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15.juillet.201715.7.2017 // Les Crises

Le parti de Macron en passe de devenir… le moins démocratique de France ! Par Étienne Girard

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Intéressant sujet. De prime abord, cela semble choquant. Mais d’un autre coté, c’est peut être aussi une façon de limiter l’emprise des carriéristes assoiffés de pouvoir qui bousillent les partis…

Le débat est ouvert…

Source : Marianne, Étienne Girard, 10/07/2017

La République en marche sera un parti de cadres. – LEWIS JOLY/SIPA

S’ils assurent que le parti d’Emmanuel Macron « appartient à ses adhérents », les futurs statuts ne prévoient aucune élection interne. Toutes les décisions seront prises par une majorité d’élus.

Pas si facile de construire un parti différent. Ce samedi 8 juillet au Paris Event Center (XIXème arrondissement), la question de la structuration du mouvement fondé par Emmanuel Macron aura occupé la majeure partie des interventions, lors de la première convention de La République en marche (LREM). « Modernité », « ouverture » et « renouvellement », ont répété la plupart des orateurs. A la lecture des grandes lignes des futurs statuts du parti, présentés en marge de la convention, il semble indéniable que le parti macroniste s’oriente vers un modèle inédit. Modèle qui ne brillera pas par ses dispositifs de votation interne. A force de vouloir se démarquer des autres formations politiques, LREM est au contraire en passe de devenir le parti… le moins démocratique de l’Hexagone.

Si les adhérents vont voter pour avaliser ces statuts d’ici au 30 juillet, ils n’auront ensuite plus aucune prise sur les décisions au sein du mouvement. Bien sûr, ces 373.000 militants auront un rôle, mais il sera tout sauf central. Ils pourront par exemple saisir le bureau exécutif de « toute information utile à l’organisation et à la vie du mouvement« , mais pas imposer une position. Un certain nombre d’adhérents intègreront quant à eux le Conseil, présenté dans les statuts comme le « Parlement de la République en Marche« , après avoir été tirés au sort, mais ces militants ne constitueront que 20% des membres de l’organe. Pour le reste, si les statuts précisent que « La République en marche appartient à ses adhérents« , les procédures internes ne leur donneront pas souvent l’occasion de s’exprimer.

Les élus auront la main sur toutes les décisions

Pour le reste, les parlementaires auront la main. Avec les élus locaux du parti et les référents territoriaux, au nombre de 110, ils formeront 80% du Conseil. Autant dire que les 308 députés et 25 sénateurs macronistes disposeront probablement de la majorité absolue au sein de l’instance et pourront ainsi imposer, s’ils le souhaitent, leur point de vue. Cela tombe bien puisque le Conseil contrôlera l’ensemble des instances importantes du parti, dans une organisation en forme de poupées russes, où chaque collège s’emboîte dans un autre. Le ou les dirigeants ? Nommés par le Conseil. La commission d’investiture, chargée de sélectionner les candidats aux élections ? Désignée par le Bureau exécutif, lui-même… nommé par le Conseil.

Quant aux référents territoriaux du mouvement d’Emmanuel Macron, ils ne seront pas non plus élus mais nommés par la direction de LREM. Contacté, l’entourage de Catherine Barbaroux, la présidente par intérim d’En Marche, assume une volonté de privilégier l’efficacité du mouvement sur des élections internes qui pourraient susciter des ambitions mal placées : « En observant le fonctionnement des autres partis, nous nous sommes aperçus que plus vous créez des postes, plus vous risquez de créer des ambitions pas forcément tournées vers l’intérêt du mouvement. Nous voulons éviter ça« . Arnaud Leroy, ex-député pressenti pour intégrer la direction collégiale, se veut plus direct : « On ne veut pas de baronnies locales et de rivalités où le succès de l’un dépend de l’échec de l’autre, comme ça a pu être le cas au PS« .

« Plus de poids qu’en élisant un premier secrétaire »

Ce type de fonctionnement est en tout cas une curiosité en France, où la plupart des partis restent organisés autour du principe de la démocratie interne. Au Parti socialiste, chez les Républicains ou au Front national, la légitimité du leader du parti procède ainsi de son élection par les militants. Ces dernières années, l’organisation de primaires au PS, à LR ou chez EELV a accentué le phénomène. Au PS, on vote même pour chaque désignation interne : tous les candidats aux législatives ont été adoubés par les militants de leur circonscription. Chose inenvisageable dans le parti macroniste, objectif de parité oblige. « Si on faisait élire les candidats, beaucoup plus d’hommes se présenteraient« , constate un cadre du mouvement.

