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11.février.202311.2.2023 // par Olivier Berruyer

LES RESSOURCES S’ÉPUISENT, LA PLANÈTE SURCHAUFFE : ADIEU LA MONDIALISATION ! – Jean-Marc Jancovici

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Jean-Marc Jancovici est ingénieur, spécialisé sur les questions de climat et d’énergie. Il est président du think tank The Shift Project, et co-fondateur de Carbone 4. Cela fait des années qu’il essaie d’informer et d’alerter sur les crises environnementales avec pédagogie. Dans cet entretien réalisé par Olivier Berruyer pour Élucid, il propose une analyse sans détour de l’impasse énergétique dans laquelle nous nous trouvons, et dont nous commençons tout juste à apercevoir les effets depuis la crise du gaz, suite au conflit russo-ukrainien. Que ce soit subi ou choisi, nous allons devoir repenser totalement le fonctionnement de nos civilisations modernes fondées sur l’exploitation à outrance des énergies fossiles. A fortiori lorsque la menace des pénuries s’articule avec un réchauffement climatique aux effets potentiellement catastrophiques…

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Commentaire recommandé

Weg // 11.02.2023 à 17h42

Trois erreurs en trois affirmations. Joli combo.

« nous manquons de gaz pour des raisons purement politique » => Va falloir expliquer pourquoi on ne change pas simplement de fournisseur dans ce cas là.

« Plus on creuse, plus on fouille, plus on fore, plus… on en trouve ! » => C’est tout le contraire : on doit creuser, fouiller et forer de plus en plus (avec les coûts qui augmente en conséquence), pour trouver des gisements de plus en plus petits.

« J’ajoute que ce monsieur très engagé, préfère les moulins à vent aux centrales nucléaires. » => Le monsieur en question est plutôt connu (et souvent critiqué) dans les milieux écologistes pour ses positions ouvertement pro-nucléaire.

68 réactions et commentaires

  • petitjean // 11.02.2023 à 16h48

    « LES RESSOURCES S’ÉPUISENT » où ça ?

    ce monsieur est un spécialiste de l’apocalypse. Tout va mal !

    nous ne manquons pas de gaz parce-que les ressourcent s’épuisent, nous manquons de gaz pour des raisons purement politiques. Les énergies fossiles sont extraordinairement abondantes. Plus on creuse, plus on fouille, plus on fore, plus……on en trouve !
    J’ajoute que ce monsieur très engagé, préfère les moulins à vent aux centrales nucléaires. Pourquoi construit-on en ce moment et partout dans le monde des centrales nucléaires ?……………..

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    • Weg // 11.02.2023 à 17h42

      Trois erreurs en trois affirmations. Joli combo.

      « nous manquons de gaz pour des raisons purement politique » => Va falloir expliquer pourquoi on ne change pas simplement de fournisseur dans ce cas là.

      « Plus on creuse, plus on fouille, plus on fore, plus… on en trouve ! » => C’est tout le contraire : on doit creuser, fouiller et forer de plus en plus (avec les coûts qui augmente en conséquence), pour trouver des gisements de plus en plus petits.

      « J’ajoute que ce monsieur très engagé, préfère les moulins à vent aux centrales nucléaires. » => Le monsieur en question est plutôt connu (et souvent critiqué) dans les milieux écologistes pour ses positions ouvertement pro-nucléaire.

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      • Anne // 12.02.2023 à 09h19

        D’accord avec votre réponse sauf pour le gaz.
        Le gaz, avant cette guerre, était une solution à bon nombre de nos problèmes, (jugé en plus plutôt ecolo.).
        Les ressources connues pouvant satisfaire aux besoins étaient de l’ordre du siècle. Pas mal quand même, non? Ça laissait le te temps de voir venir, de trouver des solutions alternatives…
        J’ai quand même moi aussi un peu l’impression qu’on cherche à faire la promotion de l’apocalypse, ces temps-ci.Quoiqu’il en coûte.

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        • gracques // 13.02.2023 à 07h29

          Il ha du gaz….certes , mais ce n’est absolument pas une résoudre ‘ecolo’….. en outre i, faudrait bien s’entendre sur ce que l’on appelle écologique….il, y a le côté émission de gaz à effet de serre et le côté utilisation de matériaux et énergie.
          Le nucléaire est dangereux , mais sans cette source des énergie , notre niveau de vie va être divisé par combien ? Et avec quelles conséquences pratiques ? Par exemple sur nos retraites ?
          Ces 40 dernières années ont été dures pour le partage de la valeur ajoutée entre capital et travail , en causes de multiples facteurs dont certains purement technologiques ….. la suite avec un gâteau qui diminue risque d’être particulièrement saignant pour les sans dents que nous sommes.
          Dans ces conditions’le nucléaire peut ralentir la chute, il ne faut pas le négliger.

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    • RV // 11.02.2023 à 19h38

      @ petitjean // 11.02.2023 à 16h48

      « LES RESSOURCES S’ÉPUISENT » où ça ?

      …/… Ce travail de prospective est aujourd’hui réalisé par de grandes institutions au niveau mondial. La Commission Européenne, par exemple, recense les matériaux considérés comme critiques pour l’Union Européenne. Pour les Etats-Unis, c’est l’United States Geological Survey, grande institution d’experts géologues, qui fait ce travail. Résultat ? Près de 50 matériaux et minéraux sont considérés aujourd’hui comme critiques, d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique. …/…
      https://youmatter.world/fr/transition-ecologique-epuisement-ressources-naturelles-metaux/

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    • RV // 11.02.2023 à 19h47

      @ petitjean // 11.02.2023 à 16h48

      « Plus on creuse, plus on fouille, plus on fore, plus……on en trouve ! »

      Il vous aura peut-être échappé qu’à partir de 16:14 cette vidéo nous montre les courbes de découverte et de production de pétrole brut dans le monde depuis 1900. Le « pic des découvertes » est en 1964 ce qui veut dire que depuis cette date plus on en cherche moins on en trouve.

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    • RV // 11.02.2023 à 19h55

      @ petitjean // 11.02.2023 à 16h48

      « J’ajoute que ce monsieur très engagé, préfère les moulins à vent aux centrales nucléaires. »

      Jean Marc Jancovici défend la nécessité de développer « aussi » le nucléaire. Il précise dans cet entretien qu’il faut passer à la génération IV pour rendre le nucléaire plus durable, la technologie actuelle nécessitant de l’uranium 235 dont les ressources prouvées sont insuffisantes pour pérenniser la filière à long terme.

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    • sissa // 11.02.2023 à 20h33

      Accuser Jancovici de préférer les éoliennes aux centrales nucléaires, il fallait l’oser celle-là.

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    • Bats0 // 12.02.2023 à 13h26

      @petitjean // 11.02.2023 à 16h48
      « J’ajoute que ce monsieur très engagé, préfère les moulins à vent aux centrales nucléaires. »
      Sincèrement je me demande si nous avons lu la même vidéo, tellement votre commentaire est déconcertant.
      « L’éolien c’est génial ? » le 20 mars 2013 https://youtu.be/1aCHN6dytVY avait intitulé J.M. JANCOVICI une extraction de sa vidéo concernant le coût réel de l’électricité devant une commission du Sénat il y a 10 ans https://youtu.be/MULmZYhvXik . Ce monsieur, comme vous le désigné, a anticipé depuis de nombreuses décennies ce qui est en train de ce passé actuellement au niveau de l’environnement et des ressources. Je regrette qu’il ne soit pas plus écouté et que nos politiques ne prennent pas en considération ces recommandations : il suggère que ceux qui prennent des décisions politiques devraient se former un minimum de temps afin de bien comprendre l’évolution de notre société, voir de notre civilisation.

