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Les damnés de la Commune | ARTE

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Source : Arte

Du soulèvement du 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » qui s’acheva le 28 mai 1871, Paris fit il y a 150 ans l’expérience d’une insurrection populaire et démocratique. Raphaël Meyssan nous plonge au cœur de cette révolution singulière, grâce à un étonnant dispositif esthétique, construit autour de gravures d’époque.

À la fin des années 1860, Paris gronde. Dans un Second Empire qui se veut libéral, Napoléon III a chargé le préfet Haussmann de moderniser la capitale pour en faire un paradis de la grande bourgeoisie. Tandis que la misère et les loyers augmentent, la contestation populaire prend de l’ampleur. Pour affirmer son autorité, l’empereur tente de détourner la colère sociale contre un ennemi extérieur et déclare la guerre à la Prusse. Mais le conflit vire au fiasco.

Le 3 septembre 1870, Napoléon III est fait prisonnier. L’empire s’effondre, la République est proclamée et le gouvernement provisoire, installé à Bordeaux, décide de négocier la paix avec les Prussiens. Dans la capitale assiégée, les habitants, eux, refusent de se rendre. Après une élection, la Commune de Paris est proclamée le 28 mars 1871 et, en deux mois, expérimente des réformes sur tous les terrains : politique sociale, éducative, culturelle, égalité des sexes, laïcité… Réfugiés à Versailles à l’instigation d’Adolphe Thiers, chef du gouvernement, les tenants de l’ordre, eux, remobilisent une armée prête à marcher sur Paris…

Vibrantes archives

La Commune, ce grand souffle démocratique et populaire inscrit au fer rouge dans l’histoire de France, telle qu’on ne l’a jamais vue : Raphaël Meyssan a adapté les trois tomes de son roman graphique éponyme, pour lequel il avait collecté des centaines de gravures dans les journaux et les livres de l’époque. De cette patiente quête d’archives − huit ans de recherches −, le graphiste et réalisateur tire un film unique, à l’esthétique et au dispositif étonnants.

La caméra plonge au cœur de ces dessins magnifiques, émouvants et subtilement animés, puis zoome, scrute et caresse pour restituer cette tragique épopée dans le moindre de ses détails en une fresque prodigieuse. À mi-chemin entre Les misérables de Victor Hugo et les bandes dessinées documentaires de Joe Sacco, Raphaël Meyssan compose, en incluant le récit de Victorine, une jeune révoltée, une narration limpide qui parvient, à destination de tous les publics, à rendre fluide le chaos de la Commune. Une réussite.

Documentaire de Raphaël Meyssan (France, 2019, 1h30mn)

Source : Arte, 18-03-2021

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Commentaire recommandé

ellilou // 07.04.2021 à 13h29

« je ne comprends pas l’adulation que suscite dans une certain milieu les événements de la Commune » je ne connais pas la classe sociale à la quelle vous appartenez mais sachez que pour tous les « riens » les délaissés, les abandonnés, la Commune est une promesse pour eux (pour nous) et pour nos enfants, promesse de justice, de fraternité…dommage que cette beauté révolutionnaire vous échappe 🙂

24 réactions et commentaires

  • amnesix // 07.04.2021 à 10h48

    Tout était là. La vie qu’on se souhaite aujourd’hui, ils l’avaient votée.

    Je hais le Sacré Cœur, cette pustule érigée pour remercier dieu d’avoir écrasé la Commune.

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    • ellilou // 07.04.2021 à 13h27

      « Vie que vous souhaitez, et seulement vous »….non, camarade, nous sommes nombreux à la vouloir aussi cette « vie bonne » et ces « jours heureux » 🙂

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    • VVR // 07.04.2021 à 17h56

      Par « les républicains », vous voulez parlez bien de la clique au pouvoir en 1870 qui n’arrive pas a se décider entre la maison d’Orléans et la maison Bourbon ? Quelque chose m’échappe dans votre définition des républicains.

