Les Crises Les Crises

Commentaire recommandé

Macarel // 21.05.2016 à 09h32

Au delà d’un certain seuil de confort matériel, le toujours plus n’apporte pas vraiment plus de bonheur. L’on pourrait travailler suffisamment pour pouvoir avoir une vie matériellement décente, mais au delà si c’est pour consommer sans fin des biens à l’utilité douteuse, tout en ravageant les rapports humains et la planète…
Il y a d’autres dimensions dans la vie que les seuls productivisme et consumérisme frénétiques.

46 réactions et commentaires

  • Henri Tanson // 21.05.2016 à 08h47

    Je suis surpris que Michel COLLON, qui est loin d’être un imbécile, puisse parler de partage du travail comme solution à la crise française, ou belge…
    Il n’aurait donc pas compris que nous sommes dans un monde où la concurrence débridée, déloyale, sans règles, fait loi ?
    Travailler moins pour gagner moins, personne n’en veut…
    À part ça, tout ce qu’il dit est passionnant !

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    • Macarel // 21.05.2016 à 09h32

      Au delà d’un certain seuil de confort matériel, le toujours plus n’apporte pas vraiment plus de bonheur. L’on pourrait travailler suffisamment pour pouvoir avoir une vie matériellement décente, mais au delà si c’est pour consommer sans fin des biens à l’utilité douteuse, tout en ravageant les rapports humains et la planète…
      Il y a d’autres dimensions dans la vie que les seuls productivisme et consumérisme frénétiques.

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      • Milton Beker // 23.05.2016 à 11h33

        Tout a fait Macarel, mais comme le Marxisme est un concept politique qu’il ne faut surtout pas comprendre, et de tout façon a quoi bon l’Urss en a démontré sont imbécilité.

        Quand le sage érudit politicien montre une logique sociétale, scientifique indubitable ! Les idiots endoctrinés regardent les caricatures de son travail réalisées par ses adversaires …

        Ainsi va le monde dans sa lente progression vers plus de sagesse, plus de liberté, plus de fraternité ! Mais oh, que le chemin est long et ardu, qu’il est encombré par de nombreux réactionnaires ayant grand intérêt a en ralentir la progression.

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    • Tatave // 21.05.2016 à 10h29

      Henri, le partage du travail implique aussi le partage des fruits du travail. Ce qui autoriserait tout à fait de travailler moins tout en gagnant autant.
      M. Collon rappelle que les richesses produites sont bien suffisantes pour permettre à tout le monde d’en vivre.

      Evidemment que gagner moins, personne n’en veut ! Votre réaction montre le conditionnement que nous subissons, à savoir qu’il est normal de gagner moins si l’on travaille moins.

      Le 1% dont parle Collon, qui vit sans travailler, tout en captant la totalité des richesses produites, et en détruisant la planète, est arrivé à nous faire accepter cet état de fait.

      C’est fou, non ?

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      • alfred // 21.05.2016 à 10h48

        Mais qu’est ce que vous avez tous les deux: « gagner moins personne n’en veut ». Ah bon? Moi si je veux bien ( et pourtant je suis dans le rouge): mais à condition de travailler moins et plus près.

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      • Js2B // 25.05.2016 à 12h30

        Et pour bien fixer l’ordre des choses, si 85 personnes les plus riches gagnent autant que 3.5 milliards d’êtres humains les plus pauvres, ce qui signifie que pour un gâteau de la circonférence de la terre c-a-d 40.075km ou 40.075.000 mètre, la part qui revient a un pauvre équivaut à un morceau de « 1 seul et unique mètre » et tout le reste à un seul riche!!!
        Voilà ce que signifie en claire le rapport 85/3.5milliards.
        Un tel niveau d’inégalité de répartition des richesses suffit à lui même pour traduire la faillite d’un système économique qui déraille.
        Si on pousse sa logique productiviste à son terme, toujours plus de technologie conduira à toujours plus de chômeurs et plus de précarité donc au final moins de consommateurs. Le système scie la branche sur laquelle il est assis. Cela se ressent déjà avec la diminution du taux de croissance de la Chine car ses produits, fruits des délocalisations, ne trouvent plus assez de débouchés chez les chômeurs Européens.
        C’est cette même logique inconsciente des enjeux sociaux mondiaux de dérégulation totale de la valeur « TRAVAIL » qui a conduit à la crise des « subprime ». De la même manière les populations en payeront la facture humaine et financière alors que financiers et patrons continueront de profiter de leurs méfaits, encouragés par une passivité GLOBALE, celle des gouvernements corrompus tout autant que la nôtre…

