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31.janvier.201931.1.2019 // Les Crises

« Macron l’éborgneur » : il est allé trop loin, il doit partir. Par Frédéric Lordon

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Frédéric Lordon, comme toujours a trouvé les bons mots.

Il est clair que le gouvernement a sciemment décidé de continuer à utiliser des armes dangereuses, que la plupart des autres polices européennes n’utilisent pas dans ce contexte.

Et que tout est fait pour faire peur aux gens, afin de les dissuader de manifester.

Source : Le Monde diplomatique, Frédéric Lordon, 28-01-2019

William Blake. — « Nebuchadnezzar » (Nabuchodonosor), gravure de 1795.

La vidéo tournée d’un immeuble en hauteur plonge sur une cour de récréation du 19e arrondissement d’où monte un grand cri scandé : « Macron démission ! Macron démission ! ». Ce pouvoir est devenu l’objet du lazzi des enfants. Normalement un régime qui en est là ne connaît plus qu’une forme ou une autre de sursis.

On ne spéculera pas plus que ça sur le sens politique des petits. Davantage sur le degré auquel le pays est imprégné de la détestation du monarque pour que les mioches en aient capté quelque chose. En tout cas, les petites éponges de cour de récré ne se trompent pas : il est haï. Et pour des raisons écrasantes, incontestables, dont la gravité ne cesse d’ailleurs de croître. Dans la série graduée des actes par lesquels un souverain en vient à perdre sa légitimité, le point maximal est atteint quand il prend le parti de constituer sa population en ennemie, et par conséquent de lui faire la guerre. Nous en sommes là, littéralement. Déployer des blindés en ville, équiper les forces de police de fusils à pompe, et même de fusils d’assaut, infliger aux manifestants des blessures… de guerre, c’est bien être en guerre. Du reste, s’il en est à prévoir des plans d’exfiltration des ministres et à prépositionner un hélicoptère pour évacuer l’occupant de l’Élysée, c’est que ce régime lui-même ne s’illusionne pas tout à fait quant à la réalité de ses rapports avec « sa » population.

En vérité, ce pouvoir est symboliquement à terre. Il a franchi un à un tous les seuils du discrédit, et puis ceux du scandale. Il ne lui reste plus que la force armée pour contenir la contestation. Et, pour tenir le reste, celle des répétiteurs médiatiques qui s’acharneront jusqu’au bout à soutenir qu’élu régulièrement, haut la main ajouteront même les plus bêtes ou les plus oublieux des conditions réelles de son élection, il est entièrement « légitime ». Nous apprenons donc de leurs bouches autorisées qu’un dirigeant, pour peu qu’il ait satisfait à une comédie électorale entièrement truquée, peut parfaitement mutiler ses opposants, envisager de leur faire tirer dessus au fusil d’assaut — une image que, pour tout leur récent bon vouloir, les médias n’ont pas encore trouvé le temps de montrer —, s’engager dans des voies juridiques proto-totalitaires, sans que sa « légitimité » soit le moins du monde remise en question.

En vérité, ce pouvoir est symboliquement à terre. Il a franchi un à un tous les seuils du discrédit, et puis ceux du scandale. Il ne lui reste plus que la force armée pour contenir la contestation.

Malheureusement, ces verdicts de légitimité ne valent pas mieux que la légitimité de ces véridicteurs. Or, de ce côté non plus la situation n’est pas fameuse. On n’en finit pas, par exemple, de contempler les étonnants renversements qui conduisent l’éditocratie à trouver horrifiant ici ce qu’elle trouvait admirable là, et réciproquement. « Qu’ils dégagent ! » en Tunisie : magnifique ; « Macron démission ! » : foule haineuse. Place Tahrir : printemps arabe ; Place de l’Étoile : hordes de casseurs. Crémation des statues de Chávez : peuple en lutte ; parodie de guillotine pour Macron : extrémistes violents. Police poutinienne : dictature ; police macronienne : ordre républicain.

À ce sujet, précisément, Bloomberg, organe bien connu pour ses sympathies révolutionnaires, titre ceci : « La réponse de Macron aux “gilets jaunes” fait paraître Poutine modéré en comparaison (1) ». On voit d’ici le tableau sauter dans les têtes de Laurent Joffrin ou Jérôme Fenoglio, les soudures qui se défont, les écoulements de matière cérébrale par les oreilles : comment se peut-il ? Poutine, pourtant le nom propre de la tyrannie ? Macron pire ? C’est impossible. Logiquement, pas un média français n’en parlera. Ordinairement très préoccupés du prestige international de la France, des regrettables dommages que peuvent lui causer d’irresponsables mouvements de grève de fonctionnaires, pas un n’a rapporté la stupéfaction de la presse anglo-saxonne qui observe, médusée, le devenir néofasciste du macronisme. Ni, symétriquement, le fait que le gilet jaune est devenu une sorte de symbole international, adopté par tous ceux qui sont en lutte, où l’on pourrait trouver de quoi nourrir une certaine fierté — question de point de vue, sans doute.

Voilà en tout cas où en sont encore les diseurs de légitimité. Obstinés à maintenir qu’un pouvoir en guerre contre sa population n’en est pas moins tout démocratique. Car c’est là le propre de l’inconséquence médiatique qui, après avoir occulté les violences policières pendant deux mois, se met d’un coup à en parler, d’ailleurs plus sous l’effet de l’emballement mimétique que d’un quelconque retour de conscience, mais pour n’en tirer aucune conclusion substantielle. La « démocratie » fait la guerre au-dedans, elle s’apprête, sous les approbations de l’extrême droite, à passer une loi de musèlement de toute forme de contestation, mais ça ne pose pas le moindre problème de principe. Si bien qu’on peut continuer d’en appeler au « Grand débat » au nom de « la démocratie » même, comme de juste. Pendant que, samedi après samedi, les hôpitaux se remplissent. Et que les tribunaux débordent.

Il s’agit donc maintenant de faire savoir à ce pouvoir qu’il est trop tard, beaucoup trop tard. En fait même, que c’est fini. Pour cette raison toute simple qu’on ne parle pas avec des institutions qui, après avoir fait pendant trois décennies la démonstration constante de leur absolue surdité, sont désormais de fait passées au stade militaire (grenades au TNT, blindés, fusils d’assaut : stade militaire). Et dont on ne voit pas par quel soudain accès de sincérité, elles se seraient miraculeusement converties à « l’écoute ».

On pense au misérable QCM gouvernemental, à ses lignes déjà toutes tracées (« Baisser le taux d’impôt sur les sociétés à 25% », « Rendre la fiscalité du capital comparable à celle des autres pays européens pour stimuler l’investissement, y compris en supprimant l’ISF »), à sa manière toute particulière de poser les questions Identifier le type de dépenses publiques à baisser », « Faut-il supprimer certains services publics ? »),bref à cette parfaite ouverture du débat ouvert (2). On pense aussi à ce qu’écrit Éric Vuillard dans sa Guerre des pauvres (il s’agit de la révolte paysanne emmenée par Thomas Müntzer dans l’Allemagne du XVIe siècle) : « C’est alors que le duc Albert de Mansfeld entama des négociations. Il fallait que ça traîne en longueur, afin de démoraliser l’adversaire et de gagner du temps. La négociation est une technique de combat (3) ». Et il faudrait aller « dialoguer » dans ces conditions ?

Pour l’éditorialiste du Monde, la réponse ne fait pas de doute. « L’ultraviolence » de ceux qui veulent « attaquer la République (…), voire renverser le gouvernement (…) est la négation de la tolérance et du débat (…), [l’]ennemie de la démocratie ». Ici la revue de détail est complète : il ne manque pas un recouvrement, pas une escroquerie nominale, pas une fausse position de problème — tout n’est-il pas d’ailleurs joué quand le texte s’intitule « Gilets jaunes : la violence ou le débat » ? Il est vrai qu’il date énormément, du 7 janvier, une éternité, une époque en tout cas où Le Monde ne s’était pas encore aperçu qu’il y avait des violences policières. Ni ne savait comment on organise les « Grands débats ». Au demeurant, maintenant il le sait et, visiblement, ça ne change pas grand-chose à sa manière de concevoir « la tolérance et le débat » — on aura même sous peu l’occasion de mesurer quel degré de pantomime Le Monde est capable d’endosser pour maintenir la fiction de la démocratie (élevé, pressent-on).

En tout cas, nous savons que, dans une tête d’éditorialiste du Monde, la politique ne connaît qu’un état possible : « le débat », à part bien sûr son opposé maléfique : « la violence ». Qu’on doive débattre, soit pour trancher des différences de troisième ordre au milieu des questions écrites par le gouvernement, soit à la rencontre des LBD, ça n’ôte rien, aux yeux du Monde, de sa qualité de débat au « débat ». La « démocratie » a les défenseurs qui lui correspondent exactement.

Hormis la philosophie d’éditorialiste et les scénographies présidentielles aimablement relayées par les chaînes d’information en continu, ça n’est pourtant pas ainsi que les « gilets jaunes » l’entendent. Assez logiquement, les institutions présentes, et celui qui en incarne les tares au plus haut point, récupèrent aujourd’hui la fin de non-recevoir appelées par leurs propres fins de non-recevoir administrées pendant trente ans. On peut autant qu’on veut ripoliner de « démocratie » des institutions sous prétexte qu’elles pratiquent l’élection, et de temps en temps la parlote, sans que cela suffise à en faire des institutions démocratiques.

En fait, les institutions de la surdité organisée finissent toujours par recueillir l’émeute, et c’est dans l’ordre des choses. Un certain philosophe écrit ceci dans un de ses traités politiques : « Les séditions, les guerres, le mépris ou la violation des lois doivent être imputées, c’est certain, non tant à la méchanceté des sujets qu’au régime vicieux de l’État (4) ». Et telle est bien, à l’os, la seule conclusion valide à tirer des événements actuels : ils ont pour cause que le régime de l’État est vicieux.

En fait, les institutions de la surdité organisée finissent toujours par recueillir l’émeute, et c’est dans l’ordre des choses.

Parfois aussi, c’est sous la forme la plus innocente que se laisse découvrir la vérité : un syndicaliste policier, invité de l’émission d’Arrêt sur images (5), exprime avec une désarmante candeur son désarroi : « Les manifestants ne jouent plus le jeu ». C’est tellement complet, tellement profond, que c’en est vertigineux. En un mot, tout est dévoilé. La pantomime démocratique-sociale, c’était un jeu. Vous faites semblant de demander, nous faisons semblant d’écouter — n’oubliez pas de vous munir de vos merguez, et soyez rentrés pour 18 heures. Incidemment, le syndicaliste policier nous apprend que dans la liste des morts en puissance, on pourrait bien compter, non seulement Macron, les institutions de la Ve République, la presse, mais aussi les confédérations syndicales (au désespoir de leurs bases, souvent admirables) : mortes d’inutilité, pour n’avoir fait trop longtemps que « jouer ». Car voilà la chose enfin dite : Bastille-Nation, c’était un jeu.

