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6.avril.20216.4.2021 // Les Crises

Les 10 premières erreurs de Joe Biden en politique étrangère

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Source : Common Dreams, Medea Benjamin, Nicolas J. S. Davies

Traduit par les lecteurs du site Les Crises

Biden marche dans les pas d’Obama et de Trump, qui avaient tous deux promis des approches nouvelles en matière de politique étrangère, mais ont pour l’essentiel livré davantage de guerres sans fin.

Le président Joe Biden dans le bureau ovale, le 16 février 2021, à Washington. (Photo : Maison Blanche/Lawrence Jackson)

La présidence Biden n’en est qu’à ses débuts, mais il n’est pas trop tôt pour pointer du doigt les domaines de la politique étrangère dans lesquels nous, progressistes, avons été déçus, voire exaspérés.

On trouve une ou deux évolutions positives, comme le renouvellement du traité New START d’Obama avec la Russie et l’initiative du secrétaire d’État Blinken pour un processus de paix mené par l’ONU en Afghanistan, où les États-Unis optent enfin pour la paix en dernier recours, après 20 ans perdus dans le cimetière des empires.

Dans l’ensemble, cependant, la politique étrangère de Biden semble déjà engluée dans le bourbier militariste des vingt dernières années, bien loin de sa promesse électorale de revitaliser la diplomatie comme principal outil de la politique étrangère américaine.

À cet égard, Biden suit les traces d’Obama et de Trump, qui ont tous deux promis de nouvelles approches en matière de politique étrangère, mais qui, pour l’essentiel, ont livré davantage de guerres sans fin.

À la fin de son second mandat, Obama avait obtenu deux résultats diplomatiques significatifs avec la signature de l’accord sur le programme nucléaire iranien et la normalisation des relations avec Cuba. Les Américains progressistes, qui ont voté pour Biden, avaient donc quelques raisons d’espérer que son expérience en tant que vice-président d’Obama l’amènerait à rétablir et à développer rapidement les acquis d’Obama avec l’Iran et Cuba comme base de la diplomatie plus ambitieuse qu’il avait promise.

Au lieu de cela, l’administration Biden semble fermement retranchée derrière les remparts hostiles que Trump a construits entre l’Amérique et nos voisins, allant de sa nouvelle Guerre froide contre la Chine et la Russie jusqu’aux sanctions brutales contre Cuba, l’Iran, le Venezuela, la Syrie et des dizaines de pays dans le monde, et il n’y a toujours pas de message quant à des réductions d’un budget militaire qui a augmenté de 15% depuis l’exercice fiscal 2015 (ajusté à l’inflation).

Malgré les condamnations sans fin de Trump par les démocrates, la politique étrangère de Biden ne montre jusqu’à présent aucun changement notable par rapport aux politiques des quatre dernières années. Voici dix de ses points faibles :

1. Se révéler incapable de rejoindre rapidement l’accord sur le nucléaire iranien. L’échec de l’administration Biden à rejoindre immédiatement le PAGC, comme Bernie Sanders avait promis de le faire dès son premier jour en tant que président, a transformé une victoire facile qui aurait satisfait à l’engagement de Biden en faveur de la diplomatie en une crise diplomatique totalement évitable.

Le retrait de Trump du PAGC et sa décision d’imposer des sanctions brutales de « pression maximale » à l’Iran ont été largement condamnés par les démocrates et les alliés des États-Unis. Mais aujourd’hui, Biden impose de nouvelles exigences à l’Iran pour apaiser les faucons qui se sont toujours opposés à l’accord, risquant ainsi de ne pas réussir à rétablir le PAGC et de voir la politique de Trump devenir sa propre politique. L’administration Biden devrait réintégrer l’accord immédiatement, sans conditions préalables.

2. Poursuivre la guerre des bombardements américains – même si désormais en secret. En se mettant également dans les pas de Trump, Biden a aggravé les tensions avec l’Iran et l’Irak en attaquant et en tuant les forces irakiennes soutenues par l’Iran qui jouent un rôle essentiel dans la guerre contre l’Etat Islamique en Irak et en Syrie. La frappe aérienne américaine du 25 février de Biden n’a, comme on pouvait s’y attendre, pas réussi à mettre fin aux tirs de roquette contre les bases américaines extrêmement impopulaires en Irak, alors qu’une résolution visant à les fermer a été adoptée il y a plus d’un an par l’Assemblée nationale irakienne.

L’attaque américaine en Syrie a été condamnée comme illégale par de propres membres du parti de Biden, ce qui a relancé les efforts visant à abroger les autorisations de 2001 et 2002 pour l’utilisation de la force militaire que les présidents utilisent à mauvais escient depuis 20 ans. D’autres frappes aériennes menées par l’administration Biden en Afghanistan, en Irak et en Syrie sont entourées de secret, car celle-ci n’a pas repris la publication des synthèses mensuelles sur les opérations aériennes que toutes les autres administrations ont publiées depuis 2004, mais que Trump a abandonnées il y a un an.

3. Refuser de tenir MBS pour responsable du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. Les militants des Droits humains ont été reconnaissants envers le président Biden pour avoir publié le rapport des services de renseignement sur le meurtre macabre du chroniqueur du Washington Post, Jamal Khashoggi, rapport qui a confirmé ce que nous savions déjà : le prince héritier saoudien Mohammad Bin Salman (MBS) a approuvé le meurtre. Pourtant, lorsqu’il s’est agi de tenir MBS pour responsable, Biden s’est dégonflé.

À tout le moins, l’administration aurait dû imposer à l’encontre de MBS les mêmes sanctions, y compris le gel des avoirs et l’interdiction de voyager, que celles imposées par les États-Unis aux personnalités de rang inférieur impliquées dans le meurtre. Au lieu de cela, tout comme Trump, Biden apparait asservi à la dictature saoudienne et à son diabolique prince héritier.

