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27.juin.201527.6.2015 // Les Crises

[HISTORIQUE] Tsipras convoque un référendum le 5 juillet pour rejeter les demandes des créanciers !

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On apprend ce soir qu’Alexis Trispras a indiqué à l’instant à la télévision qu’il convoquait un référendum le 5 juillet à propos du plan d’aide en cours de discussion.

Le référendum portera sur « l’offre en forme d’ultimatum » des créanciers du pays. De fait Tsipras appelle a voter non.

Verbatim de ce message historique :

« Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple.

Or on nous a demandé d’appliquer les politiques issues des mémorandums [de la Troïka] comme l’avaient fait nos prédécesseurs.

Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, [Lire ici], ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens.

Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité. L’objectif aujourd’hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique.

Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec.

J’ai proposé au conseil des ministres l’organisation d’un référendum, et cette proposition a été adoptée à l’unanimité.

La question qui sera posée au référendum ce dimanche prochain sera de savoir si nous acceptons ou rejetons la proposition des institutions européennes. Je demanderai une prolongation du programme de quelques jours afin que le peuple grec prenne sa décision.

Je vous invite à prendre cette décision souverainement et avec la fierté que nous enseigne l’histoire de la Grèce. La Grèce, qui a vu naître la démocratie, doit envoyer un message de démocratie retentissant. Je m’engage à en respecter le résultat quel qu’il soit.

La Grèce est et restera une partie indissoluble de l’Europe. Mais une Europe sans démocratie est une Europe qui a perdu sa boussole. L’Europe est la maison commune de nos peuple, une maison qui n’a ni propriétaires ni locataires. La Grèce est une partie indissoluble de l’Europe, et je vous invite toutes et tous à prendre, dans un même élan national, les décisions qui concernent notre peuple. » (Traduction:Vassiliki Papadaki)

Cela ne sera donc pas un référendum sur l’euro.

Par ailleurs, un officiel grec a indiqué qu’aucun contrôle des capitaux n’était prévu – et comprenez bien que, plus les capitaux sortent de Grèce, plus ils sont protégés d’une future dévaluation, et plus la dette de la Grèce envers la BCE augmente (et donc son risque augmente aussi)… Bonne nuit Super Mario !

Finalement, voilà ce qu’est un démocrate. Pensée, par exemple, à Pierre Moscovici, qui a reçu cette semaine un membre de l’opposition grecque (on se demande bien pour quoi – à 7 % des voix…) – comme l’a également fait Juncker…

Désolé Pierre, la révolution orange place Maidankratia, il faudra attendre encore un peu…

Pensée émue aussi pour tous les autres nains européens – qui auront au moins montré une chose : qu’ils étaient prêt à sacrifier à leur veau d’or leurs propres citoyens – retraités grecs comme les épargnants français.

Allez, Angela, fais aussi ton référendum, et l’issue va vite être trouvée…

A suivre – je remettrai à jour ce billet… (suivez bien les réactions demain, ça va être drôle sur le « populiste irresponsable qui fait un referendum »)

P.S. le résultat devrait être NON signant la victoire de Tsipras (et de la Démocratie, mais tout le monde s’en fout en Europe – et puis si c’est oui, eh bien ce seront les Grecs qui l’auront décidé !). Partant de là :

  • Choix 1 : l’Eurogroupe cède à la Grèce, et commence à restructurer la dette grecque, Tspiras a gagné ;
  • Choix 2 : les talibans maintiennent leur position et Grexit ; c’est la solution viable et logique, mais tout le monde y perd (normal, vu qu’il ne fallait pas créer l’euro).

élections grece 2012 parlement

Edit : On note que LeMonde.fr a une saine vision des enjeux du moment sur sa Une (quand je vous dis que les seuls « terroristes », ce sont les médias – les assassins sont des criminels barbares)

Edit 2 : L’analyse de Romaric Godin :

Le premier ministre hellénique a décidé de demander aux Grecs leur opinion sur les dernières propositions des créanciers. Et il s’est engagé pour le « non ».

Alexis Tsipras a donc finalement tranché dans le vif. A une heure du matin ce samedi 27 juin, dans une déclaration télévisée, le premier ministre grec a annoncé qu’il convoquait les électeurs helléniques à se prononcer par référendum le 5 juillet prochain sur les dernières propositions des créanciers. Ce samedi, le parlement grec, la Vouli, sera convoquée pour donner son feu vert à la procédure.