      Merci Olivier pour cette excellente interview (une de plus), car vous et J.M. JANCOVICI êtes les deux principales personnalités que je recommande à mes proches afin de se faire une idée plus précise de ce qui pourrait se dérouler dans les proches années à venir.

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    • Pierrot // 13.02.2023 à 11h16

      Ici on ne parle pas de l’approvisionnement en gaz pour certains pays de l’Union Européenne (dont les difficultés sont effectivement liées à des décisions politiques et au sabotage des gazoducs Nord Stream), mais de la disponibilité des ressources au niveau MONDIAL, laquelle se dirige vers une baisse inexorable, en attendant une pénurie complète et définitive avant la fin de ce siècle.

      On connaît la quantité de gaz disponible dans les gisements actuellement connus, et on sait estimer celle qu’ajouteront les futurs gisements en se basant sur le rythme constaté des découvertes depuis 50 ans. Selon le degré d’optimisme de ces estimations, on fixe le pic de production entre 2020 et 2040. Autrement dit, MAINTENANT, en raisonnant à l’échelle de temps des évolutions nécessaires des technologies, des moyens techniques et de nos sociétés pour y faire face.

      De plus, tandis que les besoins mondiaux connaissent une croissance constante, nous (en France et dans les pays limitrophes) n’avons d’autre choix que d’importer un gaz qui s’avère de plus en plus difficile à obtenir, du fait de l’augmentation de son prix et de sa raréfaction, parce que les conditions et les coûts de sa production augmentent et parce d’autres pays que le nôtre le convoitent également.

      Nous allons donc manquer de gaz pour bien d’autres raisons que des décisions politiques.

      Et encore, là on raisonne sur un objectif d’épuisement rapide et total des ressources fossiles, alors que l’urgence climatique exigerait qu’on cesse ou qu’on réduise drastiquement leur exploitation dès maintenant.

        +1

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    • Sec // 14.02.2023 à 10h21

      Ouais je vois que vous avez loupé l’essentiel de ce que Mr Jancovici tente de nous dire à savoir sans changement radical je dit bien RADICAL, il y aura des tensions partout à l’horizon des 30 prochaines années, et pas que pour des problèmes d’approvisionnement énergétique, là je suis assez d’accord avec vous des ressources y en a partout, mais à cause des effets sur le climat ou là ça va très, mais alors très certainement, pas être de la même gravité.
      Mais à quoi bon essayer de convaincre des milliards d’individus qui ne pensent qu’à leur petit nombril, même pas une pensée pour pour les générations à naître… j’espère sincèrement qu’on en patira tous au moins il y aura une vraie justice… ça va être sympa, j’ajouterai aussi que pour tous ceux qui écrivent en ce moment même, contre l’acceptation de la résilience ou même de la sobriété, si les jeunes s’aperçoivent de la supercherie de leurs aînés, je crains qu’ils les lâchent comme de vielles chaussettes usées…ça devrait être sympa cette nouvelle société déjà fort mal en point d’un point de vue humaine.

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  • Suzanne // 11.02.2023 à 18h06

    Cette conversation avec M. Jancovici change beaucoup des dernières que j’aie pu voir, où il était beaucoup plus pressurisé par le ton et les questions de journalistes que nous ne nommerons pas. C’est très agréable de le voir se sentir à l’aise, prendre son temps pour expliquer, aller en profondeur, affiner ses idées, proposer inlassablement des solutions, et surtout construire sans émotion négative le cadre de deux des très graves problèmes en cours : la diminution inévitable de l’approvisionnement en énergies fossiles et la perturbation climatique.
    Merci à tous ces gens, lui, Gaël Giraud, Emmanuel Todd etc. (et à Olivier de les interviewer) de « faire leur devoir » en ce moment et de parler, parler, sans relâche, pour instruire et convaincre. C’est le moment de le faire !

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  • Incognitototo // 11.02.2023 à 23h26

    À propos du tableau sur le « prix réel du pétrole » (à 26:50)… Si les constats sont exacts, l’analyse des causes oublie une donnée essentielle et centrale. En réalité, même s’ils n’ont aucun rapport avec les productions, les prix ne font pas « n’importe quoi ». Cela fait longtemps (depuis 71 et le changement de paradigme financier) que pour tout ce qui s’achète et se vend sur les marchés internationaux, les prix sont (quasiment totalement) décorrélés de l’offre et de la demande, et dépendent en revanche principalement de la valorisation monétaire du $ et de la spéculation, notamment sur cette monnaie.

    En réalité, on peut superposer la variation de la valorisation du $ avec les prix et ça, c’est une vraie corrélation qui démontre que les prix ne font pas « n’importe quoi »… du moins jusqu’au jour où une réelle pénurie frappera tous les « imprévoyants ».

    Exemple : s’il y a eu choc pétrolier (contrairement à la façon dont l’OPEP a justifié l’augmentation en la présentant comme une sanction), c’est que depuis 1969 les pays créditeurs nets vis-à-vis des USA ont perdu en 3 ans 30 % de leur CA (!!!) et de pouvoir d’achat, et donc au final beaucoup plus pour leurs bénéfices… la décision de 71 (fin de BW décidé unilatéralement par les USA) amplifiant en plus dans un premier temps la perte de confiance dans le $.
    C’est ainsi que les pays qui le peuvent (les membres de l’OPEP, a contrario des pays européens dont l’impuissance est entérinée) décident un « rattrapage » en multipliant le prix du pétrole par 4.
    Ils le feront également pour le 2e choc pétrolier (78/81), où ils se rattraperont en multipliant les prix par 2,7, puisque le $ a perdu presque 40 % de sa valeur d’échange toujours par rapport à son plus haut de 1969.

    Les mouvements spéculatifs correspondent toujours aux variations de la valeur du $. Ces 2 dernières années obéissent également totalement aux mêmes types de logiques et n’ont évidemment rien à voir avec la guerre en Ukraine. C’est tellement énorme, évident et facile à démontrer que même les médias mainstreams ont commencé à en parler (à cause des monstrueux bénéfices des entreprises internationales).

    Pour comprendre ce qui se passe réellement au niveau économique et les possibles corrélations si on oublie que seule la spéculation (notamment sur le $) est le véritable maître du jeu des prix, on ne peut pas avoir une analyse des causes exactes.

    Pour le reste, c’est toujours aussi passionnant… et désespérant, puisque clairement, on n’y arrivera pas avec tous ces gouvernements vendus au néolibéralisme, à la mondialisation, au $ (donc aux USA) et à cette société de consommation à n’importe quel prix.

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  • onurb // 12.02.2023 à 03h51

    Jean-Marc Jancovici parle de production pilotable, mais il y a aussi de la consommation pilotable.
    Le système électrique français comprenait ce levier avec les effacements notamment de type EJP avec 6 000 MW (- 6 centrales nucléaires) soit en gros 10 % de la ponte maximale de consommation de l’époque.

    Grâce à la «libéralisation» côté mondialisation, il y a eu la disparition d’un grand nombre de clients industriels capables d’effacement.

