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9.juillet.20199.7.2019 // Les Crises

Les options militaires de l’Iran

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Source : Consortium News, As`ad AbuKhalil,

As’ad AbuKhalil estime que la relation de l’Iran et des États-Unis a atteint un stade dangereux, mais affirme que les perspectives de guerre ne sont pas aussi sombres que les régimes du Golfe et Israël le souhaitent.

Par As`ad AbuKhalil

Exclusivité pour Consortium News

La crise diplomatique entre l’Iran et les États-Unis a atteint un stade dangereux, et Israël et ses alliés du Golfe espèrent une guerre majeure entre les États-Unis et l’Iran. Le régime iranien dispose clairement d’options limitées puisqu’il est lié par l’accord nucléaire, tout en en récoltant de moins en moins les bénéfices avec la réimposition des sanctions américaines. Mais il a néanmoins certaines options, notamment en cas d’affrontement militaire.

Ses ennemis partent de l’hypothèse que les sanctions pousseront le régime à se rendre ou conduiront à une révolution populaire qui mettra fin au régime islamique. Aucun des deux scénarios n’est probable dans un avenir proche, et le régime – si sa survie est menacée – combattra impitoyablement (et le régime iranien a une base populaire plus large que le régime syrien). Mais les perspectives de guerre ne sont pas aussi sombres que les régimes du Golfe et Israël le souhaitent.

Trump : Il est arrivé au pouvoir en tant qu’isolationniste. (Maison Blanche/Joyce N. Bogosian)

L’administration Trump s’est inscrite dans un programme exclusivement axé sur la politique intérieure, et le président Donald Trump s’oppose depuis longtemps à l’intervention militaire des États-Unis au Proche-Orient. Il a critiqué l’invasion de l’Irak par le président George W. Bush dès le début, alors que de nombreux démocrates y étaient favorables.

Trump est l’héritier d’une politique étrangère républicaine traditionnelle isolationniste, bien que son administration soit composée d’un curieux mélange de néo-conservateurs et de conservateurs interventionnistes. (Le conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, se vante d’être un néo-conservateur pour laisser entendre qu’il a déjà été un démocrate, ce qu’il n’a jamais été).

Mais les recrutements de Trump en politique étrangère et en défense ne peuvent préjuger du contenu de son programme de politique étrangère ou de sa « doctrine » parce qu’il s’est aliéné tellement de membres de l’establishment républicain en politique étrangère qu’il n’a pas pu embaucher sur le traditionnel rolodex républicain, et il semble faire passer la loyauté personnelle et la flatterie bien avant tout critère idéologique.

Les intentions de Trump ne sont pas claires

On ne sait pas exactement ce que Trump attend de l’Iran. Même au Moyen-Orient: il a commencé sa campagne en appelant à une position « neutre » des États-Unis à l’égard du conflit israélo-arabe, tout en affichant à la Maison-Blanche le parti pris le plus pro-israélien jamais vu au Bureau ovale (poursuivant le modèle selon lequel chaque président américain devient plus pro-israélien et anti-palestinien que son prédécesseur, à l’exception de l’équipe du président George W. Bush et du secrétaire d’État James Baker).

En ce qui concerne l’Iran, M. Trump s’est simplement prononcé contre l’accord nucléaire iranien sans formuler de critiques spécifiques (il est peu probable qu’il ait lu l’accord ou même écouté un exposé détaillé). Tout comme la question des soins de santé, M. Trump se préoccupe moins du fond et de la politique publique que de son propre nom de marque et de l’héritage qu’il laissera, et du désir de démanteler ce qui est perçu – à tort ou à raison – comme les réalisations du gouvernement Obama.

L’Iran a été conscient des manigances israéliennes ; de son empressement à provoquer un affrontement avec les forces iraniennes en Syrie. Le régime iranien a constamment résisté aux provocations israéliennes mais a maintenu sa présence en Syrie. Il a continué de fournir un soutien et un financement aux milices du Hezbollah et du Hachd al-Chaabi [organisation paramilitaire chiite comprenant le Hezbollah irakien formée durant la seconde guerre civile irakienne en 2014, NdT] (malgré les rapports exagérés de Liz Sly du Washington Post et d’autres correspondants occidentaux qui semblent parler exclusivement aux ennemis de l’Iran et du Hezbollah au Moyen Orient).

L’Iran est également conscient que certaines factions de l’administration Trump sont alignées sur les plans israélo-saoudiens de confrontation militaire majeure avec l’Iran.

Notion impensable

Mais l’idée que les États-Unis iraient en guerre contre l’Iran est plutôt impensable. La guerre contre l’Irak, un pays épuisé, qui a souffert de deux guerres majeures successives et de sanctions paralysantes imposées par les États-Unis, a entraîné la débâcle qui a donné naissance à diverses organisations terroristes. Une guerre contre l’Iran coûterait (en termes humains et financiers) beaucoup plus cher que les deux guerres en Irak et en Afghanistan. De plus, contrairement à l’Afghanistan et à l’Irak, l’Iran a des partisans, des alliés et des clients dans toute la région qui prendraient sa défense dans le cas d’une guerre majeure. Il ne peut pas y avoir de guerre limitée contre l’Iran.