Comment s’étonner que, la nullité des médiateurs visible de tous, le jeu de la « médiation » n’ait plus la cote ? Depuis 1995, aucune action revendicative dans la forme réglée de la manifestation n’a rien obtenu — c’est bien plus probablement la part « débordante » du mouvement anti-CPE qui lui a valu son succès. Mobilisation après mobilisation, on a vu monter le « seuil d’écoute » du pouvoir : un million de manifestants, puis un et demi, puis deux, en-dessous de quoi : rien (en fait, au-dessus de quoi, rien non plus). Ce que pour le coup on peut appeler le « minimum syndical » n’a jamais cessé d’être rehaussé. Et les syndicats, qui aiment tant le jeu qu’ils sont prêts à le jouer à n’importe quelle condition, de ramer pour mettre toujours plus de monde dans la rue pour toujours moins de résultat. Une syndicaliste dépitée du SNES admet elle-même : « Depuis la réforme des retraites en 2003, les gens ont intériorisé l’idée que la grève ne servait à rien pour se faire entendre » (6). En effet, dans ces institutions-là, rien ne sert plus à rien pour se faire entendre. Alors, voyons : que reste-t-il pour se faire entendre quand il n’est plus possible de se faire entendre ? — à part la voie des « gilets jaunes ».

De là le policier un peu stupéfait, et ses manifestants qui « ne jouent plus le jeu ». C’est exact : les « gilets jaunes » n’ont plus envie de jouer. Ils ne jouent plus le jeu, pour avoir tout simplement compris cette vérité tautologique que, dans le monde de la surdité institutionnalisée, on ne parle jamais qu’à des murs. Voilà très exactement ce que signifie que « le régime de l’État est vicieux » : délibérément fermé à tout, il ne laisse d’autre alternative que de le souffrir tel quel ou de le renverser. Souffrir : depuis, trente ans, c’est assez. Donc le renverser.

Au stade où nous en sommes, d’ailleurs, il n’est plus seulement question de la surdité des institutions, mais aussi de l’infamie des personnes, qui fait du renversement presque une exigence sanitaire. On dit qu’on connait quelqu’un à ceux dont il fait ses proches. Castaner, Griveaux, Benalla. Benalla, nous commençons à être fixés. Griveaux, on a bien avancé également (7). Non, là c’est Castaner qui fait une percée. « Aucun policier n’a attaqué de “gilets jaunes” », c’était déjà une sorte d’exploit. Ici on se demande : que peut-il se passer dans une tête comme celle de Castaner pour oser ceci quand (normalement) il doit savoir que les réseaux sociaux sont submergés des preuves de son obscénité ? Mais on connait que quelqu’un a atteint le dernier degré de l’ignominie quand ses efforts pour tenter de s’en tirer l’y enfoncent encore davantage : quelques jours après, réflexion faite, « il y a eu des atteintes graves à la vision ». Même France Info, la honte du journalisme, n’osera pas reprendre tels quels les éléments de langage du ministre — il faudra bien parler d’yeux crevés.

On notera que, comme Griveaux, Castaner vient du Parti socialiste. Et c’est comme une sorte de destin historique de la social-démocratie, ou d’une certaine « gauche républicaine », de se rouler dans la honte, depuis Thiers jusqu’à Collomb, en passant par Ebert. Et maintenant Castaner. « On parle de perte d’œil, je préfère ne pas reprendre ce terme-là ». Qu’est-il possible, même à froid, de penser d’un individu comme Castaner ? Qui peut encore lui accorder le moindre respect, à lui, mais aussi à celui qu’il sert, et aux institutions qui maintiennent de tels personnages ?

Yaël Pivet-Braun, la présidente LREM de la commission des lois déclare sur RFI qu’elle « ne croi(t) pas qu’il y ait eu d’abus des forces de l’ordre (8) ». Comment des députés LREM peuvent-ils s’étonner de retrouver murées leurs résidences ou peinturlurées leurs permanences ? Par exemple : vous aviez deux mains, une est arrachée par une grenade qui est une arme de guerre. Là-dessus, vous vous entendez dire qu’il n’y a pas eu d’abus des forces de l’ordre, et même, de TF1, qu’il n’y a aucun blessé grave. Puis Macron ment outrageusement. « Vous êtes le seul pays qui utilise des grenades contre sa population » l’interpellent des étudiants à l’université de Louvain — « Alors là, vous dites n’importe quoi ». Qui niera qu’il y a de quoi avoir des envies de parpaings et de truelle ? — même à une seule main. Et si c’est plutôt votre œil qui a fini dans une poubelle d’hôpital, Castaner préfère ne pas utiliser ce terme-là. On y réfléchit posément, et on se demande : qu’est-ce qu’on peut faire avec ces gens-là ? Y a-t-il quoi que ce soit d’autre à faire que de les chasser ? Peut-être même faudrait-il s’aviser de le faire sans tarder, avant qu’ils n’aient achevé de refermer sur nous un État policier forteresse.

Élu avec un soutien réel d’à peine 10,5 % du corps électoral (9), tenu, par les conditions mêmes du second tour, de se séparer d’une partie de son programme, foulant au pied cet élémentaire devoir moral, portant et la violence sociale et le scandale de l’enrichissement des riches à un point inouï, recevant pour ces textes les plus sinistres l’approbation répétée de l’extrême droite à laquelle il était supposé faire barrage, et désormais en guerre plutôt qu’en marche, Macron est allé trop loin, beaucoup trop loin. Il n’a plus aucun titre à faire valoir pour sa légitimité — à part les proclamations obstinées de l’éditorialisme de service.

Le propre des grands événements politiques, c’est qu’ils sont des leçons de choses — ici, comme une physique de la légitimité, et de ses effondrements. À cet égard, Arendt, s’interrogeant sur le paradoxe qui veut que le mot « révolution » vienne de l’astronomie, où il désigne non pas du tout le changement mais le retour circulaire du même, Arendt, donc, signale qu’il emporte aussi l’idée d’une nécessité irrésistible. C’est une révolte, non sire c’est une révolution indique à Louis que cette fois-ci c’est cuit : ça lui vient dessus avec la force de l’inéluctable, il n’y échappera pas. On a sans doute le devoir intellectuel de se méfier de la résonance en histoire, mais on ne peut pas non plus ne pas être sensible à ses avertissements, et parfois à ses charmes.

À l’époque, déjà, Christophe Barbier ne voyait pas ce qu’on pouvait opposer à la légitimité de Louis XVI puisqu’il avait été installé selon les procédures régulières de la succession dynastique — parfaitement légitimes, ainsi, par conséquent, que le produit de leur opération. Ce que ces gens sont à l’évidence incapables de voir, c’est que la légitimité n’est pas une qualité substantielle. Un temps les institutions sont dites légitimes. Et puis un jour on les regarde sous un autre angle, et on se dit qu’en fait elles ne le sont pas. Alors elles tombent, et toujours de la même manière : sous le poids du scandale.

Il s’en suit, pour les personnages de l’époque, qu’ils viennent prendre une certaine place dans l’Histoire — leur place. Celles de Castaner et de Macron sont en train de s’aménager. Macron va rester dans l’Histoire, c’est désormais acquis. Comme Macron-l’éborgneur, ou Macron-la-grenade. Peut-être Macron-l’hélicoptère. Ce serait souhaitable. Car maintenant, il faut qu’il parte.

Frédéric Lordon

Source : Le Monde diplomatique, Frédéric Lordon, 28-01-2019

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Commentaire recommandé

Fritz // 31.01.2019 à 07h36

Lumineux. Que dire de plus ?
« les Giilets jaunes n’ont plus envie de jouer. Ils ne jouent plus le jeu, pour avoir tout simplement compris cette vérité tautologique que, dans le monde de la surdité institutionnalisée, on ne parle jamais qu’à des murs. Voilà très exactement ce que signifie que « le régime de l’État est vicieux » : délibérément fermé à tout, il ne laisse d’autre alternative que de le souffrir tel quel ou de le renverser. Souffrir : depuis, trente ans, c’est assez. Donc le renverser. » (Frédéric Lordon)

Samedi : acte 12, marche pour les blessés.
Mardi : appel à la grève générale illimitée.

Tout se met en place pour l’acte final – le syndicat jaune par excellence sera dans le camp des éborgneurs.
https://www.bfmtv.com/politique/greve-du-5-fevrier-la-cfdt-ne-repondra-pas-a-l-appel-de-la-cgt-1621562.html

111 réactions et commentaires

  • Fritz // 31.01.2019 à 07h36

    Lumineux. Que dire de plus ?
    « les Giilets jaunes n’ont plus envie de jouer. Ils ne jouent plus le jeu, pour avoir tout simplement compris cette vérité tautologique que, dans le monde de la surdité institutionnalisée, on ne parle jamais qu’à des murs. Voilà très exactement ce que signifie que « le régime de l’État est vicieux » : délibérément fermé à tout, il ne laisse d’autre alternative que de le souffrir tel quel ou de le renverser. Souffrir : depuis, trente ans, c’est assez. Donc le renverser. » (Frédéric Lordon)

    Samedi : acte 12, marche pour les blessés.
    Mardi : appel à la grève générale illimitée.

    Tout se met en place pour l’acte final – le syndicat jaune par excellence sera dans le camp des éborgneurs.
    https://www.bfmtv.com/politique/greve-du-5-fevrier-la-cfdt-ne-repondra-pas-a-l-appel-de-la-cgt-1621562.html

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    • Narm // 31.01.2019 à 07h53

      Exact

      Le Partie de L’Ordre……..

      http://www.leparisien.fr/faits-divers/gilet-jaune-blesse-a-bastille-un-policier-a-bien-tire-avec-un-lbd-30-01-2019-8000718.php

      Un policier a finalement reconnu dans un rapport, mardi, qu’il s’était servi de son lanceur de balles de défense samedi à Bastille. Mais il conteste avoir touché Jérôme Rodrigues.

      https://twitter.com/Qofficiel/status/1090549574492672000?ref_src=twsrc%5Etfw

      pour moi cet acte m’a l’air complètement suspect, les policiers allant de l’avant et le tireur au LBD, planqué derrière ses collègues se tourne sur le côté et tir vers Jérôme Rodriguez.

      non, non, Mr Nunez :”il n’y a aucun tir”
      ce ne sont pas des incapables, un truc pareil est trop bien organisé.
      ça me fait penser à une autre affaire encore plus dramatique, non, non, il n’y a rien eu !
      jusqu’à ce que soit retrouvé de l’ADN dans des parties intimes et qu’il avoue le minimum.

      j’aurais tant préféré la thèse d’un éclat de grenade, certe, tirée vers Jérôme.
      Mais là, grenade + LBD, ça n’est plus une théorie du complot, une synchronisation pareil….

      Nunez, Castaner, voyous, démission !