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    • Mifrl // 21.05.2016 à 11h05

      « Travailler moins pour gagner moins, personne n’en veut… » Attention aux généralisations rapides, aux Pays-Bas une bonne partie des gens travaillent en temps partiel volontaire ,

      En ce qui me concerne -20% sur mon salaire avec 20% de temps de travail en moins, je suis preneur mais c’est impossible dans le contexte français où le temps partiel volontaire est quasi toujours refusé par l’employeur surtout pour les hommes…

      Mifrl

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    • Démoralisateur // 21.05.2016 à 12h11

      Travailler moins pour gagner autant ou plus, par contre. Ca semble une bonne idée.
      Les 35 heures ont eut leur effet, n’en déplaise aux « économistes » qui paradent à l’écran.
      Passer à 30 heures, ou moins. Pourquoi pas.

      Mais que va t’on devenir face à la concurrence chinoise, etc??? Les barrières douanières, ce n’est pas fait pour les chiens.

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    • Alméras Jean // 21.05.2016 à 13h01

      Pensez vous qu’en 1963 on travaillait plus qu’en 1913 ?
      Pensez -vous qu’on vivait moins bien en 1963 qu’en 1913 ?

      Et cela malgré 2 guerres mondiales et nos guerres coloniales.

      Entre 1963 et 2016 plus de 50 ans se sont écoulé … et vous arrivez à écrire une telle stupidité

       » Travailler moins pour gagner moins, personne n’en veut… »

      Bien sur que ce qui a été fait malgré les guerres aurait dû fait en beaucoup mieux sans les guerre

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      • Christophe Vieren // 26.05.2016 à 14h33

        C’est pas tout à fait cela Jean. Jusqu’à maintenant, cela a plutôt été : « Ne pas gagner plus mais à condition de travailler moins ». Et c’est pourquoi les 35h ont été acceptées par les salariés : « on vous réduit votre temps de travail (RTT) sans baisse de salaire », les salariés sachant bien que leur pouvoir d’achat continuerait à augmenter par la suite grâce à la croissance. Dans un contexte de stagnation, voire de récession, et à moins de réduire drastiquement les inégalités (prendre aux 1% ne suffira pas), une RTT digne de ce nom conduira à une baisse de salaire. Même si cette perte de pouvoir d’achat est non proportionnelle à la RTT, les catégories aux revenus modestes et disposant d’un emploi à temps plein ont toutes les chances de refuser ce deal sauf à garantir à leur proches (conjoint, enfants, …), chômeurs ou à temps partiel contraint, un vrai emploi.

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  • Macarel // 21.05.2016 à 09h21

    Collon (la géostratégie), Jorion (l’économie), Jennar (la géopolitique), l’esprit critique serait-il plus développé en Belgique, qu’en France ?

    Les c… ne seraient-ils pas les français, plutôt que nos voisins d’outre-Quiévrain ?

    Ceci dit, il est vrai que la passion des vrais classes oisives, c’est à dire les classes ou castes dirigeantes, a de tout temps été la guerre. Les classes laborieuses, ont elles, été de tout temps trop occupé à lutter au jour le jour pour leur survie, ou celle de leur famille.

    En effet lorsque vous avez tout, et plus encore, qu’est-ce qui donne de l’intérêt à votre existence : la guerre.

    Le « hic » aujourd’hui, c’est que ces « grands joueurs d’échec » (joueur avec la vie des autres) sur la scène géopolitique mondiale, disposent d’arsenaux capables d’anéantir, si ce n’est la vie sur Terre, sans aucun doute l’espèce humaine. La passion pour la guerre des dominants, est aujourd’hui un risque potentiellement fatal pour la survie de l’humanité. Devant ce constat, il est en effet curieux que les forces habituellement hostiles à la guerre se taisent, ou alors elles ont déjà fait le deuil de notre espèce. Il est vrai que lorsque une voix forte se lève pour mettre en garde contre le péril mortel qu’est la guerre, « on » la fait souvent taire. Je pense à Jaurès, dans un autre registre, je pense à Martin Luther King, voire à Gandhi.