L’équipe Zarif-Rouhani : La prospérité promise. (Erfan Kouchari via Wikimedia Commons)

Le régime iranien est également divisé selon des lignes idéologiques. Le président Hassan Rouhani et le ministre des Affaires étrangères Mohammed Javad Zarif avaient promis prospérité et stabilité si les pourparlers avec les États-Unis se poursuivaient et si un accord nucléaire était conclu.

Mais l’équipe de Rouhani-Zarif, qui s’enorgueillit de ses connaissances et de sa familiarité avec la pensée occidentale, a commis des erreurs majeures dans ses négociations avec l’équipe du président Barack Obama. Ils auraient dû savoir qu’un accord avec un président au cours de ses deux dernières années ne durerait pas nécessairement s’il était remplacé par un président de l’autre parti (en d’autres termes, ils présumaient qu’un démocrate succéderait à Trump et respecterait l’accord). Mais les négociateurs iraniens – qui, soit dit en passant, sont beaucoup plus compétents et astucieux que les négociateurs de l’Autorité palestinienne, depuis Oslo jusqu’au dernier cycle de négociations – ont échoué sur deux points principaux.

N°1 – Ils n’ont pas conclu de traité officiel, ce qui aurait nécessité une ratification par le Sénat américain (ce qui aurait été peu probable sous Obama).

N°2 – Ils n’ont pas inclus dans l’accord une clause qui récompenserait spécifiquement l’Iran (ou punirait les États-Unis) si Washington décidait unilatéralement de violer l’accord, clause qui avait le soutien juridique international du Conseil de sécurité de l’ONU.

L’équipe de Rouhani-Zarif s’est toujours heurtée à une équipe intransigeante en Iran, qui n’a pas fait confiance aux pourparlers avec les États-Unis. Le chef suprême s’est identifié à l’équipe intransigeante, mais a fini par accepter le plan de Rouhani-Zarif.

Le secrétaire d’État américain John Kerry s’entretient avec Hossein Fereydoun, frère du président iranien Hassan Rouhani, et Zarif, 14 juillet 2015. (Département d’État)

Téhéran doit être frustré

Téhéran, aujourd’hui, doit être frustrée: Tout en s’accrochant à l’accord et en respectant ses termes, les Européens n’ont pas réussi à mettre au point un mécanisme financier alternatif permettant à l’Iran d’acheter et de vendre sur le marché international. Les sanctions américaines sont devenues plus efficaces, et l’intimidation mondiale des États-Unis a découragé les pays et les entreprises de faire des affaires avec l’Iran.

Il y avait des raisons de s’attendre à ce que cela se produise. Le Parti républicain a clairement fait connaître sa position sur l’accord lorsqu’il a invité un dirigeant étranger, le président israélien Benjamin Netanyahou, à énumérer une litanie de plaintes devant le Congrès américain (où les démocrates avaient trop peur du lobby israélien pour exprimer leur désapprobation et la Maison-Blanche d’Obama était généralement trop docile pour répondre).

La faction dure en Iran – quoi que cela signifie – ne semble pas avoir d’alternative aux pourparlers avec les États-Unis. Les récents entretiens avec M. Zarif aux États-Unis visaient à formuler une nouvelle politique de l’Iran, dans laquelle le gouvernement exprime sa volonté de parler à l’administration.

Zarif combat les sceptiques en Iran en faisant la distinction entre Trump et ce qu’il appelle « Team B » (Bolton et compagnie). Et si l’Iran veut préserver l’accord et n’a pas d’autre plan, les pourparlers avec l’administration Trump pourraient devenir inévitables.

M. Trump n’est pas une personne qui s’intéresse aux questions ou aux détails des politiques, mais il préfère que son nom et son empreinte personnelle soient inscrits sur tout accord international. L’administration a ajouté à sa liste de demandes de dénucléarisation l’insistance sur le fait que les pourparlers avec l’Iran porteraient sur les points suivants : 1) les missiles balistiques ; 2) les questions régionales ; 3) le soutien de l’Iran aux groupes classés comme groupes terroristes (qui comprend maintenant les Gardiens de la révolution, c’est-à-dire que les États-Unis voudraient que l’Iran cesse de soutenir ses propres forces armées).

L’équipe d’Obama étudie les points de négociations sur le nucléaire Iranien. (Département d’État)

L’administration Obama a déjà essayé de mettre toutes ces questions à l’ordre du jour lors des dernières négociations et Téhéran a catégoriquement refusé. Pas plus tard que la semaine dernière, le Guide suprême a indiqué que son gouvernement refusait de nouveau de discuter de ces questions, ce qui pourrait indiquer que le Guide suprême serait ouvert à une nouvelle ronde de négociations avec l’administration Trump, mais uniquement sur les questions nucléaires.

Ce qui s’est passé la semaine dernière pourrait indiquer la ligne de conduite de l’Iran en cas d’attaque militaire contre ses forces. Il pourrait facilement frapper des cibles en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis avant de frapper des cibles en Israël parce que leurs réactions seront moins sévères et qu’ils se laissent beaucoup plus facilement intimider.

Il y a quelques années à peine, lorsqu’un envoyé officiel des Émirats arabes unis a rencontré un dirigeant du Hezbollah et envoyé des notes sur le comportement du Hezbollah dans la région, il a reçu un message sévère sur les scénarios de guerre possibles qui pourraient inclure des cibles aux Émirats arabes unis, ce qui a rendu cet envoyé livide (je l’ai appris par une source bien placée).

