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26.août.201926.8.2019 // Les Crises

Récupérer la richesse des milliardaires. Par Vince Taylor

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Source : Consortium News, Vince Taylor, 03-06-2019

Au-delà des modèles économiques classiques, Vince Taylor voit de vastes fortunes privées qui appartiennent surtout à la société dans son ensemble.

Des centaines de commentateurs ont averti que la concentration extrême de la richesse menace la démocratie et la stabilité sociale. Il ne se passe pas un jour sans qu’un nouvel article ne donne des détails sur l’augmentation sans précédent de l’inégalité des revenus et ses conséquences désastreuses.

Mais il manque quelque chose. Personne ne propose de mesures qui priveraient de leur richesse les quelque 600 milliardaires américains et les 20 000 familles comptant des centaines de millions de personnes. Pourquoi pas ? Apparemment, il existe un accord tacite selon lequel même les plus riches gagnent leur argent, et il serait donc immoral et anti-américain de le leur enlever. Les riches mettent sans aucun doute cette idée en avant, mais alors pourquoi est-elle si universellement acceptée ?

L’excédent de richesse revient aux intérêts privés. (Linus Schütz de Pixabay)

Une suggestion repose sur le fait que nos modèles économiques ne fournissent pas d’explication alternative à l’accumulation de richesse. Les modèles classiques considèrent la production comme une fonction du capital, du travail et du progrès technique. Il n’y a pas de place dans ces modèles pour les gigantesques et immérités profits qui vont à quelques-uns. Il découle logiquement de ces modèles que ceux qui acquièrent de grandes fortunes doivent avoir des dons exceptionnels. Ils méritent leur fortune.

Au-delà des modèles classiques, il est clair que ceux qui ont accumulé de grandes fortunes ne les ont en aucun sens gagnées. Ils se sont appropriés des richesses qui appartiennent pour la plupart à la société dans son ensemble. Il y a des arguments solides et logiques pour que le gouvernement fixe des taxes à toutes les grandes fortunes jusqu’à un niveau que la société considère acceptable.

Richesses et excédents potentiels

Ce qui manque aux modèles standards, c’est que dans le monde réel, les perturbations économiques majeures, les innovations, les nouvelles ressources et les nouveaux marchés créent tous d’énormes quantités de richesse potentielle où les coûts de transformation du potentiel en richesse réelle sont bien inférieurs à ceux de la richesse produite. Lorsque ces excédents de richesse sont captés par les individus au lieu d’être largement répartis dans la population, de grandes fortunes sont créées.

Pour clarifier ces concepts, prenons un exemple concret : un champ pétrolier qui contient du pétrole d’une valeur d’un milliard de dollars sur le marché libre. Le champ de pétrole n’est pas encore découvert. Sa richesse potentielle est d’un milliard de dollars. Supposons que les coûts d’exploration, de forage et tous les autres coûts de livraison de tout le pétrole sur le marché (coûts d’actualisation) s’élèvent à 400 millions de dollars. L’excédent de richesse résultant de l’actualisation de la richesse du champ pétrolier serait de 600 millions de dollars – un milliard de dollars (richesse potentielle) moins 400 millions de dollars (coûts d’actualisation).

Qui devrait être destinataire de cet excédent de richesse ? Le promoteur du gisement pétrolier n’a aucune revendication morale ou économique particulière à cet égard. Les coûts d’actualisation de 400 millions de dollars, qui comprennent un taux de rendement du capital sur le marché, compensent entièrement le promoteur pour tous les coûts engagés. Si le champ pétrolier faisait partie d’un « bien commun », il appartiendrait à tous ses membres. Le gouvernement percevrait de façon appropriée l’excédent de richesse et l’utiliserait pour le bien de tous les membres de la collectivité.

Selon les normes juridiques du capitalisme tel qu’il est pratiqué actuellement, tout l’excédent de richesse du champ pétrolier revient aux intérêts privés (les promoteurs et les financiers). Aucun ne revient au public. Ce n’est ni équitable ni socialement souhaitable.

Comme nous le verrons, les concepts utilisés pour expliquer l’exemple des champs pétroliers s’appliquent également à la richesse potentielle immatérielle comme par exemple, les opportunités de richesse latentes en finance et en technologie.

Il n’y a pas de place dans les modèles économiques standards pour les fortunes dérivées des excédents de richesse. Dans un monde de concurrence parfaite, où les prix reflètent les coûts de production, il n’y a pas d’importants excédents de richesse à saisir par un individu. Le monde réel est très différent. L’histoire montre qu’à une époque où d’énormes excédents de richesse se forment, une grande partie de ces excédents a souvent été saisie par quelques individus.

L’âge d’or

Marble House, un manoir de l’âge d’or à Newport, Rhode Island. (Carol M. Highsmith via Wikimedia Commons)

L’âge d’or des années 1800 illustre l’appropriation des excédents de richesse par quelques individus – le chemin de fer, l’acier et les monopoles pétroliers, pour ne citer que les exemples les plus importants. Ils n’ont pas créé les technologies des chemins de fer, de l’acier et du raffinage du pétrole. Ils sont le fruit d’un vaste corpus de connaissances en constante évolution élaboré par de nombreux scientifiques, ingénieurs et particuliers au fil des ans. Les propriétaires de monopoles ont simplement obtenu des titres « légaux » sur les richesses issues des nouvelles technologies. Si ces propriétaires particuliers n’avaient pas obtenu ces titres légaux, d’autres l’auraient fait. Dans une société plus parfaite, les technologies de l’acier, du chemin de fer et du raffinage du pétrole auraient été considérées comme des biens sociaux, appartenant à tout le monde. Les richesses issues de leur développement auraient été largement distribuées, et non pas distribuées de façon disproportionnée à un petit nombre de personnes.

À titre d’exemple, examinons de plus près les chemins de fer. L’introduction de la technologie ferroviaire a transformé le transport. Avant l’avènement du chemin de fer, tous les transports non maritimes se faisaient par chariots tirés par des animaux, qui étaient lents et inconfortables pour les personnes et lents et coûteux pour les marchandises. Soudain, il est devenu possible de déplacer les marchandises et les personnes incroyablement plus rapidement et à moindre coût. Il s’agissait d’une discontinuité économique encore plus grande que celle créée par l’automobile et Internet. Les excédents de richesse créés par l’introduction de la technologie ferroviaire étaient énormes, d’une ampleur sans précédent.

William Henry Vanderbilt, président de la New York Central Railroad au centre. À gauche, Cyrus West Field, qui contrôlait la New York Elevated Railroad Company, à droite, Jay Gould, qui contrôlait la Union Pacific Railroad et d’autres chemins de fer de l’Ouest. (Wikimedia Commons)

Les énormes excédents de richesse créés par les chemins de fer ont attiré tous les grands entrepreneurs et spéculateurs de l’époque. Les chemins de fer étaient le moyen idéal pour accumuler les fortunes. Non seulement les premiers chemins de fer ont créé d’importants excédents de richesse, mais ils étaient des monopoles naturels et totalement non réglementés. Les propriétaires pouvaient faire payer ce que le trafic pouvait supporter, ce qui leur permettait de s’approprier une grande partie des excédents de richesse que les chemins de fer réalisaient.

Selon les modèles économiques standards, l’introduction des chemins de fer aurait dû accroître la richesse des agriculteurs du Midwest. Soudain, le coût du transport de leur blé et de leur maïs jusqu’au marché aurait chuté précipitamment, de sorte que leurs revenus auraient dû augmenter en conséquence. Cela ne s’est pas produit. Les chemins de fer fixent leurs tarifs à des niveaux bien supérieurs aux coûts réels, ce qui maintient les agriculteurs dans la pauvreté et leur permet de s’approprier les excédents de richesse créés.

Les excédents de richesse que se sont appropriés les propriétaires des chemins de fer les ont rendus incroyablement riches. Dans une liste des soixante-quinze personnes les plus riches de l’histoire, douze d’entre elles ont acquis leur fortune principalement par la propriété de chemins de fer américains.

Quelqu’un est-il prêt à soutenir que les millionnaires du chemin de fer (milliardaires en dollars d’aujourd’hui) ont créé la richesse qu’ils ont accumulée ? Ils n’ont pas créé la technologie. Ils n’ont pas fait le travail physique ni produit les matériaux nécessaires à la construction des chemins de fer. Tout ce qu’ils ont fait, c’est acquérir la propriété légale des chemins de fer, ce qui leur a permis de se transférer les excédents de richesse à eux-mêmes.

Les barons voleurs de l’âge d’or étaient des hommes d’affaires impitoyables, résolus dans leur quête de richesses, sans scrupules juridiques ou moraux, et doués d’un environnement politique et juridique où la cupidité et la survie des plus aptes étaient les principes directeurs. De manière réelle et concrète, ils ont volé la plus grande partie de leur fortune au grand public en créant des monopoles qui leur ont permis de fixer des prix injustement élevés.

S’accaparer la richesse excédentaire

Lorsque de grandes technologies innovantes émergent, elles apportent avec elles d’importants excédents de richesse. Ce qui semble être une tendance qui se répète, c’est que les premiers pionniers utilisent leur richesse rapidement générée pour établir une domination du marché, sinon un monopole complet, en achetant ou en écrasant des concurrents. Ils sont alors en mesure de s’approprier une grande partie de l’excédent de richesse. Lorsqu’il y a un essor des excédents de richesse, comme ce fut le cas à la fin des années 1800, une autre dynamique semble être que les tribunaux et le Congrès en viennent à refléter les intérêts des riches et des puissants.

Aux États-Unis, au cours des dernières décennies, la plupart des fortunes sont nées de la technologie des micro-puces, de la mondialisation du commerce, des innovations sur les marchés financiers et, plus récemment, de l’exploitation d’une grande partie des excédents de richesse générés par Internet.

Comme c’était le cas à des époques antérieures, les entrepreneurs récents qui ont récolté d’importantes fortunes grâce aux excédents de richesse n’ont pas le droit économique ou inhérent de les conserver.

L’ère d’Internet

Internet est l’exemple le plus convaincant et le plus significatif des fortunes découlant de l’appropriation privée des excédents de richesse. Par souci de concision, seul l’exemple d’Internet est examiné ici en détail, mais l’examen des fortunes découlant des innovations financières et de la mondialisation des échanges conduirait à des conclusions similaires.

Super yachts à Monaco. (Lim Ashley via Flickr)

D’un point de vue économique, l’émergence d’Internet peut être comparée à la découverte d’une terre extrêmement précieuse, vierge et sans propriétaire. La capacité soudaine de transmettre de vastes volumes d’information pratiquement instantanément et presque sans frais a créé de nombreuses perspectives de richesses immenses. Le coût de la transformation de ces possibilités de richesse potentielle en richesse réelle a été relativement faible. D’énormes excédents de richesse ont été créés. Les particuliers, les investisseurs et les entreprises ont pris possession d’une grande partie de l’excédent de richesse, créant ainsi une nouvelle génération d’ultra riches.

Que les individus qui ont gagné des fortunes sur Internet aient le « droit » de les garder parce qu’ils ont « créé » la richesse qu’ils ont acquise ne constitue pas un argument valable. Que les milliardaires de l’Internet ne l’aient pas créée est évident si l’on considère ce qui se serait passé si Mark Zuckerberg et ses partisans n’avaient pas développé Facebook. Sans Zuckerberg, est-ce que quelqu’un doute que quelque chose d’essentiellement identique aurait vu le jour à peu près à la même époque ? D’autres seraient les milliardaires, mais la fonctionnalité serait essentiellement la même. C’est le système capitaliste de propriété qui a permis aux particuliers et aux entreprises de s’approprier l’immense surplus de richesse de l’Internet.