4. S’accrocher à la politique absurde de Trump consistant à reconnaître Juan Guaidó comme président du Venezuela. L’administration Biden a raté l’occasion d’établir une nouvelle approche à l’égard du Venezuela lorsqu’elle a décidé de continuer de reconnaître Juan Guaidó comme « président par intérim », d’exclure tout dialogue avec le gouvernement Maduro et de sembler vouloir bloquer l’opposition modérée qui participe aux élections.

L’administration a également déclaré qu’elle n’était « pas pressée » de lever les sanctions de Trump malgré une étude récente du Government Accountability Office détaillant leur impact négatif sur l’économie, et un rapport préliminaire cinglant d’un rapporteur spécial de l’ONU, qui a noté leur « effet dévastateur sur la population entière du Venezuela. » L’absence de dialogue avec tous les acteurs politiques du Venezuela risque de conforter une politique de changement de régime et de guerre économique pour les années à venir, à l’instar de la politique américaine défaillante envers Cuba qui dure depuis 60 ans.

5. Suivre Trump plutôt qu’Obama au sujet de Cuba. L’administration Trump a mis un terme à tous les progrès obtenus par le président Obama en faveur de relations normales, en sanctionnant les industries du tourisme et de l’énergie de Cuba, en bloquant les envois d’aide liée au coronavirus, en restreignant les envois de fonds aux membres des familles, en plaçant Cuba sur une liste des « États soutenant le terrorisme » et en sabotant les missions médicales internationales de Cuba, qui étaient une source importante de revenus pour son système de santé.

Nous nous attendions à ce que Biden commence immédiatement à démanteler les politiques de confrontation de Trump, mais la complaisance envers les exilés cubains en Floride à des fins électorales intérieures prend de toute évidence, pour Biden comme pour Trump, le pas sur une politique humaine et rationnelle vis à vis de Cuba.

Biden devrait plutôt commencer à travailler avec le gouvernement cubain pour permettre le retour des diplomates dans leurs ambassades respectives, lever toutes les restrictions sur les envois de fonds, faciliter les voyages et travailler avec le système de santé cubain dans la lutte contre la COVID-19, entre autres mesures.

6. Relancer la Guerre froide avec la Chine. Biden semble, comme Trump, s’engager avec la Chine dans une Guerre froide vouée à l’échec et la course aux armements, en tenant un discours musclé et en augmentant les tensions qui ont conduit à des crimes de haine racistes contre les personnes originaires d’Asie de l’Est aux États-Unis. Mais ce sont les États-Unis qui encerclent et menacent militairement la Chine, et non l’inverse. Comme l’ancien président Jimmy Carter l’a patiemment expliqué à Trump, alors que les États-Unis sont en guerre depuis 20 ans, la Chine a plutôt investi dans les infrastructures du XXIe siècle et dans sa propre population, sortant 800 millions d’entre eux de la pauvreté.

Le plus grand danger de ce moment de l’histoire, à moins d’une guerre nucléaire totale, est que cette posture militaire agressive des États-Unis justifie non seulement des budgets militaires américains illimités, mais qu’elle forcera progressivement la Chine à convertir son succès économique en puissance militaire et à suivre les États-Unis sur la voie tragique de l’impérialisme militaire.

7. Ne pas lever des sanctions douloureuses et illégales pendant une pandémie. L’un des héritages de l’administration Trump est la pratique dévastatrice de sanctions américaines à l’encontre de pays du monde entier, notamment l’Iran, le Venezuela, Cuba, le Nicaragua, la Corée du Nord et la Syrie. Les rapporteurs spéciaux de l’ONU les ont condamnées, les qualifiant de crimes contre l’humanité et les ont comparées à des sièges médiévaux. La plupart de ces sanctions ayant été imposées par décret, le président Biden pourrait facilement les lever. Avant même de parvenir au pouvoir, son équipe en avait annoncé un examen approfondi, mais, trois mois plus tard, elle n’a toujours pas bougé.

Les sanctions unilatérales qui affectent des populations entières sont une forme illégale de coercition, au même titre que les interventions militaires, les coups d’État et les opérations secrètes, qui n’ont pas leur place dans une politique étrangère légitime fondée sur la diplomatie, l’État de droit et la résolution non violente des conflits. Elles sont particulièrement cruelles et criminelles en temps de pandémie et l’administration Biden devrait prendre des mesures immédiates en levant les sanctions sectorielles générales afin de garantir que chaque pays puisse répondre de manière adéquate à la pandémie.

8. Ne pas en faire assez pour soutenir la paix et l’aide humanitaire au Yémen. Biden a semblé remplir partiellement sa promesse de mettre fin au soutien américain à la guerre au Yémen lorsqu’il a annoncé que les États-Unis cesseraient de vendre des armes « offensives » aux Saoudiens. Mais il n’a pas encore expliqué ce que cela signifie. Quelles ventes d’armes a-t-il annulées ?

Nous pensons qu’il devrait arrêter TOUTES les ventes d’armes à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, en appliquant la loi Leahy qui interdit toute assistance militaire à des forces qui commettent des violations flagrantes des Droits humains, et la loi sur le contrôle des exportations d’armes (Arms Export Control Act), selon laquelle les armes américaines importées ne peuvent être utilisées que pour la légitime défense. Il ne devrait y avoir aucune exception à ces lois américaines pour l’Arabie saoudite, les EAU, Israël, l’Égypte ou d’autres alliés des États-Unis dans le monde.

Les États-Unis devraient également accepter leur part de responsabilité dans ce que beaucoup ont appelé la plus grande crise humanitaire du monde aujourd’hui, et fournir au Yémen les fonds nécessaires pour nourrir son peuple, restaurer son système de santé et reconstruire son pays dévasté. Une récente conférence des donateurs n’a permis de recueillir que 1,7 milliards de dollars de promesses, soit moins de la moitié des 3,85 milliards de dollars nécessaires.