Alexis Tsipras et Syriza pour le non

Alexis Tsipras n’a pas caché qu’il considérait que les propositions des créanciers étaient pour lui inacceptables. Il avait refusé vendredi soir ce qu’Angela Merkel appelait « une offre généreuse. » « Les créanciers ont semblé vouloir chercher à humilier l’ensemble du peuple grec », a-t-il affirmé. Il a fustigé le « chantage » de ce qu’il a considéré comme un ultimatum des créanciers. Il n’a pas réellement dissimulé que ces propositions n’avaient pas son soutien puisqu’elle « violent les droits fondamentaux de l’Europe. » Un peu plus tard, sept ministres du gouvernement ont annoncé qu’ils appelaient à voter « non. » Syriza va donc sans doute faire campagne pour le rejet des propositions.

Des négociations interminables et une humiliation de trop

Pourquoi un référendum maintenant ? Certes, les négociations n’étaient pas terminées. L’Eurogroupe de ce samedi était considéré comme une énième « réunion de la dernière chance » et les positions semblaient encore pouvoir se rapprocher. Mais en réalité, Alexis Tsipras ne reconnaissait plus son programme dans ces propositions et les discussions interminables sur les détails ne devaient pas dissimuler que les créanciers avaient réussi à imposer une logique que les électeurs grecs avaient, en janvier, rejetée. Le refus de la proposition grecque du 22 juin, pourtant très avancée déjà, par le FMI, a sans doute été perçue par le premier ministre grec comme l’humiliation de trop. La réception par la Commission européenne de l’opposition grecque mercredi 24 juin lui a confirmé le caractère politique des buts des créanciers. Ces derniers ont cherché à imposer à Alexis Tsipras l’inacceptable, soit pour le faire tomber, soit pour le discréditer aux yeux du peuple grec.

Non ?

Le référendum est une réponse à cette tentative des créanciers. Alexis Tsipras a fait la preuve que la lutte contre l’austérité était une tâche impossible dans la zone euro pour un pays comme la Grèce. Son programme de janvier est donc désormais caduc. C’est maintenant au peuple de décider s’il veut accepter les conditions de maintien dans la zone euro posées par les créanciers. Le ministre de l’Energie, Panagiotis Lafazanis, leader de la gauche de Syriza, a indiqué qu’il appellerait à voter non et que ce « non » n’était pas un « non à l’euro. » Certes, mais si les créanciers continuent à ignorer son mandat populaire, un non donnera à Alexis Tsipras la capacité d’en tirer les conséquences. S’il n’obtient pas de meilleures conditions après ce non, alors il disposera du mandat populaire pour préparer un Grexit. Ce que cherche donc le gouvernement grec, c’est une nouvelle force dans les négociations. Officiellement toujours pour imposer son programme.

Oui ?

Mais si les Grecs acceptent les conditions des créanciers ? Alexis Tsipras a annoncé qu’il « respectera ce choix et le fera respecter. » Restera-t-il alors chef du gouvernement ? Sans doute. Quand bien même il démissionnerait, il y a fort à parier que les urnes le renvoient à Maximou, le Matignon grec. Il engagera alors une politique contraire à son programme, mais que le peuple grec lui aura demandé d’exécuter. Ceci lui permettra de rompre avec son aile gauche, mais aussi d’insister sur ce que son gouvernement a arraché aux créanciers au cours de ces cinq mois, notamment le rétablissement des discussions collectives et la préservation des retraites (à l’exception des cotisations santé). Sera-ce tenable ? Seul l’avenir le dira et peut-être devra-t-il alors changer de coalition comme le souhaitent Bruxelles et les créanciers. Mais du moins, ce sera un choix du peuple grec, non le fruit d’une pression des créanciers. En cas de oui, Alexis Tsipras peut aussi refuser de continuer à gouverner et se retirer en se gardant « en réserve. » Dans ce cas, le jeu politique grec sera rebattu. Il sera intéressant de voir ce qu’en dit le premier ministre cette semaine.

Problèmes avec les créanciers et la BCE

Cette campagne ne va pas aller sans poser de problèmes majeurs. D’abord, il semble désormais inévitable que la Grèce fera mardi 30 juin défaut sur le FMI. Que fera alors la BCE ? Le conseil des gouverneurs décidera dimanche de la poursuite ou non du programme d’accès à la liquidité d’urgence. Si elle durcit les conditions de ce programme ou si elle le coupe, la campagne référendaire risque de se produire dans une atmosphère de panique. La Grèce va aussi demander, a précisé Alexis Tsipras, une courte prolongation du programme afin de permettre aux électeurs de choisir. En cas de oui, le programme sera prolongé de cinq mois comme le proposent les créanciers. Les Européens ont donc les moyens de perturber cette courte campagne, voire de la rendre caduque en refusant de prolonger l’aide. Dans ce cas, il faudra négocier à partir de rien un nouveau programme et la question du référendum du 5 juillet n’aura aucun sens. L’Eurogroupe de ce samedi devra prendre cette décision. Sa réunion n’est donc pas sans importance.