Pourquoi la richesse d’Internet devrait appartenir à la société

Il convient de souligner une fois de plus que l’excédent de richesse est l’excédent de la richesse actualisée sur tous les coûts d’actualisation (qui comprennent un rendement du marché sur le capital investi). Les coûts d’actualisation compensent pleinement et équitablement les actualisateurs pour leurs services. Les excédents de richesse sont des retombées qui proviennent de facteurs externes et non du travail, du capital et des autres ressources utilisées pour transformer le potentiel en richesse réelle.

La richesse potentielle d’Internet devrait sans doute être considérée comme un bien commun. Aucun individu ou entreprise n’a créé plus qu’une minuscule fraction du réseau complexe de connaissances et d’équipements que constitue Internet. Aucun particulier ou entreprise individuelle n’a développé à partir de rien la technologie d’Internet. Internet est la conséquence de cinquante ans d’inventions, d’innovations, de développements et de marketing réalisés par d’innombrables individus, des universités et instituts de recherche privés et publics, et des entreprises.

Les activités qui ont donné naissance à Internet et qui en assurent la pérennité ont été et sont inextricablement imbriquées dans le tissu de notre société. La société dans son ensemble a droit à tous les excédents de richesse provenant d’Internet.

D’autres fortunes pourtant acquises

Nous avons examiné uniquement Internet en détail, mais le même raisonnement et les mêmes conclusions s’appliquent aux grandes fortunes, quelle que soit la manière dont elles ont été acquises. Ceux qui ont gagné d’énormes fortunes n’ont pas créé leur richesse. Les conditions extérieures ont créé d’énormes excédents de richesse et, grâce à la chance, aux compétences ou à l’influence, certaines personnes ont été en mesure de se transférer une part importante de la richesse.

Après un examen attentif, toutes les activités génératrices de richesse sont considérées comme dépendantes de l’infrastructure de la société, et la société a donc un droit légitime sur tous les excédents de richesse qui lui sont attribués par le secteur privé.

Taux de rendement

Le taux de rendement du capital est égal au montant du bénéfice annuel en pourcentage du montant du capital investi. Dans une économie de marché parfaitement opérationnelle et compétitive, le rendement du capital, quel que soit l’endroit où il est investi, aura tendance à se regrouper autour d’un « taux de rendement normal du marché », ajusté en fonction des risques des investissements individuels. Les pénuries et les perturbations du marché peuvent faire augmenter les taux de rendement, mais ces hausses seront temporaires.

En revanche, les investissements qui enregistrent un excédent de richesse substantiel auront des taux de rendement du capital nettement supérieurs au taux de rendement normal du marché.

Prenons l’exemple de Google et de Facebook, deux entreprises d’Internet par excellence. Le profit de Google en 2017 était de 34,9 milliards de dollars, comparativement à 42,3 milliards de dollars en capital total investi dans la propriété et l’équipement, soit un taux de rendement annuel de 81 %. Facebook a fait encore mieux. En 2018, son bénéfice s’élevait à 24,3 milliards de dollars, comparativement à un capital investi de 13,7 milliards de dollars, soit un taux de rendement annuel de 177 %.

Il y a matière à désaccord sur ce qui constitue un taux de rendement normal du capital, mais il ne fait aucun doute que Google et Facebook avaient des taux de rendement de plusieurs fois le taux de rendement normal. On peut soutenir qu’un taux de rendement normal est d’environ 8 %. Il s’agit du rendement moyen des investissements pour les très riches, mais l’utilisation d’une valeur plus élevée ne changerait pas la conclusion selon laquelle Google et Facebook enregistrent d’énormes excédents de richesse.

Les taux de rendement du capital combinent les avantages financiers des excédents de richesse et des prix monopolistiques. Google et Facebook ont enregistré des excédents de richesse aussi importants parce qu’il s’agit de monopoles non réglementés. Tous deux ont acheté ou écrasé tous les concurrents importants.

Un impôt progressif sur les bénéfices excessifs

Des taux de rendement du capital largement supérieurs à la normale sont la preuve concrète qu’une entreprise transfère à elle-même une richesse qui appartient légitimement à d’autres.

Il y a de solides arguments en faveur d’un impôt progressif sur ces bénéfices excessifs. Il pourrait commencer à zéro sur les bénéfices assurant un taux de rendement normal. Les taux marginaux augmenteraient avec les taux de rendement. Pour les taux de rendement incontestablement supérieurs à un rendement normal, un taux marginal d’imposition de 90 %, voire plus, est socialement et économiquement justifié.

La mise en œuvre effective d’un impôt sur ces bénéfices excédentaires devrait aborder de nombreuses questions pratiques, dont beaucoup sont communes à tout impôt sur les bénéfices des sociétés, mais dont certaines sont spécifiques à ce type d’impôt. L’un des problèmes spécifiques consiste à fixer une valeur pour un taux de rendement « normal ». Différentes approches donneront des valeurs différentes. Les personnes touchées pèseront lourdement dans la balance, et la valeur choisie sera déterminée par voie de négociation. Pourtant, l’histoire nous guide un peu. Pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l’Angleterre ont imposé des impôts sur les bénéfices excédentaires en fonction du taux de rendement de l’investissement. Les valeurs choisies se situaient entre 6 et 10 %, 7 et 8 % étant les plus courantes.

Il y a d’autres problèmes: Comment évaluer les investissements de capitaux ? Comment tenir compte de la dépréciation et de l’obsolescence ? Comment faire face aux fluctuations des bénéfices ?

Bien que complexes et difficiles, les questions liées à la mise en œuvre d’un impôt sur les bénéfices excédentaires ne semblent pas plus complexes que celles liées à l’imposition actuelle des bénéfices des sociétés.

Imposition sur la richesse

Des enfants font la queue pour le programme d’été de déjeuner de Catholic Charities, Del Valle, Texas. (USDA)

Parce que ceux qui ont de grandes fortunes n’ont pas créé la richesse qu’ils détiennent, ils n’ont pas le droit inaliénable de la conserver. Lorsque des individus gagnent tellement de richesses que leur pouvoir économique et politique menace la démocratie ou nuit au bien-être général, la société a tout à fait raison de leur retirer cette richesse. Bien qu’un impôt sur les bénéfices excédentaires et un impôt fortement progressif sur toutes les sources de revenus réduiraient considérablement la capacité des individus à rejoindre les rangs des ultra riches, cela n’affecterait pas les fortunes existantes.

La richesse individuelle de plusieurs milliards de dollars (et sans doute des niveaux considérablement inférieurs) constitue une menace pour la stabilité sociale et le maintien de notre démocratie. Un moyen de réduire les avoirs socialement excessifs consiste à prélever sur ces avoirs un impôt supérieur au rendement de ces avoirs. Les détenteurs d’un patrimoine élevé obtiennent un rendement annuel moyen d’environ 8 % sur leur patrimoine, de sorte que le taux d’imposition sur les avoirs excessifs devrait dépasser 8 %. Il faudrait qu’il soit nettement supérieur à 8 % pour les niveaux extrêmes de richesse afin de les ramener à un niveau acceptable dans un délai raisonnable.

Un impôt progressif visant à réduire la possession excessive de richesses serait révolutionnaire et les riches s’y opposeraient vigoureusement. Parce qu’il répond à un besoin critique, il mérite un examen attentif.

Vince Taylor est économiste, entrepreneur et activiste. Il se concentre actuellement sur le développement du soutien public à la fiscalité afin de réduire les richesses qui menacent la démocratie. Une version antérieure de cet article a été publiée sur Znet.

Source : Consortium News, Vince Taylor, 03-06-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Jean // 26.08.2019 à 08h26

Deux objections à vos objections :

– Ce n’est pas parce que tout va très mal, que tout ne peut pas aller encore plus mal.

– On peut parler de richesse puisqu’il n’y a aucune différence entre ce que vous pouvez acheter avec de la fausse monnaie et de la vraie.

112 réactions et commentaires

  • florian lebaroudeur // 26.08.2019 à 06h53

    Deux Objections au commencement de cet article.
    « la concentration extrême de la richesse menace la démocratie et la stabilité sociale »
    1.Dans la mesure ou la démocratie a été vidée de son contenu et a promu l’inégalité sociale en tant que socle stabilisateur, la menace n’en est plus une.
    2.Dans la mesure ou l’extrême concentration de la dite « richesse » résulte de plus en plus de la création monétaire ex nihilo et de moins en moins d’une productivité réelle, peut-t-on parler de richesse ?

    On voie aisément que la stagnation, voir le déclin de l’économie réelle du aux contours finie du système terre dans une objection de gains exponentielles mène à l’inégalité et donc au détricotage forcée des systèmes de redistribution. La non compression de ce phénomène empêche l’auteur d’aborder le sujet sous un angle plus objectif et lucide.

      +17

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    • Jean // 26.08.2019 à 08h26

      Deux objections à vos objections :

      – Ce n’est pas parce que tout va très mal, que tout ne peut pas aller encore plus mal.

      – On peut parler de richesse puisqu’il n’y a aucune différence entre ce que vous pouvez acheter avec de la fausse monnaie et de la vraie.

        +37

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    • lois-economiques // 26.08.2019 à 17h49

      @florian lebaroudeur a écrit
      « Dans la mesure ou l’extrême concentration de la dite “richesse” résulte de plus en plus de la création monétaire ex nihilo et de moins en moins d’une productivité réelle, peut-t-on parler de richesse ? »
      Oui, vous avez raison ce n’est pas de la richesse mais des promesses de payer et qui ne le seront jamais…
      La richesse est une notion délicate à définir, je vous renvoie à mon site pour cela.

        +2

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      • politzer // 30.08.2019 à 12h33

        Mieux vaut lire le Capital quand même. Les paresseux et les jobards qui sont svt les même y trouveront la réponse exaustive et scientifique à la question. 1livre 1ere section

          +0

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  • Geoffrey // 26.08.2019 à 07h35

    j’aime bien, ce petit Taylor…

    c’est du communisme qui ne peut pas dire son nom, un peu comme Oscar Wilde (dans un autre registre).

    à lire, « Les milliardaires de légende », éditions compact (Achtung : la lecture de ce livre peut rendre sujet à des crises de communisme aigu).

    https://www.leslibraires.fr/livre/958947-les-milliardaires-de-legende-alain-monestier-les-compacts

    Gaël Giraud et d’autres, promeuvent cette idée de « Communs », sorte de nouveau principe économique à opposer à la sacro-sainte propriété privée…

    c’est pas gagné vu que les cupides-hédonistes qui nous gouvernent (et je ne parle pas des politiciens, ces simili-dirigeants), sont aussi particulièrement brutaux et cruels : ils ne vont pas lâcher l’affaire pacifiquement…(ex : pi-pinochet)

    Geof’, neo-communiste

      +36

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    • Jean D // 26.08.2019 à 07h41

      @propos des « Communs »
      https://creativecommons.org/

      Le site sur lequel vous naviguez est – comme 1/3 des sites web – développé par un outil sous licence creative commons. C’est à dire que cet outil ne peut être vendu et que le code est partagé librement. C’est de l’anti-brevet.

        +14

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    • jch // 26.08.2019 à 13h36

      Je l’aime bien aussi…
      Même si, nostalgie oblige, je regrette l’époque où il chantait « Brand New Cadillac ».
      OK, je sors.

        +3

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    • Pépit’ // 27.08.2019 à 11h05

      Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une nouvelle forme de communisme. Il s’agit de trouver un juste milieu entre récompenser celui qui prend des risques et empêcher celui qui devient prédateur pour l’ensemble de la société en accaparant trop de richesse.
      L’intérêt de ce papier est qu’il ne dénonce pas la propriété privée, mais démontre que la situation monopolisitique est dangereuse pour nos démocraties. Qu’elle soit octroyée par nos dirigeants à « nos champions », ou venant d’une absence de régulation comme avec les chemins de fer ou Internet. C’est cette situation qui est problématique. La question de la propriété privée restera une bonne manière de gérer le micro. La décentralisation des prises de décision amène une plus grande adaptabilité. C’est en revanche la construction de géants, qui crée des déséquilibres mettant en danger la démocratie puisque les droits fondamentaux (se vêtir, se loger, manger, être en bonne santé, l’accès à l’information,… ) se retrouvent sous le risque du surprofit, mettant de fait une partie de la population dans l’incapacité d’avoir accès à ses droits fondamentaux et obligeant le législateur à dealer avec ses « champions » des contrats exorbitants assurant un CA rassurant tout investisseur.