Biden devrait rétablir et étendre le financement de l’USAID [L’Agence des États-Unis pour le développement international est l’agence du gouvernement des États-Unis chargée du développement économique et de l’assistance humanitaire dans le monde. L’agence travaille sous la supervision du président, du département d’État et du Conseil de sécurité nationale,NdT] et le soutien financier des États-Unis aux opérations de secours de l’ONU, de l’OMS et du Programme alimentaire mondial au Yémen. Il devrait également faire pression sur les Saoudiens afin qu’ils ré-ouvrent les lignes aériennes et les ports maritimes et renforcer le poids diplomatique des États-Unis pour soutenir les efforts de l’envoyé spécial de l’ONU, Martin Griffiths, pour négocier un cessez-le-feu.

9. Ne pas soutenir la diplomatie du président Moon Jae-in avec la Corée du Nord. L’échec de Trump à assurer un allègement des sanctions et des garanties de sécurité explicites à la Corée du Nord a condamné sa diplomatie et est devenu un obstacle au processus diplomatique en cours entre les présidents des deux Corées Kim Jong-un et Moon Jae-in, qui est lui-même un enfant de réfugiés nord-coréens. Jusqu’à présent, Biden poursuit cette politique de sanctions et de menaces draconiennes.

L’administration Biden devrait relancer le processus diplomatique avec des mesures pouvant restaurer la confiance telles que l’ouverture de bureaux de liaison, l’assouplissement des sanctions, la simplification pour réunir les familles coréo-américaines et nord-coréennes, l’autorisation pour les organisations humanitaires américaines de reprendre leur travail lorsque les conditions de la COVID le permettront, et l’arrêt des exercices militaires entre les États-Unis et la Corée du Sud ainsi que des vols de B-2 porteurs de la bombe nucléaire.

Les négociations doivent amener à des engagements concrets de non-agression du côté des États-Unis et à un engagement à négocier un accord de paix pour mettre officiellement fin à la guerre de Corée. Cela ouvrirait la voie à une péninsule coréenne dénucléarisée et à la réconciliation que tant de Coréens souhaitent – et méritent.

10. Ne prendre aucune initiative pour réduire les dépenses militaires américaines. À la fin de la Guerre froide, d’anciens hauts responsables du Pentagone ont déclaré à la commission du budget du Sénat que les dépenses militaires américaines pouvaient, sans aucun risque, être diminuées de moitié au cours des dix années suivantes. Cet objectif n’a jamais été atteint et, au lieu des « dividendes de la paix » de l’après-Guerre froide, le complexe militaro-industriel a exploité les crimes du 11 Septembre 2001 pour justifier une extraordinaire course unilatérale aux armements. Entre 2003 et 2011, les États-Unis ont engagé 45 % des dépenses militaires mondiales, dépassant de loin leur propre pic de dépenses militaires du temps de la Guerre froide.

Aujourd’hui, le complexe militaro-industriel compte sur Biden pour relancer une nouvelle Guerre froide avec la Russie et la Chine, seul prétexte plausible pour justifier de nouveaux budgets militaires record qui préparent le terrain pour une troisième guerre mondiale.

Biden doit mettre un terme aux conflits des États-Unis avec la Chine et la Russie, et s’atteler à la tâche essentielle de transférer l’argent du Pentagone vers les besoins nationaux urgents. Il devrait commencer au moins par la réduction du budget de 10 % que 93 représentants et 23 sénateurs ont déjà votée. À plus long terme, Biden devrait travailler à des réductions plus importantes des dépenses du Pentagone, comme dans le projet de loi de la député Barbara Lee visant à réduire de 350 milliards de dollars par an le budget militaire américain, afin de libérer des ressources dont nous avons cruellement besoin pour investir dans les soins de santé, l’éducation, les énergies propres et des infrastructures modernes.

Une approche progressiste pour aller de l’avant

Ces politiques, communes aux administrations démocrates et républicaines, non seulement infligent douleur et souffrance à des millions de nos voisins dans d’autres pays, mais provoquent aussi délibérément une instabilité qui peut à tout moment dégénérer en guerre, plonger dans le chaos un État qui était fonctionnel ou engendrer une crise secondaire dont les conséquences humaines seront encore pires que la crise initiale.

Toutes ces politiques entraînent des efforts délibérés pour imposer unilatéralement la volonté politique des dirigeants américains à d’autres personnes et pays, par des méthodes qui ne font que causer plus de dommages et de souffrances aux personnes qu’ils proclament – ou prétendent – vouloir aider.

Biden devrait se débarrasser des pires politiques d’Obama et de Trump, et tout au contraire choisir les meilleures d’entre elles. Trump, reconnaissant la nature impopulaire des interventions militaires américaines, a entamé le processus de rapatriement des troupes américaines d’Afghanistan et d’Irak, ce à quoi Biden devrait donner suite.

Les succès diplomatiques d’Obama concernant Cuba, l’Iran et la Russie ont démontré que négocier avec les ennemis des États-Unis pour faire la paix, améliorer les relations et rendre le monde plus sûr, est une alternative parfaitement viable plutôt que d’essayer de les forcer à obéir à la volonté des États-Unis en bombardant, affamant et assiégeant leurs populations. C’est en fait le principe fondamental de la Charte des Nations Unies, et ce devrait être le principe fondamental de la politique étrangère de Biden.

