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29.avril.202129.4.2021 // par Jacques Sapir

[RussEurope-en-exil] Les réactions des gouvernements face aux conséquences économiques de la crise sanitaire – par Jacques Sapir

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La question de l’ampleur de la réaction des gouvernements face aux conséquences économiques de la pandémie de la Covid-19 se pose.

Quels sont les gouvernements qui ont largement réagi et quels sont ceux qui ont réagi petitement ? Certains gouvernants, ceux de la France, mais aussi des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont fait à ce sujet des déclarations proclamant que leurs administrations avaient particulièrement bien réagi à la pandémie. On se souvient ainsi du « quoi qu’il en coute » prononcé en mars 2020 par le Président Emmanuel Macron.

A partir des résultats, encore provisoire, de l’évolution de l’économie en 2020, et à partir de l’estimation faite par le Fond Monétaire International des montants des aides, tant budgétaires qu’aides en liquidité, on peut se faire une première idée de l’effort et de la fonction de réaction des gouvernements.

1. Comment estimer l’effort des gouvernements ?

On fait ici l’hypothèse que les gouvernements réagissent à l’émergence d’une situation de crise, et réagissent d’autant plus que l’ampleur de la dite crise est importante. La pandémie du Covid-19 a bien constitué, par ses conséquences économiques, une crise majeure. Les mesures prises pour limiter sa propagation, et en particulier les mesures de confinement, ont provoqué un choc récessif de grande ampleur et sans équivalent dans l’histoire récente[1].

Il s’est agit à la fois d’un choc d’offre, par l’interruption de certaines productions et de demande par le fait que les ménages n’ont pu consommer normalement. La réponse à la crise sanitaire par le confinement de la population dans de nombreux pays a donc réduit fortement l’activité économique, a pesé sur l’emploi, mais aussi sur les revenus et la situation financière des entreprises[2].

Certains secteurs ont été plus particulièrement touchés (commerce, restauration, tourisme, construction, etc.), ce qui a nécessité des aides directes (subventions budgétaires) ou des aides indirectes (prêts garantis, aides à la liquidité) qui ont été mises en œuvres par les autorités monétaires (Banques Centrales). La réponse des gouvernements mais aussi des Banques Centrales, a conduit à mettre en parenthèse certaines des réglementations ou des lois en vigueur.

Le gouvernement français a, en particulier, des « pouvoirs exceptionnels » en période de crise, et de crise économique. Il en a usé à partir du discours d’Emmanuel Macron affirmant l’engagement total du gouvernement et établissant le « quoi qu’il en coûte » comme ligne politique. Mais, comment évaluer cette action ?

Divers rapports, tant ceux du Sénat[3] que ceux d’organismes privés, s’y sont essayés[4]. Néanmoins ces tentatives d’évaluation ont été faites dans l’urgence. Aujourd’hui, avec la publication des données du Fond Monétaire International (fin janvier 2021 pour les données sur les mesures de soutien et avril 2021 pour les données économiques provisoires[5]), il est possible de tenter une première comparaison internationale.

2. Le cadre de raisonnement

On constitue donc une base de 25 pays, sur lesquels ont peut avoir de relatives garanties pour les données de l’année 2020.

Ces données incluent :

  • L’évolution du PIB pour 2020
  • Le montant des aides budgétaires (en pourcentage du PIB)
  • Le montant des aides discrétionnaires en liquidité (en pourcentage du PIB).
  • La somme de deux précédentes données.

Tableau 1

En pourcentage du PIB
Evolution du PIB Aides budgétaires Aides en liquidité Aides totales
Autriche -6,6% 8,6% 2,4% 11,0%
Belgique -6,4% 7,2% 11,9% 19,1%
Finlande -2,9% 3,0% 7,0% 10,0%
France -8,2% 7,7% 15,8% 23,5%
Allemagne -4,9% 11,0% 27,8% 38,9%
Grèce -8,2% 11,0% 4,9% 15,9%
Irlande 2,5% 5,4% 1,5% 6,9%
Italie -8,9% 6,8% 35,5% 42,3%
Pays-Bas -3,8% 4,5% 8,3% 12,8%
Portugal -7,6% 4,7% 6,5% 11,2%
Slovaquie -5,2% 3,8% 4,4% 8,2%
Slovénie -5,5% 5,3% 6,6% 11,9%
Espagne -11,0% 4,1% 14,4% 18,6%
Canada -5,4% 14,6% 4,0% 18,7%
Japon -4,8% 15,6% 28,4% 44,0%
Royaume-Uni -9,9% 16,3% 16,1% 32,4%
Etats-Unis -3,5% 16,7% 2,4% 19,2%
Russie -3,1% 2,9% 1,5% 4,4%
Chine 2,3% 4,7% 1,3% 6,0%
Inde -8,0% 3,1% 5,1% 8,1%
Indonésie -2,1% 2,7% 0,9% 3,5%
Vietnam 2,9% 0,5% 0,5% 1,0%
Australie -2,4% 16,2% 1,8% 18,0%
Corée du Sud -1,0% 3,4% 10,2% 13,6%
Suède -2,8% 5,3% 4,2% 9,5%