      Quand au sacré cœur, c’est à la chute de l’empire que l’idée germe, mais la décision ne sera validée qu’en 1873, par une assemblée Orleano-légitimiste. Si la commune n’est pas directement citée, celle ci est présente dans tous les esprits quand on est dans un cadre d’affirmation du renouveau moral,

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    • petitjean // 07.04.2021 à 19h02

       » les massacres de mal pensants »
      Dieu sait que les révolutionnaires de 1792 à 1794 n’ont pas hésité à massacrer, en masse, les mal pensants….

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  • ouvrierpcf // 07.04.2021 à 12h27

    Staline contemporain de la Commune? mais Staline Staline ? n’est il donc pas impliqué dans la bataille de Stalingrad ? celle de Koursk ? bof un des détails Staline capitaliste mais Nicolas II alors ? communard alors ? Cyd va nous éclairer lui
    pour Sedan oui il y avait les ancêtres de Pétain dans le coup mais Cyd va nous démontrer les vertus de Pétain Laval pour les valeurs ouvrières paysannes et nationalistes françaises républicaines

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    • ouvrierpcf // 08.04.2021 à 11h57

      la terreur en quoi elle a échouée? la nazisme lui a été vaincu par les troupes de l’URSS donc oui le communisme soviétique a réussi son entreprise d’anéantir le nazisme allemand hitlérien le führer lui même suicidé dans son antre
      En France des femmes des hommes des jeunes de droite de gauche( dont un peu mais un tout petit peu de communistes français résistants) ont uni leurs efforts pour en faire de même ils ont mis en place le CNR le CNR un échec mais pour qui ?
      le racisme l’eugénisme des idéologies ? ou des moyens des méthodes
      en quoi peut on comparer le colonialisme anglais maintenant anglo saxon et français ou ex allemand ou hollandais les afrikaners sont ils des progressistes? n’ont ils pas d’idéologie ? la création de l’état d’Israël une réussite ? sans colonies? idéologie dite progressiste sans racisme sans eugénisme sans terreur? et et sans obédience Rappel de la définition obédience fidélité soumission à une autorité spirituelle politique ou philosophique

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    • VVR // 09.04.2021 à 11h31

      Utiliser le terme de progressiste en parlant du Stalinisme, ça a quelque chose de merveilleux. A part établir l’égalité complète entre les sexes avec la constitutions de 1936, on peut difficilement trouver plus conservateur que lui, et que la plupart des communistes de l’époque d’ailleurs.

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  • Anfer // 07.04.2021 à 13h27

    Donc, si Bazaine décide de ne pas aider Mac Mahon, c’est la faute des républicains…

    Le programme de la commune, c’est en partie ce que la 3ème république fera mais avec 30 ans de retard.
    Éducation gratuite, séparation de l’église et de l’état.
    La démocratie directe et l’autogestion, par contre on y est pas encore…

    Quel est la pertinence de ces comparaisons anachroniques ?

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  • ellilou // 07.04.2021 à 13h29

    « je ne comprends pas l’adulation que suscite dans une certain milieu les événements de la Commune » je ne connais pas la classe sociale à la quelle vous appartenez mais sachez que pour tous les « riens » les délaissés, les abandonnés, la Commune est une promesse pour eux (pour nous) et pour nos enfants, promesse de justice, de fraternité…dommage que cette beauté révolutionnaire vous échappe 🙂

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    • ellilou // 08.04.2021 à 13h22

      Votre droit à ne pas vous « extasier » face aux magnifiques révolutions qui ont émaillé la belle histoire de votre pays est tout à fait légitime, qui pourrait donc vous y contraindre? Chacun vit et ressent l’histoire avec ses affects, son histoire, sa pensée et très souvent (mais pas toujours…) du point de vue de sa classe sociale.