      En somme ce sont bien les questions de :
      1/ la limite à partir de laquelle la richesse des uns devient dangereuse pour les autres ;
      2/ des secteurs que nous jugeons comme stratégiques et donc de nationalisations potentielles ;
      auxquelles il convient de répondre très rapidement.

        +5

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      • vert-de-taire // 30.08.2019 à 09h41

        Mais ce serait tellement réducteur à une morale, le degré 0 de la politique, exactement la situation actuelle et par exemple ses mouvements pro-climat : on nage dans le bon ..
        Ce qu’il faudrait est beaucoup plus simple : le choix démocratique du fonctionnement de l’économie. Certes cela n’est pas facile surtout dans la situation actuelle : il suffit de voir ce Monsieur, un ignorant absolu de l’analyse économique, un vide ahurissant dans une société de propagande qui a réussi à asservir sa population.
        un « gentil »

          +0

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  • Jean D // 26.08.2019 à 07h36

    « Ils méritent leur fortune. »
    > c’est le principe de base du libéralisme politique, tel qu’énoncé par John Locke à la fin du XVIIIe
    > comment expliquer les écarts de richesse à présent que le roi a été décapité et que l’organisation pyramidale voulue par Dieu s’est écroulée (noblesse / clergé / tiers-Etat) ?
    > réponse simple de Locke : les différences de richesse s’expliquent par la capacité / le « talent » qu’a chaque individu pour s’approprier les richesses … et que s’appelorio le mérite …

    Je pense que si on veut réellement lutter contre les inégalités :
    • il faut remettre en cause cette fable, et donc dépasser le libéralisme (politique autant qu’économique)
    • abolir l’héritage afin que les individus prennent conscience que l’accumulation n’est pas le but de l’existence

    D’autres solutions existent mais certaines sont à éviter : la guillotine ou les camps de travail s’avèrent assez inefficaces à terme.

      +21

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    • calal // 26.08.2019 à 08h30

      « abolir l’héritage afin que les individus prennent conscience que l’accumulation n’est pas le but de l’existence. »

      il ne s’agit pas d’accumulation mais de transmission.

      Si je prend mon cas,celibataire sans enfant,j’ai arrete de bosser puisque j’ai assez pour terminer ma vie comme ca et que je n’ai personne a qui transmettre.
      Bon courage a vous pour m’obliger a bosser pour vous ou pour le « bien commun » si je ne le veux pas…

        +10

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      • Geoffrey // 26.08.2019 à 10h05

        si les générations se transmettent du Kapital au fil des années et si elles n’en dépensent qu’une partie,

        alors forcément…

        il s’accumule, et si le Kapital en absolu ne croît plus,

        alors forcément…

        il se concentre. En outre, le problème majeur de l’économie capitaliste (que la plupart subit), ce qu’on est obligé de s’y soumettre : quelle alternative ?

        le Kapitalisme, c’est l’exploitation…….forcée !!!!

        Geof’

          +9

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        • RGT // 27.08.2019 à 10h06

          Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme.
          Le communisme (en fait le marxisme pour être précis) c’est le contraire.

          Les marxistes ont détourné le terme « communisme » qui à l’origine (légalisé au moyen-âge mais qui existait longtemps avant) signifiait « Biens communs », c’est à dire ne POUVANT PAS ÊTRE PRIVATISÉS.
          En fait, les marxistes ont PRIVATISÉ les biens communs au profit de l’état, donc ces apparatchiks, et ont donc dépouillé les paysans des biens qu’ils géraient depuis toujours de manière collégiale.

          À l’origine le terme « commune » signifiait un territoire doté de biens communs qui était géré par l’ensemble de la population sans qu’il soit possible de se les approprier.
          Et même le seigneur local avait la STRICTE INTERDICTION de vouloir s’approprier ces biens communs ou de tenter de mettre son nez dans leurs choix d’utilisation.
          Problème qui fut résolu à la renaissance (grand progrès pour la population) avec la montée des « élites » de droit divin.

          Si on se réfère aux conceptions politiques actuelles, la gestion des biens communs était une stricte application des principes anarchistes actuels.
          Et d’ailleurs ce n’est pas par hasard si les anarchistes étaient en majorité des paysans, ils avaient depuis toujours cette notion de biens communs dans leurs pensées.

          Ne mélangez pas tout je vous prie.
          Marx et ses sbires étaient des petits bourgeois bien nourris et éduqués (fils à papa) et leur seule préoccupation était de passer à la postérité en imposant leurs visions dictatoriales œdipiennes.
          Les VRAIS socialistes ont toujours été de simples « gueux ».

            +4

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          • vert-de-taire // 30.08.2019 à 10h04

            Oui à tout sauf cette haine des marxistes qui ne seraient que des clones inversés de la bourgeoisie. Ça sent le dépit, les tripes.

            Le marxisme est une hydre. L’analyse marxiste est un progrès essentiel dans la prise en compte des forces sociales de nos civilisations fortement industrialisées, capitalisées. La privatisation par l’État n’est pas marxiste !
            L’idée maitresse étant de sortir de l’esclavage capitaliste les gueux en leur redonnant du pouvoir. Le communisme soviétique, le soviétisme, a peu de rapport avec le marxisme.

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      • AbuDuck // 26.08.2019 à 10h07

        Et bon courage à vous pour nier que le bien commun à bossé et bosse encore aujourd’hui pour vous. 😉
        Mais je vous accorde que la notion de « bien commun » est piégeuse. Ce que vous dites me fait penser à « Dette 5000 ans d’histoire » de David Graeber, ou il raconte tous les artifices de la société pour creer une dette morale, religieuse, et financiere (principalement aujourd’hui) pour que les puissants tiennent les populations dans la servitude. La notion de « bien commun » pourrait être le utilisée en ce sens là. D’où la nescessité de bien la définir et ce qu’on est en droit de réclamer en son nom.

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      • Jean D // 26.08.2019 à 10h40

        @calal

        Je ne pense pas que raisonner à partir de son cas particulier soit un bon point de départ lorsqu’il s’agit de traiter de la question du bien commun. De manière générale considérer sa personne comme le mètre étalon de la réflexion me paraît être un travers typique de l’individualisme ambiant et qui ne peut conduire qu’à l’expression d’opinions jetables.

        Donc si on essaie de monter en généralité et de voir plus loin que le bout de son museau, il me semble assez évident qu’une des justifications qu’ont les vieux d’accumuler c’est de transmettre à leur descendance.

        C’est là aussi, tout comme le mythe de la méritocratie, une fable que se racontent les gens car à y regarder de plus près leurs descendants seront à terme dans la même mouise que tout le monde une fois qu’on aura rendue impossible une vie humaine décente sur la terre (dérèglement climatique, guerres, migrations, …)

        Savoir à l’avance que tout ce que vous accumulerez de biens durant votre vie sera reversé au « pot commun » ne peut que changer le sens que vous donnerez à la vie. Vous serez soucieux du genre humain autant que de votre « tribu ».

        On parle donc de révolution anthropologique, pas de votre retraite.

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        • Patrick // 26.08.2019 à 11h57

          si tout est reversé au pot commun, il est clair que je ne vais pas m’emm.. à accumuler quoi que ce soit , et donc je ne vais certainement pas m’emm.. à travailler et produire quoi que ce soit. Suffit juste de se laisser nourrir par le pot commun … et comme tout le monde va faire pareil , le système va forcément à la faillite.

          La notion de « bien commun » fonctionne en théorie , quand je serai vieux j’irai vivre en Théorie parce que là-bas tout fonctionne 🙂

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          • Jean // 26.08.2019 à 12h06

            L’environnement par exemple est un bien commun et nombreux sont ceux qui le reconnaissent. Les sauvages éduqués imaginent toujours que leur égoïsme et leur courte vue sont le lot de l’ensemble de l’Humanité.

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          • Grd-mère Michelle // 26.08.2019 à 18h56

            Vous oubliez les particularités du genre humain: son immense curiosité, son habileté, son inventivité: toujours à s’agiter, à bricoler, à expérimenter, à imaginer des solutions à toutes ses difficiltés, sans oublier ses outils de communication qui lui permettent de transmettre tous les savoirs et capacités. Et, last but not least, sa tendresse pour la BEAUTÉ, qui a produit tous les arts(on ne peut plus inutiles!) et tout un patrimoine tarabiscoté…
            Si, aujourd’hui, les gens s’emmerdent à travailler, c’est que le travail est devenu forcé, cadré, et ne fait plus du tout appel à leurs qualités. Le fait que les machines peuvent les remplacer dans les tâches répétitives et ennuyeuses est un progrès qui leur permettrait de se ressourcer et de s’activer joyeusement… s’ils/elles n’étaient pas capturé-e-s par le commerce de la « distraction » et de la superficialité.
            Considérez, svp, les millions de volontaires, bénévoles, qui, à l’instant même, s’occupent à essayer d’améliorer le sort de leurs semblables et/ou de compenser les lâchetés de la « société » à l’égard des dégradations de la qualité de vie sur terre.

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            • calal // 27.08.2019 à 09h10

              il faut envisager un des problèmes de nos dominants: en créant trop de monnaie,ils permettent à certains ( les stockeurs,épargnants) de s’emanciper de leur emprise.Cette émancipation est intolérable à a tous les totalitaires (de droite qui utilisent l’économie pour asservir,de gauche qui utilisent la politique et le baratin dans le même but).
              Il leur faut donc trouver un truc qui oblige tout le monde à être dépendant d’un flux d’argent: la taxe carbone,une taxe foncière énorme,payer pour des « communs » ( payer plus cher l’eau du robinet?) .C’est à dire obliger tout le monde à une sortie contrainte et récurrente d’argent qui necessitera en face une entrée d’argent. Et cette entrée d’argent engendrera la dépendance à l’etat ( rmi) ou au pouvoir économique (trouver un travail à n’importe quelle condition pour payer la sortie contrainte).

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            • RGT // 27.08.2019 à 10h25

              Je vous approuve totalement.
              Aujourd’hui le travail est devenu un terme galvaudé dont le seul objectif n’est PAS de parvenir à exprimer sa créativité et de subvenir à ses besoins.
              Le travail est devenu une servitude (imposée) qui permet d’enfermer l’ensemble de la population dans une spirale morbide par le biais de la monnaie et de l’obligation de son utilisation.

              Monnaie dont l’objectif final est de « ruisseler » dans les poches des petits malins qui sont parvenus à se trouver une « planque » et leur permet ainsi de pouvoir capter le produit du travail de la majorité sans se fatiguer tout en ayant les moyens de les contraindre à continuer à rester leurs esclaves.

              Que ces petits malins soient des « serviteurs de l’état » ou des « entrepreneurs avisés », de toutes façons leur objectif est le même et leurs proximité sans équivalent.

              Essayez simplement aujourd’hui de survivre « naturellement » sans monnaie. C’est impossible.
              Même si vous allez vous enterrer au fin fond d’une forêt éloignée de toute « civilisation » vous serez finalement repéré, traqué et « converti » (de force) aux « bienfaits de la civilisation ».

              Pourriez-vous me dire où se situe la liberté dans ce monde ignoble ?
              Même les animaux sauvages ont plus le droit d’être libres et de vivre comme ils l’entendent que les humains.
              Les « gueux » (les gens « normaux » comme vous et moi) ne sont que du bétail destiné à rapporter un maximum de profit à ses « propriétaires ».

              Quand je lis « Liberté – Égalité – Fraternité » sur les bâtiments « officiels » je suis soudain pris de nausée.