LREM apparaît imperméable à cette culture de l’élection : la seule tête à (nettement) dépasser restera celle du président de la République, Emmanuel Macron. A la direction de LREM, on veut pourtant croire que cette absence de démocratie interne n’empêchera pas les débats : « Avec leur pouvoir de faire remonter des sujets, les adhérents auront au final beaucoup plus de poids qu’ils n’en auraient eu en élisant un premier secrétaire tous les deux ans« .

Finalement, le parti dont le fonctionnement se rapproche le plus de celui de La République en marche pourrait bien être… la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. On retrouve dans les deux organisations la même absence d’élections internes et la même centralisation des investitures de candidats. Chez les supporters de Jean-Luc Mélenchon, cette type de procédure se veut toutefois transitoire puisque la France insoumise n’est actuellement pas structurée en forme de parti. Au Parti de gauche, la formation précédemment créée par le député de Marseille, les adhérents peuvent voter pour chaque nomination interne, mais aussi… révoquer les dirigeants. Pas vraiment la philosophie En Marche.

Source : Marianne, Étienne Girard, 10/07/2017

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Commentaire recommandé

Nerouiev // 15.07.2017 à 06h14

Ce parti LREM spécialement créé pour élire le candidat choisi pour le maintien de la puissance oligarchique europeenne n’a pas vocation à croître et embellir. Rien n’est fait pour redresser la France des Français (emploi, stabilité, …) et deviendra vite impopulaire ; il n’est pas fait pour durer mais pour élire un candidat. Un autre tour de passe-passe sera imaginé pour les prochaines élections présidentielles. Ce parti n’a que faire de sa structure, il est là pour un seul personnage qui disparaîtra dans cinq ans.

59 réactions et commentaires

  • Caliban // 15.07.2017 à 05h51

    Cela me semble aberrant :

    • de restreindre le vote, à une époque où toutes les technologies permettent d’accroître la discussion et la participation de chaque instant. Au lieu de les encourager, les statuts de ce parti les interdisent. « En même temps » (pour employer la formule si chère à notre Président triangulateur), donner du poids au vote c’est prendre le risque de la désobéissance et de dévoiler le vrai chiffre des adhérents.

    • de confier la désignation des candidats aux élus puisque c’est ce qui se passera si j’ai bien suivi. Donc, la logique des investitures – qui est à la base du pourrissement partisan du débat – demeure et avec elle la caporalisation.

    En Marche, mais au pas cadencé.

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  • Catalina // 15.07.2017 à 05h53

    euh ? ces couleurs bleue et jaune sont les couleurs du drapeau ukrainien !!!! késako ???

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    • hageta // 15.07.2017 à 12h03

      Oui et non,.. « hasard » le drapeau « ukrainien » (se renseigner sur l’histoire de l’Ukraine moderne ) a les mêmes couleurs que celles du drapeau européen, comme ce parti » + européiste tu meurs « .

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      • Amora // 15.07.2017 à 16h56

        A la différence que le drapeau européen a eu plusieurs versions. Arsène Heitz, modeste fonctionnaire européen, artiste à ses heures et fervent catholique, propose un simple cercle de douze étoiles d’or, sur fond bleu. Paul Michel Gabriel Lévy propose à Bichet de réduire symboliquement le nombre de ces étoiles à douze(les 12 tribu(t)s d’Israël?), bien que le Conseil de l’Europe ne comportait plus douze membres depuis août 1949 mais la commission préférait fixer un nombre symbolique, le nombre d’États appelés à rejoindre ce Conseil devant varier. Le nombre douze symbolise en effet perfection, plénitude et unité, représentant le « mouvement dans la stabilité ».Ben voyons… Je serai sûrement censuré… Voir la page encyclopedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_europ%C3%A9en

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  • Charles Michael // 15.07.2017 à 06h04

    Curieux, le Marionnette n’a pas vu que
    cette structure pyramidale rappelle furieusement la grande époque du Parti Communiste en URSS, sans toutefois l’alibi des élections à chaque niveau mais Kommissars Politiques régionaux inclus.

    petite égratignure au passage (obligatoire) contre les Insoumis et sa cohorte de 17 élus, nous sommes bien au Makronistan.

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    • Amora // 15.07.2017 à 16h59

      .. ou le Deep State de Washington, car c’est là que les banquiers et le complexe militaro-industriel décident. Wall Street est la façade honorable… et corrompue.

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  • Nerouiev // 15.07.2017 à 06h14

    Ce parti LREM spécialement créé pour élire le candidat choisi pour le maintien de la puissance oligarchique europeenne n’a pas vocation à croître et embellir. Rien n’est fait pour redresser la France des Français (emploi, stabilité, …) et deviendra vite impopulaire ; il n’est pas fait pour durer mais pour élire un candidat. Un autre tour de passe-passe sera imaginé pour les prochaines élections présidentielles. Ce parti n’a que faire de sa structure, il est là pour un seul personnage qui disparaîtra dans cinq ans.

