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28.août.202028.8.2020
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Pandémie Covid-19 : où en sommes-nous ? (au 28 août)

Nous vous proposons aujourd’hui un point de situation sur l’épidémie de Covid-19. Et, cette semaine encore, les nouvelles ne sont clairement pas bonnes. Nous avons donc beaucoup travaillé pour vous proposer de nouveaux graphiques pour mieux comprendre la situation – n’hésitez pas à nous faire part de vos réactions en commentaires. I. Incidence en France […]
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Nous vous proposons aujourd’hui un point de situation sur l’épidémie de Covid-19.

Et, cette semaine encore, les nouvelles ne sont clairement pas bonnes.

Nous avons donc beaucoup travaillé pour vous proposer de nouveaux graphiques pour mieux comprendre la situation – n’hésitez pas à nous faire part de vos réactions en commentaires.

I. Incidence en France

1-1 La situation au niveau national

Voici l’évolution du nombre de nouveaux cas dépistés en France depuis début mai (on en parle ici que des nouveaux cas détecté par PCR, donc des personnes avec le virus actif dans leur gorge, cela ne compte évidemment pas les tests sanguins immunité) :


N.B. nous ne traçons pas les données avant le 11 mai, car cela serait trompeur : à l’époque on ne testait que les cas graves, le total en avril est donc très sous-estimé, d’au moins 10 fois.

Si on regarde la croissance moyenne du nombre de cas hebdomadaires, on a ceci :

(sur une idée de Laurent L. – merci à lui !)

On a donc affaire à une croissance très soutenue, elle même en croissance, entre +30 % à + 60 % : l’épidémie est donc bien repartie en exponentielle.

Il est vrai qu’on teste plus qu’avant, mais c’est en réalité simplement parce que l’épidémie progresse, comme on le voit ici :

La semaine dernière :

  • environ 725 000 tests ont été réalisés ;
  • 3,7 % se sont révélés positifs (contre 3,1 % la semaine d’avant) ;
  • 78 % des personnes testées étaient asymptomatiques (ou pré-symptomatiques) ;
  • 49 % des cas positifs étaient asymptomatiques, c’est la première fois que les symptomatiques sont majoritaires : cela signifie donc probablement que nous saturons nos capacités de détection, de pistage et/ou de testage.

Le taux de tests positifs a donc plus que doublé en un mois. Si le nombre de tests (et donc les cas positifs) augmentait uniquement parce que le dépistage était plus efficace, ce taux devrait baisser, puisqu’on commence par traiter les cas symptomatiques, puis leurs proches, puis leurs contacts, etc.

Les médecins généralistes constatent bien une croissance, après une baisse des observations due aux vacances :

Pour bien percevoir le danger, voici une simulation pour le mois prochain, en fonction du taux de croissance hebdomadaire moyen qui sera observé d’ici là :

Bien entendu, nous sommes à un niveau très inférieur aux maxima de mars/avril (5 000 à 8 000 cas graves par jour).

Nous sommes cependant à un niveau de 4 000 nouveaux cas par jour, qui devient franchement préoccupant pour la suite de l’épidémie.

Toutefois, il faut bien garder à l’esprit que nous sommes très loin des rythmes de mars, ce qui est encourageant.

Il y a même des bonnes nouvelles malgré ce contexte inquiétant…

1-2 L’épidémie « réelle »

Comme on l’a dit, il ne faut pas commettre l’erreur de représenter ainsi le nombre de cas (testés positifs) depuis février :

Comme on ne testait que les cas très graves au printemps, cela signifie qu’il y avait beaucoup plus de cas réels, non détectés.

Nous vous proposons donc une estimation de l’épidémie RÉELLE, en nous basant principalement sur les travaux de l’Institut Pasteur, afin d’obtenir le nombre de nouvelles contaminations chaque jour :

Comme on le voit, les cas testés positifs (le petit trait en vert) sont presque invisibles, tant l’activité de test était marginale.

La veille du confinement, on devait approcher les 250 000 contaminations par jour ; nous sommes probablement autour de 10 000 à 15 000 actuellement, soit 20 fois moins.

Le taux de croissance hebdomadaire des nouvelles contaminations début mars était d’environ + 300 % par semaine (un quadruplement), nous sommes donc environ à + 60 %, soit 5 fois moins.

Pourquoi ? Non pas parce que le virus aurait changé, c’est une fausse information, c’est le même (voir ici ou ). En revanche, par rapport à début mars :

  • nous avons généralisé le port du masque ;
  • beaucoup de salariés sont en vacances et/ou en télétravail ;
  • nous appliquons bien plus les gestes barrières (distanciation, lavages de mains…) ;
  • les transports en commun sont moins bondés ;
  • les gros regroupements sont interdits ;
  • les moyens regroupements sont moins remplis ;
  • les seniors et les personnes à risque font très attention ;
  • etc.

Alors on constate que, d’une part, ce virus est très virulent, car il se répand quand même, mais, d’autre part, il est très gêné et il le fait 5 fois moins vite.

1-2 Incidence départementale

Indiquons également que beaucoup de cas sont dans des foyers d’infection (clusters) encore sous contrôle (source : Santé Publique France., comme les autres informations sur les tests) :

Les foyers actuels sont principalement situés dans des entreprises, des hôpitaux et le milieu familial élargi.

Voici le niveau départemental actuel de risque :

15 départements sont à risque élevé et 35 à risque modéré.

Pour situer le problème, la situation il y a à peine 10 jours était de 3 départements à risque élevé et 21 à risque modéré.

Voici l’évolution en graphique pour les plus touchés :

Le département des Bouches-du-Rhône est donc le plus touché de la métropole, à cause de la situation à Marseille.

Voici le détail pour l’Île-de-France :

Et voici où l’épidémie progresse dans le pays :

Enfin, point très important, voici le taux de positivité selon l’âge des contaminés :

On constate que les 10-39 ans sont particulièrement touchés, mais que l’incidence est en croissance sur toutes les classes d’âge.

Voici ce que cela donne en nombre :

En plus de cette représentation classique, nous vous proposons le même graphique, mais présenté ainsi, afin de bien voir l’évolution pour les plus de 60 ans, population à risque :

Et ici, voici un zoom sur les 50-70 ans et les plus de 70 ans :

On voit bien que l’épidémie frappe surtout les moins de 40 ans pour le moment, d’où le fait qu’il y ait peu de cas très graves.

II. Hospitalisations en France

La tendance sur les hospitalisations repart doucement à la hausse – nous sommes à près de 1 000 hospitalisations par semaine (soit quand même 50 000 par an à ce rythme) ; elles ont pratiquement doublé en un peu plus d’un mois :

Il en est de même pour les réanimations :

Cela donne ceci sur le nombre de personnes hospitalisées :

La situation est donc toujours très satisfaisante au niveau des cas graves.

Il faut donc poursuivre les gestes barrières et le port de masques pour éviter une reprise des hospitalisations et des cas graves.

III. Décès en France

Voici enfin situation au niveau des décès :

La remontée est extrêmement lente, ce qui est une bonne nouvelle. Mais rien ne dit qu’elle durera encore longtemps.

Si nous rapprochons le nombre de décès de notre estimation des cas réels, on voit bien qu’il y a un décalage d’un mois entre les pics, et qu’il y avait très peu de décès début mars quand l’épidémie avait le niveau actuel :

Cependant, nous ne devrions pas revivre le même drame qu’au printemps, puisque nous agissons différemment.

Et comme nous agissons différemment, la situation est meilleure pour cette raison, et non pas pour des raisons « externes » voire « magiques »…

IV. Conclusion pour la France

En résumé : il n’y a pas raison de paniquer, mais la situation devient inquiétante

Face à une épidémie en croissance exponentielle, il faut agir vite au moment où elle débute. Et aujourd’hui, l’épidémie reprend assez fortement, en particulier chez les jeunes. Et ceux-ci vont reprendre très bientôt l’école ou l’université, où ils se contamineront probablement entre eux, puis contamineront les adultes (ces deniers n’étant pas en reste). Et beaucoup de salariés reprendront le travail – et les transports en commun…

On peut donc craindre la poursuite de l’épidémie à brève échéance.

Mais rien n’est inéluctable, tout dépend de la mobilisation de la population.

Et des bonnes surprises sont possibles, ce virus recèle de nombreuses surprises. Beaucoup de questions restent sans réponse :

  • les vacances ont-elles facilité la diffusion du virus, ou l’ont-elles ralentie ?
  • la reprise de l’école va-t-elle diffuser massivement le virus, ou cela va-t-il rester marginal ?
  • le fait qu’il y ait moins de cas graves est-il lié au port du masque qui, en plus de freiner les contaminations des autres, pourrait diminuer pour le porteur sain la charge virale lors de sa contamination, et donc la gravité de sa maladie ?
  • les seniors vont-ils arriver à mieux se protéger, et à être mieux protégés qu’au printemps ?

Si le nombre de décès reste insignifiant, c’est évidemment lié à la forte proportion de moins de 50-60 ans dans les nouveaux contaminés, et rien ne dit que cela va durer. On peut cependant espérer qu’on arrive, à l’avenir, à bien mieux protéger les plus de 65 ans, pour éviter qu’ils se contaminent.

Dans tous les cas, il faut donc prendre des mesures fortes pour la cantonner à un niveau le plus bas possible – bien porter un masque dans les lieux fermés (obligation aussi mise en place chez plusieurs de nos voisins – et en Asie depuis le début) apparaît ainsi comme une mesure très utile. Et les malades ne doivent pas avoir honte, et se faire dépister.

Il est cependant fort dommage que nous n’ayons pas pu définitivement nous débarrasser du virus durant l’été : il reste toujours près de 6 000 hospitalisés Covid (près de 110 000 personnes ont été hospitalisées), dont 400 en réanimation…

N’oublions pas, enfin, que la Covid, ce n’est pas seulement des décès, c’est aussi beaucoup de souffrances, et des séquelles plus ou moins longues. On ne juge pas une épidémie seulement à sa mortalité, mais aussi à sa morbidité (= c’est-à-dire aux atteintes corporelles).

Nous avons donc actuellement chaque jour, malgré tous nos efforts, 4 000 nouveaux cas, 150 hospitalisés, et probablement 1 500 paires de poumons avec des atteintes sérieuses (et on n’en connait pas les conséquences à long terme).

Il faut donc poursuivre les gestes barrières et le port de masques pour éviter une reprise des hospitalisations et des cas graves. Il est clair que nous avons besoin de vacances, mais un laxisme persistant risque fort de se payer très cher à l’automne.

Mais n’oublions pas que des bonnes surprises sont aussi possibles, gardons espoir…

 

Concluons par trois coups de gueule.

Le premier contre le gouvernement qui met la charrue avant les boeufs :


Autant le masque est très utile à l’intérieur (et le gouvernement aurait dû l’imposer dès le déconfinement et pas 3 mois après), autant il l’est très peu à l’extérieur, à tout le moins dans des situations « normales » (sans foule compacte, sans chants ou cris).

L’imposer n’est bien entendu pas inutile (cela évite de se toucher sans arrêt le masque, on en l’oublie pas ne rentrant dans un magasin, on l’a si on parle à quelqu’un), mais, primo, c’est une mesure extrêmement contraignante pour une efficacité incertaine (les cas documentés de contaminations à l’extérieur sont très rares, et on a bien vu que la fête de la musique n’a pas déclenché des milliers de clusters), et secundo, surtout, il est incompréhensible de décider ceci tout en laissant les bars et les restaurants ouverts, qui sont des lieux à risque élevé ! Et où les gens lassés du port du masque en extérieur risquent de se précipiter pour prendre une bonne bouffée d’oxygène, ce qui serait un très mauvaise idée…


23 août à Paris, finale PSG-Bayern : un nouvel exemple d’une gestion exemplaire d’une épidémie respiratoire par les pouvoirs publics français

Une intéressante étude vient d’ailleurs d’être publiée sur les risques en fonction des situations :

Ainsi, il est bien plus dangereux d’être dans un bar bondé et bruyant mal ventilé, même avec un masque, que marcher dehors sans masque ou même dans restaurant calme bien ventilé…

« Ce qu’il faut absolument faire pour lutter contre le coronavirus, c’est arrêter de porter le masque en extérieur, ça ne sert à rien. À l’extérieur comme l’air se régénère, il n’y aura jamais une concentration virale suffisante pour infecter les individus. C’est pour cela que lors d’événements en extérieur comme une fête de la musique, vous ne voyez jamais de clusters. Si vous faites comprendre aux gens que c’est la même chose d’être dehors ou en intérieur en leur faisant porter des masques dans les deux circonstances, ils vont se détourner des parcs par exemple, et ceux qui n’ont pas envie d’en porter vont du coup aller dans les lieux où ils peuvent se cacher, dans les lieux privés, et vous faîtes augmenter le risque. Il faut arrêter de faire du principe de précaution inutile et qui va finalement être contre-productif. Les gens, au bout d’un moment, vont avoir besoin d’une respiration et c’est important de prévoir cette respiration. » [Martin Blachier, médecin épidémiologiste et président de Public Health] « Le masque est vingt fois plus efficace lorsqu’il est porté dans un endroit fermé qu’en extérieur. Le masque doit rester un outil de protection sanitaire. Avec cette obligation, je redoute un effet ras-le-bol » [Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré, à Garches] (source)

N.B. Un dernier mot sur les libertés, ce sujet venant souvent. Bien sûr qu’il faut rester très vigilant sur ce point. Mais la situation est exceptionnelle, et porter un masque n’est quand même pas une atteinte insupportable – ou alors il faut demander aux chirurgiens de ne plus en porter quand ils opèrent, et tant pis pour les malades. La liberté de ne pas tomber malade et garder des poumons en bon état est aussi une liberté importante. Et pour le peu que nous aurons perdu, temporairement, en Liberté, nous aurons gagné dis fois plus en Fraternité. C’est cela aussi, faire Société.

 

Second coup de gueule, contre la maire écologiste de Marseille (source) :

Elle proteste donc contre la fermeture des bars et restaurants à 23h00 au lieu de minuit comme elle le souhaitait, le préfet penchant pour 20h00.

Eh bien quand l’épidémie a cette tête dans sa ville, recordman de France :

il serait grand temps de prendre des mesures drastiques pour casser la progression afin qu’elle mette les poumons des Marseillais à rude épreuve, et leur économie aussi par voie de conséquence. Rappelons enfin qu’elle est médecin généraliste…

 

Enfin, dernier coup de gueule contre le gouvernement qui ne communique pas assez sur un point important. Comme il n’y plus de pénurie, les personnes de plus de 65 ans et les plus jeunes, mais à risque (diabète, obésité, problèmes cardiaques, etc), qui ne sont pas malades, et qui sont dans des lieux fermés mal ventilés, dans des départements fortement touchés, devraient privilégier des masques FFP2/KN95 blancs, qui protègent mieux que les masques chirurgicaux bleus (mais ils sont plus chers ; les masques en issus ont une efficacité variable et discutée) :

« On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème. » [Albert Einstein]

EDIT : un nouveau coup de gueule en bonus contre nos « autorités » qui se passe de commentaire (source, recteur de l’académie de Bretagne ) :

Cela semble encore un peu extrémiste, le mieux est peut-être d’attendre simplement que l’instituteur entre en réanimation, là, on sera sûr qu’il faut fermer la classe (ce qui sera d’ailleurs très simple, en l’absence dudit instituteur).

Plus sérieusement, c’est ce genre d’attitude qui inquiète quant à la suite du contrôle de l’épidémie.

V. Incidence en Europe

Voici la situation chez nos voisins européens :

L’épidémie semble donc maîtrisée chez nos grands voisins ; seule la France et surtout l’Espagne connaissent une reprise forte, et qui semble probablement due à l’effet vacances...

Épidémie de Covid en Espagne. Voilà d’ailleurs pourquoi nous ne traçons pas la courbe depuis mars, car elle laisserait penser faussement qu’on serait à la moitié du niveau du printemps, ce qui est totalement faux.

Voici d’ailleurs une carte plus précise de la situation en Europe. :

Il y a deux semaines :

La semaine passée :

Et cette semaine :

Pratiquement aucune région n’est épargnée par le Covid, mais les zones actives sont toujours assez limitées. Évitez donc l’Espagne, la Côte d’Azur et la Roumanie…

Comme il y a un retard de 2 à 3 semaines entre nouveaux cas et décès, la situation pour les décès est toujours satisfaisante, sauf en Espagne :

On constate cependant que l’épidémie de décès n’a pas pu être complètement éradiquée en France et en Italie malgré l’embellie de juin.

VI. Incidence dans les pays les plus touchés

Voici enfin la situation dans les pays actuellement les plus touchés :

La situation aux États-Unis au Brésil et en Inde reste dramatique – à noter une tendance désormais plus favorable pour les premiers.

Voici pour les décès :

On voit que le nombre de décès atteint des niveaux dramatiques et stagnants dans les pays les plus touchés, avec 1 000 morts par jour. États-Unis et Brésil ont désormais dépassé le même taux de décès par habitant que la France, alors que l’épidémie est très loin d’être terminée chez eux.

Par chance, beaucoup de pays ont pris des mesures de protection des plus âgés (ou bien ils disposent de systèmes sociaux particuliers, ne les regroupant pas dans des ehpads).


Merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout ! Nous espérons qu’il vous a intéressé.

Pour terminer, rappelons qu’un bon moyen de nous soutenir simplement consiste à nous suivre sur Facebook et Twitter (ici et ) – merci d’avance !

211 réactions et commentaires

  • mcplast // 28.08.2020 à 07h58

    super synthèse bravo, a garder en mémoire que l immunisation collective reste la seule voie. Le chemin pour y parvenir semble correct .

    • X // 28.08.2020 à 08h27

      En effet, mieux vaut souffrir un peu temporairement avec quelques boutons au menton sous un masque que risquer de s’inoculer l’inquiétant vaccin russe.

      • Crundchu // 28.08.2020 à 08h32

        Le vaccin « Poutinus Infernatus Simplex » est propre à inquiéter les esprits éveillés qui peuplent notre pays. C’est le seul qui est inquiétant d’ailleurs… Surtout parce que c’est le seul qui existe pour l’instant.

        • jeang // 28.08.2020 à 11h25

          Je vois que vous êtes victime de la propagande Russe. Non ce n’est pas le seul, c’est même le 6éme à être rentré en phase 3 des tests.
          La Russie n’est pas un pays ayant une grande expérience vaccinale comme les USA, l’Allemagne, le UK ou même la France et il est douteux que ce vaccin soit prêt ET efficace avant les autres.
          Poutine a essayé de le faire accroire et apparemment ça marche !
          Par contre en quoi ce vaccin serait dangereux ? C’est vrai qu’il tente de brûler les étapes, mais je pense que le plus grand risque est qu’il ne soit pas ou peu efficace.

          • RGT // 28.08.2020 à 15h04

            Concernant la vaccination et les mesures de protections sanitaires de la Russie, vous vous trompez.

            Déjà au temps de la défunte URSS, même si la médecine était moins avancée (et plus avancée sur certains points, il faut l’admettre) les autorités ont toujours été très impliquées et la population sensibilisée aux mesures de protection sanitaire.

            Avant le Covid-19, la dernière pandémie qui avait touché la Russie était la variole (plus dangereuse que le Covid, n’oublions pas de le signaler) et cette épidémie a été très rapidement combattue par des mesures de confinement total qui se sont traduites par un nombre de décès très réduit.

            Et quand le Covid s’est propagé,les autorités ont immédiatement tiré la sonnette d’alarme et toute la population a immédiatement appliqué les mesures de protection avec un grand sérieux, ce qui se traduit par un nombre de cas réduit (même sil les chiffres sont sans doute trafiqués, mais pas plus qu’ailleurs).

            En occident, l’application de mesures individuelles de protection s’avèrent très difficiles car depuis la grippe espagnole nous n’avons pas été confrontés à des épidémies et que nous nous reposons sur des traitements efficaces contre les pathogènes connus.
            Mais pas contre les « nouveaux venus » et comme nous avons oublié la nécessité de nous protéger contre les risques sanitaires cette carence entraîne de nombreux individus à ne pas prendre au sérieux les mesure de protection les plus rudimentaires.

          • moshedayan // 29.08.2020 à 10h04

            Encore un Occidental qui a bien appris ses leçons d’Histoire, grâce au plan Marshall… La Russie n’a aucune puissance vaccinale mais un savoir-faire. Au début de la Guerre froide – course Est-Ouest au vaccin sur la polyomélite – l’URSS sort un peu avant l’Occident un vaccin, et vaccine rapidement sa population et « pays frères », l’Ouest crie de suite au scandale devant le danger…. blablabla… le Japon touché dans certaines régions accepte discrètement ce vaccin russe et traite sa population…de bons résultats…Ce n’est que plusieurs années après que des spécialistes de l’Ouest après avoir étudié admettent très discrètement que la « formule russe » est très bonne voire meilleure que celle mise au point à l’Ouest… L’Afrique du Sud, l’Inde, la Chine et d’autres.. ont autant de spécialistes pour faire un vaccin après il y a question de « puissance pharmaceutique, vaccinale » et efficacité évidemment…. Ici je suis sceptique, je préfère avec quelques amis un traitement et une immunité…

      • Crundchu // 28.08.2020 à 08h58

         » Dans l’intérêt de la raison argumentez, expliquez éventuellement prouvez. »
        En quoi le vaccin russe est-il inquiétant ?

        • Ataraxi // 01.09.2020 à 10h52

          Je suis le vaccin russe depuis le mois de mars, et il n’est pas particulièrement inquiétant, en tout cas beaucoup moins que les autres.
          C’est une plate-forme réutilisable à double vecteur, développée sur plusieurs dizaines d’années et qui a déjà été testée avec succès sur 6 virus différents. Au moment du séquençage du Covid, ils achevaient une étude de 3 ans sur la version MERS, démontrant près de 100% d’efficacité, ce qui est exceptionnel. La seule étape qui a été sautée est donc celle du développement, ce qui leur a permis de commencer les tests 1-2 mois avant les autres recherches de vaccins Covid, sans compter les années de mise au point de la plateforme.

        • Ataraxi // 01.09.2020 à 10h52

          Contrairement à ce que nos médias reprennent en coeur, il a été davantage testé que tous les autres vaccins dans la course, par exemple sur les risques de cancer, d’impact sur la fertilité ou de facilitation d’infection.
          Parce qu’il dépend du département de la santé, l’institut Gamaleya faisait des recherches sur les coronavirus bien avant que ce ne soit rentable.
          Ces jours ci, on attend impatiemment la publication des résultats de phase I-II, alors que des essais de phase III intégrant des sujets vulnérables sont en cours.
          On peut raisonnablement espérer que ce vaccin sera sûr et efficace, et il est tout à fait possible que ce soit le seul avant longtemps.
          Parmi tous les pays intéressés, la Chine et l’Inde sont en train de finaliser des accords pour le produire en masse, il faut donc s’attendre à des conséquences géopolitiques majeures, car le « monde libre », auto-intoxiqué par sa propagande, n’y touchera probablement pas.

      • Jean // 28.08.2020 à 08h58

        @X,

        Inquiétant parce que Russe ou inquiétant pour le bon déroulement du business plan des labos privés occidentaux ?

        • LibEgaFra // 28.08.2020 à 09h17

          « Inquiétant parce que Russe ou inquiétant pour le bon déroulement du business plan des labos privés occidentaux ? »

          Les deux mon capitaine !

          L’occident ne peut admettre de se faire doubler par la Russie pour le vaccin ou par la Chine pour la découverte du virus et sa gestion.

          Et la Russie a déjà annoncé un second vaccin.

          Quant aux anti-vaccins, je n’ai toujours pas compris cette folie…

          • Rémi // 28.08.2020 à 09h39

            Les anti vaccins c’est très simple:
            Vous acceptez un risque minime et si une large majorité de la population en fait autant tout le monde est protégé.
            Donc sivous êtes dans une population vaccinée et que vous ne l’êtes pas, vous êtes protégé sans courrir le moindre risque c’est un cas classique de théorie des jeux. Certains s’en sont rendus comptes et donc on commencé à faire de la propagande contre les vaccins.
            Ajoutez à cela une très mauvaise gestion politique ou le monistère de la santé a refusé d’ouvrir un débat public pour mettre le sujet sur le tapis et discuter des risques vaccinaux. Ils sont restés sur la fables: Vaccin= 0 danger c’est un médicament.
            Le Docteur difoirus n’aurait pas fait mieux.-

            • Surya // 29.08.2020 à 10h59

              « Donc si vous êtes dans une population vaccinée et que vous ne l’êtes pas, vous êtes protégé sans courir le moindre risque »

              > Sauf que c’est faux. Les concepts d’immunité de groupe et notamment les « modèles » mathématiques basés sur le très fumeux R0 (la formule c’est s=1 – 1/R0) sont une insulte à l’intelligence.

            • herve_02 // 30.08.2020 à 01h04

              merci @Surya

              On en revient toujours au même argument individualisme vs altruisme. C’est un mensonge. Il faudrait montrer le bénéfice pour le groupe et cette immunité de groupe (herd immunity) qui protège. juste une étude reproduite me suffirait. (si vous avez un lien @rémi). Mais sinon la vierge marie est vierge; cela me va tout aussi bien.

              La réalité scientifique est bien plus complexe (mais la complexité c’est trop pour les idiocrates). On peut lire la somme d’une pédiatre sur la rougeole pour pouvoir commencer à se poser les bonne question (à réfléchir plutôt que de réagir comme un reptile), c’est ici http://docteurdu16.blogspot.com/2012/05/la-rougeole-etat-de-lart-sous-forme-de.html .

              Ainsi @rémi , la théorie est que, s’il y a suffisamment de crétins qui croient que se vacciner est altruiste, il sera toujours facile de faire croire que ne pas se vacciner est égoïste. On peut le présenter d’une autre façon. Il y a une masse d’abrutis qui acceptent de prendre le risque de se faire injecter des substances non testées, pour le bénéfice de labos qui financent les campagnes de politiques qui ajoutent des obligations vaccinales, en laissant ceux qui acceptent de prendre le risque de devoir se soigner pour la maladie et permettent ainsi d’éviter la pression de sélection (la reine rouge) et permettent le rappel naturel (pour éviter que les anticorps disparaissent).

              L’extension de vaccination de 3 valences à 11 ne vient pas du tout d’un impératif sanitaire mais d’un jugement du conseil d’état demandant à l’état de fournir un vaccin qui satisfasse les obligations.

        • Les-crises // 28.08.2020 à 10h47

          Inquiétant car il faut du temps pour tester un vaccin.

          C’est relativement simple à faire un vaccin, il n’y a pas vraiment de « prouesse », mais très long pour vérifier qu’il ne fasse pas de gros dégâts inutilement. Puisqu’on ne peut évidemment et heureusement pas faire un RCT en inoculant le Covid à 50 000 volontaires…

          Malgré l’inquiétude, il serait bon de se rappeler que les gens ne sont pas des cobayes, et que leur vie compte…

          • Ovuef2r // 29.08.2020 à 07h28

            Que « les gens ne soient pas des cobayes et que leur vie compte » n’était pas un argument recevable quand il était invoqué par un professeur marseillais qui refusait une étude « scientifique », randomisée en double aveugle, avec un placebo.
            Bon, je sors.

            • Euls // 29.08.2020 à 11h23

              Donner n’importe quoi au pif sans raison valable comme un certain professeur marseillais, c’est précisément prendre les gens pour des cobayes. Et ça n’a même paq l’excuse de faire avancer les connaissances scientifiques.

            • Fred // 04.09.2020 à 13h04

              Le seul coupable, c’est Macron. Avoir annoncé être en guerre, fait que certains ont agi comme pour la médecine de guerre (vite avec les connaissances dont ils disposent, donc les molécules connues) Pendant ce temps, d’autres ont laisse mourir des patients puisqu’il était urgent d’attendre les résultats de ces études randomisées, qui, au final n’ont rien donné lorsqu’il fallait agir. Ajoutez un peu de conflit d’intérêts chez les scientifique du conseil du même nom et vous avez cette division de la population en deux camps tellement appréciée par nos gouvernants…

          • Jean // 29.08.2020 à 10h50

            Les-crises,

            Il y a un effet d’annonce dans les déclarations de Poutine. Les acteurs privés qui poursuivent le même objectif ont en revanche intérêt à se montrer discret tant que leur produit n’est pas commercialisable.

            Ce qui m’inquiète c’est que nos vies valent moins que leurs profits et qu’il ne faudra pas espérer avoir une information exhaustive sur les effets secondaires. Ce vaccin représente une telle manne financière que la corruption me semble être un danger plus grand que les connaissances supposées de tel ou tel pays. Le pays qui a le système de santé le plus corrompu produira probablement le vaccin le plus dangereux… et ce ne sera pas la Russie.

    • Les-crises // 28.08.2020 à 10h39

      L' »atteindre l’immunisation collective » est, en général, une notion utilisée pour des vaccins ou des maladies non graves.

      « Atteindre l’immunisation collective » signifie en fait « il faut que presque tout le monde l’attrape », ce qui serait, à mon sens, une très mauvaise idée….

      • X // 28.08.2020 à 11h37

        Du coup quelle est votre position par rapport au but à atteindre pour sortir de cette crise?
        Si je vous comprends bien, selon vous :
        – l’immunisation collective sans vaccin est impossible à atteindre car on ne peut pas risquer des morts si on accepte que tout le monde s’infecte de manière sauvage (naturellement)
        -Un vaccin 100% sécurisé ne peut pas être obtenu car on ne peut pas accepter que certaines populations soient utilisées comme cobayes

        Donc?
        Est-ce qu’on peut accepter un vaccin qui ne sera pas 100% sécurisé ? Peut on être certain qu’un vaccin est « sûr » à 100%? Si oui, selon quels critères ? Comment être sûr qu’un vaccin n’a pas été mis au point en utilisant des populations comme cobayes non consentants ?
        Vaut il mieux des morts par immunisation collective sauvage (naturelle) ou des morts suite à une opération « cobayes ( consentants ou non d’ailleurs) ?

        NB: Personnellement, je ne sais pas répondre à ces questions.

        • Incognitototo // 28.08.2020 à 15h20

          C’est pourtant simple… En l’absence d’un vaccin et/ou d’un traitement efficace et sans danger, port du masque (NK95 ou FFP2) obligatoire partout dans les lieux publics + détecter + isoler + soigner.
          Il est de plus en plus prouvé que l’immunisation collective ne fonctionne pas (Cf. les USA ou la Suède), et en tout état de cause elle ne pourrait se faire qu’en laissant la mortalité repartir en flèche. Pire, des gens qui ont été asymptomatiques lors d’une première infection, sont susceptibles de réattraper la maladie et développent alors des formes graves.
          Donc nous n’avons pas 36 solutions.

          • X // 28.08.2020 à 16h24

            Mais si « l’immunité collective ne fonctionne pas », à quoi delà sert-il de vouloir ralentir le rythme des contaminations en portant le masque ? C’est pourtant ce que l’on cherche non, en généralisant le port du masque : « aplanir la courbe », « éviter l’engorgement des hôpitaux »…. jusqu’à quand ? Jusqu’à ce que l’immunité collective soit atteinte, non?
            Car sinon, quoi? L’humanité devrait-elle vivre masquée jusqu’à nouvel ordre ? Jusqu’à… jusqu’à quand ?

            • Incognitototo // 28.08.2020 à 16h58

              Ralentir le rythme de contamination = empêcher que le système de santé ne soit saturé (comme en avril) = continuer à permettre aux autres malades de continuer à se soigner (ce qui selon toutes les statistiques a eu de graves conséquences pour les morts collatéraux dus à la difficulté d’accès aux soins) = diminuer les contaminations pour des personnes à risque = ne pas surcharger le système de santé des personnes (sans distinction d’âge) qui vont souffrir des séquelles de cette maladie (+ ou – 10 % des contaminés)… Mais il y a aussi : vivre un carnaval permanent, déjouer tous les systèmes de reconnaissance faciale, vivre en anonyme, prendre conscience qu’il faut casser le néo-libéralisme et la mondialisation, prendre la mesure de nos responsabilités individuelles, expérimenter d’autres façons de faire l’amour que la position du missionnaire 🙂 ….

              Donc, porter un masque pendant encore 6 mois à 2 ans, c’est vraiment un moindre mal et nous en aurons même peut-être des bénéfices politiques, économiques et sociaux. Franchement, par rapport aux générations et populations qui ont subi et subissent bien pire (guerres, restrictions, famines, isolement social dû aux emprisonnements politiques…) faut pas non plus exagérer les contraintes que nous subissons, d’autant qu’elles n’existent que pour appliquer notre devise de « fraternité ».

              P.-S. : dans les mesures j’ai oublié : maintien strict des gestes barrières (sans lesquelles même le port du masque par tous n’est pas à 99 % efficace) dans tous les lieux publics et clos.

            • Incognitototo // 28.08.2020 à 17h58

              Ralentir le rythme de contamination = empêcher que le système de santé ne soit saturé (comme en avril) = continuer à permettre aux autres malades de continuer à se soigner (ce qui selon toutes les statistiques a eu de graves conséquences pour les morts collatéraux dus à la difficulté d’accès aux soins) = diminuer les contaminations pour des personnes à risque = ne pas surcharger le système de santé des personnes (sans distinction d’âge) qui vont souffrir des séquelles de cette maladie (+ ou – 10 % des contaminés)… Mais il y a aussi : vivre un carnaval permanent, déjouer tous les systèmes de reconnaissance faciale, vivre en anonyme, prendre conscience qu’il faut casser le néo-libéralisme et la mondialisation, prendre la mesure de nos responsabilités individuelles…

              Donc, porter un masque pendant encore 6 mois à 2 ans, c’est vraiment un moindre mal et nous en aurons même peut-être des bénéfices politiques, économiques et sociaux. Franchement, par rapport aux générations et populations qui ont subi et subissent bien pire (guerres, restrictions, famines, isolement social dû aux emprisonnements politiques…) faut pas non plus dramatiser les contraintes et la pénibilité de ce que nous subissons, d’autant qu’elles n’existent que pour appliquer notre devise de « fraternité ».

