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3.décembre.20193.12.2019 // Les Crises

Interdit d’interdire : Frédéric Lordon – Quels enjeux pour la journée du 5 décembre ?

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Source : Russia Today France, Interdit d’Interdire, 02-12-2019

Frédéric Taddeï reçoit Frédéric Lordon, économiste, philosophe, auteur de «Vivre sans ?» aux éditions La fabrique.

Source : Russia Today France, Interdit d’Interdire, 02-12-2019

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Commentaire recommandé

yack2 // 03.12.2019 à 08h23

Lordon !!! Intellectuel synthétique, qui a le talent de t’organiser les intuitions que tu as dans la tête. Une faculté incomparable d’armer les consciences avec des bombes argumentaires. Le seul bémol à mon admiration devant cette machine cérébrale est son refus de participer au cirque médiatique. Si ses arguments , pour ce fait ,sont parfaitement entendables, ils limitent sa capacité à essaimer….Et de rêver d’un débat avec n’importe quel libéral pour voir……
Merci à lui et aux crises de cet éclairage, après le visionnage, d’accord ou pas, on se sent moins bête.

54 réactions et commentaires

  • yack2 // 03.12.2019 à 08h23

    Lordon !!! Intellectuel synthétique, qui a le talent de t’organiser les intuitions que tu as dans la tête. Une faculté incomparable d’armer les consciences avec des bombes argumentaires. Le seul bémol à mon admiration devant cette machine cérébrale est son refus de participer au cirque médiatique. Si ses arguments , pour ce fait ,sont parfaitement entendables, ils limitent sa capacité à essaimer….Et de rêver d’un débat avec n’importe quel libéral pour voir……
    Merci à lui et aux crises de cet éclairage, après le visionnage, d’accord ou pas, on se sent moins bête.

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    • Pepin Lecourt // 03.12.2019 à 08h55

      «  »Le seul bémol à mon admiration devant cette machine cérébrale est son refus de participer au cirque médiatique. » »

      Je doute que cela soit son refus, mais plutôt qu’il est méthodiquement tenu à l’écart par les médias mainstream, qui ne vont certainement pas faire la promotion d’un tel personnage qui en un passage ratiboise tout l’argumentaire du régime !

      Il faut un Taddeï sur RT pour lui donner une heure de parole sans être interrompu !

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      • yack2 // 03.12.2019 à 09h48

        Votre remarque serait fortement probable, il n’en demeure qu’il s’est exprimé sur ce refus en considérant ( comme Bourdieu) que les conditions offertes par les médias mainstream ne permettaient pas une expression digne de ce nom.C’est pour cela, à de rares exceptions près, qu’il n’accepte que des émissions dont il définit le format..

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      • douarn // 03.12.2019 à 09h52

        Je crois qu’il s’était exprimé à ce sujet en disant, en substance, à quoi bon se plier à un cirque hystérique où tous se coupent la parole sans pouvoir développer son point de vue.
        Et je pense qu’il a raison, il vaut mieux écouter ce genre d’émission qui mettent de l’huile dans nos rouages cognitifs que de scotcher sur un pugilat verbal qui s’addresse tout autant aux instincts reptiliens du spectateur qu’un accident sur l’autoroute pour lequel tous les automobilistes ralentissent pour essayer de voir s’il y a du sang qui a coulé de l’autre côté de la rambarde.

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    • Tofer // 03.12.2019 à 18h48

      « Le seul bémol à mon admiration devant cette machine cérébrale est son refus de participer au cirque médiatique. »

      Il s’en est déjà expliqué et on ne peut pas lui en faire le reproche.
      Il suffit d’un mot ou d’une phrase à la c** de la part de ton contradicteur pour te faire passer pour un archaïque/irrealiste/pas serieux.
      Juste une bouse verbale de 5 secondes suffit.
      Et on peut dire ce qu’on veut, ce genre de manipulation grotesque fonctionne encore sur beaucoup de spectateurs.