Medea Benjamin, cofondatrice de Global Exchange et de CODEPINK : Women for Peace, est l’auteure du livre « Inside Iran: The Real History and Politics of the Islamic Republic of Iran » ( L’Iran de l’intérieur : véritable histoire et politique de la République islamique d’Iran). Ses précédents ouvrages comptent : « Kingdom of the Unjust: Behind the U.S.-Saudi Connection » (Le Royaume de l’injustice : derrière la connexion USA-Arabie saoudite) (2016) ; « Drone Warfare: Killing by Remote Control » (La guerre par drones : tuer à distance) (2013) ; « Don’t Be Afraid Gringo: A Honduran Woman Speaks from the Heart »(N’aie pas peur gringo : une femme hondurienne parle avec son coeur) (1989), et (avec Jodie Evans) « Stop the Next War Now (Inner Ocean Action Guide) » ( Arrêtons la prochaine guerre dès maintenant ) (2005). On peut la suivre sur Twitter : @medeabenjamin

Nicolas J. S. Davies est l’auteur de « Blood On Our Hands: the American Invasion and Destruction of Iraq » (Du sang sur nos mains : l’invasion américaine et la destruction de l’Irak) (2010). Il a également écrit les chapitres concernant « Obama at War » (Obama en guerre) dans « Grading the 44th President: a Report Card on Barack Obama’s First Term as a Progressive Leader » ( Evaluation du 44e président : un bilan du premier mandat de Barack Obama en tant que leader progressiste ) (2012).

Source : Common Dreams, Medea Benjamin, Nicolas J. S. Davies, 12-03-2021

Traduit par les lecteurs du site Les Crises

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Commentaire recommandé

Georges Clounaud // 06.04.2021 à 07h48

Pourquoi le dossier ukrainien n’est pas abordé ? Il aurait dû être le point n°1.
Dès sa prise de pouvoir il était évident qu’il allait jeter de l’huile sur le feu. Son implication dans le « maïdan » n’est plus à prouver. Depuis quelques semaines les ukrainiens ont mobilisé de nombreuses forces à la frontière de la Crimée et sur la ligne de front au Donbass. L’auraient-ils fait s’ils n’avaient pas reçu l’onction de Washington ? Ces mouvements de troupes ont eu pour conséquence un déplacement encore plus massif de troupes russes en Crimée et à la frontière ukrainienne ?
Et maintenant ?
Déjà la presse mainstream ne dit pas un mot sur la situation. Les médias allemands et anglais eux commencent déjà à dénigrer systématiquement la Russie et à dénoncer le bellicisme russe (comme d’habitude !) et à nier les premières « bavures ». Le garçon de 5 ans tué par un drone ukrainien il y a 3 jours ne serait que le résultat de la propagande de Poutine.
Il est certain que Biden et les néoconservateurs attisent ces tensions. Biden l’avait annoncé lorsqu’il avait dit que Poutine était un tueur. Il avait rajouté qu’il allait bientôt en payer le prix. dans le même temps Zelinski dans un tweet annoncait qu’il existait un plan pour récupérer la Crimée. Sans l’appui des USA et de l’Otan aurait-il osé braver ainsi la Russie. Ils ne se cachent même pas !
Comment tout cela va-t-il finir ?
Je n’ose l’imaginer.

43 réactions et commentaires

  • Darras // 06.04.2021 à 07h24

    Quatre paragraphes et déjà un mensonge. Non Trump lui, contrairement à Obama n’a lancé aucune guerre. Ça commence mal. On continue la lecture.

      +36

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    • LibEgaFra // 06.04.2021 à 07h53

       » Non Trump lui, contrairement à Obama n’a lancé aucune guerre. »

      Il faut arrêter avec ce mensonge. Quelle guerre a-t-elle été lancée par Obama?

      Trump a plus bombardé qu’Obama, et davantage de sanctions contre Cuba, le Venezuela, la Russie…

      Aucune guerre terminée.

        +12

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      • Darras // 06.04.2021 à 08h12

        La Libye, ça vous parle? Le Yémen? Le coup d’état en Ukraine, les egorgeurs modérés en Syrie, ça vous parle?
        Par ailleurs le MIT lui même a calculé qu’Obama avait largué plus de bombes que W lui même et tué beaucoup plus en assassinat ciblé.
        Pour info, « menteur » est une insulte qui n’a pas sa place dans la charte du blog.

          +44

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        • LibEgaFra // 06.04.2021 à 12h36

          La Libye, c’est la France.
          Le Yémen, c’est l’Arabie et les Émirats.
          L’Ukraine, c’est l’UE.
          Pour la Syrie, les égorgeurs sont européens. Ou ils viennent d’Irak, et l’Irak, c’est Bush. Le plan de remodelage du Moyen-Orient, c’est Bush et les néocons. Vous croyez encore que c’est le président qui décide? Le dernier président qui a décidé, on sait ce qui lui est arrivé.

          Pour les bombardements, vous auriez mieux fait de consulter les données fournies ici:

          https://www.les-crises.fr/depuis-2001-les-etats-unis-et-leurs-allies-ont-largue-plus-de-326-000-bombes-et-missiles-dans-d-autres-pays/

          Pour qui sait lire, j’ai parlé de « mensonge », pas de « menteur ».

          Sur ce sujet je vous renvoie à vos propos (même source que le lien ci-dessus):

          « clouer le bec aux éternels cultivateurs de mauvaise foi et leur exigence spécieuse de sources. »

          Qualifier un propos de « mensonge » critique le propos, pas la personne, au contraire « cultivateurs de mauvaise foi » critique les personnes.

            +4

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          • Paul // 06.04.2021 à 13h02

            ehhh, mettez les pieds sur terre, la Lybie c’est la france…..

            la cause de la guerre c’est la france (avec un petit f comme son pres de l’époque

            mais LA guerre c’est Obama et sa clique. Faut-il vous rappelez les emails ?

             » Interviewé dimanche soir sur Fox News, le président américain a indiqué que sa plus grande erreur en tant que chef d’Etat a été de ne pas avoir de stratégie définie après l’intervention militaire en Libye de 2011. »

            l’ukraine et la syrie ce sont les même qui sont derrière les mercenaires, comme daesh.
            vous savez , ceux qui fournissaient les 4×4 et tout le matos, ainsi que les ravitaillements qui tombaient par « erreur » chez les méchants

              +19

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            • LibEgaFra // 06.04.2021 à 13h34

              « la cause de la guerre c’est la france »

              Si vous le dites vous-même, je ne vais surtout pas vous contredire!