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          • Astap66 // 27.08.2019 à 07h43

            Est ce exact ? Je crois au contraire que le travail est l’essence de l’homme et que dans une société où le bien de tous repose sur le travail de tous, ceux qui voudront vivre sur le dos des autres auront dû mal à se justifier.
            Et puis, à tout prendre, un trader, un publicitaire ou un éditorialiste de BFMTV qui refuse de travailler, serait ce si grave ? Si l’on enlève tous les métiers de surveillance et de contrôle spécifiques à l’économie capitaliste, et qu’on les remplace par des emplois qui manquent vraiment (accompagnants dans les EPAHD, soignants…), la société dans son ensemble s’en porterait beaucoup mieux.

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        • Jean D // 26.08.2019 à 13h03

          « Suffit juste de se laisser nourrir par le pot commun … et comme tout le monde va faire pareil , le système va forcément à la faillite. »

          Je reprends l’objection adressée à Calal : penser le bien commun / la vertu en fonction de ses intérêts égoïstes n’est pas penser en bonne méthode.

          Et puis, à vous lire on a l’impression que vous avez du mal à vous
          • décrocher du paradigme ambiant qui veut faire de l’homme un homo-laboratores par nature. Remettons les choses à l’endroit : si l’homme travaille, c’est pour obtenir les moyens de subvenir à ses besoins, pas pour satisfaire une envie pressante.
          • départir de la pensée économiciste : « le système va faire faillite » … c’est dans un certain sens déjà le cas (https://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_%C3%A9cologique#Pourquoi_vivons-nous_d%C3%A9sormais_%C3%A0_cr%C3%A9dit_?) et même si on ne le souhaite pas, la pente est prise.

          Toutes les solutions pour amortir la chute sont bonnes à prendre et tout particulièrement celles consistant à une répartition égale des richesses restantes. Le gâteau va diminuant, il va falloir mieux l’émietter.

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        • Dominique Gagnot // 26.08.2019 à 15h54

          Attention ! Il est très important de distinguer propriété lucrative commune (dont la collectivité peut tirer du fric) de la propriété d’usage privée des « communs » (moyennant fric versé à la collectivité) ….

          On conserve ainsi la liberté dont certains peuvent jouir dans un système capitaliste, mais liberté pour TOUS et non plus « certains » !
          C’est le point clé qui pourrait réconcilier « communistes » et « capitalistes », (du moins les 99% )…

          C’est expliqué dans la 2èm partie du bouquin : http://bit.ly/capitalisme . Ce n’est pas par hasard si cette notion est si peu diffusée. Mieux vaut entretenir la confusion, et les divisions.

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    • Dominique Gagnot // 26.08.2019 à 10h04

      Si l’héritage ne peut être que monétaire, et que la monnaie ne permette plus de s’approprier des ressources premières indispensables à tous, l’héritage ne présente pas d’inconvénient, puisque sans possibilité d’accumulation…
      (L’enrichissement provenant de services effectifs rendus à la société n’a pas à être pénalisés.)

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      • Jean D // 26.08.2019 à 10h49

        @Dominique Gagnot

        Je n’ai pas bien saisi les « si » que vous objectez à l’abolition de l’héritage.

        La monnaie permet aux individus d’échanger des biens et services qui leur permettent de reproduire leur existence. De vivre au quotidien.

        Une fois dans la tombe, ils n’en ont plus besoin : qu’est-ce qui justifierait la transmission à leurs enfants de ce qu’ils possèdent ? Si on pousse le trait, ne sommes-nous pas tous frères (et soeurs) ?

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        • Dominique Gagnot // 26.08.2019 à 16h35

          Je partage votre objection, mais j’évite de brûler les étapes : transmettre leur patrrimoîne est pour beaucoup leur raison d’être ! Et s’il ne s’agit que de papier monnaie, (permettant de financer l’usage d’une maison familiale, par exemple…) cela ne dérange personne d’autant que ce papier aura été gagné en échange de services rendus à la collectivité. Ne les décourageons pas.

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    • véro // 26.08.2019 à 15h26

      Je ne vois pas très bien en quoi le fait d’abolir l’héritage peut améliorer les choses, dans la mesure où on continue de pouvoir vendre et acheter. Facile de tourner une interdiction dans ces conditions, et ce sont les plus fortunés qui ont les plus grandes facilités.
      Ne vaudrait-il pas mieux raisonner en termes de limites ? On n’interdit pas, on limite. Comme c’est en partie le cas actuellement en France, avec les impôts (en partie seulement parce que sur les successions, les impôts ne désavantagent pas assez les plus fortunés, et aussi parce que les impôts ne suffisent pas).
      Je dis ça parce qu’il n’y a vraiment rien de comparable entre le fait d’hériter de plusieurs millions d’euros de valeurs mobilières par exemple, et celui d’hériter de la modeste maison de ses parents.
      Et il me semble que si on commençait par poser des limites maximum, de patrimoine, de revenus, ça permettrait peut-être d’enclencher un processus intéressant, à la fois en faveur de l’égalité et en faveur de l’environnement.

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      • Dominique Gagnot // 26.08.2019 à 18h13

        Il faut bien distinguer les « biens communs » que sont les ressources premières, du reste.
        Ces biens doivent être propriété inaliénable des collectivités, car indispensables à tous et à chacun, et non extensibles. En gros c’est la planète Terre et ce qu’il y a dessus. En particulier c’est le sol, l’eau, l’atmosphère, les ressources naturelles non extensibles… les grandes entreprises… etc. etc. sans oublier la monnaie !

        (Je parle au présent car cela devrait être la réalité.)
        On ne peut PAS acheter/vendre ou transmettre la propriété de ces choses, puisqu’elles est inaliénable et collective.

        Toutefois pour certaines ressources (ex : habitation, exploitation agricole…) on peut acheter/vendre ou transmettre des droits d’usage ou propriétés d’usage, en contrepartie d’un loyer versé à la collectivité propriétaire.

        Inutile de prévoir de limites puisque de fait, dans un tel système, l’accumulation serait impossible. Pour plus de précisions : http://bit.ly/capitalisme

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        • Véronique // 26.08.2019 à 22h52

          Oui mais là on passe dans un système communiste. Enfin un truc qui y ressemble (je ne vois pas pourquoi on devrait payer un loyer pour une propriété d’usage puisque si on est propriétaire de la maison qu’on habite, on a la charge de l’entretien et des grosses réparations ; si on paie un loyer c’est qu’on est locataire et ce n’est pas pareil du tout).

          Ma critique sur l’abolition de l’héritage n’est pas dans l’optique d’un bouleversement total du système actuel, mais dans celle d’une modification progressive. Si dans le système actuel on abolit l’héritage, je doute que ça donne un résultat correspondant aux attentes de justice sociale.

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          • Dominique Gagnot // 27.08.2019 à 01h42

            Ok, pour l’abolition de l’héritage…

            Propriété d’usage : c’est le cas actuellement des locataires, avec des limites qui font qu’ils ne sont pas vraiment chez eux…
            Les couts de construction et gros entretien (éventuellement selon les souhaits du propriétaire d’usage) seraient à la charge de la collectivité, tout comme actuellement ils sont à la charge du propriétaire (lucratif). Le loyer financerait ces travaux, ainsi que l’entretien de … la planète, car nous en sommes aussi locataire (qui peut contester ça ?). C’est logique et très simple dans le principe. (mieux vaut partir de principes simples que de principes compliqués 😉 )

            Par conséquent la collectivité offrirait quantité de travail, (financé par ces loyers et autres droits d’usage), à des entreprises privées – vouées à faire du profit – en travaillant donc pour le bien commun ! (les besoins traditionnels des particuliers sont un autre secteur économique)

            C’est du capitalisme inversé : le but des entreprises serait de faire du profit en entretenant les ressources communes, et non plus en les pillant ! (voir mon bouquin…)

            Comme aujourd’hui le donneur d’ordre serait le propriétaire, mais ici le Propriétaire c’est nous tous, les humains. Et nous aurions la responsabilité, et les moyens, de transmettre le patrimoine « planète Terre » aux générations suivantes, ce dont les actuels proprios privés se contrefichent.

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            • Véronique // 27.08.2019 à 11h16

              J’avais donc bien compris votre conception de la propriété d’usage. Pour moi la propriété est « d’usage » parce qu’elle n’est pas lucrative (ne sert pas à tirer du profit personnel en faisant travailler les autres). Et uniquement pour ça.

              C’est-à-dire que nous pourrions nous diriger sur un système qui ne reconnaîtrait que la propriété d’usage. Mais ce serait bien de la propriété, et non pas de la location. On aurait le droit d’acheter sa maison pourvu qu’on y habite, on aurait le droit d’acheter des terres pourvu qu’on les exploite soi-même, un commerce pourvu qu’on travaille soi-même, et pour les entreprises exigeant une main d’oeuvre importante, la propriété serait collective (celle des travailleurs de l’entreprise). Le tout étant de fixer des critères et des limites (par exemple le recours au salariat peut rester possible mais dans certaines limites).

              Je ne suis pas du tout favorable à ce que l’Etat soit propriétaire de tout. Je crois qu’on peut changer de modèle économique sans opérer une transformation aussi brutale et à mon avis pas forcément très positive (y compris pour l’environnement).

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            • Dominique Gagnot // 27.08.2019 à 15h34

              C’est en partie ça, mais pas que. Sans lire entièrement la 2èm partie du livre il est impossible de bien saisir, surtout en ayant à l’esprit le système actuel.
              Par exemple l’État et son gouvernement, n’auraient pas grand chose à voir avec ce que nous connaissons…
              http://bit.ly/capitalisme

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            • domus // 30.08.2019 à 04h26

              Abolir l’héritage ? Pourquoi pas l’air qu’on respire aussi ? Il faut surtout abolir les droits de successions, ça permettra aux moins riches de ne pas voir leur héritage familial, travail de toute une vie, partir en fumée car obligé de vendre. Les milliardaires qui ne savent pas quoi faire de leur argent, on peut en effet, leur en piquer un peu sous forme d’impositions adéquates, mais de là à virer communisme/socialisme à fond, on comprend pourquoi aux US, le livre le plus lu, après la Bible, c’est  » La GREVE  » le plus célèbre roman d’Ayn Rand, que je conseille de lire.

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            • Dominique Gagnot // 30.08.2019 à 18h55

              domus,

              Abolir l’héritage (en tout ou partie), dans le contexte du système actuel est une aberration. (ce que vous évoquez)
              Mais y réfléchir dans le cadre d’un autre système n’est pas idiot du tout. Tout est à reconsidérer au stade ou nous sommes.

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              Alerter
  • BRémy // 26.08.2019 à 08h05

    le titre n’est pas bon,
    la richesse appartient à la communauté.

    le sous-titre est parfait

      +2

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  • calal // 26.08.2019 à 08h25

    « Lorsque des individus gagnent tellement de richesses que leur pouvoir économique et politique menace la démocratie ou nuit au bien-être général, la société a tout à fait raison de leur retirer cette richesse.  »

    Pourquoi cela nuit a la democratie?
    Parce que les gens se laissent acheter pour trois colifichets et deux miroirs.
    Si personne n’est a vendre ou pour un prix exhorbitant,les riches ne pourraient acheter personne ou pas grand monde…
    Hors il y a toujours des gens qui revent de consommer sans avoir a produire quelque chose de meme valeur en echange parce qu’ils « le valent bien ».
    Il est toujours plus facile d’obliger les autres a faire ce que l’on veut que de s’ameliorer soi meme.

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    • Jean // 26.08.2019 à 08h39

      => Pourquoi cela nuit a la democratie?
      Parce que les gens se laissent acheter pour trois colifichets et deux miroirs.
      Si personne n’est a vendre ou pour un prix exhorbitant,les riches ne pourraient acheter personne ou pas grand monde…

      Si vous êtes intègre, les riches pourront toujours acheter ceux qui menaceront votre famille ou qui vous feront simplement disparaître. On parle de fascisme lorsque cette logique mafieuse devient celle de l’Etat.