              P.-S. : dans les mesures j’ai oublié : maintien strict des gestes barrières (sans lesquelles même le port du masque par tous n’est pas à 99 % efficace) dans tous les lieux publics et clos.

            • X // 29.08.2020 à 14h02

              Merci pour votre commentaire. la première partie résume bien la situation.
              Tout cela bien entendu si le virus n’a pas perdu de sa létalité. Il me semble qu’un article était paru sur ce sujet (la baisse de virulence). Parler de ça n’est pas si absurde que certains commentateurs le prétendent.

              Concernant la deuxième partie de votre réponse: personnellement, elle me fait prendre conscience d’un aspect que je n’avais pas encore envisagé : certains se réjouissent de cette obligation de porter des masques en pensant qu’elle agira comme un déclic pour faciliter la remise en cause du neo-libéralisme. Vous ne parlez pas de déclic pour provoquer « l’effondrement« , mais, moi, en vous lisant, j’y pense.

              Du coup, beaucoup de choses s’éclairent. Et je comprends mieux.
              Merci

            • Incognitototo // 01.09.2020 à 14h10

              Pour répondre à votre interrogation sur la supposée baisse de la létalité : https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-coronavirus-il-devenu-moins-virulent-80914/ ; dans l’état actuel de nos connaissances, nous n’en savons rien.
              En tout état de cause, personnellement, je ne parierais pas sur le fait que ce serait moins grave d’attraper la variante D614G (les avis divergent sur ce point), d’autant que comme tous les variants circulent encore ce serait jouer à la roulette russe.

              Mais cet autre article nous donne une réponse sur cette apparente baisse de la létalité : https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-covid-19-mortalite-naugmente-pas-nombre-cas-82700/ ; en fait en conséquence de la multiplication des personnes testées, l’âge moyen des personnes contaminées a fortement diminué (62.5 ans à 34 ans) et donc forcément le taux de létalité apparaît plus bas ; d’ailleurs du fait de cette politique de tests systématiques tous les taux de létalité des pays qui la pratiquent ont tendance à se rejoindre.

              Cette tendance est probablement durable, du moins tant que les personnes à risques resteront majoritairement à l’abri d’une contamination. Et pour cela, tant que nous n’aurons pas un vaccin et/ou un traitement efficace, seules les mesures préconisées depuis 158 ans (et plus empiriquement) pour faire face à une maladie contagieuse par les infectiologues sérieux (et éprouvées partout dans le monde) peuvent limiter et contenir les désastres d’une épidémie.

              Il est donc assez évident que si l’épidémie dérape à nouveau, on le devra avant tout à des gens dans le déni comme il y en a encore beaucoup trop.

              Pour le reste, oui, j’espère que cette crise apportera avec elle le déclic qui nous fera tout changer… mais ce n’est qu’un rêve personnel.

      • RGT // 28.08.2020 à 15h23

        L’immunisation collective peut être très utile si le pathogène peut être inoculé (naturellement ou non) à des individus à un âge auquel il sera sans conséquences.

        Le plus bel exemple est donné par les maladies « infantiles » (rougeole, rubéole, varicelle, oreillons etc.) qui n’entraînent qu’une fièvre modérée et des éruptions cutanées sans danger.

        Et comme « normalement » l’immunité est acquise pour la vie, les risques causés par des infections à l’âge adulte (bien plus problématiques) sont « normalement » impossibles.

        Sauf qu’il arrive parfois qu’ l’immunité acquise durant l’enfance ne perdure pas et qu’on puisse être ré-infecté par la suite (parfois sans conséquences).

        La seule maladie infantile qui a pu m’infecter était la varicelle, à l’âge de 11 ans…
        J’ai été totalement insensible (ou asymptomatique) à toutes les autres, ce qui me permettait de profiter de vacances supplémentaires en période d’infection..

        Alors que j’avais 25 ans, j’ai été re-contaminé par mes neveux, puis à 35 ans une triosième fois par mes propres enfants.
        À chaque fois ça s’est traduit par une très légère fièvre (~38°C) et des démangeaisons redoutables, mais rien de plus…
        Nota : La varicelle peut causer de gros problèmes de santé sur un adulte, comme les oreillons, voire pire encore pour la rubéole chez les femmes enceintes.
        Autant profiter de « l’immunité collective » acquise pendant l’enfance à condition que cette immunité soit permanente (ou qu’une nouvelle infection soit bénigne), mais seulement s’il n’y a aucun risque lors de la première infection et que le pathogène soit « stable ».

    • shal // 29.08.2020 à 21h26

      En effet merci,

      Je suis le premier a être très critique sur comment évolue le site les-crises.
      Mais là j’ai l’impression de retrouver le site d’avant qui a fait son succès.

      D’abord et avant tout des chiffres en essayant de les mettre en perspectives et de les nettoyer de leur biais.

  • Rmi // 28.08.2020 à 08h38

    Il faut aussi garder à l’esprit que les tests de font sur la base du volontariat, mais également que les invitations à se faire dépister (courriers ARS) concernent des quartiers, villes, département où l’on sait par avance que le taux de positifs est élevé (ex: Mulhouse, département de la Mayenne etc).
    Il y a des biais statistiques.

    D’après YouGov, on est passé de 27% de télétravailleur à 15 depuis la fin du confinement.
    A Paris de 45 à 22% etc..

    Franchement le retour des mesures débiles, le port du masque obligatoire partout dans certaines villes, les interdictions qui se multiplient, la reprise de l’école en mode quasi normal.
    Les gens vont supporter ça combien de temps ?

    Les dégâts sociaux seront immenses, les gens ne peuvent plus que se replier sur eux-mêmes

    • Fabrice // 28.08.2020 à 09h03

      exact mon entreprise bien que laissant jusqu’au 1er septembre a incité fortement les gens en télétravail de revenir dans les locaux, avec l’obligation de porte le masquer à l’extérieur, en entreprise et à l’extérieur on va voir les déplacements en automobile dédouané se multiplier on va trouver ça fabuleux et on reparlera après de l’augmentation de la mortalité du fait de la pollution chapeau messieurs les génies.

  • Quintus // 28.08.2020 à 08h40

    Excellente synthèse et merci pour le coup de gueule contre l’obligation de port du masque en extérieur d’autant plus vexante qu’elle cible explicitement les modes actifs (marche, vélo) en excluant aussi explicitement les automobilistes. Évidemment les associations de cyclisme urbain sont furieuses et le font savoir.

    C’est une incitation pure et simple à l’automobile individuelle, donc à la pollution de l’air, à l’engorgement des villes et à l’insécurité des piétons et des cyclistes.

    Ces décisions gouvernementales sont symptomatiques de cet
    insupportable mélange d’incompétence, d’arrogance et de défiance qui règne au plus haut niveau en France. Et c’est avec cette attitude qu’on détruit un pays et sa cohésion.

    • john // 28.08.2020 à 09h47

      On réduit ainsi l’activité physique de la population, ce qui augmente les risques en cas d’exposition à la maladie (le Covid-19 ou d’autres maladies).

  • jmathon // 28.08.2020 à 08h52

    Information complémentaire calculée à partir des données du site worldometers.info.

    Depuis hier, la France a abandonné sa place sur le « podium » de la létalité (hors Yémen) attribuée au covid 19 alors qu’elle occupait encore la première place le 17 août. Derrière désormais l’Italie, Le Royaume Uni et la Belgique, elle a vu ce chiffre baisser de 18,73% le 16 juin à celui de 11,77% hier.
    À noter toutefois que seuls sept pays ont une létalité (attribuée au virus sars cov 2) qui dépasse les 8%.

    • LibEgaFra // 28.08.2020 à 09h24

      Parce que le nombre de tests a augmenté, parce qu’on sait mieux soigner et cela sans hcq. CQFD.

      • Les-crises // 28.08.2020 à 10h49

        Remarque : on ne sait toujours pas soigner très efficacement avec un traitement curatif, et ça risque de continuer longtemps, hélas…

        • LibEgaFra // 29.08.2020 à 10h41

          Pas d’accord. Les médecins ont compris beaucoup de choses depuis le début de l’épidémie. Sauf immunodéficience acquise, le problème n’est pas le virus lui-même, mais les complications qu’il déclenche, principalement une surinfection bactérienne (traitée par un antibiotique) ou un emballement du système immunitaire (traité par un corticoïde).

          Il est aussi important que le système de santé ne soit pas débordé, que le personnel ne soit pas épuisé et qu’un diagnostic précis puisse être établi en temps et en heure.

    • Ovni de Mars // 28.08.2020 à 13h27

      Ici : https://www.worldometers.info/coronavirus/ ?
      La colonne la plus intéressante à comparer n’est-elle pas le nombre de mort par rmillion d’habitants ?

      • kriss34 // 29.08.2020 à 09h57

        Bien sur ! le nombre de morts par cas est effrayant mais probablement faux puisqu’on ne connait pas de nombre de cas

  • Kasper // 28.08.2020 à 08h56

    Si on exclut les confettis genre Andorre et Saint Marin ou 1 seul mort fait bondir le classement, la Suède est 5 ème dans le classement mondial des pires taux de mortalité bien que 159eme en densité de population. Pas vraiment une référence…

    • LibEgaFra // 28.08.2020 à 09h19

      Exactement, surtout si on compare avec le Danemark, la Norvège et la Finlande!

      Et néanmoins le pib de la Suède est de -8%, mais ça on ne le crie pas sur les toits.

    • Alfred // 28.08.2020 à 09h21

      Pas certain du tout quand à l’argument de la densité de population. La densité est par essence une moyenne. C’est d’ailleurs presque caricatural dans un pays comme la Suède. Si vous prenez la commune de Kiruna qui est gigantesque et couvre tout le nord de la Suède la densité y est extrêmement faible mais en réalité la quasi-totalité de la population est regroupée sur une faible surface dans la ville même. Donc le virus circule bien  » à Kiruna » (la ville pas la commune).

      • Kasper // 28.08.2020 à 10h34

        Certes, mais la Chine qui a aussi une répartition très inégale, désert et mégapoles, a réussi à contenir le virus dans ses premiers foyers pour obtenir au final une mortalité très faible à l’échelle du pays.

        Ca n’est sans doute pas un facteur principal, mais ca aide à relativiser le fait que Belgique, UK et Italie soient plus haut dans le classement.

  • chimiste // 28.08.2020 à 09h05

    Il serait intéressant de connaître la méthode exacte utilisée pour l’estimation de l’épidémie réelle. Au vu de la discontinuité il semble que la courbe représente la juxtaposition de deux modèles « exponentiels »: avant confinement R>>1, après confinement R<1.

    Le modèle exponentiel est un modèle de population homogène et infinie. Un modèle un peu plus réaliste, prenant en compte une population finie, donnera une courbe "en cloche" du fait de la diminution de la population susceptible d'être infectée. Si on peut argumenter que seule une faible partie de la population a été infectée pour justifier l'approximation du modèle exponentiel, la distribution de la sensibilité d'une population donnée à l'infection (essentiellement une variable aléatoire) est inconnue: le réservoir de personnes sensibles a pu être rapidement impacté, influençant significativement la dynamique de l'épidémie.
    La régression exponentielle d'une courbe en cloche sera excellente le long d'une bonne partie du tronçon croissant, mais le R0 calculé semblera diminuer avec le temps. Ainsi l'évaluation du R0 réel (taux de reproduction réel de la maladie, et pas le coefficient calculé à partir du modèle exponentiel) est extrèmement difficile (estimations de 1.5 à 6 selon les publications pour l'épidémie de COVID19 au printemps).

    • chimiste // 28.08.2020 à 09h05

      Ces problèmes essentiels dans la modélisation de ce type de processus compliquent énormément l’évaluation de l’efficacité des mesures sanitaires. Les hypothèses qui doivent être faites sur les paramètres inconnus permettent à une grande variété de modèles différents de reproduire les données expérimentales –elles mêmes entachées de larges marges d’erreur. Le partisan des mesures prises modélisera avec succès une maladie très contagieuse et des mesures très efficaces, tandis que le sceptique ne sera pas moins chanceux en assumant une maladie peu contagieuse (ou de manière équivalente, une large fraction de la population peu sensible) et des mesures quasi-inutiles.
      A la différence de la modélisation, les analyses statistiques a posteriori permettent de se faire une idée plus directe. Au 1er Aout, Chaudhry et al. (e. clin. med. (The Lancet group), https://doi.org/10.1016/j.eclinm.2020.100464) montre qu’aucune corrélation existe entre les différentes politiques de confinement et la mortalité résultante. Si ces mesures ont sans doute contribué a étaler les contaminations dans le temps (« aplatir la courbe »), elles ne semblent pas avoir eu d’effet sur l’envergure de l’épidémie.

      Les valeurs très différentes de R0 avant et après confinement utilisées dans la modélisation présentée sur ce site semblent donc à justifier.

      • Bernard // 28.08.2020 à 19h37

        Vous dites ci dessus que: « aucune corrélation existe entre les différentes politiques de confinement et la mortalité résultante ». Pourtant, l’exemple de la Corée du Sud et de la Chine montre bien cette corrélation:
        https://ig.ft.com/coronavirus-chart/?areas=fra&areas=kor&areas=chn&areasRegional=usny&areasRegional=usnj&cumulative=0&logScale=0&perMillion=1&values=deaths

        • chimiste // 29.08.2020 à 19h31

          Non, je dis que ce sont les conclusions de l’article cité. Pour trouver une corrélation il faut faire des statistiques sur l’ensemble, pas choisir deux exemples. Bien sûr que l’on trouve des pays avec une politique de confinement strict et une mortalité faible, tout comme on trouve le contraire. La question est à quel point l’un entraine l’autre, ou dit autrement, à quel point ces deux variables sont dépendantes l’une de l’autre.

          Lisez l’article, il est en accès libre.

          • Bernard // 30.08.2020 à 10h47

            J’ai survolé votre article mais il est trop long et je reconnais que je n’y ai rien compris. D’un point de vue strictement statistique, vous avez raison mais je peux vous rétorquer qu’il suffit en principe d’un seul contre exemple (ici celui de la Chine) pour infirmer une thèse (ici celle de l’article).
            Et surtout, il est de simple bon sens qu’il est possible d’agir sur la propagation de cette épidémie ! Et le fait est que (presque) tous les pays le font (même si c’est plus ou moins).

      • Bernard // 03.09.2020 à 12h59

        @chimiste, vous écrivez: « l’évaluation du R0 réel (taux de reproduction réel de la maladie, et pas le coefficient calculé à partir du modèle exponentiel) est extrèmement difficile ».

        Je ne comprend pas ce que vous voulez dire ainsi car, selon moi, le R est la même chose que le taux de l’exponentielle (pour un nombre de jours moyen de contagion donné, ici 7 de jours), à savoir ici que, comme avant le 17 mars, cela doublait tous les (environ) 4 jours, on a R0 = 2 ** 7/4 = 3.36 .
        Et on voit sur cette courbe en échelle logarithmique https://ig.ft.com/coronavirus-chart/?areas=fra&areasRegional=usny&areasRegional=usnj&byDate=0&cumulative=0&logScale=1&perMillion=0&values=cases que, avant le confinement, on était sur une droite ce qui montre que l’exponentielle et donc le R n’avaient pas diminués avec le temps et donc que l’on était encore loin d’une immunité collective et d’une courbe en cloche.

        En revanche, je suis d’accord avec vous sur ce point: la formule de l’immunité collective 1-1/R0 est vraisemblablement pessimiste car cela dépend de la distribution de la sensibilité à la contagion.

  • Arcousan09 // 28.08.2020 à 09h11

    Persiste et signe dans la médiocrité crasse ce « gouvernement »
    Après un baratin insipide de plus de 2 heures: port du masque obligatoire même en vélo ou en jogging ou en sport … décision frappée au coin du bon sens par des gens qui ne doivent pas beaucoup bouger de leur fauteuil ministériel
    Surprise !!!!!
    Au infos de ce matin ………. le masque n’est plus obligatoire pour les vélos et les sportifs ….
    Demain ??? quelle annonce afin de rectifier le tir ???

  • Kathy // 28.08.2020 à 09h17

    Bravo pour cette synthèse claire. Elle remet en place certaines informations qui circulent sur les médias. Même si on ne sait pas tout sur ce virus, les grandes tendances sont bien expliquées. Merci.

    • Jack // 28.08.2020 à 16h22

      On ne sait pas tout sur ce nouveau virus et il est un constat qui m’a quelque peu interpellé :
      « On voit bien que l’épidémie frappe surtout les moins de 40 ans pour le moment, d’où le fait qu’il y ait peu de cas très graves. »
      Dit autrement : la gravité de la maladie n’est pas à proprement parler imputable au virus par lui-même mais à l’état de résistance des organismes atteints .
      Et comment garder un état de santé optimum ? Evitez la malbouffe , les excès en toute matière , pratiquez régulièrement des activités physiques et mentales saines , protégez-vous des pollutions modernes et autres stress , et faites surveiller régulièrement vos états physiologiques de base .
      Finalement , voilà un constat assez rassurant , loin des propos anxiogènes tenus quotidiennement ici ou là depuis plusieurs mois .

