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11.février.201911.2.2019 // Les Crises

La liste des motifs de destitution de Trump s’écrit toute seule, rappelant de plus en plus le cas Richard Nixon. Par Mehdi Hasan

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Source : The Intercept, Mehdi Hasan, 18-01-2019

Mehdi Hasan

18 janvier 2019

Le jeudi, à 22 h 11 (heure de l’est), le site d’information BuzzFeed News a lancé l’une des plus grosses bombes de la présidence Trump : « Le président Donald Trump a ordonné à son avocat de longue date Michael Cohen de mentir au Congrès au sujet des négociations pour la construction d’une tour Trump à Moscou, selon deux agents fédéraux de la force publique impliqués dans une enquête sur cette affaire. »

Soyons clairs : c’est de l’obstruction à la justice, tout simplement. Si ce rapport de BuzzFeed News est exact, le président a commis un crime – l’entrave à la justice est interdite par un certain nombre de lois pénales fédérales, y compris l’entrave aux procédures judiciaires (Article18 du Code des États-Unis, section 1503) [https://www.law.cornell.edu/uscode/text/18/1503, NdT] et la manipulation de témoins (18, 1512) – et devrait donc faire l’objet d’une inculpation. (Vendredi soir, le Bureau du conseiller juridique spécial chargé d’enquêter sur les liens de la campagne Trump avec la Russie a contesté certaines des détails et qualificatifs du rapport BuzzFeed, mais Ben Smith, l’éditeur de BuzzFeed, reste sur sa position.)

Les avocats de Trump ont toujours affirmé que le président « ne peut pas faire obstruction à la justice parce qu’il est le principal responsable de l’application des lois » en vertu de la Constitution. Encore une fois, soyons clairs : il s’agit d’une absurdité anhistorique ; c’est de la malhonnêteté trumpienne caractérisée, et une manœuvre de diversion des plus éhontées..

Le président « ne peut pas faire obstruction à la justice » ?

Dites ça à Richard Nixon. Le tout premier article de mise en accusation adopté par la Commission judiciaire de la Chambre des représentants en juillet 1974 stipulait que Nixon avait « empêché, bloqué et entravé l’administration de la justice » et, après l’effraction au Watergate, « engagé personnellement et avec l’aide de ses proches collaborateurs et agents, une démarche ou un projet visant à retarder, entraver et bloquer l’enquête sur la dite effraction, pour cacher, dissimuler et protéger les responsables et cacher l’existence et l’étendue d’autres activités illicites et clandestines ».

Dites ça à Bill Clinton. En décembre 1998, la Chambre des représentants a adopté deux articles de destitution à son encontre, dont l’un déclarait que Clinton avait « empêché, bloqué et entravé l’administration de la justice, et avait à cette fin engagé personnellement et avec l’aide de ses subordonnés et agents, dans le cadre d’une démarche ou d’une manœuvre visant à retarder, empêcher, dissimuler et cacher l’existence de preuves et de témoignages en relation avec une action fédérale pour les droits civiques contre lui dans une procédure judiciaire dûment instituée ».

Dans le cas de Nixon, l’article de destitution donnait neuf exemples différents d’obstruction ; dans celui de Clinton, il y en avait sept.

A quoi ressemblerait une telle liste dans le cas de Trump ? En premier lieu, il faudrait qu’il y ait l’allégation dévastatrice contenue dans ce dernier article de BuzzFeed News, basé sur deux sources d’application de la loi :

Maintenant, les deux sources ont raconté à BuzzFeed News que Cohen avait également dit au conseiller spécial qu’après l’élection, le président lui avait personnellement demandé de mentir – en trichant sur la date de fin des négociations, qui s’étaient terminées des mois plus tard – afin d’obscurcir l’implication de Trump. Le bureau du conseiller juridique spécial a pris connaissance de l’ordre donné par Trump à Cohen de mentir au Congrès en interrogeant de multiples témoins de l’organisation Trump et par l’examen de courriels internes de l’entreprise, de textos et d’un dossier de documents cachés. Cohen a ensuite accusé réception de ces instructions au cours de ses entrevues avec les enquêteurs. … C’est le premier exemple connu où Trump a demandé explicitement à un subordonné de mentir directement sur ses propres relations avec la Russie.

Comme l’a confirmé cette semaine William Barr, le candidat même de M. Trump au poste de procureur général, devant le Comité judiciaire du Sénat, un président qui persuaderait une personne de commettre un parjure constituerait une obstruction à la justice.

