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13.avril.201913.4.2019 // Les Crises

Paris brûle-t-il ? Par Michel Onfray

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Source : Michel Onfray

On l’aura désormais bien compris, en matière de crise des gilets-jaunes, Macron joue la pourriture… C’est bien sûr une option éminemment dangereuse. C’est celle de la ville dont le prince est un enfant… Elle peut sembler rentable à cet enfant-roi qui sait que, dans la logique binaire installée par ses grands prédécesseurs, tout a été fait pour qu’aux présidentielles le choix final oppose un candidat maastrichtien et un autre qui ne l’est pas -le premier présentant le second comme le chaos fasciste. De ce fait, pareille logique contraint à porter au pouvoir n’importe quel homme lige de l’Europe maastrichtienne. Il est l’un des serviteurs de ce pouvoir-là et s’en sait fort. Mais c’est la force d’un domestique.

Voilà pour quelles raisons, dans le chaos actuel, la liste macronienne arrive malgré tout en tête des intentions de vote aux prochaines élections européennes. De sorte qu’après dix-huit semaines de mépris, d’insolences, d’insultes, de désinformation, de fausses nouvelles, de morgue, d’injures, d’offenses, d’affronts à l’endroit des gilets-jaunes, Macron persiste dans une communication dont il sait qu’elle lui est rentable: pendant que Paris brûle, que des banques sont incendiées, que le Fouquet’s est en flammes, qu’un feu dans un immeuble menace de faire périr ses habitants, que les échauffourées sont démultipliées, que des leaders pilotés en sous-main par des politicards appellent désormais à l’insurrection violente, que les mêmes souhaitent une convergence des luttes entre Blacks Blocs et « gens des cités » sous prétexte de gilets-jaunes, que l’arrivée en masse de Blacks Blocs est annoncée par le ministère de l’Intérieur sans que rien ne soit fait en amont pour les empêcher de nuire, Emmanuel Macron skie… Le roi fait du ski! En compagnie de sa femme, de sa famille, de ses amis, peut-être même avec son ami Benalla, il fête la vie à grand renfort de raclette et de fendant! Tout va bien à Versailles…

Pourquoi en effet devrait-il se ronger les sangs?

Car, si la dissolution de l’Assemblée nationale avait lieu, Macron sait bien qu’il resterait président de la République. Son obligation constitutionnelle et politique se limiterait à nommer un Premier ministre issu de la nouvelle majorité… qui ne manquerait pas d’être macronienne!

Si, par une très improbable extravagance, le Rassemblement national arrivait en tête de ces élections législatives après cette hypothétique dissolution, Macron nommerait Marine Le Pen à Matignon. Le premier travail de cette dame serait de faire du Chirac des années 80 en prenant bien soin de ne toucher ni à l’euro, ni à l’Europe libérale, ni à Maastricht et de n’envisager en aucun cas un Frexit -elle a déjà prévenu… Ajoutons à cela que, conditionnée par des années de propagande, la rue refuserait cette nomination après que les médias aux ordres eussent fait fuiter le projet: Macron aurait alors la rue pour lui… Pour éviter pareil scénario, il pourrait alors préférer Dupont-Aignan qui arriverait en courant pour occuper le poste. La réélection de Macron lors des présidentielles suivantes serait assurée.

Si Macron démissionnait, ne rêvons pas, il sait également que ni le Parti socialiste, qui à cette heure confie les clés européennes du parti de Jaurès à Raphaël Glucksmann qui n’en a pas même la carte, ni la France insoumise, qui a montré en boucle sur les médias un Mélenchon psychiquement problématique, ni le parti de Wauquiez, qui tente de survivre en exhibant une chimère politique faite d’un jeune philosophe catholique flanqué de quelques chevaux de retour du sarkozysme guère encombrés par la morale catholique, ne sont à même de lui succéder à l’Élysée.

Tout va donc très bien pour lui.

Choisir le pourrissement, parce qu’on sait qu’il fera notre affaire, même si tout cela dessert le petit peuple, les pauvres, les miséreux, les sans grades et tous ceux qui constituent le fond ontologique de la rébellion des gilet-jaunes, c’est agir comme Attila ou n’importe quel autre chef barbare: c’est opter pour la politique de la terre brûlée. Après moi, ou sans moi, ou hors de moi, le déluge!

C’est donc prendre en otage les Français en croyant qu’ils sont là pour nous et non qu’on se trouve là pour eux. Cet homme qui fait semblant de placer son quinquennat sous les auspices de Jupiter et du général de Gaulle le place finalement sous celui de Peter Pan, cet enfant qui ne veut pas grandir.

Pour qui prend-il les gens?

Il a d’abord méprisé les maires, puis il a prétendu qu’ils étaient le sel de la démocratie, avant de partir à leur rencontre pour leur faire la leçon comme un instituteur d’antan avec sa classe d’élèves en blouse et aux ordres. Les premiers magistrats, choisis et triés sur le volet par les préfets payés pour relayer la politique du Président, ceints de leur écharpe tricolore, n’en sont pas revenus que le chef de l’État daigne monologuer devant eux pendant des heures.

Il a ensuite méprisé les Français, des Gaulois rétifs aux changements, des râleurs éternellement rebelles, des crétins incapables de comprendre la nécessité des changements voulus par sa majesté, au contraire des peuples luthériens du nord de l’Europe, avant d’organiser de faux débats, vrais monologues, tout en délaissant son métier qui est de présider la France et non de militer pour lui-même, sa cause et son succès aux prochaines élections européennes.

Il a enfin méprisé les intellectuels qui ne lui léchaient pas les bottes avant d’en inviter une soixantaine triée sur le volet -il est intéressant d’ailleurs de voir qui a été convié. Frédéric Lordon, gauchiste en chef, mais subventionné par le contribuable via le CNRS où il est directeur de recherche, l’aurait été et a bruyamment fait savoir qu’il n’irait pas. Michel Wieviorka, « sociologue », mais est-ce vraiment le cas pour ce monsieur qui affirme sans barguigner sur Canal+ que le A entouré d’un cercle est un symbole d’extrême-droite, fait bien sûr partie des élus. Après avoir dit qu’il n’y avait pas de culture française, Macron invite donc six dizaines de ses représentants pour débattre avec eux sur France-Culture, haut lieu de liberté intellectuelle s’il en est. Gageons que débattre avec soixante personnes à la fois le contraindra à une performance longue d’une quinzaine de jours non-stop, à défaut, cette rencontre ne sera rien d’autre qu’une danse du ventre présidentiel devant une assemblée captive. A moins qu’on lui offre la grille d’été sur cette chaîne du service public, le créneau est disponible, je crois, après qu’il eut été occupé pendant seize années par un philosophe viré par ses soins.

Il méprise les gilets-jaunes depuis le début et traite leur souffrance par l’insulte: antisémites, homophobes, racistes, xénophobes, incultes, illettrés, avinés, fascistes, lepénistes, vichystes, pétainistes, tout est bon qui permet de dire à ceux qui se sont contentés de manifester leur souffrance sociale qu’ils sont des salauds de pauvres. Cette maladie sociale que sa politique maastrichtienne brutale diffuse comme une épidémie foudroyante est traitée par lui avec arrogance, suffisance, provocation. A quoi bon, sinon, s’afficher en train de boire un coup avec ses amis en terrasse dans une station de ski à l’heure même où Paris brûle? Plus cynique que cela, tu meurs…

Choisir l’humiliation n’est pas de bon profit. Il faut être un demeuré fini pour l’ignorer. L’un de ces soixante intellectuels choisis par le prince pour lui servir de miroir devrait offrir à ce faux intellectuel vrai cynique un livre que Marc Ferro a publié en 2007 et qui s’intitule « Le Ressentiment dans l’histoire ». Ce livre est rapide, indicatif et vite fait, on l’aimerait avec mille pages de plus tant ses intuitions et ses informations sont justes. Quelle est sa thèse? On n’humilie jamais impunément les peuples et l’avilissement un jour génère une réplique toujours.

A quoi peut bien ressembler cette réplique?

Personne ne peut imaginer que ce fameux débat puisse accoucher d’autre chose que d’une souris. Macron avait prévenu dès le départ que le bavardage national allait avoir lieu mais qu’à son issue, il n’était pas question de changer de cap. A quoi bon, dès lors, un débat si l’on fait savoir en amont qu’il ne changera rien à l’essentiel? On ne pouvait mieux avouer qu’il s’agirait de parler pour ne rien dire.

Il a nommé des médiateurs, des coordinateurs, des animateurs, il a créé un dispositif pour faire remonter, centraliser, synthétiser les demandes exprimées dans des Cahiers de doléances aux marges étroites et aux contenus guindés, il a trouvé des budgets pour financer tout ça, il a parlé tout seul en prétendant qu’il dialoguait, il a saturé les médias avec sa présence logomachique, il a voyagé partout en France et s’est montré dans les endroits les plus improbables de la province, il s’est fait annoncer et il est venu, il est venu sans se faire annoncer, il a pris des notes devant les caméras qui en profitaient pour effectuer un gros plan rentable d’un point de vue de la communication- cet homme écoute attentivement se disait le péquin moyen, la preuve, il a sorti son stylo…-, il a tombé la veste, mouillé la chemise, fait des bons mots, il a même, rendez-vous compte, pris place auprès d’un gilet-jaune qui arborait sa fluorescence à côté de lui… Mais on le sait, tout ça ne servira à rien puisque le cap, qui est le bon, sera maintenu!

Ce grand enfumage procède de ce qu’en son temps Ségolène Royal avait appelé la démocratie participative sans s’apercevoir que la nécessité de recourir à ce pléonasme était bien la preuve qu’en démocratie le peuple avait cessé de participer… C’est la même personne, Ségolène Royal, qui avait recruté et appointé le scénariste des Guignols de l’info afin qu’il lui trouve des petites phrases assassines pour truffer ses discours et qui soient susceptibles d’être retenues et reprises par les journalistes. Déléguer la démocratie participative à un guignol, fut-il de l’info: tout était dit, déjà…

A quoi bon partir à la rencontre des gens dans les sous-préfectures pour leur demander ce qu’ils souhaitent quand on aspire à la magistrature suprême de la Cinquième République, comme madame Royal en son temps, voire quand on s’y trouve, comme monsieur Macron aujourd’hui? La réponse est simple: pour les images des journaux de vingt-heures, il faut en effet laisser entendre par ces mises en scène qu’en choisissant de se trouver au centre d’une assemblée réunie en rond autour du mâle dominant qui feint de jouer le rôle de Gentil Organisateur du Club Med, on écoute, on se renseigne, on prend des avis, on descend dans l’arène, on n’a pas peur, on va au contact et, surtout, qu’on est proche des gens…

On peut ne pas souscrire à cette thèse de communicant d’un niveau Bac moins cinq. Car, une personne qui aspire à ce poste ou, pire, qui s’y trouve déjà et a malgré tout encore besoin de ces rencontres pour savoir ce que pense le peuple avoue clairement de la sorte qu’il ignore la vie de ceux dont il souhaite administrer l’existence et, de ce fait, qu’il ne mérite pas son poste sinon de candidat encore moins de premier élu de la Nation.

Macron dit qu’il écoutera mais n’en fera rien, il l’a dit lui-même; il organise à grand renfort de médias complices cette rencontre sous prétexte d’apprendre ce que veut le peuple; or, les souhaits des gilets-jaunes sont connus depuis le premier jour, bien avant que la pourriture voulue par le chef de l’État ne s’y installe.

Roi de la manœuvre, avec ce Grand Débat national, Emmanuel Macron a créé la diversion parce qu’il en avait besoin pour jouer la carte du pourrissement. Toute semaine passée sans que les gilets-jaunes ne parviennent à s’organiser jouait en sa faveur. C’était autant de temps utile pour organiser la riposte non pas politique mais policière, qui plus est de basse police: laisser les casseurs agir, laisser faire les dépavages, donc laisser les pavés voler, laisser les Blacks Blocs taguer et piller, laisser les casseurs des banlieues se joindre à ces Black Blocs afin que quelques-gilets-jaunes s’y agrègent afin de disposer d’images de vandalisation à associer aux gilets-jaunes: les Champs Élysées, parfait, l’Arc de Triomphe, mieux encore, des incendies, super, des voitures retournées et en feu, génial… Roulez BFM & C°! Entre deux soirées en boîtes de nuit, le ministre de l’Intérieur, couvert par les médias, dénonçait ce que le pouvoir avait laissé faire: c’est ainsi qu’on instille le virus dans un corps social. Il suffit ensuite de laisser faire: incubation, fièvre, symptômes, la maladie est bel et bien là, il n’y a plus qu’à attendre qu’elle progresse, qu’elle empire, puis souhaiter que la mort soit au rendez-vous. Voilà la stratégie de Macron, elle lui permet, en attendant le trépas, d’aller aux sports d’hiver tout en sachant que pareille activité n’est réservée qu’aux privilégiés de cette société malade. Cynique, arrogant, prétentieux, sûr de lui et de sa méthode, quand Paris brûle, il skie…

Mais, à la manière d’un apprenti sorcier, cet homme qui a lâché les virus pour contaminer ce corps social des gilets -jaunes a pris le risque d’une infection bien plus grande. Quand son Grand Débat va accoucher de réformettes sociales (pourquoi pas le retour à 90 km/h sur certaines routes de campagne dont la réglementation en la matière pourrait être rendue aux conseils départementaux ou régionaux comme un signe qu’on donne à la France périphérique le pouvoir qu’elle souhaitait lui voir revenir…), ou de réformes techniques en matière de fiscalité (auxquelles personne ne comprendra rien, sauf les professionnels des impôts), quand il décevra avec des réformes en trompe l’œil (du genre: faux référendum qu’in fine les élus contrôleraient par des dispositions techniques leur permettant de reprendre d’une main ce qui aurait été donné de l’autre), quand, donc, les gilets-jaunes verront que le Président leur offre finalement de la poudre aux yeux pour tout traitement de leurs blessures, alors le ressentiment sera plus grand encore -et avec lui la colère majuscule.

