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26.juin.201826.6.2018 // Les Crises

La Cour d’appel de Paris condamne le geste fou d’un sniper israélien… par Richard Labévière

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Enfin une bonne nouvelle, une lueur dans le chaos de l’injustice globalisée : la Cour d’appel de Paris vient, le 21 juin, de condamner le geste fou d’un sniper israélien qui, il y a dix-huit ans, a visé au cœur le journaliste Jacques-Marie Bourget. Pas d’excuse juridique possible pour un soldat, un agent, lorsqu’il s’en prend ainsi aux civils, donc aux reporters. Cet arrêt, obtenu par William Bourdon, le défenseur du « correspondant de guerre » blessé, est un monument des droits de l’homme. Les vrais, pas ceux que Trump et ses amis jettent aux poubelles de l’histoire. Reste encore à convaincre l’Etat français d’appliquer la décision que vient de rendre le TGI de Paris…

Le 21 octobre 2000 à Ramallah, en Palestine occupée, Jacques-Marie Bourget, alors grand reporter à Paris-Match était très grièvement blessé au poumon gauche. Transpercé par le tir direct d’un fusil d’assaut américain « M16 », arme de dotation d’un soldat israélien. Tir d’un sniper totalement inattendu, sauf à imaginer que le militaire avait pour objectif d’assassiner notre confrère ? En effet, au moment du drame, la place publique où se tenait Jacques-Marie Bourget était calme et les cafés ouverts à la clientèle, en dépit de l’effervescence du moment, celle de la « Seconde Intifada ».

Quelques minutes après le coup de feu les secouristes du Croissant Rouge Palestinien se précipitent pour embarquer le journaliste en état de coma. A l’hôpital de Ramallah les médecins constatent que la situation est très grave. Qu’étant donné la qualité de journaliste étranger de la victime, il est préférable que l’opération chirurgicale nécessaire se déroule dans un établissement israélien mieux équipé. Questionnés, les responsables politico-militaires hébreux refusent de secourir le reporter qui est donc opéré à Ramallah par des chirurgiens palestiniens qui, hélas, ont une grande habilité en matière de chirurgie de guerre. Devant l’hôpital des jeunes font la queue pour donner le sang nécessaire aux transfusions du français.

Trente-six heures plus tard, opéré et stabilisé, le journaliste doit être pris en charge par un avion sanitaire et son équipe, expédiés de France, jusqu’à Tel Aviv. Refus des mêmes responsables israéliens de laisser passer l’ambulance palestinienne jusqu’à l’aéroport Ben Gourion. Finalement c’est Jacques Chirac, président de la République, qui se gendarme et exige du Premier ministre Ehud Barak le libre passage pour le blessé.

En France commence, d’abord en réanimation, la longue reconquête d’une santé qui ne reviendra jamais. Puis un combat pour désigner les coupables et obtenir leur sanction. Une plainte pour « tentative d’homicide volontaire » est déposée devant le TGI de Paris. Pour prospérer l’enquête exige la coopération du gouvernement israélien, l’application d’une convention d’entraide signée en 1959. Résultat ? L’affaire va en rester là. Si les policiers experts et magistrats français ont pu faire une partie de leur travail en France, rien n’est possible avec le régime de Tel Aviv puisqu’après plus de trois années de silence ce dernier refuse de coopérer : le dossier militaire concernant ce tir est « secret ».

En 2011, faute de pouvoir avancer, le TGI rend une ordonnance de « non-lieu ».

William Bourdon, l’avocat du reporter, se retourne alors vers le Fonds de Garantie dont la mission est de soutenir financièrement les victimes. Pas de chance pour le journaliste, cet organisme pourtant placé sous tutelle de l’état, refuse de prendre en charge le dossier du blessé de Ramallah. Approuvant son point de vue en première instance, la justice estime que « donner raison au reporter reviendrait à s’ingérer dans la politique d’Israël, un état souverain ». Exprimé d’une façon brutale, cet arrêt nous dit que tirer sur un journaliste peut être une mission qu’on ne doit pas contester. En septembre 2015, devant la Cour d’appel de Paris, les juges retrouvent leur bon sens. Est entériné le fait que Jacques-Marie Bourget est bien une victime civile qui justifie de l’assistance du Fonds de Garantie. Hélas l’arrêt est rédigé avec une ambiguïté qui motive une décision de cassation.