      • Karine // 28.08.2020 à 22h04

        j’espère que votre raisonnement ne signifie pas que si on est dans une pathologie à risque, c’est notre faute?
        un peu rapide et moralisateur, quand même…

        • kriss34 // 29.08.2020 à 10h01

          ça doit etre votre coté catholique zombie, mais Jack n’a pas parlé de faute. Déjà, dans la France du XXIe siecle, on parle plutôt de responsabilité. Et la clope n’a jamais été d’un grand secours pour avoir des poumons en bon état (je ne juge pas, je suis ancien fumeur).
          Perso, je n’ai pas envie que l’Etat vienne me border dans mon lit. SI je suis à risque je me protège, je ne demande pas qu’on mette la nation en PLS.

        • LibEgaFra // 29.08.2020 à 10h51

          Ah, vous voulez le beurre, l’argent du beurre et la crémière par dessus le marché?

          Autrement dit vous voulez le tabac, l’argent du tabac et la santé par dessus le marché?

          Vous pouvez remplacer tabac par drogue, alcool, absence de sommeil, sucre, etc.

          Vous êtes grandement responsables de votre santé.

  • dubreuil // 28.08.2020 à 09h25

    Dommage de fermer les yeux sur la pollution plastique. L écart éventuel non prouvé de protection pendant 4h justifie t elle la pollution des océans et espaces naturels pendant 450 ans ?

    https://www.change.org/DémasquonsLaCultureDuJetable_MasquesBioPourTous

    • Alberti // 28.08.2020 à 10h54

      Vous pouvez toujours utiliser des masques en tissu. En plus, les poubelles existent…

      • X // 28.08.2020 à 14h05

        La fiabilité des masques en tissu fabriqués de manière artisanale n’est pas prouvée. Dans certaines entreprises leur port est interdit.

        • Baybee // 28.08.2020 à 18h56

          Oui, dans la mienne (j’y suis membre de la CSSCT), seuls les masques normalisés sont acceptés … Ce qui me parais logique. Et fournis par l’employeur. Rien n’empêche de ramener un masque perso mais je n’en voit pas l’intérêt.

  • Alexis // 28.08.2020 à 09h29

    1-Certes les tests ne sont pas parfaits mais avec les mêmes tests on est passé de 1.2% de positifs en juillet à 3.6% aujourd’hui. Il y a réellement une augmentation exponentielle (beaucoup moins rapide qu’en mars) du nombre de cas.

    2-Il faut anticiper. Si le nombre de porteurs du covid est multiplié par 10, le nombre de +60ans contaminés par jour va probablement être aussi multiplié par 10. On passe alors de 15 morts/jour (5000 personnes par an quand même) à 150 morts/jour.

  • Jérôme // 28.08.2020 à 09h32

    En lisant l’article du début à la fin, l’expression ‘mauvaise nouvelle’ devient ‘bonne nouvelle’. J’en déduis que ce travail d’analyse d’Olivier est important pour essayer de comprendre la situation mais qu’il souffre encore d’un manque cruel de réponses sur des questions primordiales, ce qui est normal dans l’état actuel des connaissances scientifiques. Si je suis d’accord sur la gestion catastrophique sur le plan sanitaire du régime français, je n’arrive toujours pas à donner du crédit aux sources d’information émanant de France info ou autres organes de presse qui désinforment par manque de connaissance et d’analyse sur les sujets ou volontairement par mimétisme avec le discours du gouvernement (qui distribue les subventions et qui fait partie du même microcosme que le petit monde médiatique).

  • François Marquet // 28.08.2020 à 09h47

    Pour le 2ème coup de gueule d’0B, il aurait pu remarquer que les sœurs ennemies de la politique Marseillaise, l’écologiste Michèle Rubirola (maire) et la LR Martine Vassal ( presidente d’agglomération) étaient toutes deux réunies pour fustiger le manque de concertation du gouvernement avec les élus locaux, le manque de moyens octroyés par celui ci pour faire appliquer ses décisions, et ont prises ensemble des décisions concrètes pour aider la population. Quand majorité et opposition travaillent ensemble au niveau local, on ne peut qu’approuver et on aimerait voir ça ailleurs, non?

    • Les-crises // 28.08.2020 à 10h52

      Quand majorité et opposition travaillent ensemble pour soutenir des politiques ineptes, cela peut être inquiétant en fait.

      • catherine // 29.08.2020 à 00h21

        Vous êtes décidément très inquiet Olivier, et à mon avis sans raison, mais plutôt que des propos à l’emporte-pièce qui ne disent rien, pouvez-vous préciser s’il vous plait de quelles politiques ineptes vous parlez ?
        Merci.

  • Oli // 28.08.2020 à 09h58

    Un grand merci et bravo pour ce travail !
    J’ai du mal à triuver de mon côté des travaux sur la possibilité de mixité pour effet combiné, voire de « mariage » du sarscov 2 avec la grippe saisonnière.
    Je suis tombé récemment sur un présentation d’assureur à l’époque du h1n1 et c’était une des craintes. C’est là que l’on voit aussi que comme pour les études des pétroliers sue l’effet de serre, on a préfèré faire l’autruche sur ces risques de virus.

  • Arynael // 28.08.2020 à 10h00

    Bonjour Olivier,

    Il me semble qu’il manque un point important dans cette synthèse : la distinction de « cas de covid » et de « malade de covid ». En effet, le « nombre de cas » d’une maladie peu virulente ou asymptomatique (ce qui est le cas du covid pour la plupart des gens) a une signification extrêmement éloignée du nombre de « cas graves », cad des personnes en décompensation, en REA, ou décédées.

    Il me semble avoir lu quelque part qu’une pandémie se définissait par rapport au taux de la population qu’elle emportait. Les virus font partie du vivant, et nous sommes tous porteurs d’un très grand nombre d’entre eux sans que l’on parle pour autant d’épidémie.

    Ensuite, un nouveau virus sur des organismes non préparés est certainement plus virulent que ce même virus quelques mois ou années plus tard, si l’immunité se met en place. Ce dernier peut éventuellement redevenir « dans la norme » en terme de morbidité, ce qui semble être déjà presque le cas du covid (taux de mortalité actuellement de 0,45% contre 0,35% pour la grippe, médiane de l’age des patients décédés AVEC le covid de 81 ans, contre 82 ans d’espérance de vie en France)

    Bref, un élément peut-être à mettre davantage en relief dans vos travaux, qui ont le mérite d’être sincères et approfondis.

    • Cloth // 28.08.2020 à 12h23

      L’article donne la proportion de symptomatiques testés, puis des symptomatiques positifs, puis les chiffres des hospitalisations, puis des hospitalisations en réanimation, puis des morts.

      Que faut-il de plus ?

    • Marire // 28.08.2020 à 13h01

      Le nombre de cas positifs détectés n’est pas une valeur sans biais: le nombre de tests positifs dépend du choix de l’échantillon. Teste-t-on toujours le même genre de personne ou le choix des testés s’est-il affiné pour tester ceux qui ont plus de contact avec des positifs?
      Le seul chiffre qui est incontestable est celui des décès. Depuis juillet, il est à peu près stable:entre 10 et 20 par jour pour la France entière. Et même 3 semaines après qu’on nous ai prédis régulièrement une hausse des décès trois semaines plus tard à cause de la hausse des positifs. Cela devrait suffire à nous rassurer. D’autant qu’un nombre croissant de positifs pourrait nous rapprocher de l’immunité et faire entrer la covid dans le rayons des grippes banales.

      • Cloth // 28.08.2020 à 13h27

        Pour ceux qui sont rassurés en voyant la stagnation du nombre de morts, lire l’article au-dessus des commentaires, et surtout le chapitre III. Décès en France, regarder en particulier le deuxième graphique.

        Et sinon, écoutons la chanson « Tout va très bien madame la marquise ».

        • Marire // 28.08.2020 à 14h27

          Le deuxième graphique du ch III comporte 2 courbes:
          la première est celle des cas estimés ( estimation car nous n’avions pas de tests) qui présente un pic de 240000 vers le 15 mars,
          la deuxième est celle du nombre de décès dus à la covid, qui présente un maximum vers le 15 avril.
          D’après Cloth, la deuxième courbe découlerait de la première avec un mois de retard.
          Cette règle était peut-être valable pour la covid de mars. Mais pour la covid de juillet et aout, elle est complètement fausse, parce que les augmentations de cas en juillet n’ont pas été suivies par des augmentations de décès un mois plus tard.
          La covid de juillet aout est différente de celle de mars: elle s’attaque plus aux jeunes, elle est moins mortelle.

          • Kasper // 29.08.2020 à 00h08

            Les gens qui regardent comment c’est dedans disent que c’est le même ARN, donc le même virus. Par contre le comportement des gens a beaucoup changé, ceci explique peut être cela.

          • Bernard // 30.08.2020 à 13h35

            Ce qui est sûr ici: https://ig.ft.com/coronavirus-chart/?areas=fra&areas=chn&areasRegional=usny&areasRegional=usnj&cumulative=0&logScale=0&perMillion=0&values=cases , c’est que, depuis 40 jours, le nombre de cas détectés par jour a été multiplié par (environ) 10 alors que les tests n’ont été multiplié que par (environ) 2, ce qui fait (selon moi) un R de 10/2 ** 7/40 = 1.32 et que si on ne fait rien, les malades continueront en exponentielle à doubler tous les 18 jours (10/2 ** 18/40 = 2.06). Voire pire car, à un certain niveau, il y a tellement de cas que les labos deviennent débordés et que l’on ne peut plus rien faire, à part de confiner tout le monde au petit bonheur.
            Alors même s’il s’agit actuellement d’une population de jeunes (les « vieux » se méfient) et qu’ils n’en mourront pas, vu le nombre qui seront malades, il y en aura beaucoup qui auront des séquelles graves car Corona n’est pas une « grippette ». Vous devriez donc réfléchir à cet aspect du problème.

      • grumly // 28.08.2020 à 14h19

        Le nombre de cas positif permet aussi de voir qu’il n’y a pas d’immunité collective qui entre en jeu. Actuellement le nombre de cas augmente de manière exponentielle mais s’il y avait une immunité collective il augmenterait lentement en convergeant vers le seuil d’immunité. Plus l’immunité collective entre en jeu, plus l’augmentation des nouveaux cas est lente jusqu’à atteindre le seuil. Lent ça veut dire à vue de nez que pendant quelque chose comme un an le nombre de cas ralentirait doucement tant que le seuil n’est pas atteint. C’est tellement lent qu’il faudrait sûrement prendre des mesures pour favoriser les nouvelles contaminations pour atteindre l’immunité et commencer à amorcer la baisse des nouveaux cas, qui elle aussi serait très lente.

        Sinon un autre seuil fiable, c’est le nombre d’hospitalisations qui augmente doucement. Il est lié en gros au nombre de cas chez les personnes âgées qui lui se se voit plusieurs jours après la contamination. Si on attend de voir le nombre de morts augmenter, ça sera trop tard vu le retard qu’il y a entre le moment où les gens sont contaminés puis vont à l’hôpital puis meurent.

      • chb // 28.08.2020 à 23h36

        Le nombre de cas graves hospitalisés voire sous respirateur ayant baissé, la pandémie elle-même est donc moins grave (moins grave qu’au départ, moins grave qu’annoncé…). Comparant la Covid-19 avec d’autres saletés en cours (malaria, tuberculose, certaines souches de grippe…), on la constate moins létale et c’est tant mieux.
        Du coup, la deuxième vague – si elle se confirme – ne serait plus vraiment à craindre ?

    • catherine // 29.08.2020 à 00h28

      Pour trouver la définition de des « cas possibles », « cas probable » et « cas confirmé » tapez :

      COVID-19 : définition de cas – Santé publique France

      et vous obtiendrez le PDF de santé publique qui les décrit.

  • Pierre de Taille // 28.08.2020 à 10h05

    Une faille importante de raisonnement dans cette analyse pourtant passionnante et qui participe à alimenter le discours dominant du système en place, particulièrement corrompu et incompétent : avant nous ne testions pas, maintenant nous testons ! Donc comment peut-on prétendre conduire une étude scientifique en ne prenant pas les mêmes instruments de mesure ? Il tombe sous le sens que les personnes déjà contaminées au cours des 6 derniers mois sont nécessairement testés positif aujourd’hui ! Ce qui participe n’écessairement à biaiser toute comptabilité des prétendus nouveaux cas d’aujourd’hui !

    • Les-crises // 28.08.2020 à 10h56

      « alimenter le discours dominant du système en place »

      Comme le discours dominant du système, qui était en mars « SURTOUT NE METTEZ PAS DES MASQUES », est maintenant « Mettez des masques », vous conviendrez qu’il est difficile d’être à la foi cohérent et contre lui… Nous n’avons pas varié.

      Enfin, pour détestable qu’il soit, faire systématiquement le contraire n’est pas une très bonne idée : elle vous conduira à fumer, prendre du poids, ne pas faire d’exercice, ne pas mettre de préservatif, ne pas soigner votre cancer, etc

      • X // 28.08.2020 à 14h46

        Si vous me permettez, les exemples de votre deuxième paragraphe sont mal choisis; chacun est libre : de prendre du poids, de ne pas soigner son cancer, de ne pas mettre de préservatifs… Il me semble que la grande nouveauté avec cette nouvelle maladie a coronavirus, c’est que l’on oblige les gens sous peine de contraventions, à adopter un mode de vie conforme aux recommandations du corps médical.
        La problématique semble un peu comparable à celle des vaccins obligatoires (on ne peut pas acceder à l’école publique sans). Mais en réalité le « dictat » du corps médical dans le cas du coronavirus est beaucoup plus intrusif.

        • Les-crises // 28.08.2020 à 16h02

          C’est en effet le problème des maladies respiratoires très contagieuses.

          Il est vrai que la vie en société à certaines contraintes, Robinson est plus libre sur son île… 😉

          • X // 28.08.2020 à 18h18

            Oui, évidemment, on est sensé être vêtu pour sortir, alors pourquoi pas mettre un masque en plus? Qu’est-ce que ça change ?
            Mais en répondant de la sorte, vous évitez la question, vous utilisez un sophisme comme dirait un habitué de votre site.

            Vu à l’entrée des locaux d’une grande entreprise que je ne nommerai pas :
            une grande affiche à l’intention des salariés (a l’origine elle accompagnait une campagne de prévention routière, puis elle est restée la, on la trouvait « bien » m’a-t-on dit) : un jeune homme a vélo, barbu et cheveux mi-long, avec un casque de protection sur la tête, son sac d’ordinateur en bandoulière. En arrière-plan, des gratte-ciels.
            Et cette légende écrite en gros : «Rester en vie ».

            Voilà. Voilà où on en est, voilà où on va.
            Rien à voir avec le caractère contagieux des maladies respiratoires, croyez-moi.

            • Kasper // 28.08.2020 à 23h59

              Un jeune homme ?! Avec un casque ?! Parsembleu quel effroyable scandale! Je comprend tout à fait votre révolte.

            • X // 29.08.2020 à 09h30

              Ça ne me révolte pas. C’est juste une constatation. J’ai trouvé l’image saisissante. Un reflet de notre civilisation occidentale actuelle. Après le casque sur la tête, on passe au masque sur la bouche. C’est la même chose en fait. Le masque est plus contraignant mais c’est juste une question de degré.

              La santé est certes le plus grand bien disait Montaigne mais ce n’est certainement pas la plus haute valeur.
              Intéressant que cette pratique du port du masque soit venue d’Asie. Un signe qui ne trompe pas. Il est parfaitement en accord avec les conceptions des sociétés asiatiques.
              Et manifestement, on nous somme de nous y adapter ( comme avec cette obligation du port du masque dans les rues de Paris sous peine d’amende) Normal que certains se rebiffent, non?

            • LibEgaFra // 29.08.2020 à 11h31

              « Mais en réalité le « dictat » du corps médical dans le cas du coronavirus est beaucoup plus intrusif. »

              Pour l’information de chacun pour savoir de quoi l’on cause.

              https://www.cnrtl.fr/definition/intrusif

              Le port du masque: intrusif!
              Le port du casque: intrusif!
              Le port de la ceinture de sécurité: intrusif!
              Le téléphone au volant: intrusif!
              L’interdiction de fumer dans les lieux publics: intrusive!

              On aura compris.

              « Mais en répondant de la sorte, vous évitez la question, vous utilisez un sophisme comme dirait un habitué de votre site. »

              Une vérité n’est pas un sophisme. OB n’a dit en deux phrases que deux évidences. Que les évidences ne vous plaisent pas est devenu… évident.

              « C’est juste une constatation. »

              Quelle constatation?

              « Voilà. Voilà où on en est, voilà où on va. »

              Excusez-moi, je suis un peu obtus: on en est où? Et on va où?

              « Après le casque sur la tête »

              Les têtes intelligentes se protègent (autre slogan). Vous ne vous protégez pas?

              « La santé est certes le plus grand bien disait Montaigne mais ce n’est certainement pas la plus haute valeur. »

              Et c’est quoi la plus haute valeur? Je pose la question pour éviter le sophisme suivant: la liberté d’être contaminé et de contaminer autrui?

              « Normal que certains se rebiffent, non? »

              Oui, normal dans uns société peuplée d’irresponsables, d’immatures, d’égoïstes…

            • Euls // 29.08.2020 à 11h34

              Je ne comprends toujours pas cette folie antimasque. Il n’y a aucun argument sérieux contre, en fait le seul argument est qu’à la longue c’est « inconfortable ».