      => Il est toujours plus facile de vouloir changer les autres que de s’ameliorer soi meme.

      C’est en s’améliorant soi même qu’on fait changer les autres.

        +10

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    • Patrick // 26.08.2019 à 13h33

      « Si personne n’est a vendre ou pour un prix exhorbitant  »

      Tout homme a son prix , l’honnête homme est seulement plus cher que les autres.

        +5

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      • Jean // 26.08.2019 à 13h52

        Le monde dans lequel vous vivez est effrayant, il est heureux que vous y soyez peu nombreux.

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        • Patrick // 26.08.2019 à 14h39

          « Tout homme a son prix …  »
          Phrase entendue dans la bouche d’un ancien de la DST qui connaissait bien son affaire .. et l’espèce humaine, et qui ne se faisait plus d’illusions sur ce monde.

          Ce monde n’est pas effrayant , il est ce qu’il est , il faut juste s’adapter.

            +3

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          • Fritz // 26.08.2019 à 15h40

            S’adapter au monde tel qu’il est… Comme disait A. H. :
            « La nature est cruelle, nous avons donc le droit de l’être aussi ».
            Désolé pour le point Godwin.

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          • Jean // 27.08.2019 à 14h20

            => « Tout homme a son prix … ”

            Quel est le prix de Julian Assange ?

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            Alerter
    • Dominique Gagnot // 26.08.2019 à 18h16

      Pourquoi cela nuit à la démocratie ? Parce qu’il faut bien vivre, et donc se soumettre a celui qui vous en donnera les moyens, en particulier en fermant sa gueule. (sauf si vous défendez son camp…). CQFD

        +3

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  • EugenieGrandet // 26.08.2019 à 08h33

    Erreur majeure de raisonnement sur l’exemple pétrolier (si le reste est à l’avenant….) du début de l’article.
    1) si 1 champ pétrolier (ou gazier) est découvert, il y a eu 7 tentatives de découvrir un champ d’hydrocarbures qui ont échoué. Et sur 10 de ces découvertes de pétrole, seule 1 sera commerciale (les hydrocarbures des autres découvertes non commerciales restant en terre). Autrement dit, il faut explorer 70 prospects (coûts de plusieurs centaines de million de dollars par prospect notamment en mer, beaucoup moins cher à terre; sans oublier des bonus -en millions ou en milliards de dollars- payés à l’Etat pour avoir le droit de travailler dans son pays) avant d’en trouver un (prospect) qui sera finalement développé. Comment financer cette recherche infructueuse sinon en se rémunérant lorsqu’il y a 1 découverte?
    2) sur 1 milliard de dollar de valeur d’un champ pétrolier, une partie sert à rembourser les dépenses (dans l’exemple? 400 millions) et une autre à rémunérer lEtat (environ 80% des 600 millions) et les sociétés pétrolières qui ont (en consortium souvent pour réduire les risques fait la découverte et l’ont mise en production (20% des 600 millions).

    Donc au final l’Etat (donc ses citoyens) aura perçu le bonus de signature (en centaines de millions de dollars) plus 480 millions et le consortium pétrolier 120 millions… et non 600 comme indiqué dans l’article.

      +2

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    • Geoffrey // 26.08.2019 à 09h58

      80% du bénéf’ pour l’État ? tu sais qui est Mossadegh ? « On » dit aussi que Chavez y est passé aussi…

      la rémunération du risque est une chose, le monopole en est une autre…
      la compèt’, ça se discute…mais pas la concurrence (déloyale par essence).

      tu penses que vanderbilt s’est lancé dans les chemins de fer parce que c’était un secteur concurrentiel, ou parce qu’au contraire il était plutôt à potentiel monopolisitque (et donc parce qu’il constituait une rente ) ?

      tu penses que rockfeller forçait la vente de champs pétrolifères par amour du libéralisme, ou pour s’accaparer une position dominante ?

      tu parles du libéralisme, à trouver nul part !!! à quoi bon vouloir ce qu’ « ils » ne t’accorderont jamais (une économie libérale pour-de-vrai…si tant est que ce soit possible).

      Geof’

        +16

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      • EugenieGrandet // 26.08.2019 à 12h03

        @Geoffrey
        Bien avoir en tête que la production du monde pétrolier et gazier est à 80% dans les mains des compagnies pétrolières nationales, appartenant à l’Etat, donc aux citoyens des pays concernés (Saudi Aramco, KOC, NIOC, NOC, PDVSA, SONATRACH, GAZPROM, Pertamina, PETRONAS, CNPC, QGPC, etc….) Donc je ne vois pas le monopole dont tu parles sauf à le nommer monopole d’Etat.
        Oui au début du 20ieme siècle aux USA avec Rockefeller, il y a eu monopole (standard oil) qui a été démantelé en 34 compagnies en 1911…
        L’article (de 2019) dit « Si le champ pétrolier faisait partie d’un « bien commun…. Le gouvernement percevrait de façon appropriée l’excédent de richesse ». Mon seul commentaire est de dire que c’est déjà le cas. Et que la démonstration de l’auteur n’est donc pas convaincante.

          +7

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        • Dominique Gagnot // 26.08.2019 à 18h27

          Elle est convaincante à échelle mondiale. Les ressources planétaires appartiennent à l’Humanité, générations futures y compris.

          (même si ce n’est pas le cas aujourd’hui, ne jamais oublier les vérités absolues.)

            +2

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        • Geoffrey // 27.08.2019 à 08h18

          @Eugénie,

          la compagnie pétrolière saoudienne…un bien commun des arabes-saoudiens ?

          pareil pour l’Algérie, le Venezuela, le Gabon…

          « Les crises » est un site sérieux, pas de place pour les pinailleurs en papier mâché.

          Geof’

            +3

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          • Patrick // 27.08.2019 à 13h47

            Compagnie pétrolière saoudienne ? oui , un bien commun qui permet de faire vivre les saoudiens sans travailler ( et en exploitant des travailleurs immigrés … )

            Algérie : .. bien commun des membres du gouvernement et des leurs copains

            Vénézuela : présenté comme tel par Chavez … avec le succès que l’on sait.

            Il n’existe pas de bien commun viable à l’échelle d’un état , quelqu’un finit toujours pas mettre la main dessus.

              +0

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          • EugenieGrandet // 27.08.2019 à 20h31

            @geoffrey.
            Il y a un point sur lequel vous avez raison. Les-crises est un site sérieux.
            @Dominique Gagnot.
            (Je parlais de son exemple sur le pétrole que je considère non pertinent et qui me fait donc douter de la qualité de l’ensemble de l’article.).
            Oui c’est convaincant à l’échelle mondiale. Cependant c’est comme la « main invisible » qui n’existe, pour les ressources minières, la biodiversité,… qu’en théorie (allez demander à la Bolivie de mettre à la disposition de l’humanité ses réserves de Lithium. Belle utopie et Bonne chance) Par contre, pour l’air, les océans, les pôles, l.espace, c’est clairement mondial.
            De mon côté, je pense qu’il faut aussi travailler localement: un ruisseau qui traverse plusieurs villages est un bien commun de ces villages. De l’humanité tout entière? Oui aussi. Pensons en stratège et agissons localement (comme l’ont dit bien d’autres mieux que moi ici).
            @Patrick
            Je n’ai pas écrit que les compagnies étaient un bien commun de leur pays mais que les ressources minières de ces pays en étaient.

              +1

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        • vert-de-taire // 30.08.2019 à 11h00

          « Bien avoir en tête que la production du monde pétrolier et gazier est à 80% dans les mains des compagnies pétrolières nationales, appartenant à l’Etat, donc aux citoyens des pays concernés »

          Un contre-argument :
          L’appropriation par une minorité d’habitants (comme n’importe quel pays ) d’un bien commun de l’humanité qu’est le pétrole.
          Un État propriétaire c’est l’accaparement d’un pouvoir a-démocratique (j’espère que nous sommes d’accord sur ce point) par une minorité locale (une élite dominante).
          Tout comme l’accaparement par quelques milliardaires.

          Quand au démantèlement de la Standard-oïl, c’est une fiction ! Il a fallu combien de temps pour reconstituer des géants ?

          « L’article (de 2019) dit “Si le champ pétrolier faisait partie d’un « bien commun…. Le gouvernement percevrait de façon appropriée l’excédent de richesse”. Mon seul commentaire est de dire que c’est déjà le cas.  »

          En effet, en Angola la guerre civile est entretenue par les pétroliers (qqs % de la manne pour entretenir la guerre civile) qui se gavent. Un bel exemple de bien commun.
          Le capitalisme est un humanisme qu’on ignore n’est-ce pas ?

          Les Bisounours sont intéressants dans leur argumentaire.

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      • calal // 26.08.2019 à 13h14

        On va voir si trump casse les gafa pour cause de monopole.Ca serait un signal fort qui redonnerait confiance dans un modele de capitalisme de marché « libre et non faussé » et dans l’etat americain.C’est pas gagné,on verra bien.

          +3

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        • EugenieGrandet // 26.08.2019 à 14h56

          @calal
          Je compterais davantage sur Elizabeth Warren, candidate démocrate sérieuse, qui s’est engagée dans une telle voie (démanteler les GAFA), si elle était élue.

            +3

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        • bhhell // 26.08.2019 à 19h44

          Un capitalisme « Libre et non faussé », mais oui, bien sûr cela a du exister! Dans des contrées lointaines et exotiques. Il y a très, très longtemps. Avant l’invention de l’écriture, probablement. D’ailleurs, si les manuels d’économie disent que ça marche, c’est que forcément ça a du exister, mais on a mal cherché, voilà tout.
          Je partage evidemment votre avis sur Trump. C’est certain, en achevant de détaxer la finance et en explosant la dette, il envoie un signal très fort du retour au vrai capitalisme, celui qu’on aime. Wall Street n’a plus qu’à trembler.
          Espérons que cela mette un terme à cette triste période keynésienne inaugurée par un certain Roosevelt, ce fausseur (ce mécréant) de marché qui avait démantelé les monopoles. Comme si le marché, dans sa grande intelligence, n’aurait pas été lui capable de le faire, et combien mieux, si on lui en avait laissé le temps!
          Certes, ce n’est pas gagné, ne nous emballons pas. Mais une ère de capitalisme florissant et non faussé se profile. La prophétie des manuels s’accomplira, n’en doutons pas

            +3

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  • Araok // 26.08.2019 à 08h59

    Dans une liste des soixante-quinze personnes les plus riches de l’histoire, douze d’entre elles ont acquis leur fortune principalement par la propriété de chemins de fer américains.

    Une source serait précieuse…

      +5

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    • Bouddha Vert // 27.08.2019 à 00h37

      Je vous engage à lire « technique et civilisation » de Lewis Mumford, de mémoire, vous ne disposerez pas de classement de ce type mais vous accéderez à l’idée qui permet d’acquiescer à ce genre d’information.
      Sinon, revoir « il était une fois dans l’ouest » permet de bien sentir l’un des grands moteurs du monde au XIXème.

        +3

      Alerter
  • Dominique Gagnot // 26.08.2019 à 09h01

    Proudhon l’avait résumé ainsi  » La propriété c’est le vol « .
    Pour être précis : la propriété lucrative privée de ressources premières, c’est du vol.
    « COMPRENDRE L’ARNAQUE CAPITALISTE, IMAGINER LE SYSTÈME D’APRÈS ». PDF gratuit : http://bit.ly/capitalisme

      +13

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    • charles // 26.08.2019 à 10h04

      je prendrais le temps de le feuilleter, cependant, je me désole qu’on préfère dropbox à torrent…. ce n’est pas de votre faute, mais cela dénote de notre incapacité à résister à la tentation de la facilité. reste alors à déterminer si c’est inné ou acquis.