Quatrième mi-temps le 21 juin dernier. Cette fois la Cour d’appel de Paris, de composition différente, vient confirmer le statut de victime du journaliste. Elle le fait en termes clairs, forts et exemplaires. On peut dire courageux puisque la critique d’un acte commis par un agent israélien – même au simple niveau de la technique juridique- exige en France volonté et indépendance. L’arrêt du 21 juin nous dit :

« Si le Fonds de Garantie est en droit de soutenir que le militaire qui agit en zone de combat ou de maintien de l’ordre bénéficie d’une cause objective d’impunité qui opère “in rem”, et d’invoquer l’existence d’un fait justificatif inhérent à l’acte de guerre, c’est à la condition que le militaire ait agi dans le respect des règles du droit international humanitaire, notamment des conventions de Genève relatives à la guerre, qui encadrent l’usage de la violence inhérente aux conflits armés, et protègent les populations civiles et

les personnes qui ne participent pas aux combats.

Selon l’article 79 du Protocole additionnel I du 8 juin 1977 -entré en vigueur à l’égard de la France le 24 août 1984- aux Conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux :

“Les journalistes qui accomplissent des missions professionnelles périlleuses dans des zones de conflit armé sont considérés comme des personnes civiles et protégés comme telles.

Les personnes protégées ont droit, en toutes circonstances, au respect de leur personne, de leur honneur, de leurs droits familiaux, de leurs convictions et pratiques religieuses, de leurs habitudes et de leurs coutumes. Elles seront traitées, en tout temps, avec humanité et protégées notamment contre tout acte de violence ou d’intimidation, contre les insultes et la curiosité publique”.

… « Il découle de ces éléments que l’auteur du tir a commis un acte grave, qui n’était pas absolument nécessaire en l’état de ces circonstances de fait et qu’il a agi en violation des règles du droit international humanitaire.

…Que le soldat israélien – qui n’a pu être identifié – n’ait pas eu l’intention de blesser un journaliste, cette circonstance n’a pas d’effet exonératoire dès lors que l’auteur du tir a pris sans motif légitime, à tout le moins, le risque d’une maladresse.

Il a commis un acte manifestement illégal qui le prive du fait justificatif inhérent à l’acte de guerre et spécialement, de la cause d’impunité prévue par l’article L 122-4 du code pénal. »

Bon ! Eh bien voilà. Dix-huit années de douleur, de lutte, d’abandon des « confrères » et des médias outre le SNJ et la Fédération Internationale du Journalisme, pour atteindre cette décision exemplaire qui permet à Jacques-Marie Bourget de « faire son deuil ». Celui de ce que sa vie n’a plus jamais été. Mais, si les mots sont dits, la partie n’est pas jouée. Alors qu’au travers du Fonds de Garantie c’est l’état qui s’exprime, ce dernier a déjà menacé de se pourvoir, une fois encore, dans le ping-pong de la cassation. Voulant ignorer par ce recours scélérat qu’au-delà du cas du grand reporter, cet arrêt de la Cour d’appel fait jurisprudence et s’applique à l’ensemble des journalistes victimes de crimes ou de violences en zone de conflit. Dans un monde médiatique dont la doxa est d’être solidaire de ceux qui sont victimes des violences de notre temps, il serait logique que les journalistes entrent aussi sous l’aile de la République.

Richard Labévière

Jacques-Marie Bourget est par terre dans le petit carré

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Gier13 // 26.06.2018 à 07h53

Si un soldat syrien ou russe s’était permis un tel tir sur un journaliste on aurait vu les Delahousse, France Inter, Figaro, BHL et autres crier au crime contre l’humanité et réclamer une intervention militaire ou un beau bombardement bien médiatisé !

49 réactions et commentaires

  • Pierre D // 26.06.2018 à 07h29

    … et?

    La France a lancé un mandat d’arrêt international contre Ehud Barak?

      +23

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  • Fritz // 26.06.2018 à 07h37

    Le soldat israélien qui a tiré sur Jacques-Marie Bourget l’a-t-il fait par maladresse ? Difficile à croire… « Chef, je vérifiais mon arme quand le coup est parti ». Comme pour Mohammed al-Dourah, trois semaines plus tôt à Netzarim, l’intention homicide semble manifeste. Pourquoi se gêner ? Cet État vit dans l’impunité. Et notre État-paillasson à nous, notre État-caniche semble décidé à ne pas respecter l’arrêté du 21 juin.

    Ah, si seulement Bourget avait été blessé en Syrie, au côté des valeureux Casques blancs…

      +56

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  • Toff de Aix // 26.06.2018 à 07h41

    La justice a fait son travail, mais elle s’effacera devant la politique : macron à reçu Neta à l’Élysée avec tous les honneurs, quelques jours seulement après un énième bain de sang à gaza. Poignées de mains, sourires… Et juteux contrats à la clé. Bien sûr aucune évocation de droits de l’homme et autres imbecilités de nature à ternir la belle image. Les 130 morts palestiniens de la dernière boucherie avaient les yeux braqués sur vous, mossieu le président. Mais force est de constater qu’il avait les siens tournés ailleurs.