      Néanmoins votre phrase « une chimiothérapie ultra lourde et invalidante » frôle (euphémisme) la mauvaise foi car les seuls « invalidés » par les soulèvements et révolutions n’ont jamais été ceux contre lesquels ils se faisaient mais plutôt ceux qui luttaient. Ils ont été bien souvent soit spoliés de leur victoire et trahis par les classes bourgeoises avec lesquelles ils s’étaient momentanément alliés, soit écrasés par ces mêmes classes dominantes. Leurs combats tout au long de l’histoire française n’en sont que plus admirables, et c’est une étrangère vivant parmi vous depuis sa toute petite enfance qui vous le dit avec beaucoup d’admiration 🙂

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  • fox23 // 07.04.2021 à 14h06

    Notre hiérarchie militaire fit la démonstration de sa nullité à l’occasion de cette récente guerre. Ne se tenant informé de rien dans leur sphère de réflexion – leur vanité leur suffisait – nos inutiles étoilés arrivèrent au combat avec des canons se chargeant par la gueule – comme sous Napoléon le 1er – tandis que les Prussiens disposaient de canons chargés par la culasse tirant plus vite et plus loin.
    La descendance des mêmes incapables étoilés faillit atteindre le même résultat désastreux en 1914, rattrapé de justesse sur la Marne, mais atteignit parfaitement son objectif en 1940 – mettre à mort la gueuse, la République – s’informer sur la CSP de la plupart de leurs géniteurs en dit long sur leur amour de la France et leur dégoût de la populace.

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    • Ando // 08.04.2021 à 14h21

      Il est tout de même très exceptionnel dans l’histoire de voir un pays l’emporter militairement sur un pays dont la puissance industrielle lui est très supérieure. Certes, l’Allemagne n’existe pas encore vraiment en 1870 mais la Prusse de Bismarck à fait une partie du chemin et son organisation militaire est efficace. On le verra clairement en 1914. A cette date le potentiel industriel français ne fait plus que 70%, voire moins, de celui de l’Allemagne. L’adjonction de l’effort de guerre de la monarchie russe (en 1915 une majorité des divisions d’infanterie allemandes est immobilisée sur le front russe) explique la victoire française. Le monde des choses est terriblement réaliste.

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  • David D // 07.04.2021 à 17h17

    Il y a plein d’erreurs dans ce que vous dites et aussi dans ce qui pourra vous être répondu. La Commune n’est pas marxiste, communiste au sens où vous l’employez, ni une révolution ouvrière. La Commune se réclame de la grande Révolution et des combats qui ont eu un premier arrêt saignant en 1848. Le mot « communisme » n’a rien à voir avec Marx, Lénine, etc., il y a eu captation d’héritage. Le terme de socialisme renvoie non au socialisme du vingtième siècle lié à Marx, mais au désir de la République sociale, ce qui est pas pareil. La Commune ne peut se comprendre que dans la suite de la Révolution de 89-93 et des événements de 1848. Il y a même une composante libertaire dans la Commune, alors que la pensée libertaire fut persécutée par Trotsky lui-même, etc.
    Ensuite, on ne peut pas comprendre la Commune si on n’essaie pas de comprendre comment le 18 mars la révolution s’est faite sans effusion de sang autre qu’à Montmartre, si on ne comprend pas la médiation des maires. Les lectures marxistes font évidemment l’impasse sur cette nuance qui est capitale pour mieux comprendre ce qui s’est passé. Enfin, il y a le conflit entre les communards eux-mêmes, à cause du comité de salut public et de l’imitation plaquée du grand modèle. Rimbaud, Verlaine, Vallès sont de la minorité communarde hostile à la dictature du comité de salut public, par exemple. Bref, il faut déjà connaître des tas de nuances concernant l’événement en soi.

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    • RGT // 07.04.2021 à 20h32

      La Commune n’était pas marxiste, elle était d’inspiration franchement anarchiste et avait comme référence les écrits de Proudhon, disparu quelques années plus tôt…

      Ce qui me hérisse les poils, c’est quand les marxistes se sont servis de la Commune comme emblème de leurs idées alors qu’ils voulaient exactement le contraire..

