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27.décembre.201727.12.2017 // Les Crises

Une révolte des femmes qui vise bien plus que les abus sexuels, par Chris Hedges

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Source : Truthdig, Chris Hedges, 03-12-2017

La presse, qui claironne les détails sordides et salaces des accusations d’agression sexuelle portées contre des hommes puissants, a raté la véritable histoire – la révolte populaire généralisée menée par les femmes, dont beaucoup se sont levées, malgré les attaques vicieuses et les exigences des accords de non-divulgation juridiquement contraignants, pour dénoncer les privilèges des élites corporatives et politiques. Cette révolte des femmes n’est pas seulement une révolte contre la violence sexuelle. Elle consiste à combattre une structure de pouvoir corporatif qui institutionnalise et favorise la misogynie, le racisme et la bigoterie. Il s’agit de rejeter la croyance que la richesse et le pouvoir donnent aux élites le droit de s’engager dans le sadisme économique, politique, social et sexuel. Il défie les principes tordus selon lesquels ceux qui sont écrasés et humiliés par les riches, les célèbres et les puissants n’ont ni droits ni voix. Espérons que ce soit le début, pas la fin.

« Les femmes choisissent soigneusement les hommes qui sont au sommet du pouvoir pour aborder les problèmes de race, de classe et de sexe », m’a dit la féministe Lee Lakeman quand je l’ai contactée par téléphone à Vancouver. « [Ces femmes] savent ce qu’elles font. On ne peut pas abattre quelqu’un comme Harvey Weinstein sans affecter toute une profession. Le féminisme n’a jamais eu pour seul but de protéger notre propre personne. C’est une résistance collective. Il a une vitalité que nous devons utiliser pour traiter avec ces hiérarchies. »

« Nous devons nous mettre derrière ces femmes qui se battent contre les puissants », a-t-elle dit. « … Nous devons attirer l’attention sur les structures du pouvoir. De toute évidence, les femmes ne veulent pas seulement mettre fin au harcèlement sexuel au travail. Elles veulent des emplois sérieux et stables. Elles veulent du respect pour leur travail. Elles veulent qu’on les croie quand elles parlent. Elles veulent du respect pour leurs idées. On se concentre maintenant sur les emplois. Il y a eu un moment où nous nous sommes concentrées sur les maris. Nous nous concentrons maintenant sur notre place dans la scène publique. C’est une attaque structurelle. Et c’est une alliance de jeunes femmes et de femmes âgées. Cette alliance envoie un message aux hommes. Ça nous prendra peut-être 20 ans, mais on va vous attraper. Il est dit que ce comportement ne passera pas inaperçu. On n’aura peut-être pas tous les mecs, mais ça pourrait bien être toi. Cela permet aux femmes d’expérimenter un soulèvement, de ressentir ce que ça fait. Cela nourrit la révolte. »

La pathologie des hommes qui forcent les femmes à les regarder se masturber sous la douche ou qui ferment les portes de leur bureau pour laisser tomber leurs pantalons ou tripoter des demandeuses d’emploi, des stagiaires ou des collègues terrifiées et humiliées est emblématique du narcissisme et de cette auto-adulation débridée qui accompagnent un excès de pouvoir. Ces agressions sont l’expression de la chosification largement répandue des femmes, entretenue par une culture de pornographie. L’érotisme n’est pas de la pornographie réciproque ni de la prostitution. Les hommes s’en tirent en humiliant, dégradant, insultant et violant physiquement les femmes. Les révélations actuelles ne sont même pas, en fin de compte, sur le sexe. C’est sur l’excitation égocentrique que l’humiliation et la maltraitance physique des femmes, produit de base de la pornographie et de la prostitution, ont conditionné beaucoup d’hommes à confondre avec le sexe.

Ceux qui s’engagent dans ce comportement, et Donald Trump est l’archétype de cette maladie culturelle, sont tellement atomisés et narcissiques que pour eux, eux seuls existent. Ce sont des êtres humains déformés et desséchés. Ils sont incapables de relations authentiques. Ils n’ont pas la capacité d’empathie ou d’auto-réflexion. Cependant, la violence qu’ils infligent aux femmes n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de la myriade de mauvais traitements qu’ils se sentent en droit de leur infliger dans leurs interactions professionnelles et personnelles. Et, malheureusement, autour d’eux, il y a de nombreux facilitateurs, dont certaines femmes, qui s’inclinent devant les mêmes idoles de pouvoir et de richesse pour perpétuer cette cruauté.