    Cette affaire nous rappelle une fois de plus l’impuissance du Droit,international ou pas, face à ceux qui gouvernent la planète.

    Vous pouvez donc considérer que ce jugement ne sera jamais appliqué en Israël. Le soldat qui a tiré continuera sa vie et sa carrière comme tous les autres : il coulera des jours paisibles chez lui, glorifié en tant que héros, pour avoir tiré sur un innocent.

    Il faut aussi s’attendre, dans le même ordre d’idée, que le jugement aille en cassation… Notre bon pouvoir n’en est plus à une saloperie près.

    Quand à celui qui fanfaronne sur Twitter pour avoir humilié un collégien un peu trop familier, mais s’aplatit comme une crêpe face aux assassins, aux psychopathes et aux corrompus de tout poil, je lui souhaite tout ce qui va lui arriver : sa morgue, son mépris, sa suffisance vont se retourner contre lui, c’est juste une question de temps.

      +69

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  • zgill.f // 26.06.2018 à 07h45

    Je trouve ça très amusant qu’un État qui ne détient plus aucune souveraineté défende celle d’un État qui assassine des civils par brassées.

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  • François Lacoste // 26.06.2018 à 07h46

    C’est une bonne nouvelle pour Jacques-Marie Bourget et tous ceux qui croient dans la justice des « Justes », espérons que les proches de Rachel Corrie en tirerons quelques réconforts ainsi que les très nombreuses autres victimes, ou proches de victimes, restés hors de la justice (des « Justes »)…

    Wikipédia:
    « …Étudiante de 23 ans à Olympia, dans l’État de Washington, Rachel Corrie part pour les territoires palestiniens occupés. Elle pénètre dans une zone sous contrôle militaire et se fait écraser le 16 mars 2003 par un bulldozer Caterpillar D9 de l’armée israélienne2 à Rafah, dans la bande de Gaza. D’apres ISM elle essayait avec d’autres membres d’ISM d’arrêter la démolition de la maison d’un médecin palestinien2… »
    Selon l’armée israélienne, la démolition avait pour but de trouver d’éventuels tunnels servant au transport d’armes depuis l’Égypte3[réf. insuffisante]… »

    Le 28 août 2012, le tribunal d’Haïfa rend son jugement dans le procès intenté par les parents de Rachel Corrie contre l’État d’Israël. Le juge considère que la mort de Rachel Corrie n’a pas été causée par une faute de l’État mais qu’il s’agit d’un accident et que par conséquent l’État n’est pas responsable4.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Rachel_Corrie

      +29

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  • Gier13 // 26.06.2018 à 07h53

    Si un soldat syrien ou russe s’était permis un tel tir sur un journaliste on aurait vu les Delahousse, France Inter, Figaro, BHL et autres crier au crime contre l’humanité et réclamer une intervention militaire ou un beau bombardement bien médiatisé !

      +86

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  • François Lacoste // 26.06.2018 à 07h57

    Soit dit en passant, sur la dernière photo nous voyons que les jeunes gens qui entourent Jacques-Marie Bourget gisant au sol, forment un bouclier humain pour, on suppose, le protéger d’un nouveau tir. Que n’entendons nous pas dans les médias à propos des boucliers humains.
    Quand la seule arme de défense à disposition c’est votre corps…

      +47

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    • smaksing // 26.06.2018 à 10h27

      Je me suis fait la même réflexion. L’image est rayonnante d’humanité et de bravoure!

      L’attitude de l’Etat d’Israel, sur le coup, a été criminelle. Refuser que les soins se fassent dans un de leur hôpital, refuser ensuite le passage de l’ambulance!
      Je n’ai aucun souvenir direct de cette histoire, je ne sais pas s’il y en a eu, mais ça aurait mérité au minimum des condamnations internationales!

      C’est vrai que la réception en grande pompe de Natanyahou est un vrai scandale!

        +30

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  • Catalina // 26.06.2018 à 08h30

    le tireur israélien sera donc décoré de la légion d’honneur et allez savoir, peut-être sera honoré d’un nobel de la « paix » ?
    Sérieux, 18 ans pour un jugement ? les tireurs israélien ont du capter le message : tu ne seras jamais inquiété ou dans 18 ans voire plus. Tu peux donc descendre des civils par centaines, aucun problème.
    Pour ma part, je suis certaine que l’état profond français ne fera rien contre Israel et ses snipers , assassins de civils.

