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6.décembre.20176.12.2017 // Les Crises

Jean-Luc Mélenchon lance une pétition pour un Conseil de Déontologie du Journalisme

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Le lendemain de l’émission, par Jean-Luc Mélenchon

Source : melenchon.fr, 04-12-2017

Ici je vais surtout raconter d’un seul tenant ce qui me vient au clavier s’agissant de « L’Émission politique », la séquence phare de la politique sur France 2 et du « service public » de l’audiovisuel en général. Mais on le publiera en chapitres dans le bandeau roulant de ce blog nommé « À chaud ». De cette façon, ceux qui le voudront pourront les diffuser plus facilement. C’est l’unique moyen dont nous disposons pour achever de transformer en une déroute morale dans le grand public ce traquenard une nouvelle fois organisé contre moi par France 2. Certes beaucoup a déjà été fait sur les réseaux sociaux et parfois des professionnels des médias se sont joints aux protestations d’indignation des internautes. Diffusez tant que vous pouvez, par tous les canaux qui vous paraîtront appropriés.

Il faut bien voir que tant de bassesses, de mensonges et de tromperies, si elles me sont en effet destinées pour m’humilier ou me dévaloriser, sont aussi autant de camouflets infligés au public. Car, au bout du compte c’est lui qui est le dindon de la farce. lui qui est jugé assez vil et stupide pour que n’importe quelle tromperie soit permise à son encontre. Toute la morgue médiatique est dans ce mépris du public tout absorbés que sont les médiacrates à leurs règlements de comptes politiques avec moi. Ce que nous avons vu ce soir-là, ce n’est plus du journalisme, ce n’est plus une émission du service public, c’est juste un règlement de compte entre une équipe de gens prête à toutes les mystifications pour frapper le principal opposant politique à ses employeurs. Une manœuvre politicienne sous déguisement journalistique. Tout y passa : fausses identités des invités, mensonges sciemment proférés par le pseudo-économiste de la chaîne, suivi d’un after à vomir. Tous les coups semblent permis contre moi.

Pourtant, mon premier sentiment n’est pas la colère mais la déception. Cela peut paraître incroyable, mais j’ai cru Léa Salamé de bonne foi quand elle m’a invité. Je l’ai cru quand elle m’a dit « on n’est pas en période électorale, je vous laisserai parler ». J’ai cru à un super débat sur les deux doctrines économiques en présence et ainsi de suite. Je ne me suis pas préoccupé de ses liens familiaux et communautaires politiques. Quand elle m’a pris à parti sur mon patrimoine de riche, moi le fils d’un postier et d’une institutrice, j’aurais pu lui en jeter de bien bonnes à la figure en matière de patrimoine et de famille. Depuis, ma naïveté fait rire mes amis mieux informés et plus vigilant que moi sur tout cela. Quoiqu’il en soit, elle m’a abusé et sciemment endormi. J’ai donc du affronter deux heures de pièges à deux balles, de mensonges et d’abus de pouvoir médiatique, au lieu de la belle soirée de réflexion politique à laquelle j’avais naïvement cru. Léa Salamé est juste une personne sans foi ni loi. Pourquoi ai-je oublié comment j’avais été traité déjà sur ce plateau par elle et Lenglet ? Maudite soit ma manie de croire sur parole les gens que je crois être de bonne foi. Pour finir la séquence finale PS/UMP avec Saint-Cricq et son comparse a été une plongée en apnée dans l’égoût de la politicaille psycho-minaudante dont cette dame est la figure de proue. Ca m’apprendra à accepter les invitations de n’importe qui.

Comment se prépare le traquenard sur France 2

J’ai donc accepté de faire « L’Emission politique ». J’avais un avantage cette fois ci. Je disposais de ma date de passage de longue main. C’est-à-dire depuis avant l’émission avec Edouard Philippe. Je ne sais pas si c’est vraiment un atout dans la mesure où cela rallonge la tension et le stress que provoque l’incertitude organisée autour de cette émission. Mais autrefois c’était pire. Le délai était infiniment plus court. Du temps où Saint-Cricq et Pujadas gouvernaient cette émission, il y régnait un noir chaos. Tout était aléatoire. Il est arrivé que je sois invité deux jours avant. Jusqu’à la veille, et parfois le jour même, l’incertitude régnait sur l’identité des invités, les thèmes et ainsi de suite. On marchandait tout. Bien sûr, nous étions capables de repérer ce que cette ambiance devait aux esprits brouillons et dilettantes qui « dirigeaient » la manœuvre.

Madame Saint-Cricq n’étant pas le moindre problème du fait qu’elle ne comprend pas la moitié des sujets dont on discute et qu’elle gouverne avec cette hargne caractérielle qui est la signature des faibles, une équipe de gens tétanisés par ses foucades et humeurs. Mais nous étions aussi capables de repérer les ficelles, c’est-à-dire ce qui tenait à une méthode d’épuisement nerveux préalable.

Depuis, le fond de la méthode reste le même. Mais au lieu d’être caché dans le décor pompeux du rite de la grande « émission », il est affiché et en partie assumé. Il connait son paroxysme et sa signature avec le piège de « l’invité surprise ». Il se double depuis d’un exercice de supercherie nommé « rencontre avec les Français » où des guignols viennent jouer un rôle sous fausse identité. Entre temps a été ajouté une séquence « en immersion » qui est à son tour devenue un guet-apens. En toutes circonstances, il s’agit avant tout de prendre « par surprise » l’invité, de l’empêcher d’avoir les moyens de répliquer, de le ridiculiser si possible et sinon de le rabattre.

Mais d’après moi, il y a aussi et peut-être surtout la peur des « journalistes » de se faire prendre en état d’ignorance. Car ce sont rarement des aigles que nous rencontrons dans ces conditions sur ces plateaux. La peur de se faire prendre en défaut, l’obligation de plaire aux maîtres du moment et les liens personnels forment le pire des coktails pour donner un moment de déchéance comme celui que j’ai du subir ce soir là.

De pauvres paysans au glyphosate

Mes lecteurs doivent savoir qu’il n’y a pas que « l’invité-surprise » qui soit « surprise » dans l’émission politique de France 2. Presque tout est inconnu avant l’heure. Par exemple, on m’annonce que le reportage en « immersion » est avec un « agriculteur favorable au glyphosate ». Mais je ne sais ni ce qu’il cultive, ni comment il s’appelle, ni où il vit. Je le découvre au dernier moment. Cette fois-ci, je découvre aussi en arrivant sur place qu’en fait ce n’est pas un agriculteur « favorable au glyphosate » que je rencontre, mais cinq en même temps, tous favorables au glyphosate. Impossible de savoir qui ils sont vraiment. Impossible de connaître la taille de leurs exploitation. Même incognito pour leurs responsabilités syndicales, à la coopérative, au Crédit agricole ou dans les commissions nationales agricoles et ainsi de suite. Sur place je découvre cependant qu’ils sont tous aussi membres du même syndicat. J’apprendrai ensuite que l’invitant lui-même est trésorier national de la branche « jeune » de la FNSEA. Je donne ici un lien pour que chacun comprenne mieux ce qui unit ce syndicat et la vente des glyphosates.

Pourtant, j’ai cru à leur bonne foi. Je n’ai pas cru qu’ils me jouaient une comédie. J’ai eu la puce à l’oreille en comprenant que ceux-là, soit-disant désespérés par l’image de leur profession et son avenir, sont les vainqueurs peu tendres de la phase précédente de concentration des terres et de la culture des subventions de la PAC. Sur place j’ai pu observer pourtant que toute une mise en scène avait été préparée en secret : une boite de coca, des jerricans ressortis du fond des greniers et ainsi de suite. Le coup de la canette de coca, je l’avais lu dans un argumentaire de la FNSEA. J’ai compris alors la comédie : ils se sont vus, ils ont préparé la séquence dont j’ignorais tout en arrivant.