Source : FMI, World Economic Outlook, April 2021 et Fiscal Monitor: Database of Country Fiscal Measures in Response to the COVID-19 Pandemic

Dans ce groupe de 25 pays ont été inclus les principaux pays de la zone Euro et de l’UE, la Russie, les Etats-Unis et le Canada, l’Australie, le Japon et la Corée du Sud, mais aussi la Chine, l’Inde et l’Indonésie. Pour des raisons techniques n’ont pas été inclus des pays d’Amérique Latine comme l’Argentine, le Brésil et le Mexique.

Si, les données s’améliorent, ils pourraient être inclus dans une vague ultérieure de cette étude ainsi que des pays du Moyen-Orient et de l’Afrique.

Pour pouvoir établir une comparaison, on a retenu les hypothèses suivantes :

On suppose que le montant des aides est le résultat de l’évolution du PIB, affecté d’un coefficient représentant la disponibilité plus ou moins importante des gouvernements et des Banques Centrales à réagir à cette évolution, ceci dépendant des choix politiques, mais aussi de contraintes idéologiques propres à chacun des pays, soit Y = ƒ (x) où Y représente le niveau de l’aide (en pourcentage du PIB) et (x) l’évolution du PIB en 2020.

On représente la relation potentielle pour les trois données (aide budgétaire, aide en liquidités et aides totales) sous la forme d’un nuage de point dont on extrait une droite de tendance (trend). On calcule ensuite Y’ qui correspond à la valeur théorique de l’aide obtenue à partir du calcul de l’ajustement des données.

On détermine pour chaque pays l’écart à la valeur théorique de l’aide par la formule Z=Y-Y’ et l’on classe les pays de la valeur la plus importante à la valeur la plus faible.

Graphique 1 (aides budgétaires)

Graphique 2 (aides en liquidité)

Graphique 3 (aides totales)

Plusieurs remarques se dégagent alors. En ce qui concerne les aides budgétaires, un groupe de 4 pays se détache à la fois par le montant modéré de la récession qu’ils ont subie et par le montant élevé des aides budgétaires : l’Australie, le Canada, le Japon et les Etats-Unis.

Ce groupe est intéressant car il combine deux îles (Japon et Australie) et deux pays continentaux (Canada et Etats-Unis), deux pays à faible densité de population (Australie et Canada) un pays à moyenne densité (Etats-Unis) et un pays à très forte densité (Japon). Si le montant des aides est comparable au Royaume-Uni, la récession subie est, quant à elle, bien plus considérable.

De la même manière se dégagent les situations de la Chine et de l’Irlande, où les résultats économiques, par comparaison, apparaissent bons, et où le niveau de l’aide budgétaire est relativement important, mais qui sont, à tous égards, très dissemblables.

En ce qui concerne les aides en liquidité, trois pays se détachent de l’ensemble avec n montant des aides supérieur à 26% du PIB, l’Allemagne, l’Italie et le Japon. Il s‘agit de trois économies «occidentales », avec une forte présence de l’industrie, mais avec des caractéristiques financières assez différentes. Inversement, six pays ont des aides en liquidité sous les 3% du PIB : Chine, Etats-Unis, Indonésie, Irlande, Russie et Vietnam.