      Comme tous les mouvements anarchistes, la commune n’avait pas de chefs et c’est bel et bien la population qui décidait des objectifs à atteindre, ce qui bien sûr a plus que fortement déplu aux oligarques et à leurs pantins « élus » ou désignés qui se rendaient compte que leur pouvoir et leurs avantages allaient leur échapper s’ils ne réprimaient pas cette VRAIE RÉVOLUTION dans un bain de sang.

      Autre mouvement anarchiste qui a été abondamment détourné par les marxistes : Le 1er mai qui à l’origine était censé commémorer le massacre de Haymarket Square survenu à Chicago le 4 mai 1886.

      Et c’était des anarchistes qui organisaient une manif pour réclamer la journée de travail de 8 heures.

      Quand je vois des drapeaux marxistes dans le défilés je suis franchement écœuré.
      Particulièrement quand le « service d’ordre » expulse manu-militari les porteurs de drapeaux noirs alors qu’ils sont largement les plus concernés par cette commémoration.
      Tous les manifestants devraient arborer le drapeau de l’anarchie en mémoire des victimes et surtout des progrès sociaux que leur sacrifice a permis.

      Et bien sûr, les vérités académiques se contente seulement de « survoler » ce sujet en essayant de ne surtout pas parler des causes de la colère de tous les « gilets jaunes ».

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  • petitjean // 07.04.2021 à 18h58

    Quelle nostalgie pour ces communards !
    ces communards , ultra minoritaires, ont combattu un régime légal soutenu par l’immense majorité du pays
    La France profonde ne voulait pas de ces « partageux »
    comment doit on abattre une insurrection ?

    incidemment on pourrait aussi rappeler les crimes commis par ces communards

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    • ellilou // 07.04.2021 à 19h49

      incidemment on pourrait aussi rappeler les crimes commis par ces communards

      incidemment on pourrait aussi rappeler les massacres commis par les tenants de l’ordre à tout prix (surtout quand ceux qui le payent sont les « riens ») pendant et après la semaine sanglante, les procès bâclés, les vies brisées, les enfants, les femmes, les hommes, les jeunes, les vieux, tués, déportés, jugés, emprisonnés…un peu de respect pour vos adversaires par delà les années.
      D’autre part vous avez oublié les pétroleuses…ah, les pétroleuses….femmes et rebelles, tout pour plaire à ces messieurs les Versaillais qui ont bien fantasmé.
      Calomniez, inventez, salissez, leurs souvenirs glorieux et leurs noms de vaincus magnifiques resteront éternellement dans nos cœurs: Eugène Varlin, Louis Rossel, Jules Valès, Louise Michel…

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      • petitjean // 07.04.2021 à 20h49

        Vous êtes dans l’émotion et une certaine nostalgie que je comprends
        Mais, mettez vous sur le terrain politique : que peut, que doit faire un régime légal confronté à une insurrection armée qui tue et qui détruit ? Et tout ça sous les yeux d’une armée étrangère, car nous étions occupé

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        • ellilou // 08.04.2021 à 13h28

          Je suis, certes émue (ne pas négliger la puissance des affects… 😉 )mais surtout totalement sur le terrain politique quand je parle de la Commune et je réfute ainsi totalement votre vision des choses qui se résumerait à « un régime légal confronté à une insurrection armée qui tue et qui détruit ». Les Versaillais un régime légal? La Commune des tueurs et des destructeurs? C’est faire offense à l’histoire que de prétendre cela…dommage de réduire une période aussi riche à une phrase bien manichéenne. Les 150 ans de la Commune permettent décidemment à chacun de se situer sur l’échiquier politique, je ne rougis pas du côté de la barricade que j’ai choisi (même si ma classe sociale m’y incitait fortement, n’étant qu’une « rien ») 🙂

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        • RGT // 09.04.2021 à 09h44

          « un régime légal »…

          Tout est dit.