              L’imposer de façon uniforme dans la rue est excessif et dans une large mesure inutile, mais malheureusement difficile de faire autrement avec une frange notable de la population qui s’entête à refuser de respecter des principes simples de santé publique en pleine épidémie, sous couvert de justifications vaseuses.

            • X // 29.08.2020 à 14h53

              Il n’y a aucune folie anti-masques.

              Par contre, il y a sur ce site une « ligue de vertu » pro-masques qui, manifestement se permet des agressions verbales d’autant plus virulentes qu’elle se sait « dans la ligne » éditoriale du blog (qui coïncide d’ailleurs avec le discours actuel des autorités, ce qui, peut-être, contribue à augmenter sa morgue)
              Il faut vraiment cultiver l’art du slalom pour éviter certains commentaires (commentateurs) odieux et garder son calme.

              J’ai essayé d’engager le dialogue avec Olivier Berruyer sur la dimension anthropologique de la crise que nous vivons (puisque son site a largement contribué au matraquage médiatique sur ce thème ces derniers mois)… sur sa signification à long terme… et on me répond « folie anti-masque » (et pire encore !)
              Où est la folie ?!
              Les allergies sont parfois suscitées à force d’une trop forte exposition à certaines choses irritantes.

            • LibEgaFra // 01.09.2020 à 06h52

              Quand qqn se fait tuer ou quand d’autres se font agresser pour une remarque sur l’absence de masque, bien sûr qu’il y a une folie anti-masque. Une folie dangereuse même.

              En foi de quoi, faire passer les anti-masque pour des victimes est le comble de l’hypocrisie.

              Pour le reste, « commentaires odieux », « matraquage médiatique », « ligue de vertu », tut cela marque l’absence d’argument.

            • X // 01.09.2020 à 12h57

              LigEgaFra
              Je vous réponds sur le fond puisque vous avez l’air d’y tenir:

              Les manif anti-masques (en Allemagne notamment) sont un prétexte pour dénoncer autre chose tout comme la hausse du prix du carburant fut aussi un prétexte lors des manif de gilets jaunes. Il faut replacer les meurtres dont vous parlez(??)dans ce cadre.

              D’autre part, tenter de nier (en parlant de folie) qu’il existe des controverses au sein même de la communauté scientifique sur l’utilité de l’obligation du port du masque est une attitude sectaire qui est contraire à l’esprit même de la démarche scientifique.

              Concernant l’allusion à Montaigne que je faisais plus haut : la santé est le plus grand bien car les autres biens (l’argent par exemple) sont inutiles si l’on a pas la santé.
              En revanche, la santé ne peut en aucun cas être qualifiée de valeur ultime car elle ne peut pas être un but en soi pour l’existence.

              Pour moi:
              Ne pas se faire contaminer au coronavirus ne peut pas être le but ultime de ma vie. Rester en vie ne peut pas être le but ultime de ma vie.
              Je ne comprends d’ailleurs pas comment il peut l’être pour d’autres (Car visiblement c’est le cas, au vu de cette affiche à laquelle je faisais allusion) – en tout cas je ne l’approuve pas – même si je les respecte (en respectant les gestes barrière notamment )

            • Euls // 01.09.2020 à 17h16

              « D’autre part, tenter de nier (en parlant de folie) qu’il existe des controverses au sein même de la communauté scientifique sur l’utilité de l’obligation du port du masque »

              Ah bon, lesquelles ? Je n’ai pas vu beaucoup de scientifiques prétendre que le masque serait inutile. Et même si son utilité est discutable, de toute façon il n’a aucun risque d’effet secondaire (à la différence de certaines substances bien connues à Marseille…). En l’absence de risque, même un effet faible justifie son utilisation, surtout quand on a pas de traitement efficace.

              Je note au passage que vous n’avez aucun argument sérieux contre le port du masque, seulement une vague « controverse » scientifique sur son éventuelle utilité.

              « Ne pas se faire contaminer au coronavirus ne peut pas être le but ultime de ma vie. Rester en vie ne peut pas être le but ultime de ma vie. »

              Le but ultime non, mais enfin si prendre des mesures simples et peu contraignantes permet d’éviter une propagation incontrôlée, je ne vois pas vraiment ce qui vous bloque. C’est comme éviter de rouler ivre mort hein.

            • X // 01.09.2020 à 19h46

              Le principal argument contre l’obligation de port du masque selon moi, outre le fait qu’il est très mal utilisé (c’est inévitable – inutile d’en rajouter dans la culpabilisation – les gens le touchent constamment, car il les gêne, portent le même masque plusieurs jours d’affilée pour économiser), c’est son caractère non limité dans le temps. Ça peut être quelques mois comme plusieurs années, si j’ai bien compris…
              D’autre part, si on porte le masque pour le coronavirus, pourquoi ne pas aussi le porter pour la grippe, elle aussi très meurtrière, chez nos aînés, notamment… Ça peut vite devenir une obligation définitive (comme ce qui se passe en Asie, d’ailleurs)
              1/2

            • X // 01.09.2020 à 19h47

              Pour cette raison, je trouve votre comparaison avec la conduite en état d’ivresse assez spécieuse. Ne pas boire avant de prendre le volant est quand même un tantinet moins « bouleversant » pour la vie quotidienne que se parler à travers un masque , notamment dans une cours de récréation, ou dans une discothèque. Je rappelle que le masque chirurgical n’est pas fait, à l’origine, pour parler longuement ni pour être porté en continu toute une journée.

              Pourquoi ne pas conseiller aux personnes à risque (ou celles qui ont peur) de porter des masques ffp2, plutôt que d’obliger tout le monde à se masquer, à grand renfort de culpabilisation – beaucoup vont d’ailleurs commencer à se culpabiliser de trouver le masque pénible et à refouler leur envie de retirer le masque ou même pire :)) comme jadis c’était le cas des pensées à caractère sexuel. Surtout les lecteurs des Crises…

            • Bernard // 02.09.2020 à 19h44

              @X: Les masques ffp2 qui protègent leur porteur sont plus coûteux, plus rares, probablement encore plus inconfortable à porter que les masques classiques alors que, si tout le monde utilise un masque classique qui protège les autres, et bien c’est tout aussi efficace, et cela avec les inconvénients des masques ffp2 en moins.

              Et je trouve que cette contrainte de mettre des masques a un coté symbolique que l’on peut considérer comme une aubaine car c’est un exemple qui montre que notre « société » basée sur la compétition et le chacun pour soi est bien moins efficace qu’une véritable société où chacun se préoccuperait aussi du bien être commun. Et, dans le fond, porter un masque classique est une marque de politesse envers ses interlocuteurs qui signifie: je prend soin de vous et des autres en espérant que tout le monde prendra soin de moi. Et je trouve donc bien dommage que les anti-masque ruinent cette belle et surtout intelligente idée qui fait comprendre ce que devrait être une véritable société.

            • X // 03.09.2020 à 15h37

              Avouez que c’est une politesse un peu forcée et contrainte… on ne vous colle pas 135 euros d’amende quand vous oubliez de dire merci ou pardon.

              Les masques ffp2 sont effectivement plus contraignants. Mais il en existe à valve, qui permettent de mieux respirer. L’argument du coût est à mon avis peu recevable car l’état, qui dépense beaucoup pour doter la population en masques (les masques en tissu notamment dont l’efficacité est mise à caution selon certains) pourrait subventionner l’achat de ces masques ffp2 via la sécurité sociale.

              Quand au fond de votre argumentation… elle me fait un peu penser à Simon de cyrene aidant Jesus à porter sa croix sur le chemin du Golgotha…
              Aider les handicapés et les malades (les personnes à risque) à porter leur handicap, en portant un masque qui leur permet, à eux, de porter un masque moins contraignant… c’est très beau, c’est très chretien…
              Mais c’est aussi très utopique…
              Et forcer les gens à le faire par la culpabilisation ou la contrainte policière, ça, en revanche, c’est pas du tout chretien.

            • X // 03.09.2020 à 15h45

              La culpabilisation, si c’est chretien. Catholique du moins.
              Peut-être est-ce pour cette raison que les Français résistent moins que le Allemands

            • X // 03.09.2020 à 16h03

              C’est ce genre de morale que Nietzsche appelait moraline.
              Parce qu’elle ne lui semblait pas en adéquation avec la vie. Mais bon, c’est un autre débat.

            • Bernard // 04.09.2020 à 10h11

              Vous parlez de mettre des masques ffp2 pour « les personnes à risques » mais la mort des « vieux » n’est ici que la face visible de l’iceberg et les « jeunes » sont eux aussi à risque de complications graves. Et dans le fond, ce qui compte, ce n’est pas la proportion en % mais le nombre: juste quelques % sur des millions de contaminés (il y en a déjà eu 3 millions) feraient quelques dizaines de milliers de poumons, voire de cerveaux, atteints, peut être définitivement. Autrement dit, je pense que tout le monde devrait participer à éviter cela en mettant des masques classiques. Mais je suis d’accord avec vous que la menace de PV n’est pas la bonne approche.
              Vous avez l’air de critiquer le principe de morale. Pour ma part, j’ai l’impression que la morale serait, en quelque sorte, de la vue à long terme et serait donc de l’intelligence.

            • X // 04.09.2020 à 17h27

              L’intelligence dont vous parlez n’est effectivement pas très éloignée de la morale.
              En me rappelant les risques médicaux encourus , vous retombez dans l’approche que je dénonçais au début de ce fi de discussion. « Rester en vie » est la valeur suprême », celle à l’aune de laquelle tout doit etre jugé. Et ceux qui n’ont pas peur de mourir sont sermonnés pour leur manque d’empathie par rapport aux victimes potentielles.

            • Bernard // 05.09.2020 à 17h15

              Manifestement, vous amalgamez le port d’un casque avec le port d’un masque 😉 alors qu’ils sont, d’une certaine manière, l’inverse l’un de l’autre.

              En effet, un casque protège son porteur et lui seul alors qu’un masque protège les autres. Et porter un masque protège un grand nombre de gens car chaque contaminé est, en quelque sorte, un « patient zéro » qui est la cause d’une nouvelle chaîne de contaminations et donc le responsable indirect d’un nombre indéfini de contaminations et donc de morts. Par exemple, le patient zéro de Wuhan, qui est probablement parfaitement guéri, est, à lui tout seul, la cause de … 1 million de morts ! (actuellement)

              Cet aspect patient zéro illustre que, paradoxalement, Corona est bien plus dangereux pour les autres que pour soi même. Donc, mettre un masque (évidemment quand c’est utile) est, d’un point de vue global, bien plus utile que de mettre un casque.

              Et, au risque de encore vous paraître « moralisateur », je me permet de souligner que, même si cela n’est pas votre cas personnel, la majorité des gens (dont moi) attachent beaucoup d’importance à rester en bonne santé (et vivants). 🙂

    • Kasper // 28.08.2020 à 11h31

      « Il tombe sous le sens que les personnes déjà contaminées au cours des 6 derniers mois sont nécessairement testés positif aujourd’hui ! »

      Dans le cas des tests PCR qui détectent la présence du virus au fond de la fausse nasale, c’est sans doute faux.

    • hub // 31.08.2020 à 06h52

      Oui le nombre de tests a explosé , les tests sont bien plus nombreux qu’auparavant . Le grand nombre de tests positifs trouvé et le peu de malades qui en résulte dans les hopitaux et en réanimation prouve que premièrement ce virus n’est pas dangereux et deuxièmement qu’une partie importante de la population est déjà immunisée . Pour moi il me semble sûr qu’il n’y aura pas de deuxième vague .

      • Bernard // 31.08.2020 à 10h41

        Vous dites que « Le grand nombre de tests positifs trouvé prouve qu’une partie importante de la population est déjà immunisée ». Cela prouve juste le contraire car il s’agit ici de tests « HCR », à savoir de nouveaux contaminés. Si la population avait déjà été immunisée, et bien, il n’y aurait pas ces nouveaux contaminés et ces tests HCR ne seraient pas positifs !

  • Kanétilvraiment? // 28.08.2020 à 10h13

    Bonjour, j’ai toujours beaucoup de mal à apprécier les comparaisons entre pays faites avec le nombre de malades, ou de décès, sans le ramener à la taille de la population … un pays qui aurait 1 milliard d’habitants sur le même graphique que celui avec 50 millions d’habitants : est-ce bien de « l’information éclairée » ? j’en doute … Tous vos tableaux et graphes sont -comme toujours- intéressants donc pourrait-on ajouter un graphe avec des nombres « par tranche de 100.000 habitants » par exemple ? Merci d’avance.

  • Cloth // 28.08.2020 à 11h04

    Pour l’analyse départementale, il est important de souligner que le rattachement des analyses se fait par lieu de résidence habituelle.

    Les vacanciers ne sont donc pas intégrés dans les statistiques de Bouches du Rhône.

  • Cloth // 28.08.2020 à 11h16

    Données brutes et après résultats des extrapolations, au contraire je trouve que c’est une bonne démarche.

  • Kasper // 28.08.2020 à 11h34

    Il prévient noir sur blanc et il explique pourquoi… On a vu plus malhonnête.

  • simplet // 28.08.2020 à 11h40

    bonjour,
    question à laquelle je n’ai pas eu de réponse jusqu’ici:
    Si nous avons des tests positif en période clémente avec très peu d’hospitalisation cela signifie que la positivité d’un test n’est plus corrélée avec la maladie. Par extension de ce raisonnement, ce n’est pas parce qu’il y aura une augmentation des malades testés positifs que ce seront concrètement des malades covid.
    Ils pourraient parfaitement être des malades d’un refroidissement ou d’une angine, mais testés positif car ayant été au contact du virus par le passé. qu’en pensez-vous ?

    • Cloth // 28.08.2020 à 12h29

      Le test PCR détecte l’ADN qui peut être présent sans que le virus soit actif, mais c’est loin d’être le cas majoritaire. Il y a des standards de multiplication, on ne fait pas des cycles à l’infini jusqu’à trouver un signal positif.

      La littérature scientifique donne une fenêtre d’à peu près trois semaines où globalement le test PCR est positif, voir le lien ci après, il y a un graphique plutôt clair : https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2765837

    • hub // 31.08.2020 à 06h54

      Oui , on ne sait plus vraiment de quoi il s’agit . Il n’y aura pas de deuxième vague et il est temps d’arrêter le virus de la peur ;

  • Hippocampe // 28.08.2020 à 12h45

    En analyse biologique tout peut exister. On assimile environ 400000 virus par mètre cube inspiré. On y trouve de tout, c’est tant mieux pour les « scientifiques » qui peuvent s’en donner à coeur joie de toute cette profusion d’inconnues.
    En médecine en revanche, des « cas » (au sens ici sous-entendu), ça n’existe simplement pas. Ce terme ne fait pas partie du langage médical, sauf pour des cas de maladies avérées, telle jambe cassée pouvant représenter un cas, au sens ‘cas particulier’, des traumatismes osseux, etc. Mais en général, il n’y a que des malades, des vrais, avec des symptômes, et des gens bien portants, point. Ah bien sûr il y a aussi Molière, « le poumon vous dis-je », hyper efficace sur les hypocondriaques, ou le docteur Knock pour qui « les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent ».
    Mais là, soit on rentre dans la littérature, ce qui est amusant tout en n’étant plus de la médecine, soit on rentre dans le business, qui n’en est pas non plus…

    • Cloth // 28.08.2020 à 13h00

      Pour les séropositifs au VIH, les médecins attendent le stade SIDA pour faire quoi que ce soit, c’est cela ?

      Je ne pense pas, et ce n’est pas parce que je me suis fait accoster par les grouppies en rouge de AIDES. Les mesures de prévention contre le VIH tout le monde en a entendu parler, et énormément de monde les pratique.

      Par ailleurs les traitements de prophylaxie sont essentiels pour cet exemple. Avec cela l’espérance de vie d’un séropositif au VIH ne diminue pas.

      Je prends cet exemple, mais j’aurais pu parler aussi du cancer, dépisté avant l’apparition de symptômes, mais le sujet est différent car ce n’est pas une maladie infectieuse.

    • Kasper // 28.08.2020 à 13h04

      « En médecine en revanche, des « cas » (au sens ici sous-entendu), ça n’existe simplement pas. »

      Il fait beau, les experts du dimanche sont de sortie.

      Vous avez affaire à une maladie pour laquelle un nombre important de gens se trouvent porteurs de l’agent infectieux sans présenter de symptômes. Ils se portent bien mais ils peuvent le refiler à quelqu’un qui va en mourir. Il est clair que vous devez prendre leur cas en compte pour enrayer l’épidémie.

