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13.septembre.201813.9.2018 // Les Crises

Hakim Al Karaoui et le débat sur la réforme de l‘Islam en France, par Sadek Sellam

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Source : Madaniya, Sadek Sellam, 10-09-2018

“Hakim Karaoui, consultant de l’Institut Montaigne a rendu public 10 septembre son rapport sur “La fabrique de l’Islamisme” dans la foulée de l’engagement du président Emmanuel Macron de mettre “un cadre et des règles” “dès l’automne” et “garantissant qu’il s’exercera partout de manière conforme aux lois de la République. Dans son allocution aux parlementaires réunis en Congrès à Versailles, le 9 juillet 2018, M. Macron a aussi assuré que “la France n’a aucune raison d’être en difficulté avec l’islam”.

Le rapport Karaoui est à consulter sur ce lien

www.madaniya info donne la parole à M. Sadeq Sellam, spécialiste de l’Islam en France, le soin de livrer ses observations sur ce texte

1 – POUR EN FINIR AVEC LA DÉCHÉANCE DE LA NATIONALITÉ, HAKIM EL KAROUI OCTROIE LA CITOYENNETÉ FRANÇAISE À L’ISLAM

On sait, en paraphrasant une formule célèbre, que les problèmes de l’Islam sont trop importants pour être laissés aux seuls islamo-politistes médiatiques. Les examens de conscience commencés après le 7 janvier 2015 conduisent à contester le monopole de ces experts aux bilans mitigés et à déplorer les déficits éducatifs des organisations islamiques.

L’essai de Hakim El Karoui1 illustre bien ces constats. Il est le fruit d’un début de réflexion cherchant à aller au-delà de l’émotion due aux attentats de 2015. Les révisions imposées par ces chocs conduisent à revoir les idées reçues sur l’Islam et à s’interroger sur ce que la République n’a pas fait pour l’intégration des Français musulmans qui ne sont ni tablighis, ni frères musulmans, ni wahabites, ni salafistes.

L’auteur avoue ne s’être guère occupé sérieusement de l’islam avant ce tournant dramatique. Pour bénéficier du «modèle français d’assimilation», dont il vante les mérites, il avait préférer ranger le religieux parmi les secrets de l’âme, pendant que les «organisateurs» de l’Islam en faisaient un ensemble de secrets d’Etat.

C’est ainsi que l’Islam n’a jamais été à l’ordre du jour du «Club du XXI° siècle» où l’auteur fit ses premières armes dans la vie associative avec d’autres «Beurgeois de la République». A Matignon, où il a été le scribe de Jean-Pierre Raffarin, il a fait acte de présence à quelques réunions préparatoires à la future mise en place des timides «DU» (Diplôme universitaire), servant à initier les imams arabophones à la laïcité.

Quand Betrand Delanoé, à l’époque Maire de Paris, lui a confié la présidence de «l’Institut des Cultures d’Islam» du 18° arrondissement, c’était plus pour son savoir-faire en matière de montage financier que pour son savoir islamologique..

Hakim El Karoui s’est penché plus sérieusement sur les difficiles questions de l’Islam en France à la demande de l’Institut Montaigne. Dans son rapport de 2016, il donne libre cours à un «gallicanisme» militant et prône un dirigisme religieux, en sommant les musulmans de France de rompre avec leurs pays d’origine. Ce qui a fait sortir de ses gonds le père Christian Delorme, si indulgent et si placide habituellement. La réflexion de l’auteur était encore trop marquée par l’émotion de l’après-7 janvier 2015 pour atteindre à l’impartialité souhaitable.

Enfin, Hakim El Karoui a été un promoteurs de «l’Appel des 41» d’avril 2017. Au vu du refus de Macron d’hystériser les questions de l’Islam à des fins électorales, des déçus de «l’intégration par le politique» proposèrent leurs services pour prendre la tête d’une nouvelle bureaucratie religieuse. Leur programme sommaire rappelait un ancien slogan publicitaire de la BNP. Aux 2000 mosquées de France, ces «musulmans sans Islam», pour la plupart, semblaient dire: «pour ne rien vous cacher, seule votre zakat nous intéresse».

«L’Islam, une religion française» est en retrait par rapport à plus d’une des excentricités de cet appel et des propositions à problèmes de l’Institut Montaigne, visiblement inspirées plus par une sorte de «kémalo-bourguibisme» que par la laïcité-neutralité d’un Jaurès. Mais l’esprit militant reste entier. Les pages sont truffées de récurrents «moi, je» qui peuvent exaspérer la partie des signataires de l’appel des 41 récemment entichés de soufisme qui recommande «l’anéantissement du moi»; Pascal s’en est inspiré, via Ghazali, dire que «le moi est haïssable».

Hakim commence par déplorer, à juste titre, l’entretien des sentiments négatifs sur l’islam dans les médias. Il renvoie dos-à-dos d’un côté Edwy Plenel (symbole de la complaisance de «la gauche postcoloniale» avec l’islamisme), et, de l’autre, Eric Zemmour (ce «salafiste de la République»), Caroline Fourest (inapte à maîtriser la «pensée complexe»), Pascal Bruckner et Alain Finkielkrault (des droitiers «antipostcoloniaux») qui font de l’hostilité à l’Islam leur cheval de bataille.

Il s’en prend d’autant plus durement à ces coqueluches des médias qu’il semble leur reprocher de priver de la médiatisation qu’elle mériterait «l’élite» musulmane sur laquelle il compte pour prendre en charge l’islam en France.

Il renvoie également dos-à-dos Hassan Chalghoumi et Tareq Ramadan à qui il reproche, en creux, d’occuper dans les médias la place qui devrait revenir aux porte-parole de la «classe moyenne» sécularisée issue de la «diversité» musulmane.

«L’imam Chalghoumi, malgré ses bonnes intentions, parle mal français, et vient de l’islam fondamentaliste et dit trop ouvertement ce que ceux qui l’interrogent ont envie d’entendre.

Tareq Ramadan, lui, est utilisé en négatif, il représente le mal, semble d’autant plus dangereux qu’il parle bien, qu’il connait la culture européenne et qu’il semble capable de manipuler les musulmans. Entre ces deux pôles, le Bien» de bas niveau et le «Mal» de haut niveau, rien n’émerge. Et pourtant tant de talents existent…»

Dans ses survols de l’histoire de l’islamisme en France, il fait commencer l’action du Tabligh au début de la décennie 1980. Alors que l’action de ce mouvement piétiste et apolitique remonte à la décennie 1960, quand il n’y avait ni chroniqueur religieux, ni islamo-politiste pour rendre compte d’une vie religieuse paisible et sans histoires.

Le survol de l’histoire de «l’organisation» de l’islam en France est franchement sommaire et empêche ce brillant essayiste de bien identifier les vraies raisons des échecs à répétitions.

Reconnaissant qu’une partie des difficultés vient de l’héritage colonial, il remonte aux refus d’appliquer la loi de 1905 à l’Islam en Algérie. Mais ses raccourcis saisissants lui font imputer ces échecs au «Code de l’indigénat».

Alors que cet apartheid judiciaire était abrogé depuis longtemps quand fut reconnu en 1947, aux Algériens la «citoyenneté dans le statut» (personnel). L’article 56 du statut organique de l’Algérie stipulait l’application de la loi de 1905 à l’Islam.

Le ministre de l’Intérieur du gouvernement Edouard Ramadier s’est livré du haut des tribunes des deux chambres à une véritable «repentance» et promit le reconnaissance définitive de l’indépendance du culte musulman.

Cela aurait conduit à la restitution des habous confisqués à un Conseil Supérieur islamique démocratiquement élu. La valeur de ces biens religieux expropriés était estimée à 700 milliards.

L’administration admit l’idée d’une université musulmane financée par l’Etat, à titre d’indemnisation «forfaitaire perpétuelle», des habous qu’il était impossible de restituer. Mais tout cela sera vite «oublié». On a préféré «maintenir l’Islam sous le contrôle de la police» (Louis Massignon) et les membres du clergé officiel musulman dans leurs fonctions officieuses «d’agents électoraux» (Augustin Berque) des candidats parmi les «béni-oui-oui» soutenus par l’administration.