Les médias saoudiens et des Émirats arabes unis semblaient moins enclins à la guerre qu’il y a deux semaines (à l’exception du journal Arab News en langue anglaise, qui s’adresse à un public occidental). Les attaques contre les navires et les installations pétrolières ont peut-être suffi à effrayer les deux régimes. Il n’y a pas un grand risque de guerre, mais si Israël et l’Arabie saoudite parviennent à leurs fins avec une guerre américaine, il en résultera une déstabilisation de l’ordre régional, un ordre qui est très avantageux pour les intérêts américains. Pour cela, et compte tenu de ses propres penchants, Trump y réfléchira peut-être à deux fois.

As’ad AbuKhalil est professeur de sciences politiques libano-américain à la California State University, Stanislaus. Il est l’auteur du « Dictionnaire historique du Liban » (1998), de « Ben Laden, l’islam et la nouvelle guerre américaine contre le terrorisme » (2002) et de « The Battle for Saudi Arabia » (2004). Il tweete comme @asadabukhalil

Source : Consortium News, As`ad AbuKhalil, 21-05-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

RGT // 09.07.2019 à 08h25

« la Russie considère l’Iran comme un allié »…

La Russie considère surtout qu’un Iran totalement indépendant est surtout un moyen efficace de garantir un tampon entre ses frontières et ses « partenaires bienfaisants ».

De plus, l’Iran n’envoie PAS d’excités aller foutre le bordel sur la planète entière et fout une paix royale à ses voisins. Ses seules « interventions extérieures » se résument à porter assistance à des populations qui viennent lui demander le l’aide pour se défendre contre des fouteurs de merde commandités de l’étranger.

Il suffit de regarder : Les « alliés » de l’Iran sont le Hebollah qui défend son territoire contre un état expansionniste et raciste que je ne nommerai pas, la Syrie qui a été victime de « gentils égorgeteurs modérés », de l’Irak qui après la chute de Saddam Hussein a subi les « bienfaits » des islamistes généreux, des houtis qui se battent pour ne pas être convertis de force au wahhabisme (avec le concours pacifique d’Al Qaïda), et dans une moindre mesure des palestiniens qui ont été expulsés de leurs terres ancestrales par des occidentaux (une religion n’est PAS un « peuple »).

L’Iran entretient même des relations cordiales avec le Qatar (qui héberge une grosse base US) afin d’éviter que ce pays (autocratique) ne tombe sous la coupe des « Divins Saoud ».

Iran – Russie, mêmes objectifs : Qu’on leur foute la paix.
Et pour être en accord avec leurs principes ils ne vont pas imposer aux autres ce qu’ils en veulent pas subir.
Par contre ils sont disposés à aider ceux qui demandent de l’aide, même si parfois ça se termine mal (Afghanistan).

45 réactions et commentaires

  • Shock // 09.07.2019 à 07h51

    Il y avait un accord. Mais la haine de Trump envers Obama est telle que tout ce que ce dernier a fait doit être défait. (On se croirait revenu en Egypte après Akhénaton.) L’Iran ne veut pas l’arme nucléaire, mais (((ils))) veulent le faire croire pour pouvoir l’agresser et y semer le chaos comme un vulgaire Irak (cf. aussi Libye, Syrie, Yémen pour ne rester que dans larégion). Mais voilà, Russia is back (la Russie est de retour) et nous ne sommes plus dans les années 90s, ni en 2003. Et la Russie considère l’Iran comme un allié.

    Il faut craindre tant que Bolton et Pompéo sont au pouvoir. Mais pourquoi donc Trump les a-t-il nommé? Peur de finir comme JFK?

      +10

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    • Mohamed // 09.07.2019 à 08h07

      vous avez tort sur 3 points.
      1. Trump n’est pas mu par sa volonté de défaire l’héritage d’Obama, mais est téléguidé par l’alliance de 3 groupes: les évangélistes américains, le lobby juif israelien, les saoudiens (et émiratis).
      2. L’Iran veut la bombe
      3. La Russie n’est pas l’allié de l’Iran

        +2

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      • Kiwixar // 09.07.2019 à 09h33

        Vous avez tort sur le dernier point : la Russie vient juste de déclarer officiellement l’Iran comme « allié ».
        Lire l’article du 3 juillet « Dissiper les rumeurs d’assujettissement de la Russie à Israël » sur le S*kerfrancophone.

          +13

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      • Shock // 09.07.2019 à 10h08

        « vous avez tort sur 3 points. »

        Ce n’est pas tout de le dire encore faut-il argumenter.

        1. Qu’a à faire l’obamacare avec  » l’alliance de 3 groupes: les évangélistes américains, le lobby juif israelien, les saoudiens (et émiratis) »?

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Patient_Protection_and_Affordable_Care_Act#%C3%89chec_de_l'abrogation_par_Donald_Trump_puis_nouvelle_tentative

        2. Oui, c’est aussi ce qu'(((ils))) disent sans en apporter le moindre début de commencement de preuve. Nous ne sommes pas obligés de croire sur paroles Bibi, Bolton et Pompeo et leurs faux rapports.

        3. Voulez-vous nous faire croire que vous savez mieux que Patrushev quelle est la position de la Russie à l’égard de l’Iran? Comme si la Russie et l’Iran n’étaient pas déjà alliés en Syrie pour combattre le terrorisme et SES alliés.

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      • Kokoba // 09.07.2019 à 10h09

        Vos 3 points sont très douteux.