Reprendre la main

Reste qu’en décidant de laisser in fine choisir les Grecs eux-mêmes, Alexis Tsipras a introduit un élément démocratique nouveau dans l’histoire de la crise grecque. Les créanciers doivent faire face à un adversaire qui utilise la démocratie comme une arme. Dans son discours, il a précisé que la « Grèce, berceau de la démocratie, enverra une réponse démocratique tonitruante à l’Europe et au monde. » Et d’ajouter : « à l’autoritarisme et à l’austérité sévère nous répondrons avec la démocratie, calmement et avec détermination. »

C’est un changement de paradigme majeur, à condition que la volonté des Grecs soit en effet réellement respectée. Ne pas respecter ce choix serait inconscient pour les Européens et contraire à leurs principes. Indiscutablement, si ce référendum montre qu’il n’a pas pu arracher assez de concessions aux créanciers, il montre aussi qu’Alexis Tsipras a désormais repris la main dans son bras de fer avec eux. On comprend que ces derniers doivent désormais être furieux.

Source : La tribune, 27/06/2015


Edit : pour le concours… (jouez aussi en signalant les perles en commentaire)

Et c’est plus dur d’être démocrate (et honnête) que de gouverner, à l’évidence…

Commentaire recommandé

korama // 27.06.2015 à 01h17

On y est. L’histoire arrive à l’un de ses tournants. Accrochez vous aux branches, ça va tanguer sévère.
Respect monsieur Tsipras.

378 réactions et commentaires - Page 3

  • NLD // 27.06.2015 à 20h37

    Espérons que depuis le temps, les Grecs ont réussi à vider le plus gros de leurs comptes en banque… et que Tsipras a gardé quelques cartouches pour continuer à faire enrager l’UE en essayant de tenir jusqu’au référendum:
    https://www.youtube.com/watch?v=q57R4SCHlac
    (= La Grèce pourrait faire défaut le 30 juin sans sortir de l’euro,
    et de + elle ne serait pas « techniquement » en défaut en cas de non-paiement au FMI ou aux créanciers européens car ce sont des créanciers publics.
    Ludovic Subran, 15/06/2015)

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  • Lt Anderson // 27.06.2015 à 20h48

    Je vois d’ici les accusations que le référendum est illégitime et que Tsipras (Tsipler?) a illégalement annexé la Grèce.

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    • dissy // 28.06.2015 à 01h30

      FLASH:Poroshenko et Yats proposent leur aide pour chasser ces ‘terroristes’ Poutiniens de SYRIZA du gouvernement.

      Bon ok c’est pas rigolo …je sors

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  • Bece // 27.06.2015 à 21h06

    Quelques uns d’entre nous ont la chance d’être à Athènes ce soir: un grand soir?
    http://www.m-pep.org/La-zone-euro-est-le-probleme-en-sortir-est-la-solution-Forum-a-Athenes-les-26

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  • Pong // 27.06.2015 à 21h15

    « et plus la dette de la Grèce envers la BCE augmente (et donc son risque augmente aussi)…  »

    Pas compris. Une bonne âme ?

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    • Wilmotte Karim // 27.06.2015 à 21h23

      Si on force la Grèce au Grexit, elle risque de refuser de payer (enfin, il faudra négocier…).
      Et plus elle (sa banque nationale) doit d’argent à la BCE, plus nos « pertes » sont importantes.

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  • Stéphanie // 27.06.2015 à 21h42

    Les leçons de DSk sur la crise grecque

    « Ma proposition est que la Grèce ne reçoive plus aucun financement nouveau de la part de l’UE comme du FMI mais qu’elle bénéficie d’une très large extension de la maturité et même d’une réduction nominale massive de sa dette à l’égard des institutions publiques. »

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/27/la-lecon-de-dominique-strauss-kahn-sur-la-crise-grecque_4663322_3234.html

    Mieux vaut en rire ou en pleurer ?

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    • Carabistouille // 27.06.2015 à 22h11

      Ha bon. Pourquoi? C’est très précisément ce que veulent les Grecs eux mêmes. DSK ne propose rien de moins que l’effacement quasi complet de la dette en échange de ne plus prêter d’argent. Or, les Grecs sont arrivés à l’équilibre budgetaire hors service de la dette. Si la troïka faisait ça, ce serait une victoire considérable de la Grèce et une remise en cause totale de la philosophie de Berlin et du FMI.
      Votre haine de DSK vous égare.