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    • pipo // 21.05.2016 à 10h33

      « En effet lorsque vous avez tout, et plus encore, qu’est-ce qui donne de l’intérêt à votre existence »

      Etre celui qui décide, avoir un pouvoir sur les autres, tout simplement, sauf que face aux conséquences de leurs décisions, celui qui se croit « dominant » n’est forcement pas responsable, ce sont les Autres, Ils se battent contre cette réalité qu’ils ont crée et rien ne peut les arrêter sinon prendre conscience qu’ils en sont responsable. C’est juste inimaginable pour eux.
      Avoir un pouvoir sur les autres comme but dans la vie n’a jamais apporté la paix.
      Ces gens fonctionnent comme n’importe quel pervers de la planète, ils ont un problème à régler avec eux-même, mais leur fonctionnement fait que se sont les autres qui en subissent les conséquences.

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    • Richard Bouillet // 21.05.2016 à 10h54

      @ Macarel
      Je ne pense pas que ce soit l’oisiveté qui donne de l’intérêt à la guerre mais les belliqueux qui parviennent à l’oisiveté. Système issu de la jungle, le libéralisme, érigé sur la loi du plus fort, est entretenu et développé par des malades pour des malades. Plus on monte dans la hiérarchie de ce système et plus on va retrouver de personnalités narcissiques. Il ne faut pas grand-chose pour que le narcissisme bascule dans la perversion, il suffit que l’irrespect s’ajoute à l’absence de sollicitude envers l’autre.
      http://rvvaza.blogspot.fr/2014/01/du-capitalisme-narcissique-au.html

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      • Macarel // 21.05.2016 à 11h18

        Ce ne sont en général pas les poètes qui dirigent le monde.

        Je renvoie une fois de plus à ce très beau poème de Victor Hugo

        « Liberté, Egalité, Fraternité »

        http://antiochus.over-blog.com/article-liberte-egalite-fraternite-victor-hugo-59538300.html

        « On pourrait boire aux Fontaines,
        Prier dans l’ombre à genoux,
        Aimer, songer sous les chênes;
        Tuer son frère est plus doux.

        On se hache, on se harponne,
        On court par monts et par vaux;
        L’épouvante se cramponne
        Du poing aux crins des chevaux.

        Et l’aube est là sur la plaine !
        Oh! j’admire, en vérité,
        Qu’on puisse avoir de la haine
        Quand l’alouette a chanté. »

        Ben oui, ceux qui dominent « la chaîne alimentaire », sont souvent dotés d’egos hypertrophiés, et limites psychopathes et pervers. Mais ce sont les plus doués pour accéder au pouvoir et dominer la masse des moutons. C’est ainsi depuis l’aube de la « civilisation ». Au moins depuis le néolithique, avant je ne sais pas ce qu’il en était dans le monde des chasseurs cueilleurs.
        Sinon, tout à fait d’accord l’on peut utiliser l’oisiveté pour se livrer à des activités pacifiques.
        Mais pour la masse, l’oisiveté, c’est mal. Ne dit-on pas : « l’oisiveté est mère de tous les vices. »

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        • pipo // 21.05.2016 à 12h35

          @Macarel
          Vous considérez les psychopathes (tueur en série ou autre) comme des « dominants » et leurs victimes comme des moutons?

          Les psychopathes sont des déséquilibrés, traumatisé dans leur enfance.

          Leur victimes (les moutons?) ont reçu suffisamment d’amour dans leur enfance pour vouloir le partager et vivre en bonne entente avec les autres.

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          • Alae // 21.05.2016 à 15h06

            A pipo, « Les psychopathes sont des déséquilibrés, traumatisé dans leur enfance. »
            Diaboliser les gens traumatisés dans leur enfance n’est ni juste, ni vrai. La psychopathie est une maladie mentale qui, comme beaucoup d’autres, n’a pas de cause précise connue à ce jour. En revanche, il est avéré que certaines doctrines ou courants philosophiques pathogènes stimulent des vraies psychopathies chez des adultes prédisposés, ou créent des fausses psychopathies chez des personnes saines à la base (entendre par là des gens normaux qui, pour avoir du succès, croient devoir penser ou se comporter en psychopathes mais le paient ensuite très cher).
            Parmi les multiples doctrines ou « philosophies » qui encouragent des vrais psychopathes ou en créent des faux à la chaîne, on peut citer le libéralisme (voir le très bon lien de Richard Bouillet, com’ du 21 mai 2016 à 10h54).