              « de ne pas avoir de stratégie définie après l’intervention militaire en Libye de 2011. »

              C’est bien la preuve! Merci. Vous avez déjà entendu parler de l’otan, oui? Les USA ont fourni la logistique, c’est la France qui était à la manœuvre et qui a fait assassiner Kadhafi.

              « ceux qui fournissaient les 4×4 et tout le matos »

              Les 4×4 venaient d’Arabie et le matos récupéré par les Syriens et exposé était d’origine européenne (Allemagne, RU, Serbie, etc.) et il y avait plus de conseillers européens qu’américains sur le territoire syrien.

                +3

              Alerter
            • Paul // 06.04.2021 à 13h52

              ça arangeait bien sarko et ses potes bhv et compagnie

              Mais : qui tire les ficeles de l’Otan ou la « cohalahition internationale » ?

              qui paye les « mercenaires » et les révolutions « colorées »

                +13

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          • Alain // 06.04.2021 à 17h56

            L’Ukraine c’est l’UE? Comme si l’UE avait une quelconque politique autonome. Et le « fuck the EU » de Victoria Nulland à l’ambassadeur américain en Ukraine, c’était pour empêcher le coup d’état?

            La Syrie les égorgeurs sont européens? de qui parlez-vous? des djihadistes recrutés par les Turcs et armés par les Américains?

            L’Arabie et les Emirats sont capables de planifier toutes leurs attaques sans que des officiers américains et des britanniques ne peuplent leurs centres de commandement?

            Sans la logistique américaines, la france aurait pu détruire la Lybie?

            Et de manière générale, les vassaux des Etats-Unis peuvent-ils bouger un orteil sans leur approbation (Israël n’est pas un vassal, c’est même plutôt la situation inverse)

              +16

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          • lvzor // 06.04.2021 à 18h34

            “L’Ukraine, c’est l’UE”
            « fuck the EU » ça vous parle?

              +9

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  • LibEgaFra // 06.04.2021 à 07h38

    A) La politique étrangère des USA n’est pas déterminée par le président, sinon quick…!

    B) Rien sur la Russie, ni l’Ukraine, ni sur Poutine le « tueur », donc on peut facilement aller à 12…

      +5

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  • Georges Clounaud // 06.04.2021 à 07h48

    Pourquoi le dossier ukrainien n’est pas abordé ? Il aurait dû être le point n°1.
    Dès sa prise de pouvoir il était évident qu’il allait jeter de l’huile sur le feu. Son implication dans le « maïdan » n’est plus à prouver. Depuis quelques semaines les ukrainiens ont mobilisé de nombreuses forces à la frontière de la Crimée et sur la ligne de front au Donbass. L’auraient-ils fait s’ils n’avaient pas reçu l’onction de Washington ? Ces mouvements de troupes ont eu pour conséquence un déplacement encore plus massif de troupes russes en Crimée et à la frontière ukrainienne ?
    Et maintenant ?
    Déjà la presse mainstream ne dit pas un mot sur la situation. Les médias allemands et anglais eux commencent déjà à dénigrer systématiquement la Russie et à dénoncer le bellicisme russe (comme d’habitude !) et à nier les premières « bavures ». Le garçon de 5 ans tué par un drone ukrainien il y a 3 jours ne serait que le résultat de la propagande de Poutine.
    Il est certain que Biden et les néoconservateurs attisent ces tensions. Biden l’avait annoncé lorsqu’il avait dit que Poutine était un tueur. Il avait rajouté qu’il allait bientôt en payer le prix. dans le même temps Zelinski dans un tweet annoncait qu’il existait un plan pour récupérer la Crimée. Sans l’appui des USA et de l’Otan aurait-il osé braver ainsi la Russie. Ils ne se cachent même pas !
    Comment tout cela va-t-il finir ?
    Je n’ose l’imaginer.

      +77

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    • moshedayan // 06.04.2021 à 10h50

      Des inquiétudes légitimes, manoeuvres « Defender » de l’OTAN, annoncées à « grande échelle » de la Baltique à la Mer noire pour 2021 par les officiels ukrainiens, provocations régulières – les Ukrainiens systématiquement annoncent des tirs d’artillerie venant du Donbass 1 heure à 20 minutes avant et déclarent riposter (objectif – faire fuir les civils de leurs logements…) Zelinski – un plan pour récupérer la Crimée …-un fait est un fait – le décret Khrouchtchev de « rattachement » / « d’annexion » à l’Ukraine n’a aucune légitimité populaire ou démocratique – aucune ! les nationalistes prétendent aussi vouloir le Kuban – parce qu’il y a beaucoup d’Ukrainiens dans cette région…. Rien que ça, !!! ils y sont quand même minoritaires.. je précise..et quasi tous russophones…. Au Kuban, on les attend les « banderovtsi »… des volontaires du Kuban sont allés aider les Criméens… A force de provocations, … le camp de ceux qui veulent le démantèlement au moins à plus de 50% de son territoire de l’Ukraine ne fait que grandir chez beaucoup de Russes moyens, quelques Polonais, Slovaques (pour la Ruthénie d’Oujgorod,) et Roumains même -là encore un « souvenir » de la « Commission Khrouchtchev » d’après- guerre sur le rapatriement – expulsion des « non-ukrainiens »…… comme un destin répété de l’Histoire anarchique de l’U – kraina….

        +16

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      • RGT // 06.04.2021 à 11h32

        Concernant l’Ukraine, vous oubliez aussi les hongrois (est de l’Ukraine) qui se sont retrouvés du jour au lendemain sous tutelle ukrainienne alors qu’ils ne souhaitaient qu’une chose : rester hongrois.

        Ajoutons aussi le fait que la langue ukrainienne a été inventée de toutes pièces par les linguistes de l’URSS pour affaiblir la Russie qu’ils détestaient, en créant de toutes pièces une « nation » qui en fait était le cœur même de la nation russe, est partie d’Ukraine (Rus de Kiev) pour se développer vers le nord et l’est.

