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16.juillet.201516.7.2015 // Les Crises

Faillite : pendant que la Grèce lutte, Porto Rico sombre

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Le gouverneur du territoire autonome américain de Porto Rico a reconnu dimanche que l’île ne pourrait pas rembourser ses 72 milliards de dollars de dettes accumulées. Récit d’une longue descente aux enfers qui rappelle le cas grec.

C’est un territoire qui croule sous les dettes, est empêtré dans un cercle vicieux d’austérité et de récession et dont la majorité de la population est au chômage. Bienvenue… à Porto Rico, qui vit une situation qui a le goût de la crise grecque, l’odeur de la crise grecque, mais n’est pas la Grèce.

Là où Athènes tente encore d’éviter une faillite, ce territoire des États-Unis vient de jeter l’éponge. Le gouverneur de cette île des grandes Antilles, Alejandro García Padilla, a reconnu que son territoire ne pourrait pas rembourser ses créanciers lors d’un entretien au « New York Times », dimanche 28 juin. Porto Rico doit maintenant trouver un accord avec ses créanciers concernant les 72 milliards de dollars (64 milliards d’euros) qu’il leur doit.

Spirale infernale

« Nous sommes tombés dans une spirale infernale », a-t-il déclaré au quotidien de la côte Est des États-Unis. Ce territoire autonome tente de sortir d’une récession quasi-permanente depuis 10 ans. L’absence de croissance réduit ses rentrées fiscales, oblige Porto Rico à emprunter toujours plus d’argent sur les marchés pour se financer, ce qui a fait exploser la dette publique (qui atteint 100 % du PNB, le Produit national brut). Conséquence : plus personne ne veut prêter des fonds, sauf à des taux d’intérêt exorbitants, et les caisses du Porto Rico se sont vidées.

Mais on ne tombe pas dans une spirale infernale comme Obélix dans une marmite de potion magique par accident quand on est petit. « Il est coutumier de dire que les problèmes proviennent de la fin de la provision fiscale américaine 936 pour les entreprises du continent [États-Unis] qui s’installeraient sur l’île”, peut-on lire dans une analyse de la situation de Porto Rico rédigée par plusieurs membres passés et présents du FMI, à la demande des autorités locales. Oncle Sam se serait donc créé sa propre version de la Grèce en ne prolongeant pas, en 2006, une incitation fiscale qui avait fait de l’île un paradis pour des entreprises de divers secteurs de pointe. « Il y a eu un exode massif d’entreprises, notamment du secteur pharmaceutique, qui a favorisé la récession », souligne le « Wall Street Journal ».

Cette clause n’était, pourtant, pas le seul ver dans la pomme portoricaine, assurent les experts du FMI. L’activité a en effet commencé à décliner dès 2004 et cet accident réglementaire a servi de révélateur de problèmes plus profonds. Il y a d’abord eu une crise de l’immobilier, puis la crise financière de 2007 qui a durement frappé le « continent », principal partenaire commercial de l’île. La reprise n’a ensuite pas été au rendez-vous à Porto Rico car, d’après la note de synthèse, son marché du travail protège davantage les salariés que dans le reste des États-Unis, ce qui a dissuadé des entreprises de revenir s’installer sur l’île et d’autres d’embaucher. Le tout a entraîné une crise bancaire et du crédit.

Pas bon pour l’Américain moyen

C’est donc un tableau très noir que dressent ces économistes du FMI. Ils ajoutent, en outre, que l’austérité imposée par les autorités pour tenter de réduire le déficit et la dette a « été contre-productive ». Les Grecs seront sûrement ravis d’apprendre que de l’autre côté de l’Atlantique, des experts du FMI peuvent estimer que la rigueur en période de récession ne fait qu’aggraver les choses…

Le statut particulier de ce territoire rajoute aux problèmes de l’île. Porto Rico ne peut, en effet, pas demander à être placé sous la protection de la loi américaine sur les faillites comme ont pu le faire Detroit et d’autres villes américaines. Ce texte permet, en effet, d’encadrer la procédure de restructuration des dettes. Mais Porto Rico va devoir se débrouiller comme un territoire autonome.

Le seul atout de l’île est que cette faillite n’est pas bonne pour l’Américain moyen, comme le souligne la BBC. Si dans le cas grec, la plupart des créances sont entre les mains d’importantes institutions financières, la situation est très différente à Porto Rico car les dettes sont, essentiellement, entre les mains de fonds de pension. C’est donc de l’argent de salariés et de retraités du « continent », et ceux-ci ont un poids politique certain.

Source : Sébastien Seibt, pour France 24, le 30 juin 2015.

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Greco // 16.07.2015 à 01h29

Le vote du parlement grec a fini! 229 pour, 64 contre et 6 « présent ». Varoufakis, Zoi Kostantopoulou , Panagiotis Lafazanis, des ministres, etc.ont voter NON Tsipras plane si il pense que à partir de Septembre il va gouverner tranquille !

La capitulation de Tsipras face à Bruxelles était le premier coup. La transformation de la gauche radicale a un nouveau Pasok (PS) continue. Tsipras a passé le 3eme mémorandum avec les votes de la droite, Pasok et Potami ! Alors l’unique pensée gouverne à partir de ce soir la Grece 10 jours après le NON du referendum ! Comme a dit Martin Schulz hier, seulement Tsipras « peut transformer la Grèce »…. Il prépare déjà la remaniement du gouvernement parce que faire élections , sait qu’il risque de lui couter cher…..
Honneur aux 39 sur 149 députés de Syriza qui ont dit non (32 non, 6 « présent » ! Ils ont résisté à la menace de Tsipras de faire élections (aux élections anticipés en Grèce, le chef du parti décide des futurs députés, alors il est clair qui ceux qui ont voté NON ils étaient exclus du parlement).
KKE et Aube Dorée ont vote NON.
Tsipras a vendu la gauche Grecque, et pire, a ouvert la porte aux néo nazis de Aube Dorée (d’ailleurs, vous savez que le 2013 avaient invites leurs amis de Kiev du Secteur Droit en Grèce ?)
Pratiquement un nouveau Maidan , contre l’avis de la population, on transforme le NON de 62% en Oui ! Pour les intérêts de l’Euro, de Bruxelles et de l’Allemagne !
Mais si au milieu de Juillet il déjà eu ce soir des violents affrontements, Septembre risque d’être très très compliqué pour Tsipras : en Grèce voter une loi est une chose, l’appliquer est une autre…..

187 réactions et commentaires

  • Asterox // 16.07.2015 à 01h18

    Che Guevara ne s’élit pas ^^

    Mais c’est triste de devoir maintenant compter sur la Finlande ou les pays baltes pour annuler cet accord foireux…

    Espérons que cette crise aura ouvert les yeux de la gauche (de la gauche) française sur l’euro et l’UE…

      +51

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    • wesson // 16.07.2015 à 02h33

      OK, je change la métaphore:

      Tu crois élire la chambre du Front Populaire, tu te retrouves avec celle de Laval.

        +37

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      • Louis // 16.07.2015 à 02h44

        C’était la même. Je vous encourage à lire « Un Paradoxe Français » par Simon Epstein.

        Vous verrez c’est trrrrrès instructif.

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        • Lamonette // 16.07.2015 à 09h41

          Flute aurais-je loupé une marche?
          N’aurais-je pas assez lu les bêtises qu’on assène à mes gosses après avoir tenté pour moi?

          Passk , quand même comme dirait Monsieur Valls, Laval était socialiste et quant au front pop, ce ne serait pas des fois ses plus éminents représentants qui se sont précipités pour botter en touche sur Pétain…

          Je regarde, je lis, je me tape sur le crâne tel le crop mignon qui soit disant a disparu pour laisser place au sapiens sapiens, ça marche pas…

          Je le dis avec une tranquillité d’âme parfaite: j’ai acheté Juger Pétain sur le site de l’INA. Et il me semble même que j’ai compris.

          Louis a été très gentil dans son commentaire, qu’il en soit remercié.

            +14

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          • Lamonette // 16.07.2015 à 10h11

            Allez une petite dernière et après , c’est promis, je ferme ma G.

            La Commune de Paris, elle a été réprimée par qui? Et Louise Michel envoyée au bagne par qui?

            Oui, je comprends, cela fait mal.

            Et quand d’ailleurs j’ai vu se déchainer sur ce site des commentaires ET PAPIERS germanophobes, cela m’a gonflé énormément.

            Il fallait, par humanité bien comprise, sortir la Grèce de l’Euro, même pour cinq ans, tel que le proposait celui en fauteuil roulant qui n’a pas oublié son cerveau dans le vestiaire de la piscine, lui..

            Je prends les paris….On n’a pas fini et cela va nous coûter plus qu’un bras… pour rien.

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            • Alae // 16.07.2015 à 12h39

              « Il fallait, par humanité bien comprise, sortir la Grèce de l’Euro, même pour cinq ans, tel que le proposait celui en fauteuil roulant qui n’a pas oublié son cerveau dans le vestiaire de la piscine, lui. »
              Oui, Lamonette. C’était la seule solution permettant de préserver la souveraineté grecque, de faire droit aux 61% de gens ayant voté oxi et d’entretenir un bon espoir de revoir la Grèce sur pieds. D’autant plus que l’aide de la BCE avait été proposée pour soutenir la drachme et lui épargner une spirale de dévaluation.
              Même si, pour finir de sortir la Grèce de l’impasse. une restructuration de la dette se serait imposée aussi, c’était un début.
              Une aussi belle occasion ratée, c’est à pleurer.

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            • P. Peterovich // 16.07.2015 à 13h35

              @ Alae et Lamonette : Je plussoie… Et je fais remarquer à ceux qui parlent de néo-colonialisme, de diktat, etc, que la solution aurait été bien plus simple si l’Allemagne, la Commission, le Conseil, l’Eurozone avaient le pouvoir de passer outre aux volontés du gouvernement grecs. Ils lui auraient tout simplement imposé la sortie de l’Euro.

              Mais comme l’UE et l’eurozone sont respectueux de la démocratie et de la souveraineté grecque, c’est à la Grèce d’accepter la sortie.

              Si elle n’en veut pas, elle est gentiment priée de se conformer aux règles de l’union monétaire, dont la principale est bien « qui s’endette rembourse… », aussi appelée « interdiction de remettre les dettes dues aux institutions de l’Eurozone ».

              On peut envisager de changer cette règle, bien sûr, mais alors, il faudra demander aux peuples allemands, hollandais, finlandais, belges, voire français, italiens et espagnols ce qu’ils en pensent.

              Je crois, sans trop m’avancer, que le non l’emportera sans difficulté dans la première série de pays. Et je ne suis pas certains que les citoyens de la deuxième série émettent un vote positif…

              Les Grecs auront leur remise de dettes. Mais pas dans l’eurozone.

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            • Astrolabe // 16.07.2015 à 20h19

              Mais non, pas germanophobes ! Je suis un germaniste de la 1ère heure et germanophile, mais lorsque les politicard allemands du moment me disent à longueurs de Spiegel, de Welt, de Zeit, etc (sans parler de Bild) que les allemands portent la Grèce à bout de bras, qu’ils l’ont aidée autant qu’ils ont pu, je ne supporte pas, car on a vu et revu ici et ailleurs, que c’est faux, faux et refaux. Par exemple, les banques allemandes d’abord, françaises ensuite ont passé des années à démarcher la Grèce puis lui ont vendu (notamment) des masses de matériel militaire dont la Grèce n’avait aucun besoin, le tout à crédit. Même topo que les banques américaines au début des années 2000 vendant des appartements et maisons à des gens dont ils savaient qu’ils ne pourraient pas les payer. Mais sur le moment c’est bon pour le PIB, et qui sait ça fait une rente (au moins sur le dos de ceux qui peuvent payer) pour les banques, etc, etc.
              Schäuble a certainement raison sur la conclusion, Grexit, mais pas sur le raisonnement (la « générosité » de l’Allemagne).
              Et je ne parle même pas de la campagne organisée en Allemagne contre la Grèce et les grecs sur la base de cette fable sur la générosité allemande. Ne vous indignez pas que l’on s’en prenne à l’Allemagne !

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          • Lamonette // 16.07.2015 à 23h31

            Je me réponds à moi même car je veux surtout éviter de blesser.

            Point 1, réellement, soutenez l’INA malgré les notes de taco ou de bureau ACHETEZ juger Pétain, 15€ en pack peut être même déjà moins cher pour 4 h
            Ceux qui ont du cœur et un peu de cervelle savent déjà ce que je dis: il faut combler l’énorme fracture qu’on n’arrête pas d’entretenir en mentant.

            Je me souviens encore si précismnt des larmes que je me suis vue verser en écoutant MITTERRAND sur les « forces « …
            En 1981, j’avais 10 ans et dans ma classe, j’étais déjà la seule à dirre non. Et, oui…, j’ai nécessairement dit non… juste pour dire non…

            Point 2, n’ayez pas peur.
            Je sais, on nous la vend, nous la débite au millimètre.

            Ex C dans l’air: les ados terroristes….C’est consternant.

            Oui, je crève de trouille car j’ai 3 gosses et un chat de combat.

            Il faut qu’on aille au delà. On sait le faire, on l’a déjà fait.

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          • couci couça // 18.07.2015 à 07h44

            C’est vrai : notre pays écrabouillé en quelques semaines par l’Allemagne nazie, aurait du voter la poursuite du combat .
            Ca aurait eu de la gueule …
            Les destructions et les morts de la guerre 14 multipliés par 4 .
            En attendant nos sauveurs américains …
            Je ne suis pas pétainiste, non .
            Je n’accepte pas la dérive collaboratrice et antirépublicaine , pour ne pas dire restauratrice , de ce parti qui a amené l’Etat Français .
            Par contre je m’oppose au manichéisme et au simplisme .
            Ce que je condamne c’est l’attentisme , la drôle de guerre , et la fascination pour le national socialisme : mieux valait Hitler que le F.P ou le « communisme » .
            Une fois notre pays à genoux c’est un peu facile de réécrire l’histoire .
            De Gaulle en 40 , à Londres , combien de divisions ?
            Je dis ça car l’union européenne est née de ce débat esquivé .
            Et de la volonté des USA de mettre notre pays sous tutelles et de sortir l’Allemagne de sa ruine coûte que coûte, car en 44 le nouvel ennemi c’était bien l’URSS ?
            Et vu les saloperies que l’Allemagne avait faites à l’est , on peut comprendre leur choix .
            Le rideau de fer est bien la conséquence à la fois punitive et protectrice contre ces violences ?

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      • ISTINA // 16.07.2015 à 09h56

        Tu crois élire la chambre du Front Populaire, tu te retrouves avec celle de Laval.
        ****************************************************************************************

        Oui mais LAVAL ? c’était le leader des RADICAUX SOCIALISTES;
        SOCIALISTES SURTOUT !!!!!!! où est la différence ? Camarade Citoyen ?
        LAVAL, que vous le prononcez de Gauche à Droite ou de DROITE à GAUCHE? vous avez toujours LAVAL Radical Socialiste toujours et, vous n’en sortirai pas !!!!!!

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        • bardamus // 16.07.2015 à 15h24

          « Le Parti Socialiste de l’époque c’était la SFIO, et ils étaient bien de gauche, à cette époque. »

          De gauche ? Voire !

          Surtout très inféodé à Washington, c’était la bête noire des communistes (plus que les gaullistes)

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          • Micmac // 16.07.2015 à 19h36

            Euh… on parle de l’avant guerre, là.

            Des gaullistes avant 1940, il n’y en a pas, et l’influence américaine est très limitée.

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      • cording // 16.07.2015 à 15h58

        Laval a gouverné en 1935 en faisant une déflation comme celle de nos jours. C’était un socialiste qui refusait l’alliance avec le PC. Il a pris sa revanche avec Pétain entre 1940 et 1944.
        C’est la Chambre du Front Populaire moins les députés communistes exclus du fait de leur soutien au Pacte germano-soviétique qui a investi le Maréchal Pétain le 10 juillet 1940.

          +3

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        • Micmac // 16.07.2015 à 19h34

          Encore une fois, Laval était Radical Socialiste, parti qui ratissait large entre le centre droit, le centre et la droite de la SFIO. L’appellation « Radical Socialiste » n’a aucun lien avec les positions politiques que prenaient ce parti. Ce parti avait l’habitude de faire tomber les majorités tantôt à droite, tantôt à gauche. Laval n’avait rien d’un socialiste. c’était un politicard de centre droit, que sa politique déflationniste avait effectivement déconsidéré, au point qu’il n’arrivait plus à avoir des « portefeuilles ». Il en conçu une certaine aigreur…

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        • couci couça // 18.07.2015 à 07h53

          Oui , mais il a été viré .

            +1

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    • Sophie // 16.07.2015 à 06h00

      Pouvez vous développer un peu s’il vous plait ? Je recherche l’info sur le net et ne trouve pas la réponse…

      Donc, en fait, tous les parlements européens votent ? La majorité est elle nécessaire ou cela se passe autrement ?

      Merci d’avance.

        +3

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      • Villon // 16.07.2015 à 07h19

        Oui, tous votent mais avec des pourcentages très différents. Et la Finlande, par exemple, ne dispose que de… 1, 78% des voix. Il va en falloir des NON d’autres pays pour espérer quelque chose de ce côté-là !!

          +5

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        • Sophie // 16.07.2015 à 12h15

          Merci ! Connaissez vous les pourcentages des differents pays ?

            +1

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          • Chaud à nanas // 17.07.2015 à 01h38

            Chère Sophie,
            On se fiche des pourcentages des pays représentés votants puisque jamais cela ne débouche sur une décision.
            Les décisions sont prises par des personnes non élues.
            Mais alors à quoi servent les votes au sein du parlement européen me direz-vous ?
            Et bien, précisément à faire croire aux gens comme vous qu’ils servent à quelque chose !
            CQFD

            Actuellement on n’entends beaucoup parler de l’Eurogroupe, par exemple, qui a décidé des mesures d’austérité pour la Grêce.
            Et bien l’Eurogroupe n’a pas d’existence juridique légale 🙂
            On dit « l’Eurogroupe » pour ne pas dire que Mr Schauble, ministre des finances allemandes, a imposé aux grecs des mesures qui vont les faire souffrir encore plus.

              +3

            Alerter
            • Sophie // 17.07.2015 à 05h54

              En partant de ce principe, un patient atteint d’une maladie grave ne devrait jamais demander à son médecin les taux de réussite d’un traitement, puisque, forcément, il mourra un jour…

                +1

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      • Chaud à nanas // 16.07.2015 à 08h08

        Les conférences de François Asselineau sont édifiantes sur le sujet du fonctionnement de l’union européenne, âmes sensibles à la démocratie s’abstenir:
        http://www.upr.fr/conferences/la-construction-europeenne-est-elle-encore-democratique

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    • Louise // 16.07.2015 à 09h30

      On peut aussi compter sur Schauble qui réitère sa ligne de « grexit » ce matin. Ceux qui veulent du « bien » à la Grèce et ceux qui lui veulent du « mal » sont sur la même ligne on dirait.

        +6

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    • MARAT EL MOKRANI // 16.07.2015 à 14h55

      En effet cela devrait desiller les yeux. D’une certaine gauche ,mais je n’y crois guère.car on a affaire a des oportunistes,helas

        +6

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  • Greco // 16.07.2015 à 01h29

    Le vote du parlement grec a fini! 229 pour, 64 contre et 6 « présent ». Varoufakis, Zoi Kostantopoulou , Panagiotis Lafazanis, des ministres, etc.ont voter NON Tsipras plane si il pense que à partir de Septembre il va gouverner tranquille !