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            • pipo // 21.05.2016 à 17h51

              A Alae
              Ils n’est pas question de diaboliser les gens traumatisés dans leur enfance, la plupart s’en sorte très bien et même mieux s’ils font de leur traumatisme une force de création.
              Mais je pense qu’il est indéniable que d’autre en fond une force de destruction.
              80% des psychopathes (tueur en série etc…) ont vécu un traumatisme connu dans leur enfance, on sait aussi que certain traumatisme sont difficile à percevoir, sont cachés ou dénié par l’individu qui les à subi. Le psychanalyste Paul Claude Racamier qui à développé le concept de perversion Narcissique parle aussi d’incestuel, ce sont des troubles transgénérationnels non reconnu comme tel.
              Je pense aussi que le libéralisme favorise ces comportement déviants mais il est aussi la création de ces personnalités déviantes. C’est un cercle vicieux.

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            • Alae // 21.05.2016 à 18h32

              « 80% des psychopathes (tueur en série etc…) ont vécu un traumatisme connu dans leur enfance, on sait aussi que certain traumatisme sont difficile à percevoir, sont cachés ou dénié par l’individu qui les à subi. »

              C’est faux. Croyez-moi, les gens qui ont subi des traumatismes s’en souviennent tous très bien, et même malheureusement trop bien. Le coup des abus sexuels « occultés » et de la « mémoire d’abus recouvrée » sous des conditions de thérapies, promu par certains psychiatres américains en mal de célébrité, a été très largement réfuté. Un lien rapidement trouvé :
              http://provirtuel.com/doc/faussesmemoires.html
              Un vrai traumatisme restant très présent, il est au contraire très facile à diagnostiquer.
              Ensuite, on a une forte proportion de psychopathes qui s’inventent des soi-disant « traumatismes dans l’enfance » pour se faire passer pour des victimes, ce qui fait partie de leur arsenal de stratégies de manipulation. Étrangement, ils ne présentent jamais les vrais symptômes de personnes réellement traumatisées.

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            • pipo // 21.05.2016 à 19h59

              A Alae

              http://www.psychisme.org/Clinique/Pervers.html

              « On relève généralement des carences éducatives et en particulier un père absent ou n’assurant pas la fonction paternelle. La loi constitutive, symbolique, n’est pas intégrée et le surmoi en tant qu’instance interdictrice ne se secondarise pas.  »

              Tout ce que j’ai pu lire sur le sujet va plutôt dans ce sens et le plus important à retenir:

              « Au premier abord rien ne distingue ces personnes. Le contact immédiat est facile, la réalité, au sens ordinaire du terme (le concret, le social) est correctement perçue. La sociabilité est normale et parfois excellente. »

              Vous voyez, le traumatisme n’est pas évident.
              Ces individus n’ont pas conscience d’avoir un problème, c’est leur vision d’eux-même, des autres, du monde qui est faussée.
              Si ils ont conscience d’un traumatisme subi, ils pensent en avoir fait une force, une forme de supériorité sur les autres. En réalité ils ont hérité d’un manque d’empathie.

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          • Macarel // 21.05.2016 à 15h08

            @pipo

            Vous avez raison, la petit Adolphe, n’avait pas reçu assez d’amour dans son enfance. Par contre les moutons allemands de l’époque, devaient ne pas en avoir reçu assez non plus, car ils l’ont porté au pouvoir.
            Vous noterez, que je n’ai pas dit que tous les individus avides de pouvoir sont des psychopathes. J’ai dit « limites psychopathes et pervers », les cas limites sont en effet les plus redoutables. Mais je maintiens que l’amour du pouvoir (autre forme d’amour), est souvent la caractéristique, d’individus à l’ego hypertrophié, et narcissiques comme le disait Richard Bouillet.