      Avec un pote c’est un sujet de conversation qui revient souvent : introduire des cours de rhétorique à l’école. Non pas pour enfumer les gens, mais plutôt pour repérer les discours vides, creux et manipulateurs.

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  • nulnestpropheteensonpays // 03.12.2019 à 08h30

    j’ai adoré Taddei , mais depuis quelques temps , je sens un mépris sous jacent pour les jaunes du peuple , et très proche des théories gouvernementales .Un peu a la Branco qui lance une bombe juste avant la manif….

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    • océan de sagesse // 03.12.2019 à 08h42

      Aahhh la médisance , ce sport Francais !
      Il sont trés bien , tous les deux

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      • Rafa // 03.12.2019 à 14h00

        Bravo pour l’argumentaire étayé par des faits. Beau travail.

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    • Rafa // 03.12.2019 à 09h02

      ???
      Je ne suis pas assez souvent Taddei comprendre le reproche que tu lui adresses. Doit.
      Pour Branco, ça mériterait quelques précisions.
      Sois plus précis STP.

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    • Pepin Lecourt // 03.12.2019 à 09h02

      Je ne vois pas où serait le mépris de Lordon pour les Jaunes, bien au contraire il y a vu un mouvement qu’il n’espérait plus, un réveil des plus salutaires, reste à imaginer comment ce réveil pourrait faire table rase de ce système, Lordon, tout en le considérant comme la seule issue au changement, craint le Grand soir, car si l’on sait pourquoi cela commence, on ne sait jamais le tour que cela va prendre !

      Lordon rappelle une évidence, ce ne sont pas ceux qui ont créé ce Système qui vont le mettre bas, les possédants ne se retirent jamais de bonne grâce mais n’hésitent jamais à recourir aux pires expédients pour se maintenir, donc le dégagement ne se fait jamais en douceur, c’est le tragique de cette nécessité qui est redouté !

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      • Jean-Pierre Georges-pichot // 03.12.2019 à 13h48

        Exact. Lordon explicite dans une de ses interventions publiques pourquoi la révolution ne peut pas être un dîner de gala.

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      • Ellilou // 03.12.2019 à 13h56

        Je pense que notre camarade nulnestpropheteensonpays parlait de Frédéric Taddéi, Frédéric Lordon a quant à lui depuis longtemps affiché un soutien remarquable aux Gilets Jaunes.

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  • Myrkur34 // 03.12.2019 à 10h06

    On nous serine avec les déficits et l’on apprend hier dans un rapport de la Cour des Comptes qu’elle évalue la fraude fiscale à la TVA à 15 milliards d’euros par an.
    Quant à la non compensation des exonérations de charge par l’état pour le budget de la SS, la loi date d’un an et comme par magie le déficit de la sécurité sociale repart à la hausse…..

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  • jules Vallés // 03.12.2019 à 10h26

    Quels enjeux pour la journée du 5 décembre ?
    La reprise en main de la contestation par TOUS les corps intermédiaires institutionnels….

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    • Buenaventura Durruti // 03.12.2019 à 16h05

      C’est ce qui nous pend au nez.
      Mais pour éviter cela, il faut qu’on continue à s’organiser par la base pour les laisser débordés tant dans l’action que dans les revendications, et là j’ai du mal à voir où on en est, et surtout où on va. Que se passera-t-il si le réforme est retirée, que les directions des grandes centrales appellent au cessez-le-feu ente deux petits-fours avec le gouvernement ? Vu l’ambiance générale et toute les colères qui s’empilent et s’expriment, je suis pas certain qu’elles parviendront à renvoyer tous les agneaux à l’abattoir (chez eux et au travail).

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  • Fabrice // 03.12.2019 à 12h39

    J’ai juste un doute sur la viabilité du productivisme capitaliste ou celui communiste actuellement la crise environnementale ne supporte et ne supporterait ni l’un ni l’autre donc rêver à la domination de l’un ou l’autre serait à terme une victoire à la Pyrrhus.

