Aujourd’hui, un billet très simple et très court pour vous tenir informés d’une nouvelle initiative du blog : la création toute récente (elle date de 2018) d’un Observatoire de la Déontologie et du Pluralisme de l’Information (ODPI).
Cet observatoire va nous permettre d’agir plus efficacement dans nos démarches de lutte contre les propagandes et les fausses informations véhiculées quotidiennement dans la distribution de l’information.
Dirigé par Olivier Berruyer, il regroupe des spécialistes de l’analyse critique des médias, qui ont décidé de se regrouper afin :
- d’analyser le respect de la déontologie journalistique dans les médias ainsi que, plus largement, le respect du pluralisme d’information et d’opinion dans ces mêmes médias ;
- de réaliser des propositions et actions visant à améliorer la situation sur ces domaines ;
- de signaler au public les entorses qu’ils relèveront et saisir les autorités de contrôle compétentes.
Son site est consultable ici : www.odpi.fr – mais il ne sera pas alimenté individuellement : ses travaux seront publiés dans le cadre du site collaboratif www.les-crises.fr et sur son compte Twitter. Ils illustreront, par exemple, l’absence de neutralité sur certains sujets, tels que géopolitiques ou politiques, ou les atteintes de plus en plus fréquentes au respect de la vie privée.
Nous vous tiendrons au courant au fur et à mesure de l’utilisation qui en sera faite.
Merci encore pour vos soutiens et vos encouragements qui nous permettent de développer et diffuser notre audience et donc nos moyens d’action. Rien de tout cela ne serait possible sans vous.
Par ailleurs, je vous invite à m’indiquer en commentaire ce que vous attendriez personnellement d’un tel observatoire de la déontologie et du pluralisme, votre avis est important !
O. Berruyer
Commentaire recommandé
suggestion : faire un index des (experts) qui passent sur les ondes avec l’index des think tank auquels ils sont affiliés.
91 réactions et commentaires
Excellente initiative… J’attends avec impatience les premières analyses et .. les réactions.
+21
AlerterJe renchéris. La création de cet observatoire tombe au bon moment. Il faut battre le fer quand il est chaud et que les créateurs d’infos-intox se sont pris les pieds dans la mélasse de leurs divers décodex
+2
AlerterDéjà que cet observatoire recense les billets publiés en son nom sur le site les-crises, afin d’avoir une sorte d’index sur le site de l’ODPI. Sinon ça fait coquille vide.
Après, l’endroit où ça couvre un trou c’est l’international.
Si possible avoir la liste des partenaires de cette operation (qui acceptent de ne pas être anonyme evidemment).
+14
AlerterVous voulez faire une encyclopédie?…….
+6
AlerterNon yack2, un répertoire de la presse ?
+6
AlerterUne encyclopédie n’a pas pour but d’analyser ni de critiquer les médias, au contraire, une encyclopédie ne fait que rapporter ce qui est décrit dans les médias.
+3
AlerterEt si l’ODPI attribuait des gommettes de couleur ? Non pas à des journaux, des radios, des télés ou des sites en tant que tels, comme le fait un Index inquisitorial dont le nom m’échappe, mais au cas par cas : une gommette rouge, orange ou verte à tel article, telle émission ?
La couleur des gommettes décernées serait motivée par les analyses fouillées qui paraissent sur ce blog.
Chaque année, l’Observatoire ferait le bilan des gommettes rouges, oranges et vertes (en pourcentage d’articles ou d’émissions analysées). Cela permettrait d’actualiser le classement des médias, pour leur respect (ou non) du pluralisme et de la déontologie.
+26
Alerter« gommette (…) à tel article, telle émission » : possible, effectivement, mais je verrais mieux ces « gommettes » attribuées à des thèmes, (guerre au Yemen, « la Ghouta orientale », Poutine,…), parce que c’est clairement sur certains thèmes bien identifiés que porte la désinformation.
+16
AlerterOn peut faire les deux : regrouper les gommettes par média ET par thème.
+6
AlerterDes gommettes rouge vert bleu etc, on voit bien que c’est pas vous qui nettoyez les écrans. 🙂
+8
AlerterEn principe, une fois qu’on a suffisamment d’articles ou reportages classés, on peut faire des statistiques par média, par thème (est-ce qu’on nous enfume plus sur les thèmes sociaux ou internationaux?), par actionnaire principal (est-ce qu’un oligarque ment moins que les médias publics?) par audience (est-ce que les petits médias sont plus fiables que les gros?), par date (est-ce qu’on nous raconte plus de salades avant les élections? en été?), par auteur (est-ce que les jeunes journalistes disent plus de bêtises que les vieux?), etc.
+12
AlerterExcellente idée, peut être conclure par une cérémonie officielle médiatisée, décernant les prix aux meilleurs et aux plus mauvais (cf Gérard et Oscar).
+1
AlerterBof, à ce point là, ça fait un peu décodex, non ?
+2
AlerterPourquoi perpétuer la « cérémonie officielle » médiatisée ? Ne peut-elle être rangée sur le rayon « vestiges » de la société spectacle qui nous a conduits dans l’impasse où nous sommes embourbés ?