Jacques Berque, que Hakim présente à tort comme le parrain du CORIF, avait en mémoire tous ces fâcheux précédents quand il déconseilla, en 1990, à Pierre Joxe de «représenter l’Islam». «Contentez-vous de le symboliser», ajouta-t-il.

Il proposa d’ouvrir, prioritairement, un «Institut Averroès sur la «Montagne Sainte Geneviève» où peuvent être formés de futurs représentants en mesure créer une autorité religieuse. Mais le grand arabisant comprit vite que le CORIF multipliait les gesticulations médiatiques pour dissimuler la permanence du tout-sécuritaire. Cela devenait clair quand le ministre de l’Intérieur a préféré l’ouverture de l’Institut des Hautes Etudes de Sécurité Intérieure à celle de la faculté de théologie musulmane à Strasbourg, pourtant soutenue par l’Elysée.

On sait maintenant que le ministre a écouté les étranges mises en garde du doyen de la faculté de théologie protestante. Hakim nous apprend que «les protestants» seraient devenus favorables à l’application du concordat à l’Islam en Alsace-Moselle: si c’est vrai, ce serait la seule bonne nouvelle de ce livre fortement marqué par les angoisses de l’après-7 janvier 2015.

Berque a aussi mal vécu la dérive affairiste de l’émission islamique télévisée, créée par lui à la demande de Mitterrand en 1983. Cette déviation était d’autant plus déplaisante qu’elle était le résultat d’un copinage du conseiller aux cultes plus soucieux de placer un ex-ambassadeur du Polisario de ses mais, que de régulariser la situation du culte musulman.

Au vu notamment de ces usages de l’Islam à des fins de carrière individuelle, Berque déplorait la «cécité française sur l’islam», et estimait même «qu’on est en train de perdre la guerre d’Algérie pour la deuxième fois!»

Hakim (le sage, en arabe) admet que «le sentiment religieux s’intensifie chez un grand nombre de musulmans». Mais il s’empresse de corriger: «un certain type d’Islam est en train de s’y imposer.

Porter le voile ne correspond pas en effet à une obligation religieuse. Manger halal non plus». Hakim appelle Blachère au secours de ce louable début d’Ijtihad.

Il risque de compliquer ses relations avec les «paroissiens» musulmans instruits qui préfèrent nettement Hamidullah au spécialiste de Moutanabbi (le faux prophète), que Massignon surnommait «Bla Khir»(le dénué de bien).

La traduction du Coran par Denise Masson est moins mauvaise. Mais la traductrice catholique est connue pour sa bévue sur le sens du mot «walyi». En traduisant mal ce mot, elle fait croire que le Coran interdirait aux musulmans d’avoir des amis chrétiens! Alors que «walyi» se traduit par «directeur de conscience»…

La référence à Hamidullah aurait évité à Hakim une autre méprise, sur le sens du mot «Akhbar». Ce terme était utilisé par les historiens (comme Ibn Ishaq) quand ils se séparèrent des traditionnistes (collecteurs de paroles du Prophète). Il désigne les informations sur les faits et gestes du Prophète, en vue des ouvrages de Sira (biographie) et non plus ses dires (hadiths) qui sont soumis à une méthodologie plus rigoureuse.

Dans une autre tentative d’Ijtihad, l’auteur met en doute la véracité d’un hadith au motif qu’il a aurait été codifié «deux siècles après le Prophète». Là aussi une lecture de la «Sahifa» de Hammam Ibn Mounabbih (un jeune compagnon du Prophète qui notait des hadiths avec d’Abou Horéira) trouvée et éditée par Hamidullah aurait été d’une grande utilité. Comparés aux chapitres correspondants de Boukhari, édité «deux siècles après», les hadiths de cet échantillon de 120 dires sont rigoureusement les mêmes et ne présentent même pas des variantes de copistes.

Ces approximations sont rendues inévitables par la brièveté des survols théologiques et historiques peu soignés. Sans doute parce que l’auteur est pressé d’arriver à l’essentiel de sa démonstration.

Pour préciser son but, il emprunte à Arnaud Montebourg son «gallicanisme» industriel (mâtiné d’anglicisme) et le transpose dans le domaine religieux: il veut un «Islam made in France»!

Pour indiquer le moyen d’y parvenir, c’est du côté de Jean Luc Mélenchon qu’il se tourne: il en appelle à pas moins d’une «insurrection idéologique» !

C’est dans l’air du temps marqué par l’éclectisme de ceux qui sont de «droite et de gauche», ou «ni de droite, ni de gauche».

Pour lui, le mal absolu, c’est le radicalisme salafisme; et le remède miracle s’appelle «l’Islam français». Au moment où les partisans de la déchéance de la nationalité ne s’avouent pas vaincus, Hakim El Karoui octroie généreusement la citoyenneté à cette religion historiquement malaimée. Il appelle à une grande mobilisation des Français musulmans, de «l’élite et de la classe moyenne» pour faire de «l’Islam, une religion française».

«Je crois, moi…je crois que l’Islam est une religion française…Je me battrai pour que les musulmans puissent exercer leur culte, y compris pour que les femmes puissent porter le voile dans l’espace public, puisque certaines y tiennent. Mais comme musulman, je me bats pour que mes coreligionnaires laissent de côté les interprétations fausses, inutilement rigoristes et profondément sexistes du fondamentalisme islamique. Et je crois donc que les femmes doivent abandonner le voile…».

L’auteur reprend à son compte les définitions de «l’Islam identitaire» par Bernard Godard centrées sur le vestimentaire, l’alimentaire (et le bancaire).

Pour justifier l’importance accordée par lui à ces questions aux dépens des problèmes sociaux, il estime que «la situation de l’intégration n’est pas celle que l’on croit». Il laisse passer une occasion de commenter l’explication par le «terreau du terrorisme» (Macron) et par «l’apartheid social» (Valls). Il avance des «éléments quantitatifs» qui ne sont pas plus convaincants que les coûteux sondages que commandait le journal le Monde pour laissait Gilles Kepel les commenter en fonction de ses présupposés idéologiques.

Il est plus convaincant quand il propose de mettre fin au financement des mosquées par les Etats exportateurs de théologies rétrogrades et d’imams ignorant le français. Le financement par la taxe halal paraît logique et Hakim, en bon technocrate, estime avec une grande précision, les montants de cette manne que les «organisateurs» de l’islam négligèrent de réguler. Ce faisant, il oublie le résultat de son Ijtihad rendant l’abattage rituelle non obligatoire

Ses estimations des montants de zakat al fitr sont aussi précises. Mais sa proposition de les ajouter aux recettes de la taxe halal risque d’être contestée par «l’Islam d’en-bas» (grand absent de ce brillant essai) qui est moins intéressé par les mathématiques financières que par le hadith qui recommande d’affecter cette aumône directement aux pauvres les plus proches. Le président algérien Houari Boumédiène lui-même a renoncé à un projet comparable quand il n’a trouvé aucun théologien de service pour l’autoriser à faire main basse sur cette zakat.

Hakim a raison d’être choqué par l’investissement dans l’immobilier dans des pays du Maghreb d’une partie des fonds obtenus au nom de l’islam. Cette pratique a surtout été le fait d’audacieux directeurs d’«instituts» pompe-à-fric. L’un d’eux a siégé au CFCM et à la Fondation des Œuvres de l’Islam, où il a été coopté par des «organisateurs» qui ne pouvaient pas ignorer ces pratiques douteuses.