    La capitulation de Tsipras face à Bruxelles était le premier coup. La transformation de la gauche radicale a un nouveau Pasok (PS) continue. Tsipras a passé le 3eme mémorandum avec les votes de la droite, Pasok et Potami ! Alors l’unique pensée gouverne à partir de ce soir la Grece 10 jours après le NON du referendum ! Comme a dit Martin Schulz hier, seulement Tsipras « peut transformer la Grèce »…. Il prépare déjà la remaniement du gouvernement parce que faire élections , sait qu’il risque de lui couter cher…..
    Honneur aux 39 sur 149 députés de Syriza qui ont dit non (32 non, 6 « présent » ! Ils ont résisté à la menace de Tsipras de faire élections (aux élections anticipés en Grèce, le chef du parti décide des futurs députés, alors il est clair qui ceux qui ont voté NON ils étaient exclus du parlement).
    KKE et Aube Dorée ont vote NON.
    Tsipras a vendu la gauche Grecque, et pire, a ouvert la porte aux néo nazis de Aube Dorée (d’ailleurs, vous savez que le 2013 avaient invites leurs amis de Kiev du Secteur Droit en Grèce ?)
    Pratiquement un nouveau Maidan , contre l’avis de la population, on transforme le NON de 62% en Oui ! Pour les intérêts de l’Euro, de Bruxelles et de l’Allemagne !
    Mais si au milieu de Juillet il déjà eu ce soir des violents affrontements, Septembre risque d’être très très compliqué pour Tsipras : en Grèce voter une loi est une chose, l’appliquer est une autre…..

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    • Sophie // 16.07.2015 à 06h04

      L’hiver sera rude, la plupart des grecs renflouent leurs caisses pendant la haute saison, çe qui leur permet de tenir le reste de l’année.

      Là, avec tous ses événements, on parle clairement de sabotage.

        +14

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      • Greco // 16.07.2015 à 18h11

        La situation va devenir digne de l’enfer cet hiver : imaginez seulement une chose: la plupart des cafés, restaurants, supermarchés, étaient obliges DE aujourd’hui, quelques heures après la vote, de changer tout les prix, à cause de l’augmentation de la TVA !
        J’imagine que Tsipras l’hiver va avoir besoin de l’armée pour contrôler la situation …..vu que a la manif de hier (10-15milles personnes )était chaude….alors quand les grèves et les manifs vont commencer, quand les nouveaux mesures d’austérité vont se faire sentir petit a petit : https://www.youtube.com/watch?v=fXTMWbvFX9k
        (Russia Today respecte les manifestants et n’a jamais des problèmes, par contre les autres chaines….vous pouvez voir)

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    • Toutatis // 16.07.2015 à 07h15

      Cela est très bien. J’espère que cela conduira à un scission de Syriza. Comme ça il n’y aura plus d’ambiguïté. Dès le début Syriza n’était pas clair sur l’Europe, car il rassemblait des gens aux vues radicalement opposées. L’électeur ne savait donc pas exactement pour qui il votait.

        +14

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      • K // 16.07.2015 à 18h30

        Tout à fait. On a le mêmeproblème en France au sein du Front de gauche :
        un PC europhile et un partie de gauche hostile à l’UE.

          +6

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    • papy // 16.07.2015 à 08h32

      « Comme a dit Martin Schulz hier, seulement Tsipras « peut transformer la Grèce » »
      Le wall street journal pense la même chose avec Hollande en France … Ils vont tout casser et pas un syndicat de GÔCHE à la gamelle ne bronchera !!!

        +14

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    • Lysbethe Lévy // 16.07.2015 à 15h06

      Et voilà la suite mais déjà ce parti Syriza (Tsipra) était soupçonné de vouloir jouer les « Noske » lors de la révolution allemande, ou la « gauche  » préparant le programme de la droite, voir l’extrême droite. http://azls.blogspot.fr/2014/10/alexis-tsipras-version-30-coopte-par-la.html

      extrait- « J’ai découvert l’existence d’Alexis Tsipras il y a pas mal d’années, quand il n’était que le jeune leader inconnu d’un groupuscule gauchiste dont personne n’avait entendu parler en dehors de son pays, la Grèce. C’était au hasard d’une navigation sur la toile, et j’avais trouvé une vidéo d’un groupe d’étudiants se livrant à une sorte de happening bondage sur Tsipras, qui, hilare, se laissait ficeler sur une chaise. » Ma première réaction avait été : « Ach ! Die Junge Garde des Sekretariats ! »

      La jeune garde du secrétariat : c’est ainsi qu’on appelait dans l’Allemagne des années 70 les jeunes socialistes, généralement de tendance gauchiste, qui, une fois passée la trentaine, devenaient des caciques du parti social-démocrate. On a vu le même phénomène dans toute la social-démocratie européenne. »

      « A Vienne, Tsipras, invité par le Forum Bruno Kreisky, a fait un vibrant discours tendant la main aux sociaux-démocrates allemands et autrichiens pour, ensemble « sauver l’Union européenne » des méchants néolibéraux de Berlin et Francfort : « Nous allons gagner les prochaines élections, nous aurons besoin de vous ».

      Bref, on l’aura compris, SYRIZA se présente tout simplement comme le nouveau PASOK et je vous fiche mon billet qu’il ne va pas tarder à être coopté dans l’Internationale socialiste. Je recommande la lecture de ce morceau d’anthologie aux lecteurs qui comprennent l’anglais, il vaut son pesant de sel marin ionien : http://yanisvaroufakis.eu/2013/09/24/alexis-tsipras-at-the-kreisky-forum-vienna-the-complete-speechaddress-to-austrian-social-democrats/.

      Bref, bien que j’avais prévenu des liens entre « INET » think thank financé par SOROS entre autres, qui a appuyé le voyage de Tsipra aux Usa rencontrer le département d’état Us et le FMI, nous n’avons semble t’il pas assez creuser le sujet des liens qui unissent des partis dits de gauche et des financiers, ou spéculateurs ayant des intérêts en Europe comme Gorges Soros qui a ouvert des centres « open sociéty » en Grèce pour aider les plus pauvres, mais en fait servir de paravents à d’autres aides dans le genre Maidan par exemple…

      Quand des ultra-riches aident des ultra-pauvres c’est jamais gratuit et toujours suspect..Devinez pour Podemos ?
      « 

        +17

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    • aleksandar // 16.07.2015 à 22h36

      C’est si facile de son fauteuil Tsipras a fait ci, Tsipras a fait ça.
      « Tsipras a vendu la gauche grecque « …. je me demande si vous réalisez l’absurdité de vos propos.
      L’idéologie c’est bien, mais ça fait pas bouffer.
      Quand à vos délires conspirationnistes, ils sont risibles.
      A la place de Tsipras, j’aurais fait la même chose.
      A mon humble avis, ses convictions européenne ont du en prendre un sale coup.
      Les créanciers veulent de l’austérité, laissons les faire.
      Quand il y aura le feu, ils comprendront peut être.
      Les grecs veulent l’euro sans comprendre que l’euro c’est l’austérité.
      Bon, une petite cure d’austérité supplémentaire.
      Pour le reste, lois pas appliquées, travail au noir, économie parallèle.
      Tsipras est un orgueilleux comme tous les politiques, je doute qu’il digère ce qui s’est passé.
      Alors attendons pour voir avant de sortir le tribunal révolutionnaire et votre KGB

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  • arthur78 // 16.07.2015 à 04h03

    c’est la raison pour laquelle schauble a proposé aux americains d’echanger porto rico contre la grece

    http://fr.euronews.com/2015/07/09/echange-grece-contre-porto-rico-wolfgang-schauble-tacle-washington/

    certains porto ricains souhaiteraient récuperer la nationalité espagnole

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/07/15/20002-20150715ARTFIG00003-porto-rico-prend-au-mot-schuble-et-songe-a-devenir-allemand.php

      +5

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  • Grognard // 16.07.2015 à 04h53

    Le non de Varoufakis montre que j’avais tord lorsque j’évoquais la tactique des deux fers au feu.
    Il faudra regarder avec attention à quel parti Tsipras donnera les sièges que vont libérer les membres de Syriza.

    Dans un certain sens Tsipras vient de renverser la table.
    S’il gouverne avec d’autres partis que Syriza alors il ouvre la porte à l’inconnu en mettant tout ce joli monde dans le même sac: celui des traitres aux intérêts du peuple.

    Quelle sera, si elle existe, la force ou l’organisation capable d’encadrer le mécontentement, qui petit à petit, va se muer en désespoir.
    Et, s’il n’y en a pas…

      +11

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    • Gérard Jeannesson // 16.07.2015 à 09h07

      Le parti communiste grec propose une alternative crédible avec sortie de l’euro, de l’union européenne et de l’otan.

        +30

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      • P. Peterovich // 16.07.2015 à 13h55

        Faut pas tout mélanger : la sortie de l’Euro est une chose, celle de l’EU une autre et celle de l’Otan une troisième…

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        • Chris // 17.07.2015 à 00h54

          Au risque de me répéter, pour sortir de l’Euro il faut tout d’abord sortir de l’UE… d’après le Traité de Lisbonne. Bon maintenant on peut tordre tout le traité au gré du vent qui souffle. La BCE a bien failli à son devoir de liquidité à la Grèce… comme quoi.

            +2

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          • FEG // 17.07.2015 à 12h47

            Exact ; sortir de l’UE au préalable.

            Quant à l’application des traités, entre le rigorisme, le juridisme, l’amnésie progressive ou subite, les retournements et le j’m’en-foutisme, l’histoire nous fait découvrir de tout au fil des gouvernements ou des générations successifs.

            Parfois les volontés l’emportent sur les seuls rapports de force. Le plus souvent, les pays comme l’Angleterre de Lord Palmerston, n’ont pas d’amis ou d’ennemis permanents, voire héréditaires. Ils n’ont que des intérêts propres en permanence.

            Aussi, dans le sens des intérêts matériels allemands du jour, l’opinion publique étant rameutée à longs coups de trompe médiatique (Die Zeit, Die Welt, Bild, etc.), Wolfgang Schäuble déplore l’hémorragie de l’argent des allemands, lui-même victime de la désinvolture de cet italien pas sérieux à la tête de la BCE, ce Draghi qui refuse de couper le robinet des liquidités aux banques grecques.

            Tant pis pour les enfants grecs, ils n’avaient qu’à avoir des parents moins idiots quand ils ont choisi auparavant leurs dirigeants, cause de leur ruine.

            Tiens, cela rappelle quelque chose. Ah, les années 50, toute une époque.

              +11

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      • aleksandar // 16.07.2015 à 22h46

        Alternative crédible dont les grecs ne veulent pas
        D’autant plus que c’est resté un parti communiste stalinien.

          +6

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  • lostseven // 16.07.2015 à 05h34

    Alexis Tsipras n’a pas l’intention de démissionner

    «Il faut que tout le peuple grec partage ce fardeau. Nous devons voter en faveur de l’accord passé à Bruxelles. Je n’aiderai pas les gens qui veulent faire tomber le gouvernement et je serai le dernier debout», conclut Alexis Tsipras devant le Parlement grec, applaudi par Syriza, le parti au pouvoir dont il est issu.
    si ça c’est pas être un vendu et un traître,je ne sais pas ce qu’il faudra à ceux qui le défendent encore.
    Lu sur le figaro ce matin

      +28

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  • Sophie // 16.07.2015 à 06h14

    Ils ont majoritairement accepté, on ne change pas les mentalités du jour au lendemain. Ils y tiennent à leurs ministères et sièges de parlementaires. N’oublions pas que c’est grâce à leurs postes qu’ils peuvent se permettre de placer leurs cousins, oncles, tantes et j’en passe.

    Décidément, certaines choses ne changeront jamais.

    Pour l’anecdote, je me souviens d’une jeune femme étudiante et future enseignante, dont le père était devenu maire de sa commune dans le but de pouvoir placer sa fille dans une école au sein de sa commune.

      +13

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    • Jeanne // 16.07.2015 à 09h43

      C’est ben vrai ça ma bonne dame, comme dirait Charles Gaves repris par Jean Nouaillac dans le point… tous des menteurs et des voleurs les Grecs…. Les éditocrates ont bien fait leur travail.
      (voir l’article d’ACRIMED)

        +5

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      • Sophie // 16.07.2015 à 12h30

        Je vis en Grèce…

        Je défend le peuple et le pays tout en regardant autour de moi, de manière impartiale.

        Depuis de nombreuses années, il est coutume de devenir architecte, avocat, médecin ou fonctionnaire. A une époque, la Grece comptait presque autant d’avocats qu’en France, pour 6 fois moins d’habitants.
        Il y a deux écoles, celle où la famille souhaite que les enfants exercent un métier pour la gloire plus que pour le salaire, et celle où elle souhaite les voir dans le public pour qu’ils ne soient pas trop fatigués et en tirent le plus d’avantages possibles.

        J’admet la fraude à la TVA chez certains professionnels, sans généraliser : avocats, médecins, plombiers et autres travaux à domicile.
        Ceux qui ne payent pas leurs impôts sont ceux qui ne peuvent pas financièrement.

        Les grecs du privé sont loin d’être des fainéants.

          +12

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        • P. Peterovich // 16.07.2015 à 14h25

          Sophie, vous qui vivez en Grèce, pouvez-vous nous dire si les paiements par carte sont encore acceptés ou si, au contraire, l’économie est revenue en mode full cash ?

            +4

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          • Sophie // 16.07.2015 à 19h15

            Ils sont autorisés partout où les commerçants disposent d’un terminal. Le risque est de mettre les commerçants dans l’embarras sachant qu’ils ont besoin d’argent frais pour payer les fournisseurs.

            Pour le moment, les touristes ne sont pas limités pour les retraits d’argent, mais temps que les banques seront fermees, il faut s’armer de patience pour retirer.

              +6

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            • P. Peterovich // 16.07.2015 à 21h17

              Donc, si je vous comprends bien, les commerçants acceptent les paiements par carte, mais leurs fournisseurs veulent du cash ?

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            • FEG // 17.07.2015 à 03h11

              Oui, à commencer par de nombreux petits commerces importateurs et dont les stocks s’épuisent vite, afin de pouvoir payer leurs fournisseurs en raison du contrôle des capitaux. Il y a même des livreurs qui apportent des marchandises asiatiques provenant des entrepôts de Rotterdam ou d’Allemagne et qui se font payer « au cul du camion ».

              Également, on se demande bien pourquoi les grecs encore aisés, qui n’ont pas pu transférer leur épargne à l’étranger (au Luxembourg ou à la City, au hasard le plus fortuit), achètent à cette même heure et avec leurs cartes bancaires des objets de valeur susceptibles d’échanges futurs (qui des ordinateurs, qui des parfums, qui des bijoux, etc.).

              Serait-ce en prévision d’un « haircut » chypriotisé en gestation sur leur compte, dans l’incertitude quand au sort qui sera réservé à leur propre banque, ou bien serait-ce par défiance d’un retour à la drachme ?

              Il est vrai que pour un tiers de la population vivant sous le seuil de pauvreté, surtout s’ils ont des enfants, la question ne se pose pas.

                +11

              Alerter
            • Sophie // 17.07.2015 à 06h06

              @FEG

              Entièrement d’accord avec vous. Les magasins d’électroménager se frottent les mains en ce moment. Pire encore, les ventes immobilières s’envolent.

              En revanche, on assiste à un boycottage des produits allemands. La germanophobie gagne du terrain.

              En ce qui concerne les importations, çe n’est pas plus mal ainsi, le pays dispose de nombreuses richesses, mieux vaut les exploiter. Mais inéluctablement, les exportations souffrent aussi.

                +4

              Alerter
        • Patrick Andre // 16.07.2015 à 15h00

          L’UE,la troïka, ne font qu’appliquer un système de  » servitude pour dettes  » qui existait déjà en Grèce antique .Athènes a pratiqué l’asservissement pour dettes, jusqu’à son interdiction par Solon :un citoyen incapable de payer sa dette à son créancier lui est asservi.En théorie, l’asservi pour dettes est libéré quand il peut rembourser sa dette initiale( voyez un peu le bourbier…).Le système semble avoir été formalisé par le législateur Dracon(l’idéologie de l EURO à notre époque, si cher au yeux de nos élites)
          Solon y met fin par la σεισάχθεια / seisakhtheia, la libération des dettes, l’interdiction de toute créance garantie sur la personne du débiteur et l’interdiction de vendre un Athénien libre, y compris soi-même. Aristote fait ainsi parler Solon dans sa Constitution d’Athènes (XI, 4) :

          « J’ai ramené à Athènes, dans leur patrie fondée par les dieux, bien des gens vendus plus ou moins justement (…), subissant une servitude (douleia) indigne et tremblant devant l’humeur de leurs maîtres (despôtes,UE,TROÏKA, EURO), je les ai rendus libres[3]. »

          Le peuple encaisse toutes ses mesures d austérité injustes et insoutenables sans en être le principal responsable.

          Peut être vous faudrait il un Solon des temps modernes…
          Je suis de tout coeur à vos côté

            +11

          Alerter
          • lm bernard // 16.07.2015 à 16h30

            Merci pour cette réf.,la condition nécessaire et suffisante à l’émancipation du peuple est le politique,sans volonté politique,sans souveraineté,sans conscience démocratique,sans législateur…il ne reste que la loi du marché.

              +4

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        • Theuric // 16.07.2015 à 16h12

          Il se dit que les Sophie sont secs, moi je ne trouve pas.

          Que ne dirais-je pour un bon mot…

            +4

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  • dvd // 16.07.2015 à 06h38

    Là comme ailleurs c’est toujours le même principe : dans des pays en décroissance réelle on diminue la taille du système pour y maintenir la concentration des richesses.

    Malheur aux territoires ou catégories laissées de côté et vidés de leur substance.

    Après des pans entiers de nos sociétés (banlieues), ce sont maintenant des entités qui payent le prix de ce qui se confirme être la vraie nature du capitalisme : créer une barrière autour de sa richesse pour maintenir le déséquilibre.

    La suite promet car ce délitement sociétal ne peut se produire sans « pompes à protons » maintenant la différence de potentiel. Les forces de l’ordre veillent au filtrage des gens et c’est une société policée voir militaire qui se met en place pour permettre cela…

    Dans 1984, le plus visionnaire n’était peut-être pas Big Brother (quoi que cela fasse partie du nécéssaire arsenal), mais la division de l’humanité entre les « membres du partis », acceptant la surveillance et vivant dans la « modernité » (…), et les « prolétaires » qui n’ont pas accès à ce confort.

    Je pense que tout cela est finalement assez logique, que de toute manière nos sociétés pétrole-dependantes se basent sur ce principe à l’échelle mondiale en s’accaparant les richesses africaines (entre autres), et donc qu’il n’y a d’issue que dans une fuite.

    Je lis bcp se lamenter sur la perte de la démocratie, mais qu’est-ce que la démocratie quand elle pille une partie du monde et se retranche derrière un mur de barbelés ?!

    Ne voyez-vous pas l’imposture ?

    http://www.nouvellegrille.info

      +42

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  • Delaune // 16.07.2015 à 07h15

    Un article intéressant d’un site intéressant..
    Porto Rico où la situation s’apparente a la Grèce :
    « Cela ressemble à la Grèce…
    Cela a le goût de la Grèce…
    Mais ce n’est pas la Grèce ! »
    C’est l’Amérique, Terre, Egalement, de toutes les énormités au sens propre comme au sens figuré…

    (C’est de « L’Amerique Dry »). ;+)

    Bienvenue dans un monde meilleur,un monde qui bouge, ou l’absurde côtoie l’absurde,
    Ou l’intérêt de quelques personnes (« morales » ou non) prime sur l’intérêt général, notre Monde ;+)
    0001 % > 99.999 %

    Pierrot De La Luna & De La Terra

      +5

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  • philbrasov // 16.07.2015 à 07h29

    la « démocratie » a l’européenne a frappe…. 229 pour l’austérité 64 contre…

    76% des parlementaires votants

    Quand le peuple vote c’est 62% Non
    Quand ce sont les gens qui les représentent c’est 76% OUI.
    C’est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière fois…( 2005 en France, en Hollande, aujourd’hui en Grèce.. demain?)
    Le peuple est -il plus légitime que leurs représentants?
    Vaste débat….

      +44

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    • sg // 16.07.2015 à 10h07

      « La souveraineté ne peut être représentée par la même raison qu’elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point, elle est la même, ou elle est autre ; il n’y a point de milieu. Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement.

      Toute loi que le peuple en personne n’a pas ratifiée est nulle ; ce n’est point une loi. » Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social

        +13

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    • Inox // 16.07.2015 à 11h23

      Imaginez un referendum demain qui demanderait à la population Grec, « voulez vous quitter l’Euro? ». En toute franchise, quel serait le résultat selon vous ?

      Je crois que les créanciers ont très largement gagné cette bataille contre la démocratie, Cyniquement, je dirai même que cette expérience doit être satisfaisante pour eux. On coupe les robinets, le peuple se couche, ça s’est fait.