+0
AlerterFÉLICITATION !!!
curieux d’en voir l’évolution
+8
Alerter« Par ailleurs, je vous invite à m’indiquer en commentaire ce que vous attendriez personnellement d’un tel observatoire de la déontologie et du pluralisme, votre avis est important ! »
La création d’un algorithme qui observerait toutes les chaines H24 et qui comptabiliserait tous les mots,clichés,éléments de langage qu’ils soient usuellement utiliser par les mondialiste/démondialistes et libéraux/antilibéraux … afin de savoir concrètement quel média défend quoi et avec quel intensité ! ( j’avoue que je le sais déjà , mais mettre le nez de certain journaliste « neutre » face à la réalité des chiffres , mettrait p-e un bémol à la légende urbaine du « gauchisme » des médias ) … si j’avais une quelconque compétence en la matière , ou l’argent nécessaire pour sa réalisation , voila ce que je souhaiterais voir.
+21
Alerter“Par ailleurs, je vous invite à m’indiquer en commentaire ce que vous attendriez personnellement d’un tel observatoire de la déontologie »
De la neutralité, simplement de la neutralité.
Une information honnête, pas simplement le recueil des témoins, mais aussi de vérifier la matérialité des faits. C’est cela le journalisme, la recherche de la vérité, même lorsque c’est une quelconques partie de la réalité, quel qu’elle soit, elle doit être sans modification .
A celui qui l’exécute nous devons le respect.
Abreuver les citoyens d’information politisée est un délit grave, La Liberté d’informer est un droit et un devoir.
Cela ne permet en aucun droit une quelconques liberté de désinformer, ceci est un crime morale et pénal.
+2
Alerter@hégémon: Bonjour ! Vous écrivez: »un bémol à la légende urbaine du “gauchisme” des médias ». Vous êtes sérieux ou c’est une galéjade comme disent les Marseillais ???!!!
+0
Alerter« Observatoire de la Déontologie et du Pluralisme de l’Information (ODPI) »
Merci Olivier! J’allais dire: enfin la France se donne les moyens de faire respecter/se rapprocher de la « Charte de Munich »… Et cela, grâce à vous OB, ainsi que grâce aux spécialistes de l’analyse critique des médias qui vous accompagnent dans ce travail salutaire… (leur présentation serait appréciable).
Ce qui me plaît le plus dans votre projet:
– d’analyser le respect de la déontologie journalistique dans les médias ainsi que, plus largement, le respect du pluralisme d’information et d’opinion dans ces mêmes médias ;
– de réaliser des propositions et actions visant à améliorer la situation sur ces domaines ;
– de signaler au public les entorses qu’ils relèveront et saisir les autorités de contrôle compétentes.
Ainsi soit-il 😉
+19
Alerterétiez-vous favorable à l’idée de Mélenchon que vous copiez?
+9
AlerterQuoi qu’on pense de lui, Melenchon n’a inventé ni le fil à couper le beurre ni les organismes de deontologie des media, son mérite consiste juste à avoir popularisé le débat coté français, ce qui n’est déjà pas si mal.
+33
AlerterVous charriez 59Jeannot, on le demande depuis l’ouverture du blog,
Pas un mois passe sans que le sujet soit abordé, c’est le sujet principale des discussions entre adhérents, le plus vif et le plus fertile en nouveaux point de vue.
Quand à émettre l’idée que la “Charte de Munich” est le fruit de nos hommes politiques, là vous m’épatez.
Voici les codes de déontologie en vigueur en France, ainsi que l’étymologie du terme.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_de_d%C3%A9ontologie
Vous noterez que ce code pour l’encadrement du métier de journaliste n’existe pas dans le répertoire juridique Français. Il n’aurait d’ailleurs aucune existence légale, puisque la liberté d’expression est inscrite dans la Déclaration, comme une Liberté fondamentale.
Même la plus absurde des idée à le droit d’être exprimée. De façon que chacun puisse l’entendre et de pouvoir en débattre librement en la confrontant aux autres points de vue.
Libre après que chacun s’en fasse sa propre conviction.
C’est une Liberté fondamentale.
+0
AlerterExcellente initiative, merci.
Ce qui serait vraiment formidable serait d’analyser comment certaines informations arrivent à la presse mainstream, et pourquoi soudain certains sujets font tout à coup la une, et font l’objet d’éditoriaux, de commentaires, d’émissions C dans l’air…alors que le journal n’a lui même effectué aucune enquête sur le sujet (cas de la Goutha, de l’espion russe empoisonné…)
+32
Alerter« et pourquoi soudain certains sujets font tout à coup la une, et font l’objet d’éditoriaux, de commentaires, d’émissions C dans l’air… »
Tout à fait astap66 c’est une question que je me pose régulièrement.
C’est bien la preuve que les médias suivent une ligne directrice mais laquelle ? L’AFP?
La pluralité est inexistante.
Mais il est clair qu’il n’est pas nécessaire d’avoir autant de chaines d’informations si elle répètent toutes la même chose et si elles organisent des débats (complétement déséquilibrés) qui font que ce sont toujours les idées néo libérales qui sont mises en avant.
+14
AlerterExcellente initiative !
Comme disait je ne sais plus qui, « il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ».
Bon courage !
+8
AlerterGuillaume Ier d’Orange-Nassau aussi appelé Guillaume le Taciturne
+2
Alertersuggestion : faire un index des (experts) qui passent sur les ondes avec l’index des think tank auquels ils sont affiliés.