          Un régime légal n’est pas synonyme de LÉGITIME…

          Les pires dictatures sont des régimes tout à fait LÉGAUX car il suffit pour ceux qui sont à la tête de ce régime d’inscrire dans le LOI la légalité de ce régime.

          Même les nazis pouvaient s’appuyer sur la légalité pour justifier leurs actes « reluisants » et les gouvernements actuels ne font pas mieux mais utilisent des manières « plus douces » pour imposer leur « bon vouloir » à la population.

          Et quand des manifestants commencent à gueuler pour que les dirigeants écoutent leurs revendications on envoie la troupe pour les massacrer au nom de la « légalité » et de la « sûreté de l’état » en les traitant de « terroristes » (ou islamogauchiste actuellement, c’est plus « dans le vent »).

          Quand on voit ce qui s’est passé avec les gilets jaunes (et les institutions sauvées à la dernière minute par la pandémie actuelle, ne l’oublions pas – Macron a le « cul bordé de nouilles ») on ne peut pas prétendre que la France est un pays franchement « démocratique ».

          Les vielles habitudes persistent et ce qui était reproché à « l’ancien régime de monarchie autocratique » est toujours en vigueur.

          Et ça durera aussi longtemps que les états et leurs dirigeants n’auront de comptes à rendre à personne (hormis leurs « amis » et leurs « mécènes ») en étant à l’abri de toute poursuite de la part de la population spoliée.

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      • Ando // 08.04.2021 à 14h08

        Certes, mais aussi un petit peu plus que cela. Dans le moment qui suivi l’insurrection des dizaines de milliers de personnes furent déportées outre mer. Guyane et nouvelle Calédonie il me semble. On parle de 100 à 200.000 personnes.

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        • Ando // 08.04.2021 à 14h27

          Erreur de ma part. Moins de 10000 déportés.

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  • jp // 08.04.2021 à 11h48

    Quand le 24 Mai les communards ont fusillé l’Archevèque de Paris Georges Darboy, essayant de négocier un échange avec Auguste Blanqui, on peut dire qu’alors la Messe était dite. Dans tous les cas la Grande Bourgeoisie, qui avait pris le pouvoir à la Révolution Française, et qui fut débordée en 1792-94 par la folie meurtrière des Jacobins Robespierristes conduisant inéluctablement en réaction au Bonapartisme puis à l’Empire, n’auraient pu toléré un mouvement libertaro totalitaire sanglant revenir au Pouvoir, tout cela devant les Prussiens de la France occupée.

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    • VVR // 09.04.2021 à 11h54

      Le 24, les rues sont déjà pleine de cadavres: les Versaillais exécutent sommairement blessés, prisonniers, et éventuellement juste des gamins pris au hasard. Dans ces conditions, la survie d’un seul otage aurait tenu du miracle.

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  • Ernesto // 10.04.2021 à 00h39

    Dès qu’on évoque la commune, les vieilles haines de classe se réveillent. Quand le petit peuple fait irruption en tant qu’acteur sur la scène politique, économique, sociale, sociétale, la bourgeoisie aux affaires prend peur et tous les moyens, y compris les plus ignobles sont convoqués pour écraser dans le sang l’expérience et garantir le retour à l’ordre ancien.

    Il y a la France de M. Thiers, celle criminelle qui fusille, massacre, déporte par dizaines de milliers, et l’autre, celle qui invente un avenir émancipateur, qui ne se contente pas de promesses et réalise en 72 jours seulement des avancées considérables, bien loin d’une « insurrection qui détruit et qui tue », d’un « mouvement libertaro totalitaire sanglant ».

    150 ans plus tard, les mêmes continuent de justifier les pires exactions au nom du vieil ordre bourgeois capitaliste qui serait immuable. Mais le jour où le désir d’émancipation individuelle et collective deviendra conscient et majoritaire, les tenants de l’immobilisme auront du souci à se faire car rien ne pourra l’ arrêter.

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