Un autre a dû quitter la France quand il n’a pas été en mesure de s’expliquer sur le devenir de 2 millions de dollars obtenus au nom de l’enseignement, mais investis dans l’immobilier. Cet islamo-affairiste a même pu augmenter ses recettes grâce à un article complaisant du Monde par lequel il faisait croire aux donateurs qu’il serait chargé officiellement par le ministère de l’Intérieur de la formation des imams francophones…Et les salafistes» n’y sont pour rien…

On peut promettre dans les réceptions de dénoncer le salafisme, tout en étant illettré, folklorique et corrompu comme le sont certains «représentants» cooptés…

Après avoir réussi à imiter Abdelhamid Ibn Yahia, l’inventeur de la prose de chancellerie sous les Omeyades, Hakim tente dans cet essai de tracer la feuille de route de la future «Association cultuelle», qui sera chargée de donner un sens à «l’Islam de France»-cette formule ayant surtout enrichi les éléments de langage à finalité médiatique et électorale.

Pour être convaincant, il lui faudra s’inspirer de l’Adab de Djahiz et, surtout, de Tawhidi qui avait retardé de trente ans la publication d’un traité d’éthique. Ce lettré inquiet s’était donné le temps de confronter l’idéal au réel pour ne pas se contenter de wishful thinking (vœux pieux).

Lorsqu’il sera inspiré par de pareils précédents, Hakim gagnerait à ne pas confondre une religion avec une idéologie que l’on malaxe au gré des plans de carrière et des calculs électoraux.

Il s’apercevra que la régularisation de la situation de l’islam ne sert pas qu’à combattre le salafisme. Elle honorerait la République qui avait été déshonorée par les cynismes coloniaux, et desservie par les velléités d’«organisation» de l’Islam où furent tolérés des usages du religieux à d’autres fins. De tels usages sont contraires à l’Islam et à la (vraie) laïcité réunis, que les usagers soient des islamo-affairistes ou des carriéristes non musulmans attachés à la singulière «jurisprudence» de Lyautey qui sabota en 1920 l’ambitieux projet comtiste d’Institut musulman, au motif que son ouverture risquerait «d’ouvrir l’esprit des jeunes musulmans»(sic).

Il convient de signaler enfin l’évolution récente de Hakim qui, malgré les «moi, je», semble chercher à sortir de «l’univers de présupposés, de censures et de lacunes que toute éducation bien réussie fait accepter ou ignorer, traçant le cercle magique de la suffisance démunie où les écoles d’élite enferment leurs élus.»2

Note

2 – Pierre Bourdieu, leçon inaugurale au Collège de France, 23. 4. 1982

Pour aller plus loin sur le même thème :

https://www.madaniya.info/2017/02/28/france-islam-aux-origines-de-la-crise-de-l-islamologie-en-france/

Sadeq Sellam est auteur à www.madaniya.info

Ci joint ses principales contributions :
1- Aux origines de la crise de l’Islamologie

2 – Islam France: La Mosquée et les mœurs algériennes à Paris 1/2
https://www.madaniya.info/2017/03/16/mosquee-et-les-moeurs-algeriennes-a-paris-1-2/

3- Islam France: Les circonstances de la construction de la Mosquée de Paris 2/2
https://www.madaniya.info/2017/03/21/islam-france-les-circonstances-de-la-construction-de-la-mosquee-de-paris-2-2/

4- France-Algérie: La qualification des crimes coloniaux par Emmanuel Macron à Alger
https://www.madaniya.info/2017/04/21/france-algerie-la-qualification-des-crimes-coloniaux-par-emmanuel-macron-a-alger/

5- Hommage à Ali Merad
https://www.madaniya.info/2017/06/03/hommage-a-ali-merad-1930-2017/

6- France Algérie: Les crimes coloniaux le numérique et Benjamin Stora
https://www.madaniya.info/2018/03/10/france-algerie-crimes-coloniaux-numerique-benjamin-stora/

Source : Madaniya, Sadek Sellam, 10-09-2018

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Commentaire recommandé

basile // 13.09.2018 à 07h32

Hakim Karaoui nous a ressorti, lui aussi, de sa voix posée qui impose respect, la doxa « des musulmans premières victimes des islamistes ». Victimes en quoi au fait ?

– Premières victimes en tant que cibles de l’idéologie islamiste ? Ok
– Mais premières victimes physiques des attentats, en France, ça m’étonnerait, dans la mesure où ils ne sont que 10 %, on peut considérer qu’à chaque attentat, ce sont 90 % de non musulmans frappés.

Donc ce genre d’affirmation est limite fake.

78 réactions et commentaires

  • basile // 13.09.2018 à 07h32

    Hakim Karaoui nous a ressorti, lui aussi, de sa voix posée qui impose respect, la doxa « des musulmans premières victimes des islamistes ». Victimes en quoi au fait ?

    – Premières victimes en tant que cibles de l’idéologie islamiste ? Ok
    – Mais premières victimes physiques des attentats, en France, ça m’étonnerait, dans la mesure où ils ne sont que 10 %, on peut considérer qu’à chaque attentat, ce sont 90 % de non musulmans frappés.

    Donc ce genre d’affirmation est limite fake.

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    • J // 13.09.2018 à 08h14

      Je suppose qu’il faut comprendre dans le monde, et autant que je sache c’est vrai plutôt (en n’oubliant quand même pas de faire la part des chiites victimes des sunnites et vice-versa). Mais il en a été ainsi à chaque fois que le djihad de conquête (ou même défensif après le succès initial des Croisades, et ce fut saignant) a été relancé (il l’est aujourd’hui sous forme de guerre asymétrique), on a commencé par sévir parmi les musulmans qui n’en voulaient pas. En conclure que l’islamisme violent serait un ennemi intrinsèque de l’Islam, c’est extrêmement simpliste et naïf.

        +3

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      • basile // 13.09.2018 à 10h52

        si c’est « dans le monde », c’est une vieille tactique pour détourner les Français de leurs problèmes franco français, en leur disant qu’il y a plus malheureux qu’eux ailleurs.

        – des Français ont faim ? Les Biafrais sont les premières victimes de la faim
        – on est en dictature en France ? Les Chinois sont les premières victimes de la dictature.
        – t’aime pas Macron ? Va en Russie.

          +16

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        • Bibendum // 13.09.2018 à 13h27

           » […] en leur disant qu’il y a plus [ajouter l’assertion qui va bien] qu’eux ailleurs. »

          Et pourquoi faire simple alors qu’on peut faire compliqué.

          Mais qui est ce « en » qui « leur » dit ? La science infuse s’adressant à l’ignorance ? Péremptoire parle à soumission ?

          Diviser pour régner associé à la distribution de pain et exutoires par les jeux, le tout avec main mise totale sur la création monétaire et vous avez une maîtrise absolue sur la politique d’une part et sur les comportements sociaux de l’autre. 1℅ versus l’humanité.

          Débattre de n’importe quel sujet est une gageure, un peu comme ces promesses qui n’engagent que ceux qui y croient.

          Croire n’est ni comprendre, ni discerner. C’est soit se soumettre, soit déléguer. En aucun cas être libre et responsable, l’un étant intimement lié à l’autre.

          Tout cela, bien sûr, en dehors de toute considération de FOI qui est d’une toute autre approche en nature et bien plus spirituel.

            +3

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    • NoComment // 13.09.2018 à 09h39

      Euh… d’où vous tirez cette doxa « musulmans premières victimes des islamistes » dans l’article ?

      Sinon, le lien proposé vers le rapport Karaoui ne fonctionne pas. Pour le « consulter » (620 pages !), c’est ici :
      http://www.institutmontaigne.org/ressources/pdfs/publications/la-fabrique-de-islamisme-rapport.pdf

        +1

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    • Kaki // 13.09.2018 à 09h54

      Les proportions c est comme la gravité, c est une loi inviolable sur terre.

        +1

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    • cording // 13.09.2018 à 10h39

      C’est normal parce qu’il y a plutôt 10% que 90% de musulmans en France.