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            • pipo // 21.05.2016 à 15h48

              @macarel
              « Par contre les moutons allemands de l’époque, devaient ne pas en avoir reçu assez non plus, car ils l’ont porté au pouvoir. »

              Je suis assez de l’avis d’Emmanuel TODD au sujet de la structure familiale allemande:

              http://leblogde.gaetan.jarnot.fr/2012/02/le-modele-allemand-inegalitaire-et-la-famille-souche.html

              « La contrepartie de ce système est un inconscient inégalitaire très fort dans la culture : les sociétés issues des familles souches sont amenées à croire plus aisément à la supériorité d’une civilisation, d’une culture, ou d’une race dans d’autres moments de l’Histoire, lorsque l’inégalité est déjà inscrite dans le schéma familial. »

              «  »Vous noterez, que je n’ai pas dit que tous les individus avides de pouvoir sont des psychopathes. » »

              L’erreur est de penser que les psychopathes sont des monstres, et donc faire la comparaison « individus avides de pouvoir » et psychopathes (monstre) est difficile.

              «  »Mais je maintiens que l’amour du pouvoir (autre forme d’amour) » »

              La caractéristique principale d’un psychopathe est le manque d’empathie, c’est à dire le manque d’amour.

              Les psychanalystes tentent de redéfinir ce qu’est la psychopathie, la perversion, qu’il nomme aujourd’hui « troubles de la personnalité » mais il reste encore beaucoup de chemin à faire.

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  • Odile // 21.05.2016 à 09h41

    Michel Collon a ouvert un site passionnant Invesrig’Action, indépendant. Il y diffuse des vidéos et des livres. Entre autre, je recommande son « Israel, parlons en », très documenté sur la création d’Israel. Sa réflexion sur la manipulation des médias qui tentent de rallier l’opinion aux décisions d’interventions militaires de l’OTAN est convaincante. À part Taddei, sur France2 à 23h30 comme chacun sait, il n’est pas invité évidemment sur les « grands » médias.
    je suis ravie de le voir relayé sur les crises.fr.

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  • Gregoire // 21.05.2016 à 09h54

    Il faut travailler moins et taxer plus ceux qui ne sont pas taxé : les bonus, les transaction financières, les dividendes pour actionnaires.

    Tant qu’on sera dans un système ou les mêmes règles ne s’appliquent pas à tout le monde, et tant que ceux qui sont avantagés seront ceux qui peuvent se payer des changements de règles en leur faveur (non transparence des financements des campagnes électorales, propriétaire d’un media qui paie des campagnes électorales), ca ne fonctionnera pas.

    On est dans une spirale maléfique ou plus tu es riches et plus tu vas pouvoir le rester, et ou plus tu es pauvre et plus tu devras le rester.

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    • Balthazar // 21.05.2016 à 10h44

      Bonjour,
      Je vais parler de ce qui me concerne : la TTF et l’imposition sur les dividendes.
      La TTF, c’est bien, sauf que bizarrement, cela concerne les petits porteurs, et non les banques.
      Renseignez vous sur la proportion d’ordres de bourse passés par des algorithmes financiers (donc pas le petit porteur) et vous verrez que la TTF ne sert à rien à part plumer les petits porteurs.
      Alors oui elle rapporte de l’argent, mais n’empêche pas la planète finance de pomper.
      Un impôt payé par les sociétés financières sur leurs bénéfices , sans optimisation fiscale ou autre permise par « la concurrence libre et non faussée » , serait à mon avis plus judicieux.
      L’imposition sur les dividendes : là encore, je parle d’un cas on va dire normal, où une société fait des bénéfices et en verse disons 1/3 en dividendes (et admettons 1/3 prime salariale et 1/3 R&D ou fonds propres suivant business).
      Je pars du principe où la société paie son IS, ses cotisations sociales etc… sans frauder ni rien. Le dividende payé est déjà net de toutes ces taxes, impôts et autres. Pourquoi vouloir encore le taxer ?

        +2

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      • Gregoire // 21.05.2016 à 11h16

        Effectivement, j’ai peut être une vision caricaturale.
        Mais il y a tellement d’injustice dans les finances, et dans la redistribution des richesses, qu’il faut faire qqchose.
        Mais dès qu’on en parle et qu’on sait pas tout de la technique, alors on nous dit, « mais vous ne comprenez pas, il faut pas faire ca…etc ».
        Ok je comprends pas tout, mais faites nous un système qui marche, au lieu de nous rabrouer dès qu’on se trompe sur le système si compliqué qui a été mis en place pour nous faire sentir stupide quand on en parle.