        Que les évangelistes/israeliens/saoudiens tentent de manipuler Trump est une évidence.
        Mais Trump a aussi son propre agenda. Il faut en tenir compte.

        Il n’est pas sur que l’Iran veut vraiment la bombe.
        D’un coté, cela serait logique puisque la bombe est le seul moyen de se protéger contre les US.
        De l’autre, les Iraniens ont déclarés que la bombe était contraire aux valeurs musulmanes.
        Cela peut etre un simple écran de fumée ou cela peut etre vrai.
        Jusqu’à présent, je n’ai pas trouvé la moindre preuve convainquante que l’Iran a franchit le pas.
        Pour moi, l’Iran accepterait sans problème de ne pas avoir la bombe s’il avait l’assurance de ne pas subir l’agression des occidentaux (mais çà, çà va etre difficile).

        La Russie n’est pas l’alliée de l’Iran au sens classique US+Israel ou US+GB.
        Mais il y a une alliance d’interet de facto sur la situation actuelle.
        La Russie soutiendra l’Iran, ne serait-ce que parce c’est dans son interet.
        Les US embourbés dans une guerre sanglante en Iran serait la meilleure chose pour la Russie :
        Ils auraient beaucoup moins de temps et d’énergie pour faire des révolutions colorées en Ukraine.
        Sans compter une petite augmentation des prix du pétrole qui favorisera la Russie…

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    • tepavac // 09.07.2019 à 08h52

      L’option militaire de l’Iran n’est pas la Russie, mais la Chine.

        +1

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      • Shock // 09.07.2019 à 10h11

        La Russie est disposée à fournir des S-400 à l’Iran. L’un n’exclut pas l’autre, mais ce n’est pas demain la veille que la Chine enverra troupes et matériels sur un terrain de guerre étranger comme la Russie le fait en Syrie.

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        • Duracuir // 09.07.2019 à 13h10

          Si la Russie envoie des S400 à l’Iran comme elle a envoyé des S300 à la Syrie dont elle l’empêche de se servir, la laissant avec ses vieux S200 se faire défoncer à volonté par l’aviation de l’Israël….

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        • Catalina // 09.07.2019 à 14h07

          pas si sûr !
          La Chine s’implique militairement en Syrie…..
          « Selon Fars News, les sources d’information ont fait part samedi de l’arrivée du premier navire porte-avion de la Chine aux côtes de Tartous en Syrie.

          « Pékin a décidé de contribuer à la lutte contre Daesh et c’est pourquoi elle a envoyé son navire de guerre aux côtes syriennes », a annoncé le membre du Conseil de la Fédération (sénat russe) Igor Morozov, cité par Cham News. »
          https://reseauinternational.net/la-chine-simplique-militairement-en-syrie/

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          • Shock // 10.07.2019 à 08h45

            Vous avez omis de préciser la date. Si la source de cette information est debka, c’est un mensonge qui date de 2015. A ce jour aucune intervention militaire chinoise n’a eu lieu sur le terrain en Syrie.

              +1

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            • Subotai // 10.07.2019 à 20h16

              Je ne parierais pas.
              La Chine était directement concerné en Syrie par la présence d’environ un milliers de ses concitoyens jihadistes Ouïghours.
              La France prétendait ne pas être présent en Syrie quand nos Forces Spéciales et Commandos y opéraient déjà.
              Donc, c’est sûr que la Chine n’est pas très portées sur les opérations « outremer », mais bon… sait on jamais, l’occasion, l’herbe tendre…

                +0

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            • Logique // 11.07.2019 à 00h07

              @ Subotai

              Moi je prends le pari. Vous suivez?
              https://fr.sputniknews.com/actualite/201509281018436662-chine-syrie-liaoning-russie-poutine/
              https://www.medi*s-pres*e.info/intervention-de-larmee-chinoise-en-syrie-le-fin-mot-de-lhistoire/49952/
              Pour les terroristes, s’ils retournent au Xinjiang, un comité d’accueil se chargera de leur organiser une petite fête. Plus vraisemblablement ils seront envoyés sur d’autres théâtres d’opération made in USA comme la Libye, le Yémen ou l’Asie centrale (Afghanistan, Tadjikistan, etc.).

                +0

              Alerter
  • calal // 09.07.2019 à 07h59

    revolution populaire?
    les iraniens,abreuves par la propagande de leurs dominants,savent ce qui les attendent en cas de revolution populaire: irak,syrie,libye sont autant d’exemples d’etats qui ont ete bombardés jusqu’au retour a l age de pierre ou plutot du tas de gravat de beton explosé sous pretexte de lutte contre la dictature et de liberation du peuple …

    et ca diminue d’autant la production mondiale de petrole alors que la demande s’effondre sous la contrainte de la crise financiere,maintenant ainsi des prix eleves…

      +6

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  • RGT // 09.07.2019 à 08h25

    « la Russie considère l’Iran comme un allié »…

    La Russie considère surtout qu’un Iran totalement indépendant est surtout un moyen efficace de garantir un tampon entre ses frontières et ses « partenaires bienfaisants ».

    De plus, l’Iran n’envoie PAS d’excités aller foutre le bordel sur la planète entière et fout une paix royale à ses voisins. Ses seules « interventions extérieures » se résument à porter assistance à des populations qui viennent lui demander le l’aide pour se défendre contre des fouteurs de merde commandités de l’étranger.