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      • Stéphanie // 27.06.2015 à 22h27

        Je me suis mal exprimée en disant cela comme ça, désolée. Je pensais surtout au fait de donner des leçons et un bon remède aujourd hui au lieu de le faire quand il en avait le réel pouvoir et la possibilité.

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        • Carabistouille // 28.06.2015 à 10h45

          Raison pour laquelle l’article du Monde s’appelle « apprendre de ses erreurs ».
          J’ai un grand respect pour ceux qui les reconnaissent. A tout prendre, je les préfère largement à ceux qui s’y enfoncent par folie dogmatique et égotique(c’est marrant comme l’idéologie va souvent de pair avec l’égo). Cordialement.

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  • dissy // 27.06.2015 à 21h44

    Les bons  »conseils » de …DSK:

    http://www.lesoir.be/921334/article/actualite/union-europeenne/2015-06-27/conseils-dsk-sur-grece-apprendre-ses-erreurs

    La on touche le fond,panique générale en eurocratie..

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    • Carabistouille // 27.06.2015 à 22h08

      Non mais vous avez lu votre l’article que vous mettez en lien au moins? je suis persuadé que non. Allez, dites nous ce qu’il propose de si horrible DSK? Quand on met des liens, on a au moins la correction de les lire.

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      • dissy // 28.06.2015 à 01h15

        Ce n’est pas ce que dit DSK qui est le problème,c’est DSK…comme si Berlusconi débarquait pour lui aussi proposer de faire maintenant ce qu’il n’a jamais fait quand il en avait le pouvoir,ça sent le règlement de compte avec Lagarde(lisez entre les lignes).Il est incroyable que DSK ose encore se montrer dans le débat public après ses exploits.

        Quand DSK s’est fait ‘prendre’, si je peux dire sans jeu de mots, à JFK,il partait à Berlin pour proposer à Merkel ce genre de deal.

        Donc si deja à l’époque on a tout fait pour que ça n’arrive pas…

        Le DT demande le départ de Lagarde ce soir,tout en sachant que ça n’arrivera pas.

        Merkel ne prendra jamais ‘ses pertes’ sur la Grèce,sa carrière serait terminée.Hollande c’est pas grave il est carbonisé de toute façon.

        IMF heads must roll over shameful Greek failings.

        http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/11703598/IMF-heads-must-roll-over-shameful-Greek-failings.html

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  • NLD // 27.06.2015 à 22h02

    Maxi-rétropédalage?! (Flash Actu Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 27/06/2015 à 21:09):
    La porte est ouverte à d’autres discussions avec la Grèce, a déclaré samedi à Bruxelles Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe, après le rejet par l’Eurogroupe de la demande grecque d’une prolongation du plan d’aide dont bénéficie Athènes.
    […]
    Le président de l’Eurogroupe a ajouté que les créanciers d’Athènes étaient prêts à fournir une assistance technique au système bancaire grec. Nous sommes tous prêts à soutenir si nécessaire la Grèce après l’expiration du plan d’aide le 30 juin, a-t-il insisté. Il a précisé que le ministre grec Yanis Varoufakis avait pris de lui-même la décision de quitter la réunion de l’Eurogroupe dans l’après-midi, avant la fin des discussions.

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    • Léa // 28.06.2015 à 00h42

      – ALLO C’EST BARAK !

      – ….

      – Oui chef bien chef !

      🙂

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  • cryptoman // 27.06.2015 à 22h18

    L’Eurogroupe refuse de prolonger l’aide à la Grèce au-delà du 30 juin !!!!

    http://www.rts.ch/info/monde/6899918-pour-l-eurogroupe-le-referendum-grec-ferme-la-porte-aux-discussions.html

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    • Léa // 28.06.2015 à 01h01

      Tout à fait d’accord avec ce que propose DSK ( oublions ses sombres histoires )

      Une sacrée claque à Lagarde, j’espère qu’elle ne pourra pas rempiler.

      Si avec leurs conneries, l’ Eurogroupe avait plombé l’ Euro : la retraite des allemands pschitt !

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  • Parousnik // 27.06.2015 à 22h30

    Merci à Mr Tsipras à ses amis et au peuple grec, car nous vivons un moment « Démocratique » historique comme nous avons pas vu depuis des lustres… Le référendum n’aura peut être pas lieu et en ce cas la troïka aura perdu puisqu’elle aura cédé. Et comme le peuple grec n’est pas servile il répondra NON à la question en cas de référendum… et la aussi la troïka parasite aura perdu et peut être bien que la déconstruction de cette UE oligarchique antidémocratique commencera ce qui libérera les énergies et les peuples pour construire une Europe Démocratique. Merci aussi à Olivier Berruyer pour ce site…vous êtes un grand parmi les petits.