        +1

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  • J // 13.09.2018 à 07h51

    Toute réflexion sur l’islamisme violent (donc le projet d’imposer à terme non la religion mais la loi islamique à la planète par l’action armée) est à côté de la plaque si elle ne veut pas voir que le premier islamiste violent a été le Prophète. Voir la page wiki (et toute page wiki concernant l’Islam est sous contrôle islamique) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_exp%C3%A9ditions_de_Mahomet
    Et, après sa mort, la génération de musulmans qui l’a connu a conquis militairement, sur la même lancée, du Maghreb à l’Afghanistan. Cela ne s’est guère arrêté, par la suite, que quand le monde musulman était affaibli. Il reprend lentement mais sûrement vigueur sous nos yeux.

    Ce qui est nouveau, c’est que de plus en plus de musulmans, certes minoritaires, croient pouvoir et devoir reprendre ça sous forme de guerre asymétrique.

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    • Kaki // 13.09.2018 à 09h52

      Donc si je resume, le prophète était violent et sa communauté contemporaine souhaite revrivre cette folle epopée, mais façon 2.0 à coup de guerre asymetrique. Je vous laisse soin de rechercher ce que les intellectuels français des siècles passés pensaient de l islam.

        +7

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      • J // 13.09.2018 à 10h38

        Premièrement, ce n’est pas toute sa communauté contemporaine. Deuxièmement, c’est historique, c’est comme ça, le nier relève du négationnisme si ce mot a un sens.
        Quant à « ce que les intellectuels français des siècles passés pensaient de l’Islam », ça va des éloges appuyés du Prophète par Lamartine (qui n’était pas encore poète professionnel et souhaiter monter une affaire commerciale en Turquie…) à la « barbarie mahométane » (Victor Hugo dans une préface à la Légende des Siècles), ou à la suggestion de Maxime Du Camp de raser La Mecque pour en finir, ou à l’appréciation d’un certain Winston Churchill en 1898 : « Que les horreurs laissées par le Mahométisme à ses sectateurs sont effrayantes ! Après la frénésie fanatique, aussi dangereuse chez un homme que la rage chez un chien, voici l’apathie fataliste, apeurée… » (The River War).

          +6

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        • J // 13.09.2018 à 11h12

          Je me rends compte que j’ai francisé Churchill… ça ne change rien au principe.

            +1

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        • Manant // 13.09.2018 à 19h24

          Lamartine a fait l’éloge du Prophète dans le but de rapetisser Napoléon. Maxime Rodinson, en tant que marxiste, analysait l’islam en terme de révolution menée par le Prophète et ses compagnons qui pourrait parfaitement être comparée à la Révolution française qui a donné… la Terreur et…Napoléon parti à la conquête du monde la fleur au fusil comme peuvent entémoigner Italiens et Espagnols, entre autres. A cet égard, il y a beaucoup de points communs, mais le plus important est l’instauration d’une religion, l’islam, dans le monde arabe et d’une autre religion, la laïcité, en Occident. Ces deux religions se combattent toujours. Je vous laisse le soin de trouver les pourquoi. Une lecture attentive de cet excellent article, peut renseigner sur la complexité des enjeux et montrer, en filigrane, que Hakin Karoui, comme tant d’autres, se leurrent en pensant pouvoir faire plier l’une ou l’autre religion. C’est comme ça.

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    • Aquitanis // 13.09.2018 à 09h59

      Sans vouloir prendre la défense de qui que ce soit, étant agnostique et peu intéressé par les religions, je me pose juste la question : QUI depuis ces dernières décennies agresse, bombarde, pille QUI ? et je me dis que peut être à force, certains faibles d’esprits ont du coup accordés plus de crédits à des prédicateurs zélés…
      Je ne rajouterais pas, en rappelant, depuis la chute de l’ empire Ottoman, qui a prit le relais de la colonisation et pas de la façon la plus cool , munis de sabres et de goupillons…
      Le passé est le passé. regardons Aujourd’hui que pouvons-nous faire pour vivre en paix, mais entre des Bush ( défendant , l’axe du mal ) d’un côté ,et les wahabites ( fourbes et vicieux statéges ) on n’est pas sortis de l’ auberge, à mon humble avis.
      Puisse Zeus me donner tort …

        +12

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    • Ana Vinagre // 16.09.2018 à 12h36

      Votre raisonnement pose un problème que faites vous de la Syrie ? Comment expliquez vous la diversité de ses religions et de sa capacité à faire vivre ensemble toutes ces populations ?

        +0

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  • Paul Oriol // 13.09.2018 à 08h46

    Je crois que quand on parle de religion, islam ne prend pas de majuscule. Islam prend une majuscule quand il s’agit de civilisation comme Chrétienté.

      +2

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  • Mike // 13.09.2018 à 08h48

    Quand je vois le terme « islamologie », l’auteur du texte perd a mes yeux une bonne partie de son crédit. La pseudo science appliquée à une religion. Les religions ne sont pas des sciences, qu’on se le dise une fois pour toute.

    A t’on jamais utilisé les termes de christianologie ou bouddistologie?

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    • ThylowZ // 13.09.2018 à 09h55

      On applique le suffixe -logie à toute étude approfondie désormais, sans avoir la prétention qu’elle soit scientifique.

      On parle bien de théologie.

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      • Mike // 13.09.2018 à 12h00

        Oui bien sur, mais les théologiens généralement dissertent « entre eux » et ne viennent pas propager leur pseudo science dans le débat public.

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        • Sandrine // 13.09.2018 à 12h27

          On les invite à diffuser leurs idées dans les médias en tant que théologiens…

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    • lvzor // 19.09.2018 à 18h09

      « Les religions ne sont pas des sciences »
      Les animaux non plus, pourtant la zoologie existe.

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  • Kaki // 13.09.2018 à 09h38

    Porter le voile ne correspond pas en effet à une obligation religieuse. Manger halal non plus». Hakim appelle Blachère au secours de ce louable début d’Ijtihad. Je me marre !!!

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  • Sandrine // 13.09.2018 à 09h42

    L’Islam de France… s’appuyer sur « l’élite musulmane » française pour fixer les canons d’un islam politiquement correct… mouais…
    Historiquement, je ne connais aucun courant religieux qui ai pu dépasser le statut de secte (au sens non péjoratif) pour s’institutionnaliser sans sans avoir été promu activement (si ce n’est imposé) par l’état ou l’élite dirigeante du pays concerné à un moment donné de son histoire.
    Un « islam de France » adoubé par l’élite au pouvoir actuellement en France sera une « secte favorisée » par le gouvernement mais cela ne garantit en rien qu’elle puisse, ipso facto, s’imposer à tous les croyants musulmans en France (pour cela il faudrait interdire toutes les autres formes d’islam en France sur le long terme – ce qui est évidemment impensable.)

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    • NoComment // 13.09.2018 à 11h04

      Effectivement. Pour avoir une chance de succès, il faudrait qu’il y ait des avantages à suivre l’islam de France. Le premier d’entre-eux serait la mise à disposition de lieux de culte attrayants qui soient indépendants de tout autre état pour leur financement et leur fonctionnement. Cela doit-il aller jusqu’au financement d’écoles pour les imams ? Je m’interroge toujours sur ce point. En tout cas, cette réflexion ne pourra pas ce faire sans la communauté musulmane, de France évidemment.

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      • Sandrine // 13.09.2018 à 11h29

        Si l’État se met à financer la construction de lieu de cultes musulmans et des séminaires pour imams.. Je pense que cela risque de faire grincer quelques dents (c’est un euphémisme)

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        • NoComment // 13.09.2018 à 20h49

          Effectivement. Pas si simple.
          De plus, on peut rapidement tomber dans du pur fantasme. Par exemple :
          1) déjà, mettre à disposition ne signifie pas forcément construire.
          2) il ne s’agit pas d’établir des mosquées jusqu’aux plus petits villages isolés
          3) l’état ne doit pas financer 100% des travaux. Une bonne part doit être assurée par les communautés locales.
          4) pas d’administration religieuse. L’état doit rester laïc.
          Mais, si ceux qui grincent des dent ont d’autres propositions réalistes, je suis prêt à les écouter.