Cette caricature de situation truquée est en fait le schéma de base de toute l’émission. Sur le plan humain, c’est évidemment très mortifiant de se faire duper comme ça par des gens qu’on trouve sympa de prime abord. Je me le tiens pour dit, à l’avenir, quand il s’agira de « paysans » de la FNSEA. Je saurai qu’ils jouent la comédie. Et que le glyphosate n’est vraiment pas leur problème. Mais l’argent du glyphosate c’est autre chose !

Lenglet justifie les fraudeurs du fisc

Lenglet est certainement le personnage le plus vintage de « L’Émission politique ». Et aussi celui dont les méthodes sont les plus discutables. Une fois précédente, il m’avait jeté à la figure une accusation de corruption à propos du président de la Bolivie. Il le faisait sur la base d’un ragot que même la presse de la pire droite bolivienne avait abandonné. Protestations de l’ambassade. Les excuses qu’il dut présenter ne furent jamais dites à l’antenne. Lui-même fit « une mise au point » écrite. Une personne ordinaire présente des excuses quand elle s’est trompée. Surtout quand elle a injurié publiquement un chef d’État. Un journaliste de France 2 se contente d’une « mise au point ». Quand il s’agit de la Bolivie. Une autre fois il avait présenté le tableau des « points communs » entre mon programme et celui du FN. On connait donc le genre du personnage.

La veille au journal de vingt heures, il avait déjà fait son numéro de droite. Il faisait mine de découvrir, à la suite du Sénat, l’erreur qu’a fait le gouvernement avec la flat-tax à 30 % sur les revenus du capital. En effet elle risque de coûter bien des milliards imprévus. Il avait conclu en pirouette, non sur le sujet, mais contre la « France Insoumise » : « comme quoi ceux qui dénonçaient le président des riches ont aboyé sous le mauvais arbre ».Incompréhensible pour le grand public, cette saillie était en fait une protection. Lenglet craignait la colère du gouvernement d’un côté et de l’autre la raillerie de ses collègues. Car c’est en octobre que le journal « Le Monde » a révélé l’info et le « service public » s’était bien gardé d’en parler. C’est donc deux mois plus tard que l’info arrive sur la chaîne d’info du service public parce que le Sénat en a fait un sujet du débat sur le budget de 2018. Est-ce parce que nous n’en avions pas parlé sous « le bon arbre » ? Le contraire ! Ce fut l’argument récurrent d’Éric Coquerel, député insoumis de la Seine-Saint-Denis, dans la discussion sur le projet de loi de finance ! Mais pour Lenglet, nous sommes des animaux. Nous « aboyons » ! Tel est le personnage.

Ce soir-là, ce furent deux mensonges proférés en toute connaissance de cause. Ils purent rester impunis grâce au secret dont il s’entoure pour se protéger d’une trop grande capacité de réplique. Le secret de Lenglet sur ce qu’il compte traiter n’existe que pour permettre le mensonge sans réplique. Et bien sûr pour empêcher que son incompétence soit démasquée.

En effet, la séquence Lenglet est toujours annoncée à l’invité de façon vague et floue. Toute demande de précision se heurte à un mur de prétextes pour ne pas en dire davantage. Par exemple, cette fois-là, on m’annonça que « la discussion » porterait « surtout sur le contre-budget » que nous avons présenté il y a un mois. 50 pages de chiffres et de tableaux, dix missions de l’État. Un vrai oral de l’ENA. Qu’est ce que ça coûterait de dire « on va parler de l’impôt » ou bien de la dette ou ce que l’on voudra pour avoir le temps de bien préparer et d’avoir un vrai échange ?

Du coup, je fus pris de cours. « 120 milliards d’impôts supplémentaires » claironne Lenglet en arrivant. Je me dis : « mais non ! Ce n’est pas le chiffre ». J’hésite. Trop tard, il a enchaîné sur autre chose. Le mensonge est passé. Car ce n’est pas 120 milliards d’impôts supplémentaires que notre contre budget réclame. Pire : pour que ça fasse 120 milliards il a fallu qu’il y ajoute les 40 milliards de récupération de fraude fiscale que prévoit notre plan. D’ailleurs à la fin, dans la salle où est offert un pot aux invités de l’émission on le lui a dit. Et quelle fut sa réponse ? « Eh bien oui, c’est bien un prélèvement supplémentaire ». Récupérer l’argent de la fraude c’est un prélèvement de plus pour François Lenglet ! Incroyable. Et peut-être révélateur, non ? En tous cas il a sciemment menti.

Le deuxième mensonge est du même acabit. Il me montre une petite voiture. Et prend son air navré pour expliquer que l’acheteur de ce véhicule de luxe ira l’acheter en Belgique plutôt qu’en France où la TVA lui coûterait trop cher. Il a préparé son coup, cherché une petite voiture. Il a donc eu le temps de savoir que la TVA ne se paie pas dans le pays d’achat mais dans celui ou le véhicule est utilisé. Il ment donc sciemment. Il joue une comédie. Elle n’est possible que parce que je ne sais pas de quoi on va parler, de quel domaine il sera question. Comment puis-je savoir spontanément le régime de la TVA des automobiles achetée à l’étranger ? Je n’ai jamais acheté une voiture de ma vie puisque je ne conduis pas. Lenglet le sait. Mais il ne peut protéger ses airs de « je sais tout » prétentieux qu’avec de tels procédés. Reste aussi la possibilité assez probable qu’il n’ait rien préparé lui-même et qu’il se soit contenté de répéter sans vérifier ce qu’il a lu dans les fiches que lui ont donnés les préparateurs de l’émission. Tout alors serait une comédie, y compris le moment où François Lenglet ne ferait que jouer son propre rôle dans une partition écrite par d’autres. Je suis prêt a parier que c’est le cas.

France 2 cadre contre cadre

Une soirée comme « L’Émission politique » s’apparente davantage à la violence planifiée d’une corrida qu’à un quelconque exercice intellectuel. Il est donc essentiel de comprendre qu’il s’agit d’un spectacle faisant appel au voyeurisme sadique davantage qu’à une émission d’information politique. Bien sûr, avec mon équipe, nous en tenons compte dans la préparation. Nous savons d’avance que certaines caricatures incontournables seront mises en scène. Certaines de ces caricatures nous amusent d’avance. L’équipe d’arsouilles de France 2 les croient dévastatrices. Nous les savons propulsives. Ainsi quand ils mettent en images mon hostilité aux USA. Ils auront sans doute un sujet de conversation agréable dans leurs milieux habituels et ambassades préférées. Mais sur le terrain, l’hostilité aux USA est, à juste titre, un fondamental de la culture politique française de masse. Elle est transgénérationnelle. De ce genre « d’attaques prévues d’avance » nos amis du « Discord insoumis » ont même fait un bingo humoristique.

Mais il faut aussi percevoir la dimension subliminale de sommaire de l’émission. Le choix des thèmes fonctionne comme un manifeste politique. Même la séquence glyphosate où le doute fut mis non sur le produit mais sur sa critique. Le reste est d’une banalité affligeante : les musulmans, le Vénézuela, et ainsi de suite. Tout fonctionne comme la mise en place d’un cadre idéologique imposé. Et aussi bien sûr comme un signal d’appartenance politique. C’est donc à la fois une manœuvre d’enrôlement du public et de ralliement des partisans. Les musulmans et le Vénézuela sont les obsessions d’un milieu bien spécifique dans les dîners en ville. Il est donc vain de composer avec, de faire « le gentil ». Car ce cadre est nourri par le rabâchage quotidien dans tous les médias à chaque instant. Il est l’enjeu même du moment ? C’est celui de l’idéologie dominante ! Ce serait conforter la légitimité et la prééminence du cadre ainsi mis en scène que de négocier avec lui.