      Maintenant, problème suivant, bien plus préoccupant pour eux, les finances. Est ce qu’une énième fuite en avant va résoudre quoi que ce soit? Ou autrement dit, la rente est elle menacée?

        +7

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      • jm // 16.07.2015 à 12h04

        C’est ce que je tentais de dire dans le fil précédent… La réponse à un tel référendum serait incertaine, mais vu le déroulement, la plus probable à mon sens resterait un « non on veut rester dans l’euro »…
        Je pense qu’il y a une tendance de fond qui nous échappe, qui nous paraît vaguement irrationnelle parce qu’elle relève plutôt de la psychologie. D’ailleurs philbrasov en fait part dans un commentaire précédent (http://www.les-crises.fr/exclusif-la-grece-a-besoin-de-lallegement-des-dettes-bien-au-dela-des-plans-de-lunion-europeenne-le-rapport-de-secret-du-fmi/#comment-297492). Il y a aussi par exemple cet article (http://www.marianne.net/agora-pourquoi-grece-accepte-tutelle-brutale-100235488.html)…

        Bref, quelque chose d’assez caricatural, qui concerne plutôt les pays fraichement entré dans l’UE, et qui fait que vu d’ici on ne comprends pas bien où ils veulent en venir avec cette position contradictoire.
        On peut toujours taper sur Tsipras mais j’ai bien peur qu’il ne soit pas tant que ça en opposition avec son peuple, hélas.

          +7

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        • philbrasov // 16.07.2015 à 16h49

          Il etait evident des le depart, dans la mesure ou Tsipras, voulait ET rester dans la zone euro, ET rester dans l’UE, que les des étaient pipes…
          On ne peut accpeter de jouer avec des regles pretatblis et ensuite dire aux autres joueurs , je suis sur cette table , avec ses regles, MAIS JE VEUX CHANGER LES REGLES… Et non monsieur Tsipras, ou tu restes et tu te PLIES… ou tu sors… OK..
          Tsipras n’ a sans doute JAMAIS lu SAPIR, ou les conclusions de qq prix nobel d’economie… mais il sait , que rester dans la zone euro, c;est rester dans la zone DM et des allemands,,,,Tous les pays de l’EST de l;europe le savent… IL considèrent a tort ou a raison, que l;euro est leur laisser passer vers une certaine PUISSANCE ALLEMANDE…. Et ils sont près a faire d’énormes sacrifices, pour etre encore dans le train allemand,,,,,et pour avoir le sentiment SUPERIEUR que leur monnaie est aussi la monnaie allemande…

          Ce sera idem pour les espagnols de Podemos,,,,, IL SE COUCHERONT….

          Il faut une grande dose d’instruction, d’intelligence, et de vision, pour envisager, sortir de cette zone euro. Alors que TOUT , ( élites de DROITE comme de GAUCHE, médias, banque centrale, ) est fait chaque jour, pour que le rouleau compresseur de la pensée désormais UNIQUE… ou pour le moins extrêmement MAJORITAIRE, ecrase toute contestation du systeme mise en place.

          On ne peut lutter contre le système en y restant….
          Tous les diseurs du contraire, qui pensent reformer de l’intérieur , sont des menteurs. SEULS CEUX QUI SOUHAITENT SORTIR de la zone euro, auront raison, ou pas, en fonction de leur poids électoral,,,,,
          Sachant que la droite et la gauche européenne, votent main dans la main…..
          JUNKER a encore de beaux jours devant lui…..

            +11

          Alerter
          • Alae // 16.07.2015 à 21h00

            « Ce sera idem pour les espagnols de Podemos,,,,, IL SE COUCHERONT…. « 
            C’est fait. Ils se sont d’ores et déjà couchés, puisqu’ils ont retiré leur demande de restructuration de la dette espagnole. Comme c’était leur mesure-phare, on peut se demander ce qui leur reste.

              +7

            Alerter
            • P. Peterovich // 16.07.2015 à 21h17

              L’appui du blog de Paul J. 😉

                +4

              Alerter
            • aleksandar // 16.07.2015 à 23h03

              C’est bien joué.
              Vu ce qui vient de se passer en Grèce, ça risquait de foutre la trouille aux électeurs.
              C’est vraiment le temple du dogmatisme ici parfois.

                +1

              Alerter
            • FEG // 17.07.2015 à 05h08

              @ P. Peterovich

              Ah, les coucheries machiavéliques du 13 juillet 2015 … C’est facile avec des rêveurs, des idéologues, des chapelles de militants pinailleurs, des rivalités d’appatchiks, des idéalistes, des opportunistes cyniques, des naïfs perdus, des ignorants bernés, que sais-t-on encore.

              Les poids-lourds de l’eurocratie, eux, se lèvent pour des trucs sérieux.

              Tiens, quid du 25 septembre 2008 à Toulon : « L’autorégulation pour régler tous les problèmes, c’est fini. Le laissez-faire, c’est fini. Le marché qui a toujours raison, c’est fini. » … et autres litanies sur l’économie casino qui sera finie, les paradis fiscaux itou, etc., etc..

              Quid aussi du 22 janvier 2012 (« Mon véritable adversaire, c’est la finance ») ou bien encore du 1er janvier 2013 quand le TSCG (Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire) est entré en vigueur sans qu’une virgule en ait été changée malgré les vaines tentatives de révision promise.

              A moins qu’il ne s’agisse de séparer complètement les activités spéculatives des banques de celles qui sont utiles à l’investissement, comme on dit à la Commission Barnier.

              Désespérant, non ? Bref, il n’y a plus qu’à se coucher.

                +12

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    • couci couça // 18.07.2015 à 11h31

      Oui, sauf que la question posée était : acceptez vous l’austérité dans le cadre de l’Eurogroupe ?
      Qu’aurait été le résultat du référendum si la question avait été : voulez vous quitter l’Eurogroupe ?

        +0

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  • pierter // 16.07.2015 à 07h39

    A se que je sache, ils veulent l’euro et l’europe
    ils l’ont !!!

      +11

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    • P. Peterovich // 16.07.2015 à 13h00

      Et oui, c’est une chose que les sympathisants de la gauche de la gauche ne veulent pas comprendre.

      Il y a deux visions de l’union monétaire qui s’opposent : celles des Allemands, Finlandais, Hollandais, Belges, etc., , qui se refusent à une union de transferts (d’où leur opposition aux remises de dettes si la Grèce reste dans l’eurozone) et celle de la gauche de la gauche qui veut forcer l’union de transfert (c’est-à-dire obtenir la remise de dettes en restant dans la zone euro).

      L’Allemagne pourrait admettre la remise de dettes (dont elle a profité en 1953) dans un contexte où la Grèce quitte l’union monétaire. L’accorder tant que la Grèce reste dans l’union monétaire reviendrait à changer la nature de celle-ci, ce que l’Allemagne ne veut pas.

      La position de Schaüble est aisée à comprendre lorsqu’on a intégrer cette donnée : il offre le choix entre une remise de dettes avec Grexit ou un maintien dans l’euro avec obligation d’assurer le service de sa dette.

      Ce choix peut sembler irrationnel si on l’envisage sous l’angle de la seule rationalité du créancier: dans les deux cas, l’Allemagne va perdre plus d’argent que si elle acceptait la remise de dettes dans l’euro. Mais accepter la remise de dettes en gardant la Grèce dans l’euro impliquerait d’autres conséquences que l’Allemagne n’est pas prête à accepter, dut-elle payer plus cher.

      La gauche grecque, bercée par son internationalisme, n’a pas vu venir ce problème. Elle voit dans les difficultés l’expression d’un antagonisme droite-gauche et espère pouvoir compter sur les gauches nord-européennes. Elle se retrouve en réalité confrontée à un problème découlant d’une opposition entre des conceptions nationales (qui transcendent les clivages droite-gauche, comme le faisait remarquer E. Todd à propos du SPD en Allemagne).

      Le choix des Grecs est simple : rester dans l’union monétaire sans prétendre transformer celle-ci en union de transfert ou en sortir pour abandonner leurs dettes.

      Ils ont fait le choix d’y rester, quitte à se serrer la ceinture. On peut espérer que le plaisir qu’ils éprouvent à partager la monnaie de l’Allemagne vaut les sacrifices consentis…

        +13

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      • Dizalch // 16.07.2015 à 14h30

        @P. Peterovich: sous de longs discours vous tenter de réduire le problème de la dette Grecque à une vision Droite/gauche de la gauche, absolument dénuée de tout fondements, si ce ne sont les votre… Pour mémoire, brièvement, la Grèce en est là où elle en est en grande partie « grâce » à des gouvernements de Droite et de gauche classiques… ne vous en déplaise, et Syrisa est à depuis 5 mois, donc le passif n’est absolument pas à lui imputer, c’est non seulement une contre vérité, mais une absurdité de le dire ou le laisser entendre, c’est juste dogmatique (politiquement parlant), ça vous soulage peut-être, mais c’est faux.

        En ce qui concerne l’union de transfert pour régler les dettes de l’Eurozone, je vous conseil de relire vos théories économiques, car vous n’y êtes pas du tout…
        Cela n’a rien à voir avec une position de la gauche de la gauche, vos arguments d’autorités ne reflètent pas la réalité, si ce n’est dans vos pensées personnelles. Demandez donc à tout économiste « classique » et non néo-libéral, si ce n’est pas la condition « requise » pour gérer une monnaie commune sur des bases aussi disparates que dans l’Europe actuelle?…
        Je vous conseil d’écouter à ce propos les arguments et les explications d’Olivier Delamarche qu’OB à mis en lien dans l’autre post… L’Allemagne devrait verser 8 à 10% de pib pour que l’UE fonctionne; Et osez nous dire qu’il est de la gauche de la gauche… Bref…

          +8

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        • P. Peterovich // 16.07.2015 à 15h18

          Dizalch, respirez un bon coup et relisez ce que j’ai écrit à tête reposée.

          D’abord, je n’ai pas dit que le passif est imputable à Syriza.

          Et je veux bien entendre que des transferts sont « la condition “requise” pour gérer une monnaie commune sur des bases aussi disparates que dans l’Europe actuelle ».

          Simplement, les Allemands (et les Hollandais, les Belges, les Autrichiens, les Finlandais, les Luxembourgeois) n’en veulent pas.

          La Grèce peut danser sur sa tête, elle ne changera pas cette situation. Elle a le droit de se soumettre ou d’en sortir.

          L’erreur de l’extrême-gauche est de croire que tout ceci relève d’un rapport de force entre conservateurs et progressistes et est susceptible d’être changé en modifiant les équilibres en présence.

          C’est tout simplement faux : l’antagonisme est situé au niveau des aspirations des peuples.

          Vous ne ferez pas entrer volontairement les Allemands, qu’ils soient de droite ou de gauche, dans une union de transfert avec les Grecs.

          Si vous ne me croyez pas, prenez donc vos prochaines vacances en Allemagne pour en discuter avec les gens que vous rencontrerez.

            +11

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          • Dizalch // 16.07.2015 à 16h26

            P. Peterovitch, vous modifiez vos propos et m’en prêtés que je n’ai pas dit…
            Vous dites dans votre intervention « Et oui, c’est une chose que les sympathisants de la gauche de la gauche ne veulent pas comprendre.

            Il y a deux visions de l’union monétaire qui s’opposent : celles des Allemands, Finlandais, Hollandais, Belges, etc., , qui se refusent à une union de transferts (d’où leur opposition aux remises de dettes si la Grèce reste dans l’eurozone) et celle de la gauche de la gauche qui veut forcer l’union de transfert (c’est-à-dire obtenir la remise de dettes en restant dans la zone euro). »
            Vous simplifiez donc le débat en qualifiant tous ceux pour une union de transfert de sympathisants de la « gauche de la gauche »,si ce n’est pas un argument d’autorité pour à des fins de discrédit de ceux des autres…

            Vous dites également: « L’Allemagne pourrait admettre la remise de dettes (dont elle a profité en 1953) dans un contexte où la Grèce quitte l’union monétaire. L’accorder tant que la Grèce reste dans l’union monétaire reviendrait à changer la nature de celle-ci, ce que l’Allemagne ne veut pas. »
            Vous réduisez donc l’UE à l’Allemagne et nous sommes d’accord sur ce point, c’est elle qui fait la pluie et le beau temps… avec la mémoire courte et l’autoritarisme qui lui plaît; Car nous ne sommes pas d’accord sur les pourquoi…

            Vous dites « Simplement, les Allemands (et les Hollandais, les Belges, les Autrichiens, les Finlandais, les Luxembourgeois) n’en veulent pas. »
            Argument d’autorité à nouveau, typique de l’UE ceci dit, vous avez fait un sondage? sources svp? Et, quand on voit les titres des journaux de ces pays pendant la crise Grecque, on comprend aussi la manipulation des foules par les Euro-béas… Vous auriez pu citer la Grèce elle-même puisque tous les journaux tv etc. voyaient le Oui en tête, etc. bref…

              +8

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            • P. Peterovich // 16.07.2015 à 19h34

              @ Dizalch:

              1. Vous écrivez : « Vous simplifiez donc le débat en qualifiant tous ceux pour une union de transfert de sympathisants de la “gauche de la gauche”,si ce n’est pas un argument d’autorité pour à des fins de discrédit de ceux des autres… »

              Non, ce n’est pas ce que je dis : je dis que la gauche de la gauche veut imposer l’union de transfert. Ce n’est pas la même chose… Sophocle est un homme, mais tous les hommes ne sont pas Sophocle…

              2. Vous dites : « Vous réduisez donc l’UE à l’Allemagne et nous sommes d’accord sur ce point, c’est elle qui fait la pluie et le beau temps… avec la mémoire courte et l’autoritarisme qui lui plaît; … »

              Je n’ai jamais réduit l’UE à l’Allemagne, de nouveau, je vous invite à me relire…

              3. Enfin, vous écrivez « Vous dites “Simplement, les Allemands (et les Hollandais, les Belges, les Autrichiens, les Finlandais, les Luxembourgeois) n’en veulent pas.”
              Argument d’autorité à nouveau, typique de l’UE ceci dit, vous avez fait un sondage? sources svp?  »

              Ce n’est pas un argument d’autorité, mais un constat, qui me paraît évident dès lors que par Hollandais, Allemands, etc, il est évident que je vise les organes légalement habilités à engager les Etats concernés, pas les populations…

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          • FEG // 17.07.2015 à 04h00

            Tout à fait exact. Parfaite démonstration de l’inanité d’une fausse « monnaie unique », laquelle n’est en réalité qu’un OMNI (objet monétaire non identifié) partagé entre 19 pays avec des taux de change internes fixes.

            Faute de transferts et de circulation conséquente des populations de travail, en raison des barrières linguistiques et des modes de vie différents, le système disjoncte ; sauf à vouloir faire passer éternellement toutes les économies respectives des pays membres sous la même toise, bien qu’elles divergent.

            Scénario dans votre schéma : la Grèce sort et fait défaut ou bénéficie d’une remise de « dette volontaire », mais hors zone euro. Puis le Portugal, idem. Puis l’Irlande et l’Espagne. Et enfin l’Italie avec la France dans la foulée.

            Bref, il ne restera que l’ancienne zone mark reconstituée (deutsche mark, florin, mark finlandais, couronne danoise, etc.). Personne n’aura dominé personne en définitive. C’est juste la nature des choses. Des gros, des petits.

              +13

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  • FEG // 16.07.2015 à 07h59

    Les grecs espéraient une nuit du 4 août. Ils vivent un « Munich social » (Philippe Séguin).

    Sans doute comparaison n’est-elle pas raison : la Grèce d’aujourd’hui n’est pas la république tchèque d’hier, même si dans certains quartiers d’Athènes, à cette heure, les graffitis énoncent que les banques ont remplacé les chars.

    Il est à craindre cependant que les passions chauffées à blanc en Grèce ne se souviennent d’Alexis Tsipras, non pas comme d’un nouvel Elefthérios Venizélos, mais comme d’un sous-produit de Vidkun Quisling.

    En parallèle, afin de maintenir un minimum de stabilité dans un pays de l’OTAN méditerranéen et dans leurs propres intérêts stratégiques, il semble que les émissaires de l’Oncle Sam s’activent pour imposer dès maintenant à l’Eurogroupe une réduction imposante de la dette grecque. Jack Lew, secrétaire au Trésor américain, est depuis hier à Berlin et à Paris ; les « fuites » opportunes organisées par le FMI pour la 2ème fois ne proviennent pas de nulle part.

    Pour mémoire, l’ancien secrétaire au Trésor US, Timothy Geithner, s’était invité au sommet des ministres des finances de la zone euro, tenu à Wroclav en septembre 2011, pour imposer le rejet d’un défaut grec partiel et une solution de surendettement.

    Les banques et les assurances américaines étaient grevées à l’époque par une masse inconnue de CDS liés au risque de défaut grec. Échaudé par la faillite en septembre 2008 de Lehman Brothers et d’AIG (1.600 milliards US$ de CDS émis sans contrepartie ni provisions dans ses comptes, impliquant un sauvetage complet par l’État fédéral financé par l’émissions de bons du Trésor souscrits par la FED), l’Oncle Sam ne voulait pas exposer à nouveau son secteur bancaire.

    Maintenant que les banques américaines sont à l’abri d’un risque de défaut grec, la remise de dette dont bénéficierait la Grèce, sa quotité et un éventuel moratoire pluri décennal se décident à cette heure au terme d’un bras de fer entre les groupes d’intérêts financiers rivaux et imbriqués au sein du capitalisme germano-américain.

    Dans l’immédiat, l’empressement de la BCE et des ministres des finances de la zone euro à voir adoptée en Grèce la récente directive européenne sur la faillite bancaire, illustre que les institutions européennes ne gèrent plus que les conséquences immédiates prévisibles de ce qui se décide ailleurs.

    Il est donc permis de redouter la disparition d’au moins une ou deux parmi les quatre grandes banques privées grecques, à ce jour en déconfiture complète, avec une nouvelle mouture de la « chypriotisation » exercée en 2013 sur les comptes des déposants.

    Rien n’est résolu : « Il ne s’agit pas d’aider les Grecs ! Il s’agit de sauver l’euro jusqu’au dernier Grec vivant ! » comme l’a dénoncé le pourtant très libéral Marc de Scitivaux face à Natacha Valla (chef économiste chez Goldman-Sachs) sur I-Télé dès le 05 Juin 2011.
    .
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-la-vraie-nature-du-troisieme-memorandum-492098.html

    http://russeurope.hypotheses.org/4111

    https://www.youtube.com/watch?v=ZEp8rta5Ih4

      +29

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  • couci couça // 16.07.2015 à 08h11

    Il me semble que de cet épisode complexe et dramatique doit naître une seule certitude :
    Soit les états adhèrent à l’eurogroupe et en acceptent les décisions (parfois dramatiques pour la population , je ne veux plus écrire « social » , mot galvaudé) soit ils quittent l’euro et reprennent leur destinée en main .
    http://www.pauljorion.com/blog/2015/07/15/yanis-varoufakis-notre-combat-pour-sauver-la-grece/
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/STREECK/52917
    Donc avis au FdG et à JL M : « ne nous saoulez plus avec des programmes miraculeux et irréalistes , mais annoncez la couleur : reprise de la souveraineté monétaire et abandon de l’euro , ou fuite en avant. »

      +25

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    • georges glise // 16.07.2015 à 09h38

      quels programmes irréalistes: celui du pg me semble réaliste, mais d’accord il faut sortir de l’euro, voire de l’u.e.

        +6

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      • couci couça // 16.07.2015 à 10h33

        Oui, à ce détail près : il faut sortir de l’euro .
        Nous sommes bien d’accord .

          +11

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  • gerlub // 16.07.2015 à 08h59

    F. Lordon disait de Tsirpas : « soit il renverse la Table, soit il passe dessous « , et bien il est en fait passé dessous pour la renverser et la remettre comme elle était avant en ne tenant pas compte des 2 votes populaires !

    Cela fera grand tort à la gauche (la vraie et la seule bien entendu) à l’avenir si elle n’a pas un discours clair sur ce qu’il convient de faire avec l’Europe. Et ce quitte à perdre des élections.