      +31

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  • J // 26.06.2018 à 08h45

    Un tireur fou, ça s’appelle un fait divers, qu’on n’a pas à instrumentaliser à moins d’être de parti-pris. Pourquoi cet acharnement anti-israélien ici ? Pourquoi prendre systématiquement le parti de leurs ennemis ? Il y a une guérilla, pas la plus douce du monde, et une contre-guérilla, pas la plus dure du monde. Ca ne sent jamais bon, ni d’un côté ni de l’autre, quand on approche son nez. Je n’ai pas vu les-crises signaler d’exactions du Hamas et pourtant ce n’est pas ce qui manque.

    Les Israéliens défendent leur peau. Les Palestiniens (ceux qui s’agitent contre Israël, les autres étant férocement réprimés) défendent autre chose que leur peau ou même leurs intérêts objectifs. Si on prend le parti des seconds, c’est soit qu’on souhaite qu’ils aient la peau des premiers, soit qu’on souhaite avec eux ce qu’ils souhaitent réellement, ouvertement, donc la victoire du djihad mondial. Quoi d’autre ?

      +2

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    • François Marquet // 26.06.2018 à 09h35

      Condamner les attentas du Hamas oblige à condamner les tirs d’Israel contre des civils, ne serait ce que par cohérence

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    • Jérôme L // 26.06.2018 à 10h05

      « J » a parfaitement raison. Il ne s’agit pas d’un tireur fou mais d’un tireur de l’armée Israélienne, tout court.
      C’est bien pour cette raison que le tribunal français a, en toute légitimité, dénoncé le crime commis par Israël.
      En revanche, sur les-crises.fr, je ne vois pas d’acharnement contre tel ou tel pays. Les critiques sont dirigées non pas vers la population d’un pays dans son ensemble mais dans l’expression de la violence des États. Cependant, il y a un parti pris flagrant sur les-crises.fr, celui de l’indignation envers l’injustice. Dans un pays en guerre, chacun considère sa cause juste. Cependant, ici, nous déplorons avant tout notre impuissance face à la violence de la France. Nous rêvons d’un État qui défende les intérêts des français et donc leurs valeurs.. Nous rêvons d’un État français qui condamne les génocides et les crimes, mais tous les génocides et tous les crimes, même ceux des américains et des israéliens. Pourquoi? Parce que nos valeurs morales ne s’achètent pas, nos valeurs morales ne sont pas à géométrie variable. Nous déplorons la diplomatie d’affaires de nos dirigeants qui soignent leur carnet d’adresse et donc leur (prochain/actuel) employeur. Nous rêvons de commercer de façon éthique et loyal. Les États terroristes et nos gouvernants complices de leurs crimes, ne peuvent donc pas comprendre notre haut niveau d’exigence morale.

        +27

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    • Scrib // 26.06.2018 à 10h09

      Il ne s’agit pas la d’un article de globalisation (Juifs/palestiniens) – mais d’un article sur UNE victime, qui a mis 18 ans pour avoir un prise en charge suite à l’acte D’UN soldat (et pas d’une armée)
      On pourra juste se demander pourquoi il a fallu l’intervention du PdR pour pouvoir extrader la victime vers son pays ?

        +12

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    • Toff de Aix // 26.06.2018 à 10h26

      Défendre sa peau en tuant et estropiant volontairement des centaines de civils désarmés, nous avons comme un problème de compréhension non ? Les mots ont un sens, et vous vous enfoncez.

        +30

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      • J // 26.06.2018 à 10h36

        Si ces dizaines de milliers de civils très relativement désarmés n’avaient pas été arrêtés, et il n’y avait pas forcément sur place de meilleure façon de les arrêter, ils auraient continué leur chemin et personne ne peut dire ce qu’ils auraient fait. Refuser de le voir relève d’un parti-pris qui demande aussi à être expliqué, et je ne vois que deux possibilités : ou on est pour le djihad par principe (si les Palestiniens se défendaient eux-mêmes ils s’y prendraient autrement) ou on est contre Israël par principe. Dans les deux cas, qu’on assume !

        Pour qui n’aurait pas compris ce que signifie « idiot utile » : http://bouquinsblog.blog4ever.com/nekrassov-jean-paul-sartre

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        • Catalina // 26.06.2018 à 12h27

          ah ben voilà un truc fort de café !!! donc si on soutient la cause palestinienne, on soutient le djihad ?
          N’importe quoi, je dirai. Dans la même veine que si on soutien la Russie on est nazi ! lol
          le monde n’est pas noir et blanc et ce genre de commentaire est très anglo-saxon.

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        • Mr K. // 26.06.2018 à 12h33

          @ J
          J’en suis désolé pour vous.

          Très probablement une majorité des lecteurs du site « Les-Crises », venant comme moi-même ici pour le débat, en est désolée aussi.

          Il est quasi impossible de discuter avec vous rationnellement de quoi que ce soit concernant Israël.

          Vous êtes comme « bunkerisé » émotivement dans des commentaires très souvent caricaturaux de propagande.