C’est d’ailleurs peine perdue de le tenter. Car c’est ce qui est attendu. L’invité, ployant sous la charge de l’évidence rabâchée, se justifie ou « répond calmement » aux arguments. Comme si tout était faussé. Ici : y a-t-il assez de papier hygiénique au Vénézuela ? Dès lors, seul le contrepied frontal fait sens en faisant spectacle. Il est vain de croire qu’un quelconque autre mode opératoire fonctionne puisque, dans tous les cas, on ne dispose que de quelque secondes pour parler sans être interrompu. À vrai dire, il n’y a parfois aucun autre choix tactique possible. Quand commence la séquence Vénézuela, avant même que l’idiote utile des USA ait commencé à mériter son cachet, c’est le cadre lui-même qu’il faut fracasser.

Car quel peut bien être le sens d’un « débat » sur le Vénézuela quand il y a la Syrie, l’Irak en guerre, la Corée du Nord en offensive nucléaire dans la vraie actualité qui compte ? La marionnette Debray le sait bien. Du coup elle attaque son sujet par du pathos censé désarmer le débat rationnel. La pauvre grand-mère qui manque de papier hygiénique est ici la figure éplorée d’une volonté délibérée de ne pas dialoguer mais d’enfermer dans un dolorisme compassionnel sans contenu rationnel. Le reste est une récitation sans talent des tracts de l’extrême droite vénézuélienne. On ne discute pas davantage avec ce genre d’énergumène qu’avec un répondeur téléphonique.

Enfin un vrai débat : y a-t-il assez de PQ au Vénézuela ?

Quel genre de « dialogue » imaginer quand sous couleur de « Français de la société civile » on vous confronte à une illuminée comme cette madame Laurence Debray ? La mine curieusement écarquillée, elle vient réciter les éléments de langage de l’extrême droite vénézuélienne comme un piano mécanique. J’aurais pu finir chacune de ses phrases à sa place. Je les connais toutes. Elle figurent dans les éléments de langage de leur propagande que chacun d’entre nous avons pu lire dix fois. Et d’ailleurs, les amis du Vénézuela ont leur contre-argumentaire lui aussi bien diffusé. Si encore cela avait été une discussion sur « l’experience socialiste » au Vénézuela comme on me l’avait annoncé ! On aurait pu parler, analyser, partager des critiques et des soutiens. J’ai donc attendu qu’elle commence pour fixer ma stratégie de réponse.

Aux premiers mots, j’ai su que son numéro n’était nullement une ouverture au dialogue. Juste un pathos misérabiliste reprenant les poncifs de la propagande anti-chaviste la plus grossière. Le numéro sur le « papier hygiénique qui manque à cause du chavisme » est une signature de la propagande des anti-chavistes les plus abrutis. Elle dure depuis deux ans. Entre temps, le papier hygiénique est revenu au Vénézuela après que ceux qui organisaient sciemment la pénurie ont été démasqués. On imagine la scène qui était prévue sur ce plateau ? Un « débat » absurde entre une personne soit-disant victime du chavisme énumérant les pénuries et un « partisan » du régime dans un registre idéologique. La pénurie de papier hygiénique face à la lutte contre l’impérialisme. « Vous avez dit que c’était votre modèle » glapit Léa Salamé en pleine hystérie a l’idée que je lui brise le clou du spectacle. Il me restait à dire « non » ou « oui ».

Bref, le « débat » sur le mode totalitaire comme l’aime le service public de l’info : « Avouez ! Vous vous sentirez mieux » ou bien « Êtes-vous conscient de votre indignité devant tant de malheurs? ». Il fallait casser la scène pour sortir du piège préparé. Je l’ai donc immédiatement installée dans son rôle de larbin des USA. Et j’ai laissé parler le dégoût que de tels personnages inspirent partout dans le monde. Certes je dérange les uns, ceux qui ne savent pas et ceux qui ont déjà choisi leur camp du côté de l’extrême droite du Vénézuela. Mais je fortifie les autres, bien plus nombreux, qui savent de quoi les USA sont responsables. Ceux-là vivent comme une respiration, après l’apnée éternelle à laquelle nous sommes condamnés, qu’une voix se réclame de nos morts, nos torturés, nos assassinés, nos putchés face à la bourgeoisie dorée, les pelucons, les esqualidos, et autres agents de la « contra » au service du monde des USA. Et leurs marionnettes grotesques du genre Laurence Debray. Les USA encore responsables de violences le jour même au Honduras où ils organisent un de ces coups d’État dont ils ont le secret. Le Honduras où des dizaines de journalistes ont été assassinés par les amis de madame Debray parce qu’ils ne veulent pas faire le même métier de passe-plat des campagnes des USA que Léa Salamé.

Tout cette scène concentre les méthodes de cette équipe du « service public ». J’avais demandé que cette séance « Vénézuela » soit annulée quand il y avait des sujets de politiques internationale autrement plus urgents et brûlants. Je crois que Léa Salamé n’avait pas trop envie de revenir sur la Syrie et l’Irak comme je le lui proposais. On se souvient peut-être de son numéro anti-Russe contre moi chez Ruquier. Dorénavant, tout le monde sait à quoi s’en tenir sur les bombardements de l’époque. Les USA soutenaient en sous-main Daech en Syrie. Pour finir, Macron a rejoint ma position sur la crise en Syrie, ce qui cloue le bec de ses griots. N’empêche : on me promit un « historien modéré » et un débat sur « les modèles socialistes » à partir du cas Venezuela. On me promit même qu’on parlerait de la Catalogne aussi. Autant de mensonges destinés a me désarmer. On a vu ! Résultat : « Y a-t-il assez de papier hygiénique au Vénézuela » ? Un grand débat « sur le socialisme » pensé et mis en scène par Léa Salamé et une de ses copines de comptoir. L’effet de surprise, la prise à revers, l’intox qui égare, bref, le leurre, a joué son rôle ici.

Je découvris donc en me retournant la dame. Fort heureusement, je connais son pedigree en France et au Vénézuela. Naguère, elle m’avait d’ailleurs envoyé un SMS pour m’inviter à répondre a ses question pour un article dans « L’Opinion ». Elle tenta la supercherie en signant :« fille d’un de vos fans ». Ce genre de racolage ne fonctionne pas avec moi. Je lui avais répondu : « l’intelligence et la culture ne s’héritent pas ». Elle répliqua : « on ne dialogue pas ? ». Je clos la conversation : « on ne dialogue pas davantage avec les médias qu’avec un répondeur automatique ». Après quoi on continuera de lire sans doute que j’ai « un problème avec les médias ». Ou comme Médiapart, le journal d’appui à tous les ennemis des gouvernements de gauche latino-américains, que je n’aurai jamais « parlé a un homme comme je l’ai fait avec cette femme ». Facile tentative mainstream de disqualification d’une parole politique sous couvert de sexisme. Le trio de grands machos qui règne sans partage à Médiapart, Plenel, Mauduit et Broué, est au trotskisme dont ils sont issus tous les trois ce que madame Debray est à son père. Un reniement dégoûtant.