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    • d’Aubrac // 15.07.2017 à 11h26

      « …personnage qui disparaitra dans cinq ans. »

      J’aimerai être aussi optimiste que vous. Votre prévision suppose que les « fronts » souverainistes, aujourd’hui impuissants parce qu’éclatés, aient trouvé une forme d’articulation et de défense d’un socle commun. Ce n’est pas gagné !!!

      Un test important : les Européennes de 2019.

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    • Chat noir // 15.07.2017 à 19h44

      Giuseppe Tomasi di Lampedusa dans le Guépard, « Que tout change, pour que tout reste semblable. »

      une fois que le fascisme souriant de la finance incarné par Macron, après Chirac, Sarkozy et Hollande, l’aura emporté et, qu’au bout de 5 ans, les citoyens seront dépouillés de leurs droits-créances , viendra le tour du FN qui limitera nos droits-libertés publiques pour préserver coûte que coûte les privilèges de la caste oligarchique…

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  • Alain // 15.07.2017 à 06h16

    Il faut s’interroger pourquoi on a finalement que le choix entre des carriéristes et les godillots et c’est bel et bien la faute de l’électeur:
    – il choisit le carriériste car c’est celui qui le « corromps » avec des coups de pouce et des subsides à sa commune
    – il choisit le godillot car il croit à « l’homme providentiel » qui résoudra tous les problèmes (et qui n’est en général qu’un chef de clan) et qu’il adoube via son godillot

    De tels choix ne peuvent que décourager les rares idéalistes qui ont des convictions personnelles

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    • Wakizashi // 15.07.2017 à 16h01

      Je souscris à votre commentaire. Les peuples ont les gouvernements qu’ils méritent ; ce sont quand-même les Français qui ont élu le télévangéliste. Si l’on regarde les choses au niveau collectif, c’est consternant en effet.

      Reste que le gros des troupes ayant voté pour le nouveau Jésus semble se situer plutôt du côté des vieux (les papy boomers, qui décidément nous emmerderont jusqu’au bout) et de ce qu’il est convenu d’appeler la « classe moyenne supérieure ». Ça laisse un peu d’espoir de se dire que les jeunes n’ont pas (trop) participé à le porter au pouvoir.

      Vu l’égoïsme structurel qui caractérise cette fameuse génération 68, je finis par me demander s’il ne va pas falloir attendre que la majeure partie du baby boom aie passé l’arme à gauche pour pouvoir espérer d’autres résultats aux élections… à moins que le système du gouvernement représentatif n’explose avant, mais c’est un autre sujet. Cela dit, eu égard à l’allongement de la durée de vie, cela risque d’être trop tard…

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      • Subotai // 15.07.2017 à 19h23

        Hé oh! Gamin! Laisse les vieux tranquilles. Parle plutôt du Groupe Social : Bourgeoisie Retraitée. Ils sont minoritaires (mais vont voter, eux…) et condamnés à terme. 😉
        Signé : Un Vieux 🙂

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        • Wakizashi // 16.07.2017 à 08h58

          Ok papy, désolé… Je parlais à l’échelle globale, mais être vieux, ça arrive à des gens très bien ! 🙂

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      • lapolitiquenesefaitpasàlacorbeille // 15.07.2017 à 23h54

        hé ben…papy boomer… »égoïsme structurel qui caractérise cette fameuse génération 68″, tout ça….
        En fait le « gros des troupes » c’est moins de 16% du corps électoral, de là à exprimer une psychose sur les papy machin, faut vraiment avoir envie.
        Le vrai problème, c’est la non prise en compte de la non représentativité d’un scrutin pareil, et si demain « la majeure partie du baby boom aie passé l’arme à gauche », rien ne changera: une bonne campagne de propagande et hop, une immense majorité de non-votants, quelques crétins(et oui même non « papy machin ») qui votent comme on leur a dit et on aura le même problème, à savoir un employé des banques au pouvoir.
        La structure de cette république est pourrie car faite sur mesure pour des macron ou ses futurs clones.
         » à moins que le système du gouvernement représentatif n’explose avant », il y a longtemps qu’il est mort votre système représentatif, le dernier spasme s’est produit en 2005(Versailles et le TCE!), grâce à quelques députes.
        La solution??

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        • Wakizashi // 16.07.2017 à 09h17

          « En fait le “gros des troupes” c’est moins de 16% du corps électoral, de là à exprimer une psychose sur les papy machin, faut vraiment avoir envie. »

          Il se trouve que la distribution des votes n’est pas aléatoire ; elle obéit à une certaine sociologie. Il n’est donc pas illégitime de désigner les groupes sociologiques ayant voté pour le nouveau Jésus.