+71
AlerterQuoi?! mais ça ne va pas non? Vous voulez que les Crises utilisent les méthodes de délation du Décodex?! A Dieu ne plaise..qu’est ce que c’est que tous ces plussoiements? HO,réflechissez un peu les gars. Nous ne sommes pas des délateurs,et nous n’avons aucun goût,contrairement à nos adversaires,pour les mises au pilori…merdre alors!
+6
AlerterUne compilation de données publiques ce n’est pas de la délation. Mais cela permet de mettre en perspective. Quantifier l’omniprésence de certains individus et à travers eux l’ecrasante force de certains groupements (dit « thunk tank »), c’est simplement faire de l’information. Rien de moche. Rien à voir avec la délation.
+25
Alerterce faisant un observatoire de la déontologie qui n’observerait pas et ne nommerait pas les fautes déontologiques ne serait plus un observatoire de la déontologie. Contrairement au Décodex il ne s’agirait pas :
1) de donner des notes
2) de donner une opinion
mais d’exprimer des faits .
+15
AlerterLes « victimes » politiques de dénonciation appellent ça de la délation quand ça s’applique pour leur propres turpitudes effectivement ; comme n’importe quel mafieu, dénoncer leur crimes et délit est de toute évidence une volonté de leur nuire et rien d’autre. bref :
http://www.cnrtl.fr/definition/dénonciation
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/délation
Et le cnrtl ne relate pas le fait que la délation peut être non justifiée, ce qui est souvent l’emploi de la délation mais appelée « dénonciation calomnieuse » dans la loi : http://bit.ly/2G2j6m0 (legifrance). Apprécier la note sur les journalistes.
+2
Alerterclair Christian
oui JM Parnet… mais…. un index, vous vous rappelez bien tous de l’index ?
y a danger aussi, non ?
+0
AlerterS’il n’y a que les think tank, ça va.
Après tout, wikipedia donne une fiche encore plus complète pour la plupart des personnes influentes, ce qui n’a pas trop posé de problèmes, à quelques histoires près.
On pourrait aussi uniquement cibler le ou les article(s) qui pose(nt) problème et non le média et l’ auteur. Lorsqu’il y aura une bonne série de ces articles erronés, on pourrait voir les listes triées par media, avec pourquoi pas les think-tank qui sont affiliés.
+1
AlerterThink thank, mais plus généralement lorsque connues cellules de « réflexion » (par exemple franc-mac, au sens large), mais surtout conseils d’administration d’entités plus ou moins rémunératrices.
+0
Alerterj’aime quand « les crises » passe à l’offensive. On les aura!
+10
AlerterMerveilleuse initiative, que j’appelais de mes voeux depuis longtemps.
Pour aller encore plus loin Olivier, ne pourrait-on créer une association pour l’Observation de la Déontologie et du Pluralisme de l’Information.
Une sorte d’association de défense du consommateur d’info.
Première intérêt, cette association pourrait recevoir des dons, ensuite elle aurait des adhérents, et surtout, en tant que personne morale, elle pourrait avoir une meilleure visibilité, une représentativité officielle, et la capacité d’attaquer en justice le cas échéant.
Si tu la créé, j’adhère immédiatement.
+17
AlerterOui excellent une association de contribuables ayant donc intérêt à agir pour vérifier le bien fondé de l’attribution des subventions à la presse, sur la base de la qualité du travail d’information délivré par les médias. Si c’est suffisamment bien fait et basé sur des critères objectifs (affirmations non vérifiées, fréquence des bobards publiés, non publication de rectificatifs etc) e résultat sera une pression sur les politiques et/ou les propriétaires de média. Et si possible évaluer également les médias internet. Les-crises devraient bien sûr être évalué comme les autres.
+7
AlerterEn ce qui concerne la neutralité, ce qui devient intéressant est que les décodeurs du monde ont admis qu’elle n’existait pas (https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/03/12/ce-que-4-annees-de-decodeurs-nous-ont-appris_5269670_4355770.html – 5ème paragraphe).
« Ce sont, du reste, les propres mots du fondateur du Monde, Hubert Beuve-Méry : « L’objectivité n’existe pas. L’honnêteté, oui ! » »
Une phrase que je médite depuis plusieurs jours. Ceci car n’importe qui peut être influencé ne serait-ce que inconsciemment par ses idées propres lorsqu’il pense écrire quelque-chose d’objectif. Si Hubert Beuve-Méry a tort, la recherche de l’objectivité est en tout cas très difficile. « Connais-toi toi-même » comme certains philosophes de l’antiquité le disaient (on ne sait pas qui exactement a dit cette phrase).
Pour en revenir à l’idée (ODPI), je la trouve superbe. Pas de suggestion qui me vient à l’esprit.
+5
AlerterL’objectivité n’est pas un état mais une démarche. Vouloir transformer l’objectivité en un état stable, c’est comme décrire un cercle avec un seul point. Sauf dans un cas très particulier, ça n’a pas de sens. Mélanger des concepts n’est jamais très sain.
L’objectivité absolue ça signifie qu’on se moque tout simplement du contexte et c’est comme ça qu’on démontre que tous les habitants de la Lune sont des harengs. Y croire, ça s’appelle une religion. Ça s’appelle une certitude et ça n’a pas grand chose a voir avec l’objectivité.
