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9.novembre.20199.11.2019 // Les Crises

Interdit d’interdire – Ma cité va craquer ?

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Source : Russia Today France, Interdit d’Interdire, 07-11-2019

Frédéric Taddeï reçoit :

– Xavier Lemoine, vice-président du Parti Chrétien-Démocrate et maire de Montfermeil (Seine-Saint-Denis)

– Julien Talpin, sociologue

– Antoine Menusier, journaliste

– Fatima Ouassak, cofondatrice du Front de Mères

Source : Russia Today France, Interdit d’Interdire, 07-11-2019

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Commentaire recommandé

christian gedeon // 09.11.2019 à 10h30

pardonnez moi,mais pour la naïveté,le jeune est peut-être devenu moins naïf,mais pas vous. les cités ou les quartiers comme on voudra,souffrent certes de gros handicaps.mais les cités et les quartiers sont aussi devenus les péinières de grosses entreprises,celles des trafics en tous genres,et au premier chef du trafic de drogues diverses et variées.Et les « chefs d’entreprise  » concernés défendent leur bout de gras,si j’ose dire,et font et feront tout pour que ces cités et quartiers restent en marge.Une espèce demodèle neo libéral dans toute sa splendeur. On aura beau injecter des milliards en rénovation urbaine,et imaginer des plans tous plus hors sol les uns que les autres,à coups d’autre milliards,le constat est irrefragable. Cecçi étant dit,la lutte contre les caïds de la drogue et leurs bandes(nombreuses) ne doit pas seulement aux cités,n’est ce pas? Parceque les consommateurs des quartiers aisés de la capitale et des lieux de villégiature réservés aux happy few,ou la cocaïne et autres produits excitants sont monnaie courante ne sont guère inquiétés,n’est ce pas?Qui dit fournisseurs dits clients…alors l’équité serait de taper sur les deux. Qui ne se souvient de l’affaire d’une écrivaine(comme on dit maintenant) prise le nez dans un bon kilo de popudre et,et rien en fait.

20 réactions et commentaires

  • Kaki // 09.11.2019 à 09h59

    Ma 6T va craquer est un film sorti vers 95, qui racontait avec justesse la vie des quartiers et l état d esprit qui y régnait ( les choses n ont guère changées même avec internet), quand j avais 14 15 ans, je retrouvais dans ce film mon quotidien et mes difficultés, ce film a beaucoup marqué la jeunesse des quartiers avec scarface et la mentale. Un mode de pensée complètement en marge de la société, un mélange de lutte des classes, de revendication pour le droit à être français et une haine profonde pour la République.
    Les contrôles abusifs, les provocations à répétions, le rejet etc.. Il y a peut être dans ce film les prémices des débats d aujourd hui ( soit disant repli communautaire) j ai appris avec le temps que les français n étaient pas racistes mais qu il y avait un genre de deepstate qui ne voulaient aucunement que la situation évolue favorablement. Les argument que nous utilisons à cette époque étaient  » de toute façon, si y a pas les arabes pour faire marcher la justice, tout les juges vont se retrouver au chômage »

    Un éclairage sur un petit jeune de quartier. Devenu moins naïf et qui n à plus de point de vue

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    • christian gedeon // 09.11.2019 à 10h30

      pardonnez moi,mais pour la naïveté,le jeune est peut-être devenu moins naïf,mais pas vous. les cités ou les quartiers comme on voudra,souffrent certes de gros handicaps.mais les cités et les quartiers sont aussi devenus les péinières de grosses entreprises,celles des trafics en tous genres,et au premier chef du trafic de drogues diverses et variées.Et les « chefs d’entreprise  » concernés défendent leur bout de gras,si j’ose dire,et font et feront tout pour que ces cités et quartiers restent en marge.Une espèce demodèle neo libéral dans toute sa splendeur. On aura beau injecter des milliards en rénovation urbaine,et imaginer des plans tous plus hors sol les uns que les autres,à coups d’autre milliards,le constat est irrefragable. Cecçi étant dit,la lutte contre les caïds de la drogue et leurs bandes(nombreuses) ne doit pas seulement aux cités,n’est ce pas? Parceque les consommateurs des quartiers aisés de la capitale et des lieux de villégiature réservés aux happy few,ou la cocaïne et autres produits excitants sont monnaie courante ne sont guère inquiétés,n’est ce pas?Qui dit fournisseurs dits clients…alors l’équité serait de taper sur les deux. Qui ne se souvient de l’affaire d’une écrivaine(comme on dit maintenant) prise le nez dans un bon kilo de popudre et,et rien en fait.

