▶ InfoGraphique – Chronique d’Olivier Berruyer #02
Au programme aujourd’hui : après la grave explosion des gazoducs Nord Stream, quelles conséquences concrètes allons-nous subir ? Se chauffer va-t-il devenir un luxe réservé aux plus aisés ? Sommes-nous condamnés aux cols roulés pendant que les ultrariches se déplacent en Jet privé ? Notre économie entière va-t-elle tenir le choc ? Les nouvelles ne sont pas bonnes, il est temps de parler de ce que les médias mainstreams n’expliquent pas.
Voici la série complète sur NORD STREAM, pour plus de détails, d’explications, et pour retrouver l’ensemble de nos documents :
ARTICLE 1 – L’ATTENTAT NORD STREAM : LES ORIGINES D’UN GAZODUC TRÈS POLITIQUE
ARTICLE 2 – ATTENTAT NORD STREAM : NOS ÉCONOMIES VONT-ELLES TENIR LE CHOC ?
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Commentaire recommandé
Mille merci pour cette clarté.
En cours d’exposé de l’historique de ces gazoducs, un point tout de même clef, est le fait que la Commission Européenne s’opposa farouchement…
Ce Politburo de Bruxelles pourrait être renommé la Commission Américaine de l’UE.
il est sidérent de voir les populations de plusieurs pays, des millions d’européens, qui ne savent même pas qui sont la plupart des commissaires, pris en otage par cette entité très opaque, dont les liens hiérarchiques avec les gouvernements sont tout aussi opaques.
De l’historique se dégage le sentiment désagréable que tout ceci est l’aboutissement d’un plan proprement secret, puisque non public exposé aux gens, qui mijote depuis une dizaine ou quinzaine d’années.
En même temps la folie meurtrière dont ces élites sont capables.
Le paramètre gazoduc qatari ressort plus fortement par ricochet, comme raison de l’entêtement féroce de l’UE à vouloir renverser la Syrie. Et là l’entêtement en Ukraine.
12 réactions et commentaires
Bonjour M. Berruyer,
Et merci pour cette étude de fond. Permettez-moi de risquer une question : selon vous, qui avait intérêt à saboter ces gazoducs ? Et que penser du message publié par Radoslaw Sikorski, ancien président de la Diète polonaise, ancien ministre de la Défense puis des Affaires étrangères de Pologne, homme-clé de l’alliance américain-polonaise : « Thank you USA » ? (avec photo du bouillonnement en Mer Baltique)
+5
AlerterIl l’a dit sacrifier nos acquis sociaux au nom de la compétitivité.
Les gagnants sont ceux qui en profiterons. Rassurez vous il sont nombreux.
+4
AlerterRussie avait pris deux risques, celui de financer fortement et de construire les oléoducs dont l’Allemagne avait fortement besoin, l’exemple même du piège à con.
Comme la Russie et l’Allemagne se menaçaient mutuellement de couper le gaz mais sans le faire, Il y a eu un attentat et la Russie n’a même pas osé inspecter les dommages, alors que c’était ses tuyaux.
L’Otan se sent donc de plus en plus vindicative, persuadé que la Russie a écarté l’option nucléaire et que sans elle les probabilités d’échec de la Russie sont importantes (cela dit j’espère que cela n’ira pas jusque la).
En ce qui concerne le GNL venant des USA coute quatre fois plus chères et quand ont parle du nucléaire, constater que la Russie continue à livrer abondamment de l’uranium de qualité militaire aux USA………….
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AlerterExcellente présentation , M Berruyer , qui justifie bien une démarche d’abonnement
+7
AlerterMille merci pour cette clarté.
En cours d’exposé de l’historique de ces gazoducs, un point tout de même clef, est le fait que la Commission Européenne s’opposa farouchement…
Ce Politburo de Bruxelles pourrait être renommé la Commission Américaine de l’UE.
il est sidérent de voir les populations de plusieurs pays, des millions d’européens, qui ne savent même pas qui sont la plupart des commissaires, pris en otage par cette entité très opaque, dont les liens hiérarchiques avec les gouvernements sont tout aussi opaques.
De l’historique se dégage le sentiment désagréable que tout ceci est l’aboutissement d’un plan proprement secret, puisque non public exposé aux gens, qui mijote depuis une dizaine ou quinzaine d’années.
En même temps la folie meurtrière dont ces élites sont capables.
Le paramètre gazoduc qatari ressort plus fortement par ricochet, comme raison de l’entêtement féroce de l’UE à vouloir renverser la Syrie. Et là l’entêtement en Ukraine.
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AlerterJe pense que le fonctionnement de l’UE illustre simplement l’idée que se fait une certaine bourgeoisie de la démocratie. Pour prendre une comparaison française, l’UE est une entité politique « Louis Philipparde ». Une régression démocratique qui nous ramène à la première moitié du XIXème siècle.
Un exécutif tout puissant avec un parlement qui n’est qu’une chambre d’enregistrement, puisqu’il n’a pas la possibilité de légiférer (de proposer des lois), et son avis sur ce que propose la commission n’est que consultatif : si le parlement rejette un texte un un décret, la commission en prend bonne note… et applique le texte quand même. Ce n’est même pas un abus de pouvoir, c’est comme ça que les choses ont été définies par les « traités ».
Le seul pouvoir du parlement européen est la possibilité de dissoudre la commission, mais avec une majorité introuvable des 2/3… C’est ahurissant. Un gouvernement mis en minorité doit être dissout, c’est quand même la moindre des choses.