          La non-représentativité des élus du fait de l’abstention est un autre sujet, un sujet très intéressant (et largement esquivé par les grands médias), mais l’un n’empêche pas l’autre.

          Bref, si l’on prend les scores de Macron chez les plus de 55 ans, ou chez les personnes gagnant plus de 3000€/mois, ils sont énormes. Permettez-vous que l’on puisse le dire ?

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      • Alesan // 16.07.2017 à 01h22

        Les abstentionnistes et les non inscrit premier parti de France .La propagande et les QI de moins de 60 disent que se sont les 78 pour cent de francais de plus de 70 ans qui ont voté Micron le Cupiterien alors qu.il ne représente que 10 pour cent des francais ,il va falloir expliquer ce miracle mathématique ou arrêter de dire des bêtises.

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      • Garibaldi2 // 16.07.2017 à 02h40

        Une bonne part des papy boomers ont fait quelque chose qu’un petit gars comme toi n’est pas près de faire : ils se sont bougé le cul pour que les choses changent, et elles ont changé.

        La plupart des  »jeunes » n’ont pas les c….s pour s’engager en politique, en commençant par voter. Ils continuent de vivre sur l’acquis sociétal de la génération 68. La sortie du nouvel i-phone leur paraît plus importante que d’être acteurs de leur avenir. Vous aurez l’avenir que vous méritez : des jobs précaires à bac + 5 et de la coloc.

        Quant aux papy boomers, qui financent leurs enfants et petits-enfants, j’espère qu’ils comprendront qu’ils feraient mieux de claquer leur blé en voyage, plutôt que de garder leur appart ou leur maison de banlieue pour que leur descendance ait un capital!

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        • Wakizashi // 16.07.2017 à 08h56

          « ils se sont bougé le cul pour que les choses changent, et elles ont changé. »
          Ah oui, on a tous vu le résultat : en 40 ans, on est passé du plein emploi à la misère pour (presque) tous. Bravo les gars !

          « La plupart des ”jeunes” n’ont pas les c….s pour s’engager en politique, en commençant par voter. »
          A mon humble avis, le vote ne représente pas l’engagement politique, mais l’exact contraire…

          « Vous aurez l’avenir que vous méritez : des jobs précaires à bac + 5 et de la coloc. »
          No comment

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      • Quilit // 16.07.2017 à 06h03

        Vous etes vraiment sûr que ce sont les vieux qui ont voté Macron? Dans mon entourage ,ce sont les trentenaires et quarantenaires qui lui ont donné leur aval!

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        • Wakizashi // 16.07.2017 à 09h03

          Non je ne suis pas sûr, mais c’est ce qui ressort des enquêtes menées à posteriori sur la sociologie du vote Macron. Je les prends avec des pincettes, comme toutes les enquêtes diffusées dans les grands médias, mais grosso modo il semble bien que les 2 groupes principaux ayant voté pour le télévangéliste soient les vieux et la « classe moyenne supérieure ».

          C’est une projection globale ; il y a bien-sûr des milliers de contre-exemples.

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          • JLR72 // 20.07.2017 à 14h47

            Le Monde (on trouve encore quelques bons articles mais cela devient de plus en plus rare) a publié une étude sociologique sur le vote à la présidentielle. Au premier tour (c’est ce vote, selon moi, qui est important pour déduire une éventuelle sociologie des votants Macron) c’est:

            – Une proportion importante de retraités a voté pour Fillon (le thème de la dette et la sécurité sont leurs principales préoccupations)
            – Une proportion écrasante de jeunes (18-25 et 25-31) et employés/ouvriers a voté Mélenchon (1/3) et Le Pen (>25%)
            – Une proportion significative des cadres et CSP+ a voté Macron.

            Cette sociologie me parait tout à fait pertinente et cohérente et elle est plutôt encourageante. En effet, d’ici quelques années, le poids relatif des retraités diminuera quand celui des jeunes continuera d’augmenter. Les CSP++ sont et resteront une minorité (d’autant plus après la Présidence Macron).

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  • Christian Gedeon // 15.07.2017 à 08h21

    Je salue chez Lrem et chez les Insoumis la fin de ces ridicules  » elections  » internes qui ont fait du P.S ,de LR et d’EELV les pétaudières qu’on connaît…l’electionnite interne a ouvert la voie à tous les exces ,et n’ont pour ce qui me concerne,rien de democratique.

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    • Caliban // 16.07.2017 à 00h44

      Sauf que … imaginons que tous les adhérents (à jour de cotisation) d’un parti puissent
      • s’exprimer depuis leur connexion internet (donc de toute la France métro et d’outre mer)
      • avec l’établissement d’un code électoral contraignant (un quorum de50 % de participation par exemple, la possibilité de virer tel ou tel, introduction du tirage au sort pour certaines désignations, …)

      … cela aurait un aspect assez démocratique je trouve. Surtout que la plateforme n’aurait pas pour seul but de voter mais également d’échanger et d’apprendre.