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        • Js2B // 25.05.2016 à 17h48

          John Kenneth Galbraith 1908-2006- économiste et conseillé de 3 présidents américain.
          « Le processus par lequel les banques créent de l’argent est si simple que l’esprit résiste à y croire. »

          En fait on nous fait croire à la complexité du système bancaire, mais ce qui est réellement compliqué dans ce système c’est uniquement le mal qu’il se donne pour nous embrouiller, pour planquer les bénéfices qu’ils réalisent sur notre dos puis les transformer en pertes de manière à les faire endosser aux nations, par la collecte de nos impôts et la réduction drastique des droits attribués aux citoyens !!!

          -William Lyon Mackenzie King, ex-premier ministre du Canada
          « Jusqu’à ce que le contrôle de l’émission de devises et de crédit soit restauré au gouvernement et reconnue comme sa responsabilité la plus flagrante et la plus sacrée, tout discours sur la souveraineté du Parlement et la démocratie est vain et futile… L’usure, une fois aux commandes, coule n’importe quelle Nation. »

          Pour en savoir plus sur les procédés des « Banksters » voici un très bon film:
          http://www.voirfilms.org/the-big-short-le-casse-du-sicle.htm

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      • Romuald // 23.05.2016 à 13h39

        A question simple, réponse simple.

        Car il est trop élevé ! Le prélèvement du capital sur la valeur ajoutée doit baisser au moins de 10%.
        Donc, répression financière au sens de Sapir et taxation des revenus du capital afin de résorber cette énorme bulle de capital.

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  • Alex // 21.05.2016 à 10h07

    Une proposition qu’on ne voit jamais c’est limiter la richesse. Faire en sorte qu’un individu ne puisse légalement pas posséder plis qu’un certain plafond, celà pourait être élevé, de quoi avoir quelques résidences somptueuses un jet et des voiture de luxe et de quoi les entretenir jusqu’a sa mort mais pas des fortunes qui soient suffisantes pour influencer la politique de pays ou zones géographiques.
    Ce ne serait pas mal pour les intéressés eux même si on pense aux regrets de Steve Jobs à la fin de sa vie.

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    • Amsterdammer // 21.05.2016 à 14h29

      Dans le même ordre d’idée, il faudrait plafonner les héritages.

      Les ‘libéraux’ qui nous bassinent avec le mérite des ‘créateurs de richesse’ pour justifier leur accaparement desdites richesses créées par ceux qui bossent pour eux, s’ils étaient cohérent, devraient militer pour l’abolition de l’héritage, puisque les héritiers n’ont que le ‘mérite’ d’être nés au bon endroit.

      Que l’on veuille léguer un bien à ses enfants, la maison familiale, un pécule pour les aider dans la vie, c’est humain et légitime. Mais quel est le mérite des Lagardère, Bettencourt, Bouygues etc etc etc à empocher des millions et des milliards sans rien faire, sinon celui d’être fils/fille de, et par là à exercer le pouvoir réel sur nos sociétés, sans avoir de mandat populaire?

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    • Amsterdammer // 21.05.2016 à 14h30

      En fait, nous avons aboli les monarchies de droit divin, mais nous continuons à être gouvernés par des dynastes [et, pour les malcomprenants, je ne parle pas des quelques familles royales exerçant ici et là encore des fonctions représentatives], parce que nous n’avons pas su démocratiser la sphère économique.

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      • caliban // 21.05.2016 à 18h01

        L’abolition de l’héritage serait pas mal 🙂
        Tout le monde part avec le même capital financier.

        Cela :
        • priverait les vieux du prétexte « j’accumule pour mes petits enfants »
        • rendrait certainement plus humains les rapports sociaux en supprimant la course à l’accumulation

        Mais je suis certainement un affreux niveleur 🙂

          +5

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  • Dids // 21.05.2016 à 10h19

    L’enjeu véritable est le pouvoir. Et les gouvernants fantoches sont tout sauf des imbéciles. Nous ne comprenons pas leurs actions quand nous nous limitons aux enjeux nationaux ou corporatistes . Mais ils déroulent leur jeu au delà des risques humains, financiers, environnementaux, religieux, pour maintenir leur emprise. La révolution sera mondiale et spirituelle, le vrai sujet oú les élites se voient dominantes et comprennent pourtant si peu.