      +8

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  • VH // 16.07.2015 à 09h02

    les descendants d’espagnols ont perdus la guerre économique contre les créanciers US, je propose qu’on rebaptise Porto Rico (le port riche) en Porto Pobre ou encore tout simplement, pour que tout le monde comprenne, Poor Harbour. a bon entendeur

      +11

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    • Bruno // 17.07.2015 à 15h03

      Puerto Rico est une ancienne colonie espagnole donc la bonne orthographe est Puerto Rico et non Porto Rico.

        +0

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  • Gaïa // 16.07.2015 à 09h04

    en réponse au commentaire de Wesson:

    Tsipras et son peuple étaient tous les deux exigeants mais terriblement naïfs de croire qu’ils pouvaient faire reculer même un tant soit peu l’UE après le référendum. Cela a eu pour effet au contraire de raidir les positions des dirigeants droitistes de l’UE et on pouvait s’attendre à un bon retour de l’ascenseur. Même si dans le parti de Syriza il y avait des discussions pour un plan B, celui-ci n’a pas été retenu car c’est la position pro euro qui a été la plus forte. Le peuple non plus n’avait pas envisagé de sortir de cette monnaie symbole pour lui d’appartenance et non pas arme de destruction massive. Donc on peut dire que Syriza comme son peuple ont tous les deux été victimes de leur propre naïveté mais ils doivent réaliser en ce moment que la bataille nécessitait d’autres armes. Vont-ils le faire? En tout cas personne n’a trahi tout le monde s’est trompé. Donc parler de Tsipras comme d’un Pétain c’est y aller un peu fort à mon avis et cela ne reflète pas la réalité. Ceci dit c’est bien le vote pour une absurdité économique à partir d’une défaite qui j’espère sera provisoire parce qu’il n’y a pas de solution dans cette voie.

      +15

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    • gil // 16.07.2015 à 10h05

      Bonjour

      « dirigeants droitistes de l’UE »

      Il est temps de vous rendre compte qu’ils ne sont ni de droite ni de gauche, cette notion est bonne pour les veaux. Quelque la couleur élue par les peuples cela ne change rien.

      Ils appliquent un programme qui a pour objectif d’abaisser le niveau de vie des populations en maintenant un chômage de masse nécessaire à leur asservissement.

      Cordialement

        +28

      Alerter
    • Simon // 16.07.2015 à 13h01

      68% des Grecs souhaitent que Tsipras reste à la tête du pays même en cas de remaniement. Faut croire que ceux qui vivent la situation ne voit pas la situation de la même manière que les révolutionnaires en chambre qui au chaud derriere leur ordi juge, tranche, décide pour le peuple Grec.

        +5

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      • Damien // 16.07.2015 à 15h00

        Surtout si c’est les mêmes instituts de sondages qui donnaient le Oui gagnant il y a 10 jours.

        Maintenant que Tsipras a retourné sa veste, il va remonter dans les sondages, forcément…

          +15

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      • Serge // 16.07.2015 à 20h17

        Et quand les événements leur ont montré que c’était possible,ils ont changé d’un coup ,Ploc !…et applaudi de Gaulle .C’est l’effet de catalyse,bien connu en chimie .
        Il faut et il suffit d’évènements conséquents pour que tout bascule.
        Il faut perdre cette illusion que tout vient de la base ,que le peuple élabore les grandes perspectives .
        Non ,il ne voit que son quotidien à court terme pour vivre ou survivre .
        Il se révolte parfois quand le ventre est creux ou que le caddy peine à se remplir,réagit ou applaudit .Mais c’est bien tout .
        Le peuple n’aime pas les gouvernants,mais ne veut pas gouverner .
        Il ne faut rien attendre de plus s’il n’a pas une élite capable de lui offrir des perspectives .
        L’Illusion des désirs immédiats est toujours plus forte que la lucidité à long terme.

          +9

        Alerter
      • Sophie // 16.07.2015 à 20h42

        Il faut eviter de se fier aux sondages en Grèce…

        Le peuple est désemparé face à l’attitude de Tsipras. Il nous a donné espoir pour mieux creuser notre tombe, il est encore pire que les autres.

        Par contre, l’extrême droite est de plus en plus citée et souhaitée. Les gens n’ont presque plus rien à perdre, c’est aussi pour cela qu’ils votent en direction de l’inconnu.

          +6

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      • téléphobe // 17.07.2015 à 20h13

        « Pétain était aussi très populaire… » : je peux vous garantir qu’il l’est toujours ;o)

          +0

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  • Azza // 16.07.2015 à 09h07

    Question sur Porto Rico : est ce que le fait qu’ils n’aient pas le controle de leur monnaie ne provoque pas le meme probleme que l’Euro pour la Grece, l’impossibilite de devaluer?

      +4

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  • willybear // 16.07.2015 à 09h24

    Gesticulations politiciennes et mensonges multiples n´y changeront plus rien, la dette de TOUS LES PAYS en europe, et souvent ailleurs (USA first), est incontrôlable et non remboursable, et procrastiner comme nos supposés dirigeants depuis bien avant 2008 ne fait qu´augmenter le potentiel de l´explosion a venir.
    Regardez seulement le VÉRITABLE état de l´économie en Espagne, au Portugal, en France….
    Seule une nouvelle conception de notre société, plus créative et respectueuse du bien commun, pourra nous sauver.
    Le prix de cette transition semble malheureusement devoir être très lourd, a la hauteur de ce radical changement.

      +21

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    • TienTien ! // 16.07.2015 à 11h20

      La pertinence de votre commentaire est d’une évidence aveuglante !
      Il suffit de contempler les horloges des dettes, tant des USA que de nombre d’états européens, sans oublier le Japon, pour se rendre à l’évidence: spirale incontrôlable qui ne peut mener qu’à l’explosion. Malheureusement, l’Histoire nous a enseigné que les guerres sont trop souvent le dernier « recours »…

        +8

      Alerter
  • Ardéchoix // 16.07.2015 à 09h57

    « Les Bourses européennes ont ouvert en hausse jeudi après l’adoption par le Parlement grec de réformes exigées par les créanciers d’Athènes » Reuters
    Voilà notre monde se gargarise de la mise en esclavage d’un peuple, j’ai honte, Les sophiste ont pris le pouvoir, Platon revient y sont devenus fous .
    Définition wiki : Un sophisme est une argumentation à la logique fallacieuse. C’est un raisonnement qui cherche à paraître rigoureux mais qui n’est en réalité pas valide au sens de la logique.

      +12

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    • dvd // 16.07.2015 à 10h14

      Oui Ardéchoix mais même sans la crise, même sans l’Ukraine et sans la Grèce notre système politique vit sur une pyramide de Ponzi qu’est l’expansionnisme.

      Royaliste, religieux, démocratique ou républicain cela n’a pas changé depuis bien longtemps et la seule donnée qui change en ce 21ème siècle, c’est qu’on a fait le tour de la terre pendant qu’on se multipliait.

      Résultat : l’expansionnisme est finit, POINT.

      Pas d’austérité, de Grexit ou qui que ce soit de technique, notre civilisation expansionniste a 2 choix :

      1) faire la guerre, comme d’habitude, pour retrouver de la « croissance » ou du « progrès » (selon que vous soyez de gauche ou de droite, dans le désordre…)

      2) essayer de créer une intelligence collective, et ça commence par :
      a-connaitre le fonctionnement de notre système nerveux en société (établissement des hiérarchies de dominance, langage pour les masquer, etc.),
      b- comprendre ce qu’est le phénomène de l’habituation qui est utilisé par nos gouvernants pour nous tenir, ignoré par nous à notre grand malheur,
      c- essayer de faire fonctionner notre créativité, afin de s’échapper de ces jeux de dominance sans fin…

      cf entretien avec Henri Laborit essentielle sur ces plans : https://youtu.be/hyJaWP54zpI

      Appel à coopération : si des biologistes, sociologues, autres souhaitent travailler sur l’HABITUATION comme moyen de management social, il y a bcp à faire à partir des travaux de Laborit pour le bien de ceux qui le veulent 😉

        +15

      Alerter
      • couci couça // 16.07.2015 à 10h44

        Vaste programme mais s’il faut modifier avant notre psychisme , nous ne sommes pas rendus .
        Je préfèrerais un programme politique clair et sans appel .
        Et comme ma sensibilité est plutôt de gauche , vraiment à gauche .
        Mais pas envie de voter pour des menteurs , manipulateurs ou des contorsionnistes ….

          +6

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        • dvd // 16.07.2015 à 13h52

          Si vous ne voyez pas le lien entre les deux, les politiques de « droite » comme de « gauche », eux le voient et s’en servent !

          Ils ont donc de beaux jours devant eux…

          PS : il ne s’agit pas dé psychisme mais de choses simples et à connaître sur son fonctionnement.

          Vous n’auriez pas idée de vous lancer dans l’aviation sans prendre des cours de pilotage, si vous voulez comprendre ce qui régit les relations sociales il serait certainement profitable de savoir comment votre cerveau est déterminé! 😉

            +8

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    • Louis Robert // 16.07.2015 à 11h23

      « Voilà notre monde se gargarise de la mise en esclavage d’un peuple, j’ai honte… »

      +

      Toute ma longue vie, consterné, j’ai vu l’Occident célébrer fièrement et se réjouir, encore et toujours, d’avoir mis en esclavage des peuples, sur tous les continents et jusqu’aux confins de notre monde. Personnellement, devant notre assujettissement des peuples, je me suis toujours senti non pas honteux mais bien souillé, diminué dans notre humanité commune, qui est ma propre humanité.

      Or voilà que notre petit manège s’est retourné contre nous. Par un juste retour des choses, qui croyait assujettir est désormais assujetti. Mais alors, fallait-il donc que l’un ou l’autre de ces peuples assujettis fut occidental pour que nous ayons honte? Fallait-il donc que nous fussions nous-mêmes assujettis par nos bons soins pour qu’enfin nous percevions la perversité de nos actes?

      Voilà ce qui, moi, me révolte le plus aujourd’hui.

        +16

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      • Macarel // 16.07.2015 à 11h33

        C’est bien parce qu’il est bien moins facile aujourd’hui pour les puissances occidentales d’exploiter les anciennes colonies, que l’exploitation néo-coloniale se replie sur les propres peuples occidentaux.

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        • Louis Robert // 16.07.2015 à 14h49

          En effet, l’Empire et ses « partenaires » néo-colonialistes européens ne peuvent plus croître, ne peuvent même plus subsister aux dépens du reste du monde. D’où cette politique du conflit permanent et de la guerre perpétuelle, histoire de renflouer les coffres jusqu’au dernier être humain, qui elle même ne suffit plus tant est dévorante cette rapacité dominatrice. Devenu fou, Saturne dévore donc ses propres enfants, comme le montrait déjà Goya.

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Saturne_d%C3%A9vorant_un_de_ses_fils

          P.S. À qui la faute? À la Chine, bien sûr, qui, première économie mondiale, ne croît plus que d’environ 7% par an!!! Vous imaginez le désastre économique mondial qui s’ensuit? 🙂

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      • Amstellodamois // 16.07.2015 à 13h12

        Vous avez raison sur le fait que l’Occident met des peuples en esclavage depuis fort longtemps.
        Mais pour ce qui est des Grecs, il me parait difficile de dire que ‘notre petit manège s’est retourné contre nous’ : La Grèce moderne n’est pas une puissance impériale. Sa position subordonnée, depuis des siècles déjà, la met plutôt au rang des victimes précédentes.

        Le retournement, ce sera lorsque la France, l’Allemagne, les USA et quelques autres seront eux aussi dans la situation grecque ou espagnole.
        Ça viendra, mais c’est pas encore ça. Même si les prolos d’Europe du Nord se font déjà écraser la gueule à coup de bottes depuis des décennies, ce n’est pas encore vraiment le cas des pseudo-classes moyennes.
        ‘pseudo’, car celles-ci font en réalité partie, pour leur plus grande part, du monde des travailleurs, de la classe prolétaire. Elles s’en rendront compte lorsque leur tour viendra.

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        • dvd // 16.07.2015 à 14h17

          Les USA ont un objectif : rester debout les derniers afin de rester dominants. Dans le nouveau système qui se mettra en place, ils auront alors l’avantage d’avoir transformé leur énergie cinétique (flux monétaires) en énergie potentielle (décideurs politiques) …

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        • Louis Robert // 16.07.2015 à 15h39

          La Grèce n’est pas l’Empire mais bien une victime de l’Empire et de ses « partenaires » européens, soit.

          Cela dit, depuis longtemps déjà l’Occident (la Grèce en est) a subsisté et crû aux dépens du « reste » du monde, comme il le désigne, ce « reste » étant, précisons-le, celui de l’humanité. Surprise, il est composé de la grande majorité (croissante!) de la population mondiale, à savoir les citoyens de pays recelant l’essentiel des richesses naturelles de la planète que l’Occident n’a de cesse, non seulement de convoiter, mais de piller sans vergogne, sans même reculer devant quelque moyen que ce soit pour y parvenir. On ne compte plus les personnes d’honneur qui ont analysé le tout de long en large, dont un Jean Ziegler, rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation (ONU).

          Le retournement dont je parle est à la fois externe et interne.

          1. Notre asservissement des peuples par notre politique occidentale du conflit permanent et de la guerre perpétuelle s’est retourné contre nous en nous asservissant à ce qu’on a appelé « le terrorisme » (ces deux Tours qui s’effondrent en furent l’exemple le plus frappant) qui lentement nous détruit et nous ruine. Assymétrie donc: terrorisme individuel et de groupe opposé au terrorisme d’État. Or comme si ce n’était pas suffisant, nous assistons désormais à un afflux de « migrants » qui fuient leurs pays détruits par nous et devenus invivables, en quête d’un refuge où vivre humainement. Assymétrie encore: contre l’invasion, la destruction, l’occupation et l’asservissement, l’exil chez l’agresseur qui accroît son propre asservissement (voyez la Grèce et l’Italie, ces temps-ci).

          2. Notre asservissement des peuples entraîne notre propre asservissement, chez nous, dans nos propres pays, par nos bons soins. Voyez où l’on en est, au cœur de l’Empire. Cela s’est mis en place depuis l’incident des deux Tours. Lisez Chris Hedges. Il passe en revue tous les aspects de l’asservissement croissant de la population américaine depuis cet incident. Cette analyse est, je vous assure, ahurissante! Nous croyons savoir mais nous ignorons. Du reste, les Européens commencent à saisir ce dont il s’agit. Cela est devenu aveuglant de clarté depuis « Je suis Charlie! ». Les peuples européens seront bientôt asservis comme le sont aujourd’hui les citoyens de l’Empire. Ils n’auront donc plus rien à leur envier. D’où la si grande importance du récent asservissement de la Grèce. Nous venons tout juste de voir la tyrannie en marche! Et cela ne fait vraiment que commencer.– C’est Lénine, je crois, qui faisait remarquer, fort à propos, que l’asservissement de l’autre entraînait toujours l’asservissement de soi, que l’asservissement à l’étranger entraînait nécessairement l’asservissement chez soi.

          Le croiriez-vous? Nous avons entrepris de donner raison à Lénine…

          Merci d’avoir pris le temps de répondre et d’avoir ainsi rendu cet échange possible.

            +12

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        • Charles Michael // 16.07.2015 à 19h20

          les USA sont exceptionnels, même si c’est d’abord eux qui le clament:
          – position de quasi hyper insularité
          – encore de très beaux restes de ressources naturelles
          – omniprésence dans tous les niveaux de guerres asymétriques.

          En bref les USA ne sont intéressés par l’Europe (occidentale) que comme harkis dociles pour limiter l’ère d’influence russe et acheter leurs produits.

          et dans le mystère Tsipras, beaucoup ici font de l’assassinat de caractère, mais oublient un peu la visite de Nuland à Athènes, l’incident macédonien d’il y a un mois et les frontières communes avec l’Albanie.

          Eh, oui DVD mais accepter Laborit, demande une dose de lucidité, sur ce qu’ On est, exceptionnelle. Pas du tout air du temps, déjà que la persistence d’inconscients collectifs tels qu’étudiés par E.Todd a du mal à passer…

          Sommes-nous narcissiques en acceptant le savoir de Laborit ?

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  • Paul // 16.07.2015 à 10h05

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/grece-varoufakis-denonce-un-traite-de-versailles_1698744.html

    Plutôt que de s’en prendre à Ysipras, il faudrait peut-être dénoncer le coup d’état de l’U.E

      +10

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    • Louis Robert // 16.07.2015 à 11h40

      Bien sûr, mais la réalité ressemble ici, « comme un frère », à celle de l’Ukraine, avec campagne de diabolisation anti-Poutine et antirusse, sanctions, etc… Nous sommes en présence d’une constante, qui est manœuvre de diversion savamment organisée accompagnant une guerre hégémonique sur tous les plans. Les preuves de cela sont surabondantes, théories « scientifiques à l’appui… pour que le compte y soit.

        +6

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    • P. Peterovich // 16.07.2015 à 12h33

      Quel coup d’état ? On parle de servitude volontairement acceptée…

      Si les Grecs sont cons au point de préférer se saigner pour continuer à utiliser le deutschmark, pardon, l’euro, c’est leur problème…

      Pour le reste, a quel titre pourraient-ils forcer les Allemands à renoncer à leur vision de l’orthodoxie monétaire ? On touche ici à la liberté des peuples

      Par ailleurs, Schaüble a offert à la Grèce une sortie de l’Euro assistée accompagnée d’une remise de dettes hors EMU. C’est Syriza qui n’en a pas voulu.

      L’Allemagne ne veut pas faire le saut fédéral : de quel droit pourrait-on l’y obliger ?

        +23

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      • Louis Robert // 16.07.2015 à 18h31

        Et de savoir surtout qui décidera?…

          +2

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        • FEG // 17.07.2015 à 05h59

          Demandez à Jack Lew et à Wolfgang Schäuble. Il paraît qu’ils se causent beaucoup en ce moment.

            +13

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  • Macarel // 16.07.2015 à 10h55

    L’UE a été élargie à marche forcée, d’une part parce que les américains voulaient étendre leur sphère d’influence le plus à l’Est possible via l’OTAN, l’on est d’ailleurs dans le dur avec l’Ukraine.
    D’autre part, parce que l’Allemagne, s’est reconstituée un Hinterland, qui lui a permis de délocaliser une partie de sa production dans des pays à faible coûts de main d’ oeuvre.
    C’est ce qui a fait capoter le projet européen, du moins un projet européen, qui aurait eu à coeur de prendre en compte l’intérêt des peuples, des plus faibles sur le plan économique en particulier.
    Ce qui aurait été dans l’intérêt des peuples c’eût été de renforcer le noyau initial à 12 ou 15, ce qui était déjà beaucoup, en harmonisant entre ces pays les politiques fiscales, sociales, et budgétaires, si possible par le haut. Mais avec l’élargissement à tout va, cela est devenu impossible, et a débouché sur l’UE actuelle à 28, qui nivelle par le bas, et est ingouvernable.
    La social-démocratie, même lorsqu’elle était majoritaire en Europe, ne s’est jamais opposée à cette fuite en avant, elle l’a même accompagnée, si ce n’est souhaitée.
    L’UE telle qu’elle est ne représente plus un espoir de vie meilleure pour les peuples, elle ne fait plus rêver, elle fait plutôt peur.

      +17

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  • fx // 16.07.2015 à 11h05

    ben…finalement, Schauble avait raison de rétorquer à Obama cette affaire de Porto Rico. Il l’a au moins renvoyé dans ses buts au donneur de leçon américain.

      +2

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  • rakosky // 16.07.2015 à 12h36

    Rien n est,ni en Grèce ni ailleurs en Europe, l appel à la grève d Adedy et la déclaration de la majorité du cc de Syriza posent la même question,celle de la rupture avec l union européenne
    Nous avons le même problème avec Macron et Valls.
    Bloquer leur politique, leur imposer une défaite, le meilleur service à rendre au peuple grec

      +4

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  • Stéphanie // 16.07.2015 à 12h44

    Trad. Google sur la visite de Jack Lew à Berlin ce jour :

    « Cette intervention de crises-américains surprenant est susceptible d’être plus important que tout le sommet précédent de sauvetage de l’UE ensemble. Parce que les Américains sont alarmés par le développement en Europe. Vous voyez bien ce qui se passe dans un accident en Grèce: l’avenir de l’OTAN en Europe est à risque. L’incendie, le propage rapidement politiquement juste de la Grèce sur les autres pays de la zone euro pourrait, l’alliance militaire beaucoup plus de mal que de pensée. Il est plus seulement sur le flanc sud de la Grèce. L’idée est que les partis de droite, les opposants eurosceptiques de l’UE et des partis protestataires de gauche pourraient faire pencher la balance du pouvoir dans l’UE. Ils sont tous unis par l’anti-américanisme et un rejet partie militante de l’OTAN. »….