    Il suffit de regarder : Les « alliés » de l’Iran sont le Hebollah qui défend son territoire contre un état expansionniste et raciste que je ne nommerai pas, la Syrie qui a été victime de « gentils égorgeteurs modérés », de l’Irak qui après la chute de Saddam Hussein a subi les « bienfaits » des islamistes généreux, des houtis qui se battent pour ne pas être convertis de force au wahhabisme (avec le concours pacifique d’Al Qaïda), et dans une moindre mesure des palestiniens qui ont été expulsés de leurs terres ancestrales par des occidentaux (une religion n’est PAS un « peuple »).

    L’Iran entretient même des relations cordiales avec le Qatar (qui héberge une grosse base US) afin d’éviter que ce pays (autocratique) ne tombe sous la coupe des « Divins Saoud ».

    Iran – Russie, mêmes objectifs : Qu’on leur foute la paix.
    Et pour être en accord avec leurs principes ils ne vont pas imposer aux autres ce qu’ils en veulent pas subir.
    Par contre ils sont disposés à aider ceux qui demandent de l’aide, même si parfois ça se termine mal (Afghanistan).

      +38

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  • Duracuir // 09.07.2019 à 08h27

    Ça me rappelle fâcheusement l’entêtement tragique de Le Duan et Nixon à penser chacun que l’autre camp était au bord de lacher prise. On connaît le résultat, 4000 000 de morts pour le premier, une débâcle humiliante pour le second. Ça pue.

      +0

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    • Shock // 09.07.2019 à 10h26

      Quelle drôle d’idée de mettre Le Duan et Nixon sur le même plan. A comparer avec l' »entêtement tragique » de De Gaulle durant la seconde GM, je suppose.

        +6

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      • Duracuir // 09.07.2019 à 13h17

        Et bien renseignez vous et réfléchissez. Le Duan refusait de négocier avec les USA ( contre la volonté de oncle Ho, il est vrai que ses enfants àLe Duan, comme ceux de la quasi totalité du comité central, étudiaient à Moscou pendant que les Vietnamiens tombaient comme des mouches et étaient astreints au service militaire. Sacré Le Duan) car il était persuadé que les USA allaient craquer… Dés 68…. Et Nixon, dés 68 était sur que les Vietnamiens allaient craquer. C’est vrai qu’il n’y avait que les promos et les blancs pour aller dans les rizières. Vous comprenez maintenant ?

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        • Shock // 10.07.2019 à 09h04

          Nixon n’est entré en fonction qu’en janvier 1969.

          En 1968 il a demandé aux Vietnamiens du Sud de saboter les négociations voulues par LBJ en leur promettant de « meilleures » conditions une fois qu’il sera élu.

          https://mavenroundtable.io/theintellectualist/news/in-1968-nixon-betrayed-the-u-s-by-undermining-vietnam-peace-negotiations-IdHcRe3BJ0S6HYrUekz9Ew/

          En 1969 Ho Chi-Minh est malade et il décède début septembre 1969.

          Nixon voulait une solution à la coréenne avec zone démilitarisée ce qui était contraire aux accords de Genève signés en 1954 et totalement inacceptable.

          Comme était inacceptable pour les Algériens de laisser le Sahara aux Français (essais atomiques, pétrole et gaz).

          Mettre sur le même plan des agresseurs criminels et impérialistes, et des agressés…, je préfère ne pas commenter davantage.

            +3

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          • RGT // 12.07.2019 à 19h45

            « Comme était inacceptable pour les Algériens de laisser le Sahara aux Français (essais atomiques, pétrole et gaz). »

            Sauf que, pour le Sahara, ce désert n’a jamais appartenu à l’Algérie.

            Avant que les français ne viennent, ce désert était totalement inhabité et n’intéressait strictement personne.

            Seuls quelques nomades le traversaient au plus vite pour faire du commerce entre les zones habitées qui l’entouraient.

            Et quand les français ont décidé de s’approprier ce désert… totalement désert, les algériens se sont dit « Ils sont complètement tarés ces français, pourquoi aller dans ce lieu totalement inutile et impropre à toute vie ? »…

            Si les français n’avaient pas découvert de pétrole AVANT l’indépendance les algériens auraient demandé aux français de garder ce boulet inutile…
            Moins de problèmes à gérer.

              +0

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    • azuki // 10.07.2019 à 08h47

      D’un autre côté Trump a la grande spécialité de pousser les choses jusqu’a la limite de la rupture pour négocier, et faire un grand pas en arrière au dernier moment. C’est un joueur de poker très agressif. Ça lui apporte aussi l’avantage de ne pas se faire trop manipuler par les « neocons », parce qu’un président du régime étatsunien n’est pas si libre et seul que ça…. il doit composer avec beaucoup de forces très puissantes.

      Avec le président du régime étatsunien, on ne sait jamais ce qui est du a sa volonté ou a sa nature psychotique, mais c’est aussi pour ça qu’il est difficile a contrôler et qu’il est devenu président. Ce qui est sûr c’est que ce n’est pas lui qui pousse a la guerre sinon psychologique.