Et que fera-t-il de cette colère décuplée lui qui a déjà répondu à une moindre colère par une vague de répression tellement disproportionnée que le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme à l’Organisation des nations unies, via Michelle Bachelet qui fut présidente du Chili, lui a fait savoir qu’il installait la France dans le pays qu’internationalement on remarque pour son non-respect des droits de l’Homme?

La même Michelle Bachelet a formidablement résumé la nature du mouvement des gilets-jaunes en affirmant: « En France, les gilets-jaunes protestent contre ce qu’ils perçoivent comme une exclusion des droits économiques et de la participation aux affaires publiques. » Pour Emmanuel Macron, on sait qu’il n’en est rien et qu’il s’agit bien plutôt d’un mouvement de factieux d’extrême-droite homophobes, racistes, antisémites, climato-sceptiques et conspirationnistes -autrement dit: une offense faite à sa propre personne…

J’ai eu recours à l’histoire de l’apprenti sorcier. Rappelons comment elle se termine chez Goethe: le jeune sorcier a besoin de son vieux maître qui arrive pour arrêter le délire. Sauf que, dans notre réalité, il n’y a pas un vieux maître sage en attente (que Sarkozy & Hollande ne rêvent pas…), mais de jeunes sorciers aussi dépourvus de cervelles que le président de la République. C’est désormais violence d’État contre violences populeuses.

Le peuple est mort étranglé par Macron en dix-huit semaines. Ce populicide en chef lui a préféré la populace qui lui doit sa généalogie. La populace, c’est le peuple moins son cerveau, c’est la foule reptilienne, la masse acéphale, un corps sans tête, un Léviathan conduit par les instincts; elle est l’animal aux babines retroussées, aux crocs menaçants, aux griffes sorties; elle est faite d’hommes au cortex grillé -elle est aussi et surtout le meilleur ennemi du peuple.

Pour empêcher la naissance de cette bête enragée désormais très dangereuse, il suffisait d’écouter le peuple, de l’entendre dès les premiers jours et de lui répondre dignement. C’eut été dans la logique du contrat social qui lie le chef et son peuple par la grâce d’un transfert de souveraineté républicaine synallagmatique -et non unilatéral donc despotique.

Au lieu de cela, comme un vulgaire tyranneau de république bananière, il a lancé sa soldatesque. Une partie du peuple s’est retirée pour laisser place au ressentiment pur et simple de la populace. La bonhomie des ronds-points a laissé place à la logique incendiaire. Avec ce poison d’une hyper toxicité qu’est le ressentiment, quelques gouttes suffisent pour abattre une civilisation qui se trouve dans l’état de la nôtre. Loin du général de Gaulle, Emmanuel Macron prend le risque de laisser son nom dans l’Histoire entre ceux de Néron et Caligula. On retiendra que, quand Paris brûlait, il skiait…

Michel Onfray

Source : Michel Onfray

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Fabrice // 13.04.2019 à 06h57

Onfray s’égare deux trois fois dans ce texte, son Attaque sur Lorddon est inutile, il profite de ce texte facile car il reprend pour lui ce que d’autres on dit pour n’ajouter que des petits règlements de compte personnel.

Un texte pour ne pas se faire oublier et participer au combat anti Macron mais sans rien y apporter de nouveau. Onfray s’use dans cet exercice qui ne sert personne sauf d’assurer sa présence dans le débat, à oublier peut être que si comme Lordon il vient au Gilets jaune pour échanger avec eux on pourra s’y intéresser car il sera descendu de son pied d’estale egotique.

154 réactions et commentaires

  • Serge WASTERLAIN // 13.04.2019 à 06h21

    ‘’…qui a montré en boucle sur les médias un Mélenchon psychiquement problématique,…’’
    Il ne peut décidément pas s’empêcher de taper sur Mélenchon. Du reste, j’aimerais comprendre ce qu’il à voulu dire… Parce que je ne vois pas en quoi cela nous éclaire sur la politique que la FI mènerait si elle arrivait à Matignon !
    Dommage, parce qu’on ne peut qu’adhérer au reste du texte.

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    • Pol ux // 13.04.2019 à 07h27

      Melenchon est maastrichtien.
      Tout qui défend l’idée de rester dans l’Europe promotionne le parti unique.
      Tout qui pretend vouloir changer l’Europe, ment ou n’y comprend rien.
      Cherchez bien. Vous trouverez le seul bon choix.

        +61

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      • Serge WASTERLAIN // 13.04.2019 à 09h37

        Mon propos n’était pas de juger de la capacité de Mélenchon à changer l’U.E. ou pas, ni à inciter de voter pour lui, mais de souligner l’animosité obsessionnelle d’Onfray Vis-à-vis de Mélenchon.
        Ceci dit, la vérité à ses droits. Si Mélenchon a bel et bien voté Maastricht, il a déclaré plusieurs fois qu’il le regrette et qui ne le ferait plus, d’une part et, d’autre part il n’a pas voté la constitution de l’U.E. Il est donc faux de dire que Mélenchon est maastrichtien.

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        • cgrotex // 13.04.2019 à 11h49

          Mélenchon a aussi voté la privatisation d’ADP , mais promis il ne fera plus jamais d’erreur…

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          • Thomas Savary // 13.04.2019 à 12h26

            Comme il avait voté, « par erreur », au Parlement européen, la réautorisation des farines animales. M. Mélenchon est sans doute très fatigué. On lui souhaite de pouvoir enfin se reposer…

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            • Louis St.O // 13.04.2019 à 19h07

              On vient ici chez Olivier, parce que nous en avons assez des Fakes dans les média.
              Si c’est pour les retrouver sous forme de commentaire c’est vraiment ennuyeux.
              NON Mélenchon n’a jamais voté la privatisation d’ADP.

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          • lm13720 // 13.04.2019 à 17h04

            « Mélenchon a aussi voté la privatisation d’ADP ». D’où sortez-vous une telle ânerie ? On peut détester Mélenchon mais, au moins, convient-il de l’attaquer sur ce qu’il fait ou a fait et non sur ce qu’il n’a pas fait, telle la privatisation d’AdP qui fait partie de la loi PACTE actuellement en discussion à l’Assemblée nationale et contre laquelle, évidemment, Mélenchon et bien d’autres, ont voté contre.

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            • Véronique // 13.04.2019 à 18h49

              j’ai lu qu’il avait voté pour la loi pacte, « par erreur », et je ne sais pas s’il a demandé une rectification.

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            • Serge F. // 14.04.2019 à 02h33

              Le député LaREM du Rhône Bruno Bonnell a voté contre le texte alors qu’il souhaitait le soutenir. Comme quoi, ça peut arriver à tout le monde de se tromper.

              Le réglement de l’AN stipule que si «les votes ne peuvent plus être modifiés», «le détail nominatif des votes peut être accompagné de mises au point lorsqu’un député s’est trompé sur le sens du vote qu’il souhaitait émettre ou en cas d’erreur de manipulation». Une mise au point a donc été demandée par le groupe FI.

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            • R.C. // 15.04.2019 à 12h38

              Ah, pas touche à Méluche…
              Et pourtant, si. Formellement, Mélenchon a bien appuyé sur le bouton « pour » !
              Si l’on s’en réfère toutefois au compte-rendu (http://www.assemblee-nationale.fr/15/cri/2018-2019/20190213.asp#P1697634), on constate que le vieux chef n’avait pas trop l’air pour. Il a cependant voté en faveur de PACTE.
              Ses thuriféraires auraient-ils l’honnêteté de le reconnaître ?

              Cela fait plusieurs dizaines de votes qu’il explique avoir commis « par erreur ». Le vieux chef déraillerait-il sévère ?

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        • Cgrotex // 13.04.2019 à 13h02

          Quand il fallu faire un choix entre la ligne européiste Autain contre la ligne souverainiste Kuzmanovic , Mélenchon a choisi la première et a excommunié F. Cocq en le traitant de « nationaliste ».
          Mélenchon est un éternel Mitterrandien , donc un éternel européiste.
          La différence fondamental entre le Leader Maximo et Jupiter est que l’un veut une UE Française Jacobine alors que l’autre veut une UE Française Girondine. Mais tout les deux sont d’accord avec l’idée de la supranationalité, du moment qu’elle soit Française.

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          • Serge F. // 14.04.2019 à 02h48

            Au sujet d’une UE à la française, je suppose que vous faites allusion à des propos tenus par Mélenchon :

            « Je ne veux pas d’Europe allemande. C’est sans doute la raison pour laquelle je continue à préférer l’Europe à la française. C’est-à-dire celle des droits sociaux universels partagés par tous les peuples parlant une langue universelle : santé, médecine, éducation, échanges. Ca c’est la langue universelle qui est résumée dans la formule de la patrie « liberté, égalité, fraternité » qui n’a rien à voir avec avec le Volksgeist dans lequel nous nous épuisons à chercher des raisons d’être Européens, alors que nous ne les trouverons que dans l’unité des droits sociaux, dans l’égalité et dans la fraternité. »

            https://www.youtube.com/watch?v=jRIjboP8LRs&t=804

            Julia Kristeva a publié dans journal Le Monde, daté du 29 mars 1991, un article intitulé « Une idée fragile et libre » :

            http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article1127#section6

            Extrait :

            « Devant la renaissance de l’esprit national français, et sans ignorer ni ses dangers ni la difficulté de vivre en étranger en France, j’affirme néanmoins qu’il existe une idée nationale française qui peut constituer la version optimale de la nation dans le monde contemporain. A l’opposé de l’”esprit populaire” (Volksgeist), dont on fait remonter les origines aux ambiguïtés du grand Herder et qui, mystique, s’enracine dans le sol, le sang et le génie de la langue, l’idée nationale française, qui s’inspire des Lumières et s’incarne dans la République, se réalise dans le pacte juridique et politique des individus libres et égaux. »

              +6

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          • Serge F. // 14.04.2019 à 18h49

            Après avoir vu les horreurs de la Première Guerre mondiale (et avoir été menacé en tant que pacifiste), Anatole France croyait à l’Europe-Unie. Ses derniers discours se terminaient souvent par cette adjuration : « Soyons de bons européens ». L’importance accordée à la création d’une union européenne s’alliait, chez Anatole France, à son amour pour la Patrie. Ces deux sentiments ne s’excluaient pas du tout. Il écrivit après guerre :

            « On peut espérer qu’après les associations qui lièrent successivement les familles, les tribus, les provinces, les patries, les plus grandes patries, les hommes feront les Etats-Unis du monde. »

            Lire « Anatole France d’après ses confidences et ses souvenirs » de Michel Corday, 1927

            Il est intéressant de mettre en parallèle cette déclaration à celle de Montesquieu :

            « Si je savais quelque chose qui me fût utile, et qui fût préjudiciable à ma famille, je la rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l’oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie, et qui fût préjudiciable à l’Europe, ou bien qui fût utile à l’Europe et préjudiciable au genre humain, je la regarderais comme un crime. » (Pensées, n°350)

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            • vert-de-taire // 16.04.2019 à 09h52

              Ces espoirs d’Europe (V Hugo aussi) n’ont que peu de rapports avec l’UE qui trompe en libérant les capitaux donc en fabricant une passoire où qui veut vient faire son marché, où qui veut part avec la caisse. On est loin d’une entité qui aurait le plus petit début d’indépendance mais un machin sans tête.
              Ni A. France ni Montesquieu n’auraient accepté une telle tromperie !
              UE Europe

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      • Peretz // 15.04.2019 à 22h36

        La transgression des traités. Mieux que le Freixit, trop long. Ce que laissait entendre Jacques Généreux. Tous ces politiques sont des apprentis Machiavel.

          +3

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  • politzer // 13.04.2019 à 06h25

    la « populace » ce sont les gilets rouges pas les irréductibles déterminés courageux gilets jaunes ! Onfray ce pacifiste bêlant aurait probablement qualifié les Résistants de « terroristes » !

      +18

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  • Fabrice // 13.04.2019 à 06h57

    Onfray s’égare deux trois fois dans ce texte, son Attaque sur Lorddon est inutile, il profite de ce texte facile car il reprend pour lui ce que d’autres on dit pour n’ajouter que des petits règlements de compte personnel.