En tous cas, que ceux qui me lisent s’en souviennent : « méfiez-vous de celles qui se vantent d’être des filles à papa ». Cette Laurence Debray est un personnage rongé de narcissisme, prenant en otage le nom et l’histoire de son père pour le salir en public. Sans dignité personnelle, elle accepte d’être présentée comme « fille de… » ce qui ferait hurler n’importe quelle femme ailleurs que dans la bonne société médiatique que ce genre de connivences ne dérange pas trop. Elle accepte aussi le titre « d’historienne » pour avoir donné sa signature à une brochure de propagande pour la monarchie espagnole issue du franquisme. Et Salamé lui décerne tous ces titres sans blêmir en sachant qu’elle ment et dissimule qui est vraiment là ! La vérité au sujet de ce personnage de série B est pitoyable : c’est juste une ex-trader qui a réussi à commercialiser ses problèmes d’Œdipe en les étalant sur la place publique. Tout le monde a pu voir ça sur France 2. Son père, sa grand-mère, toute la famille est convoquée pour justifier sa propagande malsaine. La géopolitique ramenée au problèmes familiaux d’une bourgeoise égotique. La politique ramenée à la consommation de papier hygiénique de sa grand-mère au Vénézuela. Tout cela voulu et planifié par Léa Salamé. Au nom du service public…

Maintenant il faut un recours contre l’abus de pouvoir médiatique

On a vu dans «L’Émission politique» de France 2 ce qu’est l’abus de pouvoir médiatique. Ce n’est pas la première fois . Mais comme la première fois n’a pas été punie, il y en a eu d’autres, de plus en plus offensantes, de plus en plus grossièrement manipulatrice.

Ici les journalistes Léa Salamé, François Langlet et Nathalie Saint-Cricq ont organisé un traquenard médiatique. Ils ont abusé de leur autorité pour truquer des chiffres et mentir délibérément. Ils ont faussé l’identité de personnes convoquées sur le plateau pour incarner « des Français moyens ». Ils ont donné les moyens d’une défense des pesticides et des voleurs du fisc. Auprès de qui se plaindre ? Où faire redresser la situation ? Quelle sanction faire appliquer pour dissuader de recommencer ? Il n’y a rien sauf le lourd appareil judiciaire et l’extrémité de la plainte en diffamation. Mais la plainte pour mensonge, manquement à la déontologie, escroquerie aux témoignages n’a aucune instance professionnelle déontologique pour être reçue. Je propose donc qu’un tel recours existe. Je propose qu’il existe un tribunal professionnel qui puisse être saisi et qui ait le pouvoir de sanction symbolique contre les menteurs, les tricheurs, les enfumeurs.

Je vais donc lancer avec mes amis une pétition en ce sens. Une telle instance, m’a-t-on dit, existe en Belgique. Pourquoi n’existerait-elle pas en France ? Pourquoi serions-nous abandonnés aux manœuvres de gens aussi dépourvus de scrupules que nous venons de le voir avec cette « Émission politique » ou l’une quelconque des actuelles prestations du « service public » de l’information ? Est-il déontologiquement acceptable qu’un Aphatie poste un ou deux tweet par jour contre la France Insoumise ? Qu’un Cohen ait pu inventer cette polémique sur l’Alba dans la campagne présidentielle sur la base d’informations fausses. Qu’un Lenglet dise des porte-parole d’un parti d’opposition qu’ils « aboient » et d’un chef d’État qu’il est corrompu sur la base d’une fausse information, rejetée même par l’opposition du pays concerné ? Cette honte doit cesser. La France ne doit pas devenir cette République bananière où les favoris du régime ont le droit a tous les abus de pouvoirs symboliques au mépris de la vérité et de la dignité la plus élémentaire.

Source : melenchon.fr, 04-12-2017


Comme c’est une proposition que je défends depuis longtemps, j’ai évidemment signé cette excellente pétition :


Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Jean // 06.12.2017 à 03h02

Il me semble encore plus urgent que les citoyens aient la possibilité de destituer un responsable politique qui ne respecte pas ses promesses de campagne. Car sinon nous en sommes réduit à choisir le meilleur menteur.

68 réactions et commentaires

  • Danielle Lapierre // 06.12.2017 à 02h43

    Comment n’ y avons-nous pas pensé plus tôt?

    Cette initiative est vraiment la bienvenue. Le service public de l’information n’a jamais été aussi mauvais. On se surprendrait presque à regretter l’ORTF… C’est dire !

      +76

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    • François Lacoste // 06.12.2017 à 09h19

      Nous comprenons tellement J-L Melenchon, ce qui s’est passé dans l’émission de France 2 est grave et exemplaire.
      Les difficultés à surmonter sont considérables pour parvenir à l’équité de traitement dans un système devenu absolument univoque. Il n’y à plus la moindre séparation de pouvoir entre « journalistes », « gouvernants », propriétaires de média et c’est à craindre, en partie la justice.

      Mais soyons très prudents quand à la création d’un tribunal professionnel, la séparation des pouvoirs doit être la règle en ce domaine comme en tout autre.
      Un tribunal de journalistes jugeant des journalistes ne peut garantir la séparation des pouvoirs.

      Ne devons nous pas nous demander pour quelles raisons les lois existantes du droit commun ou leur application ne suffisent pas à imposer aux journalistes le respect des règles déontologiques de bases de leur métier, en premier lieu ne pas mentir en second lieu traiter tout un chacun d’égale manière.

        +31

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    • sergezzr // 06.12.2017 à 22h32

      Médias, menteurs, manipulateurs. On leur a tellement appris à mentir, omettre, manipuler, orienter l’opinion, et ce avec l’aide d’experts en stratégie de communication – car ils savent qu’il en reste toujours qq chose dans l’opinion..
      Et parfois : plus c’est gros, + ça passe – Mais ….. Y’en a marre

      Il faut soutenir cette initiative

        +9

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  • Jean // 06.12.2017 à 03h02

    Il me semble encore plus urgent que les citoyens aient la possibilité de destituer un responsable politique qui ne respecte pas ses promesses de campagne. Car sinon nous en sommes réduit à choisir le meilleur menteur.

      +118

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    • Yvon Thoraval // 06.12.2017 à 06h31

      ben, le mandat –impératif– est anticonstitutionnel en France (et ailleurs) pour de bonnes raisons.

        +7

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      • joss // 06.12.2017 à 11h36

        Toutes les promesses non tenues devraient être alors justifiées par l’élu et approuvées par le Conseil Constitutionnel. Sinon c’est un peu trop facile 😉

          +4

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        • Subotai // 06.12.2017 à 18h58

          Et pourquoi ne pas le sanctionner avec le moyen qu’on a : son bulletin de vote.
          Il faut croire qu’une majorité est satisfaite, puisqu’elle reconduit sans sourciller les élus qu’elle passe son temps à conspuer…
          Bon, peut être un peu moins ce dernier coup; mais on verra bien pour la suite…
          Comme dit l’autre : N’oubliez pas, les Gens..!

            +1

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          • Jean // 06.12.2017 à 20h07

            => Il faut croire qu’une majorité est satisfaite, puisqu’elle reconduit sans sourciller les élus qu’elle passe son temps à conspuer…

            Vous oubliez l’abstentionnisme que les médias s’évertuent à nous présenter comme une marque du désintérêt des citoyens pour la politique, alors qu’il exprime probablement davantage un dégout envers ceux qui les ont si souvent trompés.

              +7

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            • Subotai // 07.12.2017 à 06h15

              L’abstentionnisme, c’est laisser le boulot du choix aux autres, sous prétexte de « tous pourris », alors que le « tous pourris » c’est nous – TOUS.
              Ca revient à reconduire…

                +4

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            • Jean // 07.12.2017 à 06h30

              @Subotaï

              En ce qui me concerne l’abstentionnisme c’est plutôt : Il n’y a que l’illusion du choix car ce sont ceux qui détiennent les médias qui désigneront le vainqueur.