« Tous les hommes profitent de cette hiérarchie des sexes et de ces systèmes d’oppression », m’ a dit Alice Lee, cofondatrice de l’Asian Women Coalition Ending Prostitution, basée à Vancouver. « Des individus s’associent à cette oppression, en toute connaissance de cause ou non. Le débat public ne l’a pas encore reconnu. Les hommes ‘gentils’, ou ‘progressistes’, essaient d’oublier leur propre complicité. Il est donc plus difficile d’instaurer un véritable changement systémique. Nous devrons nous battre plus fort. Les femmes se révoltent et se soutiennent mutuellement pour dénoncer cette collusion. Elles exigent des changements systémiques. Mais ces hommes au pouvoir n’abandonneront jamais ce pouvoir à moins d’y être contraints. [Les femmes et les hommes qui les soutiennent vraiment] doivent travailler ensemble pour apporter des changements systématiques sur le lieu de travail, dans le système de justice, dans la société civile et à la maison. »

Des militantes ont organisé une campagne pour faire pression sur NBC [National Broadcasting Company, NdT] afin qu’elle divulgue des extraits de l’émission de télé-réalité « The Apprentice » de Trump, dans laquelle il aurait utilisé à maintes reprises des insultes raciales ou ethniques, y compris contre des Afro-Américains et des Juifs. Il est également accusé dans une poursuite en diffamation de harcèlement sexuel contre Summer Zervos, qui a participé à l’émission en tant que concurrente.

Trump était l’animateur du show et l’un de ses producteurs exécutifs pendant 14 saisons. Ceux qui ont travaillé sur la série, qui a créé le personnage public fictif que Trump a utilisé pour se faire élire à la présidence, ont signé des accords de non-divulgation leur interdisant de détailler le comportement de Trump ou de ses remarques.

Mardi, les avocats de Trump tenteront de faire abandonner le procès Zervos devant la Cour suprême de l’État de New York. Zervos a accusé Trump de l’avoir « très agressivement » embrassée, pelotant ses seins et poussant ses parties génitales contre elle lors d’une réunion à l’hôtel Beverly Hills en 2007. Elle a intenté l’action en diffamation après que Trump eut déclaré qu’elle et plus d’une douzaine d’autres femmes avaient menti en disant avoir été agressées sexuellement par lui. Les présidents, selon l’arrêt de la Cour suprême des États-Unis de 1997 dans l’affaire Clinton vs Jones, ne sont pas à l’abri des poursuites civiles pour les actions menées avant leur entrée en fonction.

Les hommes puissants qui s’adonnent à la prédation sexuelle vivent dans un univers étriqué où ils possèdent tous les êtres humains autour d’eux. Ils exigent une obéissance inconditionnelle. Ils doivent être au centre de l’attention. Leurs opinions seules comptent. Seuls leurs sentiments sont importants. Ils ne peuvent discerner le bien du mal et le mensonge de la vérité. Ce sont des maîtres d’esclaves modernes. Ceux qui travaillent pour eux sont obligés de chanter, de danser et de donner du plaisir physique ou de recevoir le fouet. Et ils ont le pouvoir, qui leur est conféré par les entreprises et les institutions politiques, de persécuter et de discréditer tous ceux qui les défient. Cette pathologie touche non seulement l’âme sombre de Trump, mais aussi de plusieurs de ses rivaux politiques, dont Bill Clinton.

« On nous dit depuis plus de 25 ans que tout ce qui compte, c’est la richesse », a dit Lakeman. « Ce qui compte, c’est ce que le néolibéralisme veut. On nous a dit que nos initiatives sont inefficaces. Ils ne peuvent rien faire, que ce soit la paix à l’échelle mondiale ou la paix entre les hommes et les femmes. Ce qui se passe en ce moment montre aux femmes qu’on peut peut-être faire une différence. »

« C’est un type particulier de politique », a dit Lakeman. « Ce sont les femmes qui disent que la gauche n’a pas pris le sexisme au sérieux, qu’elle n’a pas pris l’oppression des femmes au sérieux et qu’elle ne s’en tirera pas comme ça. Les femmes sont en tête. Ce serait intelligent pour tous ceux qui veulent que la transformation du monde de nous aider , nous aider à combattre le sectarisme racial et sexuel. »