    Surtout si on ne resoud pas les problèmes inherent a chacun des deux systèmes au niveau societal qui dans un cas impose une dictature d’une minorité sur une majorité et de l’étouffement de l’individualité (à ne pas confondre avec individualisme) de l’autre.

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    • ouvrierpcf // 03.12.2019 à 14h15

      le productivisme capitaliste un pléonasme le Capitalisme est de fait productiviste il vous faut relire MARX la plus value la baisse tendancielle du taux de profit enfin les bases du capitalisme /le productivisme communiste heu comment dire ? Qui dit communisme dit planification par exemple pour atteindre les objectifs du Plan ou sont définies examinées analysées des priorités pour la production agricole mais aussi pour résoudre ici la disponibilité en puissance électrique là le transport des marchandises ou ailleurs l’entrée en faculté de médecine de biologie de littérature les logiques économiques ou politiques ne sont pas les mêmes
      Pour la crises environnementale c’est qui c’est quoi ? la COP 21 ou 22 ou 1233 ?
      Pourquoi est ce écologique a MONACO de faire du hord board suivre le GP automobile en venant de l’aéroport de NICE COTE DAZUR en hélicoptère de rentrer à lHotel class de prendre un bain a bulles suivi d’un massage dans un sauna de se rafraichir par des climatiseurs tournant à plein régimes le tout alimenté en courant issu des centrales de GRAVELINES ou du bassin LYONNAIS et ce ne l’est plus si on boit dans un gobelet plastique à la cantine de l’école ou du bureau ? combien consomme de kilowtt heure un monégasque et un dyonisien (habitant de ST DENIS 93 Seine ST Denis) qui produit les KW ? combien laisse en empreinte Carbonne la Centrale de GRAVELINES et les YATCH CLUB de MONACO équipés de leurs héliports ? ou avez vu ces données dans les rapports de la COP 21 22 ou autre?

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      • lois-economiques // 03.12.2019 à 15h13

        Le productivisme du communisme n’est plus a démontrer (https://fr.wikipedia.org/wiki/Stakhanovisme), exactement comme le capitalisme.
        Et je ne vois aucune différence entre un riche capitaliste et un haut personnage de la nomenklatura.
        Seul les moyens du pouvoir sont différent comme on peut le constater en Chine.

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        • Dominique Gagnot // 04.12.2019 à 04h56

          Vous faite référence à un modèle communiste très particulier. On ne peut réduire le communisme à ça.

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        • Philippe, le belge // 09.12.2019 à 15h42

          Le productivisme soviétique auquel vous faites référence (utiliser wikipédia pour ce faire est d’ailleurs un peu limite tant ce média est anticommuniste) n’a jamais égalé le productivisme capitaliste et n’a pas été adopté pour le mêmes raisons. Il n’est pas destiné à être prolongé sans fin à des buts de profit mais limité à la satisfaction des besoins de la population, ce qui fait une grande différence.

          Par ailleurs, concernant le productivisme agraire, il n’a été instauré en URSS qu’à partir de l’arrivée au pouvoir de Kroutchev, au début des années 60, correspondantes au début de la dérive révisionniste bourgeoise du parti communiste. Ce qui fait que les terres agricoles russes sont aujourd’hui en bien meilleur état que les nôtres.
          Sur le sujet je vous conseille la lecture de « L’écologie réelle » de Guillaume Suing, éditions Delga

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      • Dominique Gagnot // 04.12.2019 à 04h54

        Un modèle économique aux effets inverse de l’actuel, permettrait de remettre en état la planète saccagée par des siècles de capitalisme. Les profits privés seraient liés à la restauration des éco-socio-système ! Une fois que l’on en a compris le principe, cela tombe sous le coin du bon sens.

        Les ressources planétaires, jusqu’ici sacrifiées au nom du « profit », seraient propriété lucrative des collectivités toutes générations confondues, c’est à dire de l’Humanité, qui assureraient leur gestion.

