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25.juillet.201825.7.2018
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[RussEurope-en-Exil] Emmanuel Macron et le mépris de la République, par Jacques Sapir

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La déclaration faite le 24 juillet au soir par le Président de la République, M. Emmanuel Macron, est grave[1]. Elle est grave d’un point de vue constitutionnel. Elle est grave d’un point de vue politique. Elle est grave d’un point de vue moral. Nous devons toujours nous souvenir que le Président de la République est le premier magistrat. Sa parole est un acte. Si sa parole menace la Constitution, la mine ou la dévalue, c’est très exactement comme s’il avait agi pour subvertir cette Constitution. Si sa parole menace l’ordre politique, autrement dit la « Cité » dans laquelle nous vivons[2], car cet ordre politique est ce qui organise nos libertés, c’est très exactement comme s’il avait agi contre cet ordre, comme s’il avait pris des mesures niant la souveraineté du peuple. Si sa parole n’est pas morale, alors de quel exemple pourrons-nous tirer les forces de moralité qui sont nécessaires à la vie politique ?

Un acte contraire à la Constitution

Emmanuel Macron a donc effectué une visite surprise à la réunion des élus de la majorité LREM organisée à la Maison de l’Amérique latine, réunion organisée pour la clôture de la session parlementaire, mardi 24 juillet. Ce faisant, il a visiblement oublié que, dans la Constitution, il n’est pas chef de parti. La Président de la République doit représenter tous les français. Reprenons les différents articles, sans intention d’exhaustivité, qui précisent son rôle de chef de l’Etat et non de chef de parti[3].

Article 5 « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. »

Article 14 : « Le Président de la République accrédite les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères ; les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires étrangers sont accrédités auprès de lui. »

Article 16 : « Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel. »

Article 64 : « Le Président de la République est garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire ».

La fonction décrite soit directement soit indirectement par ces différents articles n’est pas compatible avec la fonction de chef de parti. Bien entendu, la pratique politique nous dit que le Président fait campagne soutenu par un parti ou une alliance de partis. Mais, il est de tradition qu’il abandonne toute position à l’intérieur d’un parti ou d’un mouvement, et qu’il s’abstienne de participer aux réunions du groupe parlementaire qui le soutient à l’Assemblée nationale. Cela participe du principe de division des pouvoirs. Quand ses prédécesseurs recevaient les « ténors » de leur majorité respective, ils le faisaient en privé. En venant dans cette réunion des députés LREM, réunion où la presse était en partie présente, Emmanuel Macron a consciemment et délibérément foulé aux pieds ce principe.

Une subversion de l’ordre politique

Il a aggravé son cas en faisant une déclaration dans cette réunion[4].

Il a ainsi dit, se référant au trouble et au scandale causé par l’affaire Benalla : « « S’ils cherchent un responsable, le seul responsable, c’est moi et moi seul. C’est moi qui ai fait confiance, c’est moi qui ai confirmé la sanction ». Tout d’abord il s’est avancé un peu vite sur la « sanction » qui aurait été prononcée contre M. Benalla le 4 mai. Les auditions devant la commission d’enquête sénatoriale montrent que Benalla est resté actif du 4 au 18 mai, et que son salaire lui a été intégralement versé[5]. Mais, il y a nettement plus grave.

Cette manière de revendiquer la totalité de la responsabilité pourrait être considérée comme courageuse, si elle avait été faite devant l’ensemble des français. Mais, tel n’a pas été le cas. Emmanuel Macron a prononcé ces mots devant une assemblée de fidèles qui lui était entièrement acquise et ce alors que les français attendent de lui qu’il s’explique depuis le début de l’affaire. Or, jusqu’à présent, le Président n’a trouvé ni le temps ni le courage de venir s’expliquer devant les français ? Ce n’est donc pas un discours de Chef de l’Etat, c’est un discours de chef de clan, de chef mafieux, qui parade devant ses obligés.

Surtout, cette déclaration fait un lointain écho au discours que Benito Mussolini prononça le 3 janvier 1925, devant le Parlement italien, à la suite du meurtre du député Matteotti qui s’était élevé contre les fraudes électorales, les intimidations et les pressions lors des précédentes élections d’avril 1924[6] : « Je vous déclare ici en présence de cette assemblée et devant tout le peuple italien, que j’assume à moi tout seul la responsabilité politique, morale et historique de tout ce qui est arrivé… Si le fascisme n’a été qu’une affaire d’huile de ricin et de matraques, et non pas, au contraire, la superbe passion de l’élite de la jeunesse italienne, c’est à moi qu’en revient la faute !

Si le fascisme a été une association de délinquants, si toutes les violences ont été le résultat d’une certaine atmosphère historique, politique et morale, à moi la responsabilité de tout cela, parce que cette atmosphère historique, politique et morale, je l’ai créée par une propagande qui va de l’intervention dans la guerre jusqu’à aujourd’hui. »

L’histoire jugera. Mais, la manière de revendiquer toute la responsabilité, comme si le Président était la seule source d’autorité, est profondément choquante au regard des traditions politiques et de la pratique de la République. La phrase prononcée par Emmanuel Macron subvertit, tant dans la forme que dans le fond, de manière tant directe qu’indirecte, l’ordre politique républicain actuel en France.

Une faute morale

En aparté à cette réunion, Emmanuel Macron aurait alors déclaré : « qu’ils viennent me chercher »[7]. Mais, de qui parlait-il ? Des parlementaires de la France Insoumise qui souhaitent qu’il témoigne devant la commission d’enquête ? En réalité, on sait que ce n’est pas possible. Il suffit de regarder tant le texte de la Constitution que la pratique qui en a été faite. D’ailleurs, en vertu de l’article 67 de la Constitution, le Président de la République est irresponsable : « Le Président de la République n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité, sous réserve des dispositions des articles 53-2 et 68.

Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l’objet d’une action, d’un acte d’information, d’instruction ou de poursuite. »

La phrase d’Emmanuel Macron prend alors l’apparence d’une rodomontade, d’un défi sans risque. Ce n’est pas une attitude de Chef de l’Etat. Au mieux, c’est une attitude d’enfant en cours de récréation. On peut y voir le manque de sérieux qu’Emmanuel Macron porte tant à sa fonction qu’aux français. Quel que soit le bout par lequel on prend cette déclaration, elle apparaît bien comme une faute morale. Elle s’apparente aux mots qui furent prêtés à Marie-Antoinette : « ..s’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ». On en connaît les suites.

Et si Emmanuel Macron devait être pris au mot, si les français se décidaient – dans un mouvement insurrectionnel ou révolutionnaire – à venir le chercher à l’Elysée, sa provocation aurait des conséquences véritablement incalculables. Après avoir subvertit l’ordre constitutionnel, après avoir subvertit l’ordre politique, son comportement nous conduirait aux portes de la guerre civile.

Notes

[1] https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/agression-d-un-manifestant-par-un-collaborateur-de-l-elysee/affaire-benalla-le-responsable-c-est-moi-declare-emmanuel-macron-face-a-la-majorite_2865345.html

[2] Car la Cité romaine n’est pas la ville, mais la communauté des citoyens. Cicéron, De res publica, (I-26-41). Voir Cicéron, La République, traduction d’Esther Breguet, T-1, Paris, Les Belles Lettres, 1980.

[3] http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/root/bank/pdf/conseil-constitutionnel-5074.pdf

[4] https://www.rtl.fr/actu/politique/qu-ils-viennent-me-chercher-de-qui-parle-emmanuel-macron-7794223998

[5] http://www.leparisien.fr/politique/benalla-a-finalement-touche-son-salaire-pendant-sa-suspension-25-07-2018-7833378.php

[6] http://www.gauchemip.org/spip.php?article8465

[7] https://www.rtl.fr/actu/politique/qu-ils-viennent-me-chercher-de-qui-parle-emmanuel-macron-7794223998

Commentaire recommandé

un animal moins égal que les autres // 25.07.2018 à 23h53

Peut-être faut-il justement se prévaloir de l’article 68:

« Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour.

La proposition de réunion de la Haute Cour adoptée par une des assemblées du Parlement est aussitôt transmise à l’autre qui se prononce dans les quinze jours.

La Haute Cour est présidée par le président de l’Assemblée nationale. Elle statue dans un délai d’un mois, à bulletins secrets, sur la destitution. Sa décision est d’effet immédiat.

Les décisions prises en application du présent article le sont à la majorité des deux tiers des membres composant l’assemblée concernée ou la Haute Cour. Toute délégation de vote est interdite. Seuls sont recensés les votes favorables à la proposition de réunion de la Haute Cour ou à la destitution. »

111 réactions et commentaires

  • fox 23 // 25.07.2018 à 23h50

    Il était temps qu’une voix s’élève sur Les Crises sur cet incroyable camouflet à l’ordre républicain ! Celle de Jacques Sapir est claire et précise sur les très lourdes responsabilités de Macron et de son entourage dans cette affaire.
    Jacques Sapir parle de mépris de la République, ce n’est hélas pas la première depuis son arrivée, on peut également ajouter le mépris total des Français qui furent baptisés de qualificatifs fort révélateurs de sa pensée. Quant à la trajectoire choisie par sa commission d’enquête, elle nous dirige vers un totalitarisme soft (à ce jour), mais totalitarisme quand même, outre qu’on bétonne au niveau des membres, on évince les témoins clefs réclamés par l’opposition. !

    merci Olivier, merci Jacques Sapir pour cette remise à l’heure de certaines pendules.

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    • Bibendum // 26.07.2018 à 08h06

      « on est les champioooons… On est les champioooons…. On est, on est, on est les champions »

      Bah, comme un large banc de poissons ou un vol d’étourneaux, on peut s’émerveiller de voir leurs chorégraphies, lorsque comme un seul être, toute la masse change de direction à l’unisson.

      Pourtant ce n’est pas un chorégraphie, c’est une technique d’autodéfense de groupe. Le prédateur qui voudrait s’emparer d’un individu ne sait pas lequel prendre tant que le groupe suit la même onde. Si l’un ou l’autre s’écarte de la trajectoire du groupe… Miam miam.

      La cohésion de groupe se fait par mimétisme. Soit on est avec, soit on est contre. Il n’y a rien là d’autre qu’un instinct biologique. Les Olas dans les tribunes, les refrains repris en cœurs, les briquets que l’on allume, ou le smartphones aujourd’hui, pour signifier la cohésion, l’appartenance, la grégarité.

      Mais cette cohésion n’est pas rationnelle, elle est émotive et découle d’un déséquilibre homéostatique qui se matérialise par un apport massif dans le système endocrinien et une modification humorale. On peut devenir addict à ces changements d’humeurs, comme avec l’adrénaline par exemple.

      Lorsque j’étais jeune, les potes m’invitaient à telle ou telle manifestation pour y « casser » du CRS. Pensez-vous qu’il s’agissait d’un engagement politique ? Que nenni. C’était pour le fun.

      Dans l’affaire Benalla les jeunes molestés par Alexandre et ses collègues reconnaissent avoir provoqué les forces de l’ordre tout en concédant que c’était idiot. Voilà donc un détail insignifiant si prit à la légère. Mais sous l’angle de la théorie d’un battement d’aile de papillon pouvant engendrer une catastrophe par ailleurs, nous voilà bien inspiré de regarder autrement cette affaire.