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    • DocteurGrodois // 13.09.2018 à 14h13

      Les Allemands ne se sont pas débarrassés des sciento en créant une Scientologie Allemande, mais par des contrôles fiscaux et des descentes de l’inspection du travail.

      Car il ne s’agit pas de modérer le contenu d’une religion, mais bien de combattre des sectes adossées à des ONG tentaculaires, des États plus ou moins hostiles, et des financiers douteux.

      Que ce soit pour l’islam radical ou le culte de l’oignon cosmique, les seuls moyens efficaces sont la régulation stricte des financements et de la fiscalité des associations, et l’application stricte de lourdes sanctions financières et pénales. Les comportements dangereux ou illégaux et la corruption étant du ressort de la police.

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      • NoComment // 13.09.2018 à 19h40

        Ce type de stratégie pour se « débarrasser » d’une organisation peut fonctionner si le nombre de participants est relativement restreint.
        Là, on parle de la deuxième religion du pays avec 4 millions de pratiquants. Il s’agit surtout de mieux l’encadrer. Tout le monde y gagnerait, à commencer par la communauté musulmane selon l’article.
        Cela n’empêche pas de contrôler les financements etc… comme pour les autres religions.

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        • BOURDEAUX // 13.09.2018 à 23h23

          Mais les pratiquants « bizarres » ne sont pas 4 millions ! Je partage entièrement l’avis de doc grodois; parler d’encadrement dans ce contexte est hors de propos. Les cinglés qui fabriquent des associations de malfaiteurs le coran en main sont sur le terrain du droit commun, donc pas besoin d’une usine à gaz législative de plus : contentons-nous de faire respecter les lois existantes sans trembler, ça nous changera…

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          • NoComment // 18.09.2018 à 12h53

            Vous avez peut-être raison. Inch’Allah…

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  • Kaki // 13.09.2018 à 09h44

    Entre clinton, bush et obama, 11 millions de musulmans ont été tués. Pour ce qui est des attentas dans notre pays, proportionnellement les musulmans sont autant victimes que le reste de la population. Je n aime pas cette comparaison du nombre de morts car, il s agit d une notion qui divise alors que l on est musulman, français, citoyen, automobiliste, contribuable etc… Que vous faut il pour que les musulmans soient considérés comme français à part entière ( Ya encore du boulot)

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    • Alfred // 13.09.2018 à 11h48

      La possibilité de quitter la foi et de devenir agnostique sans se faire menacer par sa famille?
      A part ça effectivement rien (et c’est tant mieux). Mais ce point précis est un réel problème…

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      • Kaki // 13.09.2018 à 16h23

        Reusons, pour être un bon français il faut être athée sans menace de la famille, nombre de personnes que je connais ne sont plus musulman mais visiblement il n y a que vous qui voyez les menaces, on dirait du zemmour.
        Rencontrez des musulmans HORS CADRE, parlez d égal à égal avec eux et vous verrez qu’ il n y a rien qui vous séparent.

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        • Alfred // 13.09.2018 à 19h23

          ça fait plus de 40 ans que je côtoie des musulmans au travail et à la maison (j’ai vécu 16 ans dans différents pays musulmans) j’ai des amis musulmans et même ex-musulmans (qui l’assument c’est assez rare). je veux bien prendre vos leçons (encore faudrait il les comprendre (hors cadre??)) mais j’aimerai bien être écouté aussi. c’est un problème de ne pouvoir quitter publiquement la religion car c’est une contradiction flagrante avec la liberté de conscience. que cela vous plaise ou non. (on ne vous demande pas de certificat de francité ni de devenir athée mais de tolérer publiquement que l’on puisse quitter la religion conformément aux principes essentiels de ce pays).
          merci pour l’insulte cachée et la suspicion de racisme (zemmour). de votre coté êtes vous certain d’être de totale bonne foi?

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        • Otâneries // 13.09.2018 à 21h41

          Je suis athée (« qui l’assume ») issu d’une famille musulmane et vos « rencontres », vous pouvez vous les garder, j’en ai eu plus que mon soûl.

          Le problème est que pour certains, il faut interdire aux autres de quitter l’islam pour être un bon musulman…

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          • Mohamed // 14.09.2018 à 22h29

            Bonjour. Je partage votre point de vue en tant qu’ex-musulman. Il est saoulant de voir une partie de la gauche se solidariser de l’islamofascisme au nom de la bien-pensance postcoloniale.

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    • basile // 13.09.2018 à 13h00

      les ancêtres de clinton, bush et obama, ont tué 14 millions d’indiens. Ils n’étaient pas musulmans, c’était pour leur voler leurs terres. Le vol de richesses, l’appropriation de terres, ont été depuis des millénaires le moteur des invasions, des massacres, que ce soit par les vikings, les Anglais, les Français ou les Espagnols. La religion n’avait rien à voir, ou est devenue un prétexte (évangélisation) plus noble que le vol.

      et clinton, bush et obama, n’ont pas tué des « musulmans », ils ont détruit les pays qui leur résistaient. La Russie n’est pas musulmane, et pourtant, çà les démange, les ricains.

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      • Kaki // 13.09.2018 à 19h29

        Je dirais qu’ ils ont tues bien plus d indiens que ca, pour ce qui est des millions de musulmans je tiens à préciser que, si si ce sont bien 11 millions de musulmans qui sont morts. Pour la Russie il n e s est rien passe jusqu a maintenant, même si ca les demanges mais ca c est vous qui le dites. Il aurait été aisés aux américains après la chute de l union soviétique de finir de l achever, mais bon

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        • basile // 14.09.2018 à 08h27

          en bombardant l’Irak, la Libye, les Américains n’ont pas tué que des musulmans. Il y avais aussi des chrétiens. D’ailleurs, Tarek Aziz était chrétien.

          Vous semblez donc ne vous soucier que des musulmans.

          vous démontrez donc que pour vous, comme d’autres, la religion est plus importante que la nation, puisque vous ne dites pas la Libye et l’Irak sont détruits, mais des musulmans sont morts.

          Il ne nous viendrait pas à l’idée de dire, si la France était rasée, que 60 millions de chrétiens sont morts. On dirait tout simplement, la France est rasée.

          mais c’est vrai que Macron et ses potes de Bruxelles, n’aiment pas non plus les nations. Ils ont voulu interdire le pays de provenance des produits alimentaires, la remplaçant par UE. Un autre califat en somme

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        • Ana Vinagre // 16.09.2018 à 13h03

          C’est pas faute d’avoir essayé avec Yeltsin! Il faut croire que la « plus grande démocratie » du monde aurait eu un peu de mal à s’affranchir avec certaines lois internationales.et puis que ferait un enfer sans son paradis ?

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  • Kaki // 13.09.2018 à 09h48

    Effectivement la wahabia s est bien implanté en france et si l on remet bien les choses dans le contexte, il s agissait d une demande des gouvernants occidentaux pour combattre le communisme chez les musulmans ( voir interview de mbs). Partant de ce point, il serait plus intelligent de demander des comptes aux gpuvernants, plutôt que de demander des certificats de Francité aux musulmans.

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    • Sandrine // 13.09.2018 à 10h02

      La « wahabia »? C’est pas plutôt le wahhabisme en français ?

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      • Kaki // 13.09.2018 à 15h07

        Je ne trouve pas autant de rigorisme pour les anglicismes, très étrange cette façon de procéder. Pour ce qui est de la wahabia c est d avantage pour signer le côté courant d inspiration que principe de pensée.

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        • Sandrine // 13.09.2018 à 15h16

          Wahhabia crée un hallo mystérieux (Style « cette culture que nous ne connaissons pas… ».)
          Wahhabisme est plus cinglant, plus clair et précis

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          • Kaki // 13.09.2018 à 16h28

            Pouvez vous me certifier que vous connaissez la wahabia? Je pense que c est un sujet un peu plus complexe à étudier qu’ un simple hallo.