        Cette propriété lucrative serait source d’une considérable rente collective. Elle financerait ce système par ailleurs libéral.
        Étonnamment personne n’envisage ce seul modèle d’avenir qui soit à la hauteur des enjeux. (sans doute trop décalé des pensées dominantes)
        Pour aller plus loin voir la 2èm partie de http://bit.ly/capitalisme

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        • RV // 04.12.2019 à 19h41

          @ Dominique Gagnot // 04.12.2019 à 04h54

          Belle profession de foi !
          Mais comment obtenir « des effets inverses » en ce qui concerne « la planète saccagée » ?
          D’où viennent ces effets que nous voulons supprimer et quels sont-ils ?

          Incriminer le capitalisme me parait court. La dénonciation du capitalisme a vu le jour bien antérieurement au saccage de la planète et il y a de bonnes raisons d’en sortir même si ce saccage n’avait pas lieu.

          Comment les sociétés humaines en sont-elles arrivées à pouvoir agir sur le climat ? Sur les sols, sur l’atmosphère ? Quelles forces ont-elles domestiqué pour arriver à un tel résultat ?
          Je ne vois que l’utilisation des énergies fossiles.
          C’est leur concentration et donc leur puissance qui nous permet une telle débauche de moyens.

          Sans énergies fossiles les sociétés capitalistes seraient tout aussi inégalitaires, la concentration de la richesse allant de pair avec la concentration du pouvoir, mais les effets sur l’environnement seraient sans commune mesure.

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          • Dominique Gagnot // 05.12.2019 à 09h09

            L’effet inverse de la pollution des sols consiste à les rendre vivants,
            L’effet inverse de la pollution des océans consiste en la mise en oeuvre d’une armada de dépollution,
            L’effet inverse des guerres consiste en la reconstruction… etc.

            Indexer le profit d’entreprises capitalistes sur l’atteinte de tels objectifs ne serait plus destructeur de ressources, comme le capitalisme l’est ordinairement. (d’où effet inverse)

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            • RV // 06.12.2019 à 13h46

              @ Dominique Gagnot // 05.12.2019 à 09h09

              Mon questionnement ne porte pas sur la nature des effets inverses mais sur les causes profondes, premières, de ces effets néfastes.
              Si votre taxe a pour assiette les entreprises capitalistes alors vous avez besoin d’elles et vous les cautionnez.

              Mais encore une fois, sans recours aux énergies fossiles, même des entreprises capitalistes n’auraient pas des effets néfastes d’une ampleur telle qu’ils mettent en jeu notre seul et unique écosystème.

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            • Dominique Gagnot // 08.12.2019 à 00h13

              RV,

              Bien sur on pourrait interdire les énergies fossiles, mais le problème est beaucoup plus général, et concerne le recyclage, la durée de vie des objets, leur pertinence quand à leur utilité, etc., etc. Ne produire que ce qui est souhaitable. Décidé par les populations donc. C’est ce qui s’appelle une démocratie.

              Cela suppose un système de financement adapté : non pas taxer les entreprises (ou est la logique ?) , mais percevoir des droits d’usage des ressources premières (à commencer par le sol, l’espace). Plus on profite de la planète et de la société, plus on participe au financement de sa remise en état et de son entretien. (ce qui par ailleurs est assez simple à définir)
              http://bit.ly/capitalisme

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    • RV // 03.12.2019 à 19h43

      J’entends bien que le capitalisme soit la cause des inégalités, de l’accaparement par quelques uns, de l’hyper consommation, etc. et à ce titre il faut le renverser.
      Mais le désastre écologique et le dérèglement climatique ont pour cause première l’utilisation des énergies fossiles.
      Sans énergies fossiles, pas de chimie organique et pas d’émissions de CO2.

      Sans énergies fossiles, une société, qu’elle soit capitaliste ou pas,
      ne provoquera ni dérèglement climatique ni disparition de la biodiversité.