        +3

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      • Dominique Gagnot // 26.08.2019 à 10h08

        Je ne connais pas torrent ! je vais aller voir…

          +4

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        • Dominique Gagnot // 28.08.2019 à 19h50

          Gros handicap avec Torrent : le document n’est lisible que si Torrent est installé sur l’ordi du lecteur, ce qui fait assez peu de monde. Alors qu’un pdf est lisible sur tous les ordis, quel-qu’ils soient.

          A moins que l’on puisse transmettre un pdf via torrent, sans torrent à l’arrivée ?

            +1

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    • chokk // 26.08.2019 à 11h58

      Proudhon n’était pas contre la propriété, mais seulement contre l’accaparement excessif.
      Il a aussi dit : « La propriété, c’est la responsabilité. »

        +1

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      • Dominique Gagnot // 26.08.2019 à 13h28

        Propriété lucrative = accaparement excessif, ce qui conduit généralement à l’irresponsabilité écologique et sociale.

        La seule propriété de ressources premières qui soit acceptable et éventuellement génératrice de rente pour la collectivité (car propriétaire lucrative), est la propriété d’usage.

          +3

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        • Calao // 26.08.2019 à 15h32

          Il se peut que non et la chute démographique dans les pays occidentaux va peut être le prouver dans l’avenir. Grosso merdo c’est la généralisation de l’expérience des rats trop nourris.la population d’une colonie de rats qui avait de tout a profusion dans un environnement ferme se serait effondrée. Nous allons peut être assister a un phénomène dans ce genre en occident.avec la baisse de la population viendra une baisse de la consommation et de la production donc de l’impact sur l’environnement.

            +2

          Alerter
          • Dominique Gagnot // 26.08.2019 à 18h38

            Propriété et droits d’usage doivent être régulés par la collectivité propriétaire.

            C’est à la collectivité de gérer les ressources biens communs. (voir à partir de page 80 point 2 http://bit.ly/capitalisme )

            Nous sommes empêtrés dans une civilisation dont on peine à imaginer qu’il puisse y avoir une (des ?) alternatives viables. Alors que si, bien évidement.
            Postulat de départ : faire avec ce que la planète nous offre, et énergie solaire.
            Et non pas quête du profit immédiat pour d’imbéciles intérêts privés. Et il y a de quoi faire, même pour 10 milliards d’habitants.

            Nous confondons niveau de vie et niveau de gaspillage…

            Pour l’anecdote : quand vous irez dans votre super marché, dites vous :

            – que le rayon « encre pour imprimantes », pourrait être remplacé par des bouteilles recyclables, communes à toutes les imprimantes.

            – que le rayon imprimantes pourrait être remplacé par 3 ou 4 modèles communs à toutes les marques (on ne produit que les meilleures sorties des bureaux d’études, durée de vie, recyclage, coût en matières premières non recyclables, consommation, service rendu).

            – répétez l’opération sur tous les rayons…

            En attendant, tout ce qui s’y trouve se retrouvera en grande partie sur des plages africaines dans une dizaine d’années…

              +6

            Alerter
  • charles // 26.08.2019 à 09h06

    qu’en 2019 quelqu’un écrive cela devrait nous interroger de différentes manières, cependant je précise qu’à tout prendre, je préfère sa vision à celle d’un macronien.
    D’un point de vu général il ne propose pas de changement en profondeur de la logique économique qu’il critique. Il ne propose que des mesures d’ajustements. Hors les mêmes causes produisant les mêmes effets, tant bien mêmes ses mesures sont appliquées demain, si notre système politico-économique n’est pas modifié pour empêcher les comportements profonds à l’origine du dévoiement, sur le long terme,le système fera une révolution sur lui même pour en revenir à son état initial. Quelques idées qui devraient nous interroger plus sérieusement: compétition, copinage, propriété privée, loi du plus fort, loi du pus riche, avidité, cupidité, lobbying, revolving door, désœuvrement.

    Durant tout son argumentaire, je n’ai pas lu, ou manqué, un quelconque argument au sujet de la nature positive ou négative de ce qu’ils pointent du doigt comme un progrès. Hors nos connaissances actuelles de la biosphère démontre avec aisance que ce qu’il nomme avec une facilité confondante un progrès possède bien souvent un revers de médaille extrêmement problématique, voir fatal, j’ose le dire. En effet il y a au moins deux aspects « du progrès » qui devraient être intégrés dans les coûts d’exploitation. La perte des ressources naturelles induites et la pollution corollaire de l’activité humaine. Ces deux aspects là à eux seuls, si ils étaient intégrés aux comptes, détruiraient complètement la capacité enrichissante de ces « innovations ».

      +10

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    • charles // 26.08.2019 à 09h15

      Par ailleurs, il faudrait réfléchir à ce système d’enrichissement par la transformations destructrice et polluante dans sa globalité et les conséquences qu’il engendre pour tenter de l’aborder comme un système addictif tel une drogue dans toute sa profondeur. Les parallèles sont évidents, dans les deux cas ces deux systèmes addictifs procurent bien-être ou amélioration au début de l’utilisation, cependant sur le temps long, tous deux sont destructeurs précoces de l’utilisateur.
      Il ne s’agit pas ici de dépeindre le progrès technologique comme quelque chose de fondamentalement mauvais, mais bien comme un objet de désir destructeur dont il faut administrer l’usage et la prescription avec attention et rigueur afin de tirer meilleur parti de ce qui nous est offert.
      Hors, ce capitalisme désœuvré qui en appel aux plus bas instincts de notre espèce permet tout, sauf cela.
      Tout est question de dosage, et nous avons largement dépassé le stade l’obésité morbide.
      Je tient à finir en rappelant que ce texte me semble d’autant plus hors sujet que le temps joue désormais contre nous et qu’à prêcher un petit patch work d’ajustements à la marge, tant bien nous le verrions appliquer de nos yeux propres, ce serait un effort bien insuffisant face à la crasse de médiocrité que nous devrions affronter, et tant qu’à filer la métaphore, à nettoyer de nos environnements pour le bien être de notre biosphère, et donc notre bien être, en conséquence, celui de vos enfants.

        +11

      Alerter
  • Jean-François91 // 26.08.2019 à 09h56

    Un certain Karl Marx doit bien sourire en lisant les «découvertes» de ce genre d’article. Les seules richesses sont celles qui existent dans la nature et celles résultant du travail humain. La création de «valeur» est toujours, d’une manière ou d’une autre, une forme d’extorsion.

      +18

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  • Artiste // 26.08.2019 à 10h23

    Le gouvernement percevrait de façon appropriée l’excédent de richesse et l’utiliserait pour le bien de tous les membres de la collectivité.
    Comment croire à de telles fadaises.

      +7

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    • Patrick // 26.08.2019 à 12h01

      🙂

      la dernière fois qu’un gouvernement a travaillé pour tous les membres de la collectivité c’était quand ?
      Un gouvernement ou un état ne ferait que gaspiller l’excédent de richesses , ou le distribuer à sa clientèle , donc la solution n’est certainement pas de ce côté.

        +6

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    • chr bernard // 26.08.2019 à 12h27

      « Comment croire à de telles fadaises ? »
      C’est que vous avez en tête nos gouvernements actuels, eux-mêmes aux mains des fortunes privées.

      Par hypothèse, le jour où un Etat (son parlement et son exécutif) mettra en chantier les mesures dont question ici, il ne sera plus dans les mêmes mains et n’aura pas la même politique.

      L’incroyable fadaise, c’est de nous faire croire que c’est la « démocratie » qui accouche de nos gouvernements actuels.

        +14

      Alerter
  • Chris_84 // 26.08.2019 à 11h03

    Ce n’est pas du communisme.
    Ce qui me plaît dans cette analyse est de faire apparaître ce que tout un chacun n’analyse pas: la singularité concrétisée par un excédent de richesse extrême, même si l’unité monétaire qui en est la mesure fait l’objet de planche à billet (ce n’est pas le même problème).
    Comme en cosmologie, en physique, la matière concentrée attire à elle la matière qui l’entoure par les phénomènes physiques d’attraction, une richesse extrême conduit à une singularité économique par plusieurs phénomènes combinés:
    – la possibilité de souscription de risque inéquitable, en ce sens qu’elle n’est pas partagée par tous les intervenants de manière identique,
    – une possibilité de neutralisation du risque conformément aux théories des marchés, laissant aux intervenants « lambdas » les activités inefficientes par rapport à l’optimalité recherchée (schématiquement, et même si cette théorie est controversée aujourd’hui, par exemple en gestion de portefeuille, l’investisseur se situe sur la frontière efficiente), laissant aux agents économiques lambdas l’intérieur de la frontière. De sorte que les agents économiques lambdas deviennent , sans qu’ils puissent faire autrement, contributeurs nets à l’accumulation des excédents de richesse des détenteurs singuliers de richesse (lesquels ont néanmoins besoin d’un plombier, d’un boulanger, d’un restaurateur ou d’un maçon de temps à autre!)

      +4

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  • Chris_84 // 26.08.2019 à 11h06

    Suite du message – Ces deux phénomènes créent une situation monopolistique en regard de la théorie du risque déjà pour planter le décor.
    Tout ceci combiné à l’époque actuelle qui n’a pas adapté le système capitaliste à la nouvelle économie:
    – les détenteurs singuliers de richesse peuvent anticiper les évolutions de consommation et créer le moyen de se reverser ces excédents de richesse en exploitant la nouvelle économie et capitalisant les évolutions technologiques qu’ils ne paient à une valeur qui leur permet de continuer à accroître l’excédent de richesse.
    – le politique et le fiscal n’ont pas adapté les conditions de reversement de ces singularités à la société: l’économie « collaborative » et l’empire des bases de données temps réel tels les GAFAM/UBER, sont le moyen d’accaparer ces excédents de richesse, créant et augmentant ces singularités de richesses.

      +4

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  • Chris_84 // 26.08.2019 à 11h06

    Suite du message – Les principes d’arbitrage économique ne permettant pas de tempérer l’évolution d’une singularité de richesse, le politique devrait prendre le relai et devrait soit :
    – taxer comme le dit l’auteur , pour qu’il y ait reversement de ces excédents à la société qui les crée dans son ensemble,
    – ou créer des clones « publics » de ces activités en associant chaque citoyen à la création de ces richesses, car c’est un comble dans une économie collaborative que seul le travail des participants soit partagé mais pas la valeur ajoutée… Une telle solution devrait amener les cours des GAFAM/UBER progressivement vers la chute libre.

    Nous sommes donc en présence de singularités économiques comme l’analogie peut en être faite des singularités physiques comme les trous noirs: A l’approche d’un Trou noir, les Lois de la physique ne fonctionnent plus… En présence de singularités de richesse, le système capitaliste et les règles de marché qui fonctionnent et garantissent le pacte social en temps normal, ne fonctionnent plus et ne sont plus aptes à réguler ces « trous noirs » économiques.

      +4

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  • Fritz // 26.08.2019 à 11h37

    « Récupérer la richesse des milliardaires », par Vince Taylor.
    Comme disait la méthode Assimil : « My Taylor is rich ».
    C’est bon, je sors

      +8

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  • Patrick // 26.08.2019 à 12h35

     » taux de rendement du capital largement supérieurs à la normale  »
    le problème actuel c’est que les taux de rendement sont de plus en plus faibles et qu’il faut de plus en plus de capital pourri ( QE , taux d’intérêts négatifs .. ) pour que le système continue tant bien que mal.
    Donc il ne faut pas trop compter la-dessus pour se goinfrer avec les impôts.

    Il faut purger d’abord le système de tout cette monnaie de singe et repartir avec les vieilles bases du capitalisme. La phase intermédiaire va être douloureuse.