    D’autre part la «libéralisation» du marché européen de l’électricité commençant en 1999 avec sa vision purement de court terme a écrasé les prix de court terme, poussant les clients à choisir des contrats sans effort d’effacement à faire à un prix équivalent de celui d’un contrat EJP avec effort d’effacement.

    Le système électrique français était particulièrement bien équilibré avec son nucléaire et ses différentes formes d’hydraulique, fil de l’eau, barrage et pompage en montagne (ces deux dernières formes apportant une forte réactivité pour l’ajustement du système et la forme la plus économique de stockage) et sa capacité d’ajustement de la consommation.

    Merci à ce courant d’«économisme européiiste» ayant déstabilisé fortement le système électrique français.
    Mais cette déstabilisant artificielle perdure et va s’accentuer car les ENRs subventionnées, avec appel prioritaire, vont en volume augmenter. Cela va tuer artificiellement là rentabilité du nucléaire en réduisant ses heures d’appel forçant à des modulations coûteuses et désoptimisant son économie.

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  • Myrkur34 // 12.02.2023 à 07h14

    Et ne pas oublier le réchauffement naturel, du à des causes naturelles.. dont la fameuse vapeur d’eau..

    https://t.me/meteo60/12467

    Ou bien une conséquence du réchauffement à la vitesse grand V, le dégazage en méthane et carbone du pergélisol de tout le cercle arctique ou proche avec de curieuses explosions de sol..

    https://www.arte.tv/fr/videos/101934-000-A/les-gouffres-beants-de-l-arctique/

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    • gracques // 13.02.2023 à 07h41

      La vapeur d eau est créé par le élévation de la température …. qui est créé par la vapeur d’eau ….. et comme le cycle de la vapeur d’eau est d environ 10 jours dans l’atmosphère ….. elle n’est pas la cause du’problème , mais sa conséquence .
      Limiter l’apport en ges(gaz à effet de serre) d’origine anthropique (fossile extrait par l’homme) et vous éliminez le faux problème de la vapeur d’eau.
      Pour le méthane du pergisol, il s’agit aussi d’une conséquence , mais bien plus grave eue égard à son cycle dans l’atmosphère et son effet de serre majeur .
      Tout ça pour dire que le réchauffement ‘naturel’ n’existe pas ou est tout à fait négligeable et bien’plus lent que ce que l’on’constate aujourd’hui.

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      • Myrkur34 // 15.02.2023 à 06h50

        Sauf que dans mon 1er lien cité, je parle de la vapeur d’eau créée par les éruptions volcaniques et injectée dans les hautes couches atmosphériques pour x années comme pour le dioxyde de souffre d’ailleurs et pas pour 10jours comme pour un cycle normal de l’eau, . Et que c’est bien une cause naturelle pour cette fois-là. Et pas une conséquence de de notre mode de vie.

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        • Pierrot // 15.02.2023 à 07h53

          Les conséquences du volcanisme ne sont pas une nouveauté et, sauf événement inattendu et exceptionnel, elles sont déjà intégrées sur le long terme dans les modèles.

          Concernant le dégel du permafrost, c’est une conséquence attendue du réchauffement climatique qui est déjà prise en compte dans l’étude du phénomène.

          Quoi qu’il en soit, comme nous n’avons aucune maîtrise sur les phénomènes naturels, nous sommes bien forcés d’agir sur la partie du problème sur laquelle nous avons un contrôle, c’est-à-dire les émissions *anthropiques* de gaz à effet de serre.

          Si la part des causes naturelles devait effectivement augmenter, alors il serait nécessaire d’agir encore fortement sur les causes humaines pour limiter le réchauffement climatique. Cela ne change pas le sens des actions à entreprendre, mais augmente leur urgence et leur ampleur.

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          • Grd-mère Michelle // 15.02.2023 à 15h05

            « …nous n’avons aucune maîtrise sur les phénomènes naturels… »
            …sauf la capacité de les prévoir, comme vous l’expliquez bien!

            Donc, l’urgence serait, non seulement de réduire notre influence néfaste qui les accélèrent, comme vous le préconisez justement, mais aussi d’utiliser notre énergie vitale et toutes nos forces à nous organiser pour y pallier solidairement quand ils surviennent… ce qui donnerait du sens à de nouvelles activités et formes d’organisation qui enthousiasmeraient les populations actuellement déboussolées, désespérées.
            (au lieu de nous diviser et nous disputer à longueur de journées et de pages!)

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            • vert-de-taire // 17.02.2023 à 06h01

              Très juste !

              1-
              Mais cela implique la fin de l’industrie telle qu’existante.
              Retour au solaire, animaux et travaux de force pour fabriquer notre nourriture …
              Qui peut s’y résoudre ?

              2-
              Ou encore, réduire considérablement la population rapidement et continuer à consommer les hydrocarbures en attendant mieux (fusion pulsée a-neutronique par exemple).

              3-
              inventer (ou probablement simplement généraliser) sa production d’huile par microorgansimes (levures et/ou bactéries) au soleil dans des cultivats disséminés et fabriquer ainsi son pétrole immédiatement, en un mot, raccourcir le cycle du pétrole de millions d’années à quelques heures. L’énergie solaire étant à la fois régulatrice et limitatrice (fonction des rendements ..).

              Mais ceci il faut en décider et non pas subir (et accepter voire soutenir) la dictature mafieuse en place
              qui dévaste, tue, extermine et se gave…

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  • RIVIÈRE // 12.02.2023 à 08h53

    C’est une évidence qui ne date pas d’aujourd’hui…
    D’autres civilisations ont disparues avant la nôtre, notamment pour cause de cycles de réchauffement extrême…. C’est un cycle extrêmement long, qui a bien évidemment été accéléré par l’impact de notre civilisation ultra consumériste, destructrice et polluante comme jamais précédemment….
    Rien de neuf à l’horizon et rien n’arrêtera ce cycle, ni les gesticulations politiques artificielles, ni nos plaintes , ni nos craintes….. les grandes catastrophes sont à la porte et nous allons y assister bouche bée et résignés 😑…

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    • ninoufayat2@gmail.com // 12.02.2023 à 13h24

      Oh comme je suis d’accord avec vous. Je me rappelle la réflexion de mon pauvre papa lors de la tempête du siècle fin 1999….. »ce n’est que le début… » . Il est dcd en 2004, après la grosse vague de chaleur de l’été 2003…… il l’avait senti .

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    • Pierrot // 15.02.2023 à 08h34

      Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement de modifications localisées causant la fin d’une civilisation, mais d’un bouleversement planétaire qui conduira probablement à un changement d’ères climatique et géologique, avec une extinction massive des espèces vivantes qui marquera la fin du Quarternaire et du Cénozoïque.

      Bien plus que la mise à mal de nos organisations sociales, ce sont les conditions physiques de notre survie en tant qu’individus et en tant qu’espèce qui sont menacées.

      Et nous ne nous contentons pas d’assister à ce déclin, nous y participons activement et nous l’encourageons.

      Pour ma part, je croise tous les jours des bobos parisiens qui, entre deux voyages en avion, sortant de leur grosse berline après une séance de shopping, se demandent « ce qu’ils peuvent bien y faire », alors que leur mode de vie dispendieux (qui se traduit par une énorme surconsommation d’énergie et de matières premières par rapport à un Terrien moyen) est justement l’une des principales causes du problème.