      A mon sens il ne suffit pas de mettre le capitalisme en accusation, il faut aussi dénoncer le moteur de la révolution industrielle, l’utilisation des énergies fossiles.
      Pour ce qui est du dérèglement climatique, pendant la transition vers une société sans énergie fossile, tout en sachant que nous butterons sur leur épuisement, notre priorité devrait être le captage et la séquestration du CO2 en parallèle de la diminution des émissions, mais ce sera sans effet sur la perte de biodiversité si nous continuons à répandre des produits toxiques dans notre environnement. Le captage et séquestration sont nécessaires parce que le CO2 est stable dans l’air, et que les concentrations atteintes auront des effets cumulatifs pendant plusieurs siècles.

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      • Dominique Gagnot // 05.12.2019 à 09h18

        Le capitalisme organise le pillage des ressources avec d’autant plus d’efficacité que l’énergie est bon marché.
        (ce n’est pas l’énergie bon marché qui organise le pillage…)

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        • RV // 06.12.2019 à 14h03

          @ Dominique Gagnot // 05.12.2019 à 09h18

          Oui, mais il n’est pas seulement question du pillage des ressources,
          mais aussi et surtout de la destruction annoncée de notre seul et unique écosystème.
          Il ne suffit pas de posséder une usine, d’y faire venir des travailleurs et d’y acheminer des matières premières, encore faut-il de l’énergie sans laquelle aucune transformation n’est possible.

          Les hommes ont disposé de l’énergie de leurs bras et jambes, puis celle des bêtes domestiquée, puis celle du vent et des cours d’eau, pendant des millénaires. Des civilisations se sont écroulées en épuisant leur environnement, mais ce n’est que depuis l’utilisation des énergies fossiles en tellement grandes quantités que nous sommes capables d’agir sur l’écosystème globale de la planète, ce qui met en jeu notre propre existence

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          • Dominique Gagnot // 08.12.2019 à 00h19

            Bien sur. L’énergie est un paramètre essentiel à prendre en compte lorsque l’on déciderait démocratiquement de produire telle ou telle chose, dans le cadre d’un système économique totalement nouveau…

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    • Patlittle // 03.12.2019 à 21h41

      D’abod vainquons cette réforme pour proposer l’amélioration des rétraites pour tous avec indexation. PUIs pour le reste si nous en avons la force, renversons ce gouvernement en faisant tant de dégâts que réparer ne soit plus possible.

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    • calahan // 04.12.2019 à 12h02

      Jamais aucun état n’a appliqué le communisme, au mieux, ce fut un capitalisme d’état.

      Rien à voir avec le communisme.

      C’est pour bientôt.

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      • Dominique Gagnot // 05.12.2019 à 01h16

        Combiner le meilleur du communisme et du capitalisme.
        A mon sens l’idéal serait un système communiste du point de vue de la propriété et gestion des ressources planétaires, en vue d’objectifs définis par la (les) collectivités. Et un sous système capitaliste libéral réaliserait ces objectifs.
        Bien sur les entreprises publiques sont irremplaçables dans certains domaines, mais des entreprises privées ainsi encadrées, et aiguillonnées par le profit et la concurrence, sont capables de performances imprévisibles incompatibles avec la planification. D’ailleurs les exemples ne manquent pas. Même si leurs activités sont – aujourd’hui – souvent sources de désastres, leurs « exploits » sont parfois détonants.

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        • Philippe, le belge // 09.12.2019 à 15h46

          Vous décrivez ce qu’est en train de faire la Chine, ce qui peut correspondre à une période de transition socialiste.
          Mais à plus long terme, même cela ne devrait plus être nécessaire.

