Emmanuel DOCKÈS est professeur de droit à l’université de Lyon, spécialiste du droit du travail. Il est également co-fondateur de l’université populaire de Lyon. Olivier Berruyer le reçoit aujourd’hui sur Élucid pour parler de son roman : « Voyage en misarchie: Essai pour tout reconstruire », dans lequel il dépeint un pays inconnu avec une organisation politique hyper-démocratique et un fonctionnement social très différent de ce que l’on connait dans nos régimes occidentaux actuels. Il nous partage ses propositions pour repenser notre monde dans tous ses aspects : partage du travail, propriété d’usage, autogestion progressive, élus sans pouvoir, assemblées tirées au sort, monnaie transparente, éducation sans années d’études, gratuité discrète… En prenant appui sur ce pays fictif, Emmanuel Dockès nous aide à sortir de nos idées préconçues et du TINA (« there is no alternative ») qui nous empêche de penser un monde meilleur.
La fiche de lecture de Bertrand Russel est à retrouver ici
Pour voir ou revoir l’interview de Frédéric Taddeï c’est par ici
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5 réactions et commentaires
Ne réinventons pas la roue ! Le travail théorique effectué par les philosophes marxistes est une bonne base (à enrichir, bien sûr !) Et ce n’est pas parce qu’une première expérience a échoué qu’il faut jeter le bébé avec l’eau du bain !
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AlerterY a plein de gens qui ont achete des vieilles fermes voir meme des villages abandonnes (en espagne je crois) et qui y (re)construisent des communautes selon des principes plus ou moins « gauchisants ».
Les gens ne sont pas stupides:si on leur montre des modeles qui fonctionnent,ils imitent…
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AlerterVous voulez parler de ce village en Espagne : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marinaleda ?
Il ne faut pas oublier l’histoire, et en matière de vie collective et de l’autogestion, l’Espagne a de l’expérience dans ce domaine : https://www.monde-diplomatique.fr/2000/12/GOLDBRONN/2604
Mais il faut reconnaître que les libertaires de l’époque ont mis plus de 50 années pour préparer ce modèle, car à cette époque, on peut dire que le peuple était au fond du trou, et la famine était menaçante.
Comme disait le père d’un ami espagnol « la faim donne des idées et rend intelligent ».
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AlerterEmmanuel Dockés propose de sortir du capitalisme mais il ne veut pas entrer dans le communisme….
Un débat avec Friot permettrait d’y voir un peu plus clair .
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AlerterJ’ai toujours pensé que le tirage au sort est une super idée.
Je vois bien une assemblée 30 % d’élus 70 % de tirés au sort.
Effectivement les lois seraient plus proche du terrain, ça nous sortirait de cette bourgeoisie parlementaire. On aurait des idées neuves.
Il faut éradiquer le pouvoir et prôner la liberté et l’égalité.
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AlerterLes commentaires sont fermés.