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      • Fritz // 06.12.2017 à 14h18

        Le mandat impératif est interdit par notre constitution pour une bonne raison : dans un régime oligarchique, le peuple doit obéir à ses prétendus « représentants ».

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      • Jean // 10.12.2017 à 03h26

        @Yvon Thoraval
        Si nous pouvons retirer le crime de Haute Trahison de la constitution nous devons bien pouvoir l’adapter à la démocratie participative que la technologie rend aujourd’hui possible.

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    • hf // 06.12.2017 à 08h15

      Voici ce que disait Melenchon en 2015 sur le racisme assumé des nationalistes qu’il vient de soutenir en Corse. Régalez vous !
      «Voilà où mènent le nationalisme exacerbé et la culture de la violence, le mépris des lois et des valeurs républicaines, et cette incroyable ivresse ethniciste jusqu’au point où le président d’une assemblée refuse de faire son discours inaugural dans la langue commune de la République avec un total mépris pour tous ceux qui ne comprennent pas ce qu’il dit.»
      Oui, vite un tribunal contre les menteurs!!!

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      • Christophe V. // 07.12.2017 à 15h26

        Hf : ne voyez vous pas la différence entre « nationalisme » et « nationalisme exacerbé » ?
        Si non probablement ne voyez vous pas non plus – comme france 2 – la différence entre « on est démoralisés. » et « on est démoralisés dans certains secteurs ».

        Mais, j’avoue ne pas connaitre en quoi consiste « son soutien récent des nationalistes en Corse ».
        On peut lire sur son blog du 7 novembre, consécutivement aux résultats des élections : : « Quand une île française élit trois députés sur quatre parmi les autonomistes, il est devenu vain d’ignorer que quelque chose de très profond et peut-être d’irréversible s’est produit (…) On ne peut faire vivre ensemble des gens qui ne le veulent pas ou ne le veulent plus aux anciennes conditions. (…) Le jacobin que je suis doit le répéter pour qu’on cesse de confondre le jacobinisme et l’autoritarisme bonapartiste : aucune patrie commune n’est possible sans le consentement de tous ».

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    • Marie Cabardes // 06.12.2017 à 13h45

      @Jean
      Mais l’un ne saurait aller sans l’autre ! Vu que ce sont les medias, disons la presse, qui font et défont les politiques. Medias aux mains de qui l’on sait et qui ont fabriqué, usiné, peaufiné avec leurs mains de curé mais aussi à coup de millions le petit fondé de pouvoir du medef qui nous tient lieu de chef d’Etat.
      La palme revient au dénommé Sylvain Courage qui tient boutique sur le site de L’OBS et dont j’apprends qu’il est rédac chef de son torchon ! Jetez donc un œil sur les éructations de ce bonhomme pour qui, un élu du peuple est désigné sous le nom de La Méluche…
      Mélenchon contre Léa Salamé : le retour du refoulé

      Edito| 5 décembre 2017 – 17h54

      Sur son blog, le leader de La France insoumise dénonce « les liens familiaux et communautaires » de la journaliste.

      Politique| 2 décembre 2017 – 08h00
      Après « l’Emission politique », le bulletin de notes de Jean-Luc Mélenchon

        +2

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      • Jean // 10.12.2017 à 03h10

        @Marie Cabardes
        Si Mélenchon avait proposé de nationaliser les médias j’aurai été en accord avec vous mais ce qu’il préconise ne ferait que prolonger la vie de ces organes de propagandes néolibéraux atlantistes. Petit à petit les citoyens se tournent vers internet et les sites comme celui-ci pour s’informer, dialoguer, participer à l’information et cela me semble être le seul avenir souhaitable. La campagne de discrédit autours des Fake-news a pour objectif d’enrayer ce processus salutaire alors que la proposition de Mélenchon aurait pour résultat de le ralentir.

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    • Gilles // 06.12.2017 à 14h20

      Le référendum révocatoire est fait pour ça, mais pour le mettre en place, il faut arriver au pouvoir. Et pour y arriver il faut notamment faire en sorte que les grands médias ne soient pas des outils de propagande.

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      • Jean // 10.12.2017 à 03h16

        @Gilles
        Les médias dominants seront toujours au service de ceux qui les possèdent, la proposition de Mélenchon pourrait leur rendre la tâche un peu plus difficile mais elle ne modifiera pas la fonction qu’ils remplissent.

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    • rosecestlamort // 06.12.2017 à 15h05

      ce qui revient à demander d’interdire la politique 🙂

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      • Jean // 10.12.2017 à 03h20

        @rosecestlamort
        Ce qui est significatif c’est que vous n’imaginiez pas qu’une autre réalité soit possible.

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    • Reda // 06.12.2017 à 16h24

      Je crois que c’est ce que la France Insoumise appelle le « referendum révocatoire », si je ne m’abuse!
      En tout cas, tout mon soutien à JLM et à la FI , j’ignorais que de telles instances existaient en Belgique ou au Quebec, et ça me semble tout à fait pertinent d’en envisager une similaire en France!

        +15

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      • Jean // 10.12.2017 à 03h33

        @ Reda
        Le “referendum révocatoire” est une vielle idée remise au gout du jour par Etienne Chouard il me semble et la FI n’est pas le seul parti politique à la plébisciter.

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    • Bouddha Vert // 07.12.2017 à 00h50

      Il ne faut pas espérer pouvoir élire Dieu, car il y a peu de chances que cela arrive, il ne postule pas!

      En revanche, s’occuper de notre information est jouable et profitable.
      C’est Condorcet qui nous le rappelle:
      « Plus un peuple est éclairé, plus ses suffrages sont difficiles à surprendre. […] Même sous la Constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave. »

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      • Jean // 10.12.2017 à 03h47

        @Bouddha Vert
        Pensez-vous que Dieu seul puisse exercer un mandat représentatif avec intégrité ?

        Je ne vois en revanche pas d’autres possibilités qu’une intervention divine pour que les médias des 1% se mettent au service de l’intérêt général.

        Condorcet était pour la formation politique des jeunes adultes et c’est à mon avis ce qu’il entendait par un peuple éclairé.

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  • tortueux // 06.12.2017 à 03h42

    Qui nommerait les membres du futur conseil de déontologie du journalisme ?
    Acrimed vient de publier un papier (http://www.acrimed.org/Isabelle-Giordano-reputee-pour-ses-menages) à propos du récent comité d’éthique de Radio France qui doit son existence à l’article 30-8 de la loi 86-1067 (modifiée en novembre 2016, pour ce qui nous intéresse) qui dispose qu’un  » comité relatif à l’honnêteté, à l’indépendance et au pluralisme de l’information et des programmes composé de personnalités indépendantes est institué auprès de toute personne morale éditrice d’un service de radio généraliste à vocation nationale ou de télévision qui diffuse, par voie hertzienne terrestre, des émissions d’information politique et générale.  »
    On y est là, non ? Problème : Isabelle Giordano a été nommée à ce comité alors qu’elle est connue pour ses  » ménages  » (jusqu’à 12000 € HT la demi-journée) d’où des conflits d’intérêts…
    Bref, vouloir un conseil de plus ? Gare à sa composition et à ses pouvoirs !

      +26

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  • Vincent // 06.12.2017 à 06h29

    Je pense qu’il s’agît en effet d’une idée plus que souhaitable pour contrecarrer les petites manigances de pouvoir et les rancunes intestines de certains journalistes. Mais cela impliquerait aussi qu’une Élise Lucet se verrait sans cesse poursuivie par les personnes impliquées dans ses enquêtes. Cela ne viendrait-il pas aussi compliquer également la tâche de « bons » journalistes ?