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  • Dany // 03.12.2019 à 13h07

    « Refus de participer au cirque médiatique » mais pas d’agir. F Lordon pensait son heure venue avec « les Nuits debout. » L’originalité et la force du mouvement Gilets Jaunes sont que personne ne met la main dessus. Seulement des soutiens. Le 29 nov, F Lordon se trouve place de la République à Paris avec François Ruffin et Assa Traoré.
    Michel Onfray publie un texte le 18 nov 18 et d’autres ; celui qui ignore la date le l’acte 1 du 17 nov, à la lecture des articles de M Onfray du 15 et 16 novembre, pensera que le mouvement est déjà commencé. La portée des leurs voix ne va pas loin sans la répétition des grands médias…

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    • Ellilou // 03.12.2019 à 13h55

      Tout à fait, en tant que Gilet Jaune et citoyenne (même si je n’ai pas la nationalité française j’aime d’un amour profond et sincère ce magnifique pays dans lequel je vis depuis toute petite) je l’ai rencontré à quelques reprises le samedi sur Paris 🙂

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  • douarn // 03.12.2019 à 13h17

    Je me permet d’ajouter cet interview de M. Lordon qui complète bien, je crois, la réaction possible des marchés à toute volonté d’émancipation du cadre néolibéral.
    https://hooktube.com/watch?v=HSeHjpAI4ko

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  • jaicruvoir // 03.12.2019 à 16h53

    L’unité mètre étalon gilet jaune
    https://www.youtube.com/watch?v=0lV49r3lw6o

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    • calahan // 05.12.2019 à 13h09

      voilà qui est bien parlé, c’est clair net et précis et le doigt accusateur pointé vers l’auditrice est fort à propos.

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  • Thmos // 03.12.2019 à 17h10

    Le bon chasseur sort bien de l’EU mais le mauvais chasseur sort mal de l’EU … « Justice et Liberté « … çà sent les charniers

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  • Thierry Tacite // 03.12.2019 à 17h53

    Propos global très intéressant. Dommage que Frédéric Lordon ne se penche pas plus sur la démocratie directe. Il saurait alors qu’elle n’implique pas d’exclure la représentativité démocratique. Référendum et initiative législative par le peuple permettent aux citoyens de cadrer les représentants élus, de détenir le pouvoir durant une législature de dire « Là, mes petits cocos, vous allez trop loin ! » Si la réforme des retraites était susceptible de faire l’objet d’un référendum, le gouvernement n’aurait pas écrit un pareil projet.
    Il aurait su que ce dernier devrait passer par l’approbation directe du peuple.
    sur ce point, le côté binaire exclusif des propos de Lordon ne sont pas à la hauteur.
    Après, les instruments de démocraties directes ne constituent pas une solution miracle. Comme tout instrument de pouvoir, ils sont susceptibles de dérives, abus. Bref, ils ont leurs limites.

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    • RV // 03.12.2019 à 19h52

      Dans cet entretien Lordon au contraire souligne et salue que les Gilet Jaune à travers les Assemblées des assemblées ont montré par leurs actes que la démocratie horizontale, directe, participative, ne rejette nullement la représentation mais la redessine, la redéfini en dehors du cadre institué existant qu’ils contestent à juste titre.

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  • Brigitte // 03.12.2019 à 20h01

    Lordon est un génie du discours critique. J’adhère totalement à son idée de société coopérative. C’est exactement ça qu’il faut, la coopération. Je ne crois pas en revanche à l’égalité.
    J’adore quand il traite de sots les gens de gauche qui ne peuvent se résoudre à quitter l’UE par peur du nationalisme, des bruits de bottes et des miradors. Par contre, dire que le Brexit transpire la xénophobie et l’ultra libéralisme, me parait de la mauvaise caricature. Dommage, il se contredit un peu sur ce coup là car si l’on doit attendre que la sortie de l’UE et de l’euro viennent de la gauche, autant se résoudre à quitter le pays.
    La crise grèque a marqué les esprits? pas si sur. Les grecs eux-même n’en ont pas tiré les bonnes leçons.
    D’un optimisme Lordon qu’hélas je n’arrive pas à partager. Il l’avoue lui-même, il ne sait pas ce que pensent les masses. D’ailleurs sont-elles faites pour penser ou pour dépenser?