Ensuite, il y a le limogeage de l’ancien directeur du FBI James Comey en mai 2017. Le président avait peut-être l’autorité légale de le licencier, mais c’est devenu une obstruction à la justice à partir du moment où il a manifesté une « intention frauduleuse ». Comment ça ? Trump a dit à Lester Holt de NBC qu’il avait pensé à « cette histoire de Russie » quand il a décidé de se débarrasser du patron du FBI. Le lendemain du jour où il a viré Comey, Trump a dit au ministre russe des Affaires étrangères – quel choix ! – qu’« une grande pression en raison de la Russie » avait été « levée ».

Mais il y a aussi beaucoup d’autres exemples où le président a fait obstruction à la justice avec « intention de corrompre ». Comme le résume très bien une étude récente de la Brookings Institution :

Pour ne prendre que quelques exemples, il a été rapporté que le président Trump : a tenté d’interdire au procureur général Jeff Sessions de se récuser dans l’enquête sur la Russie malgré l’obligation légale claire qu’a le procureur général de la mener; a demandé à Sessions d’annuler sa décision de retrait ; a exigé et obtenu la démission de Sessions pour son incapacité à maîtriser l’enquête russe (avant de finalement abandonner) ; a ordonné deux fois le renvoi du conseiller spécial Robert Mueller, a dicté un faux témoignage à un témoin clé, son fils Donald Trump Jr, pour la réunion du 9 juin 2016 entre des représentants de la campagne et des représentants russes à la Trump Tower ; a attaqué publiquement le conseiller juridique spécial Mueller et les principaux témoins dans l’affaire d’obstruction ; et a contesté à plusieurs reprises l’attaque russe sous-jacente et le rôle de Vladimir Poutine dans celle-ci malgré la possession de preuves du contraire.

Obstruction, obstruction, obstruction !

Et maintenant, que fait-on ? Les partisans de Trump soutiennent qu’il ne peut pas être mis en accusation ; ils se réfèrent aux directives du ministère de la justice selon lesquelles la mise en accusation d’un président en exercice « minerait de façon anticonstitutionnelle la capacité du pouvoir exécutif à remplir ses fonctions, attribuées par la Constitution ».

Pourtant, comme le soulignent les professeurs Eric Posner et Daniel Hemel, de l’Université de Chicago, dans un article publié récemment dans le California Law Review, « il n’est tout simplement pas inscrit dans la loi qu’un président ne peut être mis en accusation lorsqu’il est en fonction » et en outre « même si un président ne peut l’être, il peut être accusé et condamné après avoir quitté ses fonctions pour un crime commis pendant son mandat, il peut l’être pour ce crime », et ce, « même si un président ne peut pas être poursuivi pour un crime commis durant son mandat, il peut être destitué en raison de ce crime ».

Le parti démocrate souhaite-t-il lancer des auditions de destitution avant la conclusion de l’enquête de Robert Mueller sur la collusion présumée entre la campagne Trump et le gouvernement russe ? Jeudi soir, le représentant Ted Lieu a tweeté : « Sur la base du rapport Buzzfeed et de nombreux autres articles montrant que @realDonaldTrump est coupable d’obstruction à la justice et éventuellement d’autres délits , il est temps que le comité judiciaire de la Chambre commence à tenir des audiences pour établir si @POTUS [Président des États-Unis, NdT] a commis des délits/infractions graves ». L’ancien procureur général Eric Holder a tweeté : « Si c’est vrai – et les preuves doivent être examinées – le Congrès doit entamer la procédure de destitution ». Nous verrons dans les jours et les semaines à venir combien d’autres démocrates de haut niveau sont prêts à prendre le train de la destitution.

Dans le podcast de l’émission Deconstructed de cette semaine, j’ai demandé au nouveau membre du Congrès Rashida Tlaib – qui, quelques heures seulement après avoir prêté serment le 3 janvier, a fait la une des journaux en faisant le serment de « destituer ce fils de pute » – comment elle avait réagi aux critiques de gauche et de droite qui laissent entendre que la destitution par une Chambre dirigée par les démocrates serait une perte de temps et de ressources colossale, étant donné qu’un Sénat dirigé par les républicains n’accepterait jamais d’inculper Trump et de le retirer de son poste.