          Vous pouvez très certainement amener un peu de nuance dans vos propos.
          Ce qui ne pourrait qu’être positif pour vous et les lecteurs.

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        • Emmanuel // 26.06.2018 à 12h54

           » Si ces dizaines de milliers de civils (…) n’avaient pas été arrêtés (…) ils auraient continué leur chemin et personne ne peut dire ce qu’ils auraient fait.  »

          Vous faites des hypothèses pour justifier le bain de sang ; cela me pose problème, quand bien même prendriez-vous vos hypothèses pour des certitudes.

          Certitudes et évidences ne prouvent jamais rien : au plan épistémologique, elles sont seulement des états mentaux parmi d’autres. Cela devrait inciter à la retenue, singulièrement arme de guerre à la main.

          Vraisemblablement, le massacre était plus une commodité qu’une nécessité absolue de la part d’un Etat qui – rappelons-le – jouit d’une impunité de longue date, laquelle se mesure au nombre de décisions de l’ONU contre lui non respectées.

          Pour finir, SVP, épargnez-nous le coup du parti pris : c’est l’hôpital qui se moque de la charité.

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        • Jérôme L // 26.06.2018 à 13h03

          @ « J », Vous évoquez un parti-pris, vous exigez même une explication à ce soi-disant parti-pris.
          Enfin, votre univers intellectuel se contente de diviser le monde en 2 catégories, les pro-djihadistes et les anti-Israel. C’est l’aspect binaire de votre raisonnement qui est confondant.
          Avez-vous à un seul moment pensé que vous vous manipulez vous-même dans le déni des meurtres de masse d’Israel?
          On a tous conscience qu’Israel défend ses intérêts et en soi, c’est une forme de logique habituelle. Mais, au nom de la lucidité dont vous pouvez faire preuve, vous ne pouvez pas défendre l’indéfendable. Un meurtre est un meurtre. Autorisez-nous à le penser, s’il vous plaît.
          D’ailleurs, personne ne défend le terrorisme et c’est de quoi nous évoquons ici-même.
          Je crois, que l’Etat d’Israel est le fort dans ce conflit et le faible, ce sont les palestiniens.
          Le fort pour être légitime dans sa défense, n’attaque pas à l’aveugle. Il propose même la diplomatie. Posez-vous la question: Qui sont les victimes qui meurt de mort violente ou à petit feu? La réponse est en vous.

            +14

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        • R.C. // 26.06.2018 à 15h54

          @ J
          Il existe aussi les idiots inutiles !

          (pour qu’on ne se méprenne pas, je précise à
          « J » que, depuis une quarantaine d’années, je porte sur ma chaîne de cou, à côté de ma croix, l’étoile de David en mémoire de ceux qui ont subi l’impensable…)

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        • Toff de Aix // 26.06.2018 à 18h56

          Désolé, mais je ne suis pas pour le vol d’un territoire et l’expulsion de ses habitants de manière forcée.

          Au mépris de tout droit international, et ce depuis plus de cinquante ans. Combien de résolutions de l’onu enjoignant l’état d’Israël à respecter le droit international ?

          Et vous parliez de parti-pris ?

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        • Lysbeth Levy // 28.06.2018 à 08h49

          « très relativement désarmés » ? Stop là ils sont désarmés tout court, ils sont des centaines de milliers à être amputés a cause des balles explosives qui détruit totalement les membres, et souvent ils en meurent. Vous êtes du côté du manche bien sur, ignoble quand on voit ce qui se passe là bas. Vous êtes le seul sur « les Crises » a justifier ce génocide, car ça en est un, depuis 70 ans le peuple Palestinien subit l’immonde sort des « natifs » interdits de vivre sur leurs propres terres. Inutile de nous faire la pub de vos « livres » et écrits, on connait votre position sur la question ou la mort est la seule solution pour « eux » à l’instar les snipers qui ont tiré sur Jaques Marie Bourget. Israel est le seul état qui se permet de « tirer à vu » sur les journalistes et même les photographes. Rendez vous compte depuis « 18 ans » que « l’affaire traine » et ce n’est que maintenant que c’est reconnu, même si il manque encore la notion qu’il a bien été « tiré » comme un lapin, car il gênait : ces images témoignaient des meurtres subit par le peuple Palestinien qui vie là depuis plus longtemps que les arrivants européens ou venant de pays arabes. Un colonialisme mortel comme tous les autres. …

            +5

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    • Fritz // 26.06.2018 à 10h51

      Les Israéliens défendent leur peau… en trouant celle des autres, préventivement.

      Quant aux attentats du Hamas, @François Marquet, le premier d’entre eux était la réponse au massacre de 29 Palestiniens à Hébron, en 1994.