Tableau 2

Aides budgétaires

PIB en

2020

Aides budgétaires

En % du PIB

Résultats prévus Ecart en %
Autriche -6,6% 8,6% 8,17% 4,8%
Belgique -6,4% 7,2% 8,10% -10,9%
Finlande -2,9% 3,0% 6,78% -56,2%
France -8,2% 7,7% 8,78% -12,2%
Allemagne -4,9% 11,0% 7,53% 46,4%
Grèce -8,2% 11,0% 8,79% 25,5%
Irlande 2,5% 5,4% 4,77% 12,9%
Italie -8,9% 6,8% 9,02% -24,3%
Pays-Bas -3,8% 4,5% 7,12% -36,5%
Portugal -7,6% 4,7% 8,54% -44,7%
Slovaquie -5,2% 3,8% 7,65% -50,4%
Slovénie -5,5% 5,3% 7,77% -31,2%
Espagne -11,0% 4,1% 9,80% -57,9%
Canada -5,4% 14,6% 7,72% 89,7%
Japon -4,8% 15,6% 7,51% 107,5%
Royaume-Uni -9,9% 16,3% 9,41% 72,7%
Etats-Unis -3,5% 16,7% 7,01% 138,5%
Russie -3,1% 2,9% 6,86% -57,6%
Chine 2,3% 4,7% 4,85% -2,4%
Inde -8,0% 3,1% 8,68% -64,8%
Indonésie -2,1% 2,7% 6,47% -58,6%
Vietnam 2,9% 0,5% 4,61% -88,4%
Australie -2,4% 16,2% 6,61% 144,7%
Corée du Sud -1,0% 3,4% 6,06% -43,2%
Suède -2,8% 5,3% 6,75% -21,7%

 

Tableau 3

Aides en liquidité

PIB en

2020

Aides en liquidité

En % du PIB

Résultats

prévus

Ecart en %

Autriche -6,6% 2,4% 11,4% -78,8%
Belgique -6,4% 11,9% 11,2% 6,8%
Finlande -2,9% 7,0% 6,9% 1,3%
France -8,2% 15,8% 13,4% 18,0%
Allemagne -4,9% 27,8% 9,3% 198,7%
Grèce -8,2% 4,9% 13,4% -63,7%
Irlande 2,5% 1,5% 0,4% 274,7%
Italie -8,9% 35,5% 14,1% 151,2%
Pays-Bas -3,8% 8,3% 8,0% 3,4%
Portugal -7,6% 6,5% 12,6% -48,6%
Slovaquie -5,2% 4,4% 9,7% -54,2%
Slovénie -5,5% 6,6% 10,1% -34,6%
Espagne -11,0% 14,4% 16,7% -13,3%
Canada -5,4% 4,0% 9,9% -59,5%
Japon -4,8% 28,4% 9,2% 208,0%
Royaume-Uni -9,9% 16,1% 15,4% 4,7%
Etats-Unis -3,5% 2,4% 7,6% -68,1%
Russie -3,1% 1,5% 7,1% -78,8%
Chine 2,3% 1,3% 0,6% 99,9%
Inde -8,0% 5,1% 13,0% -60,9%
Indonésie -2,1% 0,9% 5,9% -85,5%
Vietnam 2,9% 0,5% -0,1% -472,3%
Australie -2,4% 1,8% 6,3% -71,8%
Corée du Sud -1,0% 10,2% 4,5% 123,6%
Suède -2,8% 4,2% 6,8% -37,6%

 

Tableau 4

Aides totales

PIB en

2020

Aides totales (budgétaires et monétaires

En % du PIB

Résultats

prévus

Ecart en %

Autriche -6,6% 11,0% 19,5% -43,9%
Belgique -6,4% 19,1% 19,3% -0,6%
Finlande -2,9% 10,0% 13,7% -27,1%
France -8,2% 23,5% 22,1% 6,1%
Allemagne -4,9% 38,9% 16,8% 130,8%
Grèce -8,2% 15,9% 22,1% -28,3%
Irlande 2,5% 6,9% 5,2% 33,1%
Italie -8,9% 42,3% 23,1% 82,9%
Pays-Bas -3,8% 12,8% 15,1% -15,4%
Portugal -7,6% 11,2% 21,1% -47,0%
Slovaquie -5,2% 8,2% 17,3% -52,5%
Slovénie -5,5% 11,9% 17,8% -33,1%
Espagne -11,0% 18,6% 26,5% -29,8%
Canada -5,4% 18,7% 17,6% 5,8%
Japon -4,8% 44,0% 16,7% 163,1%
Royaume-Uni -9,9% 32,4% 24,8% 30,6%
Etats-Unis -3,5% 19,2% 14,6% 30,9%
Russie -3,1% 4,4% 14,0% -68,4%
Chine 2,3% 6,0% 5,5% 9,8%
Inde -8,0% 8,1% 21,7% -62,4%
Indonésie -2,1% 3,5% 12,4% -71,4%
Vietnam 2,9% 1,0% 4,5% -77,5%
Australie -2,4% 18,0% 12,9% 38,8%
Corée du Sud -1,0% 13,6% 10,6% 28,5%
Suède -2,8% 9,5% 13,5% -29,6%