      Le concept de porteur sain n’a vraiment rien de nouveau: http://dictionnaire.academie-medecine.fr/index.php?q=porteur%20de%20germes

      • Hippocampe // 28.08.2020 à 15h31

        Malheureusement, les experts du vendredi sont aussi de sortie, et de lecture (pourquoi permet-on à certains sur ce site ces remarques incessantes?)… Pourquoi porte-t-on des masques (et je vis dans un pays d’Asie où je porte sans complexe un masque, comme la population) ? Pour éviter non pas l’absolue transmission de tout virus, mais une bonne majorité des virus transmissibles (et c’est cela la culture asiatique, ni la peur, ni l’excès mais au contraire, l’à peu près, l’approximatif. Le mieux y est ennemi du bien). Ici on sait d’instinct que c’est la multiplication des contaminations qui est contaminante si j’ose dire, et non les contaminations sporadiques. Or que sont les soi-disants asymptomatiques ? Porteurs de peu de virus, à l’inverse des « surcontaminateurs » dont la charge virale (ce qui est plutôt ‘la virulence de la contagiosité’, car charge ne veut rien dire) est faible. Donc, non, ça n’est pas comme le VIH dont la contamination de personne à personne, dans une population à comportements déterminés, est quasi certaine. On cherche bien sûr à nous faire accroire, dans la communication, à une similitude VIH/coronavirus comme préservatif/masque. C’est de la mauvaise foi, les virus respiratoires sont innombrables, les maladies respiratoires sont à peu près maîtrisées (effet positif de l’expérience tuberculose? Peut-être). Les asymptomatiques d’août, cette nouvelle race qui diffère sensiblement des asymptomatiques de mars (parce que août n’est pas mars, parceque l’histoire, ça existe, faite d’accumulations d’évènements), ne vont pas contaminer à qui mieux mieux les ehpads et les familles

  • Vincent // 28.08.2020 à 14h25

    L’arnaque principale est selon moi qu’on ne distingue pas les tests virologiques (PCR) des tests sérologiques. Si on est positif aux premiers, on peut être contagieux. Pour les seconds, c’est peu probable puisque si on a des anticorps, on n’a sûrement plus suffisamment de virus pour le transmettre.
    Moi, j’ai des anticorps contre la varicelle et je peux croiser sans risque des personnes qui ne l’ont pas eue.
    Je suis donc curieux d’avoir cette distinction dans les données communiquées.

    Par ailleurs, à force de crier au loup, les gens vont se faire tester alors qu’ils n’ont aucun symptôme et, sûrement une partie s’avère positif ce qui alimente la paranoïa avec un nombre de cas positifs asymptomatiques non contagieux…

    • Les-crises // 28.08.2020 à 16h01

      Ce en sont que des données PCR évidemment, ce serait ridicule sinon

      • herve_02 // 29.08.2020 à 00h47

        Les test pcr ne donnent aucune informations, juste que l’on a trouvé de l’arn du virus, au bout d’un certain nombre de cycle d’amplification. Cette probabilité (plus le nombre de cycle augmente et plus la probabilité augmente, pour le même prélèvement) dépendant de la longueur de l’amorce. Nous ne sommes pas dans des maths, avec des formules simplistes de loi à suivre avec une formule ou un abaque de résultats.

        vous prenez un prélèvement, vous le mettez dans 10 machines différentes avec amorces et nombre de cycle différentes, vous aurez 10 résultats différents. Donc si l’on veut faire un vrai travail « scientifique » (disons plutôt mathématique) : il faut s’assurer que tous les tests sont identiques. POINT 1.

        Il faut aussi, pour pouvoir comparer, que le choix de l’échantillon des testés soit identique. (le mieux étant random, si on modifie la population testé, cela ne veut plus rien dire.) POINT 1BIS

        Ensuite, il y a à la louche 20% de faux positifs, ainsi en cas de positifs, il faut faire un test de contrôle pour ‘certifier’ le positif. Est-ce fait ? POINT 2.

        Enfin puisque l’on parle de CONTAGION (sinon on joue à (se) faire peur (gratuitement)), il faut mettre en culture les tests positifs pour vérifier la contagiosité (le virus se développe de manière vivace), parce qu’un positif qui ne contamine pas… POINT 3

        Ainsi sans avoir des certitudes sur ces différents points, c’est un excellent exercice de stats pour les lycées, mais en terme de santé publique, cela ne veut pas dire grand chose. Sauf si on décide que choux=carottes./

        • grumly // 29.08.2020 à 01h12

          Il n’y a pas de problème de faux-positif avec les tests PCR. Si vous faites référence à l’interview récente de Raoult sur Cnews, il parlait de 20% de faux-positif pour les tests sérologiques, pas PCR, il faisait la comparaison avec les tests sérologiques du Sida. La question était vague et portait sur les tests de dépistage mais Cnews a titré sur les tests PCR alors que Raoult parlait des tests sérologiques.

          • herve_02 // 29.08.2020 à 12h13

            Non, vous ne comprenez que ce que vous voulez comprendre. Puisque l’IHU à testé majoritairement en pcr à grande échelle. Il suffit d’écouter la conférence de 1 heure sur le sujet : comment ils ont géré cette période à cause des manques de produit, du volume à traiter, des appareilles utilisés.

            Ils ont effectivement fait des tests sérologiques, ils ont fait des tests de mise en cultures. Il y a bien 80% (au moins) de faux négatifs dans les tests pcr réalisés(à cause de l’amplification), (et ils ont vérifié les tests qu’ils faisaient). Dire le contraire est un mensonge. Pour s’en convaincre, il suffit de trouver les spécifications des tests utilisés (sensibilité, spécificité à CE virus et pas à un virus ressemblant) et d’y ajouter la prévalence dans la population pour se faire une idée des faux positifs, faux négatifs.

            Si on ajoute que l’on agglomère des tests faits à différents endroits en différents volumes avec différents tests et différentes populations, on arrive à pas grand chose.

            La seule utilité de faire des tests est de confirmer les positifs, isoler si contaminants (et donc mettre en culture) et TRAITER. sinon cela sert à rien du tout sauf à faire peur, justifier cette 2ème vague que l’on nous prédit depuis 3 mois et cette soumission aveugle.

            Pour comprendre les problèmes des faux positifs (et faux négatifs) lire cet article sur le dépistage du cancer du sein.

            http://www.jaddo.fr/2016/06/19/et-mes-fesses-elles-sont-roses-mes-fesses/

            • Kasper // 30.08.2020 à 00h34

              80% de faux négatifs, ca veut dire que pour 100 personnes déclarées sans le virus, il y en a en fait 80 qui l’ont, et donc que l’épidémie est très largement *sous estimée*…

              Vous voulez dire 80% de faux *positifs* ? (Ce qui serait tout aussi ridicule mais au moins cohérent)

            • herve_02 // 30.08.2020 à 01h58

              merci @kasper de chercher des fautes d’accords. celui qui a assez de neurones libres peut comprendre, pour les autres…. inch halla.

        • catherine // 29.08.2020 à 08h22

          Sans compter que les test réagit aussi aux débris de virus.

          Mais aussi que le test n’est pas spécifique.

          Karry Mullis le disait lui-même : »ne vous fiez pas à mon test ».

          La présentation médiatique est scandaleusement frauduleuse en présentant l’augmentation des cas positifs par recherche sans raison, comme une augmentation exponentielle de l’épidémie.

          Continuons comme ça. Les laboratoires sont encombrés,les délais prolongés au détriment de quelques cas qui pourraient être sérieux.

          Il y a bien une volonté délibérée d’affoler les gens, ne pas le voir est de l’aveuglement.

          Et tous les jours je vois des gens psychologiquement démolis. les conséquences vont être terribles.

  • ken // 28.08.2020 à 16h07

    « Le département des Bouches-du-Rhône est donc le plus touché de la métropole, à cause de la situation à Marseille. »

    Précision : 7 personnes en réanimation à la Timone pour cause de coronavirus.

    • catherine // 29.08.2020 à 08h08

      Il faudrait tout de même, pour deux localisation différentes ramener le nombre de positifs au nombre de cas testés.

      Ensuite je vais faire la blonde :

      Comment peut on dire que nous ne devons pas le nombre de cas au nombre de tests réalisés parceque il y aurait maintenant plus de cas que de tests.

      Heu… ce surplus de cas positifs, on l’a déterminé comment si c’est sans test ?

      • Véro // 29.08.2020 à 09h35

        En fait non, si j’ai bien compris, il n’y a pas plus de cas que de tests. Les tests sont exprimés en nombre de tests réalisés, et les cas sont donnés en proportion par rapport au nombre de tests.
        En revanche je ne sais toujours pas si les tests détectent uniquement le virus sars-cov2, ou bien tous les coronavirus.
        Et le taux de fiabilité est assez peu évoqué.

        • Catherine // 29.08.2020 à 10h43

          C’est le discours dominant en ce moment, l’augmentation des positifs n’est pas due à l’augmentation des tests parce que il y a plus de positifs que de test.

          • Kasper // 31.08.2020 à 08h05

            Le discours dominant n’a pas du bien regarder les graphiques montrés plus haut, alors…

            Au 17 aout vous avez 25000 nouveaux cas hebdomadaires, contre 100000 tests effectués par jour.

            Il fallait comprendre que le taux de tests positif est en hausse, alors qu’il devrait rester le même si la hausse des cas était seulement due a la hausse des tests (ce qui est aussi marqué dans l’article).

            • herve_02 // 01.09.2020 à 02h35

              Sauf si on décide de mieux cibler les tests.

              Mais faut suivre. C’est bien de faire des pourcentages, mais si on n’est pas certain de l’homogénéité des échantillons, les comparaisons ne servent à rien. Et il faudrait être certains que ce sont les même tests (même fabriquant, même lots).

  • Jérôme // 28.08.2020 à 18h41

    Merci à Olivier Berruyer de tenir ce blog et d’évoquer longuement ce sujet car même si son analyse me semble erronée, des commentateurs viennent donner des éléments d’information très convaincants sur le plan scientifique. Je comprends désormais qu’il est nécessaire de s’appuyer sur des éléments chiffrés mais que ces derniers doivent se fonder sur des données scientifiques complètes. A ce jour, les mesures de sécurité prisent par le régime de Macron ont un effet escompté inverse aux intérêts de la population. Les gens nous gouvernant ne pensent qu’à justifier leur présence en interdisant par défaut. Y-a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commises? Chaque jour a son lot d’imbécilités. J’espère que les Français comprennent que les dirigeants n’ont pas de capacités cognitives atypiques hors du commun mais à l’inverse, sont profondément dénués d’intelligence et de sens politique.

  • amoureux de la langue // 28.08.2020 à 18h45

    La croissance des cas confirmés est probablement un indicateur effectif de la progression de l’épidémie, mais selon moi, ce n’est pas un bon argument pour la communication. D’abord parce qu’il peut faire l’objet de nombreuses critiques, fondées ou non, mais dont la réfutation emporte difficilement la conviction de par l’abstraction et la complexité des raisonnements, et du fait du sentiment diffus que trop de paramètres mal connus influent sur les chiffres. Ensuite parce que le discours gouvernemental a été tellement chaotique que ce critère est décrédibilisé a priori.

    Le critère des nouvelles hospitalisations (puis, avec décalages temporels, celui des réanimations puis des décès) est simple et concret, facile à comprendre : si le virus est ressenti comme dangereux, c’est moins parce qu’il se répand, que parce qu’il rend malade et peut faire mourir. Une épidémie, ce n’est pas seulement un phénomène de contagion (qui peut être sans gravité), c’est une contagion qui fait des malades et des morts.

    OB a raison de raisonner sur le chiffre hebdomadaire des nouvelles hospitalisations, cela lisse l’effet des week-ends et des fêtes, où elles sont moins nombreuses.

    • Les-crises // 28.08.2020 à 19h49

      Oui bien sûr. Mais le jour où vous avez un gros chiffre d’hospitalisations, il n’y a plus rien à faire, vous avez déjà perdu la bataille…

      • catherine // 29.08.2020 à 08h10

        On peut au moins constater que les positifs ne se comportent pas comme des pathologiques.

        • hub // 31.08.2020 à 07h13

          Exact , pour moi empêcher , vouloir empêcher la transmission du virus l’été ( ils ne peuvent y arriver avec un masque ) quand il , le virus , est peu vaillant , signifie vouloir empêcher la population de s’immuniser comme elle le fait chaque année avec le virus de la grippe ; c’est stupide . Tous les ans nous avons la grippe de part le monde et des millions de vieilles personnes meurent . Le virus co-vide n’a pas tué plus que le virus de la grippe tous les ans ; En revanche le virus de la grippe n’a plus tué du tout …. Hic …. Cherchons l’erreur ou bien cherchons l’arnaque . Partout dans le monde les chiffres des morts attribués au co-vide sont revus à la baisse , parfois d’une manière drastique , 90% . Tout ceci sent la dictature sanitaire , nous devons resister à ces arnaques de big -pharma . Et surtout refuser un vaccin l’année prochaine . Le virus a muté , déjà oui , les virus mutent très vite . Même Gates a dit qu’un vaccin de serait au mieux efficace qu’à 50% . Je refuserai ce placebo potentiellement dangereux . Oui les vaccins sont de nos jours dangereux . Cela s’étudie et je suis sûr que les vaccins sont dangereux . Après chacun prendra ses risques comme il voudra mais pour moi je dirais non au vaccin pour ce virus en fin de compte peu dangereux

  • amoureux de la langue // 28.08.2020 à 18h46

    (suite du précédent)

    Une des grandes questions est de savoir si la croissance des hospitalisations nouvelles va être exponentielle dans la deuxième vague comme elle l’a été dans la première. OB semble osciller entre une croissance linéaire [« près de 1 000 hospitalisations par semaine (soit quand même 50 000 par an à ce rythme) »] et une croissance exponentielle [« elles ont pratiquement doublé en un peu plus d’un mois »]. Notons que si le rythme exponentiel d’un doublement tous les mois se confirmait, on en serait à fin octobre à 4000 hospitalisations par jour, soit pas loin du pic observé le 1er avril : 4281. Donc proches de la saturation du système hospitalier.

    Une autre grande question est celle de la gravité des cas hospitalisés. S’il s’agit d’une proportion de plus jeunes, peut-être la deuxième vague sera moins dramatique. Mais ça on le verra dans quelques temps avec les chiffres de réanimations et décès.

    Également, il faudrait éviter de refaire l’erreur d’oublier les EHPAD. Y a-t-il une augmentation des cas symptomatiques traités en EHPAD, ou bien sont-ils encore transférés à l’hôpital et inclus dans les nouvelles hospitalisations ?

    Le paysage va s’éclaircir dans les semaines à venir. En attendant, prudence extrême évidemment, surtout pour les personnes les plus vulnérables.

    • amoureux de la langue // 29.08.2020 à 22h45

      Grossière erreur dans mon commentaire précédent : au rythme exponentiel d’un doublement en un mois, on serait à fin octobre à 4000 hospitalisations nouvelles par semaine et non par jour.

      Mais en fin d’année on serait à 16 000 hospitalisations nouvelles par semaine et à 32 000 fin janvier 2021, soit largement au-delà du pic d’avril. Saturation assurée du système de santé.

      • herve_02 // 29.08.2020 à 23h27

        Si on continue le raisonnement mathématique, à un moment, il y aura plus de gens hospitalisés que la totalité de la population française : On sera obligé d’importer des immigrants positifs pour les hospitaliser afin de pouvoir coller aux projections.
        ps : l’évolution n’est pas exponentielle, mais suit une courbe en cloche.

        Je veux bien comprendre qu’en terme de santé publique (et pas de raisonnements mathématiques de lycéens appliquant les formules de l’apprentissage en cours), il faille faire attention. Mais
        1 – faire des projections sur une maladie que l’on ne connaît pas… autant se lancer dans l’horoscope pour les radios.
        2 – Construire des axiomes sur des théories fabrique des objets intellectuels intéressants, mais guère plus que d’imaginer tomber 250 fois à la suite sur la même face d’une pièce en extérieur dans une région venteuse avec des vents impétueux.

        Maintenant je veux bien entendre qu’il faut bien peser le ratio bénéfices/risques et que les mesures à la limite fascistes permettent peut être un gain de vies. Je suis persuadé que mettre les masques à tout le monde, limiter les déplacements, respecter les distances, supprimer les relations sociales permet de gagner en mortalité (même hors covid). Mais c’est faire fi des risques psycho-sociaux. On peut gagner plus facilement des vies en interdisant les mac’do, le tabac et les licenciements, et ces actions n’ont aucune portée de contrainte sur la population. Le ration bénéfice risque est infini, mais tout le monde s’en moque. Est-ce à dire que sauver des vies n’est pas l’objectif ? la question est ouverte.

        • Véro // 30.08.2020 à 14h12

          « On peut gagner plus facilement des vies en interdisant les mac’do, le tabac et les licenciements »
          Je suis entièrement d’accord.
          Très surprise de constater comment subitement nos dirigeants ont l’air de s’intéresser à notre santé, alors qu’ils n’appliquent que des politiques mortifères avec accroissement des inégalités, de la précarité, casse du service public dont celui de la santé justement.
          Mais chassez le naturel… les mesures censées nous protéger sont aussi l’occasion de nous sanctionner.

      • hub // 31.08.2020 à 07h15

        Oui mais qui vous dit que ceci est dû au co-vide ; Pourquoi aucune hospitalisation pour la grippe n’existe plus . la grippe a été éradiquée par la providence ?

        • Bernard // 31.08.2020 à 12h36

          La grippe a, comme le covid, vraisemblablement été « éradiquée » par les gestes barrières, le confinement, les masques, etc. Et il n’y a pas de « providence »: si nous nous comportons comme avant le confinement et bien la grippe, comme le Covid, ne peuvent que repartir.