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      • vert-de-taire // 17.02.2023 à 06h12

        *** je croise tous les jours des bobos parisiens qui, entre deux voyages en avion, sortant de leur grosse berline après une séance de shopping, se demandent « ce qu’ils peuvent bien y faire » ***

        la prédation bourgeoise ..
        elle dure depuis 200 ans malgré le réveil révolutionnaire que l’humain n’est pas du bétail selon qu’il nait dans la soie ou sur la paille.

        Et on n’a rien trouvé de mieux pour asservir le bétail que la violence.
        et rien trouvé de mieux pour asservir un humain que le chantage à la vie : le terrorisme.

        Notre monde coercitif est basé sur un chantage terroriste à l’accès aux ressources :
        soumet-toi ou crève…

        Cette acceptation première est déterminante de notre sort de bétail.
        Et le traitement ‘covid’ relève du bétail
        et la guerre en Ukraine relève du bétail …

        notre choix individuel (et individualiste) de bétail nous détermine collectivement.

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  • Suzanne // 12.02.2023 à 16h06

    1/2

    J’ai fait quelques tests de bilan carbone. C’est très intéressant de se pencher sur son propre résultat, car alors les interviews de Jean-Marc Jancovici prennent une couleur particulière.
    Si je résume : même si on n’a pas de voiture, qu’on prend le train et les bus et les pieds, qu’on ne prend jamais l’avion, qu’on ne mange pas de produits animaux ou presque, qu’on consomme local au maximum, qu’on achète très peu de vêtements, qu’on achète d’occasion, et qu’on réduit à peu près tout, y compris internet, le résultat personnel reste autour de 6 tonnes (moyenne en France 10 tonnes, but à atteindre 2 tonnes).

    Remarques en passant. 1) Un voyage en avion par an, même un seul, flingue votre bilan. Il vaut mieux oublier, et si vous avez votre famille à plusieurs milliers de kilomètres, il va falloir faire des choix difficiles. 2) Partager sa maison avec le plus de monde possible est quasiment obligatoire, si vous êtes seul dans votre appartement (même de 40 m2), le bilan bondit.

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    • Suzanne // 12.02.2023 à 16h06

      2/2

      J’en tire deux conclusions résolument contradictoires pour le moral.

      La première : étant donné que ce qu’il faut faire pour réduire son bilan carbone fait monter radicalement notre compte en banque par les économies qu’il fait faire, et que d’autre part toutes ces mesures sont excellentes pour notre santé physique et psychologique, je me demande vraiment ce qu’on attend.

      La seconde : étant donné que même si on fait tout ça, on n’arrive pas à 2 tonnes, mais à 6, l’avenir me paraît extrêmement sombre. Je ne vois vraiment pas comment on pourra s’en sortir sans violence. C’est d’ailleurs ce que dit M. Jancovici.

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      • Anne // 12.02.2023 à 17h14

        Si vous n’arrivez pas à 2 tonnes mais à 6, c’est que dans les paramètres des bilans carbone que vous avez fait, entre compte le fait que vous vivez en France et donc vest pris en compte toute la dépense carbone qui n’est pas directement liée à vous mais dont vous ne pouvez pas faire abstraction comme l’infrastructure économique et administrative ( piscine publique, écoles, centres d’accueil pour handicapés, hôpitaux, armée, police, parlement européen, palais de l’Elysee, etc.etc.).
        Cette histoire de calcul individuel de l’empreinte carbone c’est une arnaque gigantesque dont le but principal est de culpabiliser les gens en Occident pour les forcer a admettre la baisse de leur niveau de vie..Et malheureusement Jancovici met son talent au service de cette cause pour le moins ambiguë. .
        Oui, je sais que je vous choque en disant ça et que probablement, à ce stade, c’est peine perdue.

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        • Suzanne // 12.02.2023 à 18h47

          Ah mais non, pas du tout, vous ne me choquez pas !! A ce stade, comme vous dites, l’important est de discuter !! Et de tenir compte de l’avis de tous. Merci pour la réponse, j’y réfléchis.

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        • Grd-mère Michelle // 12.02.2023 à 19h39

          « … culpabiliser les gens en Occident pour les forcer à admettre la baisse de leur niveau de vie… »
          Heu… Anne, vous voulez sans doute parler de leur niveau de consommation?
          Qui, selon moi, n’a strictement rien à voir avec la VIE, que du contraire, car, comme chaque personne dotée d’un peu de bon sens le sait: « l’excès nuit en tout »!
          Extraordinaire, comme la manière de parler des choses les dénature, et sert le système d’exploitation et de domination qui nous abêtit pour mieux nous faire ACHETER! (à crédit, au besoin…)
          J.M. Jancovici, lui non plus, n’évoque pas les éventuels bienfaits d’une sobriété volontaire et raisonnée, comme s’il ignorait que, contrairement à ce qui se dit, ce n’est pas la demande qui génère la production, mais l’excès de production qui provoque la consommation débridée (grâce à la publicité et au crédit, les deux mamelles du capitalisme).

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          • Anne // 12.02.2023 à 22h23

            Je suis d’accord avec votre distinction vie/ consommation.
            Néanmoins il s’agit d’une distinction très théorique.
            Cependant, ce que je pointais était ce nouvel instrument magique : le calculateur d’emprunteuse carbone individuel.
            Dans les entreprises, on fait suivre aux employés des formations ( obligatoires et en ligne) sur ce grand concept à la mode la »sustainablity », formations qui se terminent invariablement par un calcul de l’empreinte carbone du salarié. Quelles que soient vos réponses ( même si vous vivez a plusieurs dans un petit appartement « auto-suffisant » en recyclant tout, sans jamais manger ni de viande ni de produits exotiques ( pas de bananes, d’oranges ou de chocolat… ) sans jamais utiliser les transports en commun ( et évidemment ni voiture ni avion) et en utilisant très rarement internet ( sans vidéos bien sur)… vous vous retrouvez avec une empreinte carbone au minimum du minimum 2 fois supérieure à ce qu’il faudrait ( j’ai testé dans tous les sens étant moi-même salariée obligée de suivre ladite formation).
            Quand on interroge le résultat, on se rend compte que ce qui plombe le calcul c’est la variable appelée d
            « services public «  que vous ne pouvez pas choisir d’utiliser ou non ( dans le quizz, il n’y a pas cette possibilité, c’est calculé d’office)…
            Tout un programme…

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            • Grd-mère Michelle // 13.02.2023 à 14h24

              @Anne
              Dans les « produits exotiques », vous avez oublié le café, dont la production et la commercialisation fut l’un des premiers bénéfices du colonialisme (comme d’ailleurs celles du latex nécessaire à la fabrication des pneus…), et principal stimulateur de l’activité rétribuée des gens qui l’exercent à contre-cœur… Au moins, ils/elles peuvent s’acheter du « bon » café!
              Quant aux services publics, je peux vous assurer que leur fonction d’accueil et d’information par des êtres vivants ne disparaîtra pas… à condition que les citoyen-ne-s s’y opposent en masse.