      Le premier mai, entre autres manifestations sociales, a réuni bien moins de citoyens que « notre » victoire au Mondial de foot. Aux deux événements les forces de l’ordre se sont vues opposées à des « électrons libres ». Et comme dans un banc de poissons ou un vol d’étourneaux, les individus qui sortent du rang sont les cibles à croquer.

      Voilà pour la mécanique des fluides. L’humanité étant un fluide.

      Pour ce qui est de notre résident élyséen, sont rôle semble être de détruire la fonction présidentielle et par ce fait tactique servir la stratégie plus large de détruire les nations européennes.

      Lors du défilé du 14 juillet je suis resté quelque peu dubitatif en voyant la patrouille de France survoler la capitale avec des appareils de très haute technologie réclamant une maîtrise hors du commun mais dont les fumigènes, bleu, blanc, rouge, avaient comme été chargés par un stagiaire chargeant une imprimante un lendemain de cuite.

      Que la presse aux ordres soit tombée à bras raccourci sur notre Macrooner de pacotille en dit long sur les buts visés.

      Ne l’appelle plus France, la france s’est désagrégée. Un autre monde se dessine.

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      • Ardéchoix // 26.07.2018 à 09h26

        @Bibendum
        Si le ballet aérien d‘étourneaux volaient de la même façon que ce gouvernement, il y a bien longtemps que cet oiseaux serait en voie de disparition. 🙂

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        • Bibendum // 26.07.2018 à 10h19

          Bien vu !

          Mais ce vol en escadrille si reconnaissable, merci Audiard, C’est le but recherché. Ne pas confondre gouvernement, qui est dans le viseur, avec les volatiles qui le composent, y compris tous les plumitifs qui narrent une histoire à dormir debout. Ce sont les fonctions qui sont vouées à être détruites, pas les fonctionnaires qui eux seront réaffectés une fois la mission accomplie. Quoi que, pas tous. Il y a une marge manœuvrière avec tolérance de perte en collatéraux…. Coucou Cahuzac 😉 Coucou Fabius 🙁

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      • peyo // 26.07.2018 à 17h43

        L’optimisme et l’action citoyenne vous ferait changer de point de vue. N’oubliez jamais que les résistances, minoritaires au départ, ont toujours triomphé des dictatures. La victoire n’est jamais acquise et le travail citoyen quotidien. Ne serait ce qu’un peu.
        C’est le peuple qui triomphe lorsqu’il se lève, toujours. Nous ne sommes des moutons que si nous le voulons. J’estime les citoyens Français, ils se réveillent.
        Vos appréciations soutiennent votre point de vue mais sont inexactes.
        Macron veut détruire la nation, mais il dit qu’il la défend, il en a peur, elle le dépasse.
        La presse n’a faire autrement qu’informer, ils étaient coincés. La récupération théâtrale de Ubu est peu relayée, tellement elle est grossière, l’assemblée est en fusion, le sénat travaille, très sérieusement, pensant 6 mois.
        L’attentat contre la séparation des pouvoirs est prouvée, les passe droits et les copinages malsains comme dit Delpuech, un serviteur de la République de ce nom mettent en péril l’institution, en interne comme en externe.
        L’enfumage est terminée, il a eu sa chance comme disaient les crédules, il ne l’a pas saisi, par ivresse du pouvoir et obéissance aux forces du capital et des lobbies.
        La fête est finie. Il n’y aura pas de saison 2, il n’y a que Ubu qui peut le penser, il a perdu toute crédibilité. Faire le clown n’y changera rien.

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        • Bibendum // 26.07.2018 à 19h10

          « L’optimisme et l’action citoyenne vous ferait changer de point de vue. »

          J’avoue vivre sur Mars. Comprenez bien que je ne maîtrise pas les rouages de l’humanité. Ceux des Martiens sont déjà si suffisamment complexes…

          Sinon, après VGE on s’est dit qu’il ne pourrait y avoir pire, on a eu Mitterrand. Après ce ne pouvait être pire que pire, on a eu Chirac. Le pire du pire étant atteint, nous étions définitivement à l’abri et nous avons eu Sarkozy. La avouons que nous avions fait fort. Pour avoir pire il fallait creuser. Nous avons creusé et déterré Hollande. Trop était trop. Nous pensions tous que si nous creusions encore nous trouverions le diable, Hââââ Mariiiiiiiineeee, non !!!! Et nous avons Macron !

          Mais je suis d’accord avec vous, l’optimisme est une bonne philosophie.

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      • Idomar Yasagof // 27.07.2018 à 18h11

        Cohésion de groupe : J’adore cette assimilation des LREM à un banc de sardines !

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        • Psychopathe // 30.07.2018 à 01h48

          Poissons pilotes me semble plus réaliste!

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  • un animal moins égal que les autres // 25.07.2018 à 23h53

    Peut-être faut-il justement se prévaloir de l’article 68:

    « Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour.

    La proposition de réunion de la Haute Cour adoptée par une des assemblées du Parlement est aussitôt transmise à l’autre qui se prononce dans les quinze jours.

    La Haute Cour est présidée par le président de l’Assemblée nationale. Elle statue dans un délai d’un mois, à bulletins secrets, sur la destitution. Sa décision est d’effet immédiat.

    Les décisions prises en application du présent article le sont à la majorité des deux tiers des membres composant l’assemblée concernée ou la Haute Cour. Toute délégation de vote est interdite. Seuls sont recensés les votes favorables à la proposition de réunion de la Haute Cour ou à la destitution. »

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    • Alfred // 26.07.2018 à 08h39

      Si cela est souhaitable cela paraît impossible. Hélas le président de la haute cour serait de rugy… Autant attendre que bhl se convertisse et rentre dans les ordres. Et atteindre les deux tiers avec la proportion actuelle de godillots…. On ne sait jamais remarque madame B. pourrait changer une nouvelle fois d’avis..

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    • Eric83 // 26.07.2018 à 09h40

      « Peut-être faut-il justement se prévaloir de l’article 68: »

      Le 10 juillet dernier, avant le déclenchement médiatique de « l’affaire Benalla », j’ai envoyé un courrier RAR aux chefs de groupes politiques de l’Assemblée Nationale et à son Président pour demander la mise en oeuvre de l’article 49-2 et de l’article 68 suite aux conclusions du rapport préliminaire de l’OIAC du 6 juillet qui sont implicitement accablantes pour l’Etat Français.

      Il me semble que déclencher un acte de guerre illégal en manipulant délibérément l’opinion publique justifiait déjà amplement la mise en oeuvre de l’article 68.

      « Bizarrement », les médias MSM n’ont demandé aucun compte à Macron, ni nos députés, ni la « classe politique ».

      Mon courrier est lisible ici, en pièce jointe de ma publication :

      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/du-devoir-absolu-de-l-etat-et-du-205951

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      • Julien // 26.07.2018 à 18h57

        Bonjour Eric,

        Avez-vous eu un retour d’un de vos destinataires ?

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        • Eric83 // 26.07.2018 à 20h57

          Non malheureusement pas à ce jour.

          Ne pas répondre à un citoyen qui écrit en recommandé parce qu’il ne réussit pas à obtenir de réponse à ses mails sur un sujet gravité exceptionnelle serait une » belle » reconnaissance que les députés n’ont que faire de la démocratie, de l’intérêt du peuple et même du respect de la vie des citoyens.

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    • RGT // 26.07.2018 à 18h53

      Si d’aventure les députés décidaient à avoir l’idée « saugrenue » de destituer Micron, ils risqueraient de se retrouver avec un très gros retour de bâton…

      Cette destitution serait le dernier clou qui scellerait le cercueil de la « république exemplaire » et ils causeraient l’implosion de toute ce magnifique échafaudage pyramidal qui leur profite tant.

      Dans toute l’histoire de la république française (depuis ses débuts, pas seulement la Vème) avez-vous déjà vu une seule fois les « z’élus du peuple » risquer de mettre leurs belles carrières en péril ?

      Cherchez, vous ne trouverez RIEN.
      Ils se contentent de « ralouiller » pour montrer à leurs « z’électeurs » qu’ils se « préoccupent » de leurs intérêts, mais ça ne va jamais plus loin surtout s’ils risquent de mettre en danger leurs divines indemnités parlementaires.

      Savez-vous d’ailleurs pourquoi on parle d’indemnités ?

      Simplement parce que la partie la plus ingrate de leur mandat consiste à caresser la croupe des électeurs en période électorale ou quand ils ont été un peu loin dans l’infamie.
      C’est franchement dégueulasse de caresser le cul des gueux !!! Ils sont pauvres, ils sont cons (la meilleur preuve : Ils votent !!!), ils sont sales et ils puent (la vinasse, la sueur, l’inculture, etc.).

      Donc il faut bien les indemniser ces grand hommes pour cette tâche abjecte et dégradante.

        +5

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    • calal // 26.07.2018 à 20h13

      autant je n’aime pas macron ,autant je n’aimerai pas qu’il soit destitué pour cette affaire.
      je me dis que ce serait un message envoye aux us pour encourager un « impeachment » de trump.
      bien sur qu’il y a surement des choses cachees derriere cette histoire,quoiqu’on ne peut negliger facon rasoir d’oczam que cela ne soit qu’une pression de parlementaires ou de hauts fonctionnaires pour empecher une reduction de leurs avantages a la faveur de la reforme constitutionnelle ou d’une reforme de la fonction publique.

      ce qui m’ennuie plus,c’est l’impression que mon pays presente de plus en plus de points communs avec un etat « failli »…

        +0

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  • Daniel // 25.07.2018 à 23h53

    Merci pour cette analyse constitutionnelle sur la légitimité des actes de notre cher (très cher) président.
    Après avoir acheté le service d’assiettes de l’Élysée, on peut maintenant dire que les casseroles, il ne les achètent pas, il les collectionne !
    Sérieusement, la question ouverte à la fin sur un soulèvement populaire contre Macron devient de + en + tentant. D’autant plus que la situation internationale montre un vrai changement de Paradigme à nos portes :
    en Italie, le gouvernement veut faire une séparation bancaire, s’orienter vers la Chine et l’idée des Nouvelles Routes de la Soie
    Avec un Président US qui veut avoir des relations avec la Russie et la Chine (pas la guerre), cela s’agite beaucoup du côté des médias à la solde des financiers (et non du peuple).
    Dans ce cadre, soit Macron revient sur Terre et enfin agit pour le bien du peuple Français dans l’esprit d’améliorer les conditions de vie de tous dans l’esprit des Nouvelles Routes de la Soie, soit il va se retrouver en banqueroute et en faillite en même temps que la finance folle !
    le lien permet d’avoir un autre point de vue qui se rapproche de cela :
    https://insolentiae.com/revelations-nous-allons-faire-tomber-merkel-et-macron-comme-des-quilles-ledito-de-charles-sannat/

      +19

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  • Duracuir // 26.07.2018 à 00h02