+0
AlerterPardonnez-moi, j’ai du mal à comprendre votre commentaire. Transformer l’objectivité en un état stable, voulez-vous dire en une norme ?
Que l’objectivité soit une démarche, oui et même une démarche prudente pour tout ceux qui ne souhaitent pas développer un raisonnement sans y incruster des motivations personnelles involontairement. Elle est surtout une responsabilité vis à vis d’autrui et donc, pour moi, elle a un sens au niveau éthique.
« L’objectivité absolue ça signifie qu’on se moque tout simplement du contexte […] » : Pas d’accord, l’objectivité absolue existe dans les domaines scientifiques dont surtout en Mathématiques, et je vois mal un scientifique ne pas tenir compte du contexte de l’objet qu’il étudie et arriver à une conclusion du type : les habitants de la Lune sont des harengs.
Ce qui ne signifie pas que l’objectivité soit synonyme de vérité, la théorie de l’Ether, par exemple, a été développée objectivement mais l’existence de l’Ether n’a jamais été démontrée.
+1
AlerterBravo.
Pourrez vous également mettre en évidence le vocabulaire utilisé ? Et le biais tendancieux des questions.
+2
AlerterQui sont les membres ? Des amis d’Olivier Berruyer ?
Je doute qu’on retrouve dans la même organisation des membres d’Acrimed, de l’Ojim et d’Arrêt sur image par exemple.
+1
AlerterEt pourquoi pas? Entre personnes de bonne volonté qui poussent dans le même sens il ne faut pas désespérer qu’ils mettent certains de leurs moyens en commun. Je soutiens et si une association se constitue j’adhère.
+8
AlerterBon courage. Une démarche grecque ( antique ) en quelque sorte. Un mélange de Travaux d’Hercule, de rocher de Sisyphe. Pourvu que vous ne finissiez pas comme Prométhée. je trouve cette idée séduisante,mais ne va-t-elle pas être terriblement chronophage?
+5
AlerterLe projet me semble risqué et dérisoire. Risqué parce qu’il fera concurrence au « decodex » qui se fera une joie non feinte de le dénigrer. Il ne sera donc crédible que pour les « déjà convaincus ». Dérisoire parce que les gens cherchent dans les médias ce qu’ils ont envie d’y trouver, que ce soit vrai ou faux, que ce soit conforme ou non à la déontologie.
Il faut attendre que des outils à base d’IA permettent de juger/noter massivement le contenu linguistique du Net : l’on aura une vision OBJECTIVE des opinions soutenues par chacun, (par ex. cheminots = privilégiés). Pour l’heure ça semble utopique, mais selon moi c’est réaliste, car le problème n’est pas de demander à l’IA de « comprendre » ce qui se dit, c’est seulement d’en tirer des infos pertinentes : ce que nous ne savons pas faire (facilement et objectivement).
Lire ici : https://onfoncedanslemur.blog/2018/03/15/intelligence-artificielle-et-betise-naturelle/ Les IA « pourront faire des analyses exhaustives et pointues pour fournir une pléthore d’informations sur un contenu linguistique quelconque, et aucun analyste humain ne pourra faire mieux. Autrement dit, elles pourront juger n’importe quel texte bien mieux que nous. »
+2
AlerterIA donc…je crois que vous ne mesurez pas la nocivité soulignée notamment par Steven Hawking de cette saloperie. Parce que l’IA analyse comme on la programme, et ne peut donc en aucun cas être objective tant qu’elle est sous l’emprise des humains.Et si elle se met à programmer toute seule,c’est la fin. Nous sommes déjà analysés,listés et classés à travers la moindre de nos actions « informatiques ». Et vous voulez confier à l’IA le soin « d’objectiver « ?pardonnez moi,mais çà me semble complètement dingue.
+9
Alerter« vous ne mesurez pas la nocivité soulignée notamment par Steven Hawking de cette saloperie » : non, effectivement, je n’en mesure pas la nocivité faute de pouvoir le faire. Ce que je mesure par contre beaucoup mieux, (et je planche sur un autre billet à ce sujet), c’est le pronostic selon lequel elle ne va cesser de s’étendre, en particulier pour couvrir le domaine linguistique/sémantique. Et ce, en dépit des alertes émanées du regretté Steven Hawking, et du scepticisme de ceux qui croient que c’est hors de sa portée pour longtemps.
+1
AlerterCrapaud Rouge: « Les IA pourront juger n’importe quel texte bien mieux que nous. »
Tant que les IA seront incapables de comprendre le texte, cela reste une pure annonce commerciale.
+2
AlerterMerci pour votre réponse, pemile, elle confirme à 100% le préjugé bien installé qui motivait mon texte. Je soutiens le préjugé inverse à cause de ce qui s’est passé avec le jeu de Go : jusqu’en 2016, l’on tenait pour hautement improbable qu’un programme puisse avoir la moindre crédibilité en ce domaine, et tout à coup, patatras : le champion du monde se fait dégommer. Et pourtant l’IA n’y comprend rien. Cela prouve par A+B que « comprendre » ne sert à rien quand il s’agit de produire de l’info pertinente. Votre préjugé est celui de tout être humain normal qui a besoin de comprendre pour analyser, mais les chercheurs en IA ne raisonnent plus comme ça. Au demeurant, ils ne savent pas très bien comment ça marche, ils procèdent par tâtonnements.