        +71

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      • Narm // 31.01.2019 à 07h59

        cette république là
        cette république des fake news qui ne fait que baver sur des choses qu’elle aurait du expliquer clairement et pas faire en douce
        cette république qui nous sort un leurre dès qu’elle est en difficulté
        (depuis 2 jours , comme par hazard, on nous abreuve des retour de Syrie)

        Que ce passe-t-il à l’assemblée
        Donc quand @jeanlassalle mets un gilet jaune, c’est dérangeant, mais quand une députée insulte un autre député alors qu’elle n’a rien à faire à cet endroit, c’est normal pour @RichardFerrand.
        https://twitter.com/LCP/status/1090363466093711360

        https://melenchon.fr/2019/01/30/video-de-la-tribune-de-lassemblee-castaner-demission/

        mais que va-t-on faire de tous ces gens, à supposer qu’un jour ils reviennent de leurs ronds points, car dans l’âme, même si on n’y est pas allé, beaucoups de gens reviennent de ces évènements internes tous les jours un peu plus radicalisé.
        D’ailleurs, la comparaison est tellement débille que la ministre propose des débats dans les prisons pour les « terroristes radicalisés »

        cause toujours ….

          +29

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        • tepavac // 31.01.2019 à 22h43
          • Bamboo // 04.02.2019 à 08h53

            De fait c’est hallucinant. Un festival de clichés de pure propagande mais déclarés avec un tel naturel qu’il est patent que Calvi a le cerveau faussé par ses propres hallucinations complotistes… Une perte évidente de contact avec les réalités qui en dit long sur une classe et une caste.

              +0

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      • Alfred // 31.01.2019 à 08h03

        Que penser de l’hospitalisation « dans un état grave » d’Alain Gibelin directeur de la sécurité de l’ordre public à Paris, suite à un « burn out suivi de complications médicales »?
        Pour un personnage public ayant changé de version lors de la commission d’enquête sur Benalla, et à la suite des événements de la place de la bastille (affaire bien louche), il est inconcevable que les services de l’État restent muet sur son sort. C’est prendre le risque d’alimenter les pires rumeurs. Ça a déjà commencé puisque d’aucun accusent l’entourage de Macron d’avoir voulu faire taire quelqu’un qui ne voulait plus mentir ou endosser des responsabilités seul (façon Bérégovoy). Castaner et/ ou Philippe et / ou Macron doivent s’exprimer sur ce sujet pas banal.

          +51

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        • Actum est de Republica ! // 31.01.2019 à 08h25

          Ces gens-là ne reculeront devant rien. En parole évidemment et en actes, pas davantage. Ces gens-là sont le cancer du peuple français. Appliquons maintenant une chimiothérapie de choc (en complément des bienfaits avérés de la médecine naturelle…)

          Tous les délits qu’ils ont commis et qu’ils commetront encore se retourneront immanquablement contre eux. En ce moment, partout et à tous les niveaux ils redoublent de violence. C’est bien la preuve qu’ils sentent que la fin du régime est proche.

          La Révolution qui vient, c’est maintenant !

            +46

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          • Basile // 31.01.2019 à 11h37

            ces gens là qui ne reculerons devant rien.

            Ils ne sont pas qu’au pouvoir. Il suffit de voir les commentaires haineux laissés dans la presse en ligne, à propos des blessés. Comparativement aux rustres gilets jaunes, on aurait pu penser qu’il s’agissait de petits bourgeois bien éduqués, au langage châtié, juste un peu à côté de leurs pompes, mais inoffensifs. Ce n’est pas le cas.

              +16

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            • Actum est de Republica ! // 31.01.2019 à 12h02

              Ne vous méprenez pas. L’enjeu dépasse largement l’appartenance à telle ou telle classe sociale et porte sur la réalité objective de nos vies et de l’adhésion des uns et des autres à la vérité.

              L’Empire du toc, du mensonge, de l’hypocrisie, mais aussi de l’arrogance et de la bêtise s’effondre sous nos yeux presque en temps réel. C’est proprement historique. Nous sommes l’Histoire que nous écrivons !

              Nos adversaires ou plutôt nos ennemis font figurent de lapinos pris dans les phares d’une voiture une nuit de pleine lune et eu égard à mon amour pour les animaux en général (et non, je ne suis pas Vegan), je pense qu’un bon coup d’accélérateur s’impose maintenant !

                +23

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          • Narm // 31.01.2019 à 12h32

            c’est exactement ça

            derrière des pseudos fake

            C’est le camp de la Vérité
            Soit le mensonge permanent perdure, soit nous retrouvons un semblant de Vérité

              +5

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      • Demo // 01.02.2019 à 10h45

        La tentative d’homicide volontaire est constitué, la vrai question est y a t’il eu préméditation, cela serait facilement vérifiable si les images (qui nous appartient) de la place était à la disposition du peuple (6 caméra HD 24 images secondes, trônent autour d’une statue)

          +6

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    • Alfred // 31.01.2019 à 08h09

      Pour mardi. A l’attention de tous les amateurs du grand soir, des longs samedis ou des appels à l’armée. La grève générale est le premier echelon crédible de toute contestation REELLE un pouvoir quel qu’il soit. Si vous n’en êtes pas il ne faudra pas vous pleindre. Mardi est LE grand test. Un échec mardi et c’est parti pour six mois de violences d’essoufflement et reniement. Un succès massif mardi et Macron sera plus près que jamais de la sortie. Ou du moins ses politique. Tous retors et puissant que soit le camp d’en face. Soyons millions mardi. Cela changera davantage votre vie que la présidentielle (et c’est bien entendu plus important que les élections européennes). Le 5 février 2019 sera dans l’histoire si vous le voulez. Ce ne sera pas le chaos mais l’arrêt d’une dégringolade si vous le voulez. Calmement résolument et en masse. C’est le seul vrai pouvoir que nous ayons.
      J’appelle chacun à prendre position et à agir pour que cette grève générale soit un succès.

        +85

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      • Actum est de Republica ! // 31.01.2019 à 09h00

        A partir du 5 février 2019 :

        ?Grève générale illimitée ! ?

        Cependant, je persiste à croire et à encourager un ralliement de l’armée française pour la simple et bonne raison que le dégénéré au pouvoir, s’il est méprisant en pensée l’est davantage encore en actes. Nous en avons la preuve chaque jour qui passe.

        Pour les observateurs un tant soit peu minutieux, il ne fait aucun doute que Macron fait le pari d’une guerre civile, offrons-lui donc une Révolution !

        L’armée française des patriotes avec nous !

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        • Dbon // 31.01.2019 à 09h15

          Si l’armée française intervient , ça sera pour protéger le régime c’est pas pour faire la révolution.
          C’est quoi cette histoire de « patriotes » dans l’armée.
          C’est les fascistes.

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          • Fritz // 31.01.2019 à 09h22

            C’est quoi cette histoire ?
            C’est l’histoire de la révolution des œillets.

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            • Tassin // 31.01.2019 à 10h37

              La révolution des oeillets ce sont les conscrits et les jeunes officiers, pas les militaires de carrière et gradés. Et d’ailleurs ces derniers ont ensuite repris les rennes pour négocier un départ tranquille de Salazar et ne pas perdre leur place.
              En France ce serait totalement différent.

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              Alerter
            • Fritz // 31.01.2019 à 10h52

              Hum… Expliquez-nous comment on peut être un « jeune officier » sans faire partie des « gradés ». Il me semble que les gradés commencent avec les caporaux, et les officiers avec les lieutenants et assimilés (aspirants, sous-lieutenants).

              Le MFA, qui a organisé la révolution du 25 avril, était composé d’officiers de carrière. Leur mouvement était à l’origine une réaction corporatiste contre les promotions de non-militaires de carrière.
              Otelo de Carvalho : capitaine
              Salgueiro Maia : capitaine
              Melo Antunes : commandant (« major »)

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            • Fritz // 31.01.2019 à 11h46

              Quant au départ de Salazar… il est mort quatre ans avant la révolution des œillets.
              C’est Caetano qui est parti pour le Brésil.

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          • Alfred // 31.01.2019 à 10h20

            C’est pas vraiment le sujet (c’est la marote de Actum est de republica). Le sujet c’est quel est l’outil rare et pacifique le plus puissant dont nous disposons ? La grève générale. La première depuis des années et des année (des décennies ?) est programmée pour mardi 5 février 2019. Et comme par hasard c’est le quasi silence. Tout le monde fait semblant de ne pas savoir. Ah bon?
            Il faut savoir ce qu’on veut et arrêter de se tirer sur la nouille. Les élections européennes qui n’auront AUCUN impact ça mobilise les « camarades ». La grève générale.. (pacifique et dans danger) y a plus personne ?…
            Faudra m’expliquer.

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            • Actum est de Republica ! // 31.01.2019 à 11h53

              Sans vouloir une fois de plus en rajouter une couche, je pense figurer parmi les premiers qui, dès le début du mois de décembre dernier, ont appelé à la Grève générale. Mieux vaut tard que jamais.

              À côté de cette décision historique d’ampleur et qui devra l’être, il y en a d’autres à mettre en œuvre comme la gratuité des transports publics PARTOUT en France ! Dans les bus, trams, les métros et bien évidemment dans les trains.

              Nationalisons concrètement la SNCF, elle qui est bientôt destinée elle aussi à goûter aux délices de la sacro-sainte « concurrence libre et non faussée », dont on sait tous quels avantages en retire le peuple de France…

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              Alerter
            • Serge WASTERLAIN // 31.01.2019 à 12h04

              J’ai participé à plusieurs grèves générales dans ma vie, dont la plus longue a duré 5 semaines, j’en étais même un des meneurs dans ma région.
              Je peux vous dire que ça n’a rien de pacifique lorsqu’elles dures et qu’elles met le pouvoir en danger.
              Au début, les manifestations qui vont avec sont bon enfant, voire festives.
              Entre deux manifestations les policiers des renseignements boivent même des chopes avec vous pour prendre la température et obtenir des renseignements.
              Petit à petit, les choses dégénèrent :
              Ça commence avec quelques coups de matraque.
              Ça se poursuit avec des collègues qui veulent forcer les piquets de grève car ils sont exsangues financièrement.
              Ça continue par le démantèlement des piquets de grève par les forces de l’ordre, premiers blessés, premières arrestations.
              Ça redouble avec les lacrimos et les canons à eau pour ‘’contenir’’ les manifestants, nouveaux blessés, nouvelles arrestations.
              On finit par obtenir en +/- grande partie gain de cause.
              Ça se termine par quelques rares condamnations quelques mois après.
              La différence, en tout cas par rapport à la Belgique, c’est qu’il n’y avait pas de lancer de grenades de désencerclement, ni de tir de flash ball, pas de comparutions immédiates non plus, ni de mandats de dépôt… …faut croire que ceux qui nous dirigent ont estimé perdre trop et trop souvent…

                +16

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            • Idomar // 01.02.2019 à 18h51

              Serge WASTERLAIN : oui mais de RG il n’y a plus; merci Sarkosy !

                +1

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    • Marie // 31.01.2019 à 14h58

      Cela ne fait pas rire (interdit?) , même jaune. « Vivons heureux en attendant la mort » (Pierre Desproges). Ou bien, d’un philosophe chrétien, Jean Guiton, « Etre dans le vent » ( c’est bien de cela qu’il s’agit?), « c’est avoir un destin de feuille morte », cité par Eric Dupond-Moretti in « Le droit d’être libre ».