    Il rêve Sapir.
    Pour un fois que les médias arrêtaient leurs attentats à la pudeur sur Macron et qu’ils faisaient leur boulot, ils avaient un boulevard nos politiciens. Et alors?
    Il a vu les députés ânonner bêtement les mêmes questions plutôt que d’immédiatement relever les incohérences et mensonges flagrants?
    Que n’a-t-on vu un parlementaire attraper le colonel de gendarmerie entre quatre yeux et lui demander de préciser à haute voix qu’il traitait les syndicalistes policiers de menteurs? Non rien.
    La MLP qui parle de « Fair Play », en Français dans le texte, comme si on parlait d’une partie de croquet à une garden party à Saint-Cloud.
    Le président du Sénat qui « déplore »(que de haine, que de violence, il a raison Macron) que Macron parle devant ses pompom-girls plutôt qu’aux Français(qui on bien compris que F…. you, ça veut dire f… you) pour leur dire les yeux dans les yeux « responsable, et coupable et j’t’emm…. ».
    NDA qui claque la porte de la commission parce qu’ils sont trop méchants ces centristes.
    Les socialistes qui zozotent des reproches.
    Et on a vu Philippe s’en sortir sans un bleu devant les bleus de l »hémicycle. On s’est même étranglé de stupeur rageuse quand Méluche s’est écrasé comme une m… devant un camouflet de rien du tout qu’il aurait pu facilement renvoyer avec de la dynamite.  » vous craignez la vertu Monsieur le premier ministre et vous lui opposez la loi, si vous préférez l’odeur de la pourriture alors parlons de la loi ». Ou un truc du genre. Non. Rien. Piteux le tribun.
    Herriot disait « la politique, c’est comme l’andouillette, il faut que ça sente la merde. Mais pas trop ».
    Rire rageur au coeur, je pense que ce sont bien des politiciens.
    Est-on devenu un pays de pieds nickelés?

      +22

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    • lili // 26.07.2018 à 04h08

      je plussoie !

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    • RV // 28.07.2018 à 16h35

      un député de la FI a droit à 2 mn pour interpeler le ministre,
      dans une séance de question à l’AN,
      qui lui a un temps de réponse non limité . . .
      JLM s’exprime plus longuement sur d’autres canaux, par exemple
      https://melenchon.fr/2018/07/27/video-affaire-benalla-motion-de-censure-faisons-le-point/

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    • learch // 31.07.2018 à 12h56

      A moins que la tiédeur que vous dénoncez, à raison, soit à la hauteur de la stupéfaction de voir les meilleurs défenseurs de Jupiter se retourner contre lui… Donc peut-être que les politiciens sont dans l’attente avant de réellement lâcher les chiens… Peut-être supposent-ils que l’affaire Benalla n’est qu’un « petit » recadrage infligé à Jupiter par ceux qui tirent réellement les ficelles. Le « ils » de « qu’ils viennent me chercher » désigne peut-être ces marionnettistes. Dans ce cas, pour arrêter tout ça, je préconise à Mr le Président de trouver dans son entourage une ancienne maîtresse de Donald ou de bouter hors de nos frontières un espion russe sous un motif grave à inventer… heu trouver, pardon.

      Quand à la fable qui suggère que certains journalistes, un beau matin de juillet, se souviennent de la charte de Munich, elle me fait bien rire.

        +0

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  • Duracuir // 26.07.2018 à 00h15

    Monsieur Sapir, j’ai un immense respect pour vous, mais je crois que vous rêvez quand vous parlez de révolution. Demandez à E. Todd, on ne fait pas de révolution avec des vieux. Les vieux, c’est frileux, c’est grincheux, c’est facho, mais ça ne castagne pas. Et nos jeunes? Ben y en a de moins en moins, et ils se divisent en trois catégorie, l’immense majorité dont la militance et le sens civique se limite à Hanounah ou Fun Radio, les neuneus qui fondent l’alpha et l’omega du combat politique dans le LGBT et les droits des minorités à crucifier les mâles blancs de plus de 50 ans et enfin, les barbus pour qui la république n’est qu’une déclinaison du démon qu’il conviendrait d’éradiquer.
    Et vous savez quoi?
    Macron et son gang le savent très bien.
    Révolution?

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    • Sam // 26.07.2018 à 00h39

      Vous sous estimez la capacité de Manu pour réunir tout le monde contre lui. La suite nous le dira, mais je me réjouis déjà de cette entente totale contre le macronisme.
      Lui s’enfonce, inexorablement, dans son mépris et ses contradictions.
      C’est le revers de l’absolutisme : il est tout seul là haut.

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      • Marc Michel Bouchard // 26.07.2018 à 02h57

        Au minimum strict, les Français ayant un peu de mémoire, face à cette crise politique si elle ne débouche pas sur mieux. Macron ne sera pas réélu en 2022 comme hier Sarkozy, Hollande.

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        • Hélène // 27.07.2018 à 15h59

          Il ne sera pas réélu, mais peu à peu la feuille de route de la commission européenne se réalise. Ils ont choisi la méthode de la cuisson à petit feu pour la grenouille…

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      • zx8118 // 26.07.2018 à 09h54

        « Et si Emmanuel Macron devait être pris au mot »

        Si seulement. Ses discours orweliens et son mauvais jeu d’acteur surjouant chaque émotion sont à eux seuls une guerre civile.

        Allons le chercher et pendons-le haut et court ! ? (Pour le modérateur : c’est un simple fantasme évidemment, non un appel au meurtre).

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      • Chris // 26.07.2018 à 11h04

        Les Français réagiront aux tours de vis mettant en péril leur porte-monnaie et confort quotidien (McDo, jeux, gadgets électroniques, fripe à marques, gay prides, bagnoles et vacances à crédit, etc…) pas à la République… ou ce qu’il en reste : jeunes ou moins jeunes.
        Pour l’heure, faut croire que tout le monde vit bien, sauf les éternels pas de faute à pas de chance abonnés aux prestations sociales lesquels s’en accommodent en traficotant.
        Les grenouilles baignent ramollies dans le jacuzzi républicain dont la température s’élève…

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    • raloul // 26.07.2018 à 04h57

      Bonjour !

      J’apprécie ce que vous écrivez, mais mépriser pareillement la jeunesse est passablement odieux.

      Macron et son gang savent aussi très bien sur quels rouages d’état, mis en place par des gens qui ont plus de 50 ans aujourd’hui, ils peuvent s’appuyer pour opérer leur racket, leur entreprise de déconstruction et de mise à sac de la France. [modéré]

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      • Bibendum // 26.07.2018 à 18h21

        Je vous aurai bien mis du Cesaria Evora pour vous aider à baisser votre tension, mais cela se prête pas au sujet qui vous offense…

        https://www.youtube.com/watch?v=PT05hHJOBiA

        Et les paroles du maître ci-dessous.

        « Il n’empêche que ce n’est pas jeunesse d’aujourd’hui qui fera une révolution, même si vous appelez ça des généralités imbéciles. »

        Je vais vous faire une confidence. J’ai expliqué bien des choses à ma fille. Elle en a compris l’essentiel. Le reste lui viendra avec le temps, et je le souhaite de plus profond de mon être, avec le soutien inconditionnel de la providence. La providence et le temps semblent bien marcher ensemble. L’univers en témoigne. Et elle n’a jamais plus eu l’idée saugrenue de vouloir défaire le pouvoir avec ses petits bras musclés. Elle utilise sa cervelle et c’est bien mieux.

        Par contre, la révolution, c’est à dire guerre civile, carnage, bain de sang et j’en passe… bof !
        L’humain peut faire mieux à moins cher. Les conseilleurs sont rarement les payeurs.

        C’est toujours pas du Cesaria 😉

        https://www.youtube.com/watch?v=iZpNgSaYWts

        et les paroles:

        https://www.paroles.net/georges-brassens/paroles-mourir-pour-des-idees

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    • Bibendum // 26.07.2018 à 10h38

      Révolution (sens politique):
      « changement brusque et violent dans la structure POLITIQUE et SOCIALE d’un État, qui se produit quand UN GROUPE SE RÉVOLTE contre les autorités en place, prend le pouvoir et réussit à le garder »

      Qu’il faut concevoir avec le sens propre d’une Révolution comme étant un renouvellement d’un cycle, en l’occurrence le renouvellement et la conservation du pouvoir. Pouvoir==>Révolte==>Révolution==>Renouvellement==>Pouvoir.

      Ainsi, selon vous la jeunesse est désactivée en :
      1) « Jeunes » de Hanounah, rebelles stupides en mode lapins crétins, qui humilient pour se valoriser.
      2) « Neuneus » progressistes-sociataux, pour qui tout doit changer pour que rien ne change.
      3) « Barbus », investit d’une mission divine d’épuration des meurs corrompus.

      Quant aux vieux, ils ne comptent pas, bien sur…. puisqu’ils sont vieux.

      Pourtant je vois là tous les ingrédients d’une révolution par « changement brusque et violent dans LES structures POLITIQUES et SOCIALES des États Occidentaux, qui se produisent grâce à DES GROUPES SE RÉVOLTANT contre les autorités en place, laissant le pouvoir à priori vacant mais que des forces occultent ont réussit à prendre et conserveront ».

      Là ou je vous rejoint un peu, c’est sur ces pseudos vieux qui ont chaussés des lunettes pour mieux voir les temps lointains où ils furent jeunes, c’est à dire le passé. Hors ces temps lointains ne reviendront pas. Les temps nouveaux ne ressemblent déjà plus et ne ressembleront plus jamais à ceux d’hier. Seul le schéma reste d’actualité. Le renouvellement du pouvoir.

      Mais pouvoir sur quoi ?

      Petite analogie. Les étoiles, que l’on peut regarder dans le ciel en mode petit-prince, témoignent, par une émission de lumière venant du passé, d’activités n’ayant plus cours. LE CYCLE DE MILANKOVITCH nous explique que la terre se décale sur son axe, de fait nous ne voyons pas le ciel aujourd’hui comme les anciens le virent il y a 10.000 ans et comme nos descendants le verront dans 10.000 ans. Si toute fois il y a descendance 🙁

      Autre analogie, toujours en rapport à la notion de jeunesse vs Vieillesse, soit la relativité du temps, ici-même, sur les crises, où sont publiés plusieurs articles au quotidien, soit un journal, ceux-ci sont souvent anachroniques, « vieux » de plusieurs semaines, mois, ci ce n’est plus. Sans pour autant vouloir invalider le procès, hein, c’est un constat. Comment d’une part comprendre le présent, ou mieux le futur, si d’autre part nous ne concevons pas le passé qui est déjà dépassé ?!

      Ne pas confondre, donc, l’idée de révolte, qui est temporaire et correspond à un état des choses ne satisfaisant plus l’idée d’équilibre des forces en présence, avec une révolution qui est totalement indépendante d’une quelconque conscience humaine, étant régit par des forces bien supérieures, de l’ordre cosmique et largement intemporelles en regard de nos critères jeune/Vieux, soit bien moins qu’un demi-siècles.