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        • Incognitototo // 12.02.2023 à 21h36

          Je suis d’accord avec vous Anne, ce test est pour le moins « bizarre » et ne permet aucun ajustement un peu fin. Par exemple, je ne mange qu’une fois par jour, je prends si peu les transports carbonés (et jamais l’avion) que c’est peanuts, tandis que comparativement à mon voisin dans la même situation que moi je sors 4 fois moins de poubelles que lui, etc… ce qui est globalement corroboré d’ailleurs par ce que je dépense mensuellement pour vivre (- d’1 SMIC) ; pourtant je suis à plus de 6 tonnes aussi. Cherchez les erreurs… Peut-être que ce qui n’est pas dit est que si les chiffres de base sont calculés sur des moyennes, forcément l’impact de ceux qui consomment beaucoup se redistribue sur tous. Aussi je me demande à quel point ce test n’est pas de l’intox pour faire oublier que : « En France, les très riches émettent 40 fois plus de carbone que les pauvres, mais les pauvres paient plus de 4 fois plus de taxe carbone en pourcentage de leurs revenus ! » (Cf. : Jean Gadrey)

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          • Anne // 12.02.2023 à 22h46

            Le simple fait de posséder un ordinateur fait exploser votre quota…. Mais pouvez-vous vivre sans ordinateur dans la société actuelle ?
            D’ailleurs Jancovici le dit explicitement .
            Tout comme il dit aussi que si on veut faire diminuer le « coûts fixes » en matière de carbone ( les fameux « services publics » dont je parle plu haut), on connaît le tarif : la diminution de la population

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            • Incognitototo // 13.02.2023 à 00h39

              Bon exemple l’ordinateur, d’un « luxe » qui n’en est pas un ; mais considéré comme tel par ce test. D’autant que l’ordinateur sur lequel je suis a près de 10 ans, que je l’ai récupéré il y a 6 ans d’une amie qui le jetait et que je l’ai réparé pour 2 francs 6 sous. Et si ce sont mes connexions internet qui alourdissent mon bilan, alors il va falloir aussi nous expliquer comment on fait dans une société où tout est organisé pour qu’on ne puisse pas s’en passer. Revenir au courrier postal et au téléphone analogique ? À la télé hertzienne ? Aux guichets administratifs où on perdait une demi-journée pour apporter des paperasses ? Ça n’a aucun sens…
              La dimension « services publics forfaitaires » est effectivement tout également très contestable puisqu’on ne les utilise pas tous.

              Aussi personnellement, je pense que la « bonne mesure » est celle qui concerne les dépenses réelles dont chacun a besoin pour vivre. Si pour enrayer le réchauffement climatique tous les humains devraient vivre au niveau du PPA/hab d’un Indien (8 400 $), alors vivre avec un peu moins d’un SMIC se rapproche de cet objectif.
              Sauf que si tout le monde faisait ça, nous ne pourrions pas en plus financer les services publics.

              Bref, il y a de sacrés dilemmes et contradictions à gérer, qui évidemment ne sont jamais posés comme tels par nos politiques (et encore moins par ce test). Alors qu’il faudrait absolument tout repenser : notre système de production, nos besoins, la propriété privée, la mondialisation… en commençant par mettre fin à cette iniquité (qui semble ne plus pouvoir être remise en cause) qui sépare les pauvres et les riches.
              Absolument aucun pays n’en prend le chemin, sauf peut-être le Bhoutan à travers son « Bonheur national brut » ou encore le Costa Rica. Une goutte d’eau dans l’océan des consommations qui empêchent que la plupart des humains aient un avenir. Donc de fait la « diminution des populations » n’est pas une option puisqu’elle est déjà programmée.

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          • Bruno // 13.02.2023 à 09h25

            Il n’y a pas d’erreur.
            Il suffit de comprendre qu’en apparence, l’objectif final est que nous disparaissions de la surface de la Terre pour laisser la place aux éléphants et aux bouquetins.
            Mais en fait, le but est plutôt que VOUS disparaissiez dans une grotte vêtue de peaux de bêtes, pendant que vos maîtres vous survoleront en jet privés. Quadriller la planète en jets privés, c’est ce que font l’ensemble des personnages qui vous ordonnent de rester chez vous sans bouger.
            Que fait O. Berruyer dans son beau studio bien chauffé et super-éclairé ? Pourquoi ne voit-on aucune bougie et aucun pull à col roulé ?

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  • Brigitte // 12.02.2023 à 20h46

    Les EnR ce n’est pas que de l’électricité! loin de là. Les EnR thermiques sont à privilégier (bois, PAC, géothermie, solaire thermique, déchets, biogaz, biocarburants).
    Contrairement à Jancovici, je ne suis pas pour les voitures électriques. Cela oblige à augmenter considérablement la production d’électricité donc de nucléaire, d’éolien et de solaire PV, ce qui n’est pas souhaitable. Sans compter le pb des batteries.
    Le solaire PV sur toiture tout à fait d’accord mais au sol avec modération. Idem pour les éoliennes, moins de 100m de haut et uniquement dans certaines zones de grandes plaines ou en bordure d’autoroutes. En mer, ce n’est pas non plus idéal.
    Les biocarburants c’est pas si mal (biogaz, biodiésel, bioethanol). Il faudrait reconvertir un partie des cultures dédiées à l’alimentation animale, ce qui serait doublement bon pour le climat.
    Réduire la consommation de viande et les filières d’exportation qui n’existent que pour maintenir l’élevage en perdition.. Les éleveurs n’ont qu’à se reconvertir en cultivateurs!
    Personnellement, je préfère voir des champs de colza que des champs de PV ou des éoliennes de 300m. Et je préfère une raffinerie d’huile ou une distillerie d’éthanol qu’une centrale nucléaire. Je ne dis pas qu’il faut arrêter le nucléaire mais pas le développer davantage.

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    • Grd-mère Michelle // 13.02.2023 à 14h44

      MERCI d’avoir écrit :  » RÉDUIRE la consommation ».
      Car les gens qui proposent d’abolir diverses consommations(tout comme la mobilité, par exemple!) ne se rendent pas compte (enfin…je l’espère) du type de société autoritaire et de contrôle que cela implique.
      Il me semble qu’une information, correcte et également disponible à tou-te-s, des réalités pourrait entraîner une responsabilisation des populations, et leur adhésion à une sage économie de partage équilibré, alter-mondialiste(à penser et mettre en place dès à présent, en prévention de la crise financière généralisée que l’échec logique du capitalisme va engendrer).

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      • Bouddha Vert // 17.02.2023 à 01h07

        Le « Global Footprint Network » a établi que c’est au cours des années 70 que les activités humaines (le productivisme et pas le capitalisme, même s’il a peut être accéléré les choses…) ont dépassées la capacité du système Terre a absorber nos déchets, le surplus modifiant le système comme Jancovici nous l’explique savamment.
        Jancovici fait partie de ces gens qui sont capables de nous expliquer que le système économique, dans ces fondements, est aveugle aux conséquences en cours et à venir…
        Après avoir étudié les volumes, les masses et les puissances utilisées en 1970 et en le divisant par 8 milliards d’individus, en intégrant ce qu’il reste de sources et ressources, les « pollutions encore autorisées », des personnes comme Jancovici nous présentent les volumes, les masses et les puissances dont nous devrons nous satisfaire pour éviter la guerre, voilà un cahier des charges sérieux qui dimensionne le chemin à parcourir.
        Donc que ce soit plaisant ou pas, nous disposerons d’une mobilité réduite et pour y arriver il faudra certainement des personnes comme vous pour trouver l’art et la manière de le vivre socialement comme un bienfait.
        Quand y en a plus, y en a plus mais ne tuez pas le messager.