        +3

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    • zx81 // 01.02.2019 à 08h33

      Bonne nouvelle Macron a rejoint le mouvement des Gilets jaunes, on l’attend pour l’acte 12, réclamer sa propre démission.
      « moi aussi je suis Gilet jaune »
      https://francais.rt.com/france/58637-moi-aussi-je-suis-gilet-jaune-nouvelle-provocation-emmanuel-

      « Si être Gilet jaune, c’est vouloir moins de parlementaires et que le travail paie mieux, moi aussi je suis Gilet jaune. »
      Encore une fois il a tout compris !

      Si être président c’est dire n’importe quoi, moi aussi je suis président après trois bières et deux vodka.

        +12

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  • lefredle // 31.01.2019 à 07h50

    Encore un excellent article signé Lordon.
    Je recommande vivement de lire les deux articles dont il fournit les liens en note n°7 :« Benalla et l’arc d’extrême droite » et « Les forcenés ».

      +29

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  • DUGUESCLIN // 31.01.2019 à 07h56

    Beau style qui met en évidence ce que certains refusent de voir.
    Il est trop tard.
    Il faudrait que Macron l’éborgneur, pour prouver sa sincérité, fasse amende honorable, reconnaisse ses erreurs et en demande pardon publiquement. Il faudrait, qu’à genoux, il supplie le peuple de lui pardonner la violence dont il porte la responsabilité.
    Il faudrait que, les larmes aux yeux, il demande à ces jeunes, (éborgnés, mutilés, blessés pour le reste de leurs jours au simple motif d’avoir espérer un avenir plus fraternel), de lui pardonner.
    Leur vie a basculé. Le sait-il?
    Mais pour reconnaître ses fautes il faut être un vrai humain.

      +60

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    • Narm // 31.01.2019 à 08h24

      clair,

      plus personne ne croira Macron

      sinon,
      des gens dont des députés se mobilisent pour eux

      http://plaintecjr.ugobernalicis.fr/

      et pour illustrer certains doutes, si un seul policier en civil ramasse une pierre, mais s’il y en a plusieurs, ça veut dire quoi?
      https://www.facebook.com/2007947626164820/videos/2197422467187563/

        +8

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      • Alfred // 31.01.2019 à 12h54

        Ça et trois occurrences différentes de flics (là je ne dis plus policiers) avec le brassard police et… un marteau à la main. Trois flics différents en photo avec le brassard et un marteau! C’est pas un taré. C’est trois tarés où c’est la nouvelle armée en dotation ? C’est pour taper sur les gens? Pour casser les pavés et les balancer? Pour casser les abribus et les vitrines ? C’est pour quoi en fait?
        Bien sur ce sera dans les journaux dans six mois ou jamais.

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        • Idomar // 01.02.2019 à 18h53

          Mais puisqu’on vous dit que ce sont des marteaux confisqués sur des manifestants !

            +2

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    • Narm // 31.01.2019 à 08h39

      macron, raconter des histoires, c’est pour ça qu’il a été recruté

      https://youtu.be/558Rz6CZakk?t=408

        +7

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    • Kiwixar // 31.01.2019 à 08h56

      Macron méprise la France et les Français. Il peut s’excuser pour ses paroles autant qu’il veut, ça ne change pas sa pensée profonde, intime. Il doit partir. S’il ne veut pas démissionner (mal-comprenant), il faut le destituer à grand coups de pieds au cul, avec des bottes de gilet jaune, des bottes de sécurité avec bout en fer.

      Ensuite il faudra défaire tout ce que lui et les tr*îtres avant lui ont perpétré contre notre pays, et mettre en place un système juste, mise en place qui ne peut se faire qu’avec une pleine souveraineté.

      Les forces de l’ordre doivent choisir leur camp : la France et les Français (dont ils font partie), ou bien cette bourgeoisie apatride qui les méprise autant que leur poulain.

        +47

      Alerter
      • Narm // 31.01.2019 à 12h38

        https://twitter.com/PureTele/status/1090694978916044802

        « ⚡️UN POLICIER SOUTIENT JÉRÔME RODRIGUES /

        Il dit qu’il a « choisi son camp »

        https://comptoir.org/2018/12/14/policier-enleve-ton-casque/

          +5

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      • Idomar // 01.02.2019 à 18h58

        De toutes façons sa parole est galvaudée, plus personne ne croit ce qu’il dit.
        Cet homme [modéré] est la personnification du mensonge.
        N’a t il pas prétendu qu’il ferait un effort pour ne plus dire ses petits mots d’esprit ?
        Et patatrac, aussitôt dit aussitôt fait, voilà qu’il nous sort les « jojos en gilet jaune ».
        Ce qui ne veut rien dire, mais comme il zozote je pense qu’il a voulu dire les « zozos ».

          +2

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  • moshedayan // 31.01.2019 à 08h08

    Vu d’Europe de l’Est : sachez que lors de la réforme des retraites en Russie, le gouvernement de Medvedev-Poutine, devant la montée des protestations, fit d’importantes concessions et aménagements qui furent quasiment tous approuvés et soutenus au moment du vote par les principaux opposants Jirinovski LDPR ou Ziuganov PC. En France, vos médias assènent tous les jours les « 10 milliards » qui ne satisfont pas vos GJ et qui sont apparemment vus comme des miettes.
    Enfin vos reportages sont clairs, votre Président et son ministre Castaner sont bien responsables des blessures graves sur des Français, mais n’oubliez pas aussi certains responsables, cadres de la police qui ont considéré la « conception française du maintien de l’ordre » comme la meilleure au monde. A tous, la Justice sera-t-elle activée ?

      +37

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    • vlois // 31.01.2019 à 08h36

      La Justice, c’est une branche de l’exécutif, je crois qu’un moment il faut arrêter de se mentir et regarder cela mais c’était déjà le cas dans l’Ancien Régime…

        +37

      Alerter
    • jules // 31.01.2019 à 08h38

      Non. Pas les responsables.

      Macron n’est qu’un sergent-major, un sous-fifre, un exécuteur de basses œuvres. ― Des types du calibre de Castaner et toutes la clique de keufs aux ordres, préfets de police et compagnie, des petits caporaux quelquefois moustachus, mais sans intérêt. En deux mots : des ploucs, des soudards, des moins que rien prêts à se salir les paluches jusqu’au trognon rien que pour entretenir l’illusion de s’appeler « monsieur »… Oublions la presse aux ordres : même pas des insectes.

      Bien sûr qu’ils doivent payer. Le prix fort. Par principe. Pour les victimes.

      Mais ce n’est pas eux qu’il conviendrait de juger et de [***] en dernier ressort. Pire : ce serait une erreur si les petites frappes ci-dessus devenaient des soupapes de sécurité, lesquelles serviraient d’exorcisme en trompe l’œil et empêcheraient de remonter aux sources. Les vrais donneurs d’ordres. (Quoique l’Olympe Suprême n’éprouve même plus le besoin de donner des ordres, puisque les larbins sont devenus à ce point serviles qu’ils absorbent les pires modus operandi ― du flash ball démocratique au drone buteur de noces ― comme d’autres digèrent leur verveine ou leur petite goutte.)

        +13

      Alerter
    • Narm // 31.01.2019 à 12h39

      les dix milliards n’existent pas
      il n’a jamais « donné » , même pas la moitié

        +9

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      • Idomar // 01.02.2019 à 19h02

        Exact, attendons que les comptes soient dressés !
        Pour l’instant on est face à des paroles. Et connaissant l’individu, il faut entendre le contraire de ce qu’il ânnone.

          +0

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  • Guadet // 31.01.2019 à 08h14

    Très bien mais un peu trop partisan. J’aimerais un article plus neutre, mais montrant avec des faits et des chiffres la dérive autoritaire du présent gouvernement. Loi anti-fake-news, loi anti-casseur, répression policière, en quoi est-ce que cela dénote un virage dangereux. On a bel et bien tendance à revenir au XIXe siècle, quand les manifestations et les grèves étaient interdites et qu’on envoyait l’armée. Cela commence à être évident au niveau du discours, mais il faudrait montrer aussi comment cela se traduit en terme de législation et de politique de maintien de l’ordre.

      +4

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    • Fritz // 31.01.2019 à 08h20

      En attendant un article « moins partisan », prenez connaissance des consignes du Parquet de Paris :
      https://bribesdinfo.blog4ever.com/les-incroyables-consignes-du-parquet-sur-les-gilets-jaunes
      Évitez d’aller à la piscine avec des lunettes (arme de catégorie 36 transportée en vue de commettre des violences et dégradations).

        +39

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      • Kiwixar // 31.01.2019 à 09h12

        Un gouvernement qui donne comme consigne d’éborgner ET de confisquer les lunettes de protection? Mutilations volontaires de la pire espèce. Abject.

        Ils doivent partir ET être jugés pour leurs crimes.

          +26

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        • Dieselito // 31.01.2019 à 21h04

          Et pourtant rappelez vous:
          le 1er décembre 2016 Macron l’ophtalmo-candidat déclarait sur RTL devant Calvi: On se fout des programmes. l’IMPORTANT C’EST LA VISION….
          Importante la vision? Mon œil!

            +12

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      • Guadet // 31.01.2019 à 16h14

        @ Fritz
        Intéressant, merci !
        Il faudrait lister toutes les mesures de ce genre pour prouver avec des faits que Macron détruit la démocratie et la liberté en France, au contraire de ce qu’il dit.

          +4

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  • Charles Michael // 31.01.2019 à 08h26

    macron-l’éborgneur
    macron-l’éborgneur
    macron-l’éborgneur
    macron-l’éborgneur
    macron-l’éborgneur

    excellent Lordon

    tous mes voeux aux Gilets Jaunes
    vous avez déjà la gloire internationnale (pas un jour sans articles et editos venant de l’étranger – sauf theGuardian et BBC bien sur).
    vous aurez l’admiration et la reconnaissance, mais surtout vous portez haut l’Espoir des Jours Heureux.

      +41

    Alerter
  • rama // 31.01.2019 à 08h39

    Particulièrement intéressante, cette référence à Thiers et Ebert pour expliquer le comportement de Castaner. Ce sont souvent des gens issus de la « gauche » qui historiquement n’ont pas hésité à faire tirer sur la foule. Pour Macron, l’explication est certainement différente et complémentaire : cet homme n’a aucune considération pour les GJ, qu’il considère comme des idiots, des réfractaires qui déconnent. Jamais il n’aura la moindre compassion pour les GJ. Ce sont des gens qui ne sont rien, donc rien de ce qui peut leur arriver n’est grave.

    Sinon une brillante intervention d’un ex de la DGSE sur les GJ :
    https://www.youtube.com/watch?v=s4IkDf9UHpo

      +20

    Alerter
    • R.C. // 31.01.2019 à 10h22

      Macron, c’est l’archétype de ces jeunes mecs qui ont réussi dans leurs études et se retrouvent rapidement propulsés à des postes influents (qui parfois dépassent leurs compétences réelles, celles qui sont nécessaires pour manager et pour assumer de grosses responsabilités…) et copieusement rémunérés.
      Ils deviennent (s’ils ne l’étaient pas déjà) arrogants et croient que tout leur est dû : le fric, les honneurs, voire l’adulation de leurs subordonnés ou de leurs administrés. Et, bien sûr, ils se croient une forme de supériorité dans leur jugement personnel.