      Les moyens techniques sont là, mais encore faudrait-il que nos « représentants » n’aient pas peur du peuple. Parce qu’au bout du bout, l’enjeu est bien de les remettre à leur place, celle de serviteurs.

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  • yann // 15.07.2017 à 08h24

    pété de rire en lisant ça « Au PS, on vote même pour chaque désignation interne : tous les candidats aux législatives ont été adoubés par les militants de leur circonscription. Chose inenvisageable dans le parti macroniste, objectif de parité oblige.  »

    Ce journaliste à une mémoire de poisson rouge ! sans remonter bien loin (voire toutes les magouilles passées lors de leurs votes), premier tour des primaires ils ont inventé des votant et la cerise sur le gâteau c’est bien la mise en place par camba d’une direction collégiale qui rend invisible la « gauche » de ce parti qui avait faite de mémoire 30% lors de leur dernière motion

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  • krizzter // 15.07.2017 à 08h59

    Et ils continuent de nous sortir 373.000 adhérents.
    Il suffit de répondre à une de leurs newsletters et hop on fait partie de LREM

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  • St3ph4n3 L. // 15.07.2017 à 09h01

    Qu’y a-t-il d’étonnant dans tout ça ? LREM n’est pas tant un « parti différent » qu’une bonne vieille entreprise ne disant pas son nom.
    Les militants ? Des employés… volontaires. Les élus ? Des directeurs d’agence… acquis à la direction centrale. Le président EM ? Le PDG EM.
    Il me semble que la chose à retenir de tout ça est la « volonté de privilégier l’efficacité du mouvement ». Cela éclaire LREM, résume l’idéologie qui l’anime et laisse présumer du monde qu’il nous prépare d’ici 5 ans.

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  • Jerome // 15.07.2017 à 09h15

    Effectivement avec un tel modèle de fonctionnement, c’est la porte ouverte à un parti financé par un oligarque et travaillant pour une oligarchie.

    Le problème aujourd’hui est que le système de partis permet de canaliser les électeurs. Changer les têtes permet dans une logique marketing d’éviter aux électeurs d’éprouver du ressentiment envers des politiques carriéristes… A part cela, le fonctionnement ploutocratique continue…

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  • Nyx // 15.07.2017 à 09h22

    Le problème vient des partis eux-mêmes. Les parties sont par essences anti-démocratique, car aucun de ses adhérents ne peux avoir d’avis discordant avec la ligne directrice principale. Le parti LREM est hermétique à toute forme de pensée contradictoire de sa base en laissant les prises de décision à « l’élite » du parti. Mais ce n’est pas une exclusivité LREM tous les partis procèdes de même, y compris avec une élection interne qui ne fait que créer l’illusion que la base influence les décisions du parti

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    • xc // 15.07.2017 à 13h32

      Si vous voulez dire, par exemple, qu’un adhérent LREM doit pouvoir être pour l’appropriation des moyens de production (j’exagère, vous avez compris), je dirais qu’un adhérent dans ce cas doit aller voir ailleurs ;-).
      Sinon, à l’adhérent « pas tout à fait d’accord » avec la ligne du parti d’apprécier l’ampleur de sa divergence et d’en tirer les conséquences en partant ou restant.
      Mais si un nombre important d’adhérents ont le même point de vue sur ce que devrait être la ligne générale du parti ou sa position sur tel ou tel point, ils devraient pouvoir le faire appliquer. Apparemment, ce n’est pas comme ça que va fonctionner LREM.

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      • Wakizashi // 15.07.2017 à 16h40

        Les fondateurs de LREM se contrefichent de leurs adhérents, et à fortiori de leur avis. Tout ce qu’ils désirent, ce sont des électeurs, parce que dans les institutions actuelles on a quand-même besoin d’être élu pour accéder au pouvoir. Or pour cela, il faut l’appui de la machinerie d’un parti politique, qui lui-même ne peut exister sans adhérents.

        Le reste n’est que du marketing.

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  • Macarel // 15.07.2017 à 09h40

    Une entreprise capitaliste n’a jamais été démocratique, donc il est normal que la startup LREM de Macron ne soit pas démocratique.

    Par ailleurs ce pouvoir ne reposant que sur une base électorale très faible, il va se raidir de plus en plus devant la contestation qui ne va pas manquer de croître. La dérive anti-démocratique du pouvoir « macronien » qui est déjà bien là, ne va que croître au cours des 5 ans à venir.

    5 ans très difficiles pour le peuple de France, qui a choisi de laisser élire un soit disant « Zeus » en fait « Hypnos » Dieu du Sommeil, par peur de « Nyx » déesse de la nuit, se détournant d’Elpis esprit de l’espérance et des attentes.