      D’un côté l’action, de l’autre ses conséquences. Si nous pouvons être maîtres de nos actes, en aucun cas nous ne pouvons maîtriser les conséquences. L’univers est bien trop complexe pour ce faire !!! Et qu’importe les lunettes que nous chaussons…

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    • Nemo // 26.07.2018 à 14h55

      je suis plutôt d’accord, personne ne fera la révolution. c’est même assez rigolo d’entendre ça à l’ére du smartphone , de l’individualisme et de l’égotisme exacerbé sans parler de la déculturation en marche mais ceci étant dit il ne faut pas sous estimer les effets politiques désastreux de cette affaire pour la macronie. Ni Hollande ni Sarkozy n’ont eu affaire durant leur mandat à une crise aussi désastreuse et sachant que Macron va assurémment détériorer la situation sociale des français mais aussi économique du pays, l’ocde ayant bien notifié le recul de la puissance économique française à cet égard, et comme les français sont aussi de très gros râleurs spécificité que tu as omis dans ta diatribe, il est indéniable que cette affaire aura un effet néfaste pour le Jupiter autoproclamé..

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      • Duracuir // 26.07.2018 à 17h51

        Meuh non, aux prochaines éléctions, il feront comme à la précédente, un bon putsch mediatico-judiciaire contre le candidat le plus sérieux pour lui offrir un second tour contre l’éternelle Le Pen ou Méluche.
        Et pour les législatives, les veaux boiront le vote utile comme du petit lait. On parie?

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  • un citoyen // 26.07.2018 à 00h41

    Hmm, l’écho du discours de Mussolini qui peut être une coïncidence n’est-il pas exagéré ? Sinon, pour le fond du reste de l’article je rejoints les mêmes pensées.
    L’emploi du ‘ils’ dans son message est aussi frappant. Ce que le ‘ils’ définit n’est pas clair mais je ne le ressens pas désigner ceux qui étaient en face de lui en tout cas (LREM et Modem si j’ai bien suivi).
    S’il avait dit à la place ‘vous’ (donc toute la classe politique, LREM incluse) -et en face de tout le monde, opposition incluse, bien d’accord-, notamment en ce qui concerne la dénonciation de la république des « fusibles » (le fait qu’il est malsain de trouver un coupable coûte que coûte, de se décharger sur d’autres personnes, etc.), cela aurait été à la fois parfaitement moral et courageux (en montrant l’exemple de tout prendre sur lui).
    Mais là… il a raté cette excellente occasion où tout le monde aurait pu se mettre d’accord au moins sur ce principe. Ce principe d’ordre moral n’est plus moral tel qu’il a été entrepris. Et les députés qui l’ont applaudit ont encore moins bien compris cet aspect non plus, ne retenant que l’unité de leur(s) parti(s).

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    • Lyonnais // 26.07.2018 à 08h38

      Pour ce qui est de la référence au discours de Mussolini, une lecture permet de comprendre ce qu’est véritablement le fascisme : « Fascisme et grand capital » de Daniel Guérin aux éditions Libertalia, 1ère édition en 1938, mis à jour plusieurs fois après la guerre… Taper aussi sur Google : Pasolini et fascisme, voir aussi Michéa et d’autres… Le fascisme de nos jours se passe très bien des chemises noires car les médias « sérieux » et les CRS les remplacent avantageusement sous couleurs de démocratie ou de légalité républicaine….

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      • un citoyen // 26.07.2018 à 11h10

        Merci pour ces infos, je me renseignerais davantage. Cependant, les CRS agissent de façon contrôlée, sont formés et agissent selon des règles établis, bien que cela puisse paraître choquant. Ils ne vont pas faire boire de l’huile de ricin à des manifestants par exemple. Leur violence est autorisée mais pour des buts précis (éviter que le chaos s’installe dans les rues).

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        • Gisele // 27.07.2018 à 07h50

          Je me permets de vous contredire. « (éviter que le chaos s’installe dans les rues) », cela signifie cogner sur des gens qui expriment leur mécontentement.
          Ne faisons pas comme si les droits de l’homme étaient respectés par nos forces de l’ordre non plus.
          Le CRS c’est la lie du genre humain, pas assez de compassion et de jugeote pour être policier/gendarme en se disant que l’on sert la « justice ». Le CRS c’est du monsieur Benalla en uniforme. Je constate qu’il y a beaucoup de commentaires concernant les prémices d’une révolution. Soyons heureux, on tient les Suisses.

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          • un citoyen // 27.07.2018 à 11h03

            Il ne me semble pas avoir vu des CRS charger une manifestation qui exprime un mécontentement, qui se déroule dans le calme et qui respecte les lois de la République. Dans ce cas général, les CRS surveillent le déroulement et interviennent que lorsqu’il y a des débordements. Ils ont alors une utilité, celle de la protection. S’il y en avait pas, il y aurait des magasins saccagés ou pillés, des voitures incendiés, des blessés, des morts, …
            Mais cela va au-delà de la sécurité pour les manifestations qui se font hors cadre juridique (je pense aux blocages des universités) mais qui sont motivées par un but légitime. Une révolution, qui est la voie la plus extrême, est d’ailleurs aussi une action légitime en étant hors cadre juridique. Si le peuple devient exaspéré et n’arrive à rien en suivant les règles légales, cette action peut devenir l’une des seules issues pour -au moins- s’imposer face au gouvernement. Dans ce cas, les CRS suivent uniquement les ordres et agissent comme des soldats (avec des limites), il ne leur est pas permis de penser autrement (et je doute qu’ils le fassent malgré cela, ceux qui les ont recruté ont dû s’assurer qu’ils seraient fidèles quelles que soient les situations, enfin je pense).

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            • Gisele // 27.07.2018 à 14h55

              Pour les charges dans les manifestations qui se déroulent dans le calme et le respect des lois de la république, je vous renvoie à la période de « Nuit Debout », de nombreuses vidéos d’abus en tous genre des forces de l’ordre ont été mises en ligne. Il en existe également beaucoup concernant d’autres manifestations.
              Et quant au fait qu’il n’est pas permis aux CRS de penser ( vous avez rajouté « autrement » ce qui est très courtois de votre part ), c’est tout à fait ce que je leur reproche. Ils font partie des forces de l’ordre certes, mais ce sont des citoyens avant tout. Et ce qui fait la qualité d’un citoyen dans une démocratie, c’est sa capacité à réfléchir ou à douter. Fort heureusement pour eux nous ne sommes pas en démocratie et je constate que la majorité d’entre eux ne souhaite pas que cela change.
              C’est pour ces raisons que je pense que les forces de l’ordre sont les valets consentants d’un régime qui nous opprime. L’article de monsieur Sapir montre tout à fait les dérives d’une république ( alors qu’on a beaucoup d’exemples de républiques décadentes par le passé: les républiques grecques, Rome, les cités italiennes ), et je souhaite que cela rappelle à nos électeurs-« citoyens » qu’il serait temps de se réveiller !

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            • un citoyen // 27.07.2018 à 17h08

              Gisèle : Erf… je tire la langue, vous allez m’avoir à l’usure si je dois aller vérifier ce qu’il s’est passé lors des événements de « nuit debout ».
              Je me suis contenté de ce témoignage d’un CRS :
              https://www.youtube.com/watch?v=CojQ1QHECOc

              A priori, on dirait qu’il y a eu des « torts » des deux côtés:
              – l’irrespect des lieux publics par les manifestants comme par exemple celui de dégrader l’environnement des lieux (un irrespect que je ne juge pas, attention). D’où la remise en question si ‘nuit debout’ a été respectueuse vis à vis du cadre juridique, bien que la justification du mouvement puisse être légitime (et on revient au même cas que celui du blocage des universités).
              – les problèmes de fonctionnement et des décisions « d’en haut » mentionnés par ce CRS.

              Et… les CRS, qui sont des citoyens tout comme nous, savent analyser et réfléchir (et heureusement !)

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  • Opposum // 26.07.2018 à 01h04

    Quand Jupiter/Louis XIV dit « qu’ils viennent me chercher », par « ils », il n’entend quand même pas le peuple français ?

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    • Kiwixar // 26.07.2018 à 07h14

      Marie-Antoinette : « qu’ils mangent de la brioche… »
      Emmanuel XVI : « qu’ils viennent me chercher… »

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    • Emmanuel Florac // 26.07.2018 à 10h13

      #AllonsChercherMacron avec de petites guillotines en carton, allons manifester devant l’Élysée. Ça s’impose, et largement.

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      • Duracuir // 26.07.2018 à 17h53

        A deux jours du chassé croisé aoutiens-juilletistes????? Mais vous oubliez tout sens des priorités chez nos concitoyens cher monsieur. En ça il était naze Louis XVI, il aurait inventé les congés payés, et il n »y aurait jamais eu de 14 jullet ou de nuit du 4 aout.
        Quant à la rentrée, qu’on nous promet chaude chaque été depuis pas plus de 40 ans, elle sera habituellement affairée.
        Désolé.

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  • Marc Michel Bouchard // 26.07.2018 à 02h50

    Les analyses de J.Sapir sont fondées sur la constitution et sur un raisonnement fondé sur la justice politique. Hélas, une bonne partie des journalistes, des chroniqueurs et éditorialistes n’ont pas cette force de raisonnement et redevables essentiellement de propriétaires de presses privées qui dans cette affaire ne voudraient ne donner qu’une leçon à Macron parce que sa frivolité et sa politique antisociale iraient trop loin. Pour la presse conforme qui critique Macron présentement, celui ci doit se donner une chance d’être réélu à la présidence dans 4 ans. De fait. Macron ne croit qu’à la volonté et aux volontés des hommes en oubliant que le discernement est la première qualité dans un monde qui fonctionne avec la raison. La constitution embarrasse Macron, il la veut par son pouvoir d’autant que l’idéologie néolibérale qui l’habite lui fait voir la Volonté en tant que méritocratie et gage d’une gouvernance qui serait celle de chacun pour soi comme de l’État. L’État perd de sa responsabilité dans le sur-libéralisme.

    On voit que la lecture de Macron d’un intellectuel comme Paul Ricoeur c’est un peu beaucoup n’importe quoi, parce que les usages du pouvoir de Macron se sont rapprochés d’une dictature latino américaine! La vision de la politique associée surtout à la volonté (volontarisme libéral et starts-ups) c’est nécessairement se couper des contre pouvoirs en démocratie. Le parlement, la justice indépendante, la presse honnête et libre. L’opinion populaire. La référence de Macron n’est pas la souveraineté populaire, elle est celle -mythique- de l’individu nu se construisant une vie délaissant la démocratie représentative. L’idéologie en politique est un vice.

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  • Yanka // 26.07.2018 à 02h53

    Macron montre sa psychologie, celle d’un type qui a besoin de défier et de provoquer, comme un vulgaire trader que rien n’excite plus que le risque inconsidéré, qui ne jouit qu’en raison du danger qu’il provoque et entretient. C’est enivrant, mais terriblement enfantin. Preuve d’immaturité (il les cumule, d’autant plus qu’il a déjà pour épouse une femme qui pourrait être sa mère et qui a été sa prof). Ce genre d’adolescent mal fini finit par dégringoler bien vite, qui de son piédestal, qui de son Capitole, qui de son Olympe. Pas besoin d’aller le chercher : il viendra à nous, du fait de l’attraction universelle. Attendons qu’il commette l’inévitable erreur fatale.