    « Mais dans le cas de la Grèce, il est également sur les Américains, qu’ils sachent que les crises de liquidité dans le système bancaire sont les plus dangereux pour une économie en réseau. Lew dit lui-même il ya quelques jours qu’un accident en Grèce va coûter des centaines de milliards d’euros. La société de fonds Fidelity a trouvé dans une analyse que l’économie est dans la zone euro dans son ensemble sur le côté de la liquidité dans un état solide. Mais Fidelity analyste Anna Stupnytska écrit dans une analyse: «Bien que nous voyons encore quelques signes d’infection – un Grexit complète serait, au moins dans le court terme, entraîner une rupture massive de la reprise de la zone euro (très perturbateur) ». »

    Article complet en allemand : http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2015/07/15/usa-greifen-ein-letzter-versuch-den-euro-zu-retten/

      +7

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  • Stéphanie // 16.07.2015 à 12h57

    Les grecs bougent…

    Ainsi, d’après le reportage de la presse grecque du 15 juillet, “lors de la réunion des dirigeants de la Plateforme gauche, ses cadres essayent simultanément de coordonner leurs actions avec d’autres groupes organisés et de dissidents au sein de SYRIZA, afin d’adopter une ligne commune lors des réunions ultérieures, autant au Parlement, que dans les organes du parti”. “Notre feuille de route est d’aller vers la monnaie nationale, cela nous devrions l’avoir déjà fait, et nous pouvons le faire maintenant, en utilisant les 22 milliards d’Euros de réserve de la Banque de Grèce pour payer les salaires et les pensions, et ainsi profiter de ce laps de temps pour imprimer notre propre monnaie, aurait dit M. Lafazánis, car la réunion était à huis clos, et il n’y a pas eu de communiqué publié”
    “Des informations très fiables, indiquent que la Plateforme de Gauche échange et converse avec l’ex-ministre des Finances (Yanis Varoufákis)”, quotidien “Ethnos” du 15 juillet. Tout cela est juste, sauf que je ne peux écrire davantage… sur les échanges et sur les débats qui se sont déroulés hier, les lecteurs de greekcrisis peuvent ainsi comprendre !

    Article complet sur : http://www.greekcrisis.fr/2015/07/Fr0448.html#deb

      +6

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    • Alae // 16.07.2015 à 23h03

      P. Peterovich, vous êtes injuste. Je lis « Joint par téléphone en direct, le député Plateforme de Gauche et du Pirée, Leoutsakos, a expliqué sur la télévision Ant1 (15 juillet), sa “mission qui est aussi celle de la Plateforme de Gauche et en réalité de tout SYRIZA fidèle à son histoire et à ses engagements vis à vis du peuple grec, référendum compris: informer, lutter, préparer le peuple pour enfin sortir de zone euro, car… aucune politique de gauche n’est possible pour les pays de la dite zone, d’où l’effondrement total de la stratégie SYRIZA jusque là. (…) Alexis Tsípras a commis une grave erreur en acceptant cet accord, car c’est effectivement une erreur de rester dans une zone monétaire sous les ordres de la soumission.« 
      http://www.greekcrisis.fr/2015/07/Fr0448.html#deb

      Quand même…

        +5

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    • FEG // 17.07.2015 à 21h15

      @ Peterovich

      Non, pas tous.

      Vous ne changerez pas la nature humaine et il existera toujours des idéalistes. Jaurès lui-même était à la fois très lucide sur les nuées et les intérêts originels d’où a surgi la Première guerre mondiale mais il s’avérait d’une naïveté confondante quand il se persuadait que les ouvriers allemands ou autrichiens refuseraient d’accorder les crédits de guerre à leurs Kaisers, ce qu’ils ont pourtant tous voté comme un seul homme.

      Il existe aussi des idéologues furieux, susceptibles de devenir dangereux. Souvenez-vous des propos de Franco, qui s(y connaissait le bougre en matière de massacres : « Je n’ai pas pris Madrid. Je suis entré dans Madrid. Il ne m’a fallu attendre simplement qu’ils aient fini de s’entretuer » (cf. les combats atroces entre communistes autonomes, communistes staliniens, anarchistes, marxistes du POUM, etc., sous le feu de l’ennemi …).

      Parmi les 13 courants du mouvement Syriza, nombreux sont ceux qui n’oublieront pas l’étranglement des banques grecques exécuté par la BCE sous l’égide allemande.

      Chomsky cite souvent Kennedy à ce sujet : « A vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes ».

      Le sens politique à courte vue médiatique, la connaissance historique approximative ou tronquée et l’ignorance des faits monétaires profonds dont témoigne la génération 68 au pouvoir capitaliste en Allemagne comme aux USA laisse pantois (ne parlons pas de chez nous, contrairement aux russes et aux chinois qui ont la mémoire longue, très longue).

      Quant aux gens d’en face, depuis l’implosion du système financier international dans la semaine du 6 au 9 août 2007, qu’a-t-il été entrepris en termes de séparation étanche entre banques de dépôts et banques d’affaires, de neutralisation des produits dérivés de crédit, de mise à plat des dettes publiques entrecroisées ? Sans parler de reconsidération de la nature même de la monnaie, sur tous ces sujets, le présent blog d’Olivier Berruyer a entrepris un travail impressionnant de ré-information et de recherche que je sache.

      Alors des clowns partout ? Peut-être des touristes. En tout cas, un cirque toxique et explosif.

        +11

      Alerter
      • Lysbethe Lévy // 18.07.2015 à 11h55

        IL n’y aurait pas que Puerto Rico ou la Grèce, mais une quantité de pays, nations, en voie de faillite :
        http://www.globalresearch.ca/the-bankruptcy-of-the-planet-accelerates-24-nations-are-currently-facing-a-debt-crisis/5463032

        – Armenia

        ■ Belize

        ■ Costa Rica

        ■ Croatia

        ■ Cyprus

        ■ Dominican Republic

        ■ El Salvador

        ■ The Gambia

        ■ Greece

        ■ Grenada

        ■ Ireland

        ■ Jamaica

        ■ Lebanon

        ■ Macedonia

        ■ Marshall Islands

        ■ Montenegro

        ■ Portugal

        ■ Spain

        ■ Sri Lanka

        ■ St Vincent and the Grenadines

        ■ Tunisia

        ■ Ukraine

        ■ Sudan

        ■ Zimbabwe

        And there are another 14 nations that are right on the verge of one…

        ■ Bhutan

        ■ Cape Verde

        ■ Dominica

        ■ Ethiopia

        ■ Ghana

        ■ Laos

        ■ Mauritania

        ■ Mongolia

        ■ Mozambique

        ■ Samoa

        ■ Sao Tome e Principe

        ■ Senegal

        ■ Tanzania

        ■ Uganda

        So what should be done about this? »-

        Voilà une situation que l’on peut sans doute comparer a celle de 1929 ? Faillite global du système bancaire mis en place dès la création de la FED en 1913 dans l’ile de Jekyll.! (lire le complot de la réserve fédérale d’Eustace Mullins ou le secret de la FED d’Anthony Sutton ).

          +3

        Alerter
  • Macarel // 16.07.2015 à 13h02

    Le pire pour les eurolâtres serait que la Grèce sorte de l’euro, et de l’UE, et au bout de 2 ou 3 ans se porte mieux que si elle était resté dans l’euro.
    C’est pour cela qu’ils font tout pour la maintenir dans l’euro et dans l’UE, lui maintenant ainsi la tête sous l’eau.
    Il ne faudrait tout de même pas donner de mauvaises idées, aux portugais, aux espagnols, aux italiens…
    A part Schäuble qui visiblement a lâché les eurôlatres français en particulier, et veut foutre les grecs hors de l’euro et de l’UE. Finalement ce Schäuble, n’est peut-être pas le pire de la bande.

      +16

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    • Charles Michael // 16.07.2015 à 20h02

      Yep, Macarel,

      Par « eurolatres » il ne faut peut-être pas inclure l’Allemagne.
      Ce performant pays est plutot, très concrétement « euro-happy ».

      le désolant pays et le plus stupidement eurolatre reste la france, le plus traître, le plus hypocrite, le plus lache, en bref le plus dévot, et entre les deux nains se disputant la préz. il y a ce terrain d’entente: la Soumission.

      Houellbecq a écrit un livre sur ce thème, remplacer Islam par Otan c’est raccord.

        +6

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      • Macarel // 16.07.2015 à 23h26

        En France les élites détestent le peuple, elles ne jurent que par ce qui se fait ailleurs, et qui est toujours mieux que chez nous. Cette détestation des français par leurs élites n’est pas nouvelle, c’est pour cela qu’elles sont toujours promptes à la soumission à des puissances extérieures.
        Vos élites vous détestent, français, il ne faut pas s’étonner qu’elles vous trahissent à la première occasion.

          +7

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  • reneegate // 16.07.2015 à 13h10

    Nous sommes tous consternés car nous ne voulons pas tirer les conclusions qui évidemment sont lourdes de conséquence :
    la toute première est que ce sont les radicaux qui ont raison sur le papier
    la seconde est que les radicaux seuls ne gagnent jamais aucune élection

    la conclusion est que les élections ne permettent plus de changer le système et nous chercherons toujours des raisons de ne pas accepter cet état de fait car nous avons peur.

    Les Grecs ont peur de ne plus pouvoir vivre décemment, mais je suppose que Tsipras a eu d’autres peurs plus vitales. Gbagbo est en prison depuis plus de 2 ans maintenant, je suppose qu’il a eu peur aussi lorsque son garage était bombardé. Donc vous voyez nous avons de nombreuses raisons d’avoir peur et nous savons que cela peut facilement dépasser le seul cadre économique …. si vous voyez ce que je veux dire (ils ont les infos pour cela maintenant) .

    Je vous quitte car il faut que je trouve une nouvelle raison de croire pour continuer à vivre (suis pas le seul non?)

      +12

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    • samuel // 17.07.2015 à 06h58

       » la conclusion est que les élections ne permettent plus de changer le système et nous chercherons toujours des raisons de ne pas accepter cet état de fait car nous avons peur. »

      Je ne vote pas souvent, je ne connais pas vos préférences, le contenu de votre bibliothèque, mais j’ai voté pour vous, comme pour un autre intervenant. Car votre constat des choses me parle, dans le sens que les hommes de notre temps ne font pas plus cette prise de conscience, afin de pouvoir réellement passer à autre chose de moins dramatique, en plus vous avez vu ils vont augmenter l’électricité. C’est-à-dire que certains propos nous délivrent, d’autres moins, lorsque nous recherchons trop à cacher nos peurs ( cad les même peurs de nos élites ). J’ai voté pour votre propos du jour, car j’ai un peu connu l’envers de leur monde, qui n’est d’ailleurs pas si bien que ça en réalité. Possible même que si j’étais parti pour l’Amérique j’en serais déjà revenu. J’aimerais comme vous pouvoir changer le cours des choses, comme celui de la météo mondiale, savoir compter en euros, avoir encore confiance en la Merkel, me dire que c’est encore possible de la changer, de la rendre moins pesante, dans le cadre d’une démocratie plus authentique. Mais voilà je suis tombé sur votre propos, cela m’interpelle, j’aimerais le développer, mais je pense que tout le monde à bien compris ce que vous recherchez à nous faire voir, c’est hélas les revers du tout technologique à l’insu des peuples. Votre voix compte pour moi, lorsque vous préférez dire que vous avez besoin de trouver une nouvelle raison de croire pour continuer à vivre, car là ce n’est plus votre intellect d’un bord ou d’un autre qui recherche à vouloir prendre toute la place, mais tout juste votre besoin d’humanité, de délivrance. Il semblerait que malgré tout le savoir et bagage de nos élites Européennes ou Mondialistes, les hommes ne puissent pas plus modestement changer la vie entre eux. Sont-ils par exemple toujours progressistes et humains, toutes celles et ceux préfèrent davantage porter un masque de conduite parisienne ?
      C’est vérifiable ce que vous dites au sujet de ce que devient leur monde, les rapports humains en société, nos Maîtres font en réalité beaucoup de mal à l’espèce humaine, ils éprouvent une telle peur viscérale devant l’inconnu, l’impondérable. Vous savez quoi, ce ne sont peut-être pas ceux qui réussissent le plus dans un tel monde qui pourraient vous faire partager cela, mais les moins réceptifs aux premières idées reçues de nos géoliers. Peut-être parce que les crises nous obligent à repenser la seule prospérité matérielle, à vivre davantage au jour le jour, qu’à vouloir trop faire de plans sous la comète ou notre étoile. Voyez comme les marchands de choses se rassurent, de nous voir souvent lancer des débats de forme sur la démocratie. Comme si depuis les premières perruques de l’Amérique la seule consultation du peuple dans un tel monde condtionné de la tête aux pieds pouvait y changer quoi que ce soit. En fait le monde actuel ne peut changer, tant que les hommes rechercheront à voter pour des gens qui leur ressemblent, cela permet à chacun de vivre plus longtemps dans les mêmes conduites d’avarice ou de cupidité que les puissants. Si le monde ne vote pas pour toi, parce que tu aurais encore quelque chose qu’ils ne voudraient plus voir en eux, alors ne change pas, car le monde est bien mal barré dans le tout conformisme. Tout homme devient un peu tyran une fois le pouvoir obtenu, et cela qu’il soit démocrate ou pas, après tout les premiers démocrates du monde sont pas moins tyrannique que les premiers républicains de l’histoire, c’est le grand malheur.

        +2

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  • Rosetta // 16.07.2015 à 13h13

    Tsipras le répète sans cesse: « j’ai commis des erreurs ». Il serait extrêmement intéressant de savoir quelles erreurs, selon lui, il a bien pu commettre. Selon moi, il a commis une erreur d’interprétation sur la nature de l’UE qui s’est révélé être une tyrannie. Tsipras souffre donc du syndrome de Gorbatchev qui voulait changer l’Empire de l’intérieur. Maintenant qu’il sait, que les banques Grecques vont se renflouer… il sera temps de tirer les conclusions qui s’imposent et d’agir. Si ce n’est pas Tsipras, ce sera peut-être le tour d’Aube Dorée. Comme le disait je ne sais plus qui: « l’Europe c’est la paix ». Cette affaire Grecque ne fait peut-être que commencer… et il ne faudra pas compter sur les états satellisés comme la France.

      +11

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    • P. Peterovich // 16.07.2015 à 13h52

      Tsipras a voulu changer l’UE de l’intérieur. Ok, pourquoi pas…

      Il a échoué, c’est patent.

      De là à prétendre que l’UE est une tyrannie, il y a de la marge…

      Syriza a été élu par une minorité du peuple grec (36 % des voix, ne l’oublions pas). La Grèce compte 11 millions d’habitants. Les pays de l’eurozone en comptent plus de 330 millions.

      La Grèce n’a aucun droit d’imposer à l’eurozone une vision que le reste de la zone ne partage pas. Il n’y a aucune tyrannie là-dedans…

      Il n’y aurait tyrannie que si la Grèce était maintenue de force dans la zone euro et contrainte de ce fait d’accepter les mesures d’austérité qui vont de pair avec cette appartenance. Je ne crois pas que cela ait été le cas.

      Le problème de la Grèce, c’est qu’elle veut l’Euro ET la remise de dettes. Mais cela n’est pas au menu de la zone euro et il n’y a pas d’accord des Etats qui la composent pour aller dans cette direction…

        +8

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      • Rosetta // 16.07.2015 à 15h06

        N’est pas une tyrannie dites-vous? Comme vous le savez 2 prix Nobel ont validé l’équation: Euro=Austérité. D’autre part, toute décision de l’UE doit, de part les traités, être validée par le Bundestag qui est le parlement Allemand chargé de défendre les intérêts du peuple Allemand. Nous sommes donc dans un système d’Empire où la souveraineté de l’Allemagne est reconnue de plein droit dans les traitée, la France ne bénéficiant que d’une souveraineté limitée, à l’instar de la doctrine Brejnev où la Russie bénéficiait d’une pleine souveraineté et les autres états une souveraineté limitée. C’est ainsi que le Parlement Francais a voté pour le fun, alors que le Bundestag va se prononcer pour valider le plan Grec. Ce plan consiste en une mise sous tutelle de la Grèce avec vente forcée de son patrimoine. Oui, nous sommes sous l’Empire, et de la même façon que Daech signifie Etat Islamique en Arabe, Empire se dit Reich en Allemand. Il y a eu le 1er Reich, le 2ième Reich etc… maintenant c’est bien le 4ième Reich dont il est question comme le dit avec justesse Monsieur Dupont Aignan.

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        • Alae // 16.07.2015 à 15h23

          « N’est pas une tyrannie dites-vous? Comme vous le savez 2 prix Nobel ont validé l’équation: Euro=Austérité. »

          Rosetta, ce serait une tyrannie si la Grèce était forcée de s’y soumettre. Ce n’est pas le cas, puisqu’elle peut en sortir tranquillement demain.
          Il lui suffit d’accepter la proposition de retour à la drachme de cinq ans de Schäuble, qui l’a encore exposée ce matin, et elle sera libre de se reconstruire et d’échapper à la mise à sac de la Grèce… que le Parlement grec a votée lui-même, en toute connaissance de cause, par pure idéologie eurolâtre suicidaire.
          http://www.zerohedge.com/news/2015-07-16/greece-may-not-get-bailout-grexit-better-way-schaeuble-says

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          • Rosetta // 16.07.2015 à 15h42

            Shauble a menacé Tsipras de mettre en faillite les banques et de réduire son pays à l’état de ruine s’il ne signait pas. Il a menacé de prendre directement l’argent des épargnants Grecs. Le Grexit de Shauble se résume à torturer la Grèce pour dissuader le Portugal, l’Italie, l’Espagne et la France. Nous savons maintenant à qui nous avons à faire. Les Grecs sortiront dans les meilleures conditions possibles le moment venu. Ensuite, ils déverseront sur l’Europe l’immigration clandestine et ils s’amuseront à faire de la morale « à la Shauble » lorsque l’Europe viendra protester. Ne méprisez pas les peuples, s’il y a une guerre économique, la Grèce pourrait se défendre de belle façon y compris sur le plan géopolitique. Je pense en effet que la Grèce a les moyen de faire imploser l’UERSS, c’est pourquoi je comparais Tsipras à Gorbatchev. Rien ne saurait être plus redoutable qu’un peuple humilié qui n’a plus rien à perdre.

              +16

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            • FEG // 17.07.2015 à 01h25

              @ P. Peterovitch

              Quel acteur s’avère le plus puissant au sein de la BCE, ne serait-ce qu’à l’usure en revenant toujours inlassablement à la charge, sinon la Buba (BundesBank) avec ses satellites néerlandais, autrichien, belge, luxembourgeois, estonien, letton et lituanien ?

              Qui connaît vraiment la teneur exacte du litige intervenu entre Mario Draghi et Wolfgang Schäuble ? Qui peut assurer que l’origine conflictuelle n’était pas le refus de couper intégralement le robinet des liquidités (ELA) aux banques grecques ?

              Qui va décider ou décide à cette heure quelles banques parmi les principales banques commerciales grecques en faillite vont bénéficier d’un plan de sauvetage (bail in ? bail out ?) pour redémarrer dans quelques semaine, et comment sera réglé le sort des condamnées comme des survivantes ?

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          • Macarel // 16.07.2015 à 15h49

            Il semblerait, que les Traités Européens ne permettent pas de sortir de l’euro, sans sortir aussi de l’UE.
            Ce n’est peut-être pas une tyrannie, mais ce n’est pas non plus une démocratie, loin s’en faut.

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            • P. Peterovich // 16.07.2015 à 22h13

              Il semblerait que les fonds du FESF paneuropéen (EU29) ne peuvent être utilisés pour le bail-out d’un état de l’eurozone (EZ à 19).