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    • RV // 03.12.2019 à 21h49

      J’ai la même analyse.
      La droite grand-bretonne est plus néolibérale que l’U€ elle veut plus de dérégulation que ce qui se fait déjà en U€, quand à la mouvance xénophobe qui milite pour le Brexit, comment ne pas la remarquer.
      Ceci dit le Brexit affaibli l’U€ et c’est en cela qu’il est positif.
      Par ailleurs il révèle une fois de plus que l’U€ s’assoit sur l’expression des citoyens et en cela aussi il est positif.
      Il n’est pas souhaitable qu’un Frexit advienne sur les mêmes bases.

        +2

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      • Brigitte // 04.12.2019 à 08h28

        Je crois que l’idée de voir le Brexit porté par les xénophobes est de la pure propagande. On a dit ça des GJ au début.
        Vous êtes aveuglés par la pensée unique européiste, qui utilise cet argument pour éloigner les « honnêtes gens » de l’envie de sortir.
        Chaque pays a ses propres caractéristiques. Les anglo-saxons sont sensibles à la grandeur de leur pays, pas les français. J’ai une amie anglaise qui me démontre tous les jours à quel point la France est le pays des oxymores. Nous sommes tout autant capitalistes qu’eux, l’hypocrisie en plus.
        Lordon se contredit sur ces question de sortie. Là sont les limites de son discours émancipateur. Comme Jeremy Corbyn et Mélanchon, il cultive l’ambiguïté. On le sent bien dans son discours, il n’est pas clair intellectuellement sur ce point. C’est dommage.

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        • RV // 04.12.2019 à 18h53

          Encore une fois je ne vois pas qui est ce Mélanchon que vous citez fréquemment, chère Brighitte

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          • Brigitte // 04.12.2019 à 20h04

            De toute façon, je ne crois pas vraiment à la vertu et à la sobriété du peuple. La plupart des gens hélas veulent de l’argent pour consommer. Peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Ils n’ont que faire de la France ou de l’UE, ce qu’ils veulent c’est ne pas perdre leur pouvoir d’achat et leurs mauvaises habitudes. Donc, ils ne voteront jamais pour la sortie et ils ne seront jamais écolos (je parle des vrais!). Tout se fera sous la contrainte. L’éclatement de la zone euro comme la transition écologique. Crise financière et environnementale. La règle des 3P (Pénuries, Pollutions, Perturbations climatiques).

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            • RV // 06.12.2019 à 14h37

              @ Brigitte // 04.12.2019 à 20h04

              Je suis aussi conscient de l’inertie contre laquelle tout effort semble vain.

              Pour l’instant je n’ai rien trouvé de mieux que l’écosocialisme porté par la FI. Le programme n’est surement pas parfait mais si un début de mise en œuvre avait pu être initié à l’issue de la dernière présidentielle, il me semble que les possibles en seraient largement renouvelés.

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        • RV // 04.12.2019 à 18h56

          Quand à l’envie de sortir ce n’est pas parce que le Brexit en cours n’a rien de progressiste qu’elle doit être refoulée.
          La victoire du NON en France en 2005 n’aurait pas été possible sans l’addition de forces opposées ce n’est pas pour autant qu’il aurait fallu s’abstenir.

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  • Louis Robert // 03.12.2019 à 20h53

    Tandis que sous l’unique Empire du chaos, partout dans ce monde et à un rythme accéléré tout craque, se fissure, s’effrite, s’effondre, brûlé ou submergé, perdu, détruit, anéanti, deux pôles en conflit rapidement apparaissent:

    1. derrière les victimes qui « ont tout perdu», les survivants en sursis qui volontiers referaient entièrement le monde dans l’espoir d’y survivre durablement,

    2. celui des désespérés, prêts à tout détruire et qui détruiront TOUT, s’il le faut, afin de pouvoir seulement continuer de dominer tous les autres à leur guise et sans partage.