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  • Fritz // 26.07.2018 à 04h50

    Au moins, le 3 janvier 1925, Mussolini s’était adressé directement à la Chambre des députés, en disant « vous » aux interlocuteurs qu’il défiait. Le 24 juillet 1918, il signore Macrone s’adresse à ses godillots, en disant « ils » pour menacer… pour menacer qui ? Eh bien nous tous, en fait.

    Merci Zupiter. Profite bien de ton séjour à l’Élysée, le retour de flamme te fera très mal et tu n’auras plus personne pour te consoler.

      +26

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  • Pierre D // 26.07.2018 à 05h54

    Ça faisait plus d’une semaine qu’on cherchait le garant des institutions et on se retrouve avec un t… du c.. qui nous dit en catimini « même pas peur » .

    Il a dû en user des miroirs à l’Élysée! Tout ce temps pour trouver la pose.

    Après le délit de fuite de Benalla on a droit au délit de fuite en avant du premier de la classe. Avec un Ministre de l’Intérieur et une hiérarchie policière qui s’informent en lisant le journal.

    Nous sommes maudits!

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    • Pierre D // 26.07.2018 à 07h35

      Une chance que je n’ai pas cédé à ma première impression.

      Voilà un monsieur qui proclame fièrement qu’il s’est fait b… par monsieur l’adjoint du chef de cabinet mais qui s’empresse de préciser qu’ils ne sont pas amants.

      Ce serait donc le coup d’un jour. Nous voilà rassurés.

      Il n’empêche que dit même avec une posture à la Chateaubriand, ça reste extrêmement vulgaire et ne correspond pas au minimum de dignité que requiert le mandat que le peuple français lui a confié.

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      • Bibendum // 26.07.2018 à 22h26

        Oui, m’enfin, j’ai pas souvenir qu’il lui ait été confié un quelconque mandat. Me souviens plutôt qu’il a avancé longtemps sans programme et avec une couverture pour son rôle d’agent télécommandé…

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  • DUGUESCLIN // 26.07.2018 à 06h05

    C’est le problème de fond posé par la fabrication de « start-up ».
    Cette nouvelle culture n’est pas la nôtre.
    L’utilisation du narcissisme d’ambitieux convaincus depuis leur enfance qu’ils sont des grandes vedettes, déifiés par leur maman, pour les propulser à la tête de l’Etat, à grand renfort de publicité comme un produit miraculeux, peut mettre l’Etat en danger.
    Gouverner en s’oubliant soi-même, en sacrifiant sa vie privée, pour se mettre au service de son pays et de son peuple n’est pas la pratique souhaitée depuis longtemps par ceux qui détiennent le pouvoir de l’argent.
    Les commanditaires sont les grands financiers qui dominent le monde.
    Mais ces « élus » peuvent être licenciés et jetés à la poubelle s’ils ne remplissent pas la « mission » pour laquelle ils ont été choisis.
    Quand on est mis à pied par les mêmes moyens que ceux qui ont fait leur promotion, ces élus retombent dans le camp de « ceux qui ne sont rien ».
    La suite pourrait nous le montrer, en attendant le choix d’un nouveau produit miraculeux, mais pas d’un « chef d’Etat ». A nous d’être attentifs.

      +23

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    • Bordron Georges // 26.07.2018 à 08h02

      Comme les poissons crevés la France pourrit par la tête. Et le commencement de ce pourrissement ne date pas d’aujourd’hui. Depuis plus de cinquante ans, le peuple de ce pays assiste à sa dégénérescence. Et chacun au lieu d’analyser lucidement et de réagir intelligemment, se contente de participer aux guéguerres picrocholines que certains dirigeants de groupes ou de communautés lui proposent. Les syndicats contre les patrons, la gauche et l’extrême gauche contre la droite et l’extrême droite (au point qu’en réalité, ces dénominations ne signifient rien), le privé contre le public, l’habitant contre son voisin, etc… Tout cela tient à la perte chez chacun de nous, du sens de la communauté nationale et ce ne sont pas les matchs de foot qui sauveront la situation. Cela fait combien de temps que les lois de la cinquième république sont en cours de déconstruction?

        +23

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  • tchoo // 26.07.2018 à 06h11

    Les questions à Philippe ont été fautes dans le cadre des questions d’actualités qui encadrent les temps de parole. Le questionner n’a pas la possibilité de répondre après la réponse du 1er ministre. La majorité présidentielle se sert de tous les artifices institutionnels pour ne pas répondre ou biaiser. Et ça marche puisque vous tomber dans le panneau illusions qu’ils mettent en place

      +12

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  • pucciarelli alain // 26.07.2018 à 06h28

    On oublie que c’est Le Monde, « journal de révérence » et ancien soutien déterminé à l’élection du Président qui a lancé l’affaire Bénallah. Plutôt que relever ce grand moment de courage journalistique comme cela a été fait, on devrait plutôt se demander quels parrains de M. Macron ont décidé de le bousculer, en dehors des patrons du Monde bien entendu, et pourquoi. A-t-il déplu en oubliant qui l’a fait roi? On saura sans doute cela si cet été l’affaire n’est pas médiatiquement enterrée cet été et si, prochainement, une nouvelle marionnette est sortie du chapeau oligarchique pour concourir à sa place aux prochaines présidentielles. Il reste que nous vivons des heures gravissimes pour la France dont une part des élites fait de plus en plus figure d’aristocratie et de « parti de l’étranger ». Le pire est de toute évidence devant nous.

      +51

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  • Atlas // 26.07.2018 à 07h14

    Le frère franc maçon Alexandre benllala, pourra t il sauver ses fesses????

      +4

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  • Robert // 26.07.2018 à 07h44

    La réponse à votre question est oui, manifestement.

      +2

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  • Claude // 26.07.2018 à 07h48

    Regard d’un jeune sur Macron le 2 juillet 2017
    On a élu Emmanuel Le Pen !
    https://youtu.be/4-7njjII9Kg

      +2

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  • Tardieu // 26.07.2018 à 08h07

    Les deux questions que personne ne pose : Pourquoi s’est-il écoulé 79 jours avant que cette affaire n’éclate, et pourquoi c’est Le Monde qui s’en est chargé sachant qu’il est acquis à Macron ? Il n’a pu agir que sur ordre, pas de Macron puisqu’il ne dispose d’aucun pouvoir. Quel clan de l’oligarchie représente Le Monde ?

      +22

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    • Chris // 26.07.2018 à 11h24

      Je me lance : Bannon et son souverainisme européen « de droite », dont Marion Le Pen, rentrée d’un long stage aux USA, semble être la parfaite incarnation ?
      Les élections européennes sont en 2019 : il s’agit de rebattre les cartes selon le mode « Il faut que tout change pour que rien ne change », afin que les mêmes conservent leurs privilèges et évincent les populistes sans-dents/deplorables en les bluffant.
      En dépit des mesures protectionnistes et des campagnes diffamatoires, le parrain garde la main : 80% des électeurs de Trump ont approuvé son numéro d’Helsinki, malgré la véhémence des accusations.
      Et ô miracle, l’éponge Junker se couche : https://www.lematin.ch/monde/juncker-trump-desamorcent-conflit/story/11751290

        +6

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    • egogo // 26.07.2018 à 16h30

      si c’est bien le cas ,le  » ils  » de  » qu’ils viennent me chercher  » désignerait donc les commanditaires qui l’ont installés au pouvoir et non le peuple français et dans ce cas le rapport de force va devenir intérêssant autant qu’instructif .

        +1

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  • Macarel // 26.07.2018 à 08h09

    RMC : Emmanuel Macron « fier d’avoir embauché Mr Benalla ! »

    Décidément, ce fanfaron ne peut s’empêcher de provoquer !

    Mais est-ce surprenant ? Non, car EM est plus redevable envers les oligarques qui ont acheté son élection, qu’envers les français qui formellement l’ont élu, après un lavage de cerveau médiatique jamais vu.

    https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/opa-sur-l-elysee-d-olivier-206320

    Les français ont élu le père Ubu : EM c’est Ubu roi !

    La République est en danger, car EM Ubu gère la France comme une Startup-Nation, et non comme un Etat de droit.

    Le mélange des genres conduit à des affaires comme l’affaire Benalla, mais le pire c’est que la politique anti-sociale menée par cet Ubu roi met en péril la paix civile dans ce pays. Comme le dit J. Sapir à la fin de son billet.

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  • guenievre // 26.07.2018 à 08h13

    Ce qui ressort de ce discours, c’est cet immense mépris envers le peuple français.
    De plus, Emmanuel Macron déclare haut et fort « qu’ils viennent me chercher ». Mais qui ça, ils ? Il aurait pu ajouter « même pas peur ».
    Je suis tout à fait d’accord avec Mr Sapir, quand il dit que cette manière de revendiquer la totalité de la responsabilité pourrait être considérée comme courageuse, si elle avait été faite devant l’ensemble des français. Seulement, cela n’a pas été le cas, puis qu’elle a été faite devant un parterre de fidèles, prêts à tout pour sa cause.
    C’est scandaleux

      +17

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    • Kiwixar // 26.07.2018 à 09h07

      Elle aurait été courageuse s’il ne bénéficiait pas de l’immunité présidentielle.

        +20

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    • Geof’ // 26.07.2018 à 10h32

      C’est comme si Jupiter (dérivé de Deus Pater) avait mis fin à la polémique en rappelant que c’est un dieu qui a agi, et comme les dieux résident sur le Mont Olympe (inaccessible), que les hommes retournent à leurs charrues !!!

      car se déclarer responsable de qqch, c’est a-priori accepter de supporter les nécessaires réparations qui en découle, or il est peu probable qu’il daigne s’abaisser à la condition d’homme.

      pq avoir laissé un type pareil accéder au pouvoir ? l’autre aurait-elle été à ce point nuisible à la France, à une certaine idée de celle-ci ?

      Geoffrey, neo-communiste belge

        +3

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    • Eric83 // 26.07.2018 à 13h18

      Je crois que les citoyens n’ont pas pris le mesure de Macron. Il se comporte comme un Gourou dirigeant une secte.
      Quiconque ose le critiquer et pire le défier est un ennemi.
      N’a-t-il pas été rapporté par les médias que Macron avait supervisé lui-même toutes les investitures des candidats LREM aux législatives ?
      Macron ne se plaint-il pas régulièrement d’être incompris ?
      Macron n’abuse-t-il pas de son pouvoir de « Chef »? ( Ex : Eviction du Gal de Villiers )
      Macron et son gouvernement n’organisent-ils pas des « séminaires » LREM ou autres ? ( Versailles )
      Une parole différente des éléments de langage est-elle autorisée aux députés LREM à l’Assemblée Nationale ?
      Ces mêmes députés ont-ils le droit, en conscience, de voter des amendements proposés par d’autres courants politiques ?

      Son « apparition » théâtrale devant uniquement les élus LREM est dans ce contexte révélateur. Il est venu rassurer ses fidèles, ceux qui lui assurent le pouvoir car il ne faut surtout pas qu’ils se mettent à douter donc à réfléchir.