      Tous ingrédients que l’on retrouve dans le cas Macron, aggravés par le soutien d’un aréopage d’oligarques et de milliardaires (sans qui il n’aurait jamais pu accéder à la fonction présidentielle) qui ont orchestré les ingrédients de l’OPA sur le pouvoir.
      Celui qui n’est jamais que le porte-flingue de l’oligarchie et de la finance a pris très vite le melon et perdu le sens de l’humilité, oubliant qu’il ne devait pas son succès électoral à ses mérites personnels mais aux intrigues et aux manigances de ses parrains.

      Qu’est-ce qu’un gilet jaune pour un hyper-technocrate mis en orbite lunaire ?
      Un peu de poussière de rue sous ses souliers vernis…

        +25

      Alerter
      • Idomar // 01.02.2019 à 19h04

        Voilà ce que donne cette foutue manie, en France, de recruter un diplôme et non un individu.

          +2

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    • Chris // 31.01.2019 à 11h57

      J’ai relevé son constat, embarrassant pour le Gvt qui doit gérer cette crise, que le mouvement gilets jaunes transcende toutes les couches sociales des provinces.
      Des classes sociales que le pouvoir oppose depuis des décennies pour mieux les tordre, sont soudainement solidaires, se parlent, coopèrent et tiennent bon !

        +14

      Alerter
  • Eric83 // 31.01.2019 à 09h06

    Le dernier mail que j’ai envoyé aux députés et sénateurs intitulé  » les députés et sénateurs au pied du mur, la destitution de Macron ou la révolution » a été publié ce matin à l’adresse ci-dessous avec pour illustration choisie, un photomontage de Macron dans l’uniforme de Pinochet fait grand bruit.

    Photomontage qui daterait de décembre 2018 et que le REGIME de MACRON n’apprécie pas du tout. Des services de l’Etat, d’après plusieurs médias, en aurait même demandé la suppression à Google.

    https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2019/01/31/les-deputes-et-senateurs-au-pied-du-mur-la-destitution-de-macron-ou-la-revolution/#comment-60424
    https://francais.rt.com/france/58608-photomontage-macron-grime-pinochet-a-t-il-ete-censure
    https://www.bfmtv.com/tech/la-police-demande-a-google-de-supprimer-un-photomontage-d-emmanuel-macron-1623265.html

      +3

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    • Emmanuel // 31.01.2019 à 17h41

      Je trouve le photomontage de très bonne facture, il vaut le coup d’oeil.

      RT France le montre et nous apprend que l’organisme policier qui en a demandé l’effacement n’en avait pas le droit ! En effet, cet organisme doit lutter contre des sites  » provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie et des sites diffusant des images et représentations de mineurs à caractère pornographique « , pas la caricature. L’État de micron viole toujours plus les lois !

        +11

      Alerter
  • Dagobert // 31.01.2019 à 09h20

    « approbation de l' »extrême droite » ? Comment ça ? Si , évidemment , Lordon veut parler du Rassemblement National , il calomnie ,selon l’habitude gauchiste classique . Le RN est un parti souverainiste en matière européenne , républicain en matière d’isntitutions (je ne sache pas que le RN soit royaliste ou même bonapartiste , solidariste , pour ne pas dire socialiste en matière sociale . D’ailleurs , je ne sache pas non plus que le RN ait approuvé la loi scélérate dite « anticasseurs » . Comme certains , ds les rangs de l’Assemblée commencent à le dire , on glisse lentement vers un régime semblable à celui de Vichy . Sauf que l’occupant n’est pas allemand , mais américano-islamique . Dommage qu’après une aussi brillante analyse , Lordon ne puisse se retenir de ce hoquet répétitif et rituel , comme s’il y avait encore une « extrême droite » . La cagoule , ce sont les racailles des cités qui la portent . L’oas , c’est fini . Les groupuscules tels occident ou l’œuvre française , tous ultra-divisés , n’ont pas survécu à al vieillesse ou à la mort de leurs fondateurs .

      +18

    Alerter
    • Theoltd // 31.01.2019 à 10h34

      Le RN est de facto le complice du pouvoir, car de facto, sans le RN, qui n’a pas le pouvoir, on n’aurait pas Macron au pouvoir. Vous pouvez retourner le problème comme vous le voulez, mais les faits sont têtus.
      Et si le doute vous habitait encore, revenez en au pitoyable débat de sa représentante lors de la presedentielle. les élections sont un theatre. Le RN n’est pas la pour avoir le pouvoir, il est la pour légitimer le pouvoir en place. Z Avez pas encore compris?

        +40

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      • Narm // 31.01.2019 à 15h26

        faux Theoltd

        s’il est là pour le principe et que mme a fait tout foirer car elle a eu peur que son incompétence éclate au grand jour, la plupart de ses adhérents n’ont en sûrement pas la même vue
        ils y croient encore.
        Je crois que la petite a commencé à s’informer en vue de franchir le cap.
        Philippo a quitté le cirque quand il a compris
        ça ne reste que mon impression

          +1

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    • Locksman // 31.01.2019 à 11h47

      Dagobert nous ne devons pas avoir la même conception de l’occupation, dans americano-islamique il y à plus qu’une contradiction. Les « americanos » ont les moyens, et ne s’en privent pas, de nous imposer leurs domination alors que, pour autant que je sache, ce n’est pas le lobby islamique qui à imposer le regroupement familiale à l’État français.
      Quoi qu’on puisse lui reprocher par ailleurs, l’islam ne s’est jamais imposer par elle même en France, par conséquent elle prend la place qu’on (l’État laïcard) veut bien lui donné.
      J’entends qu’on puisse considérer l’Islam en France comme un problème, voir une nuisance, chacun son avis mais en aucun cas l’islam occupe la France. L’islam n’a aucun relais politique sérieux dans notre pays même l’Institut du monde arabe est tenu par Jack Lang.
      Les mots on un sens quand même.

        +12

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      • Alfred // 31.01.2019 à 13h00

        C’est vrai les mots ont un sens et c’est pour cela que « aucun relais politique sérieux » fait bondir.
        N’est ce pas Sarkozy qui a donné les clés de la « représentativité » des musulmans de France (qui n’en demandaient pas tant) aux Frères Musulmans ? Frères qui à travers le Qatar et son argent ont quelques leviers politiques en France, c’est le moins que l’on puisse dire…

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        • Locksman // 02.02.2019 à 11h37

          J’ai bien écris que l’islam ne prenait que ce que l’état laïcard voulait bien lui donné.
          Les frères musulman ont un siège à Munich depuis les années soixante tout simplement parce qu’ils collaborent étroitement avec l’otan, renseignez-vous.
          Il faut faire la différence entre des émirs qui ont assez d’influence pour privatiser une plage et une véritable occupation de nos « hautes sphère décisionnel ». Si l’on est occupé, et nous le sommes, ce n’est certainement pas par l’islam.
          De plus ont ne peut pas mettre l’impérialisme états-uniens et la religion musulmane dans le même ensemble, ca n’a aucun sens. Les chiites résiste à l’empire alors que certaines fractions sunnite collaborent étroitement avec lui.
          La France est infiltré au sein même de sa population par des individus et des groupuscules terroriste c’est vrai, mais pas occupé.
          Mais l’islam n’a certainement n’a pas infiltré les hautes sphère et les à encore moins occupé.
          Faut arrêter le délire, sinon dites moins combien de membre de l’état major des armées sont musulmans, combien de préfets, combien de ministres?

          https://www.lepoint.fr/monde/quand-la-cia-financait-les-freres-musulmans-06-12-2011-1404368_24.php

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  • Frédéric Boyer // 31.01.2019 à 09h49

    Faut-il être aussi optimiste que Frédéric Lordon ?

    Il vit dans la sphère intellectuelle et universitaire. Dans la France profonde, le ressenti est différent.
    Il y a de bonnes chances que le pouvoir tienne jusqu’aux élections européennes, et que LREM les emporte, parce que le pouvoir contrôle la quasi-totalité des médias de masse et met en oeuvre une ingénierie sociale redoutable d’efficacité.

    J’entends autour de moi de braves gens prendre pour un vrai débat la parodie de concertation mise en scène tambour battant sur tous les canaux de propagande mainstream. Les gilets jaunes incarnent l’élite du prolétariat, l’avant-garde du peuple, mais ne sont pas majoritaires.

    Le lendemain de l’élection, la mise au pas sera sévère. Et définitive. Les lois répressives de la liberté d’expression vont pleuvoir encore plus dru qu’aujourd’hui. L’oligarchie ne lâchera pas le manche aussi facilement que ça. Si le pouvoir d’extrême-centre vacille, alors les provocations succèderont aux provocations jusqu’à déclencher l’état de siège. Les braves gens goberont n’importe quel narratif mis au point par les disciples d’Edward Bernays.

    Je crains le pire, mais j’espère sincèrement me tromper.

      +16

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    • Fritz // 31.01.2019 à 14h49

      Pour que le pire n’advienne pas : réveillons nos concitoyens, et s’il le faut, accélérons la révolution.

        +6

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      • Narm // 31.01.2019 à 15h29

        Mais Fritz …..

        comment reveiller des morts ?

          +6

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    • Larousse // 02.02.2019 à 11h57

      @Frédéric Boyer vous avez raison de craindre, mais aussi il ne faut jamais croire que tout est éternel.
      Un commentateur a envoyé un lien sur un interview d’un ancien de la DGSE qui évoquait même la dérive du mouvement GJ grâce à des manoeuvres et financements occultes possibles de la part de puissances étrangères. -Chine, Russie ou USA. Oui tout est possible mais je trouvais aussi pitoyable cette dernière remarque parce que si en France on en est là, c’est dire l’état de faiblesse extrême du pouvoir, de son système politique et du pays en général.
      Donc même si la répression s’accentue, cet homme ne sera que le reflet d’un déclin irréversible tant qu’il restera au pouvoir. En fait le mal est fait. Il s’agit simplement maintenant d’accentuer la décomposition du système par une grève de la consommation et une grève générale perlée ou multilatérale; la répression féroce ne pourra rien face à une obstination passive de ne plus jouer le jeu…
      Se moquer du pouvoir, pousser les commerçants qui n’arrêtent pas de geindre à se retourner contre leur « gourou blablateur » parce que les Français ne peuvent plus rien acheter pour se faire plaisir… voilà la stratégie pacifique qui fera son oeuvre…. Et enfin le président et son ministre seront jugés devant le peuple et une vraie Justice

        +1

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  • scipio // 31.01.2019 à 09h53

    Au stade ou nous en sommes on pourrait se souvenir de quelques petites choses:
    1/ Que les évolutions du taux de profit et des salaires sont inverses soit que si l’un augmente l’autre doit diminuer.
    2/ Que nous ne sommes pas sortis (en fait nous ne sommes jamais sortis) de la crise de 2008 et que, conséquence des politiques économiques ineptes menées en europe, nous sommes en récéssion.
    3/ C’est pas le banquier (Banquier un jour, banquier toujours) Macron qui va changer la politique économique européenne et par conséquent la situation
    4/ En 1939, pendant la drôle de guerre, le cri de guerre était: « le communisme voilà l’ennemie! » Conséquence: des lois liberticides (faite par le régime républicain) qui ont été trouvées toutes prêts par vichy au point que lors du procès de Pétain la défense a pu faire valoir que le régime de Pétain n’était pas responsable de ces lois et n’avait au fond que continué la tendance.
    5/ Le 10 août 1944 les syndicats illégaux de cheminots appelèrent à la grève insurrectionnelle. Le 15 la paralysie était générale.
    En face d’eux: la Wehrmacht, la gestapo, les miliciens, et les flics. Le contexte: la guerre mondiale.