Les fraternités universitaires sont des lieux propices au harcèlement sexuel et à la chosification des femmes. Les fraternités envoient souvent leurs enfants mâles directement dans les bureaux des grandes entreprises et autres institutions qui exercent le pouvoir. Le culte du moi définit la culture d’entreprise. Il exalte les traits classiques des psychopathes : le charme superficiel, la folie des grandeurs et l’importance du moi ; le besoin d’une stimulation constante ; un penchant pour le mensonge, la tromperie et la manipulation ; et l’incapacité de ressentir des remords ou de la culpabilité. Plus on monte dans la hiérarchie de l’entreprise, plus on amasse de pouvoir et d’argent, plus ces traits sont prononcés et récompensés. L’hédonisme et la cupidité deviennent insatiables. Il n’ y a aucun sens de proportion, de convenance ou de limite. C’est une culture dans laquelle on utilise les autres ou on est utilisé, où on saisit autant qu’on peut le plus vite possible et où on ignore les conséquences pour soi-même, pour son entourage, pour sa communauté et pour la planète. Elle est à la fois infantile et maléfique. C’est aussi un chemin vers l’autodestruction collective.

« Ce sont les hommes qui profitent du travail des autres », a déclaré Lakeman au sujet des célébrités et des élites économiques et politiques. « Leur travail existe à peine en tant que tel. C’est la nature de la hiérarchie d’arnaquer les gens en dessous. »

« Nous avons affaire à un comportement général », poursuit Lakeman. « Cette action des femmes met en évidence le comportement d’hommes puissants dans tout l’Occident industrialisé. Les femmes décident de dire aux patrons, aux institutions libérales et aux gestionnaires que ces comportements doivent cesser. Ils sont rendus publics immédiatement. Personne ne fait confiance aux institutions libérales, aux propriétaires ou aux gestionnaires pour s’occuper de ça. »

« Une partie de cette tactique consiste à dire que, que cela vous plaise ou non, nous allons nous y opposer, que nous gagnions ou non, que nous nous y opposions ou non, que nous obtenions les bons résultats ou non »,a déclaré Lakeman . « C’est spectaculaire. Voilà ce qu’il faut pour faire une différence. Collectivement, nous semblons nous être entendus sur les personnes à poursuivre – les hommes qui détiennent le pouvoir économique, social et culturel. Il est stupéfiant de voir comment ces gens sont choisis. Le harcèlement sexuel n’en est qu’un aspect. Nous détestons ces hommes pour leur mercantilisme, leur perception de ce que signifie être un homme, leurs abus de pouvoir. Et même les « bons gars » qui sombrent dans ce comportement doivent être montrés. Il faut que ça cesse. Je ne pense pas que ça finira avec des hommes qui détiennent ce genre de pouvoir. Mais il y a un consensus très sensé qui dit que nous devrions poursuivre ces hommes sur lesquels nous sommes tous d’accord qu’ils ont un comportement à la fois menaçant et pathétique. »

La révolte des femmes est consciente que nos institutions, y compris celles de gauche, ne nous défendront pas. Nous devons nous défendre nous-mêmes.

« Nous assistons à la fin de l’empire romain », a dit Lakeman. « Nous regardons les gens s’accrocher au pouvoir de toutes sortes de façons dégoûtantes. Les femmes cherchent une issue. Elles cherchent un moyen d’y remédier. On nous a refusé tous les engagements. C’est le résultat de 50 ans de travail féministe contre la violence. Ceux qui détiennent des positions de pouvoir corporatif et politique sont très nerveux. Ils ne peuvent pas contrôler ça. Il y a un vrai soulèvement, et personne ne peut trouver le chef pour l’arrêter. »

Source : Truthdig, Chris Hedges, 03-12-2017

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Commentaire recommandé

DUGUESCLIN // 27.12.2017 à 07h13

C’est contre tous les prédateurs que les hommes et les femmes doivent combattre ensemble.
Ce sont ces mêmes prédateurs qui financent tous les mouvements excessifs ou extrémistes dont le but est de diviser la société. La division, aussi bien au niveau social qu’à l’échelle mondiale, assure leur règne. En tant qu’homme je défendrais avec fermeté le manque de respect envers mon épouse, ma fille, ma soeur, mais aussi mon père, mon frère et mon fils.
La guerre des sexes peut devenir un faux combat, nous ne devons pas tomber dans le piège. Nous devons être ferme sur l’égalité en droit de tous les humains, ce qui est la meilleure façon de défendre l’oppression envers les femmes, et envers les autres.
Car ce sont les mêmes qui financent indifféremment les “maïdanistes” et les “femen”.

136 réactions et commentaires

  • christian BERNARD // 27.12.2017 à 06h34

    ouais… pas oublier tout de même le très futile combat contre le « plafond de verre » qui voit les femme, non pas contester les privilèges honteux et l’inégalité, mais en revendiquer leur part.