      +5

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  • Macarel // 21.05.2016 à 11h03

    Pour une idée précise des « joujous » utilisés dans les guerres « modernes » un reportage de Discovery Channel sur Youtube :

    L’arme Absolue : Choc et effroi

    L’on y voit le rôle important du guidage GPS, de bombes dites intelligentes. Ce qui implique qu’en cas de conflit mondial entre les grandes puissances, l’un des enjeux sera au dessus de nos têtes : dans l’espace. Il s’agira de détruire enter autre les satellites de l’ennemi qui permettent le guidage.

    Les chinois on déjà fait des démonstration dans ce domaine, et cela n’a pas plu du tout aux Yankees.

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  • Julie // 21.05.2016 à 11h17

    et faire un plafond du nombre de retraites cumulables? même à 10000 euros? et déduire à nos édiles passés par la fonction publique les sommes gagnées en sus de ces retraites plafonnés? ce serait le b-a ba d’un peu d’honnêteté dans ce pays

      +10

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  • Tonton Poupou // 21.05.2016 à 12h37

    Quand j’écoute Michel Collon (depuis longtemps) il me vient souvent à l’esprit quelques citations d’auteurs. Des gens qui savaient de quoi ils parlaient.
    – La victoire est la capacité de créer une réalité politique meilleure. Clausévitch.
    – Faites attention à l’histoire, que l’imposture se charge d’écrire. Chateaubriand.
    – Le discours politique est destiné à donner aux mensonges l’accent de la vérité, à rendre le meurtre respectable et à donner l’apparence de la solidarité à un simple courant d’air. Georges Orwell.
    – On avait parfaitement compris, longtemps avant Georges Orwell, qu’il fallait réprimer la mémoire. Et pas seulement la mémoire, mais aussi la conscience de ce qui se passe sous nos yeux, car, si la population comprend ce qu’on est en train de faire en son nom, il est probable qu’elle ne le permettra pas. Noam Chomsky.
    – La nature de la guerre ne consiste pas dans un combat effectif, mais dans une disposition avérée allant dans ce sens aussi longtemps qu’il n’y a pas d’assurance du contraire. Hobbes.
    – La guerre se gagne dans les temples. (Je ne me souviens plus de l’auteur. Mais il me semble être Clausévitch.

      +9

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  • Macarel // 21.05.2016 à 15h27

    Eloge de la paresse: “Il faudrait qu’on travaille moins”

    http://www.lesinrocks.com/2014/03/23/actualite/eloge-de-la-paresse-andrew-smart-il-faudrait-quon-travaille-moins-11489213/

    Les paresseux ne déclenchent pas les guerres. Qui voudrait affronter tous les problèmes liés au déclenchement d’une guerre ? La paix et la fraternité sont beaucoup plus simples.

    http://www.habitudes-zen.fr/2012/eloge-de-la-paresse-en-faire-moins-puis-en-faire-encore-moins/

    Ce qui est assez « rigolo », c’est que l’auteur du pamphlet « Le droit à la paresse », Paul Lafargue (un socialiste non stakhanoviste) , était aussi le gendre de Karl Marx, qui comme l’on sait mit la valeur travail au centre de son oeuvre.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Lafargue

    « Les socialistes révolutionnaires ont à recommencer le combat qu’ont combattu les philosophes et les pamphlétaires de la bourgeoisie ; ils ont à démolir, dans les têtes de la classe appelée à l’action, les préjugés semés par la classe régnante. »

    « Travaillez, travaillez, prolétaires, pour agrandir la fortune sociale et vos misères individuelles, travaillez, travaillez, pour que, devenant plus pauvres, vous ayez plus de raisons de travailler et d’être misérables. Telle est la loi inexorable de la production capitaliste. »

    — Le Droit à la paresse, 1880

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  • Macarel // 21.05.2016 à 15h34

    Paul Lafargue est l’auteur, entre autres, du pamphlet fameux Le Droit à la paresse (1880) :

    « Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l’amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu’à l’épuisement des forces vitales de l’individu et de sa progéniture… »

    Que voilà un socialiste sympathique, loin des Hollande, Valls, et autres Macrons. Il est vrai qu’au vu des oeuvres et pompes de ces derniers, l’on ne peut que douter de leurs convictions socialistes.