  • alouette 66 // 28.08.2020 à 19h30

    On peut s’inquiéter de voir des « candidats vaccins » déjà presque sur le marché. En effet TOUS les vaccins déjà tentés contre des Coronavirus (SARS-Cov-1 et MERS) ont ÉCHOUÉ car ils entraînent la formation d’Anticorps FACILITANT qui aggravent +++ la maladie (c’est aussi le cas du vaccin contre la Dengue commercialisé par Sanofi qui a envoyé de nombreux enfants à l’hôpital avec des formes graves hémorragiques et augmenté le nombre de morts).
    D’après les études sur l’immunité post-Covid-19 menées par une équipe Singapourienne, il semble que l’immunité post-Covid soit essentiellement une immunité CELLULAIRE par lymphocytes Tueurs (lymphocytes T ou K en anglais).
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/07/20/reponse-immunitaire-cellulaire-specifique-contre-le-coronavirus-sars-cov-2-des-resultats-encourageants-dautres-intrigants/
    Dans ce cas, la pertinence d’un vaccin est peu probable.
    [Modéré]

    • hub // 31.08.2020 à 07h17

      Exact alouette 66 . le virus est peu dangereux et se faire vacciner est hyper dangereux .

  • Josette // 28.08.2020 à 21h52

    La seule question qui vaille est la suivante:
    Pourquoi en deux mois et demi au mois de février mars et mi-avril on a eu la majorité des 30 000 morts et depuis le deconfinement mi-mai plus de 3 mois après quelques centaines uniquement.
    Tout le monde a bougé, partis en vacances, même et surtout les vieux!!
    Les grands-parents ont gardé leurs petits-enfants etc etc.
    Tout le monde a été en contact avec tout le monde.
    Pourtant peu de morts peu de reanimations .
    Tant qu’on pas répondu à cette question on a rien fait

    • hub // 31.08.2020 à 07h26

      Beaucoup trop de morts ont été attribués au virus co-vide . Virus qui est certainement l’un des moins dangereux qui ait menacé l’humanité . Pourquoi les gouvernements panicards ont-ils bloqués l’économie pour si peu est la question importante ,. Il y a les théories du complot , pour tenter de donner un sens à cette folie et de plus il y a l’explication inspirante et exitante de la sottise paralysée de nos gouvernements irresponsables . Pas tous cependant , la Suède, la japon et d’autres n’ont pas paniqués stupidement en suivant bêtement et sans réfléchir les recommandation de l’OMS , qui est OMS , Organisation Mondiale Satanique , et à ce titre hautement corrompue , corruptible . En fait l’OMS est la corruption .

  • Pierre Darras // 28.08.2020 à 22h13

    Beau boulot. Bravo. Et merci.
    On aura vite le fin mot de l’histoire

  • Docadam // 29.08.2020 à 10h49

    Très bonne synthèse.
    Ce que vous n’intégrez pas dans votre synthèse :
    – le fait qu’on traite mieux les formes graves. Donc oui il y a plus de contaminations mais la maladie est mieux traitée.
    – le profil des formes graves. Comorbidités ?

    Donc finalement cette maladie se transforme peu à peu en une maladie infectieuse classique, avec essentiellement des formes bénignes et quelques formes graves. Et comme pour chaque maladie infectieuse, on doit se laver les mains, éviter des se tousser dessus, et d’aller embrasser les plus âgés et fragiles. Mais en le plus le covid beneficie (pour son
    Malheur et ne notre) d’une médiatisaction excessive et d’une prise en charge administrative.

  • Ninkasi // 29.08.2020 à 11h45

    https://youtu.be/pSHXc6Hlm34
    Personnellement je ne me posais pas de question sur les manipulations mais quand c’est Pujadas qui le dis👌

    • Jérôme // 29.08.2020 à 18h36

      Depuis quand on se met à réfléchir sur les plateaux de télévision? C’est vraiment l’animateur télévisuel David Pujadas qui s’exprime en critiquant le principe de la désinformation? On aura tout vu, décidément.
      Il est clair que nous sommes dans une société de la consommation et du jeu. Quand on a pas de problème, on s’en invente. On créé des peurs. Les angoisses des uns alimentent le besoin d’horreur des autres. Ne sommes-nous pas, collectivement, en train de nous mentir pour ne pas voir la décrépitude de nos sociétés?
      A quel moment on pourrait penser que de doubler les capacités d’accueil pour des soins aux personnes en fin de vie ou non, pourrait être important? Ce que vous appelez les « Ehpad », c’est juste l’endroit pour que des pauvres s’occupent de nettoyer les fesses de nos anciens. Et après, on s’étonne du taux de mortalité? Ce régime n’apporte que de fausses mesures de sécurité à un vrai problème sociétal. Et ça alimente indéfiniment nos discussions.
      Accessoirement, vous ne voyez pas que les gouvernements testent la capacité d’acceptation de mesures humiliantes des populations? Plus c’est débile, plus on en discute et on s’exécute au final..

  • Anne.D // 29.08.2020 à 12h17

    Bonjour,
    Merci pour cet article très clair. Le risque de contagion est donc maximum dans les lieux clos, bondés où l’on parle. C’est la définition même d’une classe. En tant que personne vulnérable face au COVID (selon mes médecins), J’ai été extrêmement prudente tout l’été et j’ai imposé la même prudence à mon enfant de 8 ans. Aujourd’hui,je suis inquiète de la façon dont est prévue la rentrée scolaire. En élémentaire, ni masques, ni distanciation…Et les grands-parents sont invités à ne pas venir chercher les petits enfants…Cela ne me semble pas cohérent, donc peu rassurant.Savez-vous sur quelles bases s’appuient les autorités pour que celle-ci se fera en toute sécurité pour les personnels et élèves?.Et par ricochet, leurs proches?

    • un citoyen // 29.08.2020 à 21h15

      Bonjour Anne.D
      A priori (et je dis bien à priori) sur la base des travaux de R. Cohen qui ont abouti à la conclusion que les enfants seraient beaucoup moins contagieux que les adultes (mais qui ne signifie pas que les enfants ne seraient pas contagieux selon R. Cohen).
      Comme j’en avais parlé lors de la précédente « mise au point » du site Les Crises, plusieurs journaux ont émis des doutes pendant ces vacances par le fait que les études n’aboutissent pas aux mêmes conclusions. Des syndicats se sont exprimés et par la décision de porter le masque dans tous les espaces clos pour les adultes, le protocole a changé :

      Pour les élèves :
      – A l’école maternelle, le port du masque est proscrit.
      – A l’école élémentaire, il n’est pas recommandé.
      – Au collège, il devient obligatoire à l’intérieur et à l’extérieur (sauf cas particuliers).
      – Pour les personnels, il est obligatoire en présence d’autrui, sauf cas particuliers.
      – Dans les trois cas, « la distanciation physique n’est pas obligatoire lorsqu’elle n’est pas matériellement possible ou qu’elle ne permet pas d’accueillir la totalité des élèves » en intérieur et ne s’applique pas en extérieur.

      La limite de 15 ans du « les enfants seraient beaucoup moins contagieux que les adultes » semble donc avoir été abaissée à l’entrée en 6ème voire un peu avant, mélangée avec la crainte que la contagiosité des enfants existe. Le groupe de pédiatres, dont fait partie R.Cohen, est aussi inquiet que des mesures contraignantes aux plus petits soient néfastes à ces derniers.

      Voilà ce que je comprends pour ma part.

    • Les-crises // 30.08.2020 à 01h45

      Hélas Anne, le « en toute sécurité » me semble très vaseux.

      Faites donc particulièrement attention…

      • Anne.D // 31.08.2020 à 11h52

        Vous avez raison. C’est parfaitement vaseux ! Je vais faire au mieux…

    • hub // 31.08.2020 à 07h30

      Ne craignez plus rien , c’est fini . beaucoup de gens savent que ce ne fut qu’une grosse grippe . et rien de plus . Si vous êtes agé et en bonne santé sans pathologie grave le virus n’est pas dangereux pour vous

  • Natperon // 29.08.2020 à 13h05

    Deux éléments, essentiels à mon avis, dont vous ne parlez pas :
    -Aérer, aérer et aérer, même quand il ne fera plus chaud. On ne parle pourtant que des masques.
    -Que toute personne à risque pouvant faire du télétravail ne fasse plus de présentiel.

    • Les-crises // 30.08.2020 à 01h46

      En effet, merci !

    • X // 30.08.2020 à 09h55

      Les salariés de Google ne font actuellement, et ce depuis le confinement que du télétravail – quel que soit leur pays

  • NeverMore // 29.08.2020 à 13h11

    Au conditionnel : l’évolution de la pandémie en Chine, montre des chiffres assez bas. Je ne vois pas comment celà est possible sans médicament (ils ne sont pas seuls a appliquer des mesures drastiques, qui conduisent chez eux à un étonnant succès).

  • Julia // 29.08.2020 à 14h52

    Bonjour, à propos de la décision gouvernementale de rendre obligatoire le port du masque au public en situation extérieure comme intérieure, je m’interroge – comme beaucoup – sur son efficacité pour empêcher la circulation de ce virus quand je comprends que le virus semble circuler à nouveau en Corée du Sud, un des pays d’Asie qui semble avoir le mieux anticipé et géré l’épidémie au niveau sanitaire : « The resurgence in cases has brought the country’s total reported COVID-19 cases to 19,400, including 321 deaths » (https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-southkorea-idUSKBN25P08X) ?

    • hub // 31.08.2020 à 07h35

      Le virus de la grippe circule mais comme d’habitude il ne tue qu’une personne sur mille depuis fort longtemps ; Il en est de même pour le virus co-vide . Rien de plus grave , c’est une gripette . arrêter d’avoir peur , c’est être sain d’esprit .

  • Jean Paul B. // 29.08.2020 à 16h22

    Bonjour,
    pourriez-vous situer la France dans un classement mondial Covid-19 entre le nombre de morts (ainsi que son %) par rapport au nombre d’habitants?
    Peut-être que nous y verrions plus clair sur la compétence des décideurs pays par pays.
    Merci.

    • chb // 29.08.2020 à 18h59

      Parmi les sites qui donnent des stats, j’en choisis un : https://www.worldometers.info/coronavirus/. Pas sûr qu’il soit meilleur que d’autres, mais il permet un classement.
      En nombre total de décès attribués à la Covid-19, la France y est le 7ème pays dans le monde.
      En nombre de morts par million, l’hexagone descend en 13° place mondiale, derrière (dans l’ordre) Saint Marin, le Pérou, la Belgique, Andorre, l’Espagne, le R-Uni, l’Italie, le Chili, la Suède, le Brésil, les USA, et le Mexique.
      Dans le tableau général de worldometers.info/coronavirus, qu’on trouve en défilant un peu vers le bas, cliquez sur le critère en tête de colonne selon lequel vous voulez trier.
      A noter : le Laos, le Cambodge, et la plupart des pays d’Afrique déclarent peu ou pas de victimes.

    • Les-crises // 30.08.2020 à 01h49

      Non, c’est un très mauvais indicateur, c’est pourquoi je ne le fais pas…

      • Jean Paul B. // 30.08.2020 à 09h27

        Je vous remercie et je prends acte de votre réponse.
        Cependant je me permets d’insister pour vous demander de bien vouloir nous donner ce que vous pensez être l’indicateur le plus fiable (ou le moins éloigné de la réalité!) ce qui nous permettrait de situer plus objectivement la place de la France dans cette pandémie (nombre d’infectés/nombre de décès/taux de létalité des infectés/population totale) pour nous comparer aux autres pays.
        Cordialement.

        • Les-crises // 31.08.2020 à 02h18

          Par rapport à de relativement grands pays, « Nombre de morts », point.

          • X // 31.08.2020 à 08h00

            « Relativement grands pays »!
            C’est scientifique, « relativement »??!!

            Je ne comprends pas votre position qui me parait contradictoire : d’un côté vous dites que vous êtes contre le fait de rapporter en pourcentage le nombre de morts par rapport à la population totale et ensuite vous dites que ce qui compte, c’est le nombre de morts par rapport à de relativement grands pays.

            Qu’est-ce qu’un « grand pays »? La France en fait-elle partie ? Selon quels critères ?
            La taille de la population ? La réputation de son système de santé ? La densité ?

            J’espère que cette position n’est pas purement polémique, histoire de dire que le professeur dont on taira le nom a vraiment tout faux (il fut un temps où il faisait publier sur le site de son institut de telles statistiques mises à jour quotidiennement . Ces stats ont brutalement disparu, sans que, personnellement, je comprenne pourquoi)

  • Bernard // 29.08.2020 à 19h08

    Merci Monsieur Berruyer de votre article très bien fait.
    Dans votre partie « III », la courbe des « cas réels estimés » indique actuellement (environ) 17 000 cas réels par jour. Je ne sais pas d’où vient cette valeur qui n’est pas facile à évaluer mais je crains qu’elle soit optimiste. Faute de mieux, je me base sur le taux de positivité des tests dans les aéroports qui est, en semaine 34 (et indiqué sur https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/277312/2716760 ), de 570 / 16171 = 3.5%. Comme ces aéroports sont en Ile-de-France qui est 3.5 fois plus touchée, je prend 1% pour moyenne Nationale, ce qui fait 670000 personnes positives HCR en France. En estimant que l’on reste positif pendant 10 jours, cela ferait ici 67 000 nouveaux cas réels par jour et non 17 000. Alors, selon vous, quelle est la meilleure valeur ?

    • Les-crises // 30.08.2020 à 02h01

      C’est 3,5 % des gens testés qui sont positifs, pas 3,5 % de la population totale, par chance…

      • Bernard // 30.08.2020 à 10h55

        Effectivement, je m’étais trompé car je croyais que les test aux aéroports étaient systématiques pour tous les passager en partance, donc sans biais, mais, vérification faite, ce n’est pas du tout le cas.
        Je maintiens donc d’autant plus que, si elle est juste, votre estimation de 17 000 cas réels par jour est super intéressante et que c’est donc dommage que vous n’indiquiez pas comment vous l’obtenez.

  • Canelle // 30.08.2020 à 05h00

    Félicitations à O. B. !

    « Meilleure synthèse, et de loin ! »
    https://twitter.com/DDupagne/status/1299622626567041024

    Bonne continuation. 🙂

  • Sara // 30.08.2020 à 09h08

    Pourquoi les bars et les restaurants ne ferment-ils pas à 23 h à Paris comme à Marseille? Où est la logique? Où est l’équité?

    • Sara // 30.08.2020 à 13h21

      Pourquoi forcer une petit café familial de Saint Mauront à Marseille à fermer à 23 h et ne pas faire la même chose pour, au hasard!, la Coupole à Paris, la situation sanitaire n’étant pas meilleure dans la capitale? Pourquoi?

    • Les-crises // 31.08.2020 à 02h17

      Parce que le niveau et la vitesse de progression à Paris sont moins forts qu’à Marseille. Mais ça viendra vite à Paris, n’ayez crainte…

  • ed // 30.08.2020 à 09h38

    « Il est cependant fort dommage que nous n’ayons pas pu définitivement nous débarrasser du virus durant l’été »

    Expliquez moi 🤔!

  • Jacques // 30.08.2020 à 12h15

    Merci pour cet article très informatif.
    Ce serait bien de détailler comment vous avez construit les données des cas estimées au moment du confinement car c’est un argument clé qui structure tout votre article. On veut bien vous croire, mais ce serait mieux d’étayer scientifiquement le tableau correspondant, car citer de façon générale l’Institut Pasteur n’est pas suffisant.
    Par ailleurs avez-vous une idée de l’amélioration du taux de survie à l’hôpital pour les cas graves entre mars et maintenant liée à l’amélioration de la prise en charge (anticoagulant, stéroïdes, etc.) ?
    cordialement

    • Bernard // 30.08.2020 à 13h26

      Pour la période du confinement, cela me semble assez simple car l’on connaît le nombre de morts par jour et qui arrivent environ 30 jours après la contamination. En gros, si on prend un taux de mortalité de 1%, il suffit de multiplier le nombre de morts journalier par 100 pour estimer le nombre de cas journalier réels 30 jours avant. Pour la position du pic, c’est simple: c’est le jour du début du confinement. Pour sa forme, c’est le R0=3.3 en phase montante et un R = 0.5 en phase descendante.
      En revanche, j’aimerais comme vous savoir comment a été estimé le nombre de cas réels actuels car, là, on ne connaît pas encore le nombre de morts.

      • Jacques // 30.08.2020 à 14h51

        Merci Bernard,
        Je suis d’accord avec vous, mais dans le tableau de la partie III. Décès en France, le pic de décès en grisé est resté inférieur à 1000 cas par jour.
        Donc avec une mortalité de 1% on serait au moment du confinement à un pic de 100.000 cas par jour plutôt que de 250.000 ?

        • Bernard // 30.08.2020 à 15h43

          Effectivement, ce 250 000 m’avait frappé aussi mais, au fond, c’est logique: les malades ne meurent pas pile à 30 jours, ce qui fait que le « pic » des morts est plus étalé que le pic des cas. Ce qui compte donc, c’est les nombres totaux des cas et des morts et donc les surfaces des 2 courbes qui sont ici bien dessinées car « égales » avec un rapport d’échelle de 100.
          Mais la partie droite (la valeur actuelle) de la courbe continue de me turlupiner et j’aimerais bien que OB nous éclaire là dessus.