      +5

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    • tchoo // 26.08.2019 à 13h39

      De quel taux de rendement parlez vous?
      Vu la part consacré aux dividendes qui asphyxie les entreprises en contractant la part consacré aux investissements et aux salaires, les taux de rendement de l’argent sont plutôt trop élever
      Ces marrants de voir ici tout cescdéfenseurs de la « richesse »
      Alors que la question posée à plus trait à la propriété et à la légitimité de jouissance du propriétaire

        +2

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      • Patrick // 26.08.2019 à 14h03

        dividendes versés par les entreprises du CAC40 : 50 milliards d’euros
        Montant de la capitalisation boursière du CAC40 : 1.600 milliards d’euro

        rendement : 3% … rien d’extraordinaire

        Si la bourse continue à monter , il faudra ajouter le gain à ce rendement
        Si la bourse chute de 3% , le rendement sera nul
        Si elle plonge carrément ( forte probabilité ) , le rendement sera carrément négatif.

        Les salaires chargés versés par toutes ces entreprises sont très largement supérieurs à 50 milliards
        Juste une estimation au doigt mouillé
        CAC40 : 1,5 millions de salariés en France , à peu près 4,5 millions dans le monde.
        si on compte un salaire chargé de 25.000 € / an / salarié ( certainement très en dessous de la réalité ) on arrive à 112 milliards versés aux salariés.

        A noter : un des plus gros actionnaires de ces sociétés est l’état français qui pompe allègrement dans les caisses des méchants capitalistes.
        https://www.latribune.fr/economie/france/l-etat-et-sa-politique-de-dividendes-faites-ce-que-je-dis-pas-ce-que-je-fais-479589.html

          +3

        Alerter
        • tchoo // 26.08.2019 à 17h10

          Mais le montant d’une capitalisation boursière n’est pas le montant du kpital investit par les récipiendaires des dividendes et donc le rendement de 3% est un rendement artificiel qm

            +1

          Alerter
          • EugenieGrandet // 26.08.2019 à 18h39

            Ce rendement de 3% n’a rien d’artificiel; c’est exactement comparable à celui d un livret A.

            Je dépose 100€ sur mon livret A et je reçois 3€ comme rémunération à la fin de l’année: j’ai donc 103€.
            Ou j’achète une action à 100€ et je reçois 3€ (rendement de 3%) en dividende à la fin de l’année. J’ai donc 103€ (si le cours de l’action n’a pas changé).

            Ce qui peut choquer, c’est la répartition dividendes, salaires et investissements, notamment en cas de crise financière.
            .
            Les entreprises du cac40 qui ne changent pas (pour conserver les fonds de pension de retraites qui veulent de la stabilité) leur dividende si leur cours de bourse chute ne rendent pas service au capitalisme.
            L’actionnaire a pris un risque, il doit accepter que son dividende fluctue avec la situation financière de l’entreprise et du marché.

              +2

            Alerter
    • Jean // 26.08.2019 à 13h45

      => Il faut purger d’abord le système de tout cette monnaie de singe et repartir avec les vieilles bases du capitalisme.

      La folie consiste à penser que les mêmes causes ne produiront pas les mêmes effets.

        +5

      Alerter
    • jerome // 26.08.2019 à 13h59

      Le taux de rendement n’intéresse que les investisseurs, Taylor propose de faire en sorte qu’il n’y ait plus d’investisseurs puisqu’on aurait repris (une bonne partie de) leurs fortunes….
      Qui investirait alors ?
      Pourquoi pas des caisses gérées par ceux qui bossent dans les entreprises en question, la société civile etc…
      Comment financer les caisses ? Pourquoi pas par les cotisations, la création monétaire (n’ayons crainte des excès, cela permettrait peut être d’en fabriquer moins qu’aujourd’hui…) de temps en temps….
      De toute façon, l’état crée toujours l’argent et le récupère en partie) en partie par les impôts

        +4

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      • Dominique Gagnot // 27.08.2019 à 02h13

        Financement par les loyers tirés de la vente de droits d’usage, ou de propriétés d’usage de petits bouts de la planète (pour vivre, se loger, entreprendre…). La planète est notre immeuble collectif. Il manque le syndic de gestion de copropriété.

          +2

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      • Fab // 27.08.2019 à 18h14

        Vous parlez là, du salaire à vie, théorisé par Bernard Friot et « vulgarisé » par Réseau Salariat (http://www.reseau-salariat.info/)

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        • Dominique Gagnot // 27.08.2019 à 19h41

          Oui, le résultat est sensiblement le même, sauf qu’il n’est pas question de fixer les salaires de manière arbitraire selon des « qualifications » acquises, ça reste libre (excepté pour les fonctionnaires)
          La qualification ne me semble pas pertinente pour définir un salaire chez les non fonctionnaires. Trop de paramètres entrent en ligne de compte, il est humain de laisser une certaine liberté…

          Par ailleurs, libre entreprise et profit monétaire restent un élément important du tissu économique. Ce qui n’est pas le cas chez Friot, (il me semble, car j’avoue ne pas avoir tout lu de Friot)

          L’initiative privée est un élément moteur que l’on sous estime facilement. Et, si elle est orientée dans la bonne direction, et surtout pas dans le n’importe quoi actuel, elle peut faire des miracles. On en a sérieusement besoin…

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  • calahan // 26.08.2019 à 13h38

    S’attaquer à la propriété privée des moyens de production est vital, l’eau et toutes formes d’énergie sont un bien commun, il ne faut en aucun cas laisser ce genre de choses entre les mains de personnes dont on ne peut constamment vouloir ignorer la cupidité maladive et ses conséquences, qui transforment la loi pour dénaturer la terre et en tirer toujours plus de bénéfices.

    Il n’y a aucune forme d’hypocrisie à entretenir si dans ce système continue de cohabiter la propriété des moyens de production et des possibilités quasi sans limite de pourvoir toujours l’étendre, c’est la guerre qui nous pend au bout du nez.
    La guerre de tous et contre tous.

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  • EugenieGrandet // 26.08.2019 à 13h55

    @Patrick
    S’il n’y avait que le Venezuela (je partage plutôt ce que vous dites)….

    En fait, il n’y a guère que le Royaume Uni, la Norvège et le Canada, les Etats-Unis à avoir géré correctement leur bien commun que sont leurs ressources naturelles (ici hydrocarbures) en les confiant à des opérateurs privés (la Norvège a créé au début de son ère pétrogazière une compagnie nationale -ex Statoil- en protégeant sa croissance -coopération systématique avec des opérateurs privés) TOUT EN augmentant les taxes quand les prix (donc profits) s’envolaient (il n’y a pas plus instable fiscalement que ces pays qui n’hésitent à taxer les compagnies pétrolières sur leur sol quand leurs profits deviennent indus -windfall tax- (du point de vue de ces gouvernements.)

    Oui à la windfall tax (et son symétrique) pour taxer des excédents de profits occasionnels qui n’ont rien à voir avec les équilibres du marché.

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    • Dominique Gagnot // 27.08.2019 à 02h07

      Confier l’exploitation a une entreprise privée, c’est très bien, mais c’est à la collectivité (vaste sujet…) de superviser : tuer les magouilles, décider de l’affectation de ces trop précieuses ressources. Et non pas, comme actuellement, à de prétendus représentants ministériels qui collaborent allègrement pour suivre leurs intérêts privés.

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  • Patrick // 26.08.2019 à 15h40

    Wal Mart :
    CA 2018 : 433 milliards $
    Résultat net après impôts : 9 milliards $ , soit 2 % du CA
    Impôts : 4 milliards $

    Soit un bénéfice net de 24 millions par jour en 2018, pas 100.
    Le résultat net 2019 est attendu en nette baisse

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  • Calal // 26.08.2019 à 15h46

    La question revient toujours a l’affrontement de deux visions,comme le dit Charles gave: le top down ou ordre venu d’en haut,du groupe ou le bottom up,la liberté laissé e a l’individu.

    Voulez vous obéir a des « experts » qui décident pour tous et pour le  » bien commun » ou voulez vous faire ce que vous voulez parce que vous croyez que vous êtes capable de faire vous même les bons choix.

    Plus de propriété privé,ça veut dire fini le petit terrain avec de l’eau et quelques plantes pour me nourrir. Il faudra obéir a quelqu’un.

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    • Sandrine // 26.08.2019 à 17h21

      Cala, n’avez-vous pas encore compris que « le petit terrain avec l’eau et quelques plantes pour me nourrir » est une illusion subtilement susurrée aux oreilles les plus crédules ces derniers temps?
      Ces « petits terrains » ne peuvent avoir d’existence que parce qu’il sont juridiquement par un état armé jusqu’au dent et bardé de nombreuses prisons…
      C’est d’ailleurs comme votre rhétorique plus haut sur le célibataire sans enfant que vous êtes apparemment et qui n’est pas incité à travailler plus car il n’a rien à transmettre. Ce genre de célibataire ne peut exister que dans l’état décrit plus haut. Un etat, qui, en plus de ça, dispose aussi d’un certain nombre d’hôpitaux et des services sociaux permettant aux individus hors sol dans votre genre d’envisager leur probable dépendance de fin de vie de manière à peu près sereine….

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      • Patrick // 26.08.2019 à 18h34

        Un état « minimum » est indispensable , il est là pour s’occuper de la police , de la justice et de la sécurité des citoyens.
        C’est le drame de nos sociétés dans lesquelles l’état s’occupe de tout , de changer la société et les citoyens , mais surtout ne s’occupe plus de ses missions de base.

        La maison avec petit lopin de terre sera bien indispensable dans un proche avenir , mais avec des gosses et certainement un ou deux fusils ( on ne sait jamais ).

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      • calal // 26.08.2019 à 19h27

        Ces “petits terrains” ne peuvent avoir d’existence que parce qu’il sont juridiquement par un état armé jusqu’au dent et bardé de nombreuses prisons…

        Depuis longtemps, des hommes celibataires sont morts pour batir et defendre notre etat de droit qui garantit la propriete privee. J’ai eu la chance de ne pas avoir a le faire puisque vivant a une epoque de dissuasion nucleaire et pourrait donc mourir seul,vieux et rassasié chez moi plutot que parmi d’autres dans une tranchee ou euthanasié par des services sociaux ou medicaux qui ont besoin de lits ou trop de dossiers a gerer…

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        • Sandrine // 26.08.2019 à 21h48

          « Mourrir seul vieux et rassasié… » A oui, alors vous devez être très riche, assez en tout cas, pour pouvoir espérer engager suffisamment de personnel suffisamment longtemps pour vous permettre ce luxe…
          Et du coup vous avez du travailler dur ou alors avoir bénéficié… de quoi ?! D’un héritage peut-être…

          Cela étant, les célibataires qui sont morts dans les tranchées… en général ils étaient célibataires parce que très jeunes… Et nécessairement les fils de quelqu’un, sinon ils n’auraient pas été là… à défendre l’héritage de leurs pères…
          Mais de nos jours les pères (et les mère) voient les choses différemment : on dilapide l’agent gagné en allant aux îles, pour « en profiter avant de mourir » et puis au moment où la maladie et la dépendance arrive, il n’y a plus rien sur les comptes, la maison a été vendue depuis longtemps… mais on aimerait bien quand même être « pris en charge» pour ces derniers instants… Et pour ça il faut bien que quelqu’un ou la « collectivité » paye… Je n’extrapole pas, c’est du vécu, croyez-moi.
          La responsabilité d’avoir quelque chose à transmettre aux générations futures, c’est à mon avis le seul rempart contre la propensions des humains au gaspillage et à la dilapidation des ressources.

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    • MIZZGIR // 26.08.2019 à 20h52

      Les « communs » ne signifient nullement que la « propriété d’usage » (= plus ou moins la propriété « privée », du moins dans l’immédiateté de la vie) soit abolie (= votre maison et votre terrain, dont vous avez besoin). Cela veut juste dire qu’à côté de nos « biens personnels d’usage», qui sont une nécessité évidente (j’ai besoin de « ma » brosse à dents, de « mon » PQ, de « ma » voiture si c’est pour aller au boulot en l’absence d’autre solution, de « ma » maison ou « mon » appart pour me loger, etc.), il pourrait y avoir nombre de domaines, qui eux, seraient gérés collégialement – bien entendu, il faudrait que la société toute entière s’organise pour cela et nous en sommes loin. Normalement c’est cette gestion pérenne « de base » que l’état « de droit », qui est notre propriété commune, devrait rendre possible aux échelles adéquates… sauf qu’il ne le fait plus depuis longtemps. N’oublions pas que notre unité territoriale de base s’appelle « la commune »… lointain souvenir de ces communs qui existaient depuis les temps immémoriaux, PARTOUT, et qui ont été sciemment démantelés. Rien de révolutionnaire là-dedans car c’est comme ça que les gens vivaient… avant !