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  • Marie // 15.07.2017 à 09h42

    Le mouvement de la FI n’est pas sructure mais cela n’empêche je pas Mr Girard de faire un procès d’intention en rapprochant le mode de fonctionnement de en marche d’un mode de fonctionnement qui n’est pas encore défini. Pour ce qui de la désignation des candidats idem… les groupes d appui ont proposé des candidats, procédures bien différente de celle d’en marche ou les candidats on été recruté sur Cv … mais bon … Ce monsieur peut il nous expliquer comment o’t été désigné les candidats du PS su PC de LR ..??…

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  • Vincent // 15.07.2017 à 09h46

    je ne suis pas specialement choqué par ce genre d’organisation interne.
    les partis historique voient leur cadres ne plus reprensenter leur bases. que ce soit sur leurs aspirations, le modele de societé promu, ou leurs choix economique.

    l’appareil des republicains, avant l’eclatement actuel, etait clairement centriste, la ou les militants etaient franchement a droite.
    pareil pour le PS, la tete etait centriste tendance libertaire, ne representant pas non plus la base.

    pour le FN c’est different, les militants etant un amalgame venant d’horizons tres divers ne se retrouvant que sur certains sujet particuliers. et pas sur une ideologie.

    de plus, les primaires censées donner une legitimité forte, comme aux USA (ce dont on s’est inspiré) n’amenent rien dans les faits. voir sont un chausse trappe…
    et les elections interne sont souvent truquées…

    alors non, je ne suis pas choqué de voir qu’un parti, monté autour d’un homme particulier, ai verrouillé son fonctionnement. Jupiterien…

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  • Kesse // 15.07.2017 à 10h19

    Je suis un peu étonné par votre remarque Olivier … une façon de limité le carriérisme? Certes, se couper l’orteil résout le problême de l’ongle incarné. Mais il est possible d’introduire du tirage au sort entre des motions ouvertes autour desquelles se structure les électeurs et les candidatures, il est possible de limiter le nombre de mandats, voir de candidature … Le choix qui est fait ici n’a rien à voir avec la limitation du carriérisme, c’est l’adoubement d’un carriérisme vassalisé et centralisé … sans grande originalité, c’est un modèle d’entreprise … avec des boites à idées dans les couloirs pour que les gens s’expriment.
    Bref, c’est un peu comme si vous disiez qu’un système monarchique évite que les thèses racistes de l’extrème prospère. ou que la subordination du contrat de travail sert à libérer les énergies créatrices de l’employé.

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  • Ardéchoix // 15.07.2017 à 10h26

    la France suit bien les cours, au niveau des notes, peut mieux faire. En restant ferme sur le budget ( voire en faisant des coupes sombres sur la solidarité ) ce pays peut passer en classe supérieure.
    ps: les livres de M.Chomcky sont interdits pendant les recréations .

    1 réduire la démocratie. Avec 50% d’abstention, on est pas mal.
    2 modifier l’idéologie. Le marché est roi, ne pas déranger.
    3 redessiner l’économie. Retourner le graphique de 180°, et hop l’économie redémarre bfm.
    4 déplacer le fardeau. Le faire passer des épaules à, sur la tête .
    5 attaquer la solidarité. FB s’en charge, mettre beaucoup de photos de petits chats.
    6 gérer les législateurs (régulateur). Un chef et le vide, la régulation sera Européenne
    7 manipuler les élections. Voir point 1
    8 maîtriser la populace. Attention le loup va venir, agence de notation, dette etc.
    9 modeler le consentement. Attention en marche, ne pas encombrer le chemin de la victoire.
    10 marginaliser la population. Sans dents, Rien, Costard etc

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    • Philvar // 15.07.2017 à 11h29

      De toutes les façons ordonnances ou pas, nous y allons gaiement vers une aide sociale en peau de chagrin. Brutalement si un jour, proche, nous ne pouvons plus emprunter pour vivre au-dessus de nos moyens et filler la dette à nos enfants et petits-enfants, afin d’aider le monde entier, ou presque, s’il est musulman.

        +4

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      • Ardéchoix // 15.07.2017 à 12h40

        @ Philvar: Pour l’instant, je ne vois pas où l’on aide une partie du peuple musulman . Avec un baril à moins de 50 $ et des millions de tonnes de bombes sur la tête, en plus y doivent dire merci .
        Ardéchoix: agnostique

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        • Philvar // 15.07.2017 à 19h13

          Vous n’avez pas vu qu’il y en a quelques uns ici ? Et que les portes sont grandes ouvertes sauf, par exemple, aux ukrainiens catho

            +3

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  • Louis Robert // 15.07.2017 à 10h57

    Moi, monsieur Macron, je suis pour la loi et l’ordre, donc pour la gouvernance par ordonnances, par décrets, par ukases, par bulles… enfin, vous me comprenez. Le pouvoir, c’est le Pouvoir!