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            • Sandrine // 13.09.2018 à 16h48

              Et voilà… Classique.
              On utilise un mot issu d’une langue étrangère, la langue traditionnelle de la religion à laquelle on se réfère; comme ça on pourra toujours rétorquer à l’interlocuteur qui ne parle pas cette langue. « Ah! mais vous ne pouvez pas comprendre, il faut parler la langue pour comprendre, la traduction ne rend pas la profondeur du concept, blabla
              Ce phénomène touche toutes les religions, mais les musulmans sont particulièrement spécialistes de ce genre d’argumentation.

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  • Dany 2 // 13.09.2018 à 10h15

    Dans ce débat si complexe, il reste que le blasphème est passible de la peine de mort; en France ce n’est plus possible…Blasphème insupportable: Jésus fils de Dieu,
    Jésus crucifié, quelque soit la traduction.

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    • J // 13.09.2018 à 11h18

      En effet il s’agit de blasphèmes selon le Coran. Mais il ne parle pas de peine de mort à ce propos, ni pour l’apostasie. C’est la Sunna qui a imposé ça. Pour ceux qui prétendent que si ce n’est pas expressément dans le Coran ce n’est pas l’Islam, on ne peut rien construire avec le seul Coran, ça n’a jamais marché et ce n’est pas faute d’essayer. Il faut un complément, et le seul qui recueille l’adhésion d’un nombre conséquent de musulmans (je n’ai pas dit tous) s’appelle Sunna, et sa partie normative Charia.

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      • Sandrine // 13.09.2018 à 14h01

        La sunna, la Tradition… Dans toutes les religions issues de cette région du monde (le moyen-orient au sens large), la tradition, c’est comme l’arlésienne, tout le monde en parle, mais personne ne peut vraiment prouver qu’il l’a vraiment déjà vue.
        Donc, pour revenir à votre message, la sunna n’a rien imposé du tout, contrairement à ce que vous dites. es sociétés concernées se sont revendiqué de la sunna pour imposer ce que vous dites (blasphème, etc.). C’est très différent.

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        • J // 13.09.2018 à 17h25

          Je ne vois pas en quoi c’est si différent que ça. Par ailleurs les quatre écoles sunnites sont très claires sur tous ces points, et aussi sur l’obligation religieuse, si on est en situation de le faire, de mener le djihad pour étendre l’influence de l’Islam.

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        • Kaki // 13.09.2018 à 18h02

          Effectivement le wahabisme s est bien implanté en france et si l on remet bien les choses dans le contexte, il s agissait d une demande des gouvernants occidentaux pour combattre le communisme chez les musulmans ( voir interview de mbs). Partant de ce point, il serait plus intelligent de demander des comptes aux gpuvernants, plutôt que de demander des certificats de Francité aux musulmans. ( vous remarquerez que j ai remplace wahabia par wahabisme, alors rencentrons un peu svp).
          En conclusion plutôt que de dire qu il y a un problème avec l islam il aurait été plus honnête à mon sens, de dire qu’ il y a un problème avec un courant politique qui a favorisé un courant religieux pour maitriser sa politique.

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          • Alfred // 14.09.2018 à 09h33

            « , il s agissait d une demande des gouvernants occidentaux pour combattre le communisme chez les musulmans ». C’est un cliché. Il est juste mais seulement partiellement tant il ommet une partie des « coupables »: 1- vous auriez pu vous arrêter à gouvernements (pas eseulemnt occidentaux, trop facile). 2- il s’agissait de l’islamisme politique en général (aussi bien celui des freres que le bébé des pétromonarques). En effet comme il etait plus difficile pour les gouvernants notamment LOCAUX d’être plus « royalistes que le roi » face aux communistes et socialistes (la voie difficile) il etait bien plus simple d’occuper le terrain avec les islamistes (la voie facile). Les syndicalistes on ainsi été harcelé et sous pression depuis les années 60 quand les islamistes étaient canalisés dans le social (jusqu’à ce qu’ils ne s’en content plus).

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  • christian gedeon // 13.09.2018 à 10h55

    Oulalala…le titre lui même est une hérésie,si j’ose dire. Et soit M. Al Karaoui ignore les bases même de sa religion(j’en doute),soit il nous prend pour des cons(hypothèse tout à fait probable). Je rappelle quand même qu’à ce jour,le Coran est intangible,complètement. Cette intangibilité a été étendue aux hadiths du premier siècle qui a suivi l’Hégire. Une « réforme  » de l’Islam comme la présente ce monsieur est complètement impossible. Pas un point,pas une virgule,pas un signe,pas une lettre ne peuvent être modifiés. Rien,que dalle. En sous jacent,ce monsieur déclare tout simplement que la France doit être dar el islam,faute de quoi…c’est hallucinant. Relire soumission de Houellebecq,d’urgence.Opposer les « salafistes  » à l’Islam est un contresens complet. Cet article est un enfumage total. Pour plus de connaissances,se renseigner sur les notions de Dar el Islam et de Dar el Harb,toujours et plus que jamais d’actualité,selon El Azhar en tous cas.

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    • Renard // 13.09.2018 à 14h27

      Pas d’accord : la Politique commande, la Religion obéit. Il en a été ainsi de tout temps et de tous lieux. Ce qu’il y a d’écrit dans les bouquins sacrés a au final peu d’importance.

      L’islam était la soumise de la République a l’époque de la colonisation, à tel point qu’à l’époque Jean Marie Le Pen et l’extrême droite pro-algérie française chantait les louanges de l’islam.

      Bref si l’islam était soumise à la République même à l’époque de la colonisation pourquoi cela serait-il impossible aujourd’hui ?

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    • caliban // 13.09.2018 à 20h33

      « Je rappelle quand même qu’à ce jour,le Coran est intangible, complètement. »

      C’est pénible cette manie d’utiliser les armes des fondamentalistes pour prétendre les combattre.

      Personne n’oblige une population laïque à s’occuper des virgules du Coran, des Evangiles ou de la Torah. Laissez cela aux personnes compétentes et que cela intéresse réellement (exemple : https://www.college-de-france.fr/site/thomas-romer/symposium-2018-05-25-09h30.htm)

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      • christiangedeon // 14.09.2018 à 17h20

        Votre réaction n’ a rien à voir avec ce que j’ai écrit…et vous commettez l’erreur commune de penser que cette intangibilité n’est utilisée que par les « fondamentalistes « . Politique de l’autruche.

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    • Pierre D // 14.09.2018 à 05h36

      Le Coran n’est pas plus intangible que ses sources l’Ancien et le Nouveau Testament.

      … ni les hadiths moins intangibles que les épîtres attribuées à Paul.

      La question de l’islam de France ne diffère pas de celle du judaïsme ou du protestantisme de France quand il a fallu en leur temps (celui du Concordat) les faire entrer dans le moule impérial de « la Fille aînée des l’église (catholique) ».

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  • Wakizashi // 13.09.2018 à 12h18

    « Pour lui, le mal absolu, c’est le radicalisme salafisme; et le remède miracle s’appelle «l’Islam français». »

    L’Islam français, je me demande ce que ça peut vouloir dire dans un des pays les plus athées au monde. De quoi va-t-on parler ?

    Par exemple, à l’origine le mot « djihad » renvoie à la lutte intérieure, le combat contre ses propres démons issus du moi égotique. C’est l’équivalent de la « Voie » taoïste, qui doit normalement mener à l’illumination. Au sein de l’Islam c’est le Soufisme qui représente le mieux ce mysticisme.

    C’est ce genre de discours qu’il conviendrait à mon avis de tenir aux Musulmans de France, pour leur proposer une véritable alternative au lieu de laisser le monopole de notions mystiques comme « djihad » aux fanatiques wahhabites. Mais cette alternative est d’ordre spirituel, seule alternative crédible pour un croyant. Et là encore une fois, je me demande bien ce que la France a à offrir en la matière.