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    • douarn // 06.12.2017 à 09h25

      Bonjour Vincent
      D’accord avec vous, ce conseil de déontologie du journalisme, mené par de bons chiens de garde, pourraient même être un outil de répression tourné contre le « bon journalisme ». Cerise sur le gâteau orwellien, l’inversement des valeurs aux yeux du peuple : le conseil de déontologie deviendrait légitime pour détruire la réputation/travail des journalistes essayant de faire leur boulot.

      Pour avoir regardé le débat, je m’étonne que M. Mélenchon (mais ce fut pareil pour les « petits candidats ») ne demande pas à Mme Salamé de faire taire M Castaner pour lui permettre de répondre à la question du dit Castaner. Ce serait normal de rappeler Mme Salamé à son rôle d’arbitre dans le partage de la parole au sein d’une émission dont elle a la charge. De plus, n’y a t’il que moi qui ait trouvé que les niveaux de prises de son des micro-cravates étaient en défaveur de M. Mélenchon? Je l’ai perçu lorsque tout le monde parlait en même temps, M. Mélenchon était un niveau en dessous.

        +12

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      • RV // 06.12.2017 à 17h01

        Même ressenti à propos des niveaux de prises de son.
        Je vous invite à visionner à nouveau cette émission,
        notamment le moment passé en face à face avec Castagner.
        Il me semble bien que la prise de vue de toute cette séquence nous montre un Castagner vu légèrement en contreplongée et un Mélenchon vu légèrement en plongée,
        ce qui donne à l’écran dans les séquences où l’écran est divisé en deux,
        Castagner qui domine systématiquement Mélenchon.
        Prochaine exigence lors d’une émission,
        la hauteur de l’objectif de la caméra
        et son angle de vision . . . !

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  • Fritz // 06.12.2017 à 07h03

    Jean-Luc Mélenchon : « Je propose qu’il existe un tribunal professionnel qui puisse être saisi et qui ait le pouvoir de sanction symbolique contre les menteurs, les tricheurs, les enfumeurs (qui sévissent dans les médias) ».
    Je dirais plutôt : « Ces gens-là ne valent pas la corde qui servira à les pendre ».

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    • Trawash // 06.12.2017 à 10h20

      Vous avez raison de préciser la pensée de M. Melenchon, je comprend tout de suite mieux.

        +0

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  • anatole27 // 06.12.2017 à 07h40

    On remarquera que le susdit François Lenglet était invité au Bilderberg 2017 ce qui devrait le disqualifier définitivement en tant que Journaliste Neutre.

    https://www.youtube.com/watch?v=YT_BfIEoKTc

    Sur cette vidéo ou il est interrogé à sa sortie de l’aéroport il nous dit
    1) qu’il est là pour faire son travail de journaliste
    2) que c’est les règles de Chatham House qui s’appliquent
    https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_de_Chatham_House

    « Quand une réunion, ou l’une de ses parties, se déroule sous la règle de Chatham House, les participants sont libres d’utiliser les informations collectées à cette occasion, mais ils ne doivent révéler ni l’identité, ni l’affiliation des personnes à l’origine de ces informations, de même qu’ils ne doivent pas révéler l’identité des autres participants.

    Ce qui en gros signifie qu’il a le droit de nous regurgiter leur camelote mais sans nous dire d’ou elle vient. #PasTransparent #MauvaisJournalisme #Manipulation #AngloSaxon #PasFrançais

      +30

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    • anatole27 // 06.12.2017 à 07h53

      Et puisque on en est a parlé de Bilderberg, on se souviendra que notre éphémère ministre de la Défense Sylvie Goulard s’est sentie obligée de démissionner parce qu’elle avait été rémunéré par un think tank US : Berggruen.

      On remarquera au board de ce ThinkTank

      http://www.berggruen.org/groups/board-of-directors

      les personnalités suivantes :

      Eric Schmidt (google) (8 participations sur 8 aux derniers Bilderberg)
      Juan Luis Cebrian (8 participations sur 8 aux derniers Bilderberg)
      Reid Hoffmann (ex linkedn) (5 participations sur 8 aux derniers Bilderberg)

      Donc on suppose que les sources de Lenglet sont les même que celles de Goulard.

      #Melenchon #VousLeFinancezCommentVotreProgramme

      réponse

      #TuDisATonCopainSchmidt qu’il va #PayerSesImpotsMaintenant ! et #ArreterDeNousSurveiller

        +16

      Alerter
    • anatole27 // 06.12.2017 à 17h11

      Qu’un journaliste ne soit pas neutre on le comprend bien, qu’une chaine d’état ne soit pas neutre on le comprend moins.

      Les journalistes forment un pouvoir (à la solde des Milliardaires) qui demande à un autre pouvoir Les Politiques (représentant normalement les citoyens) d’être transparents et éthiques.

      Je ne vois pas pourquoi on ne demanderait pas la même chose au Journalistes. A minima qu’ils nous disent : moi je roule : pour dassault, pour Niel, pour soros, ou pour la boucherie sandoz …

      Le pouvoir appartient ilsaux milliardaires ou aux citoyens ?

        +2

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    • RV // 06.12.2017 à 17h18

      Relisez la charte des journalistes http://snj.fr/sites/default/files/documents/Charte2011-SNJ.pdf
      …/…
      _ Tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique ; tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vérification des faits, pour les plus graves dérives professionnelles …/…

        +1

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  • John // 06.12.2017 à 08h34

    Par rapport à la séquence de la cannette de coca de Glyphosate, il aurait fallu le remplacer par la quantité de pétrole qu’il a fallu dépenser pour le produire et aussi ajouter le fioul nécessaire à l’épandage du Glyphosate.

      +7

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    • Dominique // 06.12.2017 à 11h55

      Puisque tu en parles, les paysans montrent trois bidons de vingt litres en prétendant qu’il s’agit de trois bidons de dix litres. Notre Méluche national n’a pas dû manipuler beaucoup de bidons dans sa vie pour ne pas s’apercevoir de la supercherie.

        +2

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      • Tartoquetshes // 08.12.2017 à 23h24

        Petit, très petit…Il devait répondre à 5 paysans tous affiliés à la FNSEA, vous croyez sincèrement qu’il s’est concentré sur la taille des bidons??

          +1

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  • DidierF // 06.12.2017 à 09h13

    Une question me vient à l’esprit. Comment reconnaître la vérité quand nous en voyons une ? La réponse définit l’action de cette instance de contrôle des menteurs. Ils peuvent finir au pouvoir de cette instance et on se retrouve avec la permission d’attaquer tout point de vue alternatif quelqu’en soit sa valeur. On se retrouve avec la vérité des images manipulables et faciles à comprendre. On se retrouve du côté du point de vue généralement admis par les « grandes voix ». C’est la voie la plus facile. Elle est en cours d’application.
    Je ne connais pas de vérité simple et facile à comprendre. Admettre une proposition comme vraie me prend beaucoup de temps et un important travail. Vu la vitesse de circulation des informations, le mensonge part gagnant.
    Il est rapide, facile à produire, satisfait les désirs des spectateurs pour un prix minimal et des efforts minimaux. Il se construit aisément. Il permet d’obtenir les réactions souhaitées par leurs auteurs. Face à ce handicap de la vérité face au mensonge, que faire ?

      +3

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    • RV // 06.12.2017 à 17h27

      Quand sur le plateau on vous présente une invitée et que l’on vous cache plusieurs informations concernant cette personne, et ses activités professionnelles passées et présentes, une commission éthique n’a pas a statuer sur la « Vérité » mais plutôt sur une manipulation.