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  • corto // 21.05.2016 à 21h51

    j’admire cet homme , ses analyses très intéressantes sur toutes les guerres qui ravagent le monde mais son analyse est parfois trop rationnel et quand on a compris que ce sont les croyances qui mènent le monde et non la raison ……on se dit il manque un petit truc a tout çà ! Moi qui suis croyant , il m’arrivent de penser qu’un esprit diabolique est dérièrre tout çà ….. car si le diable existait, il ne gèrerait pas autrement cette crise. Mais je suis un esprit dérangé
    https://www.youtube.com/watch?v=Gbzxcg5reOE
    je vous invite à chercher sur « La Paix de Dieu  » qui est un mouvement spirituel et social des xe et xie siècles, organisé par l’Église catholique et soutenu par le pouvoir civil. Son but est d’obtenir une pacification du monde chrétien occidental et de maîtriser l’usage de la violence dans la société…..moi je dis çà ,je dis rien et comme disait Brassens
    Or, s’il est une chose amère, désolante
    En rendant l’âme à Dieu c’est bien de constater
    Qu’on a fait fausse route, qu’on s’est trompé d’idée
    Mourons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
    D’accord, mais de mort lente

    bien à vous tous .

      +1

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  • K-Bile // 21.05.2016 à 22h51

    Ce qu’il y a de rigolo, c’est qu’on sait déjà quels noms à mettre derrière les noms censurés.

    Belle interview, comme d’hab sur thinkerview.

    PS : une telle censure de la part de thinkerview m’a d’abord surpris, mais finalement, il valait mieux éviter les ennuis judiciaires pour l’invité, donc c’est normal (surtout que certains sont très procéduriers..basta et mediapart en ont fait les frais)

      +3

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  • Marvelal // 22.05.2016 à 09h09

    Encore plus de bétise et de mensonges que les menteurs qu’il veut dénoncer, simplement pour exister. J’avais fréquenté un temps BHL qui utilise les mêmes techniques…

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  • Jamal // 22.05.2016 à 23h49

    Salut à tous

    Un article à lire http://www.lexpressiondz.com/edito/242031-l-osdh-une-ong-particuliere.html

    Sur l’osdh agence de pression

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  • Johann // 24.05.2016 à 00h27

    Travailler moins pour gagner moins? Et pourquoi pas gagner qqch pour ne pas travailler (de tripalium, instrument de torture)?
    Le 5 juin prochain, le peuple suisse se prononce sur une initiative instituant un revenu de base inconditionnel.

    http://rbi-oui.ch/

    Quelle est la différence entre la Suisse et la France?
    La Suisse va refuser cette loi. La France sans nul doute l’accepterait. Inutile de chercher plus loin pourquoi cela ne marche pas en France.

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  • Js2B // 25.05.2016 à 18h47

    -John Kenneth Galbraith 1908-2006- économiste et conseillé de 3 présidents américain.
    « Le processus par lequel les banques créent de l’argent est si simple que l’esprit résiste à y croire. »

    Plus compliqué est le processus par lequel elles transforment les pertes en gains sous forme de subprime pour en tirer d’énormes bénéfices qui se transforment alors en pertes qu’elles font supporter aux contribuables sans que personne ne s’en émeuvent outre mesure.

    Voici un film très évocateur: http://www.voirfilms.org/the-big-short-le-casse-du-sicle.htm

    -William Lyon Mackenzie King- ex-premier ministre du Canada disait ceci:
    « Jusqu’à ce que le contrôle de l’émission de devises et de crédit soit restauré au gouvernement et reconnue comme sa responsabilité la plus flagrante et la plus sacrée, tout discours sur la souveraineté du Parlement et la démocratie est vain et futile… L’usure, une fois aux commandes, coule n’importe quelle Nation. »

    Combien de temps encore et de crises économiques majeures faudra-t-il aux citoyens des nations afin qu’ils décident de se réapproprier leur monnaie et mettre fin au privilège exorbitant que se sont octroyés les banquiers, pour soit disant limiter les abus des banques nationalisées. On en voit les résultats, la pauvreté en France et en Europe n’a plus cessé de croitre depuis la loi 1973.

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