessez de rêver avec « Les décodeurs du Monde »… c’est évidemment encore un piège qui d’ailleurs a déjà été dénoncé, y compris tout décodeurs… La vérité, le mensonge ? qui peut dire et encore moins pourra dire, le futur ? c’est quoi ça : « le futur? » inutile de parler une langue ou une autre quand on a déjà presque plus rien à se dire hors les chiffres !!!

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  • Crapaud Rouge // 12.01.2018 à 12h31

    Lire aussi : https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/facebook-change-de-strategie-pour-donner-la-priorite-aux-amis_119804 Je ne comprends pas la fin de cette citation :
    « Dans un message publié jeudi soir sur Facebook, Mark Zuckerberg déclare que le réseau social va modifier le filtre du flux d’actualité pour donner la priorité aux contenus partagés par la famille et les amis, au détriment de ceux, non publicitaires, des marques et des médias. »
    Les messages des « marques et des médias » sont publicitaires, non ? Et quid des messages publicitaires si ceux des marques et des médias ne le sont pas ?

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  • Casimir Ioulianov // 12.01.2018 à 14h21

    Certains journalistes sont quand même conscients de la bavure.

    Malheureusement ça reste souvent des journalistes plus ou moins spécialisé dans l’Internet , l’Informatique ou les télécoms.
    Un exemple sur MotherBoard aujourd’hui : https://motherboard.vice.com/en_us/article/zmqgn4/facebook-algorithm-news-feed-change

    Article qui aborde des points pas vraiment développé dans l’article original mais qui le rejoint sur d’autres.

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  • Roiwik // 12.01.2018 à 15h37

    Depuis 2008 , les banques font faillite les unes après les autres , la BCE imprime entre 60 et 80 milliards d’euros par mois de fausse monnaie depuis janvier 2015 uniquement pour les riches !
    Les citoyens ne sont pas conscient que le fascisme bancaire est en marche, c’est même signé et de plus conscient de la gravité de la situation ! Avons nous un Charles de Gaulle pour venir remettre de l’ordre dans la maison France ?

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  • Larousse // 12.01.2018 à 16h10

    Cela s’appelle le « syndrome de la chèvre de Monsieur Seguin », j’entends ce que font Facebook et ses « collaborateurs ».
    Tout cela aura une fin car vendre du « virtuel » pour une réalité motivant le quotidien n’a qu’une fin, lorsque le système est à bout de souffle .
    (les dernières mesures de ce gouvernement Macron en sont les preuves : vitesse à 80 km/h, précarisation des contrats de travail, csg, imposition des heures supplémentaires, privatisation de fait de la demande de carte grise (complexité rendant la démarche pour des personnes âgées).
    Donc, y’en a maaarre. A quand le grand chambardement !!!

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  • Nanker // 12.01.2018 à 17h45

    Je diverge du sujet original de ce billet mais ne serait-il pas intéressant de se pencher sur ce cas d’hystérie médiatique bien française qui a consisté, lundi 8 janvier, à s’emballer pour l’éventuelle candidature d’Oprah Winfrey à la présidentielle US en 2020. Comme le virus de la grippe aviaire dans un élevage de canards landais l’idée a contaminé toutes les rédactions de l’hexagone en un rien de temps… Idée plus que baroque vu que, rappelons-le, Oprah est une sorte de Danièle Gilbert US. La Dame n’a peut-être pas les compétences requises pour ce genre de job?

    On dirait que nos « journalistes » français se débrouillent très bien pour se décrédibiliser eux-mêmes. Pas besoin de blogs « conspis » comme celui-ci pour le faire. Pour paraphraser Sade on pourrait dire « journalistes français, encore un effort si vous voulez être… totalement grotesques! »

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    • Fritz // 12.01.2018 à 18h36

      Non ? Mme Winfrey candidate ? Vous me l’apprenez, je n’écoute plus la radio…
      Bon sang mais c’est bien sûr !
      Oprah Winfrey, une FEMME ! Une BLAQUE ! Obamette, si vous préférez !
      Génial ! Trop cool ! Vraiment au top, les States !

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    • olivier // 12.01.2018 à 19h45

      Les « centrales médias » genre yahoo actualité sont hystériques en ce moment. Plus aucune d’information pertinente, elles sont là pour défendre la « bien-pensense ». Don quichotte contre Deneuve et compagnie, Trump, les non Charlie, les pas assez mondialistes, européistes, les trop russophiles, les trop Brexit…
      Et là les fake news ils s’en fichent, tout est bon Oprah, place en face de l’ambassade russe américaine renommée du nom de l’opposant assassiné (par on ne sait qui d’aiilleurs) …
      Ca devient indigeste, autant que la presse papier.

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  • thmos // 14.01.2018 à 11h36

    Confirmant cette « liberté de la presse » ( celle du renard dans la poulailler ) évoquée à chaque renforcement de la censure, notons que ces TNT sont toutes déficitaires sauf 3 d’entre elles ( 50 millions de perte pour C8 avec Hanouna par exemple) Quelle entreprise déficitaire pourrait mener leur activité comptable si longtemps ? … FB paie les mêmes qui perçoivent aussi les subventions du gvt tout en affirmant cette « indépendance » et cette « liberté » dont le mythe persévère tant que nous consommons cette « info ». Un journal du 20 H est « regardé »par encore 10 millions de français …

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  • Alfred // 15.01.2018 à 11h14
  • keg // 16.01.2018 à 10h14

    Pouvait-il en être autrement quand son nom même vous incite à vous sucrer et pas qu’un peu… Toutes les bêtes-raves vous le diront… de tous leurs sucs, c’est damné pour eux… Ils ont trop sué leurs détails, maintenant prisonniers de base de données-volées. Si j’osais je dirai qu’il se sont selfiés eux mêmes et d’eux mêmes..;

    Difficile d’en sortir. Tout le monde vous le dira, lorsque l’on est dans la toile, on est dans de beaux draps englués de partout. Pire que la confiote….

    https://wp.me/p4Im0Q-2fx

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