      +17

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  • chr bernard // 31.01.2019 à 10h04
  • Michel B. // 31.01.2019 à 10h20

    Savez-vous pour qui la crise actuelle est la plus mortelle ? Au moins 21 suicides recensés dans les forces de police depuis la nomination du ministre Castaner. La tendance lourde n’est pas nouvelle, mais son accélération est incontestable. La mission régalienne et la tradition faisant, ce n’est pas un milieu où la parole se libère facilement. Pourtant, on entend des murs qui se fissurent.

    Les types de la BAC jouent les grenadiers voltigeurs en première ligne. Non familiers des armes utilisées, ils ont bénéficié d’une formation d’un jour à l’utilisation des LBD. Et ils n’ont eu aucune formation aux missions de maintien de l’ordre.

    Mon intuition est que ce pouvoir va tomber à cause de son absence abyssale de professionnalisme. Un joueur de poker à l’Intérieur en pleine crise, on croit rêver.

    Le pouvoir qui éborgne est en carton-pâte, poursuivons la pression populaire pour produire Macron-l’hélico !

      +23

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    • Florent // 31.01.2019 à 12h59

      Oui le nombre de suicides dans la police est effarant. Quasiment un tous les deux jours depuis le début de l’année.

      Non seulement l’exécutif mutile ses citoyens, mais il n’a que faire de ceux qui exécutent (pour de vrai) leurs ordres.

      Pour rappel chez Orange en 2008 et 2009 c’était 35 suicides. En 2018, 36 policiers se sont donnés la mort, auxquels il faut rajouter 31 gendarmes.

        +4

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      • Marie // 31.01.2019 à 14h14

        Minimum 365 suicides par an chez les agriculteurs, certains ont (tout-de-même) eu le temps d’aller manifester à Paris (j’en connais). On pourra toujours dire que les comparaisons sont inadéquates, mais vu le niveau des commentaires, j’ose…et oui.

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        • Narm // 31.01.2019 à 15h38

          http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/08/17/31003-20180817ARTFIG00252-pourquoi-un-agriculteur-se-suicide-t-il-tous-les-deux-jours-en-france.php

          on ne va pas faire de surenchère Marie

          tout suicide devrait être soumis à enquête.
          à partir de quelques-uns, dans une même proffession, c’est gravissime. On ne parle pas d’accident mais de detresse. Après, on va chipoter sur une fessée ou un mot de travers.
          La médiatisation n’est jamais pour le fond des vrais problèmes de société, ça serait trop dangeureux.
          Il faut retourner la table et parler des vrais valeurs, regardez les points retenus par les pseudos grands débats ….

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          • Louis St.O // 01.02.2019 à 14h51

            Je crois, d’après ce que j’ai lu, qu’il y a environ 470 000 exploitations agricoles en France. Je sais que lorsque nous donnons notre tribut à l’UE, 9 000 000 000 de ce qui nous revient est « réparti » aux agriculteurs.
            Une simple division, nous permet de voir que si cette répartition était équitable et non pas « plus en a d’hectares plus on touche ». Donc si la répartition était équitable chaque exploitation agricole toucherait environ 20 000 € par an. De quoi ne pas survivre en y ajoutant le gain de leurs travaux.
            Même si c’était moi qui ferait la répartition, je ferait exactement le contraire de ce qui ce fait aujourd’hui et je distribuerait cet argent de façon progressif plus en a d’hectares, moins on touche.

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            • Idomar // 01.02.2019 à 19h31

              Exact, mais allez donc convaincre les syndicats agricoles, aux mains des gros exploitants, de modifier la répartition !
              Ce sont des propriétaires richissimes qui se prétendent libéraux mais vampirisent les « aides », un peu comme les grosses entreprises vampirisent le Cice.

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              Alerter
  • charles // 31.01.2019 à 10h37

    en tout cas lordon a bien amélioré son style. bcp plus lisible, bcp plus concis et efficace.

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  • Ardéchoix // 31.01.2019 à 10h40

    “A vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes.” JFK
    « Gilets jaune , songez que, du haut de mon piédestal , 11 semaines d’ignorance vous contemplent » Macron 2019

      +18

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  • DocteurGrodois // 31.01.2019 à 10h50

    Au contraire, un attentat de plus et c’est au moins Castaner qui saute.
    Souvenez-vous de Valls qui se faisait huer à Nice. Ça fait un moment que les Français rendent le gouvernement responsable, ne serait-ce que par le nombre de fichés S multi-récidivistes en goguette. C’est aussi pourquoi l’attentat de Strasbourg a été très vite balayé sous le tapis.

    Les djihadistes à qui l’on veut payer un billet de retour en France plutôt qu’un aller simple en enfer (ou pour les geôles Kurdes ou Irakiennes) sont surtout des mères de famille et des informateurs. La Russie rapatrie ses citoyens dans ces cas de figure pour les juger, et la France veut faire de même. Si l’un d’entre eux commettait un crime en France, ça rejaillirait aussitôt sur le gouvernement.

      +0

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  • Theoltd // 31.01.2019 à 11h17

    Le manque de coeur, de simple humanité, de compassion que je croise d’ailleurs dans les commentaires des mainstream, me fait penser qu’il y a bien un déchirement en France qui pourrait conduire a une forme de guerre civile. Il ne faut pas se leurrer: les Gilets jaunes ont aussi beaucoup de Francais contre eux, absolument pas compatissants a leurs problèmes, et qui seraient satisfaits qu’on tire enfin sur la foule.

      +8

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    • Marie // 31.01.2019 à 13h59

      Un troll-je réponds à vous car vous comprenez, vous, le français- c’est un génie scandinave, et comme tous les génies, on ne sait s’il est « aussi » cancre….Et je suppose que, comme moi, vous avez « compris » le ras-le -bol exprimé le 17 novembre…Quant à moi, j’en ai « ras-le-bol » de ces moralisateurs ( quelle Barbe!) si bien décrits par Eric Dupond-Moretti dans « Le droit d’être libre ». Se sentir exister, c’est tout ce qu’il leur reste? Qu’ils aillent dans les ronds-points (le plus souvent un lieu de PAIX ), quant à moi, je retourne à Cuba sous peu, où il n’y a QUE des gens HUMAINS et solidaires.

        +1

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  • ellge // 31.01.2019 à 11h25

    Tout est dit. Peut-être que les institutions de la surdité organisée finiront par entendre ce chant (entendu quelque part) qui finira par devenir d’actualité :

    Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
    Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne?
    Ohé, artisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme.
    Ce soir l’europathe connaîtra le prix du sang et des larmes.

    Venez des villages, rappliquez des banlieues, camarades!
    Sortez les gilets, les écharpes, les pancartes : on parade.
    Ohé, les casseurs vous n’êtes pas les bienvenus, filez vite!
    Ohé, président, attention à notre force : no limit…

    C’est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
    La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
    Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
    Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on trime, nous on crève…

    Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait quand il passe.
    Ami, si tu tombes un ami sort de l’ombre à ta place.
    Demain, on lâche rien, on poursuit le mouvement sur les routes.
    Chantez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute…

    Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ?
    Ami, entends-tu les mensonges des banksters qui nous craignent ?

    Paroles de Maurice Druon et Joseph Kessel légèrement remaniées.

      +5

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  • Serge WASTERLAIN // 31.01.2019 à 11h29

    Je deviens probablement complotiste, mais je trouve suspect que jusqu’à la publication de la vidéo montrant le policier tirer avec son LBD juste après l’explosion de la grenade, les autorités nous assuraient qu’il était exclu qu’il y avait eu usage du LBD.
    Je ne peux m’empêcher de croire que cette concomitance confirme que ce gouvernement est prêt à tous les mensonges pour camoufler les violences policières.
    Je ne peux m’empêcher de croire que cette violence est couverte, voire sollicitée par le pouvoir pour ‘’mater’’ la populace.
    Quand je vois les condamnations à de la prison ferme avec mandat de dépôt pour ‘’bande organisée en vue de violences’’ des GJ, je ne peux m’empêcher de douter de l’indépendance de la justice.
    Quand j’apprends que le directeur de la sécurité de l’ordre public à Paris est en arrêt maladie pour burn out, je ne peux m’empêcher…
    Bref je ne peux m’empêcher de devenir complotiste…

      +30

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    • Serge WASTERLAIN // 31.01.2019 à 11h29

      Je ne sais si la grève du 5 février sera un succès et si les travailleurs reprendront le travail le 6 ;
      je ne sais si le mouvement de GJ s’éteindra après n’avoir obtenu qu’une misère ;
      mais je sais que le mouvement des GJ laissera une marque indélébile d’infamie sur Macron, Castaner, les éditocrates, la médiacratie et consorts ;
      je sais qu’en pareille cas les GJ rentreront chez eux la rage au ventre avec le désir de la revanche ;
      ça donnera peut-être dix ans de répit aux zélites pour continuer à appauvrir les pauvres et enrichir les riches, mais je sais qu’en pareil cas la prochaine révolte est inévitable, quel que soit le nom que l’on lui donnera, et je sais que celle-là sera d’une violence telle qu’elle balaiera avec brutalité les Macron, les Castaner, les édidocrates, la médiacratie et consorts du moment !

        +13

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    • Chris // 31.01.2019 à 12h06

      Perso, je suis persuadée, et dès le départ, que les leaders identifiés ont été pris systématiquement pour cible. Le cas Rodrigues est patent.

        +11

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    • Narm // 31.01.2019 à 15h43

      Serge, sérieusement

      grenade ET tir de LBD

      ça n’est pas être complotiste, ils courent, ils s’arretent regardez comment le gars se cache derrière ses potes pour tirer (viser) sur le côté
      https://twitter.com/Qofficiel/status/1090549574492672000?ref_src=twsrc%5Etfw

      cours pénale internationale
      https://www.youtube.com/watch?v=qxTz0EiFhxc

        +9

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    • Idomar // 01.02.2019 à 19h35

      Ba on répondra oui à toutes vos propositions !
      N’oublions pas que nous avons des bonimenteurs à la tête du pays, encadrés, sur le plan de la communication, par la fameuse Si Bête qui ment par principe pour son patron.
      Ca forme un tout uni dont le ciment est le mensonge !