      Ce massacre avait été présenté par Bill Clinton comme une « tragédie », alors qu’un tel acte aurait été qualifié de « terroriste » s’il avait été commis par un Musulman.

      Mais en l’occurrence, il fut perpétré par Baruch Goldstein, officier de réserve de Tsahal.

      Un colon qui « défendait sa peau », sans doute.

        +28

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    • Arcousan09 // 26.06.2018 à 10h58

      « Un tireur fou, ça s’appelle un fait divers »
      Un tireur « fou » qui n’est pas si fou que ça !!!
      Le tir sur le journaliste était et est toujours intentionnel car il ne faut surtout pas rendre compte des « exploits » de militaires, l’omerta est de rigueur …
      Ecoutez donc la chronique de Entoven ce matin sur Europe 1 vers 8h30 …. Israël modèle de « démocratie »
      Et ce seraient El Assad, Kadhafi, Hussein des sanguinaires ????
      Et ce matin le massacre continue à Gaza …. No comment je serais taxé d’antisémitisme primaire

        +18

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    • Kriss34 // 26.06.2018 à 11h00

      Inlassablement vous condamnez le supposé parti pris de ces pages. Et inlassablement l’on vous renverra à votre propre part pris.
      Ouvrez les yeux, J. Ou votre coeur, peut-être ?

        +15

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    • andrea naz // 26.06.2018 à 11h26

      Il y a peut-être moins de sympathie spontanée pour ceux  » qui défendent leur peau » parce qu’ils sont venus, attaquants spoliant, volant, expulsant, discriminant… non?

        +22

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    • kasper // 26.06.2018 à 12h57

      si le tireur avait ete « fou », il aurait suffit a Tsahal de prouver sa bonne foi en sanctionnant ou au minimum en desavouant son acte. Au lieu de ca omerta et protection a tous les etages. Meme si l’hypothese d’une erreur ou d’un coup de folie ne peut pas etre ecartee, force est de constater que Tsahal et l’etat d’Israel s’en sont rendu complice par leur attitude.

      bref, un argument pas terrible. [modéré]

        +7

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    • Chris // 26.06.2018 à 13h03

      Vous avez beau tortillé la chose, les faits sont têtus.
      2 fois les autorités israéliennes ont exprimé le refus d’assistance à personne en danger, alors qu’un de leurs snipers a tiré et grièvement blessé un journaliste étranger sur la place publique d’un pays voisin, acte que d’aucuns qualifieraient d’attentat.
      Un état de droit (ce que prétend Israël) se doit d’appliquer le droit international, s’il ne le fait pas, il est justiciable !
      18 ans de procédure ! Quelle honte, quel déni de justice, que de trahisons et forfaitures.
      Et ce n’est pas fini…
      Qu’on ne me parle plus de Droits de l’Homme, ni de démocratie : ces mots détournés me déclenchent de l’urticaire. Qu’on cesse d’agiter ces oripeaux pour faire avancer l’agenda du fascisme au service de l’intérêt de quelques-uns.
      Quant au « Jihad Mondial » ?… comment dire… Un mercenariat bien commode depuis la guerre perdue du Vietnam pour détruire les civilisations du Moyen-Orient et accaparer les ressources énergétiques, minières et terres rares qui pullulent dans cette partie du monde.

        +20

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    • François Lacoste // 26.06.2018 à 15h11

      J, vous avez peut être raison en supposant ce tireur fou, mais alors, ces derniers jours les autorités Israéliennes ont fait monter une « brigade » de tireurs fous le long de la frontière de Gaza se soldant par au moins 120 tués du côtés des « terroristes » composées de femmes, d’enfants, de jeunes hommes, de vieillards, d’infirmières!… manifestant contre le traitement, au combien inévitable selon-vous, destiné à les chasser définitivement de leur terre.
      C’est cela la réalité.

      Vous pouvez évidement prétendre le contraire mais plus jamais maintenant vous ne serez crédible sur ce sujet, ni vous ni personne d’autre.

      Pour tenté de vous convaincre de ce que j’affirme, je vous recommande la lecture régulière d’un israélien particulièrement intègre et courageux, Gidéon Lévy, dont les enfant d’Israël plus tard, dans pas trop longtemps j’espère, prendrons exemple. Ce jour là Israël sera entré dans le concert des nations et ce sera sans aucun doute un grand jour pour l’humanité toute entière mais surtout pour les palestiniens.
      http://www.ujfp.org/spip.php?article6476

        +8

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    • larmec // 26.06.2018 à 18h01

      Bonsoir, oui c’est une opinion qui se défend. Au même titre que dire que les GI’s de la tiger force ou les soldats Français de la légion charlemagne defendaient leurs vie face aux hordes communiste.
      Sinon, la résolution 242 de l’ ONU en date du 22 novembre 1967 ça vous parle?