        Les autres « ethnies » ayant été sous domination lituanienne et polonaise, ou des territoires de la Roumanie, de la Moldavie et de la Hongrie jusqu’à la fin de la 1ère guerre mondiale et encore peuplées de ces populations.

        Mais toute la partie est de l’Ukraine, du Donbass à la Crimée en passant bien sûr par Kiev étaient des terres traditionnelles russes qui ont été récupérées en expulsant les turcs, permettant ainsi de virer ces derniers de tout le continent européen.

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        • moshedayan // 06.04.2021 à 12h03

          Oui vous avez raison, j’avais oublié les Hongrois, mais quelques unes des pensées « magyares » sont en délicatesse avec les Slovaques – coincés entre Polonais et Hongrois, nos montagnes refuges sont le garant de l’identité slovaque d’où la Ruthénie (qui nous rattache aussi aux mondes russes à l’ouverture orientale…par l’orthodoxie…) Un pont entre l’Ouest de Vienne et l’Est… au fond

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        • Massajou // 06.04.2021 à 13h44

          Eh bien, Taras Chevtchenko est un linguiste soviétique, maintenant…

          Décidément, on en apprend tous les jours…

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    • Fritz // 06.04.2021 à 19h08

      Joe Biden est lié au régime ukrainien par un pacte de corruption. Et n’oublions pas qu’en avril 2014, la guerre du Donbass a été relancée après une visite à Kiev du vice-président américain, un certain Biden Joe. Vous avez donc raison, @Georges Clounaud : il était prévisible que la guerre allait se rallumer une fois Biden installé à la Maison Blanche.

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  • Linder // 06.04.2021 à 08h03

     » Les Américains progressistes, qui ont voté pour Biden, avaient donc quelques raisons d’espérer que son expérience en tant que vice-président d’Obama l’amènerait à rétablir et à développer rapidement les acquis d’Obama avec l’Iran et Cuba comme base de la diplomatie plus ambitieuse qu’il avait promise. »

    Devant un tel niveau d’aveuglement des « progressistes », on ne sait pas comment leur faire comprendre …
    Je reprends la liste de Darras, pour souligner car certains lecteurs de ce blog semblent tellement ne pas suivre …. Guerre en Libyie, qui déstabilise aussi le Mali, guerre au Yemen (essentiellement par proxi mais avec du matériel et des conseiller américains, coup d’état en Ukraine, en s’appuyant sur les nazi de Pravi Sektor et Svaboda, guerre en Syrie, plus la poursuite de la guerre en Irak, en Afghanistan et ailleurs mais à quoi bon compléter la liste …. Quand on ne veut pas voir que la plus grande menace pour la paix c’est les USA et l’OTAN…

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  • marc // 06.04.2021 à 08h30

    Toujours la même politique étrangère aux USA : le règles étant de suivre le pétrole et le gaz pour la comprendre !
    – Fin du plan A pour Northstream II : Sanctions
    – Début du plan B : Bruits de bottes à la frontière Ukrainienne
    – Plan C : Conditionner l’ouverture/fermeture des vannes de Nothstream II à la politique de sanctions US … Pour le moment l’Allemagne résiste mais l’UE fait pression…

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    • Jean-Do // 06.04.2021 à 08h51

      Oui mais :
      A- L’UE peut faire pression cependant le maître unique de l’UE semble bien l’Allemagne. Si le Nordstream fonctionne, nous en seront sûr.
      B- Le conflit larvé en Ukraine fait aussi l’affaire de la Russie en empêchant légalement l’Ukraine d’intégrer l’OTAN.

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      • RGT // 06.04.2021 à 11h51

        C’est pour cette raison que les russes ont strictement refusé le rattachement du Donbass à la Russie, ce qui a été ressenti comme une trahison par la population russe.

        Et c’est aussi la raison pour laquelle la diplomatie russe (le grand Sergueï étant largement au dessus du lot de ses « concurrents » occidentaux) fait tout pour que le Donbass et d’autres régions russophones restent dans la nation ukrainienne avec un statut d’autonomie.

        Comme les excités bandéristes préfèrent mourir que d’accepter que certaines régions ne soient pas sous leur contrôle les russes ont la garantie d’un conflit larvé jusqu’à la fin de ces mouvements néo-nazis en Ukraine.
        Et une fois les bandéristes, leurs supplétifs et les oligarques « pro occidentaux » par cupidité disparus, la population ukrainienne n’aura d’autre alternative que de se rapprocher de leurs frères russes avec lesquels ils pourront à nouveau tisser des relations qui n’auraient jamais dû être rompues.

        N’oublions pas que le pire ennemi des oligarques est bel et bien Poutine…

        Il les a matés en Russie et les oligarques ukrainiens ne souhaitent surtout pas qu’un rapprochement avec la Russie les mette aussi sur la touche.

        Si on pouvait foutre la paix aux ukrainiens et leur laisser le choix de déterminer en toute liberté leur mode de vie il n’y aurait plus de problème.

        Malheureusement, comme dans toute nation centralisée, les « élites » décident et les populations courbent l’échine et sont obligées d’obéir sans discuter, même lors des élections.

        N’oublions pas non plus que l’Ukraine est la terre de naissance de Nestor Makhno.

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        • LibEgaFra // 06.04.2021 à 12h56

          « C’est pour cette raison que les russes ont strictement refusé le rattachement du Donbass à la Russie, ce qui a été ressenti comme une trahison par la population russe. »

          Pour une fois pas d’accord avec vous. Il n’y a aucune « trahison ». Et vous n’êtes pas la population russe. Par analogie, ni l’Abkhazie, ni l’Ossétie du Sud n’ont été rattachées à la Russie.

          « fait tout pour que le Donbass et d’autres régions russophones restent dans la nation ukrainienne avec un statut d’autonomie. »

          Non, avec un statut d’indépendance. De facto les deux républiques ne sont plus dans l’Ukraine. Et nombre de citoyens de ces deux républiques ont acquis la citoyenneté russe.