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    • Jean-Pierre Georges-Pichot // 09.11.2019 à 11h44

      Etes-vous le Mahmed Kaki qui faisait du judo pas loin de la République dans les années 80 ? Si oui, bonjour ! Nous avons des souvenirs en commun.

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      • Kaki // 09.11.2019 à 13h18

        Non je ne suis pas mahmed kaki, j ai fait du judo, bonjour quand même. Un autre éclairage sur les cités pendant les années 90. Il y avait le fléau de l héroïne et du shit quiravagait les quartiers ( pas que d ailleurs), à cette époque sont apparus ce qu on appelait les frères muz ( rien à voir avec la confrérie) c était plutôt le début de ce qu on appellerait maintenant le salafisme, les frères muzs ont commencés à faire la guerre aux trafiquant, puis est apparu le subutex, donc pour ceux qui pensent savoir ce qu est le salafisme français, ils doivent savoir que si il ‘avait pas été présent, beaucoup, mais vraiment beaucoup de jeunes seraient devenus des délinquants toxicomane (les plus dangereux) . La religion est puissant catalyseur d ordre, bien ou mal chacun en pensera ce qu il veut.

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        • Renard // 09.11.2019 à 20h00

          C’est pour cette raison que Sarkozy a confié la gestion de l’islam aux frères muz (les vrais) sous son mandat. Il avait été élu avec un programme sécuritaire anti-racaille mais devait en même temps respecter les impératifs néo-libéraux de réduction des budgets, dont celui de la police.. Équation compliqué.. Solution de Sarkozy : donner les clés à l’islam rigoriste pour baisser la délinquance sans dépenser un sou.. (et alliance avec les frères muz au niveau international pour le renversement de Khadafi et la déstabilisation de la Syrie).

          Depuis la délinquance a peut-être baissé mais le terrorisme a lui explosé.. et il y a un fossé culturelle vertigineux qui s’est creusé entre les banlieusards et le reste du pays.. Ces politiciens sont dangereux.

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    • Regulus // 09.11.2019 à 18h02

      C’est très intéressant ce que vous dites, Monsieur Kaki. Je trouve que ça montre à quel point les cartes sont brouillées pour nous faire croire de manière idéologique à une origine unique d’un problème complexe. Il y a selon moi d’un côté un système qui entretient les inégalités par intérêt, et de l’autre des forces politiques indépendantes de l’Etat que celui-ci ne veut pas voir ou du moins ne pas combattre. Dans votre 2e commentaire, vous avez parlé de trafic de drogue. Je regardais récemment la vidéo d’une conférence donnée par un criminologue. J’estime qu’il y a avec le développement des mafias de la drogue un acteur politique majeur dans les quartiers dont nous parlons qui a pris du pouvoir, et qui a ensuite été concurrencé par le fondamentalisme religieux, par réflexe de survie. Les deux ont contribué à l’isolement social.

      Pour ma part, je pense que la solution serait une lutte contre ces puissances mafieuses. Mais à mon avis, on ne doit pas lutter contre les dérives sectaires de l’islam sans lutter contre les mafias de la drogue et des armes, sous peine de voir l’une des deux forces l’emporter sur l’autre. Autrement dit, si on arrête les imams, il faut arrêter les patrons de la drogues aussi, et inversement. D’autre part, il faut travailler sur la résilience des populations. Le fait d’avoir des associations et une implication possible au plus grand nombre dans les politiques locales, c’est véritablement un progrès.