    Un texte pour ne pas se faire oublier et participer au combat anti Macron mais sans rien y apporter de nouveau. Onfray s’use dans cet exercice qui ne sert personne sauf d’assurer sa présence dans le débat, à oublier peut être que si comme Lordon il vient au Gilets jaune pour échanger avec eux on pourra s’y intéresser car il sera descendu de son pied d’estale egotique.

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    • Ro // 13.04.2019 à 08h10

      Bonjour, et donc vous nous proposez quoi comme critique de notre hiérarchie ?

        +8

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      • Fabrice // 13.04.2019 à 10h41

        Je préfère celle de Chouard , Lordon, Sapir, Berruyer , Juan Branco, Boulo cela vous donne des pistes je pense. Onfray est sympathique mais reste souvent dans ses limites de confort et pourrait être plus là il est en dessous de sa moyenne.

          +51

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    • isidor ducasse // 13.04.2019 à 09h25

      Depuis longtemps Onfray s’attaque à Macron et à l’UE, et ce bien avant le début du mouvement des GJ.
      https://www.youtube.com/watch?v=f1sSPCm28kk.
      Il vit à la campagne, vient d’un milieu pauvre, ne fréquente pas le Paris des bobos, il n’a pas besoin d’aller à la rencontre des gilets jaunes puisqu’il vit dans leur milieu.

      Pour ce qui est de Lordon, nait bourgeois dans l’Ouest parisien = https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Lordon , loin du milieu des gilets jaunes, il veut simplement dire qu’il est payé par l’état, son patron c’est Macron !
      Lordon, comme Stipras, comme Mélenchon veulent rester dans L’UE.

      Réveillez-vous !

        +40

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      • Fabrice // 13.04.2019 à 09h52

        Ce n’est pas une critique « payé par Macron », il faut en rire non ? Sinon il faut faire pareil pour Jacques Sapir, Etienne Chouard, … c’est un raccourcis rapide et indigne d’un penseur, cet argument ne fonctionne que parmi ceux qui fréquentent trop les éditorialistes qui croient que nous sommes séparés en cases étanches d’où on ne peut sortir, fonctionnaire contre privés, vieux contre jeunes, riches contre pauvres, … c’est de la simplification qui me déçoit de la part de Onfray, il veut faire un buzz hélas c’est plat dans l’ensemble.

        Il critique Macron mais ne s’attaque pas à Macron, c’est la grande nuance, Macron n’a pas tenté de lui refuser les médias par ses amis c’est révélateur de son degré de menace estimé par les « élites ».

          +37

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      • JM Bourget // 13.04.2019 à 10h06

        Et Onfray tout aussi paye pars des fonds publics.

          +13

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      • lm13720 // 13.04.2019 à 17h16

        On peut vivre dans le trou du cul du monde et rester parfaitement étranger à ceux qui y habitent. Et c’est le cas de Michel Onfray qui n’a jamais participé au moindre rond-point au motif que né d’une femme de ménage, comme il aime à le rappeler, il connaîtrait « le peuple ». Si cela suffisait, cela se saurait… Quant à l’université populaire de Caen, il suffit d’y avoir mis les pieds pour être sûr que ceux qui y étaient n’avaient pas grand chose à voir avec ceux qui, aujourd’hui, se sont couverts de la chasuble jaune. Bref, on peut donner crédit à Onfray qu’il a le souci du « peuple » dont il est l’enfant mais on peut aussi admettre que d’autres l’aient tout autant que lui et on sait aussi que l’on peut être issu du « peuple » et s’en soucier comme d’une guigne. Mounir Mahjoubi en fournit un exemple récent… Bref, par-delà les origines, la question est de savoir quelles perspectives on offre à ce peuple dont on prétend se soucier. Et, sur ce terrain, Onfray ne propose rien d’autre que de faire des mini-communes, des phalanstères dont on devine sans peine qu’elles sont autant d’impasses.

          +23

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        • isidor ducasse // 14.04.2019 à 09h28

          Il doit commander son pain sur amazone, faire ses courses sur e bay !

            +2

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      • vert-de-taire // 16.04.2019 à 09h57

        **Lordon, comme Stipras, comme Mélenchon veulent rester dans L’UE. **

        Allons-donc ! c’est FAUX.
        Des accords européens oui, voire une association, l’UE des capitalistes non !

          +4

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  • Pmpr // 13.04.2019 à 07h26

    Onfray était sensiblement meilleur en philosophie qu’en politique. Là, je le trouve franchement mauvais. Ses prédictions (et non pas analyses) relève d’un niveau Journal du Dimanche. Peut mieux faire !

      +28

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    • Baf // 13.04.2019 à 09h20

      « Le peuple est mort, il ne reste que la populace, une masse acéphale. » Du BFM, ou bien est-ce Le Monde, avec un peu plus de vocabulaire. Onfray devrait éteindre sa télé et manifester le samedi.

        +22

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      • Learch // 14.04.2019 à 09h35

        Il a simplement voulu dire qu’à cause de la non-écoute de Macron & Co, les actions et les pensées des gilets jaunes se sont radicalisées… où est l’erreur ? Il ne dit pas comme BFM que les gilets jaunes sont tous des terroristes… Mais bon quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage…

          +6

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  • cahagne // 13.04.2019 à 07h32

    Marc FERRO sur le ressentiment, interview de 2009 :
    En ce moment, quel type de ressentiment sommes-nous en train de nourrir pour l’avenir, à votre avis ?
    L’apparition de ces fortunes et enrichissements incroyables dont on n’avait pas conscience il y a vingt ou trente ans est source de ressentiment. Je me souviens d’une enquête qui montrait qu’à cette époque-là les employés pensaient que leur patron gagnait 5 à 10 fois plus qu’eux. Ils ne savaient pas que c’était beaucoup plus. Maintenant, on le sait. Quand, en plus, on ferme des usines, on ne peut que créer du ressentiment. Il y aura des violences un de ces jours. Les humiliations qu’on n’avait pas les moyens d’appréhender apparaissent en plein jour.

      +44

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    • Baf // 13.04.2019 à 09h28

      On a parfois plus de ressentiment pour nos amis qui nous ont trahi que pour nos ennemis. Onfray devrait y penser.

        +4

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    • Alfred // 13.04.2019 à 14h43

      Il est une autre forme de ressentiment qui va croissante mais qui est largement sous estimée: c’est le ressentiment créé, organisé et entretenu avec une intention de mieux diviser pour mieux régner. Ainsi les groupuscules indigenistes, racistes « anti-racistes », qui cultivent une vision biaisée de l’histoire (l’accent mis sur le commerce triangulaire et l’occultation de la traite saharienne par exemple).
      Il ne s’agit aucunement de fantasmes ni de conspirationniste aigue: WikiLeaks a permis de montrer de lever le voile sur l’instrumentalisation des minorités notamment par l’embassade américaine en France. (Source (c’est un blog de RH): http://gestion-des-risques-interculturels.com/risques/la-strategie-americaine-pour-influencer-les-minorites-en-france/)

        +12

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  • LBSSO // 13.04.2019 à 07h43

    BFM : « Police au bord du chaos », documentaire.
    Reportage sur les violences lors des manifestations de décembre.

    – jusqu’à 38mn05 : des forces de l’ordre et le(s) commandement(s) face à des violences « inédites ».
    – de 38mn05 à la fin : des « actes controversés » de la part d’une police fatiguée et acculée.Violences policières en question.
    https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/police-au-coeur-du-chaos-revoir-le-grand-format-de-bfmtv-1152758.html
    Ce reportage a ensuite été commenté par Laurent Nuñez sur le plateau télé.

    Remarque personnelle :  » (…) ceux qui défigurent Paris, ceux qui balafrent la France (…)  » à 1h07mn37.Telles sont les paroles du Ministre de l’Intérieur , Monsieur Krys-thope Castaner, l’opticien, qui a une vision particulière de la politique.Provocation verbale inutile et contre-productive.

      +9

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    • yorgos // 13.04.2019 à 23h29

      Heureusement qu’il y a des gens comme Onfray. Ses commentaires nous éclairent, ou du moins pour ceux qui ont compris , ne font que confirmer malheureusement que nous ne sommes plus dans une démocratie. Notre avenir c’est la régression sociale, financière, la perte de notre identité, des soins hospitaliers, des écoles publiques. C’est un retour germinalien (néologisme).

        +8

      Alerter
      • Serge F. // 14.04.2019 à 19h45

        Nous ne sommes plus dans une démocratie ? Vous empruntez la voie manichéenne de Michel Onfray. Bon nombre de pays n’ont pas la chance que nous avons de pouvoir participer à des élections. Si les Français avaient voté en majorité pour Jean-Luc Mélenchon, la situation serait bien différente aujourd’hui. L’assemblée constituante serait en train de terminer son travail et nous serions sur le point de passer à la sixième République, avec le RIC en prime. Le résultat écoeurant du second tour des présidentielles n’était pas un obstacle pour autant. Il était en effet encore possible de ne pas donner une majorité à LaREM aux législatives. Au lieu de cela, les Français ont voté en masse pour les députés macronistes car, comme je l’ai entendu dire, « il fallait donner sa chance à Macron ». On ne peut donc que s’en prendre à nous-mêmes.

        Nous n’avions pas besoin des lumières de Michel Onfray pour éviter cette erreur (il a d’ailleurs été plutôt un obstacle en participant à la diabolisation de Jean-Luc Mélenchon). Il nous faut à présent imiter ce que les Gilets jaunes font sur les ronds-points et dans leurs assemblées, à savoir se former politiquement afin d’éviter de voter la prochaine fois au feeling comme on le fait un peu trop souvent. On vote pour un programme et non pour une personne. En définitive, j’aimerais à l’avenir ne plus avoir à entendre cela :

        https://www.youtube.com/watch?v=nlW-ekUJM7o&t=3192

        Pardon pour les deux Gilets jaunes qui s’expriment et merci à eux, car ils font bien de le faire en toute franchise afin de nous éclairer sur nos propres erreurs.

          +9

        Alerter
        • vert-de-taire // 16.04.2019 à 10h33

          ***u lieu de cela, les Français ont voté en masse pour les députés macronistes car, comme je l’ai entendu dire, “il fallait donner sa chance à Macron”. On ne peut donc que s’en prendre à nous-mêmes.***

          Entièrement d’accord mais …

          La publicité fonctionne très bien pour les produits services, on est d’accord ?
          la publicité fonctionne très bien pour les candidats politiques, on est d’accord ?

          il y a un biais, que dis-je : une escroquerie.
          on n’est pas en démocratie
          CQFD

            +2

          Alerter
          • Serge F. // 16.04.2019 à 23h55

            Je suis d’accord avec vous sur le fait qu’il existe un biais qui nuit gravement à notre démocratie. Mais vous ne pourrez pas l’éliminer facilement (pour le moment). Il faut donc apprendre à vivre avec.

            Nous savons que la publicité cherche à nous inciter à acheter un produit dont nous n’avons pas besoin. Si nous pouvons résister à elle alors nous devrions pouvoir résister à la pensée dominante que l’on cherche à nous vendre sur les medias grand public. Il nous faut apprendre à écouter ces médias avec beaucoup plus de recul et compléter/croiser les informations qu’ils nous donnent avec celles des médias alternatifs sérieux sur Internet. On peut aussi lire ou passer par l’éducation populaire au travers des conférences gesticulées par exemple.

            Nous devons en somme apprendre, avec les moyens d’information alternatifs dont nous disposons, à (re)devenir pleinement citoyens dans une société qui cherche sans cesse à faire de nous de parfaits sujets néolibéraux.

              +1

            Alerter
  • Dbb // 13.04.2019 à 07h44

    Quel que soit leur camp, il est penible de lire des gens qui ne comprennent rien à un combat social. Et quand on s’inquiete que des pavés volent, que dira t on lorsque ce sera des balles ?!

      +20

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    • LBSSO // 13.04.2019 à 09h19

      Le retour du refoulé

      Nos sociétés ont fonctionné sous le mode de la sociale démocratie, d’un libéralisme de gauche pourrait-on dire.Elles tentaient un compromis , un équilibre entre liberté et égalité ,en particulier par le truchement de l’impôt, plus largement de la redistribution.Elles ont cru, s’ouvrant au monde et favorisant les échanges, que ce modèle culturel et économique s’étendrait.Gauche (PS) et droite (RPR) enfourchent alors le cheval de la mondialisation heureuse.Il s’agit alors de promouvoir un style de vie.Les thèmes sociétaux sont alors en vogue.Les questions sociales mises sous le tapis.Mais peu à peu apparaît que la mondialisation engendrent des inégalités accrues.Fi de cette tendance: on néglige la question sociale au profit du sociétal.Pendant ce temps, les inégalités augmentent ; en réaction pour résister, la société se communautarise,s’organise en réseaux solidaires.La question sociale ressurgit,retour du refoulé, alors sous la forme d’ « un combat ». Certes, mais il a du mal à s’élargir en raison même d’inégalités qui ont concouru à la fragmentation du tissu social.