        +1

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    • Sam // 26.06.2018 à 19h12

      « Un acharnement », « le parti des ennemis ». Et bien avec vous [modéré], le moins que l’on puisse dire c’est que vous ne vous embarrassez pas des nuances.
      Je suggère à les-crises de relever le gant : faire un bilan sur les exactions de ce conflit, des deux cotés. Vu l’incroyable différence de morts civils, ca va en donner des nuits blanches à tous ces gens dégoutants qui voudraient nous faire croire que les bourreaux sont les victimes.

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  • Duracuir // 26.06.2018 à 08h52

    Je ne sais pas pourquoi, mais je soupçonne que si un journaliste Français était abattu par un snipper Russe près de la zone de feu du Donbass ou en Abkhazie ou Chinois au Tibet, le tam tam médiatique et la réaction gouvernementale aurait été incommensurablement plus violente.
    Mais qu’est ce qui protège ainsi Israël? Il y a bien un jour où il faudra poser publiquement cette question. Il est insupportable que l’état Français(comme les autres) se répandent aussi abjectement devant les crimes de ce pays voyou.
    NOT IN MY NAME

      +40

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  • Alexandre Clément // 26.06.2018 à 09h06

    C’est tout ce qu’on a trouvé pour alimenter la propagande anti-israélienne ?

      +0

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    • anatole27 // 26.06.2018 à 09h28

      Peut être que le but de cet article est simplement de faire prendre conscience que c’est hyper facile de faire de la propagande. Il n’y a même pas besoin de mentir, il suffit de prendre un fait et de le mettre sous le projecteur. N’est ce pas ce que fait la presse Système à longueur de journée ?

        +16

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    • Scrib // 26.06.2018 à 10h11

      Je vois aussi un article informatif sur les possibilités ouverte par cette jurisprudence pour les victimes civiles Françaises à l’étranger. Comme quoi il y plusieurs niveaux de lecture possible

        +4

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    • Sorges // 26.06.2018 à 10h20

      Non, non, il y aussi a 2-3 bricoles qui s’accumulent depuis 1947:
      – nettoyage ethnique de 1947 qui a chassé les 2/3 de la population palestinienne de ses terres, à coup d’expulsions, de campagnes de terreur et de massacre comme celui de Deir Yassin ;
      – massacre de civils de masse lors de l’invasion de Gaza en 1956 et 1967, au Liban en 1982 (massacres de Sabra et Chatila)
      – campagnes de bombardement délibéré de civils, notamment Cana en 1996, Beyrouth en 2006, Gaza en 2008 (« opération plomb durci »)

        +24

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    • Jérôme L // 26.06.2018 à 10h23

      Il y a méprise « Alexandre Clément », je pense. Vous appréciez le blog les-crises.fr car vous y lisez des informations qui se veulent factuelles et vérifiées au temps que faire peut, malgré des tentatives diffamatoires car trompeuses, de médias concurrents en perte de vitesse malgré les largesses de l’État français, de leur propriétaires milliardaires, et du capital « affectif » acquis durant des décennies auprès de la population française.
      Vous devez mieux connaître que quiconque le concept de propagande puisque vous l’évoquez. Aussi, pourriez-vous nous aider à comprendre en quoi dénoncer un crime d’un État envers un journaliste français vous fait penser à de la propagande? (définition courte de la propagande: un ensemble de techniques de persuasion).
      Merci pour votre soutien à notre tentative de réflexion.

        +12

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    • Francil // 26.06.2018 à 10h29

      Je m’associe à votre indignation. Ces journalistes français qui se font trouer la peau juste pour alimenter la propagande anti-israelienne ne m’ont pas l’air nets.

        +19

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    • Duracuir // 26.06.2018 à 10h58

      Propagande anti-israelienne? Même pas besoin, le gouvernement de voyoux de ce pays voyou le fait mieux que quiconque.

        +16

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  • anatole27 // 26.06.2018 à 09h10

    On remarquera qu’on ne trouve aucune trace de cet attentat contre Jacques-Marie Bourget sur internet
    entre septembre 2000 et septembre 2001. Vive la solidarité chez les journalistes francais !