 

3. Analyse des résultats

Les résultats, une fois exprimés en pourcentage de l’écart à la tendance de l’échantillon, font apparaître une nette différence entre les aides budgétaires et les aides à la liquidité.

Pour les aides budgétaires, seuls neuf pays (36%) se retrouvent au dessus de la tendance, dont trois, comme déjà notés, très largement au-dessus, avec un écart de plus de 100% (Australie, Etats-Unis, Japon). Ces derniers ont, à l’évidence, réagi très vigoureusement aux conséquences économiques de la pandémie.

Ils sont suivis par un autre groupe de trois pays dont les écarts à la tendance des aides budgétaires sont compris entre 90% et 45%, le Canada, le Royaume-Uni et l’Allemagne. La France, en dépit du « quoi qu’il en coûte » du Président Emmanuel Macron, ne se retrouve qu’à la 12ème place, soit la médiane de l’échantillon et elle est encore devancée par quatre pays de la zone Euro, la Grèce, l’Irlande, l’Autriche et la Belgique.

Pour ce qui est des aides à la liquidité, onze pays ont un écart positif à la tendance soit 44%. Mais, il y a un phénomène de compensation net par rapport aux aides budgétaires. Six pays se retrouvent en effet avec des écarts de 99% et plus par rapport à la tendance (Irlande, Japon, Allemagne, Italie, Corée du Sud, Chine).

Pour ces pays, à l’exception de l’Allemagne et du Japon, c’est bien d’une compensation qu’il s’agit. La France suit immédiatement derrière, mais avec un écart supérieur de seulement 18%.

 

Tableau 5

Classements

Aides budgétaires Aides en liquidité Aides totales
Australie 144,67% 1 Irlande 274,70% 1 Japon 163,1% 1
Etats-Unis 138,46% 2 Japon 207,95% 2 Allemagne 130,8% 2
Japon 107,53% 3 Allemagne 198,71% 3 Italie 82,9% 3
Canada 89,67% 4 Italie 151,19% 4 Australie 38,8% 4
Royaume-Uni 72,73% 5 Corée du Sud 123,58% 5 Irlande 33,1% 5
Allemagne 46,44% 6 Chine 99,86% 6 Etats-Unis 30,9% 6
Grèce 25,52% 7 France 17,99% 7 Royaume-Uni 30,6% 7
Irlande 12,85% 8 Belgique 6,79% 8 Corée du Sud 28,5% 8
Autriche 4,76% 9 Royaume-Uni 4,69% 9 Chine 9,8% 9
Chine -2,38% 10 Pays-Bas 3,36% 10 France 6,1% 10
Belgique -10,90% 11 Finlande 1,35% 11 Canada 5,8% 11
France -12,19% 12 Espagne -13,29% 12 Belgique -0,6% 12
Suède -21,71% 13 Slovénie -34,55% 13 Pays-Bas -15,4% 13
Italie -24,33% 14 Suède -37,61% 14 Finlande -27,1% 14
Slovénie -31,20% 15 Portugal -48,56% 15 Grèce -28,3% 15
Pays-Bas -36,53% 16 Slovaquie -54,17% 16 Suède -29,6% 16
Corée du Sud -43,18% 17 Canada -59,50% 17 Espagne -29,8% 17
Portugal -44,66% 18 Inde -60,92% 18 Slovénie -33,1% 18
Slovaquie -50,36% 19 Grèce -63,71% 19 Autriche -43,9% 19
Finlande -56,15% 20 Etats-Unis -68,11% 20 Portugal -47,0% 20
Russie -57,59% 21 Australie -71,77% 21 Slovaquie -52,5% 21
Espagne -57,87% 22 Russie -78,80% 22 Inde -62,4% 22
Indonésie -58,60% 23 Autriche -78,83% 23 Russie -68,4% 23
Inde -64,78% 24 Indonésie -85,52% 24 Indonésie -71,4% 24
Vietnam -88,39% 25 Vietnam -472,26% 25 Vietnam -77,5% 25

 

Si l’on observe maintenant le total des aides, on voit que la France se retrouve en dixième position (essentiellement grâce à la contribution des aides à la liquidité) et que, par rapport à la sévérité des conséquences de la crise sanitaire, elle est largement distancée tant par le Japon et l’Allemagne (dont l’écart total est de plus de 100%) que par l’Italie, le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou encore l’Irlande ou la Corée du Sud.