        +21

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      • LBSSO // 13.04.2019 à 12h03

        (suite moins consensuelle ?)
        Donc nous avons une société qui se disloque sous les effets d’inégalités qui défont le tissu social.
        Pour se protéger ,les individus se regroupent en réseaux solidaires et d’intérêts souvent au niveau d’un territoire local. J’ai une crainte.
        Ces groupes sont peu solidaires les uns des autres : pour cette raison le conflit des GJ ne s’étend pas (les travailleurs précaires y sont plus nombreux que les chômeurs, d’autres évoqueront les banlieues …). Bref, la solidarité est-elle encore de mise ? Aussi, le consentement à l’impôt (cf l’égalité évoquée plus haut)) n’est-il pas entre train de s’affaiblir ? « Je veux bien payer impôts et taxes mais je veux un retour pour moi ou mon groupe. »
        Pour enfoncer le clou: ces groupes , en réaction à la mondialisation, se forment au niveau local .Celui-ci marque une tendance lourde: circuit court, monnaie,tradition,régionalisation,etc. .La solidarité au niveau d’un pays ne risque-elle pas d’être menacée ?
        Autrement dit et paradoxalement, la gouvernance verticale d’E Macron affaiblit l’Etat français en favorisant des forces centrifuges auxquelles s’apparentent les GJ : local au détriment du national, communautés versus citoyenneté.

          +12

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        • Louis St.O // 13.04.2019 à 18h57

          « un équilibre entre liberté et égalité ,en particulier par le truchement de l’impôt, plus largement de la redistribution.Elles ont cru, s’ouvrant au monde et favorisant les échanges, que ce modèle culturel et économique s’étendrait. »
          Je crois que vous avez oublié les textes américains de la décennie 1990 ou il était bien précisé que la mondialisation permettrait aux entreprises par le fait de la concurrence de faire beaucoup plus de profit pas la baisse du « coût » du travail c’est à dire des salaires on ne parle même pas des cotisations et là je ne pense pas que nos « PS » et « RPR » enfourchent le cheval de la mondialisation heureuse en toute ignorance bien que certains partis y croient encore.

            +8

          Alerter
        • vert-de-taire // 16.04.2019 à 10h42

          ***Autrement dit et paradoxalement, la gouvernance verticale d’E Macron affaiblit l’Etat français en favorisant des forces centrifuges auxquelles s’apparentent les GJ : local au détriment du national, communautés versus citoyenneté.***

          Mais ce n’est pas « paradoxalement » mais un choix manifeste.
          Macron/Medef choisissent d’affaiblir l’État pour se gaver et mieux le contrôler !

          On voit aussi que depuis qqs décennies nos dirigeants fabriquent de la violence, font monter l’extrême droite volontairement.
          Et c’est un phénomène OCDE.
          Le capitalisme qui se délite, ne peut se sauver que dans le fascisme !
          ça crève les yeux – au réel et au figuré !

            +0

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        • vert-de-taire // 16.04.2019 à 10h50

          La mondialisation heureuse (*) ?
          une pure fiction connue depuis longtemps par nos élites.

          ***Elles ont cru, s’ouvrant au monde et favorisant les échanges, que ce modèle culturel et économique s’étendrait***

          ça, en effet, c’est le discours. Mais pure propagande. Qui y croyait, en a jamais profité ?
          les seuls capitalistes : faire des petits là où cela rapporte le plus… Mais JAMAIS cela n’a fait gagner les populations. Aux mieux cela maintient les inégalités mais le plus souvent cela les augmente.

          (*) à ne pas confondre avec les échanges internationaux.

            +1

          Alerter
  • Gilles // 13.04.2019 à 07h50

    Le sieur Onfray joue très bien le bourgeois parisien effrayé par le peuple qui descend dans la rue. Que d’insultes à son encontre -le peuple- dès lors qu’il ne défile plus de manière inoffensive et folklorique. Encore un vieux réac de droite.

      +11

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    • Marmousette83 // 13.04.2019 à 12h33

      Je crois que vous ne voyez pas MO tel qu’il est ,il dit lui même être de gauche,déçu par la gauche, contre l’Europe telle qu’elle est,ne vote plus depuis le référendum sur le traté de Lisbonne de 2005 pour délit de déni de démocratie.Il vit en Normandie,loin du microcosme parisien. J’ai assisté aux premières conférences de l’université populaire de Caen avec beaucoup de plaisir. Il écrit beaucoup et en tant que philosophe argumenté ses sujets abondamment. Son appréciation de la politique actuelle semble se teindre de déception. Serait il désabusé ? Il trouvera toujours refuge et ressource en lui même car c’est un épicurien.

        +15

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      • Serge F. // 14.04.2019 à 02h08

        Etes-vous vraiment sûr que Michel Onfray est de gauche ? Ecoutez donc ceci :

        https://www.youtube.com/watch?v=bV0n-o-ohWI

        Michael Paraire est lui un vrai philosophe de gauche.

          +3

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        • vert-de-taire // 16.04.2019 à 11h21

          Paraire a certainement raison sur certains points concernant Onfray

          Pas un philosophe : MO s’intéresse, parle de philosophes et de philosophie mais n’est pas un philosophe au sens usuel : 1) manipulateur de concepts pour questionner et 2) dans le questionnement nous faire penser.
          MO aligne des concepts – ce n’est que proche de 1) – les juxtapose, sans (sauf parfois) entrer en matière. Mais il remplit pas trop mal le 2).

          Cela ne retire en rien l’intérêt que l’on peut avoir pour lui, MO raconte, énonce, c’est presque toujours très intéressant : il éveille.

          De gauche ou non qu’est-ce que cela peut bien nous faire ?

          Sinon,
          sinon que l’on attend la bonne parole, qu’on veut plaire à notre cerveau, se faire caresser et non plus penser ?

          Attendez-vous des gens la bonne parole, le grand tout de la pensée ultime ? bref des contes de fées ?
          Certes le christianisme a fait des ravages spirituels en énonçant le « vrai » mais zut à la fin, cessez donc de faire comme les dictateurs qui ne supportent pas que l’on pense autrement !

          Séparons les idées des personnes.

          Au risque de ne plus pouvoir penser. Telle idée (A) est associée à tel individu (I) qui a telle autre idée (B) infamante donc on ne peut plus parler de (A) à cause de (I) qui dit ‘B). c’est débile.

          Ce genre d’amalgame empêche de penser.
          Génial non ?
          pour qui domine.
          supprimer la capacité de penser car cela heurte !

            +1

          Alerter
          • Serge F. // 16.04.2019 à 23h31

            Vous dites que tout n’est pas à jeter dans la pensée de Michel Onfray. Je suis d’accord, c’est d’ailleurs très rare qu’une personne ne dise que des bêtises. Le problème est qu’il n’est souvent pas capable de faire ce raisonnement pour ceux qu’il critique.

            Ensuite, Cicéron disait : « C’est le propre de l’homme de se tromper ; seul l’insensé persiste dans son erreur ». En persistant dans l’erreur, après qu’on lui ait signifié qu’il se trompait et qu’il peut même le vérifier aisément, Michel Onfray se comporte comme un insensé et je ne vois pas comment un insensé peut guider correctement quelqu’un.

              +2

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      • Joséphine // 15.04.2019 à 13h41

        En 2007 il a fait campagne pour presque tous les candidats; Je plaisante mais pas loin. Donc depuis 2005 qu’il ne vote plus! on repassera. Et il passe ou a passé (je sais plus où il en est) son temps sur les plateaux de tv. Donc bon, loin de Paris, perdu dans sa campagne normande (Caen n’est pas si perdu)…c’est risible.

          +2

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  • François Lacoste // 13.04.2019 à 07h52

    Contrat synallagmatique: En parlant d’un contrat, d’une convention; p. oppos. à unilatéral. Dans lequel chaque partie s’oblige vis-à-vis de l’autre. http://www.cnrtl.fr/definition/synallagmatique

    J’aurai au moins appris un mot aujourd’hui qui, si ce n’est déjà fait, ferait certainement une excellente question super banco au jeu des mille euros.

    Quant au reste c’est un peut recuit, comme certains sentiments le sont lorsque l’impuissance à agir est manifeste…

      +10

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    • Pr Nadji // 15.04.2019 à 20h47

      A lire aussi bien Michel Onfray que la plupart des commentaires, je n’ai pas l’impression qu’au de la de certains contextes finalement bien secondaires, il y ait des differences franches entre les situations actuelles en France et dans mon pays, l’Algerie.

      Nadji Khaoua (j’ai horreur d’utiliser un pseudo pour m’exprimer publiquement).

        +2

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      • vert-de-taire // 16.04.2019 à 11h31

        Question de position sociale.
        Sous pseudo tu peux dire ta pensée alors que sous ton vrai nom, tu risques le bannissement de ceux qui décident de ta vie : employeurs ou autres dépendances contraintes.

        Pouvoir parler à découvert pour se retrouver exclu est un risque qui t’empêchera de parler ..
        On parle difficilement dans la survie, la «  »précarité » ».

        parler sous son nom est devenu un privilège pour la plupart des gens.
        Question de position sociale dans un monde très pourri.

          +2

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  • calal // 13.04.2019 à 08h05

    Pour qui (macron) prend-il les gens? pour ce qu’ils sont.

    tout le monde va assumer ses choix.
    LEs gens prefereraient le dernier des imbeciles au rn? ben ils assumeront les consequences d’etre dirige par le dernier des imbeciles.
    Macron joue le pourrissement des gilets jaunes?
    Ben les gilets jaunes assumeront les consequences de continuer a descendre dans la rue.

    Dans les relations humaines,il y a toujours deux co-contactants. Qui est le plus responsable en cas de probleme recurrent? Trompe moi une fois,honte a toi, trompe moi deux fois,honte a moi de ne pas avoir appris ma lecon…

      +12

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    • vert-de-taire // 16.04.2019 à 11h34

      Oui dans un contrat synagmatruc, à égalité.

      dans un monde contraint de préemption des richesses et du pouvoir
      il faut nuancer.
      Dans bain (un cirque) de médias aux ordres, il faut résister.

        +0

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  • Tchoo // 13.04.2019 à 08h11

    Onfray fait du Onfray. Personne ne trouve grâce à ses yeux et surtout pas ceux dont il est le plus proche des idées.
    Apocalyptique il se veut prémonitoire et méprise lui aussi malgré tout les gilets jaunes.
    Ne regretterait-il pas de ne pas être apoeller à devenir le recours ?

      +13

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    • Larousse // 13.04.2019 à 12h07

      Je ne crois pas que beaucoup ait compris la crainte d’Onfray. il a peur d’une dérive d’extrême-droite de la colère du peuple. Moi j’ai compris comme ça cet édito.
      D’ailleurs, je m’en tiens à une grève de la consommation et pense bien à un bulletin nul aux élections européennes.
      Le système est pourri, autant le laisser pourrir jusqu’au bout.
      Je suis persuadé que l’euro va prochainement s’effondrer, que l’OTAN et l’Allemagne se préparent à des manoeuvres dangereuses contre la Serbie, la Russie et au Proche-Orient et comme le déficit commercial de la France s’accentue (en euros constants) c’est même plus la France que l’Italie qui est fragile. Mais je peux me tromper, j’avoue. On verra.

        +5

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      • Alfred // 13.04.2019 à 14h50

        Si vous ne désirez pas mettre le nom d’un candidat pensez bien à faire un vote nul et non un vote blanc (surtout pas d’enveloppe vide). Rappelez vous que nous sommes une république bananiere avec des hommes politiques, des préfets, des procureurs, …qui sont ce qu’ils sont. Ne leur facilitez pas la vie.

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        • R.C. // 15.04.2019 à 12h51

          Ça ne change rien, tout ça. Blanc, nul ou abstention revient absolument à mettre un bulletin « Macron » dans l’urne.
          Bonjour la clairvoyance politique…

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  • Lafont // 13.04.2019 à 08h25

    Hélas toute la vérité dans sa splendeur la plus cruelle.

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  • ien // 13.04.2019 à 08h25

    Onfray a parfaitement le droit de mettre en cause les uns ou les autres. Dans un système politique où l’écrasante majorité des penseurs et politiques réclament au mieux une « autre Europe », ce qui est encore une manière de tromper les citoyens, il est malaisé de mettre en lumière la simple réalité, le poids de l’UE et de l’Euro dans les difficultés grandissantes du pays. Seul le FREXIT donnerait un vrai sens et donc une perspective à la contestation. Oui, Macron peut dormir (pour l’instant) sur ses deux oreilles. Pour l’heure, un seul parti hélas défend ouvertement le projet de FREXIT, ce qui vaut à son président d’être traité de « complotiste » par Le Monde (toujours aux avant-poste de la « rationalité oligarchique »). Ceux qui s’intéressent vraiment à l’avenir de la France reconnaîtront ce dernier sans difficulté.

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  • P2france // 13.04.2019 à 08h41

    Et pourtant elle tourne !
    Sans valider cette vision , c’est le resentir de beaucoup d’entre nous.