    Merci, cher monsieur.

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    • Ardéchoix // 15.07.2017 à 11h48

      Louis Robert
      Il suffit de faire, copier, coller.
       » le pouvoir c’est maintenant »
      https://youtu.be/HYlKhpWVQ5Y
      Ardéchoix : recycleur de slogans.

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  • Philvar // 15.07.2017 à 11h07

    C’était quoi déjà le 18 brumaire de l’an VIII ?

      +1

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    • Gwen // 15.07.2017 à 14h38

      prise du pouvoir d’un certain Napoléon Bonaparte, un général nain, corse, qui met fin au directoire et aux restes de la première révolution française.

        +2

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      • Philvar // 15.07.2017 à 19h14

        Oui mais pour en propager les idées sur toute l’Europe.

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  • Jeanne L // 15.07.2017 à 11h17

    Et celui de Louis Napoléon alias Badinguet Bonaparte, un demi siècle environ plus tard ?
    Une fois de plus Marx pourrait nous éclairer…

      +2

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  • marcvador // 15.07.2017 à 11h22

    LREM n’est pas un parti mais un club de supporters . On enlève Macron et il n’y a plus de groupies donc pourquoi faire des élections internes?

      +10

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  • Kiwixar // 15.07.2017 à 12h03

    On ne va quand même pas donner le droit de vote aux lemmings qui non seulement ont voté Macron mais en plus adhéré à son euh progr.. mouvement ambulatoire. Ils seraient capables de déterminer une orientation politique autre que le pro-oligarchisme, voire carrément pondre un euh programme avec des mots dedans voire même des idées et des petites bulles en début de paragraphe, comme fait le pape.

      +8

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  • sainsaulieu // 15.07.2017 à 12h46

    Si nous n’avons pas de pouvoir et si les affaires de la France vont mal ce sera la faute à qui. J’ai un début de réponse : à ces députés (17) qui n’ont pas joué le jeu, à ces manifestations de rue qui tuent l’espoir, à des médias insupportablement critiques : La décroissance, Politis, Fakir, Le Monde, Diplomatique,etc quelques autres tapis dans les recoins des kiosques à journaux. Là-bas-si-j’y-suis, Médiapart et vous Les crises. Merci. Nous les classes moyennes nous vivrons un peu moins confortablement, Mais les autres ceux qui voient arriver la fin du mois avec angoisse, comment vont-ils réagir, serons-nous à leur coté ?

      +4

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  • Philvar // 15.07.2017 à 13h29

    Notre société française actuelle ressemble plus à une oligarchie qu’à une démocratie. Pour deux raisons principales : le pouvoir est de fait entre les mains de dirigeants non élus, inamovibles et fonctionnant comme une caste. Elle est constituée de deux groupes de fonctionnaires : l’un national, l’autre supranational, l’Europe. Les politiques sont maintenant de simples fusibles assumant les conséquences des erreurs de gestion de la caste. Une certaine presse fait le relais, par exemple le Canard Enchaîné ou Médiapart qui fonctionnent sur les éléments fuités par les fonctionnaires ad hoc (police, justice, finances…) et est utilisée comme le bras armé contre toute les dérives d’une doxa quasi orwellienne. L’arme suprême qui donne le ton est entre les mains des dictatoriaux « droits de l’homme ». Micron n’est donc qu’une marionnette.
    La seconde raison est simplement technique : les électeurs, écœurés s’abstiennent de voter !

      +6

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  • xc // 15.07.2017 à 13h35

    Donc, si je comprends bien, les militants LREM seront priés d’aller coller des affiches, « tracter » sur les marchés, éventuellement, recevoir coups et insultes (je ne leur souhaite pas), mais sans possibilité d’infléchir la ligne du parti ? Ça risque de ne pas marcher.

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  • keg // 15.07.2017 à 13h58

    Normal. Vous pensiez quoi?
    Un parti qui ne respecte et n’honore la mémoire et les obligations y liées des vrais « morts pour la France » ne peut agir autrement. Sans respect du passé, il ne peut y avoir resoect pour le présent et surtout l’avenir.
    Si c’est la dictature à l’extérieur, elle commence déjà par l’intérieur… Les arrivistes qui ont réussi à y pénétrer…. ont eu du pot. Ce sont eux d’ailleurs qui noyautent leur système et interdit aux bleus d’espérer s’y faire une place au soleil, à leur soleil….

    http://wp.me/p4Im0Q-21E

      +2

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  • Krystyna Hawrot // 15.07.2017 à 15h41