Cela incite à relativiser les prétentions à l’autosatisfaction de nos dirigeants. La France n’est clairement pas dans le peloton de tête des pays qui ont le plus aidé leur économie face aux conséquences de la crise sanitaire.

Si l’on regarde maintenant les pays qui ont le moins aidé leur économie, on trouve des pays qui ont agi ainsi par choix idéologique ou politique (l’Autriche, la Slovaquie et la Russie) et des pays qui, soit parce que les conséquences de la crise sanitaire ont été faibles (cas du Vietnam), soit parce que leurs moyens sont limités (Inde, Indonésie).

Notons que la croissance a été de 2,9% au Vietnam, de – 2,1% en Indonésie et de – 3,1% en Russie. Cela peut aussi expliquer que leurs gouvernements respectifs se sont trouvés confrontés à une moindre injonction de soutenir leurs économies. Mais, cela ne s’applique pas pour l’Inde (- 8%) ni pour la Slovaquie (-5,2%).

La crise sanitaire s’avère ainsi un révélateur des comportements mais aussi des présupposés idéologiques des uns et des autres

 

[1] Hale, T., N. Angrist, E. Cameron-Blake, L. Hallas, B. Kira, S. Majumdar, A. Petherick, T. Phillips, H. Tatlow, et S. Webster, COVID-19 Government Response Tracker, Blavatnik School of Government, Oxford, 2020.

[2] Ebeke, C. H., N/ Jovanovic, L. Valderrama, et J. Zhou, “Corporate Liquidity and Solvency in Europe during COVID-19: The Role of Policies.” in IMF Working Paper 2021/056. International Monetary Fund, Washington, DC, 2021.

[3] Commission d’enquête pour l’évaluation des politiques publiques face aux grandes pandémies à la lumière de la crise sanitaire de la covid-19 et de sa gestion, Rapport n°199, sous la présidence de M. Alain Milon, 8 décembre 2020, 2 vol., http://www.senat.fr/commission/enquete/gestion_de_la_crise_sanitaire.html

[4] Bauquet N., L’action publique face à la crise du Covid-19, Institut Montaigne, juin 2020, https://www.institutmontaigne.org/publications/laction-publique-face-la-crise-du-covid-19

[5] Voir IMF, World Economic Outlook, Update, January 2021, World Economic Outlook, April 2021, et Fiscal Monitor: Database of Country Fiscal Measures in Response to the COVID-19 Pandemic.

2 réactions et commentaires

  • pseudo // 29.04.2021 à 09h54

    > Cela incite à relativiser les prétentions à l’autosatisfaction de nos dirigeants. La France n’est clairement pas dans le peloton de tête des pays qui ont le plus aidé leur économie face aux conséquences de la crise sanitaire.

    on a plus de chances de voir des poules avec des dents : /

      +2

    Alerter
  • clauzip12 // 07.05.2021 à 17h10

    la France(le gouvernement Macron),selon ce que j’ai perçu dans le réel a aidé fortement les entreprises du CAC 40 ainsi que celles cotées en bourse.
    Les dividendes se sont maintenus sinon envolés faisant de notre pays le paradis des actionnaires pendant la période difficile.Les PME et moyennes entreprises n’ont pas bénéficié des memes attentions,bien qu’elles consgtituent la structure économique du pays.
    Cela a pour conséquences un dépaysement des efforts du gouvernement pour l’essentiel,le marché secondaire ayant fleuri,me semble t il.
    Ainsi,l’intérêt général sur le long terme a été oublié(c’est une habitude chez Macron)au profit de l’argent facile et immédiat de l’aide d’État pour certains.
    Espéreront que le remboursement des dettes tiendra compte de cette logique en l’inversant!

      +0

    Alerter
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