      +3

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  • Tristesse // 13.04.2019 à 09h11

    Un bon pamphlet mais ça ça ne suffira pas il faut pour ces « nouveaux gueux « des têtes pensantes sur les nouvelles barricades que sont les ronds-points ou sont CGT LFI ceux qui soutenaient la classe ouvrière car ce ne sont ces « gueux »que la classe ouvrière. M ruffin !Pourquoi les retraitŕés ne manifestent pas avec les gilets ? Ils attendent quoi ! Ou sont les infirmières les aides soignantes pressurees comme des citrons ou sont les familles de nos parents méprisės au point de ne leur donner a manger 1 euros par repas et les écolos que font ils ??
    M gluksman !un de plus on dilue on permet M macron de poursuivre sa politique pour 1 5 10 ans et comme les puissants ne céderont rien on finira par être comme disait le ministre M Collomb les uns contre les autres
    Ce sera une victoire pour ceux qui fabrique des armes la guerre
    Nous devons tous réagir pour faire reguler le capitalisme l homme n etant pas suffisamment bon ils ne partageront jamais ,la cupidité et l avidite est un non-sens mais c est malheureusement leur règle et c est ce qui nous amène dans le mur.

      +7

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  • Lina // 13.04.2019 à 09h39

    On peut ereinter Michel Omfray pour certains de ses propos mais son analyse du cynisme politique en général et macroniste en particulier est incontestable, tout autant que la dimension psychologique à l’oeuvre dans les calculs de E.M (le roi pas sa cour).

      +17

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  • Néro // 13.04.2019 à 09h43

    Rappelons que Caligula a été assassiné et que cela a évité une guerre en Judée et que Néron contrairement au squatteur de l’Elysée était aimé du peuple et détesté par l’aristocratie à laquelle appartenaient Suétone et Tacite..

      +8

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  • lowcost // 13.04.2019 à 09h52

    Les raccourcis sur les unions entre Blacks blocs et banlieue, les babines retroussées, le cerveau reptilien etc… sont dramatiques… on ne sait pas si on y perçoit une véritable peur/haine/mépris de ces supposés individus devenus des « sauvages », ou s’il s’assure ainsi, discrètement, croit-il peut-être…, de coller à l’air du temps médiatique de façon à garder ses entrées dans les lieux d’asance de l’information mainstream…

      +8

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    • Louis St.O // 14.04.2019 à 17h35

      Oui, j’ai l’impression qu’il voit le peuple comme Macron, avec d’autres mots, ou d’autres insultes, mais avec le même mépris. Bon déjà on a pas eu droit au chapitre Robespierre.

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  • affreuxjojo // 13.04.2019 à 10h04

    Bravo Monsieur Onfray. Vous cernez admirablement la personnalité de Macron, et analysez fort bien ses actes(et non-actes).
    Quant à Mélenchon et Lordon, qu’on se souvienne de « Média » et de « nuit debout ».

      +12

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    • Le Rouméliote // 13.04.2019 à 12h23

      Bien d’accord avec vous ! J’ai particulièrement apprécié la pique contre la « démocratie participative » de l’ineffable Ségolène, ce concept creux dans un pays sous la dictature du traité de Lisbonne. Il serait temps que la gauche ouvre les yeux sur sa propre participation au démantèlement de l’État social depuis 1983, arrête de chercher des idéologies « sociétales » de remplacement et s’aperçoive de la catastrophe européiste ! Mais pourquoi ai-je voté Mitterrand en 1981 ?

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  • JM Bourget // 13.04.2019 à 10h05

    Texte écrit avec une queue de pelle. Bourré de redites clichetonnes du genre « trie sur le volet ».Comme le cirque annonce la performance du trapéziste Onfray nous téléphone qu’il va produire une assertion rigolote.Ce type sent le vieux diesel , il a injurié les Palestiniens et Guy Mocquet pour rester sur le cheval de la convenance. Se croyant malin, il n a pas fais gaffe et il est tombé. Chagrin d’ ego mal câliné, en plus il s en prend à Lordon alors que lui méme a été paye comme prof avec de l argent public et de généreuses subventions de Caen la naïve.
    Du creux meurtri qui veut exister.

      +14

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  • Duracuir // 13.04.2019 à 10h20

    MERCI DE DATER LA VRAIE DATE DE PUBLICATION DE CET ARTICLE. 19/03/2019
    Il est essentiel de dater cet article.Il n’est pas du tout d’aujourd’hui.

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  • Puy // 13.04.2019 à 10h21

    À force de faire la leçon à tout bout de champ Onfray me fatigue.
    Son érudition lui laisse croire qu il est omniscient et que lui seul peut juger de ce qui est bien ou mal.
    On sent quand même une grande frustration .
    Onfray est jaloux…..de ne pas être macron!

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  • Pat // 13.04.2019 à 10h30

    Excellent .c est malheureusement la triste vérité je trouve cette analyse parfaite .Cce que j ai lu de mieux c est dernier temps continuer votre réflexion Mr Onfray certains français sont d accord avec vous.

      +11

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  • Volvo // 13.04.2019 à 11h04

    Cher Michel votre obsession anti Macron n’honore pas votre rigueur intellectuelle : critiquer en dehors de toute mesure vous savez faire mais tout ce qui est excessif est insignifiant et vous êtes malheureusement désormais dans ce champ là. La critique est facile mais l’art est difficile : que faites vous dans le domaine de l’action et même seulement dans le domaine de la recommandation positive : tout pour vous ne semble qu’un champs de ruines quelque soit la personne concernée et rien ni personne ne semble avoir grâce à vos yeux .
    Un macédonien convaincu qui vous lit encore avec de plus en plus de difficultés tant vous accumulez et répétez les mêmes noirceurs . De temps en temps même le ciel est bleu et le soleil brille malgré les nuages noirs continus de votre pensée

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    • vert-de-taire // 16.04.2019 à 12h14

      Vous semblez ignorer des faits concernant la « réalité » de Macron et sa cour.
      lisez donc Crépuscule et autres descriptions de l’art de gouverner.
      Nous reparlerons alors de l’art de gouverner certes difficile … mais d’autant plus quand on trompe ses auditeurs qui sont aussi (encore ?) des citoyens, des électeurs.

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  • Barre didier // 13.04.2019 à 11h11

    Je pense que Mr onfray a tout à fait raison, n en déplaise à certains.
    Qu ils restent à kant, et aux philosophes du pouuvoir
    Didier

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    • Serge F. // 14.04.2019 à 01h48

      Michel Onfray n’arrivera jamais à la cheville d’Emmanuel Kant, qui n’est pourtant pas ma tasse de thé. Je préfère de loin Vladimir Jankélévitch.

      Michel Onfray est un philosophe pour tête de gondole dans les supermarchés :

      https://www.youtube.com/watch?v=1G2XxLwO1zw

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    • Serge F. // 14.04.2019 à 04h22

      « L’imposture « philosophique » continue. Après Platon, Freud, Sartre, voici Sade. Et c’était après la Bible, Dieu et autres babioles. Le fonds de commerce est vaste et les perspectives marchandes alléchantes. La machine commerciale de M. Onfray porte un nom, l’imposture, et consiste en un procédé, attaquer l’un après l’autre les grands fondateurs de la culture occidentale. Non pas que M. Onfray ait en ligne de mire la pensée occidentale, ce serait une ambition défendable. Il n’a en ligne de mire qu’une chose : lui-même et les têtes de gondole de la philosophie des grandes surfaces. » Léon-Marc Lévy, agrégé de Lettres Modernes et maître en philosophie

      https://histoireetsociete.wordpress.com/2013/02/01/onfray-de-limposture-par-leon-marc-levy/

      « Car en réalité, le sujet de Michel Onfray, c’est Michel Onfray le dernier homme et ses petites querelles, ses petites idées, son petit moi. Il a besoin de s’opposer pour exister, de montrer qu’il n’est pas d’accord avec un tel sur ci, avec un autre sur ça ; au diable la cohérence ! » Clara Piraud, titulaire d’un master de philosophie et du CAPES de philosophie

      https://brunoadrie.wordpress.com/2017/11/17/du-monde-libre-a-michel-onfray-linquietante-trajectoire-daude-lancelin-par-clara-piraud/

      Je ne crois pas que Léon-Marc Lévy et Clara Piraud soient des philosophes du pouvoir.

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      • vert-de-taire // 16.04.2019 à 13h16

        Un peu trop sévère à mon avis mais pas faux.
        Onfray permet, offre à bien des gens l’accès à une culture, des pensées voire des idées.
        Cela suffit à rendre écoutable ses énonciations (à défaut de raisonnements).

        De pouvoir ? je ne crois pas dans la mesure où il se complaît dans la/les polémique/s.
        L’impression juste qu’Onfray ne parle que d’Onfray vient surtout de sa capacité à parler de tout souvent donc de se citer, inévitablement.
        On/je passe outre, on distingue aussi dans ses propos parfois des intérêts..

        Les nouvelles du monde ne sont-elles pas aussi une source de bruit où l’on cherche difficilement un peu d’intérêts ?
        restons spinoziste : réaliste de nos affects.

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  • Igordallenkoff // 13.04.2019 à 11h16

    Si le site Les Crises pense se développer avec les logorrhées de son microphilosophe normand il risque d’être déçu! Cette haine obsessionnelle de Macron et de son couple le conduit à dire autant de bêtises que les pires de ses amis gilets jaunes, les Maxime Nicolle et autres complotistes. Michel Onfray fait partie de ces innombrables dégâts collatéraux liés à la crise des GJ!

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  • Jmh // 13.04.2019 à 11h22

    Grand lecteur d’Onfray….je reste déçu par une approche philo réaliste mais non pourvue d’ un embryon de solution ….donc simple constat!….dommage

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  • Jacques // 13.04.2019 à 11h33

    Peut-être n’a-t-il pas été invité lui-même et qu’il en a pris ombrage ? Il eut préféré être invité pour pouvoir déclamer qu’il avait refusé de participer !

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  • galipette // 13.04.2019 à 11h33

    Michel Onfray dénonce les dérives et travers du macronisme mais que conseille t il concrètement ? Rien !
    Les Gilets Jaunes sont dans le concret et auraient besoin d’être soutenus par ceux qui ont encore un peu de dignité, le verbe facile et un coeur !

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    • Jacques // 13.04.2019 à 11h36

      La hargne devient le mode d’expression de Michel Onfray. Dommage !

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    • Learch // 13.04.2019 à 20h51

      Pourquoi devrait-il être un conseiller ? Je trouve que c’est déjà très bien qu’il dresse, selon moi, un excellent constat. Ne soyons pas si exigeant. Il alimente le débat, la machine à idées, peut-être qu’un autre aura lui des conseils et des solutions… Pour résoudre un problème il faut d’abord le cerner.

      Mais à bien y réfléchir, ne conseille-t-il pas en filigrane ? En pensant comme lui c’est à dire en ne pensant pas comme le large spectre politicien qu’il portraitise ? (tous ces maastrichiens de garde, de l’extrême gauche à l’extrême droite)

        +4

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      • Serge F. // 14.04.2019 à 01h35

        Alimenter un débat ne consiste par seulement à critiquer. Je peux dire que tous les politiciens sont véreux, et après on fait quoi ? Pouvez-vous me citer une personne politique contemporaine qui a grâce aux yeux de Michel Onfray ? Celui qui se nourrira de sa pensée pour apporter une solution politique finira, à coup sûr, par être critiqué par Onfray.

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        • Learch // 14.04.2019 à 12h03

          Critiquer uniquement peut très bien alimenter un débat, à conditions que les autres participants au débat ne fassent pas de même (je parle d’un vrai débat pas d’un monologue en réponses à des questions). La critique est toujours constructive. Pour résoudre un problème il faut d’abord et avant tout dire qu’il y a un problème.

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          • Serge F. // 14.04.2019 à 13h32

            La critique est constructive qu’à partir du moment où elle n’est pas gratuite. Elle ne marche pas non plus que dans un seul sens. Or, Michel Onfray critique un peu trop souvent gratuitement et n’aime pas, en revanche, être critiqué :

            https://www.youtube.com/watch?v=miQ9HK8v3kI

            En fait, Michel Onfray pratique souvent le monologue, pas le vrai débat d’idées.

              +1

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        • R.C. // 15.04.2019 à 13h17

          S’attaquer au conformisme intellectuel et secouer quelques certitudes établies n’est jamais de tout repos. Onfray nous en fournit la preuve.
          Combien ont écouté quelques-unes de ses conférences, parmi ceux qui le descendent en flammes ? Il faut reconnaître à Onfray de réelles qualités de penseur et de philosophe.
          Pourquoi faire la fine bouche en le considérant d’un air suspect lorsqu’il torpille l’escroc jupitérien ? Il faut arrêter de tout mélanger. Onfray est pour le juste combat des gilets-jaunes. Qui l’a écouté et l’a lu ne peut qu’en être convaincu. Son regard acéré a pointé les manipulations du pouvoir qui tente de corrompre et faire déraper un puissant mouvement de révolte. Ça peut ne pas plaire. A commencer par les macronistes bêlants…

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  • Limbourg // 13.04.2019 à 11h41

    Cher Michel Onfray le philosophe que vous êtes doit reconnaître qu »en dépit de tout ce que vous dites et à quoi j’adhère absolument, E.M.est entrain non pas de gagner, mais de dépasser l’obstacle.
    Et cela résume toute la difficulté des plus faibles à vaincre les plus forts.
    Il n’y a pas de victoire définitive, il n’y a que des avancées hélas aussi avec des reculs.
    Très cordialement.