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        • Grd-mère Michelle // 17.02.2023 à 13h37

          Mais qu’est-ce qui vous fait penser que tout le monde souhaite une mobilité telle que pratiquée actuellement(caractérisée par deux facteurs principaux: le tourisme et les longues distances entre le logement et le lieu d’activité rémunérée)?
          Alors que les « vacances » (qui signifient « temps libre », disponibilité à soi-meme) ont été promotionnées sous l’expression « partir en vacances » pour idéaliser les voyages touristiques exténuants en symboles de « réussite », et que l’industrie automobile a encouragé l’étalement des villes à travers les campagnes (grâce à cette chère publicité normative, dans les deux cas), entraînant dans la foulée l’installation de la grande distribution dans des centres commerciaux qui ont poussé comme des champignons, (et supprimant dans le même coup les petits commerces locaux), il semble que les nouvelles générations commencent à accorder de la valeur au TEMPS, et à se satisfaire de plaisirs et de joies trouvées dans leur proximité, valorisées par le fait qu’elles sont CHOISIES, et GRATUITES!

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      • vert-de-taire // 17.02.2023 à 06h26

        Mais comment réconcilier le capitalisme qui pousse à consommer
        avec cette logique de frugalité ?

        C’est inconciliable.

        Des dominants qui vivent de la rente du capital dictateur (notion de système)
        et des gens esclaves du travail de production de la tente du capital ..

        Il y a d’abord un fonctionnement systémique à repenser.

        Ce qui est impensable par un jancovici (et tous nos dominants) qui CROIT à notre libre-arbitre …

        Mais notre acculturation telle que nous n’en avons pas les moyens (concepts).

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        • Grd-mère Michelle // 17.02.2023 à 14h38

          « C’est inconciliable. »
          Oui, mais, justement, il me semble que cette logique de frugalité a la possibilité de réduire considérablement la capacité de nuisance du système capitaliste… tout en revitalisant la créativité, la solidarité et l’imagination des populations enfin délivrées de l’obsession de GAGNER… ainsi que leur désir de participation à l’organisation de la société…
          Car la « société de consommation » ne peut exister sans la complicité(consciente ou pas) de la foule des consommateurs/trices.
          Notez que cette réflexion, née dans mes années(60) adolescentes, s’est renforcée grâce à mes marches répétées aux côtés des jeunes « plus chaud-e-s que le climat »
          (en 2018-2019).
          Que je vous rassure: « l’acculturation » des masses n’est pas si universelle que vous semblez le penser, ce sont les armes de destruction massive(corruption, propagande, publicité, infos téléguidées…) de toutes les formes de « dissidence de pensée » qui vous le font croire. Mais elles ne peuvent neutraliser l’intense débat qui circule dans l’air, des bouches impatientes aux oreilles plus attentives que jamais.

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  • Koui // 12.02.2023 à 20h48

    J’ai vraiment beaucoup d’admiration pour Jancovici. Il a réussi à élaborer une narration de notre problème énergétique qui est a la fois captivante et remarquablement exacte. Le succès de la BD va permettre de populariser son récit au delà du cercle très limité des ingénieurs écolos qui formaient le public de ses conférences. Par contre, son propos est assez déprimant parce que c’est l’annonce de la fin du Monde. A moins d’un retour rapide au mode de vie Amish, on va frire, empoisonnés par notre propre caca, le CO2.

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  • Squalen // 13.02.2023 à 09h46

    Ce qui semble faire somatiser les « progressistes » de tout poil, ce n’est pas la promotion (réelle ou fantasmée) du nucléaire mais l’annonce programmée de la fin de la mondialisation.

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  • JnnT // 13.02.2023 à 18h50

    Les commentateurs ne prennent pas la mesure de ce que démontre Jancovici. Son constat est imparable, incontestable, à quelques détails près, par exemple qu’on sait fabriquer du pétrole à partir de charbon, même si le coût est prohibitif.

    Jancovici a également un produit à vendre, le fameux « Shift project ». Donc il affirme détenir LA solution et il la vend bien. Mais, vu le tableau de situation qu’il brosse, c’est un peu comme si, dans une voiture sans freins fonçant vers un mur, il conseillait de baisser la climatisation. Ça suffira pas.

    Le problème est d’abord celui du pullulement humain. La solution passe aussi par une réduction drastique de la population.

    La marche à la guerre à laquelle on assiste a certes des causes évoquées. Elle est peut-être la recherche d’une solution dans une auto-régulation de l’espèce.

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    • Bernard Durand // 14.02.2023 à 19h03

      @JNT ,on sait effectivement faire un erzast de pétrole à partir de charbon. Mais alors, vous consommez encore plus de charbon!

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      • JnnT // 15.02.2023 à 11h10

        Absolument. Une tonne de diesel ou d’essence se fabrique avec quatre tonnes de charbon. Le bilan CO2 est très mauvais. Je ne recommande pas cette solution mais elle existe depuis environ 50 ans. Le procédé Fischer-Tropsch permet de produire du pétrole brut de synthèse. L’Afrique du Sud, la Chine et les USA l’ont perfectionné. Si diesel, essence et carburéacteur sont non-substituables, cette technologie peut être utilisée à la marge. La notion de « pic pétrolier » est donc toute relative.

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        • madake // 15.02.2023 à 12h06

          En fait, le vénérable procédé Ficher-Tropsch date de 1923,
          Joyeux Anniversaire Ficher-Tropsch !!

          Mis au point et affiné en Allemagne avec la collaboration et le support des américains Standard Oil (Exxon/Esso) et de Dupont, le procédé fournissait 50% des besoins en carburant de l’Allemagne et 90% du carburant avion…
          Sans ce procédé et cet appui, l’Allemagne n’aurait pas connu le même destin…
          Allemagne, qui, rappelons le encore ici,
          NE DISPOSE PAS DE PETROLE,
          (pas plus d’ailleurs que l’Union Européenne… dont la Norvège ne fait pas partie!…)

          C’est aussi la quête du Graal pétrolier qui a poussé l’Allemagne à l’Est, vers les champs pétroliers de Roumanie et de Bakou, en mer Caspienne, à 200km de Stalingrad…

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          • JnnT // 15.02.2023 à 21h34

            Le Ficher-Tropsch des origines a été amélioré. Jusqu’à quel point, je ne saurais dire.

            La ruée des Allemands vers Bakou prouvait déjà que pomper du pétrole tout fait est plus facile et moins coûteux. Mais les USA se sont donnés les moyens de fabriquer sans pétrole et à partir du charbon le carburéacteur de leurs bombardiers stratégiques. Donc le carburant synthétique reste une option toujours valide pour des usages limités.

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    • Grd-mère Michelle // 15.02.2023 à 14h35

      @JnnT « …problème=pullulement humain. » « …solution=réduction drastique de la population. » « …guerre= peut être une auto-régulation de l’espèce? »

      Voyez où vous conduisent vos convictions erronées au sujet du « pullulement »!!!
      Vous semblez consentir, approuver, les abominations, tueries, viols, tortures et destructions, des guerres, niant ainsi les capacités du génie humain(particulièrement celle de la communication et transmission des savoirs) qui ont justement conduit à son formidable développement.
      Ainsi, vous réduisez le genre humain à son bête instinct animal, oubliant l’étincelle suscitée par l’échange de la parole (énoncée, écrite et enregistrée) qui lui permet d’éviter de se battre pour résoudre ses conflits.