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  • jeff // 27.06.2015 à 22h38

    à bruxelles ça bouge !la porte est ouverte pour la négociation .La grèce fait partir de la zone euro président eurogroupe.
    schlaubler :Nous allons tout faire pour pas perturber les machés financier.
    Téléconférence des chefs d ‘état de la zone euro.
    La peur à changer de camp.

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  • Franck // 27.06.2015 à 22h46

    Le pays qui a inventé la démocratie, va donner une bonne leçons à tout ces fascistes qui dirigent nos vies en ce moment. Après la Grèce, ce sera au tour du Portugal, puis de l’Espagne, puis de l’Italie, puis de tout ceux qui aurront essuyé des pertes considérables dans le Bank Run généralisé qui se profile.
    .
    Dès lundi, j’ordonne à mon banquier de convertir la moitié de mon épargne en roubles or, et de l’autre en Yuan or. Car de toute évidence, ils ont déjà prévu la sortie massive des capitaux hors d’Europe et des USA…

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  • 1Direct // 27.06.2015 à 23h00

    LAMENTABLE !!!
    De voir que tous ces élus des pays de l’U.E. (donc à priori pour la démocratie puisqu’élus) s’indignent, et même soient choqués, qu’un élu demande aux électeurs, à son pays, de faire un choix sur un sujet surtout lorsqu’il s’agit de l’avenir de toute la population. Il y a de quoi faire pleurer tous les peuples de l’U.E..
    C’est ce qu’il font!

    PITOYABLE !!!
    De voir, écouter et lire la position des majors médias.
    Je n’ai vu, entendu ou lu aucun, oui aucun, des « majors médias » du bien fondé, du sens démocratique, de laisser la population d’un pays décider. Même si, la présentation de Tsypras est orientée.
    Aucun journaliste n’exprime, même en murmurant, leur « étonnement » à propos de la réaction du déni de démocratie des pro Bruxelles et Cie. A l’instar de la réplique de ce « cher » M. Juncker.
    Ne demandons pas à ces pseudo-journalistes et autres intervenants pseudo-experts aux cerveaux serviles (bavant et rampant devant les pouvoirs) qu’ils soient choqués de l’attitude de « représentants » élus (noté les guillemets car nous, électeurs, nous devrions nous demander ce qu’ils représentent vraiment) alors que justement un dirigeant démocrate (lui) demande aux électeurs, à son pays, de faire un choix sur un sujet surtout lorsqu’il s’agit de l’avenir de toute la population.
    N’ont-ils donc aucune conscience professionnelle?
    Ou n’ont-ils pas un minimum de neurone qui leurs permettraient … ?

    DÉSASTREUX!!!
    La confirmation de ce qu’ici les lecteurs d’Olivier savent déjà, à savoir que l’U.E. est tout sauf l’étendard de la démocratie qu’elle affiche et vante.
    Pour mémoire, elle préfère nommer Matéo à la tête de l’Italie, ici et là un ministre de l’économie ou des finances ou encore conspirer afin que leurs hommes (de main) soit élus.

    Et je reste poli car ce ne sont pas les premiers mots de colère, oui de colère, qui me viennent.

    PS:
    Ne vous leurrez pas La France n’a pas échappé à ce système. Une piste? La loi Macron .
    Mais pas que… la majorité des textes et lois (finances, travail etc.) qui ont été passé en France étaient dans la feuille de route écrite par Bruxelles. Avant même que Hollande ne soit élu.
    Je m’égare … désolé

      +4

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  • aleksandar // 27.06.2015 à 23h12

    Alors, si vous le soutenez , dites le lui et invitez vos amis à le lui dire, de n’importe quelle manière dans n’importe quelle langue…………..
    Montrons aux Grecs qu’ils ne sont pas seuls !
    https://www.facebook.com/tsiprasalexis

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    • ponsov // 28.06.2015 à 14h10

      Pour Aleksandar,

      J’ai fait et continuerai d’alerter du monde autour de cette affaire, allant j’usqu’à imprimer des tracts avec mes deniers que je distribue la nuit après le travail, essayer de parler dans les bars et les autres lieux sociaux physiques, malheureusement j’ai échoué.

      La plupart des réponses sont « tu nous sapes le moral » « La Grèce c’est loin on s’en fiche » ou mieux encore » ils n’avaient qu’à pas balancer le fric de l’Europe par les fenêtres »

      Enfin, j’aurai essayer….