              Ah, entre-temps, les services juridiques de la commission ont changé d’avis…

              Ben, on fera la même chose pour la sortie de l’euro…

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        • P. Peterovich // 16.07.2015 à 15h33

          Rosetta, je trouve votre commentaire très intéressant.

          Vous écrivez que toute décision de l’UE doit « de par les traités, être validée par le Bundestag qui est le parlement Allemand chargé de défendre les intérêts du peuple Allemand ».

          D’abord, c’est une approximation. Beaucoup de décisions de l’EU sont prise à la majorité (par exemple, l’utilisation du FESF pour financer provisoirement la Grèce est prise à la majorité qualifiée, ce qui ennuie fort les Anglais qui aimeraient bien que leur argent ne soit pas utilisé pour sauver l’eurozone).

          Mais il est vrai que certaines décisions requièrent l’unanimité. Dans ce cas, la France n’est pas dans une position différente de celle de l’Allemagne : elle dispose également d’un droit de veto.

          Il est vrai que certains Etats réservent au parlement le droit de décider. Mais ce choix découle de leur organisation constitutionnelle et non pas du droit européen. L’Allemagne a un régime parlementaire : c’est prévu par la Constitution allemande, pas par le traité de Rome…

          Il ne faut pas raconter n’importe quoi et certainement pas les âneries sur le thème de la souveraineté limitée.

          La seule souveraineté malmenée, c’est celle de la Grèce. Mais c’est son choix, validé par son parlement et son gouvernement. Personne n’a forcé les Grecs à rester à tout prix dans l’euro. Au contraire !

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          • Rosetta // 16.07.2015 à 15h45

            Si Monsieur: article 8 de la Constitution des traités relatif au pouvoir propre du Bundestag. Nous sommes bien sous l’Empire ne vous déplaise.

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            • P. Peterovich // 16.07.2015 à 19h54

              @ Rosetta :

              Mais je vous en prie, citez donc le texte… Je me réjouis d’avance de prendre connaissance de la « Constitution des traités relatif au pouvoir propre du Bundestag »…

              Non, franchement, vous me faites trop rire ! Vous avez fait comment ? Google ? Ou bien vous l’avez inventé ?

              Soyons sérieux deux minutes : il est évident que la conclusion d’un Traité par des Etats souverains suppose que des organes de ces Etats les engagent.

              Et dans les structures constitutionnelles héritées des Lumières, il est évident qu’à un moment ou à un autre, l’assentiment de la représentation nationale, c’est-à-dire du Parlement, est requis…

              C’est à ce titre que le Bundestag intervient. Pas en vertu d’une prétention impériale…

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          • Charles Michael // 16.07.2015 à 20h19

            Vous enfilez les contre-vérités, en vous servant de formalités (comme formelles) et technicités.

            L’Europe a changé de nature (en étant gentil sur les personnalités de Monnet et Schuman) avec la chute du mur de Berlin.
            puis l’introduction loufoque de l’euro.

            Depuis les deux carastéristiques principales de l’UE sont la guerre et le dézingage des acquis sociaux.

            Le max est atteind aujourd’hui avec la séquence munichoise, un copié-collé parfait, morgue et lacheté comprise.

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            • Charles Michael // 16.07.2015 à 22h13

              Peterovich,

              Les mots n’ont aucun sens dans la novelongue bruxellienne:

              parler du Parlement comme représentatif est exact, oublier de préciser quelles sont ses pouvoirs est une grosse omission.

              la commission est comme le conseil une délégation de pouvoir 1 état 1 vote qui justement ne tient aucun compte de la taille des peuples. Exemple Malte a le même pouvoir théorique que l’Allemagne, évidement une fiction.

              pire encore, les petits états sont sur représentés au parlement par rapport à leur taille.

              Enfin il n’y a pas de cas où l’Allemagne n’a pas eut gain de cause, pour nommer le Préz du parlement, celui de la Commission, accepter ou pas la plupart des commissionaires. Au niveau du Conseil, les petis états sont des états clients, forcément sous la coupe de l’état le plus puissant.

              Non, la population, est ce site l’illustre chaque jour par ses ré-informations, est entièrement manipulée par les mass media, propriétés, parfois subventionnée, des grands groupes industriels et financiers.
              les mêmes qui payent les lobbyistes de Big Farma, Big Oil, etc…

              La forme est déjà biaisée, la réalité est Big Brother.

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            • P. Peterovich // 17.07.2015 à 23h16

              Première phrase de l’article cité : « La Loi fondamentale allemande donne d’importants pouvoirs de contrôle au Parlement dès que l’argent des contribuables est engagé ».

              Mots importants : « la loi fondamentale allemande ».

              Pour le dire autrement, ce ne sont pas les traités qui réservent des prérogatives exorbitantes à l’Allemagne.

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            • Rosetta // 18.07.2015 à 05h47

              Ouf. Voilà, nous sommes tombés d’accord à 100% avec Peterovich. Nous sommes bien sous le 4ième Empire mais ce ne sont pas les traités. Ainsi, lorsque Mitterrand qui disait: « j’ai tout essayé rien ne marche », « je serai le dernier Président ceux qui me suivront seront des gestionnaires », ce Mitterand décoré de la Francisque par hasard ne savait pas et le connaissait pas les prérogatives du Bundestag. On ne sait rien, on ne se rend compte de rien, ce ne sont pas les traités mais dans les faits, dans le monde réel, la souveraineté de l’Allemagne s’exerce de plein droit alors que la France bénéficie « par hasard » d’une souveraineté limitée. Dormez braves gens, la France vient de voter pour des prunes, tout va bien, tout va très bien. « On » va dépecer la Grèce par hasard mais le grand résistant Hollande n’y sera pour rien puisque la France a voté pour du beurre. Pétain a été élu par un parlement socialiste, mais c’était les circonstances exceptionnelles de l’époque. Personne n’y est pour rien. C’est l’Histoire qui est complexe mon bon Monsieur. Continuez comme ça vous m’amusez Peterovich. Vraiment vous m’amusez.

                +7

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      • Dizalch // 16.07.2015 à 16h02

        @P. Peterovich: Une tyranie, peut-être pas, encore que dans le cas du règlement de la crise Grecque faudrait reprendre toutes les citations des dirigeants de l’UE et des différents pays, pour vite arriver à la conclusion inverse de la votre, entre autre sur ce constat: « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités Européens »-J.C. Juncker 28/01/2015.
        Ou encore: « un gouvernement de technocrates en cas de victoire du oui » M. Schultz.
        ou « l’urgence est de rétablir le dialogue avec des adultes dans la pièce » Ch. Lagarde, etc. etc. Bref passons mais ça y ressemble à s’y méprendre…

        Quand aux faits, L’UE est un espace de « régulation », mais pardonnez-moi, pour le côté « démocratique » faudra développer svp, car, si ce n’est au parlement où sont placés les « recalés » de nos élections locales placés sur des listes à suffrage direct, ce sont bien les seuls pour qui l’on vote, et leur pouvoir est archi limité… pour ne pas dire insignifiant…
        En revanche, le Conseil Européen et le Conseil des ministres ne sont pas élus au suffrage universel direct… Pourtant ce sont eux qui votent toutes les lois « supra-Nationales »… chercher l’erreur…
        Donc l’essentiel fonctionne sans les 330millions de citoyens (550 précisément) dont vous parlez, cf. le « Non » des Français en 2005 bafoué par nos dirigeants et l’UE (car elle aurait pu dire dsl mais on respecte le choix de votre peuple messieurs…); Idem pour le vote de l’Irlande que l’on a menacé de faire voter une 2ème fois, etc. etc. il y en a d’autres…
        Et toujours dans les faits, le fonctionnement de la BCE, bien particulier, qui outre passe parfois ses prérogatives, qui elles mêmes restent « particulières » car dictées par l’Allemagne…
        Enfin, toujours dans les faits, l’UE n’est absolument pas transparente, des traités et accords touchant l’ensemble des citoyens de la zone y sont discutés et votés sans consultations des peuples de l’UE, cf. TAFTA, etc. c’est une aberration ET anti-démocratique…

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        • P. Peterovich // 16.07.2015 à 20h31

          Dizalch, je vous aime bien, car vous me donnez l’occasion de lancer le débat des formes de la démocratie…

          Je sens bien, en vous lisant, que vous avez une préférence manifeste pour la démocratie directe. La consultation du peuple, y a que ça de vrai, n’est-ce pas ?

          Moi aussi, je suis plutôt pour, mais plutôt à la manière du Général ou même de Tsipras : en faisant dans le plébiscite… Le referendum, c’est un instrument de légitimation des dirigeants. Cela ne peut pas être un instrument de décision quotidienne. Sinon, vous imaginez : aujoud’hui, on vote l’allocation universelle, adoptée à 90 pc des votes. Mais demain, quand il faudra voter l’impôt pour financer le bastringue, tout le monde se débinera… Non, cela ne va pas : faut vraiment être un fondu pour imaginer de généraliser le gouvernement par referendum.

          Donc, le referendum, c’est bien pour la légitimation. Cela dit, après avoir obtenu le plébiscite, faut encore assumer… Et là, franchement, le Tsipras, il craint et pas qu’un peu… Dans le genre grosse moule, on fait difficilement mieux : que je te prend des airs martiaux pour dire qu’on va voir ce qu’on va voir, qu’à lui, on ne la fait pas et qu’il va aller montrer à la mère Merkel de quel bois il se chauffe… Et puis ploutch (ou sprotch ou plaf, comme vous voulez…)

          Et là, j’aimerais bien que la gauche de la gauche – en passant, je précise que je n’en suis pas très éloigné sur un plan idéologique; c’est juste que, tout en étant pour plus de justice sociale et la nationalisation des banques, je suis aussi partisan du nucléaire civil et d’une armée sérieusement formée et équipée – ciel, je dois être Russe), mais je me perd…

          Je disais donc : Et là, j’aimerais bien que la gauche de la gauche, elle se fâche sur Tsipras de la même manière qu’elle s’est fâchée sur Sarko, Hollande et les autres. Mais non… Profil bas : que t’as rien compris, que le rominet d’Athènes, il a un plan secret, et on va voir ce qu’on va voir, et qu’il faut lui laisser le bénéfice du doute… Des nèfles : le Che low cost, la volonté populaire, il s’en fiche comme de sa première culotte…

          Je ferme la parenthèse sur notre ami Athénien, qui finira dans les poubelles de l’histoire, et j’en reviens à notre sujet : les formes de la démocratie.

          Donc, le plébiscite, c’est cool, mais c’est forcément d’usage limité. Il faut trouver une autre solution pour la vie quotidienne. Des types se sont intéressés à la question il y a deux cent ans et ils sont arrivés avec une solution qui paraît pas mal : la démocratie représentative.

          En gros, plutôt que de passer not’ temps à pinailler pour décider, et qu’pendant c’temps, dans les champs, on n’avance pas, on élit à intervalle régulier des gens dont la mission est de s’occuper du vote des lois et de la gestion du pays…

          On peut dire ce qu’on veut, mais ces gens ne sont pas des tyrans : d’une part, leur pouvoir n’est pas absolu, d’autre part, il n’est pas illégitime. C’est logique: les types d’il y a 200 ans, eux, ils ont connu la vraie tyrannie. Alors, ils savaient comment l’éviter : en répartissant les fonctions régaliennes entre différentes personnes et en soumettant ces personnes à un contrôle réciproque. Oui, je sais aujourd’hui ils sont comme cul et chemise, mais c’était pas le but. Et puis, ils restent soumis aux élections à échéances régulières.

          Et l’Union européenne, dans tout cela ?

          Ben, l’EU, c’est un peu différent. Il y a des gouvernants et il est vrai que ceux qui ont le plus de pouvoir (les Conseils) ne sont pas élus par l’ensemble des citoyens de l’EU. Ils sont élus dans et par les Etats membres. Et personnellement, cela me convient très bien. Plus, en tout cas, que Schultz et Juncker qui, eux, bénéficient d’une « légitimité » européenne, ayant passé le filtre d’un vote de confiance au parlement européen et se sentant, de ce fait, autorisés à parler au nom d’une Union qui serait supérieure aux Etats…

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  • loki // 16.07.2015 à 14h11

    Après la belle démonstration grecque de gauche appelant à négocier avec force avec l’allemagne, c’est tous les fronts de gauche européens qui vont plonger à coup sûr et leurs électeurs consternés pourraient bien basculer dans l’offre « sortie de l’euro » agitée par les nationalistes de tous bords ou s’abstenir dans le meilleur des cas !

      +6

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    • P. Peterovich // 16.07.2015 à 15h35

      On y gagnera en cohérence : c’est soit l’euro dans sa forme actuelle, soit la sortie.

      L’euro sans austérité, c’est comme l’europe sociale, une chimère pour les gogos…

        +11

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  • Grognard // 16.07.2015 à 14h30

    Ne préjugeons pas de la volonté du peuple grec.
    Permettez-moi une métaphore:
    Tracez au sol une distance de 100 mètres.
    Demandez à une vingtaine de personnes de parcourir cette distance en comptant leur nombre de pas.
    Tous n’auront pas fait le même nombre de pas.
    Il en est de même des peuples.
    Chacun avance à son rythme.

      +1

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  • lostseven // 16.07.2015 à 14h55

    Suite à mon comentaire du matin sur la traîtrise du premier ministre grec,je plains également les espagnols qui espèrent qq chose de différent avec podemos, il n’y a qu’a lire sa déclaration après le vote du parlement grec.

    « Le chef du parti espagnol Podemos Pablo Iglesias, proche du Premier ministre grec Alexis Tsipras, a estimé jeudi que l’accord entre la Grèce et ses créanciers avait le mérite de lui offrir une « stabilité » et d’envisager une restructuration de la dette.

    « Moi comme Alexis (Tsipras) n’aimons pas l’accord, mais c’était une situation limite: soit l’accord, soit une sortie de l’euro », a-t-il déclaré à des journalistes à Madrid, ses premières déclarations sur ce texte depuis qu’il a été adopté.

    « Stabilité »
    Mais, « d’une certaine manière le gouvernement a gagné en stabilité », a-t-il dit en évoquant ce plan d’aide sur trois ans, un troisième sauvetage de plus de 80 milliards d’euros. Et « en même temps, il a obtenu que le sujet de la restructuration de la dette soit envisagé », a-t-il encore défendu.  »
    Source 7sur7
    PS,désolé j’ai essayé ce matin de mettre un lien,mon post a été considéré comme spam

      +6

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  • Alberto // 16.07.2015 à 15h46

    Jusqu’ici tout va bien ! C’est rassurant…

    https://www.youtube.com/watch?v=x0NOc3_j_98

      +1

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  • Macarel // 16.07.2015 à 16h37

    La gauche radicale européenne fait fausse route lorsqu’elle prétend changer l’UE, de l’intérieur.

    Ceci est bien mis en évidence dans cette vidéo de F.Asselineau

    https://www.youtube.com/watch?v=ScYtGFztvDI

    Les traités ne peuvent être réformés qu’à l’unanimité, il faudrait donc pour ré-orienter L’Europe vers une Europe plus sociale, des Syriza, des Podemos, ou des Front de Gauche au pouvoir dans 28 pays. Autant dire quand les poules auront des dents.

    Mélenchon, ferait bien de méditer cette impossibilité arithmétique et probabiliste de l’Europe sociale. Et en tirer les conclusions : « L’UE, tu l’aimes ou tu la quittes. », il n’y a pas d’autre alternative. Tsipras aussi devrait méditer cette impossibilité, car il encore plus urgent pour les grecs de sortir d’un carcan qui les étouffe.

    L’UE est irréformable de l’intérieur, c’est une construction auto-blocante, voulue par les USA, pour neutraliser les pays européens.

      +14

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  • Macarel // 16.07.2015 à 16h46

    A propos de l’impossibilité d’une autre Europe, voir dans la vidéo suivante :

    https://www.youtube.com/watch?v=ScYtGFztvDI

    minute 21

      +1

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  • Theuric // 16.07.2015 à 17h04

    Cet épisode grec plonge l’Union-européenne dans la radicalité et il n’y a plus que trois camps, ceux qui sont pour, ceux qui sont contre et ceux qui n’y comprennent rien (sans jugement de valeur).
    De plus, ces événements ont singulièrement accéléré ce processus avec, dès lors, un fantastique chamboulement des limites idéologiques des partis politiques dans un sens ou un autre.
    Les notions de gauche, centre, droite n’ont plus qu’une valeur de plus en plus volatile et ne sont plus que les discours et les actions qui peuvent permettre de jauger à quel faction appartient tel ou tel.
    Ceux-ci vont de ceux voulant conserver l’ensemble des institutions en l’état, soit euro, U.E. et A.T.A.N. jusqu’à ceux voulant totalement se séparer de ces trois là.
    Monsieur Mélenchon, par exemple, est encore sur une position proche de celle de Syriza, soit tenter de réformer ces institutions, Madame Le Pen veut elle quitter l’euro mais rester dans l’Union-Européenne, notre gouvernement veut lui, tout comme pour les droites, tout conserver tel quel et, enfin, Monsieur Dupont-Aignant veut quitter le tout par un coup de force et Monsieur Asselineau, lui, de la plus légaliste des façons, soit par l’article 50.
    Mais il est à noter qu’au sein même de ces partis et mouvements politiques les plus anciens dont j’ai nommé certains des représentants les plus représentatifs, il en est qui n’adhèrent plus à la position officielle de son groupe, d’autres le chuchotent.
    Ne soyons pas surpris, par exemple, d’une radicalisation de Monsieur Mélenchon.
    Voire même, pourquoi pas, à terme, d’un éclatement du parti du gouvernement actuel, voire d’un regroupement d’une partie du P.S., U.D.I. et U.M.P..

      +3

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  • master t // 16.07.2015 à 17h23

    Je vous invite à vous extasier sur le dernier numéro du GEAB/LEAP2020, un avant gout de l’eurodolatrie:

    « La démocratisation avance
    La double ère Barroso a poussé à ses dernières limites cette logique, aboutissant au désaveu citoyen exprimé dans d’innombrables voix euro-sceptiques et euro-critiques, dont aucune n’est pourtant anti-européenne. Ni Tsipras, ni Orban, ni même Le Pen n’envisagent désormais de sortir de l’UE. En revanche, tous la veulent à leur idée : partageant les richesses pour le premier, connectée à la Russie pour le second, traitant les questions migratoires pour la troisième, etc. Finalement, c’est bien la démocratie européenne qui commence à se mettre en place, dont la première condition est l’émergence d’un débat public européen désormais audible. Une citoyenneté européenne voit le jour. »

    Visiblement ce think tank ne semble pas avoir assimiler le fait que l’U.E n’est aucunement disposée à négocier quoi que ce soit qui infléchirait son jusqu’au boutisme et son role de rouleau compresseur des peuples, plus apte à obéir aux créanciers et donc à la finance apatride et transnationale qu’à s’obliger à se réformer elle meme en vue d’agir à profit pour les peuples.

    Quand on confond dictature et démocratie et que l’on continue à ne pas voir ce qui parait évident celà s’appelle du fanatisme ou encore de L’ AVEUGLEMENT VOLONTAIRE!.

    S’agissant des positionnements initiaux des partis eurosceptiques, ou plutot eurocritiques, il va s’en dire que la gifle prise par Tsipras s’est propagé jusqu’aux chefs de partis contestant jusqu’ici la donne admise comme dogme- supposé flexible- des Juncker et autres nervis du systeme Euro.
    Pour les frondeurs, il va falloir trancher définitivement entre rester dans l’euro et se soumettre ou clairement se positionner pour une sortie de l’euro…. puisque ce dernier n’est plus irréversible!.
    On se rappellera cette sentance: « un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne! » et bien que les partis eurosceptiques fassent leur choix!!

    La victoire à la PYRRHUS a été un révélateur magnifique, car oh combien explicite, que l’U.E ne roule pas pour les peuples mais bien pour un clergé tout dévoué qu’il est aux maitres qui les cornaquent: la CORPOROCRATIE, celle qui éponge la substance des sociétés par l’entremise de dettes scélérates contractées par des politiques zélés d’offrir l’avenir des citoyens, en holocauste, aux morlocks anthropophages.