      Or, les derniers indicateurs démographiques montrent une réelle tendance à la réduction des populations, sur tous les continents, sauf en Afrique(probablement parce que le « système » a encore besoin d’esclaves pour se maintenir, et de migrant-e-s pour repeupler les régions désertées, et les usines, des pays « prospères »).
      Ignorez-vous la véritable révolution que furent l’invention de moyens contraceptifs fiables, ainsi que la sécurisation, par le droit, des avortements?

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      • JnnT // 15.02.2023 à 21h25

        Le « génie humain » dont vous parlez ne donne à l’homme aucun droit de propriété sur la planète, ni le droit de disposer des autres espèces vivantes à son gré, pour soit les exploiter, soit les détruire. Que l’espèce humaine soit détruite, surtout par elle-même, n’est ni bien ni mal, si ce n’est pour elle-même. Les écologistes me font rire en proclamant qu’il faut « sauver la planète ». La planète, non, c’est juste eux qui veulent se sauver. Avec des moyens inadaptés car dérisoires.

        Si le facteur de charge de l’homme sur terre ne permet plus sa survie, il disparaîtra. Point. Les modalités peuvent varier mais mourir est généralement douloureux. Amusants, ces gens qui parlent des « limites de la croissance » sans étendre leur analyse jusqu’au volume de la population humaine. Cela heurterait leur bien-pensance. Il faut pourtant aller jusque là. Difficile de faire de l’humanisme hugolien grandiloquent sur un tel sujet, je vous l’accorde.

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        • Grd-mère Michelle // 16.02.2023 à 16h06

          Décidément, vous semblez souhaiter que l’espèce humaine disparaisse… au point de m’attribuer des propos que je n’ai pas tenus, et de négliger totalement ceux écrits ci-dessus(notamment sur « les derniers indicateurs démographiques », analyses du volume de la population humaine).
          Si vous m’aviez déjà lue, vous sauriez que je suis la première à souligner inlassablement l’interdépendance du Vivant, et donc à soutenir la préservation de la biodiversité.

          D’où vient votre mépris (si pas votre haine?) pour le genre humain que vous amalgamez dans vos affirmations dédaigneuses? N’en êtes-vous pas? Votre amertume vous égare! Attention, l’intelligence de la raison(la faculté de comprendre) est vaine sans l’écho de celle du cœur.
          Sans doute n’avez-vous pas d’enfants, ni de sœurs ni de frères ni d’ami-e-s qui ont choisi la charge d’en « élever »? Au moins, pourriez-vous abaisser votre regard sur les tout petit-e-s, innocent-e-s et en devenir, qui jouent sur les places publiques… si vous daignez les fréquenter…

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          • JnnT // 16.02.2023 à 21h29

            L’ambition de l’homme en tant qu’espèce est AUSSI une pulsion d’autodestruction. Les hommes veulent et réalisent beaucoup de choses, dont certaines fort louables, au moins apparemment, mais ils veulent AUSSI tuer et se tuer. Je dirais tous, vous compris. Mais cela reste le plus souvent inaperçu de la conscience, ce qui permet la bonne conscience.

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          • Grd-mère Michelle // 17.02.2023 à 15h29

            @JnnT Heu… si vous voulez lancer le débat sur les pulsion de vie/pulsion de mort, je vous conseille de vous intéresser à la psychanalyse… ou aux philosophies orientales trop négligées par les philosophes et humanistes occidentaux/tales.
            Bien sûr que tout disparaîtra, y compris l’espèce humaine…
            Mais, en attendant, que faisons-nous des douleurs et de la souffrance, au moins aussi inhérentes à la vie que le plaisir et la joie?
            La folie mégalomaniaque, l’orgueil, des humains leur fait croire qu’on peut les supprimer, ainsi même que la mort! (voir le transhumanisme, dernier avatar du capitalisme).
            Ne serait-il pas plus sage de ne pas en rajouter, pour au moins préserver l’équilibre « magique » sur lequel repose l’existence?

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  • hervé // 15.02.2023 à 08h31

    Pour etayer les propos de Jean-Marc Jancovici à propos de la fonte de l’antartique ouest, ce reportage récent d’une association sur la dramatique apparition d’un courant de mer chaud qui vient lècher cette partie de l’antartique:
    https://insideclimatenews.org/news/12022023/antarctic-ice-shelves-marine-heatwave/
    (malheureusement en anglais, mais la traduction automatique est fait pour nous)

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  • calal // 15.02.2023 à 09h09

    les ressources ne doivent pas s’epuiser aussi vite que cela puisque l’otan va augmenter sa production d’armement…Je vais baisser mes emissions de co2 pour que zelensky puisse en relacher plus dans l’atmosphere sous forme de grand boum? un obus de 155mm ca emet combien de co2 pour le produire? et un char ca bouffe combien de l aux 100? ca a un pot catalytique ca?une vignette crit air?
    Si je vais mourir sur le front russe, le total de co2 emis par la france baisse de combien? Combien de francais devraient y mourir pour atteindre les objectifs fixes par la cop?

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    • Grd-mère Michelle // 15.02.2023 à 13h20

      Un des principaux facteurs qui augmentent les émissions de CO2, ainsi que les inégalités qui maintiennent le système d’exploitation que nous condamnons quasi-unanimement ici, c’est le TRANSPORT routier, maritime et aérien, quotidien, de marchandises, ainsi que leur hyper-production industrielle(en bref, le commerce, l’import/export international et surtout intercontinental de tout et n’importe quoi).
      À noter que, dans le contexte du tourisme, les personnes abusées par la publicité sont aussi des marchandises…
      Donc, les positions/suggestions écologiques, politiques et économiques qui prônent la production/consommation locale raisonnable et raisonnée vont dans le sens d’un « mieux vivre ensemble » général, mondial.
      Il ne me semble pas, après l’avoir écouté, que ce soit le souci de J-M Jancovici…

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      • calal // 15.02.2023 à 22h05

        D’apres M. janco,il reste 20 ans de petrole. Donc la guerre en ukraine devrait aller au bout pour que les us s’empare des ressources naturelles des russes. Les russes ne se laisseront pas faire donc nous aurons un echange nucleaire tant qu’il y a du carburant pour les missiles. Y a pas besoin de se faire du souci si on croit aux hypotheses de base parce que dans ce cas y a de grandes chances que la plupart d’entre nous ne survivront pas a ce qui devrait se passer…
        facon 20 ans de petrole restant ca va se voir tres vite si c’est vrai ou pas…je pense qu’il y a plus de petrole que ca et que pour faire accepter de payer une matiere premiere abondante chere,il faut cacher qu’elle est abondante…certains pretendent que du petrole aurait deja ete trouve tellement bas que c’est impossible que cela vienne de depots anciens de matiere organique …

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  • Julie // 15.02.2023 à 17h04

    Comme il l’explique, la réduction des émissions ne peut pas se faire dans un cadre démocratique. J’ai beau me faire engueuler par mes copines vegan (merci le kilométrage de leurs protéines…) selon lesquelles il ne faut pas prendre l’avion, je ne vois pas en quoi l’action de quelques individus isolés et qui sont déjà parmi les moins consommateurs dans leur propre pays va changer quoi que ce soit sans des décisions gouvernementales. Comme celles-ci n’ont pas été prises même en pleine pandémie, lorsqu’il aurait fallu clouer les avions au sol (….et ce coup-ci il fautdrait ne pas les laisser voler à vide) il n’y a aucun espoir que cela se fasse. De plus il dit que le transport ne représente que 55 pourcent des émissions…. on fait comment pour le reste? La pandémie à mon avis a été la réponse aux mouvements décroissants qui émergeaient en Europe. Vu la violence de cette réponse, pas la peine d’insister.