        +0

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  • Alexandre Myrat // 31.01.2019 à 11h31

    MERCI
    « Les GJ sont une claque dans la tête d’un système qui ne se perçoit pas lui-même comme système d’aliénation. »
    Vincent Cespedes

    Thx Thinkerview!
    watch replay: https://www.facebook.com/Thinkerview/videos/229196877964680/
    Mr Propagande

      +2

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  • Jac // 31.01.2019 à 12h26

    Je pense que cette détestation de Macron et la critique acerbe (justifiée) de sa politique vient d’avantage du fait incontestable que le néolibéralisme, dont il se fait le chantre (et pas que lui), outre qu’il sied aux transferts des capitaux, creuse inexorablement les inégalités sociales, ce que même le FMI reconnaît
    (cf extrait ci-dessous *).
    Et ceci, toute personne victime de ces inégalités le ressent bien depuis longtemps au point que son raz-le-bol s’est transformé en colère franche, laquelle colère si vive qu’elle s’est exprimée par des revendications diverses pêle-mêle qui peuvent n’avoir aucun lien les unes aux autres (ainsi peuvent s’y amalgamer des revendications de l’extrême droite comme de l’extrême gauche qui ne font pourtant pas l’unanimité des Français et qui s’opposent).

    Si Macron face à Marine le Pen a été élu c’est bien parce que son discours de « comptable » s’est montré rassurant (du moins « moins pire » que celui de MLP) du fait qu’il savait bien manipuler les chiffres au-delà du milliard€ qui dépassent l’entendement (dont la dette colossale du pays), ce qui pour beaucoup était synonyme de « maîtriser ». (Voir mon avis ci-dessous **)
    Forcément sa politique (dont sociale) servant bien plus les intérêts du néolibéralisme que ceux d’une harmonie sociale (pacificatrice), a fait l’effet d’une bombe dont le détonateur (la goutte d’eau qui a fait déborder le vase) a été la taxe carbone ; alors que cette dernière était une « solution » initiée à la base par les écologistes.

      +0

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    • Jac // 31.01.2019 à 12h27

      * Extrait de l’article de Jonathan D. Ostry, Prakash Loungani et Davide Furceri  :
      « le néolibéralisme est-il surfait ? »

      (cf l’assainissement des finances publiques nommé « austérité » )

      «  L’examen de ces politiques en particulier (…) aboutit à trois conclusions troublantes :
      – Les bienfaits en termes de gains de croissance semblent très difficiles à déterminer à l’échelle d’un large groupe de pays.
      – Les coûts liés au creusement des inégalités sont importants. Ils témoignent de la nécessité d’arbitrer entre les effets sur la croissance et sur l’équité induits par certains aspects du programme néolibéral.
      – Le creusement des inégalités influe à son tour sur le niveau et la durabilité de la croissance. Même si la croissance est l’unique ou le principal objectif du néolibéralisme, les partisans de ce programme doivent rester attentifs aux effets sur la répartition  ».

        +1

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      • Jac // 31.01.2019 à 12h28

        ** Ci-dessous extrait d’un billet de Paul Jorion sur son site :

         » En fait, nous étions sur la piste de quelque chose de très gros : le sauvetage en catimini des banques, non pas sur leurs pertes économiques mais sur leurs paris spéculatifs entre elles. Dont coût pour la communauté (= contribuables) en centaines de milliards, dont nous réglons toujours depuis l’ardoise en termes d’États surendettés.  »

        Mon avis :
        Compte tenu que pour une grande majorité de citoyens pour lesquels 1 million d’euros est une fortune en comparaison de ce dont ils disposent pour vivre, et compte tenu que pour ces mêmes personnes des chiffres au delà du milliard ne sont pas différentiables tellement ils font l’effet d’un hallucinogène (sans pour autant être des idiots), les rapporteurs ou économistes dans les analyses destinées au public (comme lors de campagnes électorales par ex. pour justifier un programme à la rubrique : économie ) parlant de dizaines ou centaines de milliards, provoquent une hallucination collective jusqu’à la syncope (comme lorsque l’on croit toucher du doigt Dieu, le Sublime, l’Eternel… celui qu’on ne sera jamais).
        Et c’est bien de cela dont il s’agit : l’abstraction absolue .

          +0

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        • Jac // 31.01.2019 à 12h32

          suite **

          Ainsi les banquiers peuvent être à l’aise, ils auront toujours le soutien de celui qui saura se montrer rassurant (ex « travailler + pour gagner + ») tel est rassurant un Paradis céleste, en donnant l’illusion de solutions tels des faiseurs de miracles, pour résoudre l’équation insoluble et qui, au suffrage universel , sera élu. Hourra !
          Et le citoyen de payer…. tout en continuant de vivre, ou survivre.

          Mais quel candidat à une élection présidentielle peut-il être élu, quel qu’il soit, s’il ne se montre pas un tantinet rassurant quand bien même c’est un leurre dont personne n’est dupe, tant qu’une dette virtuelle et colossale au delà de la raison limitera toute direction des affaires publiques d’un Etat ?

          Question de profane (humour) : Peut-être à argent virtuel emprunté, remboursement virtuel ? …………

            +2

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  • zx81 // 31.01.2019 à 12h34

    Que faire pour passer de « Macron éborgneur » à « Macron hélicoptère » ?
    That Is the question. Les réponses possibles :
    1 Macron démissionne
    2 Macron est démissionné par les politiques : Art. 68, procédure en destitution.
    3 Macron est contraint à la démission par les seuls Gilets jaunes.
    4 Macron est démissionné par le peuple. Les Gilets jaunes sont rejoint par la police, l’armée, les journalistes et des millions de personnes : Grève générale illimitée, manifestation monstre.

    Le plus probable est le 4.
    Ce qui explique les stratégies en cours : marginaliser les GJ, (les déconsidérer, les diviser, les persécuter), s’assurer du soutient des forces de l’ordre en mettant les siens à des postes clés et en distribuant des primes (idem pour la hiérarchie militaire), les jeter contre les GJ, dissuader de manifester en exacerbant les violences, rationnaliser cette peur en laissant espérer un dialogue possible par un pseudo grand débat.

    Solution : Que chacun prenne ses responsabilités et agisse. Cela vaut pour tous sans discriminations (appartenance politique ou autre).

      +9

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    • Alfred // 31.01.2019 à 13h02

      Pour que les choses se fassent… il faut les faire.
      Rassemblez donc du monde pour le 5 février. A minima que les gens restent chez eux et qu’ils n’achètent rien.

        +15

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    • Fritz // 31.01.2019 à 13h19

      Laissons au dictateur une porte de sortie : celle de l’hélico. Macronescu afară !

        +6

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  • Louis Robert // 31.01.2019 à 13h32

    Il est des fautes impardonnables, inexpiables, qui exigent qu’un peuple massivement se soulève, s’unisse et s’impose Souverain.

    Afin que renaisse le peuple de France, l’ancien régime corrompu et criminel de l’Éborgneur, ainsi que ses appareils policiers, médiatiques et judiciaires, complices et également criminels, doivent cesser d’exister.

    Justice doit maintenant être enfin rendue.

    Pour tous et chacun, le moment du choix décisif est venu.

    Shakespeare:

    « Under which king, Bezonian?
    speak, or die! »

    Que VIVE la France!

      +5

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  • Dubreuil // 31.01.2019 à 13h41

    La France est un pays de droite anti partis et anti capitaliste.
    https://www.sciencespo.fr/cevipof/sites/sciencespo.fr.cevipof/files/CEVIPOF_confiance_vague10-1.pdf

    Il faut digérer cela avant de se laisser bercer par les sirènes de l’insurrection pour faire s’échouer sur l’écueil de la répression.

    Le mouvement ne fait que commercer.
    Les 15 et 16 mars soyons des milliers dans la rue.

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  • vudenbas // 31.01.2019 à 15h14

    Macron démission.
    Bien, parfait, que fait on du reste ?
    Des députés aux ordres, de la justice aux ordres, des hommes politiques qui n’ont plus le sens des responsabilités :

    Un procureur de la république nommé par décret, qui ne voit pas pourquoi il faudrait poursuivre M. Benalla pour avoir fait disparaitre un coffre fort.
    M. Collomb, l’homme le mieux informé de France à l’époque qui quitte le navire juste avant les gilets jaunes.
    M. Castaner qui ne voit pas de violence policière.
    Maintenant, M. Darmanin qui va annoncer la semaine prochaine s’il reste ou non au gouvernement, non pas que le prélèvement à la source devienne un problème, mais parce qu’il aime trop sa ville de Tourcoing et préférerait redevenir Maire. Là aussi ça promet.

    la liste est bien sur loin d’être exhaustive.

    « Pensez printemps ! qu’il disait, et bien je pense qu’il va l’avoir son printemps coloré… de rouge.

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    • Louis Robert // 31.01.2019 à 18h00

      Je partage votre soucis, vudenbas: en effet, « que fait-on du reste? ». Du système tout entier? C’est d’un système qu’il s’agit.

      C’est bien TOUT le reste qui compte (politique, économique et financier, policier, médiatique, judiciaire, etc.) et qui doit cesser d’exister. TOUT ce qui est derrière. Devant, l’épouvantail M….. n’a aucun pouvoir réel, aucune importance. C’est donc une erreur catastrophique que de se limiter à « Macron démission! ». Ainsi, on ne peut que faire en sorte que RIEN NE CHANGE.

      C’est TOUT le régime ancien qui doit cesser d’exister, faisant place nette pour une démocratie véritable en acte, directe, du peuple seul Souverain… avec toutes les nouvelles institutions qui doivent la définir et l’accompagner. Il faut exiger une nouvelle France. Oeuvre immense dont le peuple de France ne peut plus faire l’économie. Une fois encore il faut ériger la Nouvelle France… Et cette fois réussir…

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  • Marco // 31.01.2019 à 16h56

    Merci a Frederic Lordon pour ce billet.
    Macron est une catastrophe pour le pays, autant a l’intérieur que dans les relations internationales.
    Dangereux pour tous, il faut que Macron parte et très vite maintenant.
    Est-ce qu’il reste encore un peu de conscience chez nos élus pour qu’ils mettent le paquet et nous débarrassent de lui?
    Est-ce qu’il attendent bien installes dans leur fauteuil comme autant de bibelots du siècle dernier (chers mais sans valeur) que le peuple s’en charge et que l’inévitable arrive?

    Une petite dernière: d’apres Mediapart Benalla et Crase appelleraient Macron « Le Patron », et pourquoi pas « Le Parrain » ?
    https://fr.sputniknews.com/france/201901311039850689-mediapart-benalla-crase-enregistrement/

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  • Pablo // 31.01.2019 à 17h26

    Ils pourront couper toutes les fleurs, mais ils n’empêcheront jamais le printemps !

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    • Louis Robert // 31.01.2019 à 18h12

      Ce « printemps », il n’est pas à attendre de quiconque, mais à faire par le peuple français, à créer, tous ensemble, massivement à l’œuvre, sans relâche.

      Il n’y a rien à attendre. Tout est à faire. Par tous et chacun, sur une place publique renouvelée, ouverte à tous. C’est à chaque Français que cette responsabilité incombe.

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  • kapimo // 31.01.2019 à 19h09

    Encore une excellente analyse de F. Lordon sur la nature dégénérée de ce pouvoir, un manifeste parfaitement ciblé, et de beaux rappels historiques. Sinon, toujours rien quant à la lutte inégale que mènent les GJ face à un pouvoir dont les crimes de sang passés et présents font qu’il ne peut pas accepter de tomber, et qu’il usera de tous les moyens pour se maintenir quelles qu’en soient les conséquences en terme d’image.
    Bref, le sang va inévitablement couler beaucoup plus, et cet article incantatoire n’y changera rien.