        +2

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  • Wilmotte Karim // 27.06.2015 à 23h50

    C’est ce que Varoufakis proposait en janvier (alors, effectivement, si on en arrive là pour faire ce que les Grecs proposaient en janvier…)

    (si on supprime le post auquel répondait celui-ci, évidement)

      +1

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  • Macarel // 28.06.2015 à 00h29

    Grèce : la victoire à la Pyrrhus de Wolfgang Schäuble

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-la-victoire-a-la-pyrrhus-de-wolfgang-schauble-487732.html

    Décidément, nous n’aurions pas dû laisser l’Allemagne se réunifier…

      +2

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  • Kiwixar // 28.06.2015 à 01h08

    Ne pas oublier que le sujet grec concerne le contribuable européen (et non pas uniquement les banques privées) en raison d’une forfaiture : le fait d’avoir transféré les créances des banques privées sur la Grèce vers les « institutions » européennes.
    Privatiser les bénéfices, mutualiser les pertes…

      +4

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    • dissy // 28.06.2015 à 01h18

      Merci Merkozy,en fait en effet c’est eux deux(SARKO et Merkel) qui devraient se cacher et Hollande ensuite qui n’a pas eu les c…pour arrêter ce fiasco.

      Et Sarkozy ose encore se représenter pour 2017(sans oublier le boxon qu’il est allé mettre en Libye).

        +3

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      • 1Direct // 28.06.2015 à 15h26

        Souvenez-vous du baratin sur LE fameux argent « virtuel » de M. Sarkozy.
        Baratin relayé en coeur par les experts des médias. « Ça ne risque rien qu’ils disaient.
        Dormez, dormez brave gens! Merkosy veillent sur vous!

        Mesdames, Messieurs, comme dans les films de science-fiction, le virtuel devient réalité.

          +1

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  • Serge // 28.06.2015 à 01h21

    Demander l’avis du peuple par référendum …Mais où va-t-on ?
    Jusqu’où va-t-on encore descendre ,je me le demande … 🙂

      +1

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  • dissy // 28.06.2015 à 01h22

    Le vote à l’AN à Athènes live:

    Greek Parliament Votes On Referendum – Live Feed

    http://www.zerohedge.com/news/2015-06-27/greek-parliament-votes-referendum-live-feed

    Lagarde confirme que le referendum n’aura aucune valeur pour le FMI(surprise,surprise..)

    IMF Confirms Greek Referendum « Irrelevant » After Program Expires On Tuesday

    http://www.zerohedge.com/news/2015-06-27/imf-confirms-greek-referendum-irrelevant-after-program-expires-tuesday

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  • Léa // 28.06.2015 à 01h34

    Les infos sur la TV ne donnant pas les derniers développements de l’affaire, j’ai cherché sur le net. Le Figaro en parle.

    L’Eurogroupe affirme que la porte est toujours ouverte aux négociations

    Après avoir annoncé le refus de prolonger le programme d’aide qui prend fin le 30 juin, le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a temporisé et affirmé «soutenir si nécessaire la Grèce» après l’expiration du délai.
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    La porte est ouverte à d’autres discussions avec la Grèce, a déclaré samedi à Bruxelles Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe, après le rejet par l’Eurogroupe de la demande grecque d’une prolongation du plan d’aide dont bénéficie Athènes.

    Critiquant la décision du gouvernement grec d’organiser un référendum le 5 juillet sur les dernières propositions des créanciers d’Athènes, Jeroen Dijsselbloem a souligné que les pays membres étaient déterminés à préserver la stabilité financière de la zone euro en utilisant tous les instruments à leur disposition.

    Le président de l’Eurogroupe a ajouté que les créanciers d’Athènes étaient prêts à fournir une assistance technique au système bancaire grec.Nous sommes tous prêts à soutenir si nécessaire la Grèce après l’expiration du plan d’aide le 30 juin, a-t-il insisté.

    Il a précisé que le ministre grec Yanis Varoufakis avait pris de lui-même la décision de quitter la réunion de l’Eurogroupe dans l’après-midi, avant la fin des discussions.

    La zone euro va «tout faire pour éviter tout risque de contagion» de la crise grecque, après son refus de prolonger le programme d’assistance financière à Athènes au-delà du 30 juin, a assuré samedi le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble.

    La Grèce, qui risque de ne pas pouvoir rembourser 1,5 milliard d’euros au FMI le 30 juin et qui a décidé d’organiser un référendum sur les propositions de ses créanciers, provoquant une rupture des négociations, va rencontrer de «grandes difficultés dans les prochains jours», a estimé M. Schäuble.

    Il a cependant assuré, tout comme plusieurs de ses confrères, que le pays restait «membre de la zone euro».