        +7

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  • Ardéchoix // 26.07.2018 à 09h05

    L’affaire Benalla
    La cour…..
    Maître Ardéchoix vous avez la parole.
    Monsieur le juge, Messieurs les jurés mon client ici présent, n’est pas un méchant. Pourquoi ? je m’en vais vous l’expliquer.
    Présent au moment des faits place de la Contrescarpe, il était là en observateur et voulait voir comment les CRS intervenaient pendant les manifestations, afin de ne pas être pris pour un gauchiste il a revêtu un uniforme de police, si il avait assisté à un incendie de maison il se serait habillé en pompier, pour une série de Pokemon une tenue de Pikachu, voilà pour la tenue.
    Une jeune fille perdue sur la place lui a fait signe, elle cherchait un bistrot afin de se rafraichir en ces jours de canicule, mon client qui a le cœur sur la main, l’a trainé vers l’entrée de celui-ci, la pauvre n’avait plus la force de marcher, elle était à bout de force. Elle n’a même pas eue le temps de le remercier, mon client ne lui en tient pas rigueur.
    Quand au jeune homme qui venait d’avaler un capuchon de stylo BIC, il était très mal-en-point et avait du mal à respirer, mon client l’a alors frappé d’un coup sec derrière la nuque, et ce geste a été un acte de bienveillance, couché au sol mon client a décidé de le trainer vers le bistrot en pensant que lui aussi avait soif. C’est là sa seule erreur je pense.
    Voilà Monsieur le juge et Messieurs les jurés, l’acte de grandeur de mon client avec l’incompréhension que je viens dissiper.
    PAUVRE FRANCE

      +13

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  • Le Rouméliote // 26.07.2018 à 09h12

    Le parallèle avec le discours de Mussolini du 3 janvier 1925 est bienvenu. Cependant, outre le fait que Mussolini, Président du Conseil et non chef de l’État qui était le roi Victor-Emmanuel III, s’était adressé devant la représentation nationale et non devant ses copains fans de l’huile de ricin et du manganello, les conséquences ont été judiciaires, puisque les assassins de Matteotti furent traduits devant la justice et (légèrement, il est vrai) condamnés et surtout politiques. Mussolini a retourné cette affaire pour faire passer les lois fascistissimes et établir le régime fasciste. Il a donc superbement manoeuvré, provoquant l’admiration du jeune Adolf Hitler qui tentera la même opération avec l’incendie du Reichstag en février 1933.
    Notre jeune prince n’en est pas à ce niveau, comme le montre Jacques Sapir. Son incompétence, sa fatuité, son immaturité et son sentiment de toute puissance vont lui péter à la figure. N’est pas Mussolini qui veut !
    En attendant, cela confirme mon diagnostic de l’entre deux tours : on a voulu faire peur aux Français avec le fascisme du XX° siècle pour faire passer le fascisme du XXI° ! Le fascisme des banques et de l’euro.

      +20

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  • Brigitte // 26.07.2018 à 09h32

    Sous les pavés la plage….Bien sur c’est la plage que les français vont choisir, il fait trop chaud pour les pavés!
    Alors, peuple de France, le soleil est roi et ce n’est pas un orage qui va inquiéter le « roi soleil » Il peut versailler tranquille….jusqu’à l’automne, vous savez, le moment où il se délectera de la ponction magique, macération du fruit de votre labeur…..les vacances seront finies alors mais vous serez tous à nouveau la tête dans le guidon, à votre tour….à chacun son tour !

      +2

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  • Chat noir // 26.07.2018 à 09h35

    1 / Le 5 décembre 2016 Monsieur Manuel Valls alors Premier ministre à décrété et créé sous le numéro 2016 -1675 paru au Journal officiel sous le numéro 02 83 du 6 décembre 2016 texte numéro 63 « l’inspection générale de la justice » placée auprès du garde des sceaux ministre de la Justice.
    2 / Ce décret créant cette « inspection générale de la justice » est entrée en vigueur le 1er janvier 2017 et place l’autorité judiciaire sous le contrôle du garde des sceaux.
    3 / À partir du 1er janvier 2017 la Constitution a été violée ne respectant plus la séparation des pouvoirs avec justice qui devrait être indépendante mais qui ne l’est plus, contredisant et violant ainsi , les principes de la Constitution .

    I / Du viol de la constitution de la 5e République depuis le 1er janvier 2017. Malgré le fait que Monsieur François hollande président de la République à l’époque et qui était comme le stipule la Constitution de 1958 avec l’article 64 « garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire » sans malgré tout curieusement s’opposer à ce décret 2016-1675.

    II / depuis le 1er janvier 2017 la justice n’est plus indépendante. Toutes les décisions de toutes les cours de justice en France sont donc devenue depuis cette date, illégales, caduque et illégitime , n’ayant pas pu rendre des avis indépendant , car il n’y a plus de séparation des pouvoirs pour la justice , il n’y a plus de constitution en france , il n’y a plus de république Et donc pas de président.

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  • nulnestpropheteensonpays // 26.07.2018 à 09h52

    c’est l ‘ été aucun risque que les français bougent, des tas de viandes huilés a détruire l’éco système des mers , le p’tit maquereau peut barboter dans sa piscine …

      +3

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  • christiangedeon // 26.07.2018 à 10h04

    A la faute de Benalla et à la prise de parole theatrale de M. Macron répondent des prises de positions totalement excessives et pour le coup presque insignifioantes.L’un le qualifie de roi,l’autre de factieux anticonstitutionnel…à quoi cela rime-t-il? Pour ce qui me concerne,à pas grand chose.les indignations de la gauche et de l’oppositrion de gauche(tellement propre comme chacun sait) et de celle de droite ( oh comme la mémoire est courte!). Benalla est mis en examen,viré et ne doutons pas que la justice ne lui fera pas de cadea. M. Macron est en train de payer cash les errements de son « protégé » et sa vie va etre beaucoup moins facile,mdr!…on a connu des époques tellement moins réactives,n’est ce pas? Et des suicides et des morts qui tombent à point et des services quasi officiels de barbouzes et des écoutes de l’Elysee et j’en passe…la paille,la poutre…alors pas ,la peine de parler de dictature putchiste ou de succédanné de roi…excessif,insignifiant.

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  • christiangedeon // 26.07.2018 à 10h09

    Je suis régulièrement signalé comme spam,assez curieusement ,depuis quelque temps. ET assez curieusement quand je ne suis pas dans « la ligne « …erreur ou faute? A l’insu du plein gré ou volontairement?

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  • christiangedeon // 26.07.2018 à 10h10

    A la faute de Benalla et à la prise de parole theatrale de M. Macron répondent des prises de positions totalement excessives et pour le coup presque insignifioantes.L’un le qualifie de roi,l’autre de factieux anticonstitutionnel…à quoi cela rime-t-il? Pour ce qui me concerne,à pas grand chose.les indignations de la gauche et de l’oppositrion de gauche(tellement propre comme chacun sait) et de celle de droite ( oh comme la mémoire est courte!). Benalla est mis en examen,viré et ne doutons pas que la justice ne lui fera pas de cadeau…on a fconnu des époques tellement moins réactives,n’est ce pas? Et des suicides etb de smorts qui tombent à point et des servieces quasi officiels de barbouzes et des écoutes de l’Elysee et j’en passe…la paille,la poutre…

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    • calal // 26.07.2018 à 20h32

      l’affaire benalla est effectivement « insignifiante » surtout pour un cynique comme moi par ex.La ou elle interresse,c’est par le traitement mediatique qu’elle a eu.Alors que les medias encensaient depuis un an macron d’une maniere si outranciere,voila qu’ils l’accusent.
      quelqu’un a t il donné un signal?va t il y avoir un signal de fin de partie et tout repartira t il comme avant?ou va t il y avoir des rebondissements et de nouvelles revelations chaque semaine comme pour fillon par ex?

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  • Marie // 26.07.2018 à 10h19

    Louis XIV a bien dit : « L’Etat, c’est moi » ? Dès lors que Jupiter prend ses aises à Versailles, et l’entière responsabilité de la bavure de son barbouze, Edouard Philippe fait une grossière erreur en déniant le caractère d’affaire d’Etat aux voies de fait minorisées de l’ homme de main de Macron. Même si l’opposition en fait ses choux gras, Louis XIV et sa cour ont tort me semble-t-il de penser que les vacances parlementaires vont calmer le jeu. On parie?

      +4

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  • Macarel // 26.07.2018 à 10h22

    Au point de la crise de régime qui est celle de ce pays aujourd’hui, il faudrait que le parlement vote une loi séparant la Finance de l’Etat. Tout comme en 1905, il vota une loi séparant l’Eglise de l’Etat.
    Si une telle opération de nettoyage des écuries d’Augias républicaines n’est pas conduite, alors la République n’y survivra pas. Tout comme la République américaine est devenue une ploutocratie, ainsi en adviendra-t-il de la République française. Et l’on peut dire qu’avec l’élection de Macron, et sa présidence ubuesque, l’on est déjà bien engagé dans la voie de la ploutocratie, et bien sûr, de la dégénérescence de la démocratie.
    Lorsqu’au plus haut niveau de l’Etat, les intérêts privés prennent le pas sur le bien commun, l’on peut effectivement dire que la République est en danger de péril mortel. Puisque étymologiquement, la « Res Publica » cela veut dire « la chose publique » ou le « bien commun » en latin.
    En terme de tératologie politique, l’on peut dire que le mouvement EM de notre Ubu roi, est le monstre dont a accouché un PS qui n’en finissait pas de dériver à droite depuis 1983. L’Election de 2017 a vu la sortie du corps d’un PS moribond de cet Alien d’un nouveau genre qui est venu s’installer dans le poste de pilotage du vaisseau de l’Etat.
    Qui arrivera à rejeter hors du vaisseau ce monstre, avant qu’il n’ait tout saccagé ?

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    • RV // 28.07.2018 à 16h58

      Jacques Généreux parlait lui de la privatisation de l’Etat.
      Ca se confirme !

        +0

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  • jules vallés // 26.07.2018 à 10h23

    Purée, il n’y a que moi, ou d’autres se posent la question sur l’attitude des « grands médias » ?
    Mais pourquoi, pourquoi donc, soudain, s’acharnent-ils avec une telle pugnacité et une telle unanimité pour découvrir la Vérité ?
    Vu que l’unanimité des médias ce ne sont que quelques milliardaires, quel message envoient-ils à MacRonds???

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    • Macarel // 26.07.2018 à 11h00

      Alain Minc : président, depuis 1985, de la Société des lecteurs du journal Le Monde, il est président du conseil de surveillance de la SA Le Monde de 1994 à 2008.

      source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Minc

      Or ce même Minc, s’inquiétait récemment dans les colonnes de Libération :

      « L’inégalité est trop forte nous risquons une insurrection. »

      http://www.liberation.fr/france/2018/07/08/alain-minc-l-inegalite-est-trop-forte-nous-risquons-une-insurrection_1665074

      Le poulain des oligarques qui « ont payé » l’élection de Macron, trouvent que ce dernier a le « citron » qui enfle démesurément et craignent que son ardeur à provoquer le corps social français et à le maltraiter, ne finisse par se retourner contre leur classe. En finissant par réveiller cet animal imprévisible qu’est le peuple, jusqu’à présent chloroformé par les disciples médiatiques du roi de la manipulation du temps de « cerveau disponible » : Edwards Bernays, neveu de Sigmund Freud.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Bernays

      « Il y a une lutte des classes, évidemment, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène la lutte. Et nous sommes en train de gagner. » Warren Buffet oligarque US.