        +4

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  • Phil // 06.12.2017 à 09h40

    Et pourquoi pas un conseil de l’ordre des journalistes

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  • Malbrough // 06.12.2017 à 10h18

    Bonjour,
    Je me réjouis que JL Mélenchon ait enfin compris, mieux réalisé , ce qu’est ce genre d’émission politique .(Perso je me suis abstenu de la regarder sur le vif car je n’en attendais rien , mais vu le tollé je l’ai visionnée en différé).
    Certes il y a des protagonistes pas bien nets , mais ceux-ci obéissent évidemment à des consignes « supérieures » .
    Donc aucune liberté, aucune originalité si tant est qu’ils en aient intrinsèquement .
    Drôle d’époque .
    Certes , qu’un pouvoir cherche à museler les opinions différentes, ce n’est pas nouveau .
    Mais aujourd’hui nous atteignons des sommets d’hypocrisie .
    Qu’il en tire les conséquences .

      +8

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    • RV // 06.12.2017 à 17h44

      Il me semble que JLM envoi un message politique en dénonçant certains procédés, je ne crois pas un que cette émission aurait été un révélateur, plutôt une caricature.

        +1

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  • LEVACHER // 06.12.2017 à 10h35

    Est-il besoin d’un conseil ?
    Il n’est pas besoin d’etre grand clerc pour constater qu’ils ne respectent pas la Chartes de Munich.
    D’ailleurs pour pouvoir la respecter encore faut-il la connaître, malheureusement ce n’est pas le cas sur les medias français et encore moins publics.
    Et leurs patrons auxquels ils sont liés semblent se satisfaire de cette ignorance crasse de leurs «journalistes» «commentateurs»…

      +13

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  • peyo // 06.12.2017 à 11h08

    Il est impératif de réagir aux agissements de journalistes du service public, payé par notre argent, contraires à la déontologie et à l’honnêteté de l’information. nous savons qu’ils ne sont pas objectifs, certes, mais les limites de la manipulation sont franchies, chaque jour plus loin. Il s’agit maintenant d’un organisme de propagande outrancière qui abêtit le citoyen et l’endoctrine en passant sous silence l’essentiel et le fond, comme dit Salamé : « c’est le choix de la rédaction ».
    Nous ne pouvons laisser faire. L’ORTF, pourtant contrôlée par le gouvernement était moins crasse, incroyable mais vrai.
    La démocratie est en danger.

      +14

    Alerter
  • Dominique // 06.12.2017 à 11h57

    « Une autre fois [Lenglet] avait présenté le tableau des « points communs » entre mon programme et celui du FN »

    On peut aussi lister les rapprochements de vues entre Mélenchon et Macron :
    « L’audiovisuel public est la honte de la nation »

      +3

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  • s // 06.12.2017 à 12h47

    Sur France Inter, hier, Thomas Legrand– vous savez, celui qui en mai 2011, affirmait que l’arrestation de Strauss Kahn était une « violence faite à l’image et au prestige de la France » (http://www.acrimed.org/A-quoi-sert-Thomas-Legrand )– , défend ses petits camarades et va jusqu’à employer l’expression « lepéniste (jeanmariste) » :
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-05-decembre-2017

      +5

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  • Duracuir // 06.12.2017 à 12h52

    Pas d’accord.
    Ce sont les plus véreux qui se débrouilleront pour être au conseil de l’Ordre et ce ne sont pas les mauvais qui seront sanctionnés, seulement ceux qui n’ont pas de réseau.
    Non, je suis plus pour appliquer aux journalistes le délit de fausse nouvelle et de fautif de guerre.

      +4

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  • Pinouille // 06.12.2017 à 14h48

    Bon ben je vais être le seul: je suis abasourdi par la réaction de JLM.
    Il a été mauvais, peu convaincant, et retourne la faute sur les journalistes et les intervenants de l’émission alors qu’il a eu (c’est à débattre, je n’ai pas vu toutes les émissions) le même traitement que n’importe quel autre invité.
    Il leur reproche de ne pas avoir posé les bonnes questions… On croit rêver. Donc la prochaine fois JLM leur donnera la liste des questions à lui poser.
    Il leur reproche de ne soulever que des thématiques qui ont cours dans les médias et aux antipodes des aspirations du peuple. Admettons. Pourquoi s’est-il contenté d’y répondre?
    Il leur reproche d’avoir biaisé les problématiques économiques. Il avait un boulevard pour les dénoncer. Encore faut-il avoir un programme économique qui résiste aux faits.
    Il leur reproche de lui parler du Vénézuéla. C’est tout de même un des rares pays où une politique de gauche est à l’œuvre.

    Les journalistes ont certainement des leviers d’amélioration. Que dire de JLM?

      +6

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    • PierreH // 06.12.2017 à 17h50

      Un peu d’accord avec vous, je les trouve frustrantes ces émissions avec Mélenchon… Et en plus il semble s’auto-congratuler sur son blog ensuite d’avoir marqué des points ! A confirmer Mr Mélenchon, vraiment ! J’ai du mal à concevoir qu’on puisse se voir en grand gagnant quand dès qu’un journaliste ouvre la bouche on réagit comme si on était victime d’un complot permanent, désolé mais j’ai l’impression que ça ne marche que sur les ultra-convaincus…
      A mon avis il aurait pu en mettre certains « en PLS » comme disent les jeunes, pour moi ça n’a pas été le cas :-/

        +0

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    • moshedayan // 06.12.2017 à 19h10

      Pinouille Je suis d’accord avec vous mais pas pour toutes les mêmes raisons. JLM n’a pas été bon parce qu’il a très souvent accepté de s’opposer aux questions en invectivant au lieu de décoder calmement où ces journalistes voulaient en venir. Pour le Venezuela, il n’y avait rien de déshonorant, à admettre les erreurs du chavisme mais aussi à répondre qu’il y a une résistance économique des classes aisées au Venezuela propriétaires d’entreprises qui accentuent la crise aux côtés des Etats-Unis d’ailleurs. Donc oui bien mauvais et je pense -discrédité. Quant à son initiative ? Peine perdue pour l’instant et même contestable. Seuls des événements extraordinaires , presque semblables à une Révolution pourra faire chanceler les « médiacrates » obligés de se remettre en cause, tant ils seront apeurés même ? .

        +6

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  • Vincent // 06.12.2017 à 15h16

    Dans la série des journalistes et chroniqueurs à condamner, Angot et Valls samedi soir chez Ruquier face à Manuel Valls…. À vomir. « Arrêt sur image » en a fait un montage gratiné https://www.arretsurimages.net/breves/2017-12-04/Valls-a-On-n-est-pas-couche-Angot-et-Moix-rangent-leurs-munitions-id20988

      +1

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  • CHLéO // 06.12.2017 à 15h26

    Concernant la fille à papa, Danielle Bleitrach (blog ‘Histoire et Société’) a commis un court et excellent article à la suite de l’émission. Mlle Debray, venue « vendre les bijoux de famille », a été rhabillée pour l’hiver.

      +10

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  • RV // 06.12.2017 à 17h19

    La dénonciation de procédés malhonnêtes n’a pas grand chose à voir avec de l’étonnement

      +3

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  • RV // 06.12.2017 à 17h21

    Vous cautionnez donc que sur le service public des présentateurs puissent maltraiter leurs invités au motif qu’ils l’ont déjà fait précédemment !