+1
AlerterCrapaud Rouge : « Votre préjugé est celui de tout être humain normal qui a besoin de comprendre pour analyser, mais les chercheurs en IA ne raisonnent plus comme ça »
Non, je connais un peu les progrès en cours en IA et les chercheurs n’ayant pas de produits commerciaux à vendre sont du même avis
+1
Alerter« les chercheurs n’ayant pas de produits commerciaux à vendre sont du même avis » : évidemment… 🙂 Je ne suis ni chercheur ni commercial, mais les nouvelles que je vois passer font que je suis d’un autre avis. Et ce n’est ni par optimisme ni par « technophilie », seulement par réalisme : l’IA introduit un changement de paradigme. C’est seulement dans le cadre de l’ancien paradigme que vous avez raison, celui où il faut d’abord établir des modèles logiques avant de pouvoir élaborer des traitements automatiques : c’est clairement impossible pour être performant dans le cas du langage.
+0
Alerter@Crapaud Rouge « Et ce n’est ni par optimisme ni par “technophilie”, seulement par réalisme : l’IA introduit un changement de paradigme »
Oui, dans l’analyse statistique de données grace au deep learning
+0
AlerterRien à voir avec le Decodex. Il ne s’agit pas là de juger de fausses ou vraies nouvelles, nouvelles vérifiées ou pas (rigolons), il s’agit là de juger de conflits d’intérêts (déontologie).
Bravo à Les Crises, car c’est là que ces braves gens sont attaquables de manière flagrante.
+1
AlerterUne rubrique de questions ou de suggestions d’articles,M. Berruyer,me paraîtrait tout à fait nécessaire. Les BRICS sont ,ma foi,une référence systématique ou presque des lecteurs de votre blog. Une analyse en plusieurs chapîtres de ce qui se passe dans les BRICS me paraît être un excellent sujet,aujourd’hui que Xi Jinping vient d’étre intronisé,A L’UNANIMITE,nouvel empereur de Chine. Aujourd’hui qu’on parle d’inculper Zuma de corruption(en oubliant ses nombreux crimes post apartheid),aujourd’hui qu’on continue au Brésil d’avoir un Temer comme président et qu’on assassine tranquillement les représentants des minorités, aujourd’hui qu’à la tête de l’Inde il y a un dangereux nationalistes hindouiste radical, etc… peut-être qu’une démystification des Brics serait tout aussi salutaire que la critique de l’ultralibéralisme à la quelle,en tant que gaulliste de toujours,contre vents et marées, j’adhère pleinement.
+6
AlerterSinon qui va contrôler le contrôleur ?….dit autrement, comment s’assurer que l’ODPI est neutre, independant, ..etc
+3
AlerterCe serait amusant que soient données un Nom aux « autorités compétentes » à « saisir ».
Le CSA, haute autorité administrative in-dé-pen-dan-te ou un de ses avatars, ou même la si fameuse corporation regroupée autour du SNJ notamment…?
Ou alors « quelque chose » de plus compétent en déontologie et en indépendance, en common decency aussi, « quelque chose » à formaliser et promouvoir, « quelque chose » de plus diffus, bien entendu à saisir de manière propre et subtilement affirmée…?
C’est entre ces deux manières de « concevoir » et de « saisir » que de mon point de vue se mesurera la véritable qualité de cette initiative, au delà donc des informations diffusées et des analyses effectuées qui elles n’en doutons pas seront de qualité.
+1
AlerterCher M. Berruyer. En dernière analyse des réactions,je crains que vous ayez dit une chose,et que nombre de vos fans aient compris autre chose. Ou alors je me trompe sur votre déontologie et vos intentions. J’imagine que vous ne voulez pas faire un « contre-decodex » mais un instrument de réflexion. J’imagine que votre démarche est une démarche de réflexion et pas de condamnations. je pense ne pas me tromper.
+9
AlerterBravo pour cette initiative.
Des suggestions et des commentaires ? Ben, je ne vois pas ce que vous pouvez faire de plus que ce que vous faites actuellement. Je suis assez pessimiste car tout ce que vous pourrez publier :
— 1 – n’intéressera pas le grand public, qui n’imagine pas à quel point il est manipulé ;
— 2 – sera traité par le mépris par la grande majorité des journalistes qu s’accommodent très bien de la situation actuelle. J’inclus dans ces journalistes ceux qui prennent des poses d’opposants à la doxa en se présentent comme analyseurs critiques des médias (notamment sur internet) et ne sont en réalité que des auxiliaires du pouvoir et ne dénoncent jamais l’essentiel, soit par intérêt, soit par manque de courage. C’est parmi ceux-là (suivez mon regard …) que vous risquez de trouver le plus d’opposition. Ils n’ont pas intérêt à changer de changer quoi que ce soit puisqu’il se nourrissent ce ce qu’ils prétendent dénoncer.
+3
AlerterZut je croyais que vous existiez déjà :
https://www.journalisme.com/wp-content/uploads/2018/03/ODI-Rapport-15-mars-2018.pdf
+1
AlerterJe pense que le site devrait déjà entre plus étoffer.