    C’est d’ailleurs à mon avis une des principales incompréhensions contemporaines. Les discours politiques tentant d’expliquer pourquoi des jeunes, pas forcément d’origine maghrébine, s’engagent en Syrie avec Daech, ne dépassent en général pas le stade de vagues généralités sur « l’intégration », « l’éducation » et tout le blabla habituel. Or ce que ces jeunes cherchent en allant faire le « djihad », c’est à combler un besoin de transcendance face à un monde ultra matérialiste et nihiliste. C’est de sens dont ils ont besoin avant tout, et tout ce que notre société est capable de leur proposer, c’est de produire et de consommer… on ne risque pas d’y arriver.

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    • J // 13.09.2018 à 17h29

      Pour le sens initial de « djihad » (et de ses dérivés le verbe « djahada », « mudjahid »…), dans le Coran c’est bien « lutte armée ». Le sens de « lutte contre ses défauts… » vient d’un hadith tardif, qui ne figure dans aucun des recueils canoniques. Il est en outre supposé avoir été lancé au retour de l’expédition de Tabouk, qui n’a marqué aucun ralentissement du djihad de conquête.

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      • Wakizashi // 14.09.2018 à 07h38

        Ce que vous dites est faux, ou au mieux c’est très réducteur :

        « Le djihad ou jihad, également écrit jihâd ou djihâd (جهاد en arabe), est un devoir religieux au sein de l’islam et du babisme. En arabe, ce terme signifie « abnégation », « effort », « lutte » ou « résistance », souvent traduit à tort par « guerre sainte ». Le mot jihâd est employé à plusieurs reprises dans le Coran, souvent dans l’expression idiomatique « al-ǧihād bi amwalikum wa anfusikum » qui peut se traduire par « lutter avec vos biens et vos âmes ». Ainsi, le jihad peut aussi être défini par l’expression « faites un effort dans le chemin de Dieu ».

        Le concept de jihad a varié au cours du temps et, parfois, ses interprétations successives ont été en concurrence. Le jihad est parfois considéré comme le sixième pilier de l’islam par une minorité au sein du sunnisme bien qu’il n’en ait pas le statut officiel. Dans le chiisme duodécimain, il est considéré comme l’une des dix pratiques religieuses du culte. La notion de jihad existait également au sein du babisme, une religion indépendante proclamée à Chiraz en Iran en 1844.

        Selon Averroès, l’islam compte quatre types de jihad : par le cœur, par la langue, par la main et par l’épée. Le jihad par le cœur invite les musulmans à « combattre afin de s’améliorer ou d’améliorer la société ». Le jihad peut ainsi être interprété comme une lutte spirituelle, dans le cadre du soufisme par exemple. À l’inverse, le jihad par l’épée a servi d’argument à différents groupes musulmans à travers l’histoire pour promouvoir des actions contre les « infidèles » ou d’autres groupes musulmans considérés comme opposants et révoltés. Certains spécialistes du Coran, comme l’islamologue française Marie-Thérèse Urvoy, s’accordent sur le fait que le jihâd coranique ne peut pas être considéré comme uniquement spirituel. »

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Djihad

        Avec ce type de réponse, le seul résultat que vous obtiendrez sera de braquer les musulmans. Alors qu’en admettant que l’Islam est comme toutes les religions une forme de spiritualité (fortement dévoyée, là aussi comme toutes les religions), il est possible de dialoguer, de proposer une réelle alternative d’ordre spirituelle. Or c’est bien ça qu’ils cherchent. Si vous vous contentez de dire en regardant par le petit bout de la lorgnette que le djihad est la guerre, alors vous confortez le wahhabisme. Ce qui est bien dans tout ça, c’est que votre réponse conforte ce que j’ai écrit au départ : la France est bien trop athée pour pouvoir comprendre les musulmans, et encore moins pour leur proposer quelque chose de crédible.

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  • Renard // 13.09.2018 à 14h14

    Personne ne parle de l’alliance entre Sarkozy et les frères musulmans ? C’est un point fondamental de nôtre Histoire pourtant. En 2007 Sarkozy se fait élire sur un programme anti-racaille, mais problème : pressée par son néo-libéralisme il a prévu de baisser les budgets de la police.. comment faire baisser la délinquance dans ce cas ? Et bien on va faire appel aux frères musulmans, organisation financé par les grands amis qataris de notre président d’alors : avec son islam rigoriste ça fera rentrer de nombreux jeunes dans le rang..

    Cette magnifique politique commence à produire ses résultats en fin de mandat de Sarko : Mohammed merah. Suivront les autres..
    En confiant les clés de l’islam français aux frères musulmans, Sarko a installé le terreau sur lequel Daesh viendra planter ses graines. Merci.

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    • Kaki // 13.09.2018 à 16h33

      Sarkozy, les états unis et les frères misulmans se sont rapprochés pour les printemps arabes et pour Kadhafi, simplement.

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  • fox 23 // 13.09.2018 à 14h38

    Bien sur, le bienséant oublie les pistes principales:
    – interdiction des imams de tendance sunnite et/ou salafiste, actuellement, grâce à nos bons acheteurs d’armement, ils sont ultra-majoritaires et font des prêches antifrançais chaque vendredi au moins.
    – interdictions des associations apportant des fonds en France, entre autres pour permettre la mise en place du 1
    – interdiction en France d’autres coutumes que les nôtres, c’est le prix à payer pour l’intégration. La multitude d’autres peuples étant venus nous rejoindre est la preuve que cette obligation n’est liberticide que pour les bobos n’ayant aucun rapport journalier avec ce problème.
    Bref, bienvenue, mais à NOS conditions, non négociables.

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    • Kaki // 13.09.2018 à 15h01

      Êtes vous seulement déjà entre dans une mosquee un jour de preche, elles sont sous contrôle complet des renseignements généraux et ce depuis bien longtemps. Pour info on y parle d ecologie, de justice d equite, de sante, de relations de voisinage, ses devoirs envers son epouse, de notre place dans notre societe.

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      • fox 23 // 13.09.2018 à 18h42

        Bien sur, tout est parfait et la volonté d’intégration est quasi générale, c’est pour cela que de temps en temps un imam, comme celui de Vénissieux, de Gonesse ou d’ailleurs est prié d’aller prêcher ailleurs qu’en France parce que appelant carrément à la confrontation.
        Mais ce sont sans doute des hallucinations de mécréant…

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        • Kaki // 13.09.2018 à 19h44

          La tactique de prendre l exception pour confirmer la regle, ok pourquoi pas.
          Pour être plus serieux, la volonté d integration n est pas générale, elle l est pour l écrasante majorité, je pense que beaucoup de musulmans ont souhaites s intégrer seulement la politique mise en place à casse à tout jamais un possible rapprochement entre communautés, choses qui pourtant ce passe au quotidien, au travail par exemple ou lors d une panne, quand celui qui vient vous sortir de la m…..e est musulman athee, noir ou aitre, alors il y a ouverture et possible reflexion, cela se passe quotiiennement, il faut juste arrêter d écouter zemmour et toute sa bande parce que la réalité est inverse.

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  • lephil // 13.09.2018 à 15h32

    Hélas l’Islam de France est un problème de politicien car ses messieurs, dames aux élections locales sont près à toutes les compromissions avec les différentes communautés religieuses en particulier celle des musulmans qui est la plus nombreuse.
    En suite tant que les musulmans d’identité française de papier conserveront automatiquement la double nationalité, la confiance ne sera pas au rendez vous, car pour le Maroc où l’Algérie la filiation par le sang est sacré, tout musulman ce doit d’avoir son passeport vert avec un sentiment très puissant d’appartenance à sa communauté d’origine (langue, culture, religion etc )….. difficile d’intégré, impossible d’assimilé…..
    La république n’a pas été tendre pour assimiler les anciennes provinces elle a usé du bâton plus que de la carotte Breton, Occitan, Corse, Basque, l’école de la république ayant banni toutes ces langues, le même uniforme pour tout le monde ainsi de suite.
    On est loin d’en avoir pris le chemin !….. Maintenant c’est trop tard cela sera à nous de nous intégrer dans leurs communautés….