        +1

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  • 5cents // 09.07.2019 à 08h32

    Et si les manoeuvres US n’étaient qu’une maniére de soutenir les prix du pétrole ?
    Plus de 200 milliards de US$ ont été investi dans des compagnies pétrolières qui pour survivre doivent vendre leurs barils à plus de 50$ . Un pétrole trop bon marché peut entraîner des failittes donc des pertes et une crise financière.
    Pas besoin de guerre tant que des sanctions et bruits de bottes suffisent à maintenir les cours.

      +12

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    • calal // 09.07.2019 à 13h55

      ca arrange les russes aussi qui exportent plus cher leur brut et leur gaz,malgre les sanctions.par contre,ils mettent le hola quand il s’agit de bottes sur le sol du venezuela ou de l’iran…

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  • Kokoba // 09.07.2019 à 08h32

    Si les Etats-Unis déclenchent la guerre, la meilleure solution pour l’Iran sera effectivement d’embraser toute la région.

    Les Emirates, l’Arabie Saoudite et Israel sont les pousse-au-crime de toutes ces dernières années. Qu’ils récoltent un peu ce qu’ils ont semé. Emirates et Arabie Saoudite sont des cibles très faciles.

    Bien sur, s’ils font cela, l’Europe hurlera à l’agression inacceptable mais quelle différence entre les US seuls et US+France+GB ? De toute manière les Macrons et compagnie se rangeront toujours du coté des Américains et Israeliens.

    De l’autre coté, on aura une coalition bizzaroide avec l’Iran + Syrie + Libye (peut-être) + Liban (Hezbollah) + Irak (une partie) + Afghanistan (Talibans) + Yemen (Houtites).
    Le tout soutenu plus ou moins discrètement par la Turquie, la Russie et le Chine.

    Des années de bonheur en perspective.

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    • azuki // 10.07.2019 à 08h58

      Et un grosse différence : Un soutient des puissants pétro-militaires d’un côté contre un soutient de la population de l’autre, une grande question militaire de toujours dont le résultat a toujours été l’échec a plus ou moins long terme. Les puissants imbus de leur puissance finissent par oublier qu’ils n’existent que parce que la base existe, comme une maison existe que parce que les fondations existent. C’est ce qui perdra l’Humanité, ou la sauvera peut-être.

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  • max // 09.07.2019 à 08h52

    Cet article conforte mon évaluation de D Trump.
    https://www.zerohedge.com/news/2019-07-08/strange-case-chrystia-freeland-and-failure-super-elite#comment_stream
    Si on en croit l’article, ses ennemis ne sont pas Poutine, Bibi, Xi(?), Kim Jong-Un, ce sont même des amis.
    Ses ennemis sont Trudeau, Theresa May, Merkel, Obama, les Clinton, Dimitri Medvedev, E Macron (que pourtant il affectionne).
    Ils représentent, pour lui, le pourrissement du monde occidental.
    Ses références sont Margaret Thatcher, le général Patton (surtout pas Montgomery).
    Il doit donc détricoter le monde de l’après 1990 et le faire a marche forcé.
    Je ne sais pas si, il y aura un conflit avec l’Iran mais celui qu’il prépare soigneusement est interne.

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    • Shock // 09.07.2019 à 10h29

      Tiens on reparle du général Patton qui a été assassiné selon toutes les apparences et une enquête très, très peu relayée.

      « celui qu’il prépare soigneusement est interne. »

      Le conflit a déjà été perdu avec les nominations de Bolton et Pompeo. Une guerre et il perd l’élection de l’année prochaine. Les seules pertes qu’il peut se permettre sont les pertes des alliés musulmans, style Daech ou Al Qaida. Ni les Saoudiens, ni le Emiratis ne veulent prendre des coups.

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  • Kiwixar // 09.07.2019 à 09h38

    Une « ptite » guerre permettrait à l’Occident de cacher un reset financier majeur (sauvetage de banques aux frais du contribuable, tout en rinçant et chypriotisant les épargnants, notamment Français), en mettant tout sur le dos des Iraniens et des Russes.

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    • calal // 09.07.2019 à 14h00

      a priori personne n’a les soldats pour. Bombarder semble hors de question a cause des defenses anti aeriennes qui font perdre la maitrise du ciel aux occidentaux. game over: va falloir bosser pour echanger honnetement valeur contre valeur…fini la predation sur les etrangers, faut accentuer la predation sur son propre troupeau…

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  • christian gedeon // 09.07.2019 à 11h04

    Enfin une analyse logique. je pense comme M. Aboukhalil qu’il n’y aura pas de guerre,tout au plus des gesticulations limitées. Le régime iranien n’est pas affaibli au point de s’écrouler de l’intérieur,mais la génération montante supporte de moins en moins le fakihisme de Khamenei,et le coût de la guerre syrienne et de l’appui financier au Hezbollah. Et çà les dirigeants iraniens le savent parfaitement. Le poids des sanctions est parvenu à un seuil critique,et le « bazar  » iranien commence à gronder sourdement,tout comme les artisans et les petites industries submergés par les chinoiseries importées à très bas prix dans le cadre d’une politique inégale de troc.C’est le moment où jamais pour le régime iranien de faire le grand saut et de reprendre les négociations,ne serait ce que pour redonner un peu d’air à sa population. Tout le monde ne peut pas être pasdaran et encaisser un revenu à ce titre. Trump,traité de tous les noms d’oiseaux possibles ,de crétin à abruti en passant par ignorant ,n’est probablement pas l’idiot que beaucoup se plaisent à décrire,

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    • Kiwixar // 09.07.2019 à 12h28

      Reprendre les négociations avec qui? Les US ne respectent pas un accord signé. Imaginons que les Iraniens signent un 2e accord, et bien il ne sera pas ratifié par les US. A quoi, ça sert?