    À cette heure tardive, à quoi cet état de fait mène-t-il tous ces bavards?

    Au gémissement ultime… suicidaire par une action décisive sans cesse reportée.

    « This is the way the world ends
    Not with a bang but a whimper. »

    ___________

    T S Eliot, «The Hollow Men »

    https://allpoetry.com/the-hollow-men

      +2

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  • Gaby // 04.12.2019 à 10h56

    Et donc : tous dans la rue demain ?

    Moi j’y serai et je vous invite à faire de même.

    Je reprends les mots de Ludivine Bantigny, historienne spécialiste de mai 68 : l’explosion des colères relève de la légitime défense face à la violence politique et économique. (Voir son interview dans télérama pour les abonnés)

      +7

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  • Kokoba // 04.12.2019 à 11h25

    Excellent Lordon.
    Comme d’habitude.

    Pourtant il y a certaines parties assez faibles.
    D’abord je trouve qu’il lui manque un point important : le sens des priorités.

    La logique est simple :
    1) On constate que certaines choses ne sont pas correctes
    2) On en déduit qu’il faut faire des changements
    Mais pour effectuer ces changements, il y a une contrainte évidente : il faut en avoir le pouvoir de décision.

    Exemple stupide :
    Le papier peint dans le salon ne vous plait pas et vous voulez le changer.
    Très bien, mais avant de le changer, assurez vous qu’il s’agit de VOTRE salon sinon votre voisin ne va pas être très heureux…

    Bref, tout cela pour dire qu’avant de penser aux changements nécessaires, il faudrait d’abord réflechir aux moyens de conquérir le pouvoir.
    Hors, cette partie manque au discours de Lordon.

    Ensuite (et seulement ensuite), on peut commencer à réflechir à l’organisation du pouvoir.
    Lordon en parle un peu quand il parle des différentes formes de représentation mais c’est beaucoup trop léger.
    Le problème est considérable et nécessite beaucoup de réflexion.
    Lorsqu’il parle de renverser le canon à balle, c’est de cela qu’il s’agit, donc il a bien identifié le probleme mais il ne poursuit pas sa logique en faisant des propositions concretes.

    La suite avec la critique du capitalisme et la discussion sur l’écologie ne devrait pas etre abordé parce qu’il s’agit de priorité inférieure.
    Le problème est suffisamment compliqué, une chose à la fois.

      +3

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    • vert-de-taire // 04.12.2019 à 18h42

      Pas tout à fait d’accord.
      Lordon nous dit comment conquérir le pouvoir ou plutôt le détruire afin de le repenser démocratique …
      J’ose à peine le répéter, cela s’appelle le faire tomber.
      Un peu court, oui, car parler d’insurrection est assez délicat.

      Lordon imagine la sortie légale, par les urnes : il le dit clairement, à son avis un Mélenchon (ou autre anti-capitaliste vrai ou simili) n’a aucune chance de survivre plus de quelques heures comme président. Il sera, au mieux destitué, avec d’excellentes raisons juridiques, toutes fausses mais c’est sans importance.

      Si le légal ne passe pas ..

      il reste la révolution donc l’insurection ..
      .. et ses victimes.

      Le riche faire toujours ainsi : fusiller ses ennemis qui risqueraient de le rendre non-riche.

        +4

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  • sainsaulieu gerard // 04.12.2019 à 19h27

    Une forte participation n’a jamais fait fléchir un gouvernement pour changer une loi. Cf 1995 !
    La violence contre la violence de l’état est toujours perdante et nous fait perdre des sympathisants. Seule la violence qui s’appuie sur un très vaste mouvement populaire peut entraîner une révolution. Nous n’en sommes pas là, nous ne souffrons pas assez. Cf 1789 qui a réussi à partir de revendication populaire relayée par l’arrivisme de la bourgeoisie.
    Sinon c’est la récidive de 1830. Faisons confiance à la vieille taupe.
    A demain.

      +2

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