      Sinon, le gouvernement met bien tout seul les juges au chômage en ce moment, pas besoin de plus d’arabes. 😀

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  • Anouchka // 09.11.2019 à 11h45

    Moi je suis très intéressée par la psychologie de cette dame « defenseuse » des quartiers populaires. Sa véhémence m’interpelle.
    Je remarque d’ailleurs qu’on retrouve régulièrement dans les débats d’ »Interdit d’interdire » ce genre de personnalités féminines qui s’évertue à crier plus haut que leur interlocuteur masculin en lui reprochant 10 fois par débat de l’interrompre ; je ne me souviens dernièrement que de Françoise Bonnardel qui ne donnait pas cette impression d’hysterie, complexee mais en même temps avide de puissance.

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  • Jean-Pierre Georges-Pichot // 09.11.2019 à 12h04

    « Apatrides bi-nationaux », dit l’intervenant. L’idée de bi-nationalité semble anodine en raison d’une longue habitude, mais en termes de théorie politique, elle est tout simplement absurde. De Gaule disait : « la France est votre mère ». Peut-on avoir deux mères ? A force de ne pas vouloir résoudre les contradictions, les contradictions se résolvent toutes seules. Il n’y a rien d’étonnant à ce que les individus finissent par faire d’eux-mêmes le choix dont on a voulu leur cacher la probable nécessité. Parler d' »apatrides » est une façon de suggérer que le problème est surtout pour eux : munis de deux passeports, ils n’auraient leur place nulle part. Le paradoxe n’est pas impossible. A sa façon habituellement cryptique, Jean-Claude Milner parlait des immigrés comme de « fondateurs » : ce qui disait, peut-être plus justement, que c’était aussi un problème pour la France, puisque ce qui se fonde dans les ainsi-dites « banlieues » est pris sur son territoire. L’avenir tranchera.

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    • Kiwixar // 09.11.2019 à 15h16

      « Peut-on avoir 2 mères? »

      On a un père et une mère. Doit-on faire un choix? Pour moi, la notion de binationalité ne pose pas de problème (je suis binational), sauf dans les métiers où une unique allégeance est indispensable : homme politique, député, militaire, diplomate, secteurs sensibles (énergie, défense etc).

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      • Anouchka // 09.11.2019 à 16h09

        On a effectivement généralement un père et une mère, mais on peut aujourd’hui paraît-il aussi avoir deux mères.
        La « patrie », c’est le pays du père, quoiqu’on dise le Gal de Gaule. Or si la mère est certaine, le père ne l’est pas et doit reconnaître l’enfant pour être déclaré tel. On peut ainsi tout à fait avoir plusieurs pères : un père biologique, un père adoptif, un père spirituel, un parrain, un père éternel…
        Pour les patries ça devrait pouvoir fonctionner de la même façon, non?
        Quand aux binationaux apatrides (formules que j’ai trouvée saisissante et très belle), moi j’appelle ça des enfants abandonnés.

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        • plipploup // 09.11.2019 à 23h04

          En ce qui me concerne moi la France c’est ma patrie mais je l’ai toujours perçue comme une femme.

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      • Recits d’Yves // 17.11.2019 à 17h00

        J’y vois quand même un petit problème en cas de conflit: militaire une guerre contre un des pays du Maghreb par exemple. Peut on légitimement attendre d’un français mobilisé d’origine maghrébine qu’il tire sur un de ses cousins?
        Je sais bien que nous avons déjà l’exemple par la légion mais le volume potentiel n’est pas le même, ni même le degré d’engagement.

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  • max // 09.11.2019 à 15h43

    Jadis, j’ai vécu à Lyon 8eme a la limite de quartiers, le quotidien c’était des voitures brulées, les trafics en tous genres, les dégradations gratuites, les bandes souvent sur une base ethnique qui se battent pour le contrôle du quartier, certes ce n’est souvent pas ce qui est montré à la TV.
    Je n’ai même pas visionné le documentaire, je n’ai pas envie de les entendre se plaindre des contrôles aux faciès qu’eux-mêmes font subir aux habitants lambdas des cités.
    Je me souviens que le 11 septembre 2001 lors de l’attentat des deux tours, beaucoup de mes voisins pourtant musulmans modérés exprimaient leurs joies, j’étais dégouté.