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    • Learch // 13.04.2019 à 20h33

      En train de gagner ? On en reparle dans quelques mois ? Ce n’est pas un espoir, c’est un constat : la tension est palpable, peut-être pas dans les beaux quartiers, certes…

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  • calou // 13.04.2019 à 11h49

    Constat réaliste
    Que faire ? disait Lénine car je nentrevois aucune solution digne aux séries d’humiliations en gestation.
    Si c’est plus de violences ?

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  • filosof // 13.04.2019 à 12h11

    Dans un de ses sketchs Coluche demandait « Quelle est la différence entre la dictature et la democratie?  »
    La dictature c ferme ta gueule et la démocratie
    Les rapports de force sont installés et appelés à durer si les citoyens voient leurs conditions de vie se deteriorer.
    Rien de bien nouveau sous le soleil donc .Les technologies accélèrent les processus de décomposition des solidarités sociales et natonales et laissent place à une mondialisation qui veut imposer ses normes culturelles économiques etc..
    Chacun se déterminera par rapport à sa classe sociale et ses aspirations mais ne peut plus arguer de l ‘intérêt général puisqu’il est de facto trop général et composé d’intérêts contradictoires et opposés. Et comme dans les bons virx repas de famille on finira par s’engueler ou traiter d’imbecile les personnes qui ne sont pas d’accord avec vous sans la comprendre car on ne vit pas la meme vie.
    Éternel recommencement.
    Ceux qui ont le pouvoir essaie de ke garder et d’imposer leur point de vue.
    Ceux qui en souffrent veulent s’en affranchir et rêvent de liberté tout en essayant de conserver les avantages de leur situation.

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    • vert-de-taire // 16.04.2019 à 14h04

      moui un peu simpliste tout de même.
      D’abord la Démocratie n’existe pas, « on » en constate le respect ou non.
      La Démocratie se décline en processus donc formalisation de rapprots sociaux en conformité avec des principes partagés.

      De là à se déterminer exclusivement de par sa classe sociale donc ses interets de classe, c’est de l’humour ?

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  • Glaoui // 13.04.2019 à 13h04

    Un brûlot davantage inspiré par la haine et le ressentiment, sans parler du désir de notoriété obsessionnel d’Onfray, toujours égal à lui-même. L’attaque contre Lordon est typique, il lui fait de l’ombre?

      +6

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    • alain maronani // 13.04.2019 à 16h03

      Lordon et les autres tiennent AUSSI leur place par leur quête incessante de publicité. Ce sont eux AUSSI des hallucinés des medias comme BHL ou Finky…renoncer aux medias mène à l’anonymat, pas ce qu’il faut faire pour vendre sa salade…N’est pas Julien Gracq ou Robert Pinget qui veut…
      Onfray souffre aussi du fait qu’il ne vient pas du sérail…une formation différente, largement provincial, que sa survie financière provient surtout de ses publications, etc.
      Comparer cette agitation aux refus incessants de Debord ou de Bourdieu (une exception en 1995) à participer à ce circus devrait suffire à clore les discussions sur les attitudes des uns et des autres.

        +4

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      • Serge F. // 14.04.2019 à 01h22

        Il existe bon nombre de philosophes qui ne viennent pas du sérail, comme vous dites, et qui ne produisent pas autant de sophismes et de mensonges que Michel Onfray. Le respect qu’ils doivent à leur public ne les oblige pas pour autant à vivre comme des mendiants.

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      • vert-de-taire // 16.04.2019 à 14h10

        Lordon en quête de publicité ?
        On se pince.
        Il faut vraiment être un petit laquais dans un monde en guerre pour voir cela !
        cela-dit ce n’est pas une critique, juste une remarque.
        C’est intéressant de voir qu’il existe des points de vue aussi abscons.

        et pourquoi demander aux gens de vivre comme des « saints » ou autres grands exemples ?
        Quel sens cela a, cela sert qui quoi quelles idées ?

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        • alain maronani // 20.04.2019 à 23h14

          S’il ne parait pas dans les medias comment fait-il connaître ses livres ? Expliquez-moi ca…pour la laquai commencez donc par assumer et n’utilisez pas un pseudo…

            +0

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  • calal // 13.04.2019 à 13h07

    Des deputes ont semble t il redore le blason de la democratie representative en s’alliant pour atteindre la quantite de voix de parlementaires necessaire pour declencher une procedure de referendum d’initiative partagee. Ce referendum sur la privatisation d’aeroport de paris pourrait eventuellement joeur le role de mesure de la legitimite restante a macron et a son equipe gouvernante.
    Est ce que ce referendum aura lieu avant les elections europeennes? s’il a lieu apres,cela peut ne pas etre si utile que cela.J’en veux toujours autant a mes compatriotes de leur abstention massive aux elections legislatives de 2017, cause de la confusion sur la legitimite du gouvernement macron.

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    • lm13720 // 13.04.2019 à 17h29

      Il est parfaitement impossible que ce référendum ait lieu avant les européennes. Renseignez-vous… Reste que, quel que soit le résultat des européennes (dont la moitié des électeurs se fichent), il faudra :
      1. Que le Conseil constitutionnel valide le texte ;
      2. Trouver 10 % du corps électoral pour signer, autrement dit plus 4,5 millions de signataires. Ce n’est pas impossible mais comme cela doit se faire « en ligne », ça va être compliqué ;
      3. Et enfin que, si le Parlement (AN + Sénat) n’a pas examiné de texte sur le même sujet dans un délai de six mois, le président de la République convoque un référendum sur la proposition de loi.
      Vous aurez compris que ce n’est pas demain la veille…
      Pour plus de détails sur le RIP, voir https://www.vie-publique.fr/focus/decrypter-actualite/quoi-consiste-referendum-initiative-partagee.html

        +4

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      • tchoo // 14.04.2019 à 15h38

        c’est parce qu’il ne savait que c’était impossible qu’il tentèrent de le faire
        ne rien faire, et contempler en protestant ne serait pas plus productif

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  • Pierrot // 13.04.2019 à 13h11

    Editorial Symptôme : de la Crise politique en développement des pays développés. Hypothèse solide : la Chute tendancielle du Taux de Profit (K.Marx) entraîne exacerbation des Concurrences, alors que les Colonies-cornes-d’abondance ont disparues. Ça bagarre de plus en plus selfish et dur entre les Capitalats et Bureaucraties, d’un pays-région, d’un groupe, d’une personne à l’autre. Le corrélat est la Paupérisation relative (K.Marx) des classes moyennes. La Révolte gronde avec toutes les confusions et crapuleries qui s’y agglomèrent (y a même des gangsters profitent de l’aubaine !). Bon. Il faut raison garder et essayer d’analyser. Mon opinion: 1-si l’Europe (actuellement allemande) se délite, ce sera encore pire. Il faut faire avec, contre la politique du Pire. 2-On peut réformer la sous-démocratie de la 5e république (monarchie de 5 ans!) en réduisant la Durée du parlement à 2ans et demi, donc Législatives à Mi-Mandat comme aux Usa (voir comme Trump est emmerdé depuis les Mid-Terms). 3-Le RIC (comme en Suisse ou aux Usa) est incontournable. 4-Developper un Corps de Médiateurs (avec des retraités) qui aie valeur d’intermédiaires légaux face à l’administration ou la justice pour amortir la relation d’écrasement actuel des Citoyen-nes-pots-de-terre face au pot-de-fer de l’État.

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    • vert-de-taire // 16.04.2019 à 15h07

       » 1-si l’Europe (actuellement allemande) se délite, ce sera encore pire. Il faut faire avec, contre la politique du Pire »

      Pas d’accord. Si l’UE (et non pas l’Europe, désigner un Traité et une entité ne signifient pas la même chose, c’est ajouter à la confusion des concepts donc de la pensée) se délite c’est par contradictions internes intenables.

      Car enfin, fabriquer un contrat (Traité) dans lequel il n’est pas prévu de dédit ce n’est plus un contrat mais un féodalisme, un fascisme qui s’impose contre la raison, l’opinion, la liberté fondamentale de le dénoncer.

      On peut tenter de la défendre pour éviter le pire, l’UE ne tient que par sa violence non appréciable/acceptable/amandable par les outils démocratiques : sur-niveau de légitimité, droit infini dans le temps de faire des accords sans approbation parlementaire … Bref l’UE n’est pas démocratique et c’est rédhibitoire à tout démocrate.

      Qu’une union similaire soit possible bien-sûr mais pas sur les mêmes bases félonnes.

      Et les pb de la procédure de brexit prouvent bien cet inacceptable, le contrat aussi intenable que réfutable.
      Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas comment refaire un accord européen qu’il faut accepter l’existant.
      Surtout quand l’existant se délite de lui-même !
      Un peu comme nos dirigeants qui acceptent gèrent aident une fuite en avant du capitalisme financier dévastateur et criminel !
      Cela ne fait que reculer les catastrophes.

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  • Renard // 13.04.2019 à 14h32

    Onfray a raison de penser que la récupération des GJ par l’extrême-gauche culturelle – représenter ici par Lordon – est une menace sérieuse pour eux. Cette extrême gauche souhaite attirer les GJ dans ses lubies habituelles et ses 10% de l’électorat bien tassé.

    Ce qui assez drôle c’est le réflexe de défense de ceux appartenant à ce courant d’extrême-gauche culturelle (ou extrême-gauche libérale selon le mot de Michéa). Ils vont tout de suite considérer que si Onfray dit ceci c’est pour garder son rond de serviette dans les médias, sans envisager que si Onfray dit ceci c’est parce qu’il le pense. Ils ne considèrent pas non plus que si Onfray le pense c’est parce que c’est vrai.

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    • Serge F. // 13.04.2019 à 19h16

      Ce que Michel Onfray pense est souvent faux. Le mensonge est en train de prendre des proportions très inquiétantes. Il touche toutes les sphères de la société. C’est très dangereux pour la démocratie. Lisez les travaux de Cornelius Castoriadis pour vous en convaincre, à commencer par la conclusion de cet échange mémorable qui a eu lieu en 1979 entre Pierre Vidal-Naquet et BHL :

      http://www.pierre-vidal-naquet.net/spip.php?article49

      Extrait :

      « La première concerne les « auteurs » eux-mêmes. Il leur faut être privés du sentiment de responsabilité et de pudeur. La pudeur est, évidemment, vertu sociale et politique : sans pudeur, pas de démocratie. (Dans les Lois, Platon voyait très correctement que la démocratie athénienne avait fait des merveilles aussi longtemps que la pudeur, aidôs, y régnait.) En ces matières, l’absence de pudeur est ipso facto mépris d’autrui et du public. Il faut, en effet, un fantastique mépris de son propre métier, de la vérité certes aussi mais tout autant des lecteurs, pour inventer des faits et des citations. »

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      • alain maronani // 13.04.2019 à 20h57

        On consomme la marque Onfray comme la marque Lordon ou le style Todd…il faut occuper les medias et Onfray a besoin de vendre ses livres pour survivre…

        BHL est une marque dévaluée mais lire l’échange avec Vidal-Naquet permet de constater que le personnage n’a pas changé..odieux.

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  • alain maronani // 13.04.2019 à 15h19

    L’un de ces trop nombreux commentaires de la mediacratie franco-française en boucle..Lordon, Todd, Sapir, etc..
    On peut continuer de cette facon pour les 20 prochaines années. Les gens qui alimentent et en grande partie ceux qui lisent ou commentent (ou achètent les livres…) sont toujours les mêmes.
    Les avertissements sur les dérives politiques ou sur les dérives du système économqiue et de ses conséquences datent maintenant de plus de 30 années…le dernier gadget l’intelligence artificielle..ou la photo du trou noir…une science totalement détâchée des urgences extrêmes de maintenant.
    Qui est prêt pour maintenir la dérive climatique à renoncer (courte liste) aux voyages en avion, au tourisme de masse, à cesser de boire café et thé, à se limiter a 1.5 kilo de vêtement par année, à la fin de l’internet et du téléphone portable pour tous…à mettre fin à la prolongation incessante de la vie (prothèses en titane, cardiologie sans limite, transplantations, etc..).
    Sans ces renoncements collectifs l’hécatombe est au coin de la rue.
    Les gilets jaunes qui veulent du diesel moins cher (je comprends leur demande en passant..) sont un exemple, parfait.
    Personne ne voulant et ne pouvant mettre en place cette révolution (indispensable) nous aurons les clowns de service (Melenchon ou Macron ou peu importe en fait…).

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    • Serge F. // 13.04.2019 à 19h08

      Sans cette science que vous dénoncez, vous n’auriez pas eu l’occasion de déposer ce commentaire. La science n’est pas exempt de critiques, mais il ne faut pas aller trop loin dans la démagogie.