    Me revient ce vieil adage:

    « L’or est la monnaie des rois,
    L’argent celle des gentlemen,
    La DETTE CELLE DES ESCLAVES »… et là vous la voyez la pyramide sociale!?

      +11

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    • Theuric // 16.07.2015 à 17h52

      Je crains qu’il n’advienne la même chose pour l’Union-européenne que pour l’euro, n’oubliez pas à quel point ils sont tous deux liés: n’ont-ils pas les mêmes gens pour leur gouverne?
      Ainsi pourrais-je écrire: « Lorsque deux systèmes sociaux intimement liés sont idéologiquement, institutionnellement et politiquement bloqués, il n’est plus, pour les quitter, que d’attendre que l’un et l’autre s’effondrent, ce qui se fera concomitamment ».
      J’y rajoute une note optimiste: « Tout système idéologiquement, institutionnellement et politiquement bloqué ne peut que s’effondrer en raison même de ce blocage le rendant dans l’impossibilité la plus totale de s’adapter à toute situation nouvelle, la violence et vitesse de cet effondrement étant proportionnel au degré de nouveauté de cette situation auquel le-dit système doit se confronter. »

        +1

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      • Theuric // 16.07.2015 à 18h21

        Suite à la lecture du dernier texte de monsieur Sapir ( http://russeurope.hypotheses.org/4120 ), je rajoute ceci: « Quitter tout double système social intrinsèquement lié et idéologiquement, institutionnellement et politiquement bloqué ne peut que se faire qu’en quittant ce double système: quitter l’un mènera inévitablement à quitter l’autre ».
        C’est pourquoi le gouvernement français et étasunien ont freiné des quatre fers la seule sortie de la Grèce de l’euro, parce que quitter l’un ne peut qu’aboutir à quitter l’autre.
        Et cette double sortie mènera inéluctablement à la désintégration de ces deux systèmes.

          +2

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  • Alae // 16.07.2015 à 17h41

    C’est étonnant, cet euro. On dirait bien le christianisme, avec ses catholiques et leur attachement au Vatican/BCE (les européistes-eurolâtres), ses protestants (les européistes qui prétendent changer les règles de l’intérieur mais sans sortir de l’euro, de façon à pouvoir continuer à se dire chrétiens, pardon, européistes). Et puis, il y a les athées (ceux qui n’y croient pas et veulent en sortir)…
    « L’Euro, raison délirante. »
    http://russeurope.hypotheses.org/4111

      +5

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    • Alae // 16.07.2015 à 18h27

      Parce qu’on pourrait s’y tromper, j’ajoute n’avoir rien contre les catholiques. Eux croient à leur Dieu, pas à… une monnaie. De simples biffetons !
      Pardon, mais un Dieu, ça a quand même une autre allure.
      Qui qu’il en soit, cette dévotion envers l’euro ressemble trait pour trait à une religion de substitution pour cathos-zombies. Et si Chesterton avait raison, lui qui disait « Quand les gens cessent de croire en Dieu, ce n’est pas qu’ils ne croient en rien, mais qu’ils croient en n’importe quoi » ?
      A se demander…

        +12

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      • Serge // 16.07.2015 à 20h38

        Non non,ce n’est pas à se demander ,c’est la vérité .
        Lire sur ce sujet ,sa biographie du peintre et dessinateur WIlliam Blake .

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  • peyo // 16.07.2015 à 19h55

    les grecs ont voté non, mais aussi non à la sorite de l’euro, qui fait encore bêtement rêver les fans de médias à pensée unique. Tsipras a fait le maximum pour résister aux néolibéraux de l’UE qui l’ont dans le collimateur. Son discours au forum économique de Saint Petersbourg : http://vahineblog.over-blog.com/2015/06/discours-du-premier-ministre-grec-alexis-tsipras-au-forum-economique-mondial-de-st-petersbourg.html.
    ne plaît pas du tout aux fauteurs de crises et de guerres plus ou moins larvées qui pilotent l’Europe. L’accord sur le gazoduc Russe n’arrange pas du tout les choses. La vraie gauche doit mourir, c’est une obsession dans leurs objectifs.
    Donc, attendons avant de jeter la pierre de la trahison à Syriza.
    Pensez à Hollande, qui, lui, nous a trahi de puis le début puisque son but était celui là. Les nominations de Valls et macron en sont le pied de nez au peuple français, en conclusion.
    Bravo les Grecs et courage, vous nous montrez la voie de l’avenir.

      +3

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    • Greco // 17.07.2015 à 01h30

      Excusez moi, mais quand les grecs ont voté NON à la sortie de l’euro? A ma connaisance jamais.

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  • Dizalch // 16.07.2015 à 20h56

    @P. Peterovitch, en réponse à votre poste de 19h34 (pas de lien « répondre »…)

    1. Vous répondez : « Non, ce n’est pas ce que je dis : je dis que la gauche de la gauche veut imposer l’union de transfert. Ce n’est pas la même chose… Sophocle est un homme, mais tous les hommes ne sont pas Sophocle… »
    – Relisez bien mes propos svp, c’est bien l’objet de ma 1ère réponse, vous qualifiez tous ceux qui, logiquement en l’état actuel de l’euro, disent à l’UE et en particulier l’Allemagne, si vous voulez vraiment « garder l’euro » comme monnaie commune pour des pays aux industries, économies, cultures et législations aussi disparates, alors, la seule solution reconnue efficace est est l’union de transfert (cf. comme je vous le disais au 1er post le discours de Delamarche à ce sujet, 8 à 10% du PIB Allemand pour se faire, donc niet de leur part uniquement pour cette raison… soit aucune solidarité… Regardez les USA le transfert entre états est règle commune, sinon ça fait belle lurette que ça se serait écroulé… Et ni lui, ni moi, ne sommes de la gauche de la gauche je pense… Et je suis capitaliste, mais classique, et non néo-libéral, comme ceux qui refusent cet état de fait…

    2. Vous Répondez: “Je n’ai jamais réduit l’UE à l’Allemagne, de nouveau, je vous invite à me relire… »
    – je l’ai fait… et j’en reviens à ma conclusion initiale…

    3. Enfin, vous répondez: “Ce n’est pas un argument d’autorité, mais un constat, qui me paraît évident dès lors que par Hollandais, Allemands, etc, il est évident que je vise les organes légalement habilités à engager les Etats concernés, pas les populations… »
    – Habilités par qui? citez moi (sourcez moi) dans quel(s) programme(s) de n’importe quel(s) pays il a été question de la façon de régler le problème Grec, Espagnol, Portugais, Italien, etc.?…
    Où avez vu que les citoyens ont votés pour des gens désirant mettre sous protectorat un pays et une Nation, en la menaçant de sortie, même temporaire, dans le cas de son refus d’accepter les conditions qui lui sont « dictées », alors que ce n’est pas prévu dans les traités d’une part… ET d’autre part, où avez lu/vu que nous (citoyens Européens, et notamment Français, avons donné notre blanc sein pour un énième (3ème) renflouement à perte?…. Ceci, alors que n’importe quelle personne avec des connaissances de base en économie, sait que rembourser 330 milliards d’euros est « ILLUSOIRE/Impossible » dans la situation de la Grèce ou autre… et il n’y a pas besoin d’avoir fait HEC ou le MIT pour le savoir… Bref…

      +9

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    • P. Peterovich // 16.07.2015 à 22h31

      @ Dizalch :

      1. Oubliez ce que j’ai dit sur les ensembles et leurs propriétés; manifestement, c’est trop compliqué.

      Pour ce qui est du fond, je vous ai bien compris : il faut une union de transfert pour que l’euro marche.

      Problème : l’Allemagne n’en veut pas.

      Je vous laisse essayer de résoudre le problème. Revenez-moi quand vous aurez une solution…

      2. Laissez tomber, c’est sans intérêt

      3. Pas « habilités », mais « habilités légalement ». Est-ce que le concept de « démocratie représentative » vous dit quelque chose ?

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      • Dizalch // 16.07.2015 à 23h38

        @P. Peterovich: en réponse à votre post de 22h31,
        Vous me répondez:
        « 1. Oubliez ce que j’ai dit sur les ensembles et leurs propriétés; manifestement, c’est trop compliqué. »
        Nan mais je rêve, vous osez répondre par argumentation fallacieuse et condescendance à une évidence? Dans le but de clore? Et bien cela en dit long sur vous, merci. Dénigrer « l’autre » comme seule forme de réponse, bravo…

        Idem sur vos réponses 2. et 3. Si vous aviez lu ma réponse à votre point 3. elle répond à votre question de la démocratie représentative… et il est nullement besoin d’être à nouveau condescendant pour faire valoir vos pensées… Oui on sait l’Europe c’est la panacée démocratique selon vous.

        Enfin, pour répondre à votre dernière question: la majorité des des voix exprimées + 1 dans les pays de l’Eurozone; Car ceux n’ayant pas souhaité adopté l’Euro (ce à quoi nous avions déjà dit non souvenez vous, la démocratie…), n’ont pas à pâtir de ses méfaits.

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        • P. Peterovich // 17.07.2015 à 00h03

          Je ne polémiquerai pas sur la forme.

          Sur le fond :

          – avez-vous une solution pour imposer les transferts à l’Allemagne ?

          – concernant la question du referendum, je reformule car elle est mal posée : faut-il qu’il y ait une majorité dans CHACUN des pays qui composent l’eurozone ou bien une majorité GLOBALE à l’échelle de l’eurozone suffirait-elle selon vous ?

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          • FEG // 17.07.2015 à 13h00

            1) Expulsion de l’Allemagne de la zone euro, décidée pour cinq ans, avec coupure des liquidités par la BCE à ses banques jusqu’à ce qu’elle s’exécute.

            2) Réévaluation considérable du mark, avec la chute d’une bonne moitié de son commerce intra-communautaire ; surtout avec les pays du Club Med, des ratiocineurs pas sérieux, la Grande Nation …

            Après, on fait les comptes : x % de transferts ou y % de chute

            Mais d’abord on assèche les banques allemandes. Démocratiquement.

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            • FEG // 18.07.2015 à 06h38

              @ Peterovich

              Vous m’avez très bien compris ; vous éludez le fond du sujet.

              Effectivement « personne ne peut exclure personne ». La BCE, sous pression de la Bundesbank et de certains parmi ses satellites, a donc entrepris d’asphyxier inexorablement les banques grecques, en dépit des réticences de Draghi, pour contraindre la Grèce à sortir de l’euro.

              Pas besoin des écoutes combinées BND / NSA pour savoir que Tsipras n’avait préparé en secret aucune sortie organisée ; conseillé par la banque Lazard, dirigée par Matthieu Pigasse, autant écrire à ses adversaires, en poste restante à son journal Le Monde. Quid des ONG de Soros dans les parages du gouvernement grec ?

              Quand on prend un contradicteur que l’on sait inoffensif à la jugulaire, exténué de plus par 5 ans d’austérité drastique, il est aisé de faire une proposition qu’il ne peut pas refuser. « Mais la Grèce est libre de sortir de l’euro ! », n’est-ce pas Don Schäuble (ou Herr Corleone, on ne sait plus).

              Que cela plaise ou non, la BCE sous égide allemande a ainsi perpétré ce que beaucoup considèrent comme un acte de guerre ; qui plus est, commis à l’encontre d’un petit pays dont le tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté.

              Ce qui a été fait contre les banques grecques, dont le fonctionnement est vital dans une économie moderne, s’apparente bel et bien à un acte de guerre ; non déclarée, certes, mais attestant une hostilité manifeste par la surenchère débridée.

              En conséquence, il convient de retourner cette « méthode » contre la démesure, en coupant les liquidités de toutes les banques germaniques jusqu’à ce que la grande Allemagne sorte de l’euro « spontanément » (c’est-à-dire « à la grecque »).

              Après 5 ans de commerce intra-communautaire placé au régime du mark flottant seul sur les marchés mondiaux, nos amis allemands tireront les conséquences de cette cure forcée, susceptible de les ramener à plus de raison

              Si les gouverneurs de banques centrales au sein de la BCE (au moins ceux hors du périmètre de l’ex- zone mark) ne parviennent pas à décider « démocratiquement » (c’est-à-dire sans « imperium allemand ») de forcer sa « sortie volontaire » par l’Allemagne, eh bien le carcan monétaire calqué sur le modèle germanique laissera aux peuples de l’eurozone le choix entre la servitude ou reprendre leur liberté, seuls ou en groupe.

              Au demeurant, vos messages exposent le choix grec en termes exclusivement binaires.

              Depuis la pseudo solution apportée par surendettement public à la première crise grecque en 2009-2010 (symptôme de l’architecture inepte de l’euro et des désordres instaurés par les banques françaises, allemandes et italiennes en Grèce), les membres de l’eurozone ont pourtant disposé du délai pour substituer une monnaie commune
              (pour faire court : https://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie_commune).

              L’Allemagne s’oppose à cette issue et pour cause. L’ajustement régulier des taux de change entre les monnaies des États souverains au sein de la zone commune et une réévaluation de l’euromark diminueraient considérablement les excédents commerciaux intra-communautaires allemands ; c’est la fin d’une rente qui finance leurs investissements industriels mondiaux (cf. leurs constructeurs automobiles implantés dans les États du sud aux USA, où une main d’œuvre qualifiée travaille à bas salaire après 7 ans de crise dure et 15 ans de délocalisations industrielles ; le TAFTA les intéresse donc).

              En outre, britanniques et norvégiens seraient susceptibles d’adhérer à cette monnaie commune (système proposé en vain par eux en 1991), ce qui diluerait d’autant le poids et l’influence des pays de l’ex- zone mark dans la banque centrale.

              Dans ce cadre réformé, la Grèce aurait pu dévaluer depuis longtemps ; son tourisme profiterait du gel des destinations Sud-méditerranéennes déstabilisées ; le traitement de la dette illégitime aux yeux des grecs et le remboursement de l’emprunt forcé « souscrit » par la Banque nationale de Grèce en 1941 ouvrent d’autres voies pour réduire la dette publique.

              Dans l’eurozone fixe d’aujourd’hui, l’Allemagne exclut toute remise de dette grecque, à concurrence de 30% et au-delà : le même dispositif appliqué au Portugal, à l’Espagne et à l’Irlande, voire à l’Italie, réduirait à néant les fonds propres des banques allemandes créancières. Kaput.

              A l’inverse, sortir de l’actuel euro et bénéficier alors d’une remise de dette, sans faire jurisprudence vis-à-vis des « PI(G)S », obligerait la Grèce à sortir auparavant de l’UE, au visa des traités en vigueur ; ce que les Etats-Unis ne veulent pas, pour des raisons stratégiques et de stabilité financière. Sans remise de dette garantie, la Grèce fait défaut ; un beau jour, le Portugal et l’Irlande risquent de suivre le même chemin et l’euro se détricote : comment les répercussions d’un défaut hispanique ou italien frapperont-elles les banques US émettrices de CDS spéculatifs sur ces pays ?

              En résumé, dans le cadre autobloquant d’une eurozone à taux de change internes fixes :
              – les grecs, comme d’autres, ne peuvent avoir l’euro ET une remise de dettes ;
              – les allemands ne peuvent avoir l’euro ET une rente constante d’excédents commerciaux sur ses voisins.

              Plus l’Allemagne et certains de ses satellites dans l’ex- zone mark entravent une sortie de l’impasse par le passage à une monnaie commune, plus la division entre les peuples se creusera en mal.

              Bien sûr, le slogan « asséchons les banques germaniques », tel un « delenda carthago », reste une fiction. Il en dit long cependant sur cet « imperium » monétaire vécu par beaucoup ici comme une tyrannie.

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    • P. Peterovich // 16.07.2015 à 22h49

      En passant, pour broder sur le thème de la souveraineté populaire, une petite question : supposons qu’un referendum sur l’union de transfert soit organisé dans l’EU, quelle majorité devrait-elle être obtenue pour que la proposition soit adoptée ?

      La moitié des voix exprimées plus une ?

      La moitié des voix exprimées plus une DANS UNE MAJORITE de pays ?

      La moitié des voix exprimées plus une DANS TOUS les pays ?

      J’aimerais bien savoir ce que vous en pensez.

        +0

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      • olivier69 // 17.07.2015 à 01h53

        Bonsoir P. Peterovich

        Je pense qu’avant de faire un référendum (en général c’est un vote avec une dualité) sur l’union de transferts (vous pensez ainsi sincèrement que cela est « envisageable d’imaginer » un tel scenario « utopique » ? Comment croyez-vous que « ce genre de décision » (le choix du mode de scrutin) sont « systématiquement prises », actuellement ? Vous croyez donc que l’on va nous demander notre avis ? Notre consentement…

        Donc réponse : Pourquoi ne pas mettre plutôt la charrue après les boeufs. Oui, commençons plutôt par faire un référendum pour justement demander le mode de scrutin désiré aux populations respectives (avec vos choix multiples). Logique, vu l’importance de la décision et des conséquences que cela induit. Et pour comptabiliser, j’imagine que votre préférence pour la loi des ensembles ne s’opposera plus à la préférence des autres.

        J’espère que vous voyez qu’en rajoutant des variables plutôt qu’une dualité dans la question référendaire essentielle et en revenant à la source de la problématique (le Df) , tout le monde est satisfait. Oui, puisque dans ce cas de figure, les désirs respectifs des nations permettraient de connaitre justement le mode à envisager pour chacune des nations. Une façon de responsabiliser les populations nationales dans le respect de leurs aspirations en matière de choix du mode de scrutin (chacun sa culture).

        Cdlt
        ps : Votre question était donc simplement la réponse…

          +2

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        • P. Peterovich // 17.07.2015 à 13h18

          Je crois qu’il y a un problème logique dans votre proposition : vous ne pouvez pas soumettre au vote référendaire le choix des modalités permettant de déterminer les conditions de l’adoption des propositions soumises au vote référendaire sans connaître au préalable les conditions de l’adoption des propositions soumises au vote référendaire…

          Donc, on en revient au point de départ : majorité simple, majorité simple plus accord de la majorité des populations nationales, majorité simple plus accord unanime des populations nationales ?

          Ces questions sont fondamentales. C’est Lordon qui le met en évidence, lorsqu’il pourfend l’imbécilité des partisans de « l’europe politique ».

          Je cite :

          « La formation des communautés politiques n’est pas un jeu de Meccano. Comment fait-on vivre ensemble des idiosyncrasies hétérogènes ? Par quelles formes institutionnelles peut-on espérer réduire leurs incompatibilités ex ante ? Quelles sont les contraintes d’une économie générale de la souveraineté ? Quelles sont les conditions de possibilité d’acceptation de la loi de la majorité ? Sont-elles nécessairement remplies ? Et dans le cas présent ? »

          http://blog.mondediplo.net/2015-07-07-Le-crepuscule-d-une-epoque

            +0

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          • olivier69 // 17.07.2015 à 14h41

            Avec en plus, un argument d’autorité ? Je vous renvoie au billet sur Schopenhauer….Vous avez raison pas de perte de temps avec ces « jeux de mecano », « une idiosyncrasie »…..

            Vous parlez de la forme institutionnelle en orientant la forme fonctionnelle et fondamentale (mais, et le principe des cultures politiques des pays ?). Très habile de faire comme si les nations avaient disparues (la culture européenne)…..Cela a le mérite d’évincer les problèmes d’ordre culturelle, que l’on pourrait par ailleurs résoudre dans le cadre d’un « respect » des autres nations, en matière de choix du mode de scrutin à définir pour chacun. C’est en effet, une conception…

            Au final, vous nous proposez (en suscitant la complexité de façade) de passer par des experts pour qu’ils fassent les choix à notre place ? Avez-vous au moins examiné les conséquences des résultats pour chaque proposition (et en conclure mathématiquement et philosophiquement) ? Vous en déduirez les conclusions qui s’imposent d’elles-mêmes (inventer une complexité qui n’en est en réalité pas une, mathématiquement)….

            Ccl : Vous savez quoi ? Tant que nous y sommes, faisons un référendum « pour demander si il faut demander » l’avis aux populations concernant le choix du mode de scrutin !
            ps : au lieu d’améliorer les propositions (votre compréhension), vous préférez les dénigrer maladroitement (ce n’est que mon avis). Pour info, la logique se démontre en examinant les différentes situations évoquées (leur validité dans un cadre spécifique et leurs conséquences) et non pas par la rhétorique. Ici, le choix des modalités est justement la condition d’adoption.
            Fin.