« Ce n’est pas une perte de temps que de demander des comptes au président des États-Unis », m’a-t-elle dit. « Nous devons comprendre nos devoirs en tant que membres du Congrès. Et je crois que même la destitution de Nixon n’a pu se faire… que grâce à l’union des républicains et des démocrates, qui firent firent passer le pays en premier. »

Il y a très peu de chances que le Parti républicain actuel fasse passer l’intérêt national avant ses propres intérêts partisans. Ainsi, chaque membre républicain du Congrès [GOP : parti républicain, NdT] devrait se voir confronté, encore et encore, aux questions fondamentales posées par le père fondateur George Mason à la Convention constitutionnelle de 1787, en réponse à ceux qui s’opposaient à l’ajout d’une clause de destitution dans la nouvelle constitution.

« Y a-t-il un seul homme qui puisse être au-dessus des lois ? », demande-t-il. « Et surtout, sera-t-il au-dessus des lois, lui qui peut commettre la plus grande des injustices ? »

Mise à jour : 18 janvier 2019, 21h07

Cette histoire a été mise à jour pour inclure une référence à la déclaration du conseiller juridique spécial qui vendredi soir contestait l’information de BuzzFeed ainsi qu’une déclaration des responsables de BuzzFeed affirmant qu’ils maintiennent cette information.

Source : The Intercept, Mehdi Hasan, 18-01-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Fabrice // 11.02.2019 à 07h45

L’UPR releve 13 actes de Macron qui devraient l’amener tout droit en prison. Des courriers sont envoyés à nos députés et sénateur afin d’envisager la destitution de l’imposteur par l’article 68 de notre constitution. Leurs réponses sont mises en ligne ; le résultat est sans appel, l’homme bénéficie du soutiens de 575 députés. Circulez, la messe est dite!
Le pouvoir en occident est corrompu jusqu’à la moelle.
https://www.upr.fr/actualite/france/mise-a-jour-de-notre-dossier-dappel-a-lancer-la-procedure-de-destitution-de-macron-incluant-3-nouvelles-violations-de-la-constitution-par-le-president-de-la-republique/

36 réactions et commentaires

  • Jean-Do // 11.02.2019 à 06h06

    C’est très bien de virer Trump, le souci c’est que celui qui va le remplacer est un néo-con avéré et que ceux-ci ont une longue histoire de conflits destructifs à leur actif: Syrie, Libye, Irak, Serbie, Yougoslavie, etc… L’Europe est sur la liste des champs de bataille envisagés par ceux-ci dans le cadre d’une guerre contre la Russie. Moins égoïstement, on pourra aussi y placer le Venezuela et l’Iran voire la Chine.

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    • Eric // 11.02.2019 à 14h21

      Sans prétendre qu’il n’y a rien je me méfie comme de la peste de tout ce qui est fait contre Trump car orchestré par une haine viscérale des démocrates et d’une partie des républicains, bref des ultra libéraux ou mondialistes. Une haine qui les aveugle et les rend capable de tout…

      60 personnes seraient payées à plein temps par les démocrates pour trouver de quoi destituer leur suprême ennemi…

      Je ne défend absolument pas Trump!

        +12

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  • Louis Robert // 11.02.2019 à 06h39

    Dans l’Empire pourri de tous bords tous côtés et jusqu’au trognon, oser parler aujourd’hui de justice ce ne peut être que faire injure à la justice.

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  • Lohr64 // 11.02.2019 à 07h10

    La publication de cet article devrait etre accompagne du dementi de l’equipe Mueller afin de ne pas induire les lecteurs en erreur.

    https://www.vox.com/2019/1/18/18187790/trump-mueller-buzzfeed-cohen-obstruction

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    • Patrick // 11.02.2019 à 10h26

      « en même temps » , la source c’est Buzzfeed , donc il faut mieux attendre la confirmation ou l’infirmation par une autre source.

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      • haricophile // 11.02.2019 à 10h55

        L’avantage du «Legorafi» sur Buzzfeed c’est que Legorafi c’est 100% de rigolade certaine, alors que Buzzfeed il y a 2% de trucs vrais qui induisent le doute.

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  • Myrkur34 // 11.02.2019 à 07h25

    Et ça changerait quoi ? A part un film avec Christian Bale dans une dizaine d’années ?
    Moi je viens de planter mes petits pois et c’est mille fois plus constructif.

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    • Genuflex // 11.02.2019 à 15h07

      C’est tôt, non pour commencer les semis ?