Je pense que l’observatoire devrait déjà avoir un coté éducatif: expliquer la déontologie journalistique ainsi que le pluralisme de l’information, avec des exemples; présenter « les autorités de contrôle compétentes. » (droit à la réponse, plainte pour diffamation ?) En résumer les bases sur lesquels l’observatoire se pose pour mener ces actions.
Sur ces bases, enrichir les propositions pour améliorer la situation, ce qui me fait penser aux ateliers constituants de Chouard. Instruire sur les actions à mener, les moyens d’action du citoyen lambda.
Ensuite classer et lister les actions menées, les études de cas faites (ce qui est différent d’un décodex). Et soyons fou si ça marche bien publier des bulletins d’information !!!
Enfin qui sont « ces spécialistes de l’information », ça fait vraiment flou.
+2
AlerterUn plus par rapport à ACRIMED serait de créer un « who’s-who » de la désinformation.
L’idée serait de cibler directement les « journalistes » ou autres éditocrates, en faisant en sorte qu’ils soient clairement :
• identifiés (photo, cela aide à mémoriser)
• tracés (parcours, un lien vers une fiche Wikipedia pourrait suffire et inciterait les visiteurs à systématiquement s’interroger sur « qui parle »)
• joignables (email du journaliste en question, pour lui poser des questions / lui adresser des reproches)
D’une manière générale ce dispositif permettrait d’éviter aux intéressés de se défiler de leur responsabilité personnelle. Car ils sont aussi responsables à titre personnel, les mensonges et approximations ne sont pas seulement un effet de structure, d’organisation du métier de journaliste.
+6
AlerterSi le webmaster compte utiliser WordPress et que l’idée d’un « who’s-who » retient son attention, je lui suggère de se pencher sur les extensions de type Glossaire (exemple : https://wordpress.org/plugins/enhanced-tooltipglossary/)
C’est une utilisation très efficace / automatisée des hyperliens.
+1
AlerterUne partie de ce que vous demandez est réalisé par l’OJIM (L’observatoire du Journalisme) depuis 2012.
+2
Alerter@Yanka
Merci pour l’information.
Si je comprends bien le « modèle économique » de l’OJIM, il faut réunir la somme de 100 € pour obtenir un portrait de journaliste. J’en ai lu 2, dont 1 assez satisfaisant (Joffrin) et 1 autre plus « light » (Arfi).
Je pense qu’un who’s-who serait complémentaire :
• premièrement, lorsque la fiche de l’OJIM est satisfaisante, faire un lien vers cette fiche. Lorsqu’elle n’est pas complète, trouver d’autres liens. L’idée n’est pas de réinventer la roue / rédiger des fiches mais de faire des liens vers les sources les plus pertinentes
• deuxièmement, un fonctionnement gratuit et sur le mode collaboratif permettrait à mon avis d’avoir plus de 200 noms (c’est bien de tracer les « têtes de gondole » mais les « petites mains » seraient aussi concernées)
Et pour finir, j’imagine plus ce who’s-who non comme l’objet principal du site mais comme
• une rubrique du site
• essentiellement composée de liens intégrés (d’où la suggestion du glossaire qui automatise l’accès aux informations dans les articles eux-mêmes)
+0
AlerterDans cette sombre époque de propagande de guerre où Mr W Casey a pleinement accompli son but ( » lorsque 95 % de ce que les gens croiront sera faux , nous aurons réussi . ») je vous félicite de cette initiative . puisque les MSM nous mentent systématiquement en le sachant pertinemment et en jouissant de la plus totale impunité , il faut les confronter à leurs mensonges . Pour cela il faut investir en moyens de stockage informatique des émissions des MSM afin que ce qu’ils ont dit soit confronté à la réalité des fait ultérieurement prouvée et que l’impunité du mensonge ne soit pas assurée pour la carrière des menteurs professionnels .
Il faut que cela se paye , Cash , en réputation , en carrières brisées , il faut clouer ces gens là au Pilori de la vérité . c’est URGENT, il s’agit de notre survie intellectuelle, morale , et in fine de notre survie tout court .
+5
AlerterÇa fait un peu poisson d’avril en avance présenté succinctement comme ça non?
Un nouveau décodex mais made in Les Crises?
Quid de ce qui existe déjà dans le landerneau médiatique comme Acrimed par exemple?
Ça collabore?
A mon avis c’est un peu la mise en commun de gens qui travaillent déjà sur le sujet avec tout un tas de médias indépendants qui ont ça dans leur priorités qui serait vraiment marquante, faire un truc de plus pourquoi pas, mais moins il y aura d’acteurs divers moins l’impact sera important car discutable d’un point de vue partisan, comme le décodex
fFdes faits qui s’appliquerait en premier lieu aux acteurs médiatiques qui y participeraient, là ça aurait un réel impact puisque tu t’appliquerais déjà à toi même les principes que tu veux appliquer à tous. Ce serait l’exact opposé du décodex qui fait exactement le contraire, contrôler les autres sans jamais l’appliquer à soi même.
+1
Alerter« Un organisme de vérification » est à mettre en tête du dernier paragraphe du précédent message.
En plus d’Acrimed il y a aussi l’observatoire des médias qui a, plus ou moins le même but https://www.observatoiredesmedias.com
Donc comment faire quelque chose de plus influent? A mon avis comme dit en étendant la base de ceux qui y participent.
+2
AlerterHmm, j’ai été coupé dans la modification de mon message, donc désolé du doublon.