    «Le refus d’une extension (de l’aide) entamera certainement la crédibilité de l’Eurogroupe comme union démocratique et je crains que le préjudice ne soit permanent», avait déclaré le ministre grec des Finances Yanis Varoufaki, dont le pays refuse les propositions avancées par ses créanciers pour éviter le défaut de paiement.
    Un référendum le 5 juillet sur les exigences des créanciers

    Cet Eurogroupe, le cinquième en dix jours, était considéré comme la réunion de la dernière chance pour parvenir à un accord, à trois jours d’un remboursement de la Grèce au FMI, que le pays ne peut honorer sans nouvelle perfusion financière.

    Mais les négociations pour éviter à la Grèce un défaut de paiement ont pris un nouveau tour samedi, après l’annonce fracassante d’un référendum dans le pays le 5 juillet sur les exigences des créanciers, UE et FMI.

    Aux yeux de Wolfgang Schäuble, ministre allemand des Finances, cette décision a «mis fin unilatéralement aux négociations. Pour le moment il n’y a plus de base pour des négociations (…), aucun des collègues à qui j’ai parlé n’a une idée de ce que l’on peut faire maintenant», a ajouté le représentant de la ligne «dure» de l’Eurogroupe.

    Même incompréhension du président de l’Eurogroupe qui estime que la décision du premier ministre grec «ferme la porte à la poursuite des discussions». «Je suis très négativement surpris» par la nouvelle, a ajouté Jeroen Dijsselbloem. «C’est une triste décision pour la Grèce car cela a fermé la porte à la poursuite des discussions alors que la porte était toujours ouverte dans mon esprit, a-t-il affirmé.

    «Le plan B (évoquant un défaut de paiement du pays, ndlr) est en train de devenir le plan A», estime de son côté, le ministre finlandais Alexander Stubb et l’Espagnol Luis de Guindos. «Il faut accélérer nos préparatifs» pour faire face à cette éventualité, a confirmé à l’AFP une source européenne proche des négociations.

    Les institutions tentent de calmer le jeu

    Mais les institutions, FMI et UE, ont montré leur volonté de calmer le jeu. Le Fonds monétaire international va «continuer à travailler» pour rétablir la stabilité financière de la Grèce, a assuré sa directrice générale, Christine Lagarde. Avec les autres créanciers, «nous avons constamment adapté nos approches, progressé dans les négociations avec un objectif double: rétablir la stabilité financière» de la Grèce et «permettre le développement de la croissance et de la compétitivité» du pays «dans le souci des équilibres sociaux», a-t-elle dit.

    «Ce que nous voulons est que la Grèce reste dans la zone euro», a insisté de son côté le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, ajoutant que «l’écart qui demeure est relativement limité» entre les positions des uns et des autres. Mais il a reconnu que les discussions s’étaient interrompues à l’annonce de l’organisation du référendum.

    Les propos des institutionnels ne rassurent toutefois pas les citoyens grecs. Ces derniers se sont rués sur les distributeurs pour retirer leur argent, signe que ces derniers ne croient plus au maintien de la Grèce dans la zone euro. Si le mouvement de retraits bancaires se poursuit et se transforme en panique bancaire, un contrôle des capitaux pourrait être décidé, comme cela avait été mis en place en mars 2013 à Chypre.
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    Quand au bank run : un grec a vidé son compte : 460 €

    HS : Suite aux attentats depuis ce matin Ravanello sur iTélé tire à boulets rouges sur le philosophe récemment entarté et sur Sarkozy qui ont mis le bronx en Lybie, mais aussi sur Hollande qui s’en fout !

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  • Greco // 28.06.2015 à 02h09

    Première étape franchi! Le parlement vient de voter et d’adopter le referendum : 178 contre 120 est le résultat et le referendum de Dimanche prochaine est devenu loi d’Etat. En plus le KKE -à travers l’intervention de Papariga , ancienne secrétaire générale du KKE a joué avec les mots : on va voter contre la proposition des créanciers mais n’ajouter pas notre NON avec votre NON » !

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  • guigui971 // 28.06.2015 à 14h42

    A quand l’application de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen du 24 juin 1793 ?
    Article 25 La souveraineté réside dans le peuple; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable.
    Article 27 Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l’instant mis à mort par les hommes libres.