          Puisque vous mentionnez Lavrov, voici ce qu’il a dit:

          « Comme le président Vladimir Poutine l’a dit il n’y a pas longtemps, mais ces mots sont toujours d’actualité, ceux qui tentent de déclencher une nouvelle guerre dans le Donbass détruiront l’Ukraine. »

          C’est clair, non?

          Source: « Grand entretien – Le monde vu par Lavrov »

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          • Jean-Do // 06.04.2021 à 18h34

            Ouais, « Lavrov a dit que… » Ce que dit Lavrov, j’en prend, j’en laisse : il est le ministre des Affaires Étrangères de Russie, il défend les intérêts de son pays. Il mentira comme les autres si c’est l’intérêt de la Russie. Seule restriction : ni lui ni son pays ne peuvent faire n’importe quoi et manger leur parole ouvertement comme le font quotidiennement les USA car ces derniers sont trop puissants pour avoir besoin de coopération ou de respecter quoi que ce soit. Cependant de mon point de vue, sa crédibilité s’arrête là.

            La Russie a peur d’une guerre en Europe (et nous aussi, évidemment). Les USA ont besoin de guerres pour que leur machine économique ne s’écroule pas. La Russie a besoin d’alliés, les USA de sujets. Ça se sont des réalités, pas des déclarations diplomatiques.

            Pour ceux qui pensent que la Russie peut résister : les dépenses de défense russes, c’est deux fois celles de la France. Et c’est tout. Pas d’alliés en Europe, pas de gros entrepôts dans un autre continent. Rien sauf leur diplomatie entre la destruction « façon Serbie » et leur état actuel. Sans déclencher une guerre nucléaire, il n’y a que nous (et eux) qui prendront dans ce prochain conflit.

            Nos intérêts ne convergent que sur ce point. Pour tout le reste, nous sommes du côté des USA : énergie, économie, informatique, internet, culture, zones d’influence, livraisons militaires. Tout. Essayez de construire un Rafale sans au moins une pièce vitale et irremplaçable venant d’Amérique, pour voir.

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            • ouvrierpcf // 06.04.2021 à 22h40

              Pour tout le reste, nous sommes du côté des USA : énergie, économie, informatique, internet, culture, zones d’influence, livraisons militaires. Tout. Essayez de construire un Rafale sans au moins une pièce vitale et irremplaçable venant d’Amérique, pour voir.

              Molière jean de La fontaine Lully Racine Rimbaud Rromain Rolland Petipa ,Béjart ,que les cinéastes amerloc essayent de produire leur culture d’en vendre ou d’en revendre sans au moins un vers un pas une note venant de France pour voir Pour le silicium le cobalt le nickel il peuvent aussi aller le chercher dans les profondeur de leur Texas ah j’oubliais Newton Volta Ampère Aristote leurs ancêtres étaient D’Amérique sans oublier le TGV la fibre optique les fours Martin le cristal et bien sur le Champagne les parfums les diamants le travail de l’or Anvers, Reims , Johannesburg , des noms que des noms !! ah aussi les oranges l’encre la poudre inventions des indiens d’Amérique merde ils n’avaient pourtant pas de chevaux ? merde alors on nous a menti!

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      • Castor // 06.04.2021 à 19h43

        « Le conflit larvé en Ukraine fait aussi l’affaire de la Russie en empêchant légalement l’Ukraine d’intégrer l’OTAN. »

        Le gouvernement des Etats-Unis se fiche de la légalité en matière de politique étrangère. Il est parfaitement capable d’accepter l’Ukraine dans l’OTAN même si les conditions légales ne sont pas remplies.

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  • Fabrice // 06.04.2021 à 08h37

    Il fallait s’y attendre franchement le fond de la politique des USA est écrite et ne dépend que peu du président (plus du Sénat et du Congrès américain), seul la forme change en fait ce qui se réjouissaient vont peut être ouvrir les yeux un jour.

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  • pucciarelli alain // 06.04.2021 à 08h42

    Accuser M. Trump n’avoir contribué aux « guerres sans fin » ne correspond pas à la réalité de son mandat. Le comparer en la matière à M. Obama paraît outrancier. Enfin, qu’attendre de M. Biden qui n’est apparemment que le laquais du Pentagone, tout comme l’étaient Obama, ou les Bush père et fils, ou encore Clinton? Même aux États Unis, la politique est plus subtile que certains ne le pensent.

      +13

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  • Christian Gedeon // 06.04.2021 à 09h14

    Chassez l’ Obama, il revient au galop. Ce panégyrique à peine camouflé de la présidence Obama prête à sourire. Obama: gentil, Trump: très méchant, Biden: gentil s’il fait comme Obama. Bon, passons à autre chose.

      +15

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  • 78 ans // 06.04.2021 à 11h49

    « La présidence Biden n’en est qu’à ses débuts… nous, progressistes, avons été déçus, voire exaspérés »?

    ***

    Comme quoi on peut être, semble-t-il, « progressiste » et aussi naïf qu’un nouveau-né.

      +9

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    • Philippe T. // 06.04.2021 à 12h24

      Bonjour,
      C’est même une condition indispensable.

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    • pat // 06.04.2021 à 21h17

      quand tu fait confiance a un millionnaire qui veux devenir milliardaire

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  • RGT // 06.04.2021 à 12h03

    Depuis la fondation des USA, combien d’années CUMULÉES sans conflit ?

    La guerre est dans les gènes de cette nation car elle a permis à ses « élites » d’augmenter ses profits et de « souder la population derrière le drapeau du pays agressé »…

    Guerres qui ont permis de conquérir de nouveaux territoires au détriment des autres peuples, guerres qui ont permis aux marchands d’armes de faire des profits indécents, guerres qui ont permis de « civiliser » (en fait mettre en esclavage) des populations extérieures pour que les ploutocrates US puissent encore augmenter leurs profits en faisant de la « croissance externe ».