      « Les US veulent que la Russie cesse d’exister tout simplement »… Et pareil pour l’Iran, soumission, et contrôle du pétrole. La seule issue, c’est de brandir un gros pétard : les missiles balistiques et la bombe dedans. Pas forcément d’origine interne, ils peuvent très bien se la procurer via le Pakistan ou la Corée du Nord.

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      • septique // 09.07.2019 à 16h09

        Pas forcément d’origine interne, ils peuvent très bien se la procurer via le Pakistan ou la Corée du Nord.

        Je pense que vous devriez ajuster votre compas…ou votre boussole. Ni le Pakistan qui a besoin du matériel militaire américain contre l’Inde, une obsession, ni la Corée du Nord qui cherche a améliorer son sort ne procéderons a ceci..

        En plus pour le Pakistan on peut se poser la question de la réalité de leur armement nucléaire (miniaturisation des têtes, vecteurs, etc..). Un excellent article par un spécialiste de cette zone…

        http://libertyunbound.com/node/1977

        Une analyse de la réalité des armements nucléaire de l’Inde ET du Pakistan…

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      • christian gedeon // 10.07.2019 à 16h57

        Dites vous en savez des choses,vous.Pour ce qui me concerne,je crois au contraire que les iraniens comme les sus ont tout intêret à trouver un accord. Vous êtes bien affirmatif en disant que les us ne le respecteront pas. Et vous aussi bien naïf pour penser que les mollahs sont des jusqu’au boutistes en bloc. Ils ont un peuple et ne tiennent pas plus que çà à une guerre sur leur sol.D’autant moins qu’ils ne sont pas plus assurés que çà des régions périphériques de l’Iran de tous temps irrédentistes.Quant à espérer un « cadeau  » atomique de la part du Pakistan ou de la Corée du Nord,je me demande si vous êtes bien sérieux…une foucade,j’imagine.

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    • weilan // 09.07.2019 à 14h10

      « Reprendre les négociations » ??? Vous n’avez visiblement pas bien suivi toute cette affaire.
      Les exigences US (alias Bibi Netanhiaou) :
      – Abandon de tout programme nucléaire.
      – Renoncement à TOUT armement balistique, même purement défensif.
      – Retrait de toute assistance civile et militaire à la Syrie.

      Comme cela, la bande de bédouins d’Arabie et leur allié israélien pourront écrabouiller l’Iran quand bon leur chantera et sous les applaudissements de la « communauté internationale ».

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      • septique // 09.07.2019 à 15h59

        A propos des Bedouins..vous devriez lire – Les Sept Piliers de la Sagesse – de Lawrence avant d’avoir des commentaires peu flatteurs de ce genre…

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        • weilan // 09.07.2019 à 16h36

          Merci pour le conseil. Lu il y a bientôt 50 ans.
          Mes expériences ultérieures sur le terrain (A.S. + EAU + Kuweit) m’avaient, hélas, quelque peu désillusioné.

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    • septique // 09.07.2019 à 16h26

      100 % en accord avec vous. L’iran n’a pas de choix et même un président démocrate ouvrira de nouveau l’accord.

      Et l’Iran devra négocier à la baisse, sinon ce sera la ruine. Cet accord n’était même pas le minimum que Obama pouvait présenter pour être approuvé par le Senat et la Chambre des Représentants.

      Je mentionne UNE FOIS DE PLUS que TOUS les accords internationaux doivent être approuvés de cette manière aux USA, TOUS sinon ils ne valent rien.

        +1

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  • septique // 09.07.2019 à 15h35

    “la Russie considère l’Iran comme un allié”…

    Les états n’ont pas d’alliés ou d’amis seulement des intérëts…La Chine et la Russie n’interviendrons pas militairement contrairement a ce qui est claironné par certains ici, toujours les mêmes…du matériel militaire peut-être et rien d’autre.

    L’article souligne les erreurs de l’Iran.

    1 Cet accord n’a jamais été ratifié par les USA car jamais approuvé par le sénat et la chambre des représentants. J’avais signalé ce fait, il faut au moins connaïtre un peu la constitution américaine avant de parler de ce pays…
    2 L’iran pensait qu’a un démocrate allait succéder un démocrate (business as usual…).
    3 Effectivement un accord portant sur l’international mis au point par un président dans les 2 dernières années d’un second mandat et pas approuvé par le sénat et la chambre des représentants ne vaut pas grand chose.

    L’article souligne aussi les divergences qui existent en Iran, mises sous le tapis par les commentateurs habituels. La population iranienne est lasse de l’aide extérieure apportée par l’Iran a son détriment (on va me répondre que ce n’est pas vrai).

    L’Iran n’a aucune option et espérer un président démocrate est comme l’on dit en anglais du ‘wishfull thinking’

    https://en.wikipedia.org/wiki/Wishful_thinking

    La cote de popularité de Trump est a un sommet et il faut remonter a 1992 (!!!) pour voir un président sortant battu (Bush père par Clinton).

    Il faudra négocier et à la baisse pour éviter la ruine.