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    • 1Direct // 28.06.2015 à 15h17

      Vu ce qu’ils en font de la Constitution il est même pour le moins bizarre que ces articles n’est pas été supprimés.
      La constitution n’est « sortie » que lorsque cela arrange.
      Sinon il s’en … foute totalement et la mette au fond du tiroir.
      Les preuves d’arrangements sur son interprétation comme celle d’autres textes et loi sont nombreuses. (Pour exemple le référendum. Beau tour de contorsionniste sur l’interprétation des règles démocratiques).
      De toute faon ils sont prêt à tout y compris a faire un renversement des élus en place.
      La manière change mais le résultat est le même: Cela s’appelle un coup d’État

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  • 1Direct // 28.06.2015 à 15h41

    Un truc me chagrine (s’il n’y en avait qu’un)
    Avez-vous remarqué comment sont minorés, décrit comme un long fleuve tranquille, voire ignoré les conséquence économiques et politiques de la sortie de la Grèce de l’U.E. et de sa « faillite » POUR LA FRANCE, pour nous la population et rien que pour elle.
    Juste un murmure ou deux affichant un laconique montant qu’il y aura à payer. Montant allant de 60 à 100 milliards (quand même!!!).

    Les conséquences d’un tel remboursement?
    PFFF … peccadille !!! Même pas la peine d’en parler.
    Ils (les Merkosy et Cie) réviserons la feuille de route existante pour que Nous travaillons 52 dimanches par an et 70 heures par semaine jusqu’à … ce que mort s’en suive.
    Pour moins de 500 € par mois bien sûr.

    Les conséquences politiques?
    Il n’y en a pas puisque l’on garde les mêmes (une fois droite une fois gauche) et on continue sur la même ligne … en pire !

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    • Carabistouille // 28.06.2015 à 16h05

      Comme je l’ai écrit plus loin, ma religion est faite, je vide le petit compte que j’ai chez …. , grande banque privé pour tout mettre sur celui que j’ai à la Poste. Au moins, la Poste, pour l’instant, c’est l’état.

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  • andoran // 28.06.2015 à 15h59

    Ce référendum est un piège.
    Tsipras avait déjà un mandat qui lui permettait de ne pas accepter l’austérité.
    Il le remet en jeu alors que 57% des Grecs sont favorables à un accord UE/Grèce et que les médias sont tous aux ordres d’oligarques.
    Le risque est donc bien une victoire du OUI, ce peuple n’est homogène, il y a des pauvres, mais aussi riches ou des personnes qui pensent a tort ou a raison que leur intérêt et de payer.
    Enfin, tout les Grecs ont certainement peur d’une catastrophe économique encore plus grave.
    Si Tsipras n’indique pas ce qu’il compte faire encas de NON le réflexe et de ne pas aller vers l’inconnu.
    Donc, il est probable que réfédum sera conforme aux sondages C’est à dire la victoire du OUI.
    Tsipras aura un prétexte pour mettre en place une austérité sévère et le peuple se pliera à un choix pseudo démocratique.
    Au final l’UE gagne par KO avec les applaudissements de ses victimes.
    Vous ne pouvez pas ignorez que les sciences sociales permettent de mettre en oeuvre des outils de marketting politique puissants et de passer a peu près n’importe quoi dans l’opinion.
    Pour moi Tsipras à trahis.

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    • Carabistouille // 28.06.2015 à 16h03

      Tsipras a trahi un peuple qui votera à 57% dans un sens contraire à ce qu’il préconise?
      Vous vous lisez un peu?

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      • 1Direct // 28.06.2015 à 16h34

        Si j’ai bien lu …
        Je crains que Tsypras ait été contraint d’en passer par le référendum.
        Je crois qu’il n’aurait pas eu la majorité de son parlement pour faire adopter l’accord.
        Enfin pas la (les) dernières versions corrigées par la Troika.
        Eh oui !! En Grèce, comme aux USA et même en Allemagne, le 1er ministre doit faire approuver ses actes par le parlement.
        Mme Merkel le fait pour chaque action qu’elle veut faire dans l’U.E.
        Un minimum non ?
        Un minimum qui n’est pas nécessaire dans notre royauté élective, la « très » démocrate France.
        Il y a toujours le 49-3.
        (TAFTA etc …)

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    • Eric83 // 28.06.2015 à 16h25

      Si le peuple Grec avait eu peur de l’inconnu, il n’aurait pas voté Syriza aux élections.

      A. TSIPRAS lutte contre des prédateurs depuis 5 mois. Il aurait trahi alors qu’il met au pied du mur la troïka qui avait obtenu ce qu’elle voulait des précédents gouvernements Grecs ?

      A. TSIPRAS et son gouvernement ont, d’après ce que j’ai compris notamment des articles de J. SAPIR, depuis le début demandé une restructuration de la dette en contrepartie de concessions du gouvernement Grec.

      Comme la troïka se refuse depuis 5 mois à accepter toute restructuration de la dette,
      A. TSIPRAS s’en remet au peuple.

      Là ou vous voyez une trahison, je vois tout simplement de la cohérence, de la lucidité et un respect de ses engagements. Mais peut-être ai-je mal compris.

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