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  • Fabrice // 11.02.2019 à 07h45

    L’UPR releve 13 actes de Macron qui devraient l’amener tout droit en prison. Des courriers sont envoyés à nos députés et sénateur afin d’envisager la destitution de l’imposteur par l’article 68 de notre constitution. Leurs réponses sont mises en ligne ; le résultat est sans appel, l’homme bénéficie du soutiens de 575 députés. Circulez, la messe est dite!
    Le pouvoir en occident est corrompu jusqu’à la moelle.
    https://www.upr.fr/actualite/france/mise-a-jour-de-notre-dossier-dappel-a-lancer-la-procedure-de-destitution-de-macron-incluant-3-nouvelles-violations-de-la-constitution-par-le-president-de-la-republique/

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    • zx81 // 11.02.2019 à 09h14

      13 ce n’est qu’un nombre provisoire mais aussi sous-évalué (la répression sanglante des GJ, par exemple, pourrait l’augmenter). Macron étant ce qu’il est, un extrémiste de lui-même et de l’idéologie dominante, il se pourrait bien que ce soit finalement une porte de sortie après un dernier dérapage si totalement incontrôlé et grave que personne ne puisse plus le cautionner.

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    • Eric83 // 11.02.2019 à 11h10

      Pour ma part, j’ai sollicité à plusieurs reprises auprès de centaines de parlementaires la mise en oeuvre de l’article 68 depuis avril 2018 suite à l’acte de guerre du régime de Macron en Syrie.

      Ma dernière sollicitation date du 27 janvier dernier, sollicitation que j’ai intitulée « Les députés et sénateurs au pied du mur, la destitution de Macron ou la révolution » et que j’ai publiée sur AgoraVox.
      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-deputes-et-senateurs-au-pied-212076

      Suite à mon mail, seul le député Lecoq Jean-Paul, m’a répondu, officiellement, sur papier à en-tête…pour m’indiquer que les manquements de Macron sont de nature politique et qu’ils n’entrent donc pas dans le champ de l’article 68.
      Ce à quoi je lui ai répondu que cette réponse est irrecevable. En effet, toute décision de Macron est politique lorsqu’elle a une incidence sur le peuple français. La question est donc, est-ce que ses décisions politiques sont légales et/ou respectueuses de la Constitution et des traités ?
      Hors, selon l’interprétation des parlementaires de l’article 68, Macron aurait tous les droits si il s’agit d’une décision politique. Ce qui implique que Macron pourrait décider l’agression militaire de n’importe quel Etat sans que cette décision soit qualifiée de manquement !

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      • Narm // 11.02.2019 à 15h18

        https://www.conseil-constitutionnel.fr/saisir-le-conseil/qui-peut-saisir-le-conseil-constitutionnel
         » Empêchement ou décès d’un candidat : le Conseil constitutionnel est saisi par le ……………. ou dans les conditions déterminées pour la présentation d’un candidat à l’élection présidentielle (c’est-à-dire cinq cents élus venant d’au moins trente départements ou collectivités d’outre-mer, sans que plus d’un dixième d’entre eux puissent être les élus d’un même département ou d’une même collectivité d’outre-mer) »

        c’est faisable sans député, non ?

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    • Laurent // 11.02.2019 à 20h34

      Si je suis bien à jour, Macron a bafoué 15 fois la constitution à des degrés divers.
      Il a bafoué également la Charte des Nations-Unis en bombardant illégalement la Syrie aux côtés des anglais et des états-Unis.
      La dite « opposition » devrait normalement s’emparer de cette situation pour demander la création d’une Haute-Cour afin d’examiner la possible destitution de Macron comme le stipule l’article 68.
      Un seul député s’est prononcé pour.
      Il faut donc admettre que la quasi totalité des « opposants » à Macron ne représente qu’une opposition de façade.
      Tout ça n’est qu’une triste et criminelle comédie.

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    • red2 // 13.02.2019 à 08h46

      Et que donnerait votre article 68 ? La majorité de Macron à l’assemblée est écrasante… ca serait encore plus ridicule que les motions de censure de decembre dernier. D’habitude j’apprécie les campagnes de l’UPR mais là vous êtes complètement a coté de la plaque!

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      • Laurent // 17.02.2019 à 20h15

        Sans présumer du résultat de la constitution d’une haute cour pour l’examen de la destitution de Macron, cela aurait le mérite de viser directement Macron (autrement plus impactant qu’une simple motion de censure qui vise le gouvernement et dont la décision resterait au bon vouloir de la majesté… Macron). Les médias seraient obligés d’en parler tant au niveau national qu’international et ce serait toujours bon à prendre pour Jupiter et son humilité. Dans l’immédiat, cela a déjà le grand (et bien triste) mérite de révéler à tous les oppositions de façade que sont les LR, RN, LFI,… Les masques tombent. Cette démarche auprès de l’ensemble des députés et sénateurs aura clarifié ce dont on pouvait déjà légitimement se douter.