      Il est donc temps de lui envoyer un message fort et de le recadrer. Cela suffira-t-il ? L’avenir nous le dira, car leur champion de 2017 est un sacré cabot, et même un cabotin qui joue avec gourmandise le rôle de Ubu roi. Et son goût pour la provocation est irrépressible. Il serait temps de lui trouver un remplaçant ou une remplaçante plus contrôlable. Attali, notre grand et irremplaçable visionnaire, semble avoir quelques idées sur le nom de la remplaçante.

      https://www.youtube.com/watch?v=fUOrxtYpkk0

      Remplaçante à mettre en avant, en cas d’une, pour l’instant, improbable destitution de l’actuel locataire du Palais, via l’article 48 de notre Constitution. Improbable, au vu de l’armée de godillots EM qui lui sont inféodés à l’Assemblée nationale.

        +5

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      • Macarel // 26.07.2018 à 11h20

        Modération : pouvez-vous svp supprimer ce premier message et ne laisser que le suivant ? Merci.

          +0

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    • Macarel // 26.07.2018 à 11h11

      Alain Minc : président, depuis 1985, de la Société des lecteurs du journal Le Monde, il est président du conseil de surveillance de la SA Le Monde de 1994 à 2008.

      source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Minc

      Or ce même Minc, s’inquiétait récemment dans les colonnes de Libération :

      « L’inégalité est trop forte nous risquons une insurrection. »

      http://www.liberation.fr/france/2018/07/08/alain-minc-l-inegalite-est-trop-forte-nous-risquons-une-insurrection_1665074

      Les oligarques qui « ont payé » l’élection de Macron, trouvent que ce dernier a le « citron » qui enfle démesurément, et craignent que son ardeur à provoquer le corps social français et à le maltraiter, ne finisse par se retourner contre leur classe. En finissant par réveiller cet animal imprévisible qu’est le peuple, jusqu’à présent chloroformé par les disciples médiatiques du roi de la manipulation du temps de « cerveau disponible » : Edwards Bernays, neveu de Sigmund Freud.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Bernays

      « Il y a une lutte des classes, évidemment, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène la lutte. Et nous sommes en train de gagner. » Warren Buffet oligarque US.

      Il est donc temps de lui envoyer un message fort, et de le recadrer : pour lui rappeler qui l’a fait roi. Cela suffira-t-il ? L’avenir nous le dira, car leur champion de 2017 est un sacré cabot, et même un cabotin qui joue avec gourmandise le rôle de Ubu roi : son goût pour la provocation est irrépressible. Il serait temps de lui trouver un remplaçant ou une remplaçante plus contrôlable. Attali, notre grand et irremplaçable visionnaire, semble avoir quelques idées sur le nom de la remplaçante.

      https://www.youtube.com/watch?v=fUOrxtYpkk0

      Remplaçante à mettre en avant, en cas d’une, pour l’instant, improbable destitution de l’actuel locataire du Palais, via l’article 68 de notre Constitution. Improbable, au vu de l’armée de godillots EM qui lui sont inféodés à l’Assemblée Nationale.

        +4

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    • Brigitte // 26.07.2018 à 14h59

      voici une analyse interessante. Le patronat français lâche Macron ou veut lui administrer une fessée retentissante.
      https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/240718/pourquoi-la-presse-aux-ordres-sort-elle-une-affaire-benalla-maintenant?

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  • keg // 26.07.2018 à 11h21

    Et maintenant que fait-on d’un Macron usé jusqu’au trogneux ? Faut-il le jeter à la poubelle ou en faire du compost… âge ou pas âge. On a pris une pastille pour moins que cela en inversant brioche et pain…. On ne mélange pas les genres, excepté chez les invertis…. Il est des mépris qui sont durs à passer. Après »l’effet bleus », c’est le moment de « l’effet marron », même si c’est un peu tôt pour la récolte…..

    https://wp.me/p4Im0Q-2sT

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    • Dieselito // 26.07.2018 à 15h44

      Belle idée de circonstance que le recycage: #Macron + #Benalla = #Macron_a_la_benne

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  • Ando // 26.07.2018 à 11h40

    Sapir s’en tient surtout à un rappel des principes, et c’est aussi son rôle d’intellectuel. Je vois cela différemment. Benalla fait partie du cercle des ‘potes’ de M. Macron. Il se prévaut de l’autorité de la fonction présidentielle pour assouvir à peu de frais jusqu’alors ses petits besoins d’un ego en mal de satisfaction. Defoncer pour le fun un ou deux manifestants ? Pas de souci. Le parapluie élyséen est là. Lorsqu’il apprend les faits le président accepte une sanction symbolique et de facto passe l’éponge. Si la vidéo de l’agression n’avait pas été diffusée sur youtube Benalla siegerait encore a la droite du président. C’est la preuve que l’on peut être président sans être un chef d’Etat.

      +5

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  • Volodia // 26.07.2018 à 11h51

    Devant tes courtisans
    Emmanuel Micron
    tu t’agites, tu plastronnes
    et que dis-tu ?

    Tu lâches ton barbouze
    tout en le remerciant
    tu joues l’offensé grave
    tout en l’applaudissant
    tu l’accuses de trahison
    tout en le protégeant
    tu nies ses privilèges
    tout en les camouflant.

    Quelle comédie par Zeus
    quelle guignolade
    galimatias, salmigondis
    et ragoût tiède vomi !

    Puis le cirque s’arrête
    la clownerie n’est plus
    trapèzes, contorsions
    et chiens savants font place
    aux choses sérieuses.
    Je suis le responsable
    tu cries en pleine fureur,
    qu’ils viennent me chercher !

    Ont-t-ils compris tes mots
    Emmanuel Micron
    les flagorneurs de cour
    qui t’applaudissent ravis ?

    Peut-être pas.
    N’étant pour la plupart
    que simples figurants
    que plantes d’ornement
    pour palais élégants,
    très peu en Micronie
    sont programmés
    pour comprendre cela.

    Des mots fort clairs pourtant
    Emmanuel Micron
    des mots d’affrontement
    des mots de destruction.

    En lançant ton défi
    à la fière Nation
    de subir l’injustice
    sous la férule du Roi
    ou d’aller te chercher
    pour te soumettre à la loi
    la guerre a commencé
    entre la France et toi.

    A la vie, à la mort
    ne doute pas, roitelet
    de quel sera ton sort.
    Moi peuple de France je viendrai te chercher.

      +12

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  • Marie // 26.07.2018 à 12h17

    A lire bien des commentaires se référant au passé (comme si la Constitution bafouée par un « droite » absolvait la réitération de gauche!), semble beaucoup plus préoccupant le comportement abstentionniste qui ne cesse de grandir. Calcul fait, Macron a été élu par 28% des inscrits, et l’Assemblée (toutes couleurs confondues) par 46 %, ce qui réduit sa « majorité » à une peau de chagrin, fût-elle la plus grande! (Merci Einstein).Au fond Macron a bien plus besoin d’un Le Pen que de cartes d’électeurs déchirées ou inopérantes. Et sa protection du protecteur barbouze a des chances de faire grandir l’abstention.

      +5

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  • peyo // 26.07.2018 à 13h03

    Merci a Sapir de préciser la gravité de la situation. Les macroniens sont devenus une secte qui menace la République et passe ses journées à la détricoter sans état d’âme.
    Nous sommes dans une situation exceptionnelle, tous les défauts de la 5ème République sont utilisés par Ubu roi, en prime il se moque du peuple Français. Il veut faire passer ça pour « une tempête dans un verre d’eau » qu’il va falloir lui envoyer en pleine face, il divague.
    L’article 68 est inapplicable en l’espèce, les macroniens reptiliens ont la majorité écrasante et vénèrent Ubu, quoiqu’il fasse.
    C’est une catastrophe pour la République, la démocratie est en miettes.

      +6

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  • Louis Robert // 26.07.2018 à 13h40

    « Si sa parole n’est pas morale, alors de quel exemple pourrons-nous tirer les forces de moralité qui sont nécessaires à la vie politique ? »

    *
    « L’esprit est une valeur au-dessus de César… l’esprit n’est rien s’il n’est hérétique…

    Toujours est-il que vouloir un roi raisonnable c’est vouloir trop. Mille raisons aveuglent le pouvoir… Mais éteindre l’esprit libre, comme si ce qui est caché cessait d’être, c’est une politique folle. Croyez-vous sérieusement que la banque sera plus honnête si elle est assurée du secret? Ainsi de tout. Mais que l’esprit veille sur sa propre lumière; qu’il ne compte pas sur le banquier. »

    Alain, « L’esprit n’est jamais bien vu. », Propos**, Pléiade, 585. p. 983.

      +2

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  • Casimir Ioulianov // 26.07.2018 à 13h50

    Les politiques en général sont des enfants ; ils ne sont pas foutu d’assumer une connerie et c’est toujours la faute des autres. Au moins ils ont conscience après coup de la connerie , comme les chiens à qui on montre leur etron sur un paillasson. Mais c’est pas leur faute à eux …

    L’actuel locataire du palais et un gamin gâté-pourri ; il n’assume pas une connerie ; il s’y complaît en la trouvant normale et c’est l’ensemble des gens qui braillent qui ne le comprennent pas dans son génie.
    « Ces journalistes qui en font des tonnes pour une tempête dans un verre d’eau par exemple , car un de ses si fidèles collaborateur a donné un coup de main (sic) à de gentils CRS débordés … »

    Franchement, il a des jours ou j’aimerais bien avoir un microphone planqué au palais dans le style de la CIA ou de l’antique KGB… just for lulz comme on dit.

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    • RV // 28.07.2018 à 17h06

      Un gamin qui cré une police parallèle, un service d’ordre, hors institution, est-ce vraiment un gamin ?

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  • Ando // 26.07.2018 à 14h25

    Tout compte fait nous sommes ici loin de la tragédie, et plus proche de la farce. Dans les principaux rôles nous avons un monsieur élu avec 15/16% des inscrits du corps électoral et qui joue au président, un corps électoral et médiatique main stream qui font semblant de croire que le monsieur en question était le meilleur choix, et un pays qui voudrait prendre des postures souverainistes qu’il ne veut plus se permettre. Le gouvernement français en est a quémander le contenu du pseudo accord auquel sont parvenus Juncker et Trump. Dans ce contexte l’affaire Benalla semble être tout à fait naturelle puisque qu’à défaut d’avoir une influence sur notre avenir on en a au moins une sur M. Benalla.

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  • Renaud // 26.07.2018 à 15h02

    Il paraît assez normal que les éléments constituant l’État en France commencent à se rebiffer, d’où l’ « étrange » ‘importance’ qu’à prise l’affaire Benalla.