      +4

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  • PierreH // 06.12.2017 à 17h45

    Tiens c’est intéressant ça, je n’ai pas vu les autres épisodes de cette émission, si c’est vrai ça confirmera mon intuition: Mélenchon ne peut pas s’empêcher de sauter dans ce genre de provoc là où d’autres la jouent plus finaude. Il peut toujours s’auto-convaincre qu’il n’y avait pas autre manière de faire, se comporter comme vos ennemis attendent que vous vous comportiez fait rarement une bonne tactique quand on est « en lutte » comme lui…

      +3

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  • Yul // 06.12.2017 à 18h23

    La proposition de J.L.Mélenchon semble relever du bon sens démocratique dans le contexte politique dans lequel nous nous trouvons et au vu du matraquage médiatique que subissent les Français.Mais,
    1)comme le soulignent les commentaires,qui nommera les membres de ce « Conseil » et selon quels critères?(cf le CSA,par ex.) et qui contrôlera ce « Conseil »? Ne s’agira-t-il pas d’un énième « comité Théodule »?
    2)l’existence même de ce conseil ne reviendrait-elle pas à conférer encore une plus large légitimité à la « classe médiatique » qui s’en prévaut déjà abusivement?
    3)les pouvoirs politiques et économiques ne renonceront jamais au contrôle des media et à la diffusion de l’idéologie dominante conforme à leurs intérêts.

      +3

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  • petitjean // 06.12.2017 à 19h27

    Mélenchon se moque du monde

    quand ses adversaires politiques se font démolir par les médias , il ne dit rien

    Mélenchon, l’ancien communiste, qui n’a jamais condamné le communisme et qui ose dire « qu’il n’a pas de sang sur les mains », est un imposteur

    lui aussi est très doué pour agresser ses adversaires

    Mélenchon sait très bien que tous les médias sont des organes de propagande
    Mélenchon, le grand bourgeois, roule pour le projet mondialiste……..

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  • Christophe Foulon // 06.12.2017 à 20h08

    J’ai signé la pétition de M. Mélenchon, tout en sachant que l’hypothétique création de cette organisme serait immédiatement noyauté et politisé donc inopérant.
    L’exemple du CSA nous rappelle malheureusement chaque jour l’utopie du concept.

    Rappelez-vous Asselineau pendant la campagne présidentielle, faisant la leçon à une journaliste qui manifestement ne savait pas ce qu’était la charte de Munich 🙂

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  • Mouise // 06.12.2017 à 20h53

    JLM le perdreau de l’année ? il a cru… naïvement… de bonne foi…
    Et puis le geste rageur, il nous propose une pétition!!!! Eh bé! c’est pas comme s’il était député, avec un groupe parlementaire, capable peut-être de faire des propositions de lois au parlement…
    Dommage, j’aime bien JLM, mais là le vrai dindon c’est le public, qui paie en plus la redevance pour se colleter au final un banal spectacle qui suinte le mépris à son endroit. Qui manipule qui?

    Sinon : « Quand elle m’a pris à parti sur mon patrimoine de riche, moi le fils d’un postier et d’une institutrice » : C’est effectivement une définition de patrimoine: « bien qui vient du père ou de la mère », mais il y l’autre : « ensemble des biens d’une personne » (ici 965 000 euros de patrimoine net déclaré au moment de la présidentielle 2017). A jouer sur le sens des mots… dommage.

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  • LBSSO // 06.12.2017 à 21h20

    Je n’ai pas trouvé JLM bon lors de cette émission.Il donne l’impression de ne s’adresser qu’aux gens de son camp, qu’à ceux qui ont une idée des dossiers et ne fait pas assez de pédagogie pour convaincre les autres.
    Pas bon non plus lorsqu’il écrit dans ce texte: « Je ne me suis pas préoccupé de ses (Léa Salamé) liens familiaux et communautaires politiques ».
    Sans nier le problème poser par la forme de cette émission , je souhaitais apporter ce bémol.

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  • kopkounine // 06.12.2017 à 23h22

    Mélenchon laboure pour son blog et pour la prochaine chaîne « le média » proche de lui. Il met en scène le conflit, le creuse effectivement pour les gens proches de ces opinions et c’est de bonne guerre des classes car les lourdaux de France 2 tombent dans le piège et que Mélenchon en sort grandi par un statut de victime. Je trouve cela plutôt malin, efficace à moyen ou long terme. Sa proposition de pétition continue le travail. Si j’en trouve le principe plutôt bien (continuons la lutte, camarade, enfonçons le clou), je crois que dans le cas du service public, la question des nominations est plus importante que celle de la déontologie. Si les président de chaîne étaient désignés de manière transparente par une commission de l’assemblée nationale sur conseil d’association de spectateurs, de journalistes, ou de toute autre manière plus démocratique, ça serait mieux qu’un tribunal qui fera peur pour de rire.
    Mais

      +0

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  • Raphaël // 07.12.2017 à 00h14

    Jean Luc Mélenchon est un homme intelligent. J’en déduis donc qu’il nous amuse, en bon tribun, avec son tribunal médiatique dont il sait très bien qu’il sera instantanément occupé par des chiens de garde qui n’attendent que ça. Donc Mélenchon pourra passer pour un martyr, le dernier point sur lequel il est encore crédible. Malin ce type en fait. Il nous amuse et défend ses intérêts en même temps, un vrai politicien.

      +4

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  • Bouddha Vert // 07.12.2017 à 01h03

    Vous avez raison, et moi qui ne suit pas le public de ce genre d’émissions, je pense que l’on peut faire pire, que France 2 peut relever ce défi avec nos impôts!
    Et que pour finir, cela ne dévalorise pas tant que cela la profession de journaliste, voir que cela va créer de nombreuses vocations.

    Vivement demain!

      +0

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  • Manu // 07.12.2017 à 08h58

    Lorsque JLM est interviewé dans un média audiovisuel grand public, il me vient toujours à l’esprit la phrase bien connue : « Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt ».
    Si vous avez déjà eu l’occasion d’écouter Mélenchon dans des conférences expliquant le programme « l’Avenir en commun », vous aurez remarqué que le programme est riche, qu’il s’enchaîne bien et qu’il peut être expliqué comme un tout pour peu qu’on prenne le temps d’écouter.
    Or, toutes les émissions politiques dans lesquelles il passe, n’ont qu’un seul but semble-t-il, celui de l’empêcher de développer sa pensée.
    Intellectuellement, ce doit être très éprouvant de se tenir toujours prêt à expliquer la logique du programme prise par n’importe quel bout, et de voir la porte d’entrée à peine entr’ouverte aussitôt refermée. Et ce pendant toute une interview sans pouvoir jamais développer ses arguments.
    La différence fondamentale avec la plupart des adversaires politiques de la FI est un programme construit. L’homme ou la femme politique qui vient sur un plateau TV sans programme n’a pas la même pression que celui ou celle qui arrive pour expliquer un changement total de paradigme.
    Pour ma part, je comprends donc parfaitement la frustration et l’exaspération de Mélenchon qui vient faire de la pédagogie et à qui on interdit de développer sa pensée pendant plus d’une minute.

      +11

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  • Christophe V. // 07.12.2017 à 15h09

    Si quelqu’un sait comment signer la pétition sans utiliser un compte fb ou un quelconque autre compte, qu’il n’hésite pas !

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  • Subotai // 07.12.2017 à 17h20

    Je me demande combien de contributeurs aux commentaires de cet article ont déjà été interviewés par un journaliste.
    Ça vaut son pesant de « cacahouète », je vous assure. On marche sur des lames de rasoir.
    Notre hôte pourrait certainement nous en raconter.
    Aussi je pense que ce que nous en savons de cette émission n’est que 1/10eme de ce qui c’est passé….

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  • VAZY Francky // 07.12.2017 à 22h33

    Il suffirait juste de rendre, comme en Russie, la charte de Munich du Journalisme « constitutionnelle »…

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