      Au sujet de la photo du trou noir qui, soit dit en passant, n’a pas été faite pour des raisons mercantiles, lisez donc ceci :

      https://twitter.com/SGeantes/status/1116250804585889792

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      • alain maronani // 13.04.2019 à 20h32

        Je ne dénonce pas la SCIENCE…majuscules..mais les dérives technologiques associées comme la CONQUETE spatiale dont les retombées sont NULLES, les moyens démentiels mis en place pour trouver la dernière particule, style boson de Higgs, etc.. Tout ceci n’est pas de la démagogie mais le travail de goupes de pression scientifiques associés à des intérêts industriels. Autre exemple les abrutissements collectifs style colonisation de Mars…ou le tourisme spatial…pour Internet et les ordinateurs ont ne peut que vous recommander la lecture des études de la DARPA..c’est une technologie transitoire qui bientôt ne sera plus accessible au plus grand nombre..
        L’extraction des matières premières a été multipliée par quatre en 25 années…faites vos conclusions. L’émerveillement collectif devant l’explosion du traffic aérien est une idiotie totale.

        Quand 60 % de l’humanité vit avec 1 $ par jour laissons le trou noir ou il est (de toute facon 99.5 % de la population est incapable de comprendre la phénomène). Que ce ne soit pas fait pour des raisons commerciales ne veut pas dire que ce n’est pas inutile, les urgences pour LA SURVIE collective ne sont pas là..Ben oui c’est désagréable…

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        • Serge F. // 14.04.2019 à 00h43

          Vous mélangez des travaux scientifiques qui ne sont pas comparables. Etudier l’univers peut permettre d’aboutir à des connaissances qui peuvent bouleverser le monde. C’est ce qui s’est passé avec la théorie générale de la relativité. Sans cette découverte, nous n’aurions pas trouvé les moyens de faire fonctionner le GPS. C’est pareil pour la physique quantique (et donc l’étude des particules). Sans elle, nous n’aurions pas découvert le laser et trouvé le moyen de stocker de gros volumes de données dans un petit volume de matière. L’IA peut être un formidable outil d’aide à la décision ou à l’analyse qui peut permettre de sauver des vies (détection de certaines maladies ou détermination des causes d’une épidémie).

          Il existe par contre un autre champ d’activité de la science bien plus critiquable. C’est celui qui consiste à ne répondre qu’à des besoins purement mercantiles. C’est très souvent le cas pour les OGM ou le transhumanisme.

          On peut à la fois essayer de comprendre l’univers qui nous entoure et s’occuper de résoudre les misères de ce monde. Les ressources disponibles dans notre monde permettent de faire les deux, si l’on s’en donne les moyens.

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          • alain maronani // 14.04.2019 à 05h07

            Le GPS est de la même sauce. Vous n’avez toujours pas réalisé que tout ceci n’est pas supportable sur le long terme. l’IA peut sauver des vies ? Lesquelles ? Il y a 5000 enfants qui meurent de malnutrition par jour..plus 2 à 3000 de diarhrée…l’IA va aider ? Bill Gates et sa fondation subventionnent des recherches sur la malaria..c’est plus simple de distribuer des moustiquaires, de s’assurer que les points d’eau ne sont pas infestés et les marais asséchés (c’est moins payant pour les labos…et les chercheurs…).

            L’IA va permettre de généraliser l’espionnage..en passant je sais précisément de quoi je parle. Les scientifiques style physique du cosmos passent une partie significative de leur temps a traficoter avec les industriels fournisseurs de ce champ de recherche.

            La conquête spatiale ne sert à rien sinon a graisser le secteur aérospatial..et militaire.

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            • Wakizashi // 14.04.2019 à 09h02

              @ alain maronani

              « je sais précisément de quoi je parle »

              Etant donné à quel point vous mélangez tout, ça ne saute pas aux yeux. Pour commencer la science fait de la science, c’est ainsi. Demander à la science de parer aux urgences politiques et sociales n’a tout simplement aucun sens.

              Ensuite vous mélangez recherche fondamentale et recherche appliquée. Certaines formes de recherches appliquées sont certes purement mercantiles, mais à moins de prêcher l’ignorance, la recherche fondamentale est fondamentale justement parce qu’elle est la raison-même de l’existence de la science, en ce sens qu’elle fournit une représentation du monde dans lequel on vit, un paradigme.

              En l’occurrence, la photo du trou noir entre dans le cadre des recherches pour élaborer la fameuse théorie du tout, à savoir une théorie qui puisse décrire à la fois la gravitation et les 3 autres interactions fondamentales (électromagnétique, nucléaire forte & nucléaire faible), qui seule permettrait une compréhension plus profonde de l’univers et de son origine (si origine il y a).

              Accessoirement (mais ce n’est pas rien non plus), cette photo est aussi un test de la relativité générale (qui prévoit l’existence des trous noirs, mais dont l’existence n’est pas encore démontrée expérimentalement). Or si leur existence est avérée, ils pourraient permettre de tester expérimentalement la gravitation quantique, qui est une des candidates les plus prometteuses à la théorie du tout…

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            • Serge F. // 14.04.2019 à 12h58

              Pour connaître l’apport de l’IA dans le domaine de la santé, vous pouvez lire ce document de l’INSERM :

              https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/intelligence-artificielle-et-sante

              Oui, l’IA peut sauver des vies :

              https://www.unige.ch/communication/communiques/2018/lintelligence-artificielle-pour-sauver-des-vies-denfants/

              Le GPS peut aussi sauver des vies :

              https://www.searchevolution.com/gps/gps-sauver-vies.html

              Comme tout outil, une nouvelle technologie peut être utilisée à de mauvaises fins. Ce n’est souvent pas l’outil qui pose problème, mais l’utilisation que l’on en fait. Supprimer le couteau sous prétexte qu’il est parfois utilisé pour tuer serait absurde. Ce qu’il faut, c’est changer les mauvais comportements de l’homme.

              Une nouvelle technologie ne peut être obtenue que grâce à la recherche appliquée. Or, sans recherche fondamentale, pas de recherche appliquée.

              La conquête spatiale permet, par exemple, de ramener des échantillons de sol lunaire pour comprendre la formation de la Terre et de son satellite. Elle peut permettre de connaître l’origine de la vie et de savoir si nous sommes seuls dans l’univers. Ces questions existentielles taraudent l’homme depuis qu’il est homme.

              L’homme n’a pas uniquement besoin de nourriture terrestre. Il a aussi besoin d’art, de science et de spiritualité.

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            • alain maronani // 15.04.2019 à 01h16

              Réponse aux 2 ci-dessous.

              Je ne mélange pas recherche fondamentale et appliquée.

              Les example cités sont une illustration parfaite de mes propos. La théorie du tout c’est passionnant, les systèmes GPS peuvent sauver des vies mais tout ceci ne correspond EN RIEN a ce qu’il est urgent de faire pour sauver le climat pour les générations à venir, continuer a avoir un monde vivable. La gravitation quantique..le paysan indien qui attend la mousson…espère que dans 50 années les glaciers de l’Hymalaya n’auront pas complètement cessés d’exister…certains professeurs Tournesol sont des nuisibles.

              La conquête spatiale permet, par exemple, de ramener des échantillons de sol lunaire pour comprendre la formation de la Terre et de son satellite…je cite..une idiotie totale…

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            • Wakizashi // 15.04.2019 à 07h39

              « Je ne mélange pas recherche fondamentale et appliquée. »

              Si. La mise en évidence du boson de Higgs par exemple, c’est de la recherche fondamentale (dans le cadre du modèle standard). Prédiction de son existence en 1964, validation expérimentale en 2012 : comme le rayonnement fossile ou l’intrication quantique, c’est un des plus beaux exemples de prédiction théorique vérifiée expérimentalement des décennies plus tard, qui illustre la puissance de la méthode scientifique.

              La conquête spatiale par contre, c’est typiquement de la recherche appliquée (même si l’exploration spatiale peut elle-même permettre par la suite d’aider la recherche fondamentale), typiquement la conception de systèmes de propulsion et de produits pouvant supporter l’environnement spatial. Etant donné les perspectives fascinantes face au vertigineux inconnu que représente l’espace, à moins d’être pathologiquement dénué de la moindre forme de curiosité, je vois mal en quoi ce serait « une idiotie totale ». Sans parler des retombées de la R&D aérospatiale sur le civil, notamment en matière de production énergétique : vous qui évoquez le climat, vous devriez au contraire être enthousiaste…

              « ce qu’il est urgent de faire pour sauver le climat »

              Le climat n’a pas besoin d’être sauvé, mais admettons : que faudrait-il faire selon vous ? Ne plus s’occuper que du climat et stopper toutes les autres recherches ? C’est ça LA solution géniale que vous préconisez du haut de vos indignations outragées ?

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            • Serge F. // 15.04.2019 à 13h39

              @alain maronani

              “ce qu’il est urgent de faire pour sauver le climat”

              Ce n’est pas le climat qu’il faut sauver, mais l’espèce humaine. Sa survie dépend aussi de la biodiversité, gravement atteinte à cause de ses activités nocives, qu’il faut préserver en première priorité. Pour le climat, le changement a déjà commencé car nous n’avons pas fait ce qu’il était nécessaire de faire quand c’était encore possible. Il ne nous reste plus aujourd’hui qu’à éviter le pire. Cela ne dépend pas des scientifiques, qui ne font qu’alerter, mais des pouvoirs politiques qui ne les écoutent pas.

              Au passage, l’IA va permettre d’en savoir plus sur l’environnement et la biodiversité :

              https://www.unige.ch/communication/communiques/2018/surveiller-lenvironnement-grace-a-lintelligence-artificielle/

              http://www.verteego.com/ia-biodiversite/

              Merci pour l’idiotie. Je ne vous ai pas insulté il me semble.

              https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-plus-anciennes-roches-terre-trouvee-lune-17605/

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            • Serge F. // 15.04.2019 à 14h42

              @alain maronani

              Le GPS, et plus largement les applications mobiles et collaboratives, permettent de recueillir des informations sur la biodiversité :

              http://www.proximamobile.fr/article/des-applications-mobiles-et-collaboratives-au-service-de-la-biodiversite

              Cela permet aussi de mieux connaître l’impact du changement climatique sur les migrations animales :

              https://royalsocietypublishing.org/doi/full/10.1098/rspb.2017.2329

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            • Serge F. // 15.04.2019 à 15h10

              @alain maronani

              Pourquoi vous attaquez vous à une certaine science et pas à l’industrie militaire ? Ce serait plus judicieux.

              Les dépenses militaires dans le monde représentent, en 2018, 1800 milliards de dollars. Est-ce les scientifiques qui étudient les trous noirs qui sont responsables de cette dépense invraisemblable ?

              Dans le monde, le budget militaire est à peu près le même que celui de la recherche scientifique (2.31% du PIB).

              https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/gb.xpd.rsdv.gd.zs

              https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/ny.gdp.mktp.cd

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            • Serge F. // 15.04.2019 à 15h41

              @alain maronani

              Vous pourriez aussi critiquer le football. A quoi ça sert le foot ? Pourtant ça brasse beaucoup d’argent qui pourrait être utile pour lutter contre la faim dans le monde :

              https://lifestyle.boursorama.com/sport/football-top-20-des-clubs-les-plus-riches-du-monde/

              A quoi ça sert le cinéma ? Ca brasse aussi beaucoup d’argent :

              http://www.premiere.fr/Cinema/Quels-sont-les-15-films-les-plus-chers-de-tous-les-temps

              A quoi ça sert Internet ? Ca consomme beaucoup trop d’énergie. Faut arrêter pour sauver la planète.

              https://mrmondialisation.org/le-cout-ecologique-dinternet-est-astronomique/

              A quoi ça sert les sodas et l’alcool ? On peut boire de l’eau et c’est meilleur pour la santé.

              Je peux continuer à m’enfoncer encore un peu plus dans la démagogie si vous voulez. A moins que vous ayez l’indignation sélective.

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              Alerter
  • Aqua // 13.04.2019 à 16h03

    Finalement « la sébile dans la main droite le coktail Molotov dans la main gauche « , ça aura fait florès dans des tas de strates de notre belle raie publique , depuis la citation originale ! «  On ne touche toujours qu’avec une main tremblante « a la Constitution des Vaches Sacrées hexagonales !
    Alors , En Marche Arrière , Toute !

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  • lm13720 // 13.04.2019 à 16h56

    « Frédéric Lordon, gauchiste en chef, mais subventionné par le contribuable via le CNRS où il est directeur de recherche ». Ainsi donc, selon Onfray qui, comme chacun le sait, ne vit que d’amour et d’eau fraîche, être chercheur au CNRS est indigne. Les chercheurs du CNRS apprécieront l’implicite mépris qui ne fait que souligner combien le « philosophe » auto-proclamé n’a plus grand chose à dire. Avec Onfray, et depuis un bon moment, on passe ainsi de la « philosophie de la misère » à la « misère de la philosophie »… Triste fin !

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    • Serge F. // 13.04.2019 à 18h31

      Il ne dit pas cela. Il dit que les chercheurs du CNRS devraient se taire car ils sont subventionnés par le contribuable, c’est pire ! Il recommande donc aux fonctionnaires de courber l’échine, car seuls des gens comme lui peuvent avoir le droit de lutter contre la tyrannie d’un système.