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    • JnnT // 15.02.2023 à 21h42

      Commentaire complotiste :
      « Il faut une pandémie plus efficace. Mais nos laboratoires y travaillent. Le COVID, c’était juste un test.»

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    • Grd-mère Michelle // 16.02.2023 à 17h01

      Heu… comme nous vivons en démocratie, les décisions gouvernementales devraient refléter les exigences du peuple: indispensable et urgent d’améliorer la démocratie! (Révisions de constitutions, participation citoyenne aux politiques nationale et locales, information correcte et complète des populations, en commençant par celle des plus jeunes, à l’école).

      Quels types de transports représentent 55% des émissions de gazs à effet de serre? Ceux des personnes ou/et ceux des marchandises(où il faut aussi compter les émissions causées par leur production!)? De toute façon, 55%, c’est une majorité!

      « …la pandémie…réponse aux mouvements décroissants… » Oui, probablement, sans doute.
      Mais la violence de cette réponse prouve la pertinence des idées de décroissance économique,ainsi que de Paix…et l’absolue nécessité de ne pas laisser tomber les bras!
      COURAGE! Ralentir, diminuer, réduire sa consommation superflue et le gaspillage, c’est mieux que rien, c’est déjà ça: chacun-e fait ce qu’il/elle veut/peut, les solutions extrêmes sont rarement justes (à transmettre à vos copines « végan »).

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      • JnnT // 16.02.2023 à 21h39

        « Ralentir, diminuer, réduire sa consommation superflue et le gaspillage »

        La suite prévisible, même si Jancovici ne pousse pas jusque là, c’est que ça se fera tout seul. On reviendra à l’anthropophagie, au propre comme au figuré. Ralentir suffisamment et voir croître la population humaine, cela n’est pas concevable. Mais, bon, si vous voulez faire une BA… Ce type de sucrerie ne fait pas grossir.

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      • vert-de-taire // 17.02.2023 à 07h37

        *** Heu… comme nous vivons en démocratie, ***

        Dans nos têtes hypnotisées, dans les textes violés, pas dans les faits.

        Nos gouvernants violent les lois et l’esprit des lois sans cesse.
        Mais nous sommes en démocratie.

        Si ! nous sommes en démocratie.
        la preuve – à la jancovici – on vote.

        La démocratie c’est le vote pour la plus belle image.
        Le choix du meilleur produit.

        On ne vote plus ?
        j’oubliais.

        La démocratie c’est alors la liberté de penser.
        Mais attention pas n’importe-quoi !

        la preuve, les GJ interpellés au commissariat :
        tu penses quoi des GJ ?
        tu penses quoi des flics ?

        le contrôle de la pensée est fasciste
        meuh non :
        c’est bien ça la démocratie en marche.

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        • Julie // 17.02.2023 à 16h05

          Si on est en démocratie, pourquoi les prix du train sont devenus inaccessibles aux pauvres, comme déjà depuis longtemps en Angleterre?
          Pourquoi ne voit-on (quasiment) pas les handicapés à des postes de responsabilité? dans l’espace public?
          Pourquoi est-ce que les infrastructures sont aménagées pour le tout bagnole et les trains grande vitesse (à prix « luxe ») et pas pour les trains et transports locaux?
          Pourquoi est-ce que le seul modèle économique proposé est le tourisme de masse (France, Espagne, Italie… les JO à Paris…)? Offrir aux touristes tout ce qu’ils désirent, en nourriture, douches, piscines, golfs, cela à un prix que tout le monde paye, d’une façon absolument non-démocratique.

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      • Julie // 17.02.2023 à 15h58

        « information correcte et complète des populations, en commençant par celle des plus jeunes, à l’école »

        vous faites ça comment dans un cadre démocratique?
        qui définit le « correct » ?

        le temps que l’AG soit finie il ne restera plus un seul arbre

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      • Julie // 17.02.2023 à 16h02

        Quant à « réduire le superflu », quand on est déjà sous le seuil de pauvreté on réduit quoi? Est-ce que la culpabilité que vous semblez prôner en vous interdisant toute sortie ou vacances en dehors de votre petit cercle va vous permettre de communiquer avec vos semblables? de voir leurs conditions de vie? d’être capable d’avoir des demandes politiques ? (tout le monde hors de France n’a pas la chance d’avoir des syndicats bien organisés)

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      • Julie // 17.02.2023 à 16h43

        Je vous donne un exemple:

        ces 700 étudiants, qui font la queue pour un panier repas, c’est « démocratique » de les culpabiliser s’ils prennent l’avion pour se changer les idées de leur misère? on pourrait pas commencer par les riches? vraiment?

        https://www.dailymotion.com/video/x8i2x1l

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        • Cévéyanh // 20.02.2023 à 19h49

          A Julie,
          Les culpabiliser n’est pas le moyen de les responsabiliser, ni qui que ce soit. De plus, chaque humain n’a pas les mêmes impacts sur l’environnement (dépends du pays, de l’argent, du temps, des correctes informations ou de la volonté de s’informer etc).

          Si même avec les informations réelles, la majorité des humains veulent continuer à autant impacter la terre et détruire leur environnement, ce sera donc la voie que notre espèce veut suivre. C’est donc qu’elle n’a aucune envie de s’élever et veut perpétuer les mêmes cycles de destruction-reconstruction (jusqu’à quand ? jusqu’au point de non-retour ?)

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      • Grd-mère Michelle // 18.02.2023 à 19h32

        @Julie Pfff… Décourageant, et sans doute vain, de devoir répondre à des gens qui lisent sélectivement, pas attentivement…

        En parlant de démocratie, j’ai écrit « …les gouvernements DEVRAIENT… », avant de faire des propositions pour améliorer la démocratie… (des initiatives existent, en Belgique en tout cas…)
        Mais, si vous ne voulez pas passer du temps dans des Assemblées (plutôt que de regarder des « Séries »?), ce n’est bien sûr pas pour vous: vous n’avez d’autre choix que de vous résigner.
        Alors, svp, au moins, « si vous n’aimez pas ça, n’en découragez pas les autres! » (vieille chansonnette populaire)

        Une information correcte est livrée par une personne honnête qui l’a vérifiée et transmet ses sources.
        J’ai parlé de proximité(régionale, nationale), pas de « petit cercle »…
        Je sais de quoi je parle, et n’ai aucune culpabilité ni regret: je vis depuis TOUJOURS, volontairement, « sous le seuil de pauvreté »(mais dans un pays privilégié, du fait de son ex-colonialisme, et protégée par l’ardeur de mes ancêtres qui ont favorisé l’émergence d’une sécurité sociale et de services publics que je me sens le devoir de préserver… et d’améliorer).
        Par ailleurs, pour (faire) connaître le monde, il existe un métier à favoriser et protéger:
        le journalisme. (Voir les Comités Free Assange)

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