    On peut facilement imaginer que, à partir du moment où Macron a été porté et « placé » à la tête de l’État, par les plus grandes fortunes nationales et internationales et même transnationales (ce serait ces dernières les plus déterminantes…) il est donc sensé faire la « politique » prévue par ses propres patrons que sont ces forces financières, entre autres, liquider les nations. Mais liquider la Nation sans bruit. Jusqu’à maintenant il n’y avait pas tellement d’effets spectaculaires, car ce processus, très progressif, est en cours depuis de longues décennies. Dans le pays, beaucoup s’en rendent de plus en plus compte de cette « trahison des clercs », et à cette heure, rien n’est gagné… pour inverser la « tendance »…

    Bien entendu, tôt et tard, les effets se font et se feront forcément sentir, mais à retardement, toujours avec une guerre de retard. D’où la marge de manœuvre ‘appréciable’ des pouvoirs sur les sociétés. Et ça peut durer… Car le public, trop occupé à vivre à peu près normalement et surtout occupé par les ‘gestions’ des fins de mois est souvent victime des (fausses) menaces de crises économiques et financières entretenues à dessein, sans parler du chantage à l’emploi. Le public ne fait pas attention et donc ne se rend pas compte des arcanes des pouvoirs surtout sur le moyen et long terme.

    Ceci dit, il paraît assez normal que les éléments constituant l’État en France commencent à se rebiffer d’où
    l’ ‘importance’ qu’à prise l’affaire… Mais rien n’est joué. L’État est très affaibli. Affaibli par l’ « Europe » qui exerce la majorité du « droit », par les grands groupes dit GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft, etc.) et d’autres du même acabit. Ces groupes disposeraient de quelques 27 000 milliards de dollars de cash devant des nations ruinées et écrasées par les dettes. Des dettes de fausse monnaie. Mais les bilans des banques paraissent intouchables comme les vaches sacrées… il faut les entretenir, les nourrir et les empêcher de s’écrouler tandis que les PME, PMI et d’autres, vitales à la vie sociale, ne sont presque plus financées!

    Toutes ces situations montrent que Macron, jusqu’à plus ample informé, aurait de très puissants alliés avec les ennemis (non affichés bien sûr) de la nation et de l’État dont il « est »(?) le « chef »…

    À mon sens, cette « affaire » trouble ne semble pas reposer sur des ‘bases’ qui permettraient à la société civile productrice de se débarrasser des satrapes qui se gobergent à nos dépens sous faux-nez et cosmétiques démocratiques, nous conduisent encore plus aux pires difficultés.
    Puisse-je me tromper.

      +5

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  • Renaud // 26.07.2018 à 15h18

    Il est question de Mussolini dans l’article de Jacques Sapir.
    À son sujet, il est amusant de rappeler ceci :

    http://www.lefigaro.fr/international/2009/10/14/01003-20091014ARTFIG00530-comment-les-services-secrets-anglais-ont-recrute-mussolini-.php

    Tout ressemblance avec des personnes, etc…

      +4

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  • Kokoba // 26.07.2018 à 15h25

    Pas grand chose de surprenant, Macron réagit toujours comme çà.
    Il ne s’excusera jamais, ne reconnais aucune erreur et revendique tout.
    « J’assume », chez lui, cela signifie :
    « Je fais ce que je veux, je n’ai de compte à rendre à personne et je vous emmerde »

    Ou presenté différemment :
    « Le seul responsable, c’est moi »
    Cela sonne comme « l’etat, c’est moi »

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  • Jean-Paul B. // 26.07.2018 à 19h10

    Bonjour,
    d’accord avec Jacques Sapir sur son analyse du cas Macron.
    Par contre en désaccord avec son interprétation de l’article 67 de la Constitution qui ferait obstacle à la convocation du Président de la République par la Commission d’enquête de l’Assemblée Nationale.
    Si j’en crois le Professeur de Droit Constitutionnel Bastien François et le juriste Dominique Rousseau,cette commission d’enquête de l’Assemblée Nationale n’est ni une juridiction ni une autorité administrative et elle ne compte pas poursuivre ou juger le Président mais simplement l’auditionner.
    L’article 67 ne peut donc pas empêcher une simple audition de M. Macron,mais la présence majoritaire de députés LREM en son sein fait obstacle à cette demande de toutes les oppositions!!!
    Profitant de l’ignorance de la grande majorité des citoyens en ce domaine,l’article 67 de la Constitution,invoqué par LREM et ses affidés dans les médias, n’est qu’une piètre excuse pour éviter que M.Macron soit interrogé pour que tous nous sachions la vérité sur cette affaire dite Benalla (est-ce son vrai nom?) qui pourrait alors se transformer en une dévastatrice affaire Macron.
    D’où les manoeuvre de LREM pour l’enterrer rapidement.
    Vite remettez-nous à la Une: Bachar,Trump,Poutine,le Nicaragua,l’Iran,etc.!

      +2

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    • petitjean // 26.07.2018 à 19h22

      Combien de français connaissent la constitution et ses articles ?
      inutile de s’embarrasser de détails , de circonvolutions juridiques, ceux qui sont au pouvoir…..…..élus par les français (les français ignares adorent élire leur bourreaux) ont tous les pouvoirs et font exactement ce qu’ils veulent : « ils ont le pouvoir légal qui permet tout et….ils ne s’en privent pas !
      ça fait au moins 40 ans que les français se font cocufier, TRAHIR et…….ils en redemandent à chaque élection………..
      « même sous la constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave »
      nous avons ce que nous méritons……..

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  • petitjean // 26.07.2018 à 19h14

    Nous parlons beaucoup , mais…….nous n’agissons pas contre la dictature en marche !
    derrière notre écran nous attendons l’Homme providentiel qui……ne viendra pas !

    A partir du moment où tout est verrouillé, comment s’adresser aux français pour leur démontrer qu’il faut d’urgence un changement radical ?
    A partir du moment où l’immense majorité du peuple est ignare, sans aucune culture politique, économique et historique, comment voulez vous impulser un véritable changement
    A partir du moment où domine paresse et lâcheté, c’est sans espoir

    Ceux qui devraient être les défenseurs de la patrie , de la nation , de notre identité, de notre souveraineté, de notre culture chrétienne, des libertés, ceux qui devraient être la voix du Peuple TRAHISSENT, que peut- on faire, nous la minorité ??

    Sur ces blogs dit de réinformation, nous sommes entre nous et minoritaire…….

      +3

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  • Subotai // 26.07.2018 à 19h52

    J’ai écrit plusieurs fois ici que Macron était un Révolutionnaire.
    Ces actions détruisent ce qui reste de l’héritage de 1789.
    La Révolution est En marche…
    Jacques Sapir me le confirme.

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  • Betty // 26.07.2018 à 20h17

    Si j’avais voulu balancer la 5 ème république pour passer à la 6 ème j’aurai fait tout pareil que ce à quoi nous assistons depuis quelques mois….

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    • Alfred // 28.07.2018 à 09h10

      Hélas je pense que vous avez raison. Après micron le petit Napoléon en carton il va être question de rénover la vie politique en donnant « plus de pouvoir » au parlement (godillot, à la merci des lobbies) et en restreignant les pouvoirs du président de la République. Ce faisant il deviendra difficile à un futur de Gaulle ou Chavez de revenir à une politique de souveraineté nationale, autonome face au parrain et au service du peuple. (Le Chavez ou le de Gaulle étant la voie la plus rapide mais pas la seule). C’est simplement un cliquet de plus qui se met en place. Ce sera l’occasion de l’associer à un transfert de compétences de plus vers l’UE si « on » se sent en confiance. Bref. Le décor change mais pas le mouvement de fond.

        +0

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  • learch // 27.07.2018 à 09h43

    Le Président Macron a dit que cette affaire avait été orchestrée par une presse « qui ne cherche plus la vérité ».
    Certains ont noté que des médias normalement très en faveur de l’action et du locataire de l’Elysée ont retourné leur veste.
    Mais est-ce réellement le cas ?
    Que certains médias attaquent frontalement un président qu’ils ont encensé et porté depuis deux ans me semble étonnant voir miraculeux. Je ne vois pas les actionnaires des ces médias faire un demi-tour avec autant de visibilité.
    Donc j’émets ici l’idée que ces médias sont toujours le « service communication » de l’Elysée.
    Partant de là, cette affaire Benalla n’est qu’un pare-feu, on allume un petit feu autour du lieu à garder pour empêcher le grand feu de passer.
    Donc question : quel est ce « lieu » à garder ?
    Vu le nombre de hauts responsables (dont le Ministre de l’Intérieur) qui ont commis des parjures, ce « lieu » doit être d’une importance extrême.

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    • petitjean // 27.07.2018 à 11h41

      Cette affaire bien réelle, est tout de même l’arbre qui cache la forêt des TRAHISONS de nos zélites mondialistes !
      l’invasion migratoire se poursuit à une cadence démentielle, les impôts et taxes n’en finissent pas d’augmenter……..comme le chômage………comme l’insécurité, tandis que nos liberté n’en finissent pas de reculer !

      la démocratie française est morte et bien morte et……..tout le monde s’en fout !
      il est vrai que la masse, droguée aux médias du Système, est totalement ignare………

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      • learch // 27.07.2018 à 12h34

        Je ne pense pas que la politique du gouvernement actuel soit la chose qu’ils veulent cacher. Allumer un tel coupe-feu (si tel est le cas, c’est une supposition) cache quelque chose de bien plus énorme. Peut-être faudrait-il chercher dans le passé et le cv de Benalla ? Ou d’autres personnes de la garde rapprochée de Macron ? (avec ce message terriblement complotiste les gens de Decodex se frottent les mains ;-)))

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      • learch // 27.07.2018 à 12h38

        Ou est-ce une guerre armée/police/services secrets ? Mais pour quels motifs ? Un lien avec une décision militaire à venir ? Avec le limogeage du général Pierre de Villiers ? Je ne sais pas, je suis un citoyen qui se pose des questions… mauvaises, très certainement 🙂

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    • petitjean // 27.07.2018 à 13h15

      les médias du Système ont mis la pression sur Macron !
      la bonne question c’est….. pourquoi ?

      Et maintenant, on l’observe déjà, les médias du Système vont faire retomber la pression !
      Qu’ont-ils donc obtenu nos oligarques mondialiste ?…….

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  • Julien // 27.07.2018 à 11h31

    Qu’il fasse partie de ce réseau n’a rien d’étonnant. Beaucoup de policiers en font partie (il n’était pas policier mais les côtoyait). Pour info Benalla était apprenti à la GLNF, seule obédience française dite « régulière », souvent critiquée pour son affairisme. Il a été suspendu depuis sa mise en examen.

    Comme le ferait n’importe qui, nul doute qu’il fera jouer tous ses réseaux pour se sortir de cette situation, y compris ses « frères ».

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  • Julie // 27.07.2018 à 20h50

    Je comprends son « je suis responsable » comme « de tous les passes-droits accordés ». Et tous ont l’air de trouver cela normal et impossible à remettre en cause.

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  • RV // 28.07.2018 à 17h27

    Je partage cet « éclairage » sur Benalla et son entourage
    https://www.legrandsoir.info/benalla-a-ete-confie-a-une-nounou-issue-du-gang-des-zemour.html

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