          • herve_02 // 01.09.2020 à 02h17

            Je ne suis pas un spécialiste, mais si on construit un raisonnement avec comme hypothèse
            1) « En gros, si on prend un taux de mortalité de 1% » (Déjà, le en gros me gène, mais passons) Qui donne ce chiffre ? Tous les morts sont-ils identifiés covid avec certitude (autopsie) ces morts sont-ils représentatif de la population générale ? parce que extrapoler un taux de décès à une population général implique obligatoirement que les décès soit représentatifs de la population générale.(je m’explique avec un exemple, si tous les décès ont 75,345 ans, mesurent 1m856, ont un imc >35 et son roux avec les yeux vairons) je suis pas certains qu’on puisse l’extrapoler à la population générale.
            Ainsi pour faire un calcul à rebours, il faut être certain que la population des 1% soit représentative de la population des 100%.

            2) »(les morts) qui arrivent environ 30 jours après la contamination. » Alors encore le environ me gène un max. Et si c’est 20 et c’est c’est 35 ? le calcul ne veut plus rien dire. Mais qui a dit que cela arrivait après 30 jours ? on ne sait même pas quand les gens sont contaminés, on sait même pas comment se comporte la maladie ?

            c’est quoi ce délire de prendre des chiffres au pif pour ensuite faire des calculs à 3 décimales sur des écarts type et des moyennes ? Autant demander à Élizabeth Teissier,, ce sera plus scientifique.

            Maintenant, effectivement si on veut faire entrer les statistiques dans la théorie que l’on développe, il suffit d’ajuster le taux de contamination supposé, le taux de mortalité et le délai. on arrive forcément à ce que l’on souhaite.

            • Bernard // 01.09.2020 à 10h03

              Effectivement herve_02, on voit que vous n’êtes pas un spécialiste 🙂

              1) Que les décédés auraient « 75,345 ans » (ce qui est en quelque sorte vrai) et que ces décès ne représentent pas l’ensemble de la population ne change ici rien, ni au raisonnement ni à la forme de la courbe.

              2) Que les décès arrivent effectivement parfois 20 jours après les contaminations et parfois même 60 jour après, cela n’enlève rien au fait que les contaminations, elles, suivent des exponentielles (croissantes ou décroissantes).

              3) C’est *vous* qui parlez ici de 3 décimales, pas OB ni moi 😉
              Vu les 30 000 morts actuels et les (environ) 3 millions de gens qui ont déjà été malades du Covid, on se moque des décimales. Ce qui compte ici ce sont les ordre de grandeurs afin comprendre ce qui se passe afin que cela ne recommence pas.

              Bref, j’ai l’impression que votre argumentation ici est au fond que, comme l’on ne connaît pas le nombre de contaminés « à 3 décimales » près, il faudrait ne rien faire et laisser le Covid rendre malade les gens et en tuer une partie. Est ce que je me trompe ?

    • Cloth // 30.08.2020 à 16h42

      L’étude de Pasteur, personnellement je ne connais que https://science.sciencemag.org/content/369/6500/208 qui est cité dans https://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/modelisation-indique-qu-entre-3-7-francais-ont-ete-infectes
      Je ne pense pas qu’ils ont fait 36.000 estimations.

      • Les-crises // 31.08.2020 à 02h22

        C’est en effet celle-là, merci.

        • Bernard // 31.08.2020 à 10h10

          Bonjour OB, cette étude de Pasteur datant du mois d’avril, elle n’explique pas les cas réels estimés actuels, à la droite de votre graphique, à savoir environ 17 000 nouveaux cas réel par jour. Comme cette valeur est très intéressante, je trouve que vous devriez nous indiquer comment vous l’avez estimée, même si c’est très approximatif, afin que nous puissions en discuter ici et participer ainsi à affiner cette estimation.

    • Bernard // 30.08.2020 à 17h29

      Pour les nouveaux traitements dont vous parlez, Fontanet (du Conseil scientifique) indique à 14:58 que cela divise par 2 les réanimations qui, elles mêmes, s’améliorent un peu: https://youtu.be/otD9o935k-E?t=898
      Et je trouve que les commentaires sous la vidéo sont d’une bêtise effrayante !

  • bili // 30.08.2020 à 12h20

    Le problème c est que le gouvernement impose des règles sans base scientifique, juste pour montrer qu il prend des initiatives.
    Si demain on impose à la population le port d un couvre chef en forme de sexe , c est pas gênant en soi mais je vois pas l utilité et j aime pas être pris pour un con…
    Le port du masque obligatoire en extérieur c est du même ordre.
    Mais comme disais de Gaule les français sont des…

    • Jérôme // 31.08.2020 à 11h32

      On manque de recul sur le phénomène en cours et les gouvernements font la course à l’échalote, c’est à celui qui imposera le plus de mesures humiliantes à la population et c’est la Chine qui a donné le coup d’envoi. Il ne s’agit pas de cacher une crise économique majeur ou tout autre délire complotiste. C’est beaucoup plus simple que ça car en réalité les gouvernants, depuis toujours, ont compris qu’il vaut mieux gouverner en utilisant la peur de l’étranger, de la maladie, etc. Trump et Macron ont fait une pierre deux coups en accusant « subtilement » la Chine d’avoir créé le virus. Il est indéniable qu’il existe de nombreux virus et que seuls les organismes en bonne santé peuvent résister aux attaques virales. Il est indéniable qu’il y a eu 2 fois plus de morts en France, à cause de ce virus que par la dernière période de canicule. Le conseil « scientifique » préconise/exige le port du masque à l’extérieur et à l’intérieur à partir de 11 ans (certains demandent à partir de l’âge de 6 ans). Pourquoi pas dès l’âge de 3 ans? On voit bien que les mesures sanitaires pour protéger les plus fragilisés vont très très au-delà de la nécessité et du bon sens. Finalement, au delà des chiffres réels, on vit une véritable stratégie du choc (choc sanitaire). On devrait s’interroger au lieu d’essayer de ne tenter qu’à justifier par des statistiques, l’injustifiable.

  • Maurice_D // 30.08.2020 à 20h01

    https://www.nytimes.com/2020/08/29/health/coronavirus-testing.html?referringSource=articleShare

    C’est aberrant de compter les testés positifs et de décider de politiques sanitaires sans savoir le nombre de cycles pcr utilisés pour avoir une idée du niveau de la charge virale ,et déterminer le potentiel de contamination.
    Faudrait aussi vérifier si on n’a pas utilisé chez nous les tests de BGI genomics responsables de 3700 faux positifs en suède , sachant qu’un lanceur d’alerte français nous a déjà prévenu que le ministère de la défense n’a pas tenu compte d’une liste qualitative de tests validés établie par son entreprise et a préféré choisir quelques mauvais élèves ….

  • Hippocampe // 31.08.2020 à 11h03

    Le Conseil scientifique britannique et même le gouvernement ont averti officiellement que, dans la plus défavorable des situations, la Grande Bretagne verrait 85 000 morts du Covid d’ici mars 2021. C’est la menace de la « deuxième vague ». Questions:
    – Pourquoi la deuxième vague, dans le pire des scénarios c’est à dire sans mesures (masques,, distanciation, confinement) ne promet-elle « que » 85 000 morts quand la première en assurait (Ferguson) 500 000, alors que la population n’est encore contaminée qu’à un faible pourcentage, et que donc le même libre cours est laissé au virus?
    – quels sont les soins prodigués/prodigables qui permettent de diviser par 6 la mortalité putative?
    – quelles nouvelles conditions aux limites ont été insérées dans les « modèles mathématiques »?
    Un modèle mathématique sans conditions aux limites n’est…rien! Il en est de même pour des tableaux de projections hebdomadaires. Les conditions aux limites font en particulier ce passage d’une courbe exponentielle à une courbe en cloche. Dans le cas d’espèce elles sont la prise enc ompte des données physiques et biologiques réelles. C’est encore des maths et pas vraiment des sciences naturelles (ou de la physique et de la médecine) mais ça cherche au moins à s’en approcher

    • Bernard // 31.08.2020 à 12h04

      Pour les 500 000 morts devenu 85 000 et donc divisé par 6, je pense qu’il y a plusieurs facteurs:
      – La formule de l’immunité collective 1-1/R0 = 66% est à mon avis pessimiste et très difficile à calculer autrement qu’expérimentalement car tout le monde n’est pas égal devant la contagion.
      – De plus, on teste de plus plus les gens (et on se « lave maintenant les mains ») ce qui fait qu’obtenir une immunité collective totale n’est pas nécessaire pour que le R reste en dessous de 1.0
      – Beaucoup de malades du Covid étant totalement asymptomatiques, ils sont passés sous le radar ce qui fait que la mortalité naturelle du Covid autrefois évaluée à 2% serait plutôt de 1%.
      – On a fait des progrès dans le traitement du Covid, ce qui divise encore cette mortalité par environ 2. Et on fera encore des progrès dans ce domaine d’ici 2021.
      Je pense que tous ces facteurs cumulés peuvent expliquer ce rapport de 6.

      • Hippocampe // 31.08.2020 à 13h55

        Des progrès dans le traitement du Covid? Lesquels?

        • Bernard // 31.08.2020 à 14h08

          Arnaud Fontanet (du Conseil scientifique) indique, à 14:58 de cette vidéo, que les nouveaux traitements divisent par 2 les réanimations qui, elles mêmes, s’améliorent un peu. Et que l’on attend d’autres progrès avant 2021:
          https://youtu.be/otD9o935k-E?t=898

          • Hippocampe // 31.08.2020 à 14h19

            Maintenant, en septembre, on donne « antcoagulants et corticoïdes » dixit Bourdin & Fontanet. Ce que faisaient les Italiens en mars. Donc à l’APHP, record mondial de mortalité/hospitalisés (j’ai bien écrit APHP et pas France), on arrête enfin les intubations systématiques ? Qui ont tué plus que le Covid lui-même…Un mea culpa serait bienvenu! Exit les épidémiologistes et les médecins de salon, que viennent les anesthésistes-réanimateurs sur les plateaux!

            • Bernard // 01.09.2020 à 13h34

              Les médecins et anesthésistes n’étaient qu’en bout de chaîne et ils ont fait ce qu’ils on pu. Les vrais responsables sont ceux qui ont affirmé que Covid n’était qu’une « grippette » et que l’on s’inquiétait pour rien. En mars, l’épidémie doublait tous les 4 jours donc, si l’on avait confiné ne serait ce que 4 jours plus tôt, on aurait vraisemblablement eu 15 000 morts de moins. Et aussi évité 1 500 000 malades qui ont survécu et dont, dans le lot, beaucoup gardent des séquelles encore maintenant. Et tout cela rien que pour 4 jours, ce qui illustre la violence que peut prendre une épidémie. Et ce qui illustre l’irresponsabilité de ceux qui continuent d’affirmer que le Covid n’est qu’une « grippette ».

            • Hippocampe // 01.09.2020 à 20h31

              « ils ont fait ce qu’ils ont pu »: malheureusement ce n’était pas brillant. Ce n’est sûrement pas ceux qui ont dit quoi que ce soit qui sont responsables. C’est ceux qui ont « fait ». Car s’il faut incriminer les bavards, ce sera d’abord les médecins de plateau avec leur rengaine « mouchez-vous dans vos coudes », certitude métaphysique reprise en choeur par les ministres et le président!!! Ils n’étaient sous l’influence de personne d’autre qu’eux-mêmes. Les anesthésistes ont une responsabilité majeure, mais personne n’en parlera. Ils passeront entre les gouttes, et applaudis de chaque côté en plus. Il n’y avait aucune raison que, une fois admis à l’hôpital, on meure en France plus que n’importe où ailleurs. Une seule raison peut-être: l’enseignement médical français et la prédominance du diagnostic primaire, insuffisance respiratoire = respirateur. Sans voir le comment du pourquoi. Votre Fontanet le dit lui-même, on donne maintenant des anti-coagulants, qu’on ne donnait pas en France et qu’on donnait ailleurs….

            • Bernard // 02.09.2020 à 19h54

              Vous dites que, les responsable, c’est « ceux qui ont fait » mais il faut bien comprendre que ceux qui font l’épidémie et bien c’est … nous ! D’où notre responsabilité à tous de bien réfléchir au pour et au contre afin de ne pas risquer de nous tromper. Par exemple en pensant que le Covid ne serait qu’une « grippette » et que, les masques, ça sert à rien.

  • Alain V // 31.08.2020 à 11h32

    Bravo pour cet article très complet et ses conclusions de bon sens. Dans les raisons que vous citez au 1.1 pour lesquelles il n’y aura pas d’épidémie aussi grave qu’en mars-avril, il en manque une qui est essentielle : maintenant, les hôpitaux, les maisons de retraite et les professionnels de santé ont le matériel nécessaire.

  • jaicruvoir // 31.08.2020 à 19h17

    On peut très bien vivre avec un malade et ne pas attraper le covid19,
    J’ai été malade ma sérologie est positif après 4 mois ma femme est négative elle ne l’a jamais attrapé et on a été confiné ensemble et je ne lui ai jamais passé le covid on avait pas de masque en mars
    Donc les masques pour ma femme ne sert à rien, ni pour moi puisque je l’ai déjà eu
    Ne venez pas me dire que je peut le rattraper à nouveau car dans ce cas vous pouvez consider que le vaccin n’aura pas d’efficacité non plus

    • Euls // 01.09.2020 à 17h26

      Le masque ne protège pas le porteur, en tous cas pas l’immense majorité des masques. Il protège autrui en gardant vos postillons près de votre bouche, pour faire simple. Ce n’est quand même pas compliqué…

  • Maurice_D // 31.08.2020 à 20h47

    https://www.nytimes.com/2020/08/29/health/coronavirus-testing.html

    C’est aberrant de compter les testés positifs et de décider de politiques sanitaires sans savoir le nombre de cycles pcr utilisés pour avoir une idée du niveau de la charge virale ,et déterminer le potentiel de contamination.
    Faudrait aussi vérifier si on n’a pas utilisé chez nous les tests de BGI genomics responsables de 3700 faux positifs en suède , sachant qu’un lanceur d’alerte français nous a déjà prévenu que le ministère de la défense n’a pas tenu compte d’une liste qualitative de tests validés établie par son entreprise et a préféré choisir quelques mauvais élèves ….

  • JT // 31.08.2020 à 21h12

    « Nous vous proposons donc une estimation de l’épidémie RÉELLE, en nous basant principalement sur les travaux de l’Institut Pasteur, afin d’obtenir le nombre de nouvelles contaminations chaque jour ».

    Il serait intéressant de nous laisser en lien les sites à partir desquels vous avez élaboré le tableau qui suit cette affirmation. Sinon, ça ne vaut pas grand-chose. Vous laissez certes des sources, mais c’est très général. Il serait bien de laisser également des liens, sinon, on peut se mettre à douter.
    Il y a cet article qui indique que selon les modélisations de chercheurs, il y aurait eu 3.7 millions de français infectés (date de l’article : 20 avril 2020). Effectivement, avec de tels chiffres, on doit arriver à 250.000 cas/jour.

    https://hal-pasteur.archives-ouvertes.fr/pasteur-02548181

    • Bernard // 01.09.2020 à 18h44

      Je suis d’accord avec vous, je pense que OB devrait répondre à cette question, même sommairement.
      En ce qui me concerne, c’est la phrase: « nous sommes probablement autour de 10 000 à 15 000 actuellement » qui me chagrine car je ne vois absolument pas ce qui permet de faire cette estimation et j’aimerais bien avoir au moins une piste là dessus.

  • Drenghel // 01.09.2020 à 13h52

    Sacré boulot de synthèse et des conseils nuancés !

    Bravo.

  • phi747 // 01.09.2020 à 14h27

    Une mini etude qui au bout du compte fait ressortir un paradoxe assez incroyable sur la fiabilité statistique des tests quand on est dans les grands nombres : si l on a pas de raison d être positif (parce que l on a des symptômes ou qu on est cas contact) le fait d être positif au test a une chance sur deux d etre faux ! D ou un gros problème sur les résultats du depistage massif actuel….Cela serait bien que votre équipe se penche sur le problème
    Cordialement

    https://www.cyclingnews.com/features/when-is-a-positive-not-a-positive-covid-19-and-the-tour-de-france/

    • Bernard // 01.09.2020 à 18h25

      C’est un problème bien connu des tests faits avec des « prévalences » très faibles. Par exemple, si on teste quelqu’un qui a une chance sur 1000 d’être positif avec un test qui, lui, a 10 chances sur 1000 de faire un faux positif alors, quand le test se révèle positif, on a 10/10+1 = 91% de « chance » que ce soit un faux positif.
      C’est évidemment ennuyeux individuellement car il n’est pas agréable de craindre d’être malade alors que l’on ne l’est pas, mais je pense que, comme c’est ici la variation du taux global qui nous intéresse, ce n’est pas un problème fondamental. Et cette erreur de faux positifs est « compensée » par celle des faux négatifs.

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