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    • Anouchka // 09.11.2019 à 16h53

      Pour prolonger ce que j’écris plus haut au sujet des « enfants abandonnés », on peut faire le parallèle avec cette génération d’enfants, souvent orphelins de guerre, livrés à eux même dans l’immédiat après-guerre et dont la mentalité bien souvent n’était pas reluisante (Peu recommandables , vivant de petits trafics, et au final dangereux pour les gens « bien établis).
      Je ne sais plus où j’ai lu cette histoire qui m’avait beaucoup frappée : un officer allemand en France vers 44, ayant pris l’un de ces jeunes délinquants la main dans le sac, tentant de volant une femme, voulait passer le gamin (âgé d’une douzaine d’années) par les armes et comme la femme demandait la clémence pour son voleur, arguant qu’il avait peut-être faim, l’allemand lui avait fait cette réponse qu’il ne fallait pas s’apitoyer sur les orphelins de guerre, qu’ils étaient tous des délinquants en puissance, précisément parce qu’ils avaient connu les horreurs de la guerre. ils étaient Selon lui irrémédiablement gâtés en quelque sorte, et que de ce fait il valait mieux les liquider…
      Autres temps, autres mœurs ? Pas si sûr que ce genre de tentation ne soit pas toujours et encore présente dans les cœurs de beaucoup de nos concitoyens.

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    • Kaki // 10.11.2019 à 08h14

      J ai aussi grandi à Lyon 8eme, la plaque tournante du trafic de drogue de Lyon et sa région, au début des années 90. Les bandes se battaient contre les skinheads ( vers videocolors au bachut, ou à gerland) mes 2 grands frères ont grandis aux minguettes. Il n y avait pas de bandes dans le sens où vous l entendez, mais plus par réflexe de survie, j ai été à de multiples reprises confrontés aux contrôles au faciès alors que j avais 14 ans et que j allais à la patinoire ( baraban ou Charlemagne) et ces messieurs de la bac étaient d une agressivité qu elles ferait passer la répression des gilets jaunes pour une simple mise à jour, mes grands frères aucunement délinquant m expliquait la vie aux minguettes dans les années 80. Ma sœur qui a réussi à entrer en stage à la PAIO (ancêtre de la mission locale) m expliquait ce qu il se passait pour les jeunes de quartier qui voulaient accéder à des formations (à niveau de compteneces egales) et des exemples comme ça j en ai des dizaines et des dizaines. Les arabes ont été mis de côté c est simple et limpide et ce depuis les années de leurs arrivées, alors le coup des bandes etc pas à moi svp

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  • Marie Pan-Pan // 09.11.2019 à 16h51

    Un exemple parmi d’autres:
    Philippe Rio,maire de Grigny (Essonne) déplorait en 2015 que sa commune soit oubliée par l’Etat.
    1982,la Grande Borne classée  » îlot sensible régional » dans le cadre de la politique du DSQ (développement social des quartiers),reçoit des moyens supplémentaires( éducation,insertion).
    1995,zone franche urbaine avec exonérations fiscales pour les entreprises.
    2000 éligible aux aides des  » Grands Projets de ville »,75 millions d’euros pour un collège,une maison de la petite enfance,une maison de la formation professionnelle et différents travaux de rénovation…aux frais de l’Agence foncière et technique de la région parisienne +Etat +département.
    2007 à 2019, la Grande Borne bénéficie de 295 millions de subventions (Agence nationale de la rénovation urbaine+ département+région+agglo). Grigny 2 rénové pour 95 millions + 9 millions de subventions en 2016 pour un système de chauffage par géothermie +800 000 à la commune pour créer une police municipale +120 000 pour un centre culturel.
    L’EPFIF prévoit d’investir minimum 300 millions à Grigny pour rénover les copropriétés dégradées.S’ajoutent la dotation globale de fonctionnement + dotation de solidarité urbaine de l’Etat, soit 537 euros par habt (2017) contre 198 euros en moyenne pour les autres villes de taille comparable.
    Ces 20 dernières années d’aides et d’investissements publics pour Grigny, commune « oubliée par l’Etat », 800 millions soit 29 000 euros/ habt.
    C’est bien Philippe Rio qui a un problème de mémoire.