    C’est vrai qu’il suffisait d’aller à un des diners organisés dans les restaurants par En Marche (à ses propres frais bien sur…) pour être inscrits sur la liste des adhérents! J’ai quelques exemples dans mon entourage. A ce compte il faut vérrouiller le pouvoir sinon les sans dents pourraient se réveiller… Normal que les députés choisis par Macron choisissent leur successeurs – les vaches seront bien gardées pour des années. Mais le summum est de nous le vendre comme un renouveau démocratique dignes des « Indignés »…

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  • yann35 // 15.07.2017 à 17h24

    très pratique. Il n’y a pas de parti en fait. Un journaliste ne peut demander à un membre ou une « cellule » une opinion, il ne peut que s’adresser au bureau exécutif qui a ordre de la fermer, et comme micron ne donne pas d’entrevues … Seules les personnes élues peuvent donner leur avis,un peu censitaire comme solution non ?
    en fait ce truc est une appli pour smartphone, plein de gogos qui s’abonnent et le concepteur qui s’en fout plein les poches avec les données que les crétins lui envoient gratos pour avoir le droit de s’imaginer dignes d’une pensée complexe !
    comme la mode est déjà passée, micron et ses financiers sont en train de lancer la version 2.0 : « en marche pour l’ue » certainement …

      +4

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  • Patrice // 15.07.2017 à 18h19

    Le retour de l’ENArchie.

    On peut voir le « macronisme » comme le retour au pouvoir des ENA/SciencesPo, la techno-énarchie.
    Problème: sans contre-pouvoir (dans la rue les syndicats les médias etc) et avec sa pensée unique d’inspiration néo-lib, l’Enarchie ne pourra que servir les intérets de l’oligarchie, dont elle tient son pouvoir et, souvent, descend…

    Cette grille de lecture est celle de Pascal-Emmanuel Gobry dans cet article chez Bloomberg: https://www.bloomberg.com/view/articles/2017-07-04/the-predictable-winners-of-macron-s-presidency

    « Comment se recruterait, comment se constituerait en classe dirigeante et en conseil de gouvernement cette aristocratie nouvelle, toujours à renouveler, du talent, de la compétence, et surtout du caractère ? Tout le problème de l’organisation de la démocratie est là ; nous ne l’avons pas résolu. » (Bergson, 1918…..)

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  • Subotai // 15.07.2017 à 19h21

    Vous savez quoi? Je vote des deux mains pour que ça continue de marcher comme ça chez LREM. Voire que ça se renforce. 😀
    Ça ne pourra que péter plus fort…
    Quand à ceux qui pense que ça ne pétera jamais… Bonne chance. 🙂

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  • gryzor // 15.07.2017 à 22h46

    Bah;

    En 1993, (et c’est très bien illustré par le discours historique au Parlement français par Philippe Séguin), on avait fait voter aux parlementaires la reddition en rase campagne de toute souverraineté des français sur la France.

    Pas étonnant que les gogos de LREM fassent le même coup à leurs adhérents eurobéats. Ils délèguent le peu de pouvoir qu’ils auraient pu avoir sur leur parti à « ceux qui savent ». C’est plutôt un clin d’oeil de l’histoire.

    Les deux expériences finiront très mal.

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  • Stereden // 16.07.2017 à 00h53

    « Si Versailles m’était conté ».
    Un très beau film de Guitry.
    J’étais tout gamin mais une scène du film m’a particulièrement marquée.
    Le carrosse du roi file vers Versailles et sur le bord du chemin deux miséreux regardent passer l’attelage. Ils enlèvent les chapeaux et s’inclinent devant le carrosse du roi.

    Vous êtes sur le bord du chemin, enlever vos coiffures et inclinez vous !

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  • chb // 16.07.2017 à 20h53

    « Les référents territoriaux du mouvement d’Emmanuel Macron ne seront pas élus mais nommés par la direction de LREM. »
    On appelait ça les Gauleiter, chez les nationaux-socialistes d’un autre thaumaturge.

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  • christian gedeon // 17.07.2017 à 13h01

    J’ai tout lu attentivement des réactions….et je me demande bien ce que signifie sous la plume de la plupart des intervenants le terme démocratique. Il y a là une inflation de l’ego qui ne laisse rien présager de bon…l’individualisme,si ultralibéral comme concept,fait florès chez des opinionnaires (barbarisme que j’aime bien de mon cru)apparemment de gauche. Pour faire simple,la « gauche  » est devenue plus ultralibérale que les ultralibéraux…One man,one party,en quelque sorte;

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  • Thierry // 17.07.2017 à 22h36

    EELV est un parfait exemple d’un parti très démocratique dans ses statuts, mais in-fine dirigé par quelques carriéristes.
    Le choix de LEM se comprends…

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