    Et ça continue encore aujourd’hui, le pétrole étant un facteur important mais bien moins que le contrôle de tout le commerce international qui permet d’étrangler toute nation qui commet le crime de lèse-majesté de ne pas se soumettre aux injonctions de l’Oncle Sam.

    Pour résumer, ce que faisait la Rome antique en son temps…

    Et comme la Rome antique l’empire US finira par s’effondrer face aux attaques de « gueux dépenaillés » suite à la corruption totale des institutions et l’absence de motivation des populations qui pensaient (à juste titre) que les envahisseurs n’étaient pas pires que leurs maîtres actuels.

      +7

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  • petitjean // 06.04.2021 à 12h17

    L’état profond américain, celui qui commande et qui a chassé Trump, veut ses guerres pour contrôler le monde, maintenir son hégémonie . Le budget de la guerre ne baissera donc pas : le complexe militaro industriel commande aussi
    Les USA en Europe veulent empêcher tout rapprochement de l’UE avec la Russie : ils sont prêts à tout
    Car, une Europe de « l’Atlantique à l’Oural » constituerait une formidable puissance concurrente des USA. Entretenir un foyer de tension, en Ukraine par exemple, est un des moyens utilisés. Et les pays de l’UE, éternels vassaux, ne mouftent pas
    L’Europe est toujours occupée et accepte sa soumission . Les USA peuvent se permettre de fomenter des conflits ici chez nous
    Qu’on se souvienne de la Serbie….

      +12

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  • Vain(s) espoir(s) // 06.04.2021 à 12h51

    En faisant quelques recherches sur « Wikipédia » je suis tombé sur un article assez édifiant du moins pour moi n’ayant pas toutes vos connaissances sur ces sujets :

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_des_guerres_des_%C3%89tats-Unis

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    • Paul // 06.04.2021 à 13h20

      voir le com juste au dessus
      petitjean // 06.04.2021 à 12h17
      ce grand défenseur de la démocratie et de la Paix

      ah oui, là, vous étiez moine boudiste au fin fond du Tibet ?

      ah ben non, même là-bas le Dalaï-lama est instrumentalisé.

        +2

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  • Paul // 06.04.2021 à 13h12

    comme il a été question de l’Ukraine, je rappelerai, au cas ou, que la GUERRE en Ukraine est toujours en cours et cause des morts chaque semaine.

    sinon, sur le principe, je m’étonne, on n’arrête plus de parler de Biden.
    il y a une raison ?
    biden, petit ‘oncle joe’ n’est qu’une marionette, penser qu’il va changer le monde ou l’orientation dévastatrice de ceux qui l’on mis en place était une utopie.

      +8

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  • Saïd Herta // 06.04.2021 à 14h00

    Ce qui est désolant c’est qu’il y ait encore des gens qui se disent « progressistes » aux US qui font encore confiance aux deux mêmes partis qui leur ont taillé des croupières depuis … j’allais parler de la fin du Maccartysme mais je me suis posé et en réfléchissant bien , c’est depuis l’arrivée des pilligrims qu’ils enfoncent des trucs dans le fondement du progressisme …
    C’est trop pourri , rotten to the core , insauvable même à grands coups d’entrisme. Faites un autre parti les gens, ces deux là sentent la mort ou le cadavre.

      +2

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  • Jeremia // 06.04.2021 à 14h19

    Je voulais quand même faire remarquer que le fameux « cimetière des empires » (l’Afghanistan) est un énorme mythe.

    Les Soviétiques s’en sont bien tirés pendant les dix ans de leur présence, malgré les milliards qui affluaient de la CIA au secours des intégristes. Et c’était sans doute pour beaucoup d’Afghans la meilleure période de tout le 20e siècle. Si les Soviétiques sont partis, ce n’est pas suite à une « défaite » comme on raconte souvent chez nous, mais de leur plein gré dans l’espoir d’une paix illusoire avec les USA. Et pourtant le régime progressiste afghan a résisté encore 3 ans aux assauts de Ben Laden/Massoud.

      +6

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    • Christian Gedeon // 06.04.2021 à 17h32

      Mythe? La chute de l’urss a suivi de près n’est ce pas? Il a fallu attendre le deuxième mandat de Poutine pour que se dessine un redressement de la Fédération de Russie. Ceci étant dit, vous liez à juste titre, et tant pis pour ceux qui vont hurler, Ben Laden et Massoud. Massoud ce faux heros mais vrai islamiste bien camouflé.

        +2

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  • Nerouief // 06.04.2021 à 22h02

    La Crimée reste aussi une bêtise. De Biden qui risque de dégénérer rapidement en un guerre sans fin et un massacre inutile.

      +2

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    • Paul // 07.04.2021 à 08h14

      ben non, ça fait tourner leur industrie , ça occupe les médias, ça emmerde leur ennemi et l’europe et ça empêcherait surtout, , l’oléoduc

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  • Rachid ELAÏDI // 07.04.2021 à 08h30

    ou encore revenir sur la décision de Trump sur la marocanité du Sahara occidental , car Trump et selon des observateurs ,a empoché de l’argent, car c’est du business qui consiste à dire  »tu veux ,tu donnes, tu donnes, tu reçois », et Biden paye les pots cassés de Trump . ou tout de moins ,il peut donner sa version ; il y a des bribes selon l’administration americaine d’encourager Guterres à trouver vite un envoyé pour le Sahara occidental qui veut dire en langage diplomatique Biden ne reconnait pas la marocanité du Sahara occidental et ne souhaite pas faire participer l’armée américaine dans cette guerre probable Algérie vs Maroc avec comme hypothèse sous adjacente une guerre civile transfrontalière de Souss Massa à Tizi Ouzou à Adrar à Tilmim à Ourzazet …

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  • Lianna // 09.04.2021 à 11h46

    Vous êtes un peu niais. Avez vous oublié que Biden soutient le complexe militaire américain. Donc son action actuelle est logique !

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