Mais faire par exemple un organisme de vérification des faits qui s’appliquerait en premier lieu aux acteurs médiatiques qui y participeraient, là ça aurait un réel impact puisque tu t’appliquerais déjà à toi même les principes que tu veux appliquer à tous. Ce serait l’exact opposé du décodex qui fait exactement le contraire, contrôler les autres sans jamais l’appliquer à soi même.
+0
AlerterSuperbe initiative. Mais attention, les néo-conservateurs (principaux pourvoyeurs de propagande) ne vont surement pas laisser faire. Ils ont beaucoup de moyens, donc on peux s’attendre á quelques campagnes de désinformations.
Sinon, il serait interessant de trouver sur Le site des listes de faits (sans jugement) qui, souvent aident á comprendre.
Example:
– listes des médias Et de leurs actionnaires.
– liste de Young leaders en France,
– liste de qui finance quell parti politique (avec les Montants)
+4
AlerterBonjour,
serait-il possible de lire une étude sérieuse sur les Young Leaders:
– histoire,
– qui finance,
– ses membres français les plus connus,
– ses membres dans les autres pays de l’UE,
– etc.?
Merci.
+5
Alerterà toute fin utile :
http://www.atlantico.fr/decryptage/gouvernement-hollande-formation-plus-atlantiste-qu-on-pourrait-croire-benjamin-dormann-366638.html
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-france-sous-influence-avec-les-191730
exemple :
https://lesobservateurs.ch/2015/01/29/ou-va-la-loyaute-de-mme-najat-belkhacem-vers-la-france-ou-le-maroc/
+0
AlerterSur les faussaires de « l’information », un site en avance, Polemia, avec sa cérémonie des Bobards d’Or !
La 9e cérémonie des Bobards d’Or a eu lieu le 12 mars dernier
https://www.polemia.com/la-ceremonie-des-bobards-dor-2018-en-video/
+2
AlerterChouette logo, un visuel apaisant.
Et Justement: rétablir les faits, est-ce disputer ou concilier ?
Il y a déjà des observatoires sur le Web et des systèmes d’alertes (mal foutus) dans les médias.
Sans compter ce travail de Titan qu’est la compilation.
Si on prenait le problème à l’inverse : on dit souvent ici que le problème n’est pas tant les fausses nouvelles (en fait des nouvelles biaisées, portes ouvertes à polémiques, à la guerre des points de vue, au pot de terre contre pot de fer), mais la no news. Et partir de là.
– Indiquer ce qui manque à tel article : une pédagogie du «pourquoi il est incomplet » au lieu de la canonnière « pourquoi c’est faux ? »
– Ajouter à un sujet d’actualité des faits « oubliés » du traitement médiatique : inviter au «Regardez ce qui vous manque», au lieu d’accuser : «Vous faites de la propagande».
On ne fait que réagir à une accusation, alors qu’on peut volontiers adhérer à une offre de réparation, ce qui contribuerait à une notoriété positive de l’Observatoire.
Ensuite, si le déni continue, la dénonciation tombe d’elle-même.
L’acronyme ODPI existe déjà: Observatoire des Faits Qui Manquent à l’Information (OFQMI) ?
+2
AlerterIntéressant, mais quelle serait votre méthodologie ? Comment être vous même crédible ? Comment ne pas être juge et partie (le cas, scandaleux, du decodex, un journal qui juge les autres journaux) ? Comment tendre vers une forme d’objectivité (illusoire ? ) ? Quel référentiel pour évaluer par exemple le pluralisme ou la propagande (là, il devrait y avoir une montagne du travail !) ? Comment pouvoir appréhender l’ensemble de la production d’informations ? Comment évaluer le « respect d’opinion »… autant de questions intéressantes mais complexes….
+5
AlerterUn challenge abyssal qui m’inspire la maudite tour de Babel qui devait conduire quelques seuls initiés au décodage de langages secrets leur permettrant de conserver le Pouvoir.
Par les temps qui courent je salue l’initiative.
+1
AlerterEt si on prenait un exemple concret…ce plus qu’instructif « débat »…de fond…
http://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/le-grand-oral-de-thomas-porcher-economiste-1503-1047543.html
Son incidence au niveau de l’initiative du blog?
+0
Alerterje n’ai pas de son avec ce lien
idée construite peut être pas, problème technique ou lien inopérant ?
+0
AlerterOups !
j’ai oublié ce site :
« Observatoire du journalisme : informer sur ceux qui vous informent »
https://www.ojim.fr/
+0
AlerterJe ne peux dire qu’une chose : c’est une initiative majeure.
Je vois qu’Olivier et ses collaborateurs ne s’essouflent pas, bravo.
La Charte de Munich et la Charte d’éthique professionnelle des journalistes sont des références qui seront utiles parceque clairement et régulièrement bafouées.
Elles sont pourtant très précises.
+3
Alerter« régulièrement bafouées »
euphémisme !
TRAHISON est plus conforme à la situation !…………………………………..
+0
AlerterLes-crises ayant critiqué FB, voici de l’eau pour le moulin : http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2018/03/17/ils-vous-ecraseront-comme-un-insecte-comment-la-silicon-valley-fait-regner-la-loi-du-silence_5272575_4832693.html Les GAFAM sont tyranniques en matière de secret.