              +3

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      • FEG // 17.07.2015 à 13h19

        En passant, pour terminer ces déviations calculées sur la souveraineté :

        1) suivant la nature des décisions et des enjeux, au moins à la majorité qualifiée, voire davantage, et ceci dans chaque pays ; sinon il s’agit d’un empire, où le(s) dominant(s) exercent leur « imperium », au sens latin, sur les autres.

        2) mais la question de la délégation de la souveraineté ne se pose même pas (ou plus) : tôt ou tard, cette souveraineté sera recouvrée (voir une certaine nuit du 5 au 6 mai 1992, à la tribune de l’Assemblée nationale. « … « La souveraineté exercée en commun » est une expression supplémentaire pour signifier qu’il n’y a plus du tout de souveraineté. Et là, je n’ai plus du tout envie de rire. ». Au fait, qui est joyeux à cette heure dans l’UE ?

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        • P. Peterovich // 17.07.2015 à 13h44

          FEG : la majorité qualifiée dans chaque pays, je suis assez d’accord avec vous.

          Evidemment, cela laisse intacts les particularismes et préférences nationaux, ce qui entraîne de facto la réduction de l’union au plus petit dénominateur commun et enterre le rêve d’une autre Europe, d’une union fédérale, etc…

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          • FEG // 18.07.2015 à 08h14

            Vous faites un tri bien surprenant dans ma réponse. Une précision s’impose.

            1) Au minimum la majorité qualifiée pour la moindre affaire courante : cela entravera la machinerie parlementaire et donc le volume infernal de textes qui transposent en droit local, pour l’essentiel, une inflation de directives et de règlementations communautaires ubuesques ; la paresse intellectuelle fait souvent adopter cette inflation textuelle par crainte routinière de ne pas passer pour un bon élève européen.

            2) « Voire davantage » vise le recours fréquent au référendum, en particulier sur tout sujet qui touche à la souveraineté des États membres, au fonctionnement et au pouvoir des institutions communautaires, ainsi qu’à l’exercice des pouvoirs régaliens au sein des États membres.

            L’usage du référendum renforcera l’habitude prise de veiller désormais sur les affaires communautaires, contrairement à ce qui est affirmé ici et là. En 1992, très peu de gens avaient lu en détail le traité de Maastricht, plume à la main, pour s’aviser du mode de fonctionnement figé de l’euro et en informer leur entourage. Tel n’a pas été le cas en 2005 : échaudées, beaucoup de personnes grâce à internet se sont intéressées par elles-mêmes au contenu du traité « constitutionnel » pour l’Europe, en ont débattu autour d’elles et se sont prononcées en tenant à l’écart les discours médiatiques.

            3) sauf erreur, j’ai mentionné le retour inéluctable à la souveraineté monétaire sans détailler (tel le cadre tout à fait compatible d’une monnaie commune) ; l’extrait du discours de Philippe Séguin (5-6 mai 1992) n’a pu vous échapper.

            Pour le surplus, personne ne peut tirer de plan sur la comète.

            Quand plusieurs générations d’européens auront pris l’habitude de voir leurs États coopérer dans le cadre d’une monnaie commune, rien ne dit que le saut à une véritable monnaie unique se fera ou non. Mettre la charrue avant les bœufs sous couvert de rêve fédéral immédiat détruit le projet européen de coopération paisible. L’UE a changé de nature : elle est prise en grippe.

              +13

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  • Macarel // 16.07.2015 à 23h18

    Tsipras dit qu’il « a été obligé de signer ce mauvais accord auquel il ne croît pas. »

    Il a été « obligé » parce qu’il a refusé d’envisager de sortir la Grèce de l’euro et de l’UE.

    Il pouvait ne pas signer et sortir de l’euro et de l’UE.

    C’est bizarre, tout de même de dire que l’on est obligé de faire quelque chose que l’on juge mauvais. Surtout, lorsque l’on représente un Etat qui devrait être souverain dans ses choix.

    Ou alors, c’est la preuve que l’appartenance à l’euro et à l’UE, vous prive de toute souveraineté. Y compris de sortir du « club ». Il paraît que l’on ne peut sortir de l’euro, par contre les traités permettent de sortir de l’UE, et donc de l’euro. Pourquoi Tsipras ne l’a-t-il pas fait ?
    Parce que, ce qu’il a fait, va par contre faire le jeu de l’Aube Dorée.

    Il y a quelque chose de pas clair dans tout cela.

      +3

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  • Macarel // 16.07.2015 à 23h36

    Ah tiens, j’oubliais… L’UMPS est devenu LRPS : L’herpès.

    On n’a pas fini d’avoir des boutons…

      +8

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  • P. Peterovich // 17.07.2015 à 00h08

    Je recommande la lecture du dernier billet d’A. Evans-Pritchard http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/11744305/Greece-should-seize-Germanys-botched-offer-of-a-velvet-Grexit.html

    Je partage son opinion : dans cette affaire, l’homme honorable, c’est Schäuble (merci de le lire avant de m’agonir d’injures)…

      +4

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    • Charles Michael // 17.07.2015 à 07h11

      Là, vous n’avez pas tord, quoique honorable, je n’irai pas jusque là.

      Schäuble en mettant le Grexit a fait preuve de logique, dans un raisonement dur mais cohérent. Aider la Grèce dans sa transition hors euro, était même peut-être l’espoir secret de Syriza.

      Bon, qu’est-ce qui a finalement empécher ce Grexit ?

      Pas Hollande ni Renzi, pas Merkel, plutot consentante, pas les Hollandais, Finlandais, etc…
      pas l’eurogroup, donc.

      Mais bien les pressions amicales d’Obama à Athènes comme à Bruxelles, avec un FMI en renfort tardif. La mascarade européenne, doit suivre en organisant, pour se sauver à court terme, le compromis suivant: non au Grexit, non au hair-cut, mais oui à la mise en cage d’un petit pays.

      Personne ne sort dit Obama
      On reste tous ensemble dit Hollande
      Récupérons au moins notre livre de chair dit Schäuble & partners

        +6

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      • FEG // 17.07.2015 à 13h23

        Schäuble ou un autre, honorable ou pas, ex ministre de l’Intérieur ou des Postes, qu’importe ; cela ne répond pas au fond du problème abordé par votre interlocuteur.

          +6

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        • P. Peterovich // 17.07.2015 à 14h06

          Allez savoir ce qui a empêché le Grexit ? La volonté des Grecs, le forcing des Français et des Italiens ? Dans le fond, c’est sans importance, sauf en ce que cela révèle des affects des acteurs en présence.

          Le plus étonnant, c’est la position de la Grèce: entre une sortie négociée et l’austérité sans espoir, le gouvernement a choisi l’austérité sans espoir. C’est surprenant et, de ce fait, intéressant.

          La position française et italienne est plus facile à comprendre et, à vrai dire, assez lâche : s’opposer au Grexit, manière de se protéger soi-même, tout en imposant à la Grèce une austérité sans espoir, c’est, comment dire, … Un peu facile ? Hypocrite ? Dégueulasse ?

          Les Etats-Unis, pour leur part, sont inquiets des risques d’instabilité financière et d’abandon de la Grèce dans le giron de la Russie. Mais au fond, pour eux, peu importe qu’il y ait sortie négociée ou union de transfert : la seule chose qui compte, c’est la limitation des risques financiers et le maintien de l’intégrité de l’EU (pas de l’eurozone). S’ils s’inquiètent aujourd’hui, c’est parce qu’ils savent bien que le situation actuelle n’est pas tenable et que le risque d’une sortie non négociée de l’eurozone est encore présent.

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    • Dizalch // 17.07.2015 à 08h47

      Je l’ai lu, et ne partage pas, ni son opinion, ni la votre, en effet, une sortie « temporaire » de la Grèce de la zone Euro, est juste une façon courtoise de l’inviter à sortir « définitivement » dans les faits… comme le chef économiste chez Natixis l’explique clairement: http://philippewaechter.en.nam.natixis.com/tag/temporary-exit/ Et en cherchant sur internet, vous en trouverez de nombreux autres comme lui ou Atlantique.
      Sans compter que clamer à longueur d’interview qu’il faut « respecter les traités » d’un côté, et de l’autre vouloir instaurer « une Europe à la carte » avec des sorties « temporaires » et des rentrées également, est complètement schizophrène dans le discours…

      J’ajoute, que cela ouvre également la porte à une sortie de n’importe quel autre pays ne satisfaisant pas les critères « idéaux » de l’UE, décidés quasi unilatéralement par l’Allemagne…
      Les prochains seraient qui? le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la France; S’ils ne se plient pas aux exigences Allemande sur « sa » vision de l’UE?

      Enfin, une dette insoutenable, n’est qu’un jeu d’écriture après tout, et elle n’engage que celui qui « se fait un devoir de la rembourser »; Il serait simple d’y remédier par une autre jeu d’écriture l’annulant tout ou partie, comme le demande le FMI et d’autres économistes, ainsi que les US; Mais c’est ce que se refuse à faire l’Allemagne par dogme, et surtout, car trop exposée… comme la France… ainsi qu’une partie des créanciers…
      Pourtant elle a pleinement accepté qu’on le lui fasse en 1953… enfin bref… « faites ce que je dis pas ce que je fais » est assez typique de leur vision en ce moment, leur « mémoire est courte » 😉

        +3

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      • P. Peterovich // 17.07.2015 à 13h00

        Je suis d’accord avec vous sur le fait que c’est une sortie définitive.

        Mais est-ce plus mal ?

        L’Euro n’est pas viable, car il n’existe pas de volonté fédérale européenne, ce qui est la conséquence des histoires nationales différentes (« les peuples sont comme les oliviers, etc »).

        Ce que Schäuble propose, ce n’est rien d’autre que la dissolution ordonnée de la zone qui est prônée par Sapir.

        Concernant les aspects légaux (et le reproche de contradiction formulé à l’égard de l’Allemagne qui en découle), ils sont hors de propos. Le droit traduit le fait social, il ne le conditionne pas : ce qui est accepté comme légitime (la déconstruction ordonnée de la zone) sera nécessairement légal, parce que c’est le consensus social donne forme au droit et non l’inverse.

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    • Macarel // 17.07.2015 à 10h54

      Je pense que Schäuble est effectivement le plus cohérent dans cette affaire, un grexit aménagé serait, en effet, ce qui donnerait le plus de chance à la Grèce de s’en sortir.
      Mais voilà, les membres de la secte des eurolâtres, n’en veulent pas car la sauvegarde du « symbole euro » passe devant le sort des peuples.
      Ces gens comme tous les fanatiques sont très dangereux, comment les mettre hors d’état de nuire ?
      Nos « socialistes », voire le FG sont particulièrement touchés par l’eurolâtrie, et l’utopie européistes.

        +3

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  • Lamonette // 17.07.2015 à 05h35

    Bon sang de bois……
    J’allais proposer de regarder l’eurovision depuis 1955.

    J’avais déjà ma thèse car quand même, cela colle .

    Pis voilà, l’incident industriel 1977, j’avais 6 ans quand j’ai entendu pour la première fois la double Marie, sur l’oiseau et l’enfant, le samedi soir où elle était présentée par le cuisinier des Muppets.

    J’ai honte mais juste un peu de savoir encore le texte à la virgule et la respiration près.

      +0

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  • Rosetta // 17.07.2015 à 10h05

    @P. Peterovich,
    Voici la preuve par 9 de l’Empire: Aujourd’hui le Bundestag va se prononcer, c’est à dire valider l’accord avec la Grèce. Toute décision doit de par les traités être validée par le Bundestag. Si c’est bon pour le peuple Allemand, ce doit être obligatoirement bon pour les Français. Ainsi, la France a offert le spectacle pathétique d’un rictus de démocratie dans la mesure où elle discutait pour la forme: le vote du parlement Français est facultatif. Le vote du parlement Allemand compte et engage les Français qui devront payer si le parlement Allemand décide ainsi. Toute décision, je dis bien toute décision doit obligatoirement être validée par le Bundestag et nous sommes bien sous un Empire, l’Allemagne bénéficiant de sa pleine souveraineté et la France d’une souveraineté limitée, comme l’URSS sous Brejnev avec la Russie souveraine et les autres à souveraineté limitée. C’est pourquoi l’option du Grexit va venir en discussion au Bundestag, même s’il n’est pas encore adopté et cette option n’a pas été discutée en France car les parlementaires Français sont considérés comme des comiques par les traités.

      +3

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    • P. Peterovich // 17.07.2015 à 13h05

      Rosetta, je ne sais pas si vous le savez, mais l’assemblée nationale (française) a dû se prononcer aussi (http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2015/07/15/25001-20150715ARTFIG00105-plan-d-aide-a-la-grece-a-l-assemblee-qui-va-voter-quoi.php). Donc, manifestement, l’empire a un duo à sa tête.

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      • Rosetta // 17.07.2015 à 14h34

        l’assemblée nationale Française a été consultée, simplement consultée.

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        • P. Peterovich // 17.07.2015 à 16h06

          Rosetta, il y a des formes de domination allemande, mais pas là où vous prétendez les voir. Cette histoire d’approbation par le Bundestag n’est que l’application du droit constitutionnel allemand, qui ne diffère pas sur ce point du système constitutionnel de nombreux pays.

          Mais bon, croyez ce que vous voulez.

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      • Rosetta // 17.07.2015 à 17h03

        Il est dit dans la presse: « Le plan d’aide à la Grèce franchit l’obstacle du Bundestag allemand » Le Bundestag est un VRAI obstacle, le parlement Français compte pour du beurre. C’est scandaleux, c’est l’Empire à la Brejnev à souveraineté Allemande et souveraineté limitée pour les autres. Il faut que cela cesse. Maintenant, s’ils (les financiers) essaient de vendre le patrimoine Grec à la découpe, le risque de guerre civile en Grèce sera sérieux. Paul Krugman prix Nobel d’économie parle d’un coup d’Etat financier scandaleux. Il ne faut pas oublier que les Grecs ont désistés plusieurs mois à l’invasion nazie et de ce fait l’Allemagne a perdu la guerre contre la Russie car l’armée a du affronter l’hiver Russe suite à ce retard. Indirectement, sans la résistance Grecque, les US ne débarquaient pas car 80% des meilleures troupes Allemandes étaient bloquées sur le front Russe. La Russie a eu 20 millions de morts les US 120 000. Sans l’avance des Russes, nous serions au 3ième Reich. Aujourd’hui, c’est le 4ieme Reich et une guerre civile qui se profile. Il faudra que Tsipras ait l’intelligence de sortir de lui-même le plus proprement possible de l’Euro car si Shauble sort la Grèce salement après avoir pillé le patrimoine Grec pour effrayer la France comme le dit Varoufakis, nous entrons dans une histoire bien différente.

          +3

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  • Macarel // 17.07.2015 à 10h41

    Angela Merkel au Bundestag : »L »euro, est plus qu’une monnaie, c’est un symbole. »

    C’est bien là le problème, pour sauver le symbole, « l’on » est prêt à sacrifier les peuple.

    Il y a bien un caractère irrationnel, dans tout cela, voire religieux.

    Une divinité, vaut bien qu’on lui sacrifie quelques victimes. L’euro est la version moderne du mythe du Minotaure, à qui devait être offert en sacrifice, tous les neuf ans (ou chaque année selon Virgile), sept jeunes garçons et sept jeunes filles qui étaient envoyés en Crète, en expiation du meurtre d’Androgée, fils de Minos.

      +6

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    • samuel // 17.07.2015 à 21h05

      Je ne sais si les premiers défenseurs de l’Euro étaient comme ça au début, hélas faut bien reconnaître qu’avec le temps, c’est plutôt devenu une idéologie pour toutes celles et ceux qui en retirent un meilleur train de vie sur le dos des peuples, c’est la technocratie. Nous pourrions les nommer les premiers idôlatres de l’Europe, dans le sens que même si au départ cela partait de bon sentiments désintéressés envers leur prochain, ils en ont bien tous dévoyés leurs premiers idéaux avec une telle Europe de Multinationales au dessus des peuples. C’est dommage, car ceux qui voulaient plutôt voir une autre Europe l’ont bien plus dans le fion, c’était les sommets, les photographes, les longs discours d’untel ou d’untel sur les tribunes, mais en vérité tant d’argent et d’énergie dépensé en vain. Vous vous rendez compte c’est tout juste s’il est encore possible d’avoir une petite activité en Grèce ou ailleurs. Mais pendant ce temps-là, les premières puissances de l’Empire ou de l’argent, avançaient insidieusement leurs pions sur l’échiquier du mal. Puis ensuite nous avons vu ce que c’est devenu la Grèce ou l’Ukraine, oh bien sur, ce n’est pas comme dans les premières dictatures du passé, c’est plus terrible que cela. Mais quelque chose qui donne néanmoins de temps en temps l’occasion à beaucoup, de faire carrière à Bruxelles, ce sont principalement nos élites Européennes ou Mondialistes, nos étoiles dans la nuit, lorsqu’elles nous promettent souvent de belles choses pour le lendemain, mais à force qu’est-ce que nous constatons ? Je voudrais pas non plus faire de la religion sur les-crises, vous gaver non plus avec cela, mais il me semble que dans la Bible il n’est pas sage de pousser davantage de monde à l’adoration des idôles, comme quoi l’Europe ce n’est qu’après tout qu’un grand mythe Grec, c’est la tragédie actuelle. De plus à force de vouloir sacraliser une idole, ne se risquent-ils pas tous d’attraper un mal, un ulcère, ceux qui en perdrent la raison, leur honneur, leur pays, déjà qu’avec l’Ukraine ils n’ont plus trop meilleure mine. Mais bon ils en finiront bien par produire une meilleure image rassurante, mais sous le soleil toujours rien de nouveau. Pourtant au début je n’étais pas contre l’Europe, mais avec une telle Europe de Marchands, je ne sais si je fais bien de dire cela.

      Lévitique 19:4
      Vous ne vous tournerez point vers les idoles, et vous ne vous ferez point des dieux de fonte.

        +2

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  • Dizalch // 17.07.2015 à 10h44

    Comme je suis bon joueur, je vous donne un lien d’un économiste Français qui, dans sa conclusion, rejoint celle de Schaüble et du Grexit temporaire, même si je ne la partage pas du tout pour les raisons que j’ai expliqué précédemment; Cependant, son analyse qui précède sur les constats du 3ème plan, est pertinente:
    http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-135805-grece-encore-un-plan-de-sauvetage-voue-a-lechec-1137629.php

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  • Macarel // 17.07.2015 à 11h36

    Les eurolâtres, chez nous l’on peut les appeler deloristes, ou plutôt doloristes.

    Je ne sais s’il aiment faire mal aux peuples, mais enfin leur idolâtrie, les rend insensibles aux misères qu’ils infligent aux populations, au nom de leur dogmes sacrés.

      +4

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  • Rosetta // 17.07.2015 à 11h47

    Voici une petite partie de mes sources pour ceux qui s’intéressent à l’Empire dit 4ième Reich ou UERSS.
    Quelques videos de Marie France Garaud avec un commentaire géopolitique: « C’est le Bundestag (les landers) et non le chancellier, qui décide si telle disposition peut être adoptés… Les traités européens sont donc obligatoires pour TOUS SAUF pour L’ALLEMAGNE. »
    https://www.youtube.com/watch?v=ic995u0A9hg
    https://www.youtube.com/watch?v=tzQ_noiG8Qk
    https://www.youtube.com/watch?v=BTUD_x-lc4w

      +4

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  • Macarel // 17.07.2015 à 11h57

    WOLFGANG SCHÄUBLE N’A PAS TOTALEMENT TORT ! par François Leclerc

    http://www.pauljorion.com/blog/2015/07/17/wolfgang-schauble-na-pas-totalement-tort-par-francois-leclerc/

      +0

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  • Theuric // 17.07.2015 à 12h18

    Le problème se résume très simplement: quoi que fasse l’Union-Européenne et, dès lors, l’Allemagne, au sujet de la Grèce détruira, d’une façon ou d’une autre, cette union, les U.S.A. et l’euro.
    Aucun ne peut vivre sans l’autre.
    Étant entendu que ne rien faire c’est déjà une manière d’action.

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