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    • Pinouille // 09.11.2019 à 18h31

      « Ces 20 dernières années d’aides et d’investissements publics pour Grigny, commune “oubliée par l’Etat”, 800 millions soit 29 000 euros/ habt. »
      29 000 €/habt sur 20 ans, cela revient à 121 €/habt/mois… Personnellement, je trouve que ce n’est pas à la hauteur des enjeux.

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  • Brigitte // 10.11.2019 à 07h47

    Débat pauvre même indigent en idées, plombé par le politiquement correct. Trois hommes insipides et une femme très remontée et très incorrecte. Je trouve curieux que sur un plateau TV, une personne puisse se comporter de la sorte sans être remise à sa place, au moins par l’animateur. L’autocensure est de mise.
    Les discours du maire et du sociologue étaient très convenus, chacun dans son rôle. Celui du journaliste était inaudible alors que de temps en temps on sentait que le début d’une bribe d’ébauche d’analyse voulait sortir mais la langue fourchait à chaque fois….et il tombait sous les fourches caudines de la dame de St Denis….
    Cette dame parle d’inégalités criantes dans les banlieues. Les inégalités recouvrent plusieurs choses. Discriminations? pauvreté?
    Sur la pauvreté, peu de données sur les personnes issues de l’immigration car c’est considéré comme stigmatisant…. dommage car cela empêche d’analyser correctement leur situation.
    Par exemple, il serait interessant de savoir si l’étudiant qui s’est immolé par le feu à Lyon est issu de l’immigration ou non car son geste rappelle un peu celui de Tunisie et d’Egypte.
    Le mouvement des GJ a bien montré que les inégalités sociales sont multiples et sur tout le territoire, ce qui avait été occulté par les médias auparavant et que les violences policières n’étaient plus réservées aux jeunes issus de l’immigration. Sur ce plan au moins Macron a réussi à créer une certaine égalité…..

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    • Marie Pan-Pan // 10.11.2019 à 10h57

      Brigitte,
      Pas sûre qu’il y ait égalité de traitement au niveau des violences policières (LBD, éborgnés…),sans oublier les lourdes suites judiciaires; de plus je n’ai pas souvenir d’avoir entendu parler de l’ombre d’un frémissement d’une Kalach’ ou d’un mortier dans les rangs des GJ…de toute façon inutile et ridicule là aussi d’établir une hiérarchie victimaire et je me méfie de cette manie de vouloir faire « converger » tous et n’importe qui ( ce qui n’est pas votre propos Brigitte j’ai bien saisi)…. d’accord pour le reste de votre commentaire.

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  • Jérôme // 12.11.2019 à 12h58

    Je crois que chacun était dans son rôle, le politicien faisait de la politique et dans l’expression de la puissance en parlant de « sa » ville… Il ne parle pas de ce qu’il y a à faire mais de ce qu’il a fait comme si on ne pouvait guère faire plus. Bref, il est en campagne électorale permanente.
    Le sociologue, comme tout bon chercheur, est très prudent. C’est du politiquement correct assaisonné quand même d’une description fidèle à la réalité.
    Le journaliste fait du journalisme à la française… on ne comprend pas vraiment ce qu’il veut dire, on ne comprend pas pourquoi il est là, mais il est là.
    La mère de famille, militante (Fatima Ouassak, cofondatrice du Front de Mères) qui vit la réalité au quotidien et qui parle avec véhémence car elle subit la violence et la peur en permanence. ça peut gêner le petit bourgeois d’entendre quelqu’un appeler un chat, un chat mais elle a les mots justes. Elle ne vient pas vendre un bouquin ni se faire ré-élire. Elle tente simplement de replacer le débat dans le contexte de la vraie vie en parlant des vrais morts.

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