+2
Alerterouahhou Olivier, quel boulot
Je viens d’entendre par hazard un bout du 20h de France 2 …..
ils ont du avoir peur car ils ont parlé du Yemen … bon, il y a là-bas les méchants jihadistes ….
et comble du tout, France 2 devient complotiste, le beau gars a dit que la coalition (sûrement le vilain Trump) a bombardé des civils, si, si, j’ai entendu celà.
L’effet observatoire ?
+3
AlerterAttention il y aura des tas de sujets ou l’on sera incapable de s’approcher de la vérité, seul le temps et le travail des historiens permettra de dénouer ce qui s’est effectivement passé. Donc des pastilles neutres seraient les bien venues.
Et quelles propositions pour nos enfants nos concitoyens nos élus , pour éveiller le sens critique, le doute et l’appétit de la connaissance afin que cet observatoire devienne obsolète ? Ce qui est important c’est d’expliquer la démarche de l’observatoire comme support de cette évaluation critique.
+0
AlerterBravo pour cette initiative, indispensable aujourd’hui mais sûrement très coûteuse en temps. J’espère que vous êtes entouré de nombreuses bonnes volontés, Olivier !
Peut-être cela a-t-il été évoqué plus haut et m’a échappé, auquel cas pardonnez la redite.
Je trouverais intéressant que l’ODPI consacre une rubrique au repérage et à l’analyse de la novlangue (« régime » pour nommer quel gouvernement ? / qui appelle-ton « rebelle » et qui « terroriste » ? etc.)
+1
AlerterChouette ! Les Assises du Journalisme vous inviteront vous croyez ? 🙂 https://assisesdujournalisme.tumblr.com/
+1
AlerterEst-ce que le lecteur pourrait vous transmettre des informations biaisés, avec les sources appropriées bien sûr, des médias mainstream pour que vous les analysiez. Je pense en particulier à des infos de ce côté-ci de l’Atlantique (au Québec) qui sont rarement mise en cause mais dont le biais est très souvent criant.
+0
AlerterPour alimenter l’observatoire, cet article : https://www.huffingtonpost.fr/2018/03/18/election-presidentielle-en-russie-la-carte-des-milliers-de-fraudes-constatees-lors-du-vote_a_23388739/
Le titre : Élection présidentielle en Russie: la carte des milliers de fraudes constatées lors du vote. « DES MILLIERS de fraudes »
Le 2eme paragraphe : L’ONG Golos, spécialisée dans la surveillance des élections et qui dresse une carte des fraudes sur son site internet, faisait état vers 14h30 de 213 cas d’irrégularités tels que du bourrage d’urnes, des cas de votes multiples ou des entraves au travail des observateurs. « 213 irrégularités »
Le titre est donc, comme tres souvent, un mensonge éhonté, une déformation de la réalité faite en toute conscience, tout le contraire d’une information.
+2
Alerter« Or, il n’y a que 4 % de l’actualité qui a une espérance de vie d’une semaine. Près de 75 % des sujets disparaissent en 120 minutes. La cadence est trop rapide pour gérer ce flot d’informations ».
« les faits divers ont occupé près de 12 % de l’actualité en 2017. C’est 50 % de plus qu’il y a 10 ans seulement. »
http://plus.lapresse.ca/screens/9d794f9d-8ee6-4053-9893-d7dd3cdbf5b8%7C_0.html?utm_medium=Facebook&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen
+0
AlerterBravo pour cette initiative.
Serait-il possible d’ouvrir au public une vue, voire une participation à ses travaux?
Le mot « expert » évoque les mercenaires de l’information.
Il serait bon de prendre le parti inverse en ouvrant grand les portes de votre fonctionnement.
+0
AlerterCe qu’on attend d’un pareil outil : la clarté des critères.
– Fiabilité et croisements des sources ;
– Capacité à faire amende honorable quand un faux est reconnu (qui doit faire autant de bruit que la fausse nouvelle initiale).
Tout le reste, c’est de l’interprétation, c’est de l’opinion, c’est très intéressant (et nécessaire pour un journaliste) mais ça n’appartient pas à un observatoire de la déontologie.
De ce point de vue le pluralisme pose question. Il est normal pour certains médias d’avoir une ligne éditoriale (le problème étant que, parfois, elle n’est pas assumée et les journalistes se disent « neutres » ce qui est souvent une aberration). Dans tous les cas, entre entre dans le domaine de l’interprétation (alors que pour la déontologie pure, définie ci-dessus, on peut se mettre d’accord et clore le débat). Pour qualifier la pluralité, on se fonde sur les sondages ??
+0
AlerterLa déontologie ce n’est uniquement la propagation de fausses nouvelles, c’est traiter de tous le sujets importants et ne pas éliminer ceux qui ne sont pas dans la ligne éditoriale même si celle-ci est respectable. Certains grands titre font l’impasse (ou parle à peine) de sujet qui traversent le Ste. Exemple : l’Euro ou d’autres Les débats organisés sont-ils contradictoire ou pas ? Etc. L’analyse devient subtile, sans doute laborieuse car certains « grands titres » ou qui se targuent de l’être ne permettent aucun recul, aucune réflexion. Est-il possible d’aller jusqu’à la sans alimenter sans fin la controverse ?
+0
AlerterLes commentaires sont fermés.