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  • FrédéricB // 31.01.2019 à 23h19

    Sur la vidéo de l’intervention au cours de laquelle J. Rodrigues a été agressé, on voit clairement qu’une grenade dite de « désencerclement » a tout d’abord été été lancée. Comme son nom l’indique, elle est censée être utilisée lorsque les policiers sont encerclés. Ce n’est clairement pas le cas : elle a été lancée alors que les policiers chargeaient les manifestants. Qui a donné l’ordre de lancer cette grenade, dans un tel contexte ? Il faudra également trouver le responsable du tir de LBD qui a éborgné J. Rodrigues et déterminer là aussi qui a donné l’ordre ou permis le tir.

    Le pouvoir clame qu’il y a eu beaucoup de blessés dans les forces de l’ordre. C’est sûrement vrai, mais qu’on nous dise combien de policier ont été mutilés, en perdant un oeil ou une main, lors des mobilisations des GJs. La comparaison avec le nombre de mutilés GJs sera sûrement éclairante…

    Le pouvoir en place a tellement peur qu’il fait passer une loi anti-casseurs qui a fait dire au député Charles de Courson : « C’est la dérive complète ! On se croit revenu sous le régime de Vichy ! Réveillez-vous ! C’est une pure folie de voter ce texte ! ». La dérive fascisante du régime actuel commence vraiment à se voir…

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    • Fritz // 01.02.2019 à 20h01

      Laissez Oswald tranquille. « I’m just a patsy » : je ne suis qu’un pigeon.

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  • Laurent Fournier // 01.02.2019 à 04h38

    Emmanuel Macron n’est pas Louis XVI, heritier reformiste de l’ancien regime mort il y a 230 ans, c’est Nicolas Ceaucescu, le « Danube de la Pensee », mort il y a 30 ans, comme lui enfant cheri des reseaux atlantistes, comme lui photogenique et brillant chef d’etat de 39 ans! Ou bien Victor Yanukovich, soutien de l’OTAN et contributeur a l’invasion de l’Irak, soudainement lache par l’OTAN lorsqu’il a voulu l’independance de l’Ukraine.

    Si Bloomberg lache Macron en le comparant, insulte supreme, a « Poutine », c’est un signe clair. Mais, mais…

    Si, en meme temps, malgre tout Macron s’accroche et se repose de plus en plus, comme Ceausescu, sur la police, il ne le fait probablement qu’avec la benediction des banques, qui l’encouragent dans cette direction.

    Serait-ce une strategie du pourrissement, visant a briser les reins en profondeur a cette traditionelle arrogance francaise qui persiste a se pretendre « libre » et « revolutionnaire »?

    Bloomberg ne propose qu’une alternative: les « libertariens ». C’est en effet ce qui va arriver si la violence et le chaos s’aggravent. On a deja « l’etat islamique » (qui l’a sonne, celui la?) qui menace ouvertement les gilets jaunes, va-t-on voir bientot arriver les snipers de l’OTAN sur les toits, l’Ukraine a Paris?

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    • Francil // 01.02.2019 à 10h40

      L’EI menace les GJs? Où avez-vous lu ça, svp?

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      • Laurent Fournier // 03.02.2019 à 18h32

        France-soir, Le Point, Gilles Kepel… Il suffit de faire “google”. D’ailleurs il n’y a pas besoin de “lire” il suffit de regarder ! Les affiches sont éloquentes.

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  • Mustang98 // 01.02.2019 à 07h47

    1000 bravos à F. Lordon pour ce pamphlet d’une rare éloquence dont l’éditocratie « mainstream » serait avisée de s’inspirer, et merci !
    Ici, F. Lordon fait dans le tir d’élite(s) au propre comme au figuré, et pour être d’une justesse infaillible il n’en est pas moins singulièrement rafraîchissant et cela me réjouit au plus haut point… Mais, car il y a un mais… Mais F. Lordon charge tout uniment la macronie, les couards des partis et la thuriféraire médiacratie, sans jamais mentionner, ce qui est pourtant essentiel au débat, l’origine des maux qui mettent la France sens dessus dessous ; Savoir la quasi omnipotence bruxelloise s’agissant de la politique française.
    Macron, mais Sarkozy et Hollande avant lui, ne sont ou n’ont été que les administrateurs pour la région France de l’UE d’une politique décidée par la Commission via les Grandes Orientations des Politiques Economiques, qu’elle détermine pour chaque pays de l’Union…
    Si pour l’heure, indubitablement, Macron doit être chassé, ce n’est que le 1er étage de la fusée ! Plus important est le second étage, sans lequel, virer Macron serait comparable à « pisser dans un violon », quitter le Titanic continental qu’est l’UE qui est le marionnettiste du mari de Brizitte T ;-))

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    • R.C. // 02.02.2019 à 12h35

      Oui, et c’est quelque part le sujet interdit. Même parmi les chefs de file gilets-jaunes. J’ai entendu l’une d’entre-eux dire (à propos de la liste controversée) que la question européenne ne faisait pas partie des revendications des gilets-jaunes… Erreur tragique, selon mon avis.

      Il est, en effet, tout à fait inopportun de monter une liste G.J. (ou « RIC »), cela coûte énormément d’argent, c’est très compliqué d’être représentatif d’un mouvement aussi multiple et diversifié que les gilets-jaunes et c’est une récupération par « le système » que l’on dénonce.

      En revanche, la quasi-totalité des revendications gilets-jaunes sont sous-tendues par la question Union-Européenne qui conditionne en grande partie les réponses du gouvernement. Comment oublier que 80% des lois « françaises » nous viennent désormais de Bruxelles ?
      Comment nier qu’une large partie des réactions gouvernementales à la crise qui secoue le pays depuis trois mois vient d’une inféodation à l’U.E., à son idéologie et à ses oligarchies ?

      Macron l’européiste est en pleine campagne pour les européennes. Très habilement, il a pris prétexte de venir « écouter » (sic) les Français. Il fait de grands moulinets pour détourner l’attention du public de la question centrale (rien dans « le grand débat » !) qui pourtant est au cœur et à l’origine des problèmes que vivent ces mêmes Français.
      Il faut d’urgence mettre cette question de la soumission de la France aux diktats de l’U.E. au cœur du vrai débat. C’est cohérent avec une campagne qui se dit « des européennes », non ?

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  • Narm // 01.02.2019 à 08h04

    parallèle assez réaliste avec le dirigeant Roumain
    ils font vraiment peur avec leurs armes.
    et leurs propos. N’importe qui ailleurs aurait fait la même chose serait défini comme un régime totalitaire.

    ce qui se passe à l’assemblée, les lois bafouées, la morale aux chiottes… un député qui propose l’eutanasie des gens ….

    il (Nunez) vient d’affirmer que la direction de l’interieur n’apprend que le mercredi ce qu’ils ont fait le samedi …

    ils nous prennent pour des billes
    nunez sera le fusible, la direction n’étant au courant de rien
    c’est la République qu’ils abiment
    la France navigue à vue
    Titanic
    ça fait 3 iceberg qu’on prend et personne ne bouge….

    bientôt le grand ménage dans les polices ?

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  • artaxerses // 01.02.2019 à 10h29

    utiliser des armes dangereuses, que la plupart des autres polices européennes n’utilisent pas dans ce contexte

    > mais dans les autres pays européens on manifeste moins parce qu’on est plus réfléchis et moins stupides!!

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  • Laurent Fournier // 01.02.2019 à 14h06

    France-soir, Le Point, Gilles Kepel… Il suffit de faire « google ». D’ailleurs il n’y a pas besoin de « lire » il suffit de regarder ! Les affiches sont éloquentes.

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  • Betty // 01.02.2019 à 16h46

    F.L.: « (…) l’occasion de mesurer quel degré de pantomime Le Monde est capable d’endosser pour maintenir la fiction de la démocratie (…) »
    Et le Monde; entre autres (F4,Les inrocks,FranceInter,..); en matière de fiction en connaît un rayon:
    2014 « (…) Anarchy est née de ce désir d’écriture collective et de cette tentation bien française du grand roman national. L’idée émerge peu après la crise islandaise, quand tout s’est effondré. Ce qui se produisait là pouvait advenir ailleurs. Et voilà… Des années se sont écoulées pour développer le prototype d’une gigantesque machine à écrire dont nous voulons vous confier les rênes.(…) Mais la persévérance d’une poignée de fous a permis à ce projet de naître. Il met en scène une grande ambition : celle de se raconter ensemble notre histoire.(…) » http://anarchy.nouvelles-ecritures.francetv.fr/a-propos

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  • Brigitte // 02.02.2019 à 08h08

    Ce qui n’est pas dit dans ce texte, ni même entre les lignes, c’est comment renverser cet état. Ni la force ni la parole politique n’y parviennent, les hommes et femmes du même nom sont devenus atones. Il n’y a plus d’opposition, plus de parlement, plus d’état de droit. Oui nous sommes en dictature et il faut d’urgence se procurer le manuel de survie en Macronie. Les gilets jaunes ne peuvent rien sans une parole politique et des relais parlementaires. Ce n’est pas une aide soignante entourée de responsables commerciaux (VRP) qui peut inquiéter la Macronie. Il n’y aura pas de révolution, pas même en rêve dans ce monde soldé, « discount ». Le changement se fera autrement mais il reste à inventer.

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  • thomich // 02.02.2019 à 17h22

    Macron s’est arrogé des pouvoirs que la constitution n’accorde au Président qu’en cas d’application de l’article 16; il est à la fois un exécutif non responsable devant le Parlement et le législatif, notamment quand il octroie, sans délibération de l’assemblée nationale, 14 milliards de cadeaux pour calmer l’insurrection. il choisit lui-même les procureurs et fait donner des instructions aux magistrats par ses ministres. Il n’y a plus, en France de séparation des pouvoirs. De plus,les députés de la majorité ayant fait allégeance à sa personne, les électeurs ne sont plus représentés dans une assemblée nationale qui n’est plus à même de remplir son rôle constitutionnel de contrôle de l’action du gouvernement;
    Alors on comprend mal que le problème ne soit pas posé, par l’opposition et par le Sénat, sur le plan juridique. C’est le Conseil Constitutionnel, garant du respect de la constitution, qui devrait être saisi..

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  • Calliste // 02.02.2019 à 20h22

    « Il y a eu une forme, aussi, de légitimation accélérée de ce qu’a été ce mouvement, qui est un problème ».

    Non, il ne s’agit pas du mouvement fabriqué pour l’élection de Macron, il s’agit d’un commentaire de Macron sur les Gilets Jaunes.
    http://www.valeursactuelles.com/societe/gilets-jaunes-macron-etrille-les-medias-et-la-russosphere-103575

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  • Sa majesté // 03.02.2019 à 20h31

    et … il va partir !!!…
    Cet article de Frédéric Lordon est tout à fait remarquable !!!… Compliments !!!…

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