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  • Louis de Constance // 11.02.2019 à 08h13

    Hi from DC ❤ ✌ ?. Thx a lot. Very interesting. Basically, the most important is to prove the obstruction. The evidence is difficult and quite impossible. President Trump isn’t a Moron ?. He’s pretty clever,smart and popular. Except the leftists, who hate him, he could be elected again in 2020. ?

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  • MDacier // 11.02.2019 à 08h31

    La différence entre Trump & ses prédécesseurs, c’est que les présidents précédents faisaient semblant de ne pas soutenir de coup d’état (alors que Trump les soutient explicitement).
    Idem pour Macron d’ailleurs …

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  • Christophe Foulon // 11.02.2019 à 08h48

    Bonjour les crises, je ne comprend pas cet article,  » La liste des motifs de destitution de Trump s’écrit toute seule…blabla »

    Mais laissez donc les américains choisir leur président, avenir, politique, chez nous la liste des  » motifs de destitution de Macron s’emballe  » à tel point que les dactylos ne sont pas assez rapide pour les lister. Avant de critiquer la paille dans l’oeil du voisin… chez nous c’est une merde noire un peu de reprise de contact avec les évènements SVP.

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    • Michael // 11.02.2019 à 13h33

      Diffusion ne signifie pas nécessairement approbation, surtout sur ce blog.
      Nous sommes dans un observatoire, ici. Ce qui est diffusé, c’est ce qui mérite d’être lu, pas ce que nous serions censé aveuglement approuver.

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  • Fritz // 11.02.2019 à 08h50

    En quoi ces disputes américaines nous concernent-elles ? Nous ne sommes pas Américains et Trump n’est pas notre président, Obama n’était pas notre président, et ainsi de suite. Elles nous concerneront vraiment le jour où l’Amérique sera en guerre contre elle-même, ou se dissoudra. Ce sera une bénédiction pour le monde entier.

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    • haricophile // 11.02.2019 à 10h59

      illusions naïves, tous nos dirigeants sont des « young leaders ». Il est totalement logique de parler de l’Empire auquel est totalement soumise notre classe dirigeante.

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  • Graindesel // 11.02.2019 à 09h22

    Buzzfeed est une officine de propagande et de désinformation comme Bellingcat et tant d’autres.

    Je suis très étonné de trouver ce mensonge relayé ici sans autre référence. Pour exercer notre sens critique?

    http://www.unz.com/video/thejimmydoreshow_mueller-contradicts-buzzfeed-bombshell-trump-story/

    « Mueller’s Office Confirms Buzzfeed’s Trump-Cohen Story Is Fake News »

    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-18/skeptics-shred-buzzfeed-over-trump-tower-scoop-journo-admits-he-hasnt-seen-evidence

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  • Jules Vallés // 11.02.2019 à 09h29

    En lisant rapidement le titre, j’ai lu MacRonds à la place de Trompe, est ce normal Dr Sigmud F. ?

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    • Glbert Gracile // 12.02.2019 à 00h22

      Macron c’est la gauche du capital, et Trump c’est la droite du capital… choisir entre eux me semble (à mon avis) vain… par exemple, Steeve Bannon qui « fédère les populismes en Europe » est financé par Morgan Stanley… une banque qui finance les populismes, ça donne à réfléchir…
      Ce qui me fait m’interroger sur l’opportunité de demander « Macron démission » sans savoir d’où vient ce mot d’ordre ni à qui il profite (les réseaux sociaux sont autant que les médias, manipulés)… Démissionner Macron pour mettre qui ou quoi à la place ? un super Nuit Debout ? ou un conducator démocratique comme Eric Drouet ? C’est la porte ouverte à pire encore que Macron, à toutes les ingérences, et à toutes les manipulations… Contrairement à ce que croient beaucoup de gens, nous n’avons pas encore touché le fond, avec Macron…
      Trump, Macron, Maduro et Bachar El Assad sont les représentaux légaux de leurs pays, et restons en là, est ma philosphie du moment…

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  • Rémi // 11.02.2019 à 09h35

    Amusant article.
    Sur la fois d’un article dans un journal on déclare que le président Trump devrait être destituée pour un acte d’obstruction qui n’est toujours pas certifié par la justice.

    Pauvre amérique qui a faillit destituer un président pour une pipe et n’a jamais condamné celui qui a mentit au monde entier sur les armes de destruction massive en Irak.