Un parlement qui n’est qu’une façade, sans pouvoir réel, un exécutif qui peut faire absolument ce qu’il veut, le tout baignant dans une ambiance de corruption affairiste. Oui, nous somme bien revenu sous Louis Philippe et sa bourgeoisie affairiste. La « révolution conservatrice » nous a fait régresser jusque là. Bien, sûr, c’est une comparaison bien française, mais c’est une époque pendant laquelle presque toute l’Europe fonctionnait avec ce système politique, avec des soit-disant monarchies constitutionnelle sans démocratie réelles.
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AlerterBonne analyse avec en fait pas un gouvernement mais un directoire
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AlerterLe point qui me sidère le plus c’est qu’on est sur du gros atentat … et que le niveau de recherche des résponsabilités se situe à la frontière entre le laxisme et l’obstruction.
Etonnant non ?
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AlerterBonjour et merci à Olivier Berruyer,
Je ne sais pas si ce que je vais ajouter apparaît déjà dans la première partie (désolé je ne me suis pas abonné à Élucid).
Les plus anciens se rappelleront que le premier gazoduc acheminant du gaz russe en Europe en passant par l’Ukraine (faisant partie de l’URSS à cette époque) à la demande expresse de l’Allemagne . Celle-ci ne voulait pas que celui-ci passe par la Pologne (et donc par l’Allemagne de l’est DDR). On voit qu’avec North Stream I et II, l’Allemagne conservait la même crainte en demandant le passage par la Baltique Je n’ose imaginer les pouvoirs publics allemands étant maintenant fortement dépendant de deux pays tiers, la Pologne et l’Ukraine, fortement instable en fiabilité et honnêteté commerciale.
Je rappelle juste les première coupures en 2006 des gazoducs de l’Ukraine de la part de la Russie et de l’Ukraine, se répétant jusqu’au début 2009, volant allègrement le gaz russe. Ce n’est pas pour rien Timochenko était appelée la princesse du gaz.
Avec des pays d’Europe de l’Ouest répondent dans un premier temps que ce n’était pas leur affaire, bien content d’aider à faire un croche pied à la Russie, puis subissant les coupures russes et ukrainiennes devenant plus réaliste sur l’origine ukrainienne des problèmes.
Pour la Pologne, j’en parlerai dans un deuxième message.
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AlerterConcernant la Pologne ayant arrêté ses importations de gaz, il y a certainement une réaction politique à l’intervention russe.
Il y a une cause contractuelle, le contrat s’arrêtant en 2022, n’est tant pas renouvelé à la demande de la Pologne depuis 2019.
Il y a sans doute aussi des raisons économiques. En effet la Pologne disposait. d’un contrat d’approvisionnement de long terme avec la Russie à un prix fixé. Dans le cadre de ses bonnes relations avec la Russie, la Pologne s’est senti lésée par rapport aux pays de L’Europe de l’Ouest. Elle a attaqué la cour d’arbitrage nternationale de Stockholm où Elle a obtenu en 2020 la condamnation de la Russie à indexer son contrat sur les prix du gaz du marché court terme avec effet rétro actif depuis 2014. La Pologne devait toucher somme de l’ordre du milliard et demi d’euros. Les prix s’étant envolés depuis 2021 et encore plus en 2022, il était évident que la Pologne a pris comme prétexte la guerre pour ne pas payer son gaz (le lecteur sera juge du prétexte de la demande de paiement en rouble) aux conditions qu’elle avait elle-même demandé
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AlerterPour Fritz
Qui ne voulait pas des gazoducs russes ? Réponse : USA
Qui a tout fait pour qu’ils ne soient pas opérationnels ? Réponse : USA
Qui a mis la pression sur l’Allemagne pour ne va pas valider Nordstream 2 ? Réponse : USA
Qui a dit que les USA arrêteraient les gazoducs si la Russie attaquait l’Ukraine ? Réponse : USA
Qui a répondu à la question « Mais comment ? » par « On saura faire » ? Réponse : USA (Biden)
Qui a intérêt à rendre ces gazoducs inopérationnels pour éviter leur utilisation après la guerre ? Réponse : USA (Blinken a dit que c’était une formidable opportunité… pour les Américains)
Qui a définitivement cassé la relation commerciale UE-Russie sur le gaz en imposant son propre gaz (de schite…) ? Réponse : USA
mais certains cherchent encore qui aurait bien pu faire exploser ces tubes…
Certains ont montré du doigt la Russie mais quel intérêt pour la Russie de détruire des gazoducs financés à 70% par Gazprom alors qu’en coupant le gaz au départ, cela rend inopérationnel les gazoducs sans les détruire ?
Un ex-ministre polonais a dit : Merci les USA.
Des opérations navales avec quelques bateaux militaires ont eu lieu dans le secteur quelques mois plus tôt.
Aucun pays européen n’a levé le petit doigt pour dénoncer ce sabotage au-delà de l’annonce officielle minimale.
Bref, le faisceau d’indices est tel que…
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Alerter« De l’historique se dégage le sentiment désagréable que tout ceci est l’aboutissement d’un plan proprement secret, puisque non public exposé aux gens, qui mijote depuis une dizaine ou quinzaine d’années. »
Pour le dire crûment, les USA ont mis un gazoduc dans le cul de l’UE. Et même deux ! De la vraie porno-géoplitique.
Pas plus extraordinaire toutefois que l’assassinat de JFK ou le 09/11. D’un côté un cynisme hollywoodien, de l’autre « l’équipe mixte du défaitisme et de la trahison » dont parle CDG.
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AlerterLes commentaires sont fermés.