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  • Philippe // 26.08.2019 à 18h41

    Bonjour,
    De telles accumulations de richesse sont injustifiables. Les arguments pro-méga enrichissement du type « ils ont beaucoup travaillé » « ils sont géniaux » etc. ne méritent même pas de réponse tellement c’est ridicule.
    Ceci dit s’imaginer que, d’une part les titulaires de ces fortunes vont se laisser dépouiller sans réagir d’une partie de leur richesse, c’est rêver doucement, et d’autre part imaginer qu’un gouvernement tel qu’on en a eu ces dernières décennies va oser se donner pour tâche de taxer les méga-riches, c’est rêver doucement aussi.
    De plus je ne suis pas persuadé que (rêvons un peu ça ne coûte rien et ça fait du bien) si un Etat voulait et parvenait à réintégrer ces richesse indues dans son budget, les citoyens en verraient un quelconque bénéfice.
    Dans notre cher pays l’Etat ponctionne plus de la moitié de la richesse produite, emprunte à tout va pour boucler ses budgets.
    Voyez-vous quelque part s’améliorer les services rendus par cet Etat, les diverses institutions publiques ou les collectivités locales, les voyez-vous apporter un plus aux citoyens en rapport avec le niveau de pression fiscale ou leur niveau d’endettement?
    Ou voyez-vous une dégradation de ces services si chers payés?

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    • red2 // 27.08.2019 à 14h13

      Il n’est pas du tout vrai que l’Etat ponctionne plus de la moitié de la richesse produite, attention avec les chiffres SVP!

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  • Bouddha Vert // 27.08.2019 à 00h23

    Ciel! Un poussin vient de sortir de son oeuf!
    Un poussin qui ne voit pas encore que la seule richesse de ce monde, c’est le monde.
    Lui aussi, semble prêt à tuer la poule aux oeufs d’or pour peux que l’on partage les plumes.
    Le texte est-il du XIXème siècle?
    Pas du tout, 2019, à l’heure où baignés au milieu de tant de crises, notre auteur parle d’inéquité fiscale, économique, qu’il est mignon.
    Gageons que grâce à sa pensée le monde est sauvé, j’espère qu’il en fera un livre, un best seller qui lui permettra de distribuer ses gains à nos bientôt 8 milliards d’humains.
    Au secours

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  • Dominique Gagnot // 27.08.2019 à 00h53

    Réponse à un lecteur qui supporte mal de voir n fois le lien vers mon bouquin…:
    ————————

    Oui, je comprend bien. Mais notez :

    Je ne gagne rien avec ce bouquin. Pour l’anecdote, rigolez pas, j’ai foutu en l’air 600 euros pour en imprimer un paquet car, comme un con, je croyais que ça intéresserait du monde ! Le pire est que écrire m’est très laborieux.

    C’est peut être très bête, mais j’ai le sentiment impérieux de devoir transmettre cette prose (ça fait 30 ans que j’emmerde mon entourage avec ça). Quand on sent un danger que les autres ne voient pas, on ne peut s’empêcher de vouloir leur ouvrir les yeux.
    Le pire est que c’est inutile. A la louche, 1 % de la population comprend ce que je raconte. vous ne me surprenez donc pas. Dix ans plus tôt c’était 0,1 %, et avant on voulait m’interner.

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    • Geoffrey // 27.08.2019 à 08h32

      @ Dodo’,

      mais moi aussi, je voulais écrire un livre, ou qqch, pour faire avancer le truc

      mais j’ai compris il y a qqes années que LE vrai problème, ce n’est pas l’ignorance/manque de lucidité, c’est la compromission/lâcheté : les gens n’ont pour seul revenu que leurs salaires, ils ont – au figuré, bien sûr – les C…..es dans l’engrenage du prolétariat.

      si le Kapitalisme fronce les sourcils, ils risquent tout perdre….

      et en face, quel horizon ? quelle option alternative ? une hypothétique révolution rougeâtre, une redite de la social-démocratie de pépère, dirigée par ? mélenchon ? …..pffff, ça donne pas envie.

      Geof’

        +3

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  • Dominique Gagnot // 27.08.2019 à 11h02

    Geof’,

    On peut à la fois se soumettre par nécessité, et chercher à comprendre comment la machine fonctionne. C’est indispensable dans la recherche d’une sortie autre que ce que tu évoques, et même si en face ils commencent à montrer les crocs. Certains GJ comprennent, la FI je n’en sais rien, mais il faut leur botter les fesses.

      +2

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  • jack_sosey // 27.08.2019 à 11h05

    Bien que l’analyse soit intéressante le fond communiste me rebute.

    C’est bien beau de parler des barons voleurs mais en substance il se plaint du fait que des propriétaires fasse de l’argent avec ce qui leur appartient. (Je n’ai pas construit la maison dans laquelle j’habite, je l’ai acheté. Si je loue la maison le profit me reviens de droit même si ce sont des ouvriers qui l’ont construit.)

    La question du monopole je le reconnais mais dans le cas de Google ou Facebook ce ne sont pas des monopoles de fait (Tout le monde va chez eux mais ils peuvent aller ailleurs), c’est plutôt un Cartel.
    Quand Mastercard, Paypal et Youtube s’entende pour interdire à un usager de s’exprimer et de faire de l’argent on dépasse le monopole et c’est plus difficile à prouver.

    Dernier point, à quel moment est-on tellement riche qu’il faut vous retirer votre argent pour limité votre influence néfaste.
    « Danger pour la démocratie » selon qui ?

    Quand on parle de spoliation et de censure c’est une pente très glissante.

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    • Dominique Gagnot // 27.08.2019 à 15h52

      Vous avez acheté le terrain de votre maison à un tiers qui l’a acheté à un tiers, qui l’a acheté à un tiers, qui l’a volé.
      De manière générale, à qui appartient la planète ? A personne !
      Elle est à la disposition de ceux qui l’habitent, qui ont le devoir de la transmettre en bon état aux générations suivantes.
      La communauté, à différentes échelles, doit s’organiser pour…

        +4

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    • Geoffrey // 28.08.2019 à 07h54

      Ja’ja,

      le Kapitalisme, c’est l’exploitation….

      si tout le monde possédait une terre fertile, un puits de pétrole, une carrière ou une mine de fer, les communistes seraient des radoteurs sans danger : qui les écouterait ?

      Car le Kapitalisme, ce n’est pas un système stable, équilibré, vertueux, c’est un système de contraintes : qui préfère partir en vacances plutôt que de se nourrir, de se soigner ou de se loger ? ceux d’en bas sont tenus d’obéir, vu qu’ils n’ont pas les moyens de s’émanciper/être autonome (faute de propriété privée)…

      les communistes ne sont pas des cons, Jaja’…. ; il y a une réflexion derrière, une grosse théorie même…

      Geof’, communiste

        +4

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    • D.T // 29.08.2019 à 09h25

      Les impots à tranches progressives repondent à la question.
      Ce type d’impot n’empeche nullement de gagner plus si on a travaillé plus, elle empeche l’effet boule de neige qui fait que plus on possede, plus on gagne de l’argent. Ce dernier effet n’a plus rien à voir avec un benefice disons « meritocratique », c’est à dire lié à un travail.

        +0

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      • jack_sosey // 30.08.2019 à 03h35

        Travailler plus = Gagné plus.
        Gagné plus = Taxer plus.
        J’accepte sur le principe mais quand on arrive à un taux d’imposition de je crois 45% au dessus de 150 mille euros on se sent spolié de son argent.
        Si j’étais taxé à ce point ça signifierait que je suis riche comparativement à ma situation actuelle mais me faire prendre la moitié de mon argent ça pousse pas à produire plus.
        Faudrait limité à un quart des revenues, 25% je trouve ça acceptable.

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        • vert-de-taire // 30.08.2019 à 19h24

          Mais ce n’est PAS ton argent !
          C’est celui qu’un organisme/individu te paye, échange.
          Tu n’es pas propriétaire mais usager, parfois citoyen d’une société.
          Et si la société prend c’est qu’elle a décidé que ce n’est pas ton argent mais son du.

          reste à considérer ou non la qualité de cette société, ses règles …

            +0

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  • D.T // 29.08.2019 à 09h21

    La France est une parfaite illustration du danger de la concentration des richesses. Un petit nombre de milliardaires engagés politiquement à confisqué l’Etat et entrainé de l’oppression.
    Macron ne cherche même pas à le cacher avec son discours sur les « premiers de cordée » qui est revelateur de son mepris pour la démocratie.

    A propos de ce taux de rendement « normal » cela ne pourrait il être simplement le taux de croissance du PIB ? Tout ce qui est au dessus revient à une sorte de predation qu’il serait justifiable de taxer plus.

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    • jack_sosey // 30.08.2019 à 03h40

      Le problème avec les « premiers de cordée » c’est que ça appelle à une image dans l’esprit.
      Dans ce cas contre-productif car je vois l’image du premier de cordée qui coupe la corde derrière lui pour ne pas tomber avec le reste.

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  • politzer // 30.08.2019 à 12h49

    Monique pinçon charlot invitèe par le medef ( ds quel désarroi est plongé le medef pour inviter une « communiste notoire ») qui lui demande sa solution aux pbs présent et à venir, répond tranquillement « abolissez le capitalisme et la propriete privée »!
    Quant à l article ne pas oublier que pour le droit bourgeois, la richesse appartient aux propietaires.
    A lire pour comprendre la somme de sottises etonnantes pour des gens instruits qui manifestement n ont pas la bonne biblio
    « Misere de la philo » Marx et Proudhon la morale en economie et.en histoire.

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  • Grd-mère Michelle // 30.08.2019 à 16h55

    La première richesse, pour tou-te-s, c’est la santé, physique et mentale(inter-dépendantes), qui permet, tout au long d’une longue vie « riche » d’enseignements, de FAIRE DES CHOIX(seule LIBERTÉ réelle que l’être humain ait acquise au cours de son évolution,en dépit de son asservissement aux lois naturelles), en fonction de son évolution personnelle.
    Toutes les autres richesses, on le voit bien, n’apportent que drames et insatisfactions.
    Le premier devoir d’un État (constitution officielle et artificielle d’une occupation de territoire déterminé), c’est d’assurer à tous les enfants résidant sur son territoire la possibilité de réaliser cet équilibre interne que représente la santé, en offrant à chacun-e des conditions ÉGALES de développement personnel(alimentation saine et enseignement fondamental non tronqué).
    La principale maladie actuellement, c’est la folie(dont la confusion n’est pas le moindre symptôme), principalement générée par la distillation de la peur de l’autre, arme d’asservissement des dominant-e-s de tout poil(eux/elles-mêmes fort malades) afin de garantir leur domination.

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  • Grd-mère Michelle // 30.08.2019 à 17h10

    Suite:
    L’alliance naissante des peuples opprimés de toutes sortes de façons, partout sur la terre, née de leur inquiétude pour les générations futures(leurs enfants, neveux et nièces, petits-enfants), basée sur la prise de conscience des erreurs passées et de la nécessité d’une SOLIDARITÉ internationale, me semble propice à la mise en place de changements structurels de société positifs… à condition que chacun-e puisse y apporter son petit caillou(Démocratie), étant correctement informé-e(encore merci, Les Crises!).
    À noter que dans l’Antiquité, l’inverse de la folie n’était pas la normalité, mais la sagesse.
    PAIX! DIVERSITÉ! PROSPÉRITÉ! CONVIVIALITÉ!

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