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    • Manant // 13.09.2018 à 21h15

      Est-ce valable pour les double-nationaux israélo-palestinien-français ou franco-israéliens? Avec ou sans double nationalité, peut-on douter de l’intégration des Juifs ne seraient en France? La double appartenance maintient la possibilité d’une ouverture dans les deux sens. Faut-il privilégier la fermeture? Pour faire quoi? Pour aller où? Avec qui? Avec le semblable, c’est-à-dire le même ? Vous devinez facilement où ça peut mener.

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  • Loxosceles // 13.09.2018 à 15h39

    Il y a décidément beaucoup de spécialistes de l’islam. Des qui pensent que l’islam est un péril mortel, d’autres qui ne voient aucun problème… Difficile de savoir à quelle Eglise se vouer. On va pouvoir créer un clergé des spécialistes de l’islam, qui génèrera un jour ou l’autre un schisme, et puis on viendra nous rechanter le refrain « on nous divise pour mieux régner ». Ou peut-être que la division suit finalement la même dynamique que la servitude volontaire selon La Boétie… Nous sommes au fond d’accord pour nous livrer à ces débats de chiffonniers, à qui aura le plus raison.

    Les musulmans se déchirent, et nous nous déchirons avec eux à leur propos. Cette religion est en effet un bien mauvais cheval sur lequel monter, de nos jours, et pourtant toujours plus nombreux sont-ils à l’enfourcher. Il y a en effet un problème avec l’islam… reste à savoir si l’islam est LE problème, ou si nous choisissons de regarder le doigt qui pointe la lune, en nous préparant à un énième conflit relié à la religion, prêtant le flanc au faux paradigme du choc des civilisations, alors que la véritable dichotomie est toujours entre un peuple mondial plié aux exigences du globalisme, et ceux qui organisent ce globalisme.

    Les tensions, si elles ne sont peut-être pas « orchestrées » par ceux-ci, sont au minimum instrumentalisées par eux.

    Concernant l’islam, c’est un énième obscurantisme, et pas le dernier non plus que l’humanité engendra, engendre et engendrera, l’ultra-libéralisme en étant un autre, plus moderne, qu’on oppose volontiers au premier, et avec lui « l’idéal démocratique », premier cheval de Troie du bellicisme qui est partie prenante dans l’ébullition dans laquelle se trouve actuellement le monde islamique, au demeurant largement peuplé de pauvres hères pacifiques, mais trop souvent confrontés à des manipulateurs offensifs de tel ou tel clocher, pardon, minaret. Il serait bon de lutter contre l’obscurantisme, mais taper sur celui-ci avec un autre obscurantisme manipulateur de masses, très peu pour moi, je passe mon tour. Bien sûr qu’il ne faut pas laisser le fondamentalisme accaparer nos pays, mais lorsque j’assiste à un combat identitarisme versus identitarisme, allez savoir pourquoi je change de trottoir.

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    • Vjan // 13.09.2018 à 20h44

      La religion, comme l’anneau de Sauron, sème le feu, la discorde et le chaos dès qu’elle paraît, même dans les communautés les plus soudées.

      Loxosceles, je vous rejoins sur votre trottoir.

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  • max // 13.09.2018 à 15h41

    Le rapport de l’institut Montaigne en question fait 600 pages et a mobilisé sept spécialistes ou prétendant l’être et au vu des entreprises qui financent l’institut en question malgré vous, vous êtes un contributeur.
    Les spécialistes, il y a dans quasiment toutes les disciplines.
    Dans les disciplines scientifiques en général j’écoute.
    Mais quand on aborde la philosophie également j’écoute mais ca ne signifie pas que j’approuve.
    Quand on aborde le religieux, étant athée, j’écoute mais je n’adhère pas.
    N’ayant lu aucun livre religieux, je me fie a ce qu’en disent ceux qui s’en font, dans leurs diversités, les propagandistes.
    Mais lui, j’ai le sentiment qu’il est fortement intéressé par sa valorisation personnelle disqualifiant d’emblée la plupart des autres locuteurs.

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  • serge // 13.09.2018 à 16h22

    Le coran est le livre saint de l’islam et à ce titre est LA religion et LA loi. Vu qu’il n’y a censément pas d’alternative (pas de démocratie, pas d’autre religion, pas d’adaptation des textes…), je ne vois vraiment pas pourquoi on continue de discuter avec tous ces individus en espérant aboutir à une position intermédiaire qui n’a aucune chance d’être reconnue.
    Un peu comme l’extra-territorialité du droit américain….

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    • Kaki // 13.09.2018 à 16h36

      Comparer une religion millénaire avec la fiscalité americaine. Quand même m….e

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    • Ana Vinagre // 16.09.2018 à 14h42

      Là encore votre argument ne tient pas, sinon comment expliquez vous que la Syrie ait réussi à faire vivre ensemble toutes les populations de religions aussi différentes que variées ?

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  • ZC // 13.09.2018 à 19h15

    de quel Islam parle-t-on ? l’Islam sunnite? Shiite? Pour ne relever que ces deux branches essentielles.
    Le premier ne connait pas de clergé et ne se reconnait que dans les personnalités à forte emprise, ce qui conduit toute entreprise d’un « islam de France » à un irrémédiable échec.
    Quant aux Shiites , structurés autour d’un clergé, point ne leur est besoin d’une nouvelle guidance, soyez assurée qu’elle sera tout aussi inutile, mais visiblement ceux-ci ne sont pas visés par le discours général, le postulat étant que tout musulman en France est sunnite ce qui est ..un peu court comme connaissance..
    enfin, l’Islam (plus spécialement sunnite) se veut une religion universelle non réductible à une nation, l’entreprise visant à former un Islam maison, est donc de plus fort vouée à perte certaine, mais pas sans profit pour ses initiateurs et organisateurs.
    Dernier point, plusieurs pays musulmans s’essaient à la gouvernance de l’Islam et forment des Imams « maison ».
    Le résultat n’est pas à la hauteur de leur investissement, ce y compris en Arabie Saoudite où nombre d’entre ces imams sont jetés en prison , dont certains étaient quelques jours auparavant des stars du wahabisme;

    Je souhaite donc bien du plaisir à ceux qui benoîtement pensent pouvoir faire un « Islam de France »

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    • calal // 13.09.2018 à 22h22

      qui fait le moins souvent greve? un musulman sunnite ou un musulman chiite?

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    • J // 14.09.2018 à 07h57

      Les sunnites sont très largement majoritaires dans le monde, et encore plus parmi les musulmans de France et d’Europe. On est bien obligé de prendre d’abord le Sunnisme en considération. Autrement, s’il n’y avait que, disons, des alévis, des ahmadis, des fidèles de l’Aga Khan, des soufis tendance Al Halladj ou Ibn Arabi (le Soufisme a produit des mouvances bien plus inquiétantes) il n’y aurait aucun problème. Seulement voilà…

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  • zahir // 14.09.2018 à 08h59

    en tant que musulman, je ne me sens pas intéressé ni par les propositions de ce monsieur que je découvre par la magie médiatique. ni par le wahhabisme rampant et violent ni par les frères muz qui sont plus insidieux et nettement plus dangereux et il faut l’avouer plus instruits…ce qui m’intéresse moi et mes gosses, comment mes enfants vont devoir affronter la vie, la dureté et la réalité de la société dans toute sa complexité, comment garder le cap d’être bon ( al ihssan ) dans ses actes au quotidien bien grès malgré les embuches…comment mes enfants peuvent aimer ce pays qui les a vus naître, comment leur inculquer les notions d’amour, de droiture, de se soulever contre tous les méfaits…

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  • D.T // 19.09.2018 à 13h06

    Est ce à l’Etat de definir les regles de l’Islam ?
    Surement pas ! Il n’y a que des citoyens, et tous se doivent de respecter la loi du pays. Que des gens aient des convictions religieuses en contradictions avec ces lois ne regardent que eux.
    Si nous sortons de ce principe nous allons tuer la liberté de conscience en France et enfermer des millions de personnes sous le dictat de regles qui n’ont pas été debattues et votées.

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