    Aujourd’hui après deux ans d’enquête et 25 millions de dollars le procureur spécial n’a toujours rien lui permettant de mettre le président en accusation, mais les journaux continuent à déclarer la culpabilité de D.Trump.

    Pauvre occident ou la narrative des journeaux prends le pas sur les faits.

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    • Eric83 // 11.02.2019 à 12h11

      J’ai du mal à comprendre que Les Crises diffuse cet article, basé sur une information démentie par Mueller lui-même.

      Ceci d’autant plus que chaque semaine, sur ZeroHedge par exemple, de nouvelles informations, notamment issues de commissions d’enquête, démontrent qu’une cabale anglo-Us anti-Trump a été organisée dès la primaire des Républicains pour la présidentielle de 2016.

      A un moment donné, tout le ponzi du soi-disant « Russiagate » va s’effondrer sur ses nombreux protagonistes. Il serait donc préférable d’informer les lecteurs de cette situation, qui évidemment ne fait l’objet d’aucun article dans les médias MSM français.

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      • Glbert Gracile // 12.02.2019 à 00h30

        par contre, le fait que Steeve Bannon est financé par Morgan-Stanley, ou que « Cambridge analytica » est financé par le Hedge Fund Robert Mercer sont des réalités qui donnent à réfléchir… Trump ne sort pas de nulle part… et il n’est pas si antisystème que ça…
        A mon avis, il ne faut démissionner personne… ni Trump, ni Macron, ni Maduro, ni Bachar El Assad… et se méfier de toutes ces manipulations d’où qu’elles viennent.

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  • DocteurGrodois // 11.02.2019 à 09h36

    The Intercept qui reprend Buzzfeed qui reprend « une source anonyme » invérifiable…
    En dehors de Glenn Greenwald (qui d’ailleurs contredit souvent ses collègues), passez votre chemin.

    C’est en fait très simple: s’ils ne sont pas contents d’avoir Trump comme président il aurait fallu lui opposer autre chose qu’un cyborg néocon pseudopode de wall street. Maintenant que c’est trop tard, il faut penser à battre Trump aux prochaines élections. Or, la favorite n’est autre que Nancy Pelosi, un cyborg néocon pseudopode de wall street…

    Ou alors c’est la faute des ondes cosmiques du Kremlin.

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    • Patrick // 11.02.2019 à 10h29

      de toutes façons, ça sera de la faute des Russes 🙂

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    • Genuflex // 11.02.2019 à 15h12

      Merci pour le fou rire, et l’occasion de découvrir la signification de « pseudopode ».

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  • christian gedeon // 11.02.2019 à 10h31

    Article des plus amusants. Il reste un an et demi à Trump à la Maison Blanche…pas le temps de mettre en place un impeachement…voilà,tout est dit.

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    • Glbert Gracile // 12.02.2019 à 00h33

      et puis on ne peut pas dire que Trump face tellement de misères au Capital américain… flat-tax pour les milliardaires… mise en place de régimes amis comme Bolsonaro ou Juan Guaido… menaces contre la Corée du Nord… guerre commerciale contre la Chine… sanctions américaines urbi et orbi… les dissentions au sein de l’oligarchie américaine ne doivent pas nous tromper sur sa politique générale…

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  • Caliban // 11.02.2019 à 11h24

    L’hypothèse d’une destitution n’est pas très crédible (c’est d’ailleurs indiqué dans l’article).

    Si Trump ne finit pas son mandat ce sera probablement en raison d’une démission. A force de trouver des motifs d’inculpation, contre lui et les membres de sa famille, il est possible que Trump préfère finalement négocier avec la justice :
    • soit en échange d’une démission
    • soit en échange de la promesse de ne pas se représenter

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    • Chris // 11.02.2019 à 14h16

      Je doute qu’un Trump se plie à cette pantomime. Il n’y a rien à négocier.
      Ou plutôt si ! Epargner la prison à Hillary Clinton et sa clique…

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  • RV // 11.02.2019 à 13h35

    Pour ceux que Trump « passionne » je vous signale un feuilleton haletant sur la page de Paul Jorion.
    https://www.pauljorion.com/blog/?s=trump

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    Alerter
  • sassy2 // 11.02.2019 à 16h37

    Peut-être l’article a-t’il été choisi de manière séditieuse pour mettre en évidence que :
    les Démocrates + la presse veulent destituer Trump,
    alors que « Les Républicains » en France + la presse ne veulent pas destituer Macron.

    ?

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    Alerter
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