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      • Serge F. // 13.04.2019 à 18h54

        Et Michel Onfray fait cette remarque idiote au moment où des scientifiques de renommée mondiale témoignent de l’importance du CNRS à l’occasion de la journée du 6 avril au Collège de France :

        https://twitter.com/CNRS/status/1115556589086359553

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  • Learch // 13.04.2019 à 17h52

    Superbe texte ! Tout le monde en prend pour son grade, de l’extrême gauche à l’extrême droite, alors forcément certains pleurnichent en défendant leurs cases… avec ce large éventail qu’il agite assez loin de son regard aiguisé, Mr Onfray se rapproche, à mon humble avis, de la principale pensée qui a mis en mouvement les Gilets Jaunes (ainsi que tous ceux qui les ont soutenus même si pour eux les mouvements étaient plus des dodelinements de la tête :o)). Car il y a entre ces lignes, générées par elles, le véritable Esprit Français, celui des formidables et enviés Gaulois Réfractaires.

    Réfractaires aux conséquences nombreuses générées par la folie qu’est devenu le capitalisme, sous sa forme la plus extrême, réfractaires également à tous ceux, tout organisme qui soutient cette idéologie létale (que ce soit un capitalisme privé, USA, ou d’état, Chine).

    Et oui, vous avez totalement raison : la seule chose que l’on retiendra dans les livres d’histoire du sombre passage éclair (oxymore en clin d’oeil au « et en même temps ») de l’enfant-roi-Rotschild à l’Elysée sera cette courte maxime : « Paris brûlait et lui était au ski ».

      +7

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    • Serge F. // 13.04.2019 à 18h59

      Avez-vous vu Michel Onfray manifester auprès des Gilets jaunes ?

      Quand il se présentera à une élection, votez pour lui et vous verrez le résultat.

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      • Learch // 13.04.2019 à 20h27

        Où ai-je écrit qu’il avait manifesté avec les Gilets Jaunes ? Est-on obligé d’aller manifester avec les Gilets Jaunes pour écrire à propos de ce qui les meut ? Michel Onfray est un intellectuel, pourquoi voudriez-vous qu’il se présente à une quelconque élection ? En a-t-il seulement la volonté ? Je ne crois pas… Et comment pouvez-vous présager du résultat si jamais ce serait le cas, en vous basant sur quoi ? Enfin pensez-vous que ce serai pire que le résultat que nous avons actuellement ? Bref vous n’avez pas aimé le fait que je le soutienne, il vous dérange, vous vouliez me le dire et le faire savoir. C’est fait.

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        • Serge F. // 13.04.2019 à 20h56

          Michel Onfray a-t-il au moins été sur les ronds-points ou dans les assemblées des Gilets jaunes pour savoir ce qui s’échange ? Comment peut-il parler des Gilets jaunes sans les connaître concrètement ? Frédéric Lordon, Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin ou Etienne Chouard font l’effort, eux, de les voir régulièrement. Ils les connaissent bien mieux que Michel Onfray.

          Raphaël Glucksmann n’est-il pas un intellectuel ? Et que dire de Paul Jorion ? Se présenter à une élection, c’est s’exposer à la critique du public, c’est prendre le risque d’un débat contradictoire. Michel Onfray n’aime pas cela. Il aime choisir ses contradicteurs (comme Eric Zemmour, avec lequel il ne craint pas grand chose).

          Se contenter de critiquer sans rien proposer de concret est facile. Descendre des personnalités plus grandes que soi, souvent pour de fausses raisons, n’a pour seul avantage, à mes yeux, que d’essayer de paraître plus grand qu’eux. C’est le fonds de commerce de Michel Onfray.

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        • Serge F. // 13.04.2019 à 21h12

          Je vous rappelle que le grand Victor Hugo a été élu député le 4 juin 1848.

          Que Michel Onfray, qui s’intéresse beaucoup à la politique, ait le courage de ses convictions issues, soi-disant, de la gauche libertaire. Qu’il se présente à une élection !

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          • Learch // 14.04.2019 à 11h58

            Postulat ridicule. Ca me rappelle bizarrement les « mais que les Gilets Jaunes fassent donc une liste pour les européennes !!! » des propagandistes-éditocrates des médias mainstream…

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          • Serge F. // 14.04.2019 à 13h05

            @Learch Ce postulat peut vous paraître ridicule, mais qui ne fait rien ne risque rien. Puisque Michel Onfray donne des leçons à tous nos politiciens (je ne crois pas que ce soit le cas pour tous les Gilets jaunes), qu’il nous montre ses talents dans ce domaine, juste pour voir. Qu’il soit un peu constructif pour une fois.

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  • Serge F. // 13.04.2019 à 18h14

    Pourquoi continuer à faire de la publicité à ce sinistre personnage qu’est Michel Onfray ?

    Tranquillou, il écrit que « le premier travail de cette dame [Marine Le Pen] serait de faire du Chirac des années 80 ». Beau travail de dédiabolisation pour un homme qui se dit de gauche ! Il est en train de participer au sale boulot fait par les médias grand public (car le RN ne menace aucunement l’oligarchie) :

    https://www.youtube.com/watch?v=85FZo19khEM

    Quant à son éternel problème avec la FI, qu’il résume à Mélenchon, qu’il regarde cette vidéo géniale :

    https://www.youtube.com/watch?v=ddqCzFBXkTg

    Rapidement attaquée par les cerbères des GG :

    https://twitter.com/GG_RMC/status/1116613405350121472

    Au lieu de s’intéresser à Michel Onfray, il vaudrait mieux mettre en avant cette interview entre François Bégaudeau et Raphaël Enthoven publiée dans L’Obs récemment :

    https://twitter.com/tourgueni/status/1116071480184512513

    Un régal !

    Pendant ce temps, Juan Branco se fait attaquer par des jounalistes qu’il dénonce :

    https://twitter.com/anatolium/status/1117022023270785026

    et, avec ces journalistes, il y a… Raphaël Enthoven :

    https://twitter.com/Enthoven_R/status/1116689538338959360

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  • Subotai // 13.04.2019 à 19h37

    Bon , bref, beurk…
    J’ai pas pu aller au bout, ayant eu l’impression Onfray fait une sorte d’exorcisme; c’est à dire énumérer toute sorte d’arguments (même les plus discutables) prouvant la victoire du macronisme triomphant dans l’espoir d’obtenir son contraire.
    Vous savez, comme donner un nom de fille à un garçon pour éviter de lui attirer l’attention des démons… 🙂

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  • Denis // 13.04.2019 à 19h54

    Onfray dit quelques vérités.
    Mais parfois excessif, perd la puissance de
    sa parole qui se termine en gargouillis ridicule.

    Mais qui l’écoute encore désormais?

    Les gilets fluorescents! J’en doute.

    Quant au pouvoir, il s’en fout complètement de ce qu’il peut dire.

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  • Pseudo // 13.04.2019 à 20h02

    Pas d’ accord sur la critique de Mélenchon parfois dépassé par sa colère mais cette colère salubre, humaine qui secoue la bienséance compassée des milieux parisiens c’ est la nôtre. Celle qu’ il est temps d’ entendre avant la guerre civile conditionnée par la surdité arrogante et irresponsable actuelle.
    D’ accord avec M. Onfray sur tout le reste.

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  • Gigi // 13.04.2019 à 20h28

    Juste terriblement excessif…
    Personne ne peut parler au nom du peuple

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  • Renard // 13.04.2019 à 21h45

    Ce qui est drôle avec Onfray c’est que quand on lit les commentaires il y a 80-90% de critique négatives alors qu’à chaque fois ses articles cassent les scores au niveau du nombre de coups de coeurs reçus.

    Comment l’expliquer ? Pour moi c’est parce que Onfray met le doigt sur l’esprit profond du peuple français : ni gauchiste ni droitard, anti-libéral, anarchiste cynique et grinçant.

    Alors évidemment ce ton irrite ceux qui sont enfermés dans leur idéologie et dans une conception bourgeoise du débat gauche/droite. Ils auront forcément tendance a réagir avec véhémence avec quelqu’un qui casse leurs structures de pensée.

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    • Caliban // 13.04.2019 à 22h54

      Il casse rien du tout, il est très médiocre sur certains sujets. L’Histoire notamment.

      Ce serait un peu long à expliquer mais il y a chez Onfray la certitude que l’oeuvre d’une personne est liée à sa biographie. Ce schème de pensée individualiste fonctionne très bien pour les analyses littéraires et – l’érudition aidant – c’est même assez captivant.

      Cependant c’est lorsque ce penseur monte en généralité (actualité, Histoire, …) qu’il perd tout intérêt. Il fait de l’Histoire « à la papa » et de la psychologie de comptoir.

      Je ne comprends pas qu’on puisse s’intéresser à ce qu’il raconte. Peut-être pour l’esthétique de sa prose ?

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      • Serge F. // 13.04.2019 à 23h50

        Je pense que pas mal de personnes aiment Michel Onfray parce que sa plume est très acerbe et qu’il a pris la mauvaise habitude de flinguer de nombreuses personnalités clivantes. Son style plait. Mais sous couvert de faire un travail philosophique, il fait en fait le travail d’un humoriste sarcastique avec souvent l’humour en moins et en se prenant très au sérieux (puisque philosophe et non humoriste). Les nombreuses approximations, voire les mensonges, et les nombreux sophismes véhiculés par Onfray peuvent égarer de nombreuses personnes. C’est pour cette raison qu’il peut être dangereux pour une vie démocratique saine.

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        • tchoo // 14.04.2019 à 15h46

          Effectivement on peut l’aimer pour ça, même surement pour ça. Sauf que sortie de là, il n’y a rien ou plutot en filigrane on sent poindre de plus en plus de l’aigreur de ne plus être, et un plaidoyer pro domo pour lui-même
          . un autre intello tombe dans la même dérive aujourd’hui Jorion qui lui veut se présenter, mais pour exister encore et encore

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    • Serge F. // 14.04.2019 à 00h14

      Je ne pense pas que détester les mensonges et les sophismes c’est être enfermé dans une idéologie et une conception bourgeoise du débat gauche/droite.

      Prenez par exemple les discours démagogiques. Ils plaisent souvent beaucoup puisque c’est leur raison d’être. Par conséquent, ce n’est pas parce qu’une partie importante du public les approuvent que les personnes qui les prononcent sont recommandables pour autant.

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  • Caliban // 13.04.2019 à 22h45

    Onfray fait du Onfray, il tire sur les ambulances avec sa sulfateuse à guimauves. Mais sérieusement, qu’est-ce qu’on s’en tamponne de Macron, de sa psychologie ? Le problème ce n’est pas Macron (tout le monde sait que c’est un foutriquet), mais ce qui a permis son accession au pouvoir.

    Et s’agissant des « analyses » onfraysiennes il n’y a pas que cette tendance médiocre à tout psychologiser mais également sa pensée totalement branlante dès qu’il s’agit de penser l’Histoire. Ce texte en est encore une illustration : l’Histoire pour Onfray est faite par les Grands et les Petits Hommes (ici de Gaulle vs Macron).

    N’importe quel étudiant de première année vous dira que ce genre d’optique n’a plus cours depuis les années 20 du siècle passé. L’historiographie évolue, Onfray stagne et nous renvoie à la façon de penser d’Ernest Lavisse. Totalement hermétique à la pensée historique.

      +5

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  • Vincent de Lacroix // 14.04.2019 à 03h29

    Excellente analyse de Michel Onfray : les scénarios politiques futurs lucidement envisagés,sans concessions…

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  • Spinoza // 14.04.2019 à 07h41

    Il y a toujours eu des nihilistes comme Bakounine ou Netchaiev et bien d’autres au cours de l’histoire. Mr. Onfray en est le parfait exemple. Ce que j’attends de sa part est une contre proposition concrète au système qu’il exerce. Je peux attendre longtemps. En dehors d’envolees oratoires de qualité. Qu’a-t-on ?

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  • justinos // 14.04.2019 à 08h58

    L’attaque contre F. Lordon révèle toute sa bassesse par l’argument utilisé : « il est payé par nos impôts » ! Outre que c’est mesquin, cela flaire son poujadisme en quelque sorte. M. Onfray voudrait-il que la recherche ne soit que privée ? Que les fonctionnaires ne pensent ni s’expriment ? Deux choses à noter : d’abord, philosophiquement et intellectuellement, Lordon est beaucoup plus « fort » et précis que Onfray, lequel, aussi suggestif qu’il puisse être parfois, ne laisse pas d’écrire régulièrement de grosses bêtises et approximations (cf. sa Contre-histoire de la philosophie). Forcément : il écrit trop. Par ailleurs, il a cette manie dénonciatrice : Freud, Sartre, Alain (incroyable la rapidité avec laquelle il s’est emparé de la publication du Journal de ce dernier), etc. : c’est un grand redresseur de torts. Autre bassesse. Mais c’est sans doute plus fort que lui. Onfray ? De temps en temps, à petite dose, pour se détendre de la lecture profonde de Lordon par exemple…

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