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    • Duracuir // 09.07.2019 à 18h33

      « la Chine et la Russie n’interviendront pas »…
      C’est sur ce genre de pari que les plus grands désastres militaires historiques ont vu le jour. « L’Angleterre n’interviendra pas si j’attaque la Pologne, comme à Munich, ce n’est pas son intérêt », voilà ce dont Hitler était certains jusqu’à ce qu’un loufiat vienne lui apporter la déclaration de guerre de celle-ci. Il balbutia, blême « c’est une catastrophe ». Il existe une vidéo de l’instant, passionnante.
      Ou encore  » bah, si on leur serre assez les c… , les Japonnais seront bien obligés de venir négocier » c’est ce dont étaient certains les dignitaires US. Et au même moment les Japonnais misaient leurs katanas sur le fait que « des que les gaijins auront pris une rouste à Hawaï, ils viendront en pleurant réclamer la paix, il n’interviendront pas militairement. »
      L »empereur germanique était certains aussi que le royaume très catholique Français du fort dévot Louis XIII, dirigé par un cardinal n’interviendrait pas en faveur des protestants de l’empire durant la guerre de 30 ans. Et on en a à la tonne des exemples de la sorte.
      Alors même si je suis plutôt d’accord avec vous, je ne mettrai pas ma main à couper non plus. Sans compter les enchainements incontrôlés: les Russes filent du matos et de la ressource cybernétique et satellitaire à l’Iran, grâce à ça, l’Iran dézingue une paire de porte-avions US, en rétorsion, les US balance la sauce sur les forces Russes en Syrie, les Russes répliquent à partir de la Caspienne(Kalibr entre autre), les USA bombardent le sol Russe, et en voiture Simone.

        +11

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    • Tepavac // 09.07.2019 à 19h12

      Propos alarmistes ou non, il n’en demeure pas moins qu’il y à une concentration militaire de plus en plus importante dans la région.
      Et amasser autant de poudre autour d’un foyer brûlant n’a rien de rassurant.

        +1

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  • septique // 09.07.2019 à 15h45

    En complément..

    Les candidats démocrates actuels sont particulièrement ineptes et celui qui sera sélectionné va se faire démolir par Trump particulièrement Joe Biden (surnommé Sleepy Joe par Trump). Il a en plus un passé qui peut prêter a toutes les attaques, un fils encombrant qui a magouillé dans des traffics peu avouables (en plus d’avoir été l’amant de la femme de son frère…aux USA ca compte..).

    Kamala Harris qui semble bien placée est un ‘wet dream’ pour l’oligarchie américaine…du Clinton bis avec des stéroïdes..Oubliez les autres

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Nocturnal_emission (wet dream)…

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    • Duracuir // 09.07.2019 à 18h37

      Manque un peu de coffre la petite Kamala. A part son numéro larmoyant « la petite maison dans la prairie » version Toni Morrisson, y a pas grand chose à croûter.
      Je persiste à penser que les seuls qui auront une chance de réussir seront ceux qui oseront un ticket avec Tulsi chérie. En attendant, je crois que Trump four more years. Qu’est ce qu’on se marre.

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  • Ridha // 09.07.2019 à 16h24

    La Russie et la Chine n’ont pris confiance en eux et pas totalement qu’après que l’axe de la résistance a prouvé mainte fois qu’il est capable de prendre tête, de faire échec aux manigances américaine et de sortir triomphante.

    Les états unis est un tigre de papier qui n’a jamais voulu s’affronter directement face à l’Iran

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  • Murat // 09.07.2019 à 21h26

    Je vais être bref.
    En premier lieu je connais le droit constitutionnel interne et international et donc congrès ou pas l accord nucléaire avec l iran signé par les parties de l époque dont le président US est devenu le 20 juillet 2015 la résolution N 2231 du Conseil de Securit de l ONU qui s appliqué à TOUS les pays membres de cette organisation. De lus un traité comme une résolution engage un état et non un gouvernement. La violation des engagement US sont donc encore une fois car ils nous y ont habitué une violation manifeste du droit international et un actée contre la paix.
    En second lieu regardons une carte. L arme de l Iran c est ssa géographie. Un lance pierre suffirait à couper le trafic dans le golfe persique que dis je la MENACE d un lance pierre. Et contrairement aux pierres de Palestine l une d’entre elle a habatue un drone d’une envergure égal à a un boing 737 volant à plus de 15 000 mètres. Ho non cela ne sera pas finis en 48h mais en 4 800 ans.
    Qu’ils réfléchissent bien s ils en. Sont capables et qu ils s occupent en priorit de m leurs millions d indigents de sdf et de leur système de santé et qu’ils laissent en paix le reste du monde’

      +8

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    • max // 10.07.2019 à 08h10

      Vous avez raison de rappeler la différence en question qui a été clarifié par l’UNICEF.
      https://www.unicef.org/french/crc/index_30207.html
      Les USA ont bien signé l’accord en question et ce constat a bien été reconnu par D Trump la source : https://www.dailymotion.com/video/x6j4kow
      Dans les 1er temps les USA (il y a quelques années) signaient des traités avec des pays, ne les ratifiaient pas mais ordonnaient aux pays signataires d’honorer leurs propres signatures et donc de les appliquer.
      Aujourd’hui beaucoup de pays jouent a ce jeu de con, signer mais ne pas ratifier.
      La signature s’applique aux autres, y compris par la force, mais pas aux USA et répété en boucle sur le site par un certain intervenant ça devient du terrorisme.

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