    La première référence trouvée est sur le site de la CPJ (Comitte to Protect Journalist) qui référence tout le attentats anti-Journalistes dans la bande gaza et la west bank entre 2000 et 2002

    https://cpj.org/reports/2002/05/israel-cases.php
    https://cpj.org/reports/2002/05/israel-cases.php#10210

    et la on s’apercoit que jacques-Marie Bourget n’est pas la seule victime Francaise

    October 21, 2000. Bruno Stevens
    October 18, 2000. Patrick Baz Afp
    April 9, 2002. Gilles Jaquier, France 2
    etc …

      +26

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  • Pastounak // 26.06.2018 à 09h14

    Ce n’est pas la défense d’un journaliste pour laquelle la France s’est battue mais simplement celle d’un citoyen français, à laquelle elle ne peut se substituer. Dix huit années pour reconnaître une tentative de meurtre de la « seule démocratie.du moyen-orient », sur un journaliste inconfondable de près ou de loin avec la population locale. Pas de zèle donc..

    Désolé pour le ton un peu agressif, j’ai évidemment en tête les résolutions de l’ONU jamais respectées, et l’agression quasi quotidienne de l’armée sur ce peuple spolié.

      +33

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  • François Marquet // 26.06.2018 à 09h30

    Il reste à orchestrer une campagne médiatique pour que le fonds de garantie, c’est à dire l’etat, ne se pourvoie pas de nouveau en cassation. Merci à OB de donner de la visibilité à ce jugement

      +14

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  • Koui // 26.06.2018 à 10h21

    Il suffit de comparer avec le meurtre de Gilles Jacquier qui a fait tout un tapage : http://www.lefigaro.fr/international/2012/07/17/01003-20120717ARTFIG00525-jacquier-l-enquete-francaise-pointe-les-rebelles-syriens.php
    Pourtant, il s’agissait très vraisemblablement d’un tir « indiscriminé » des rebelles syriens sur les civils des quartiers supposés pro-Bachar.
    Mais le gouvernement et la presse ont préférés accuser « le régime » et échafauder des théories du complot abracadabrantes :
    https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/01/13/mort-de-gilles-jacquier-paris-soupconnerait-une-manipulation_1629202_3218.html
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2012/02/16/syrie-qui-a-tue-gilles-jacquier_1644441_3232.html
    Est ce que le gouvernement israélien fait l’objet d’une telle suspicion de la part de nos journalistes, juges et ministres? Certainement pas. Je n’ai jamais vu un crime palestinien traité comme une « manipulation » des israéliens.

      +13

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    • Fritz // 26.06.2018 à 10h58

      Au passage : lorsque l’Occident dénonce la main de ses ennemis, il parle de manipulation.
      Lorsque la Russie ou la Syrie dénoncent la main de leurs ennemis, c’est du complotisme.

        +13

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  • Christian Gedeon // 26.06.2018 à 10h41

    Rien ne peut justifier cet acte et tant d’autres commis la bas. Rien. La condamnation est de rigueur. Mais…ces condamnations sont comment dire,tres sélectives,et de fait mettent en partie à côté de la plaque. Des centaines tombent tous jours,de ci de la,sous les coups de régimes sanglants ou d’organisations ayant quasiment pignon sur rue. Dans un quasi silence effrayant. Ceci ne justifie pas cela. Mais rend inaudibles des condamnations médiatiquement centrées sur Israel,et bien souvent sur le seul Israel. Inefficace.

      +0

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    • Hisab // 28.06.2018 à 09h01

      Même argumentaire que pour défendre l’Afrique du Sud d’avant 1994 face cet « océan d’instabilité qu’est l’Afrique ».
      On peut evidemment tout se permettre et se faire passer pour victime ou simplement dans une logique d’auto-defense.
      La soupe est froide à force d’être servie.

        +2

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  • xc // 26.06.2018 à 19h28

    Le tireur n’a pu être identifié, dit la Cour. Qui dans ces conditions, peut se permettre un arrêt qui ne troublera en rien les relations franco-israëliennes, A supposer même que le gvt français tente une démarche diplomatique, la réponse polie sera l’impossibilité de donner suite, faute d’identification de l’auteur du tir mortel.

      +1

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  • Owen // 27.06.2018 à 17h43

    En somme, il y a deux informations, ici:

    – une entrave à l’enquête et au travail de la justice sur une tentative d’homicide d’un reporter par un soldat israélien.
    – des lecteurs qui souhaitent que cette tentative d’homicide soit cachée.

      +3

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  • . // 29.06.2018 à 22h31

    Pourquoi faire connaitre un assassina de journaliste,il y en a tant .
    Dans les territoires occupes,les colonies voient le ultra religieux ,soutenus par l’Etat,avoir le droit d’être armé et l’interdiction de porter et posséder une arme pour les palestiniens.
    De nombreux crimes sont ainsi réalisés par des civils armés contre des civils non armés.
    Ces faits ne sont pas comptabilisés et ne doivent surtout pas être connus par nous tous.
    Un journaliste susceptible de faire connaitre cette réalité au monde est un dangereux anti Israël et à ce titre devait mourir.
    Ainsi s’exprime la démocratie en Israël sous la protection du dieu!

      +2

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