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    • gnes ,les vraies coupables ! // 27.12.2017 à 08h18

      C’est en lisant ce genre de réflexion , dont je ne suis pas étonné , ni de son succès d’ailleurs , sur un site ou n’ interviennent que des mâles blancs moyens , a quel point le combat des femmes est nécessaire !
      Je suis fier d’être un homme féministe ,libre et affrontant la réalité !
      Je me rappelle encore l’horreur des réactions ,ici même , sur l’article parlant des femmes battues ,assassinées par leur compagnon infantile et egoiste!
      La quasi totalité ici ,pleurnichaient , victimes de nos compagnes ,les vraies coupables !
      Devenez adultes ,messieurs !
      Le « futile combat » contre le plafond de verre , n’est futile que pour le mâle acculé dans ses prérogatives , ce combat est bien sur , essentiel !
      Sans lui , RIEN n’est possible !
      Faudra céder la parité , faudra regarder la réalité en face !

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      • kess // 27.12.2017 à 13h19

        Ouaip, sur le principe, je suis d’accord avec vous … il ne faut pas se dédouaner trop vite des volontés d’égalités des groupes sociaux auxquels on n’appartient pas … ce serait trop facile.

        Mais, votre laïus (car s’en est un … emphase, blablabla …) sonne comme un voeu pieu. Il se plaçe dans la droite ligne de l’article de Chris Hedges … et ce papier est très loin d’un travail de journalisme. C’est de l’éditorialisme: voilà ce que je souhaite et désire et par un tour de passe-passe sémantique, j’ai fait fait rentrer la réalité dans ces cases.

        Ainsi, dans l’article, il n’est jamais dit comment en pointant du doigt les écarts de conduite et les violences d’ordre sexuellles, on allait s’attaquer à un système de domination qui n’a fait que s’accentuer depuis trente ans. Et, en faite, tadaaa, c’est là que se situe le tour de passe-passe, il n’y a a peu de choses prés aucun moyen de s’attaquer véritablement au systéme de domination néo-libéral en passant par ce biais … Tout ce que l’on peut espérer, c’est que cette cause se trouvent mieux représentées par des partis ou des organisations structurant des luttes plus larges.

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        • gislaine // 29.12.2017 à 01h40

          Quand, au lieu de jouer les rabats-joie, chaque personne qui prendra la peine de commenter, offrira minimalement une aide positive, à travers une suggestion, si minime soit-elle, alors, oui nous pourrons continuer notre lutte au quotidien avec un poids en moins. C’est déjà difficile à vivre au quotidien,pour celles qui sont actives, sans en rajouter, juste pour du blabla. Un prénom minimalement serait une preuve d’implication et de courage.
          Quand on a rien de positif à apporter à une discussion, il est de bon aloi de de pas y participer.
          Ici, il y a une suggestion. Juste au cas ou vous ne les verriez pas (et oui il y en a même 2)

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      • kess // 27.12.2017 à 13h39

        De même, le combat contre le plafond de verre est absurde … car il n’y a pas de plafond de verre, mais des plafonds de verres … et certain morceau sont bien plus épais que celui qui empêche les femmes de progresser.

        C’est une réalité sans faille, il y a plus de femmes dans les universités, les conseils d’administration et dans les hautes sphères politiques que de fils ou filles issues des 50 % de familles les moins riches. Le plafond de verre des femmes fait office de miroirs aux alouettes des luttes sociales … D’autant, qu’advenu à des postes de direction, les femmes se comportent de manière tout aussi violente et méprisante que les hommes … je ne vois pas bien l’intérêt de militer pour plus de mixité parmi les exploiteurs du capital humain … et ce plafond de verre ne parle que de ca … par contre plus de mixité et de capacité de succés pour tout le monde, là, ca me parle.

        En conclusion, je dirais que les luttes féministes sont intéressantes si les personnes les mobilisant savent entrevoir l’aspect généraliste de leur revendications et cherchent à les étendre à d’autres sujets, pour s’attaquer sur tous les fronts au probléme de la domination néo-lib … dans le cas contraire, pour reprendre les termes du collégues plus haut, cette lutte est futile. Elles n’intéressent que les gens qui ne sont pas victimes de problémes économiques.

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        • kess // 27.12.2017 à 13h44

          Plafond de verre des femmes: »Je gagne 5000 euros par moi, c’est dégeulasse, je devrais en gagner 6500. »

          Mais pour ce qui est du smic, tout le monde est égaux.

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      • Tonton Poupou // 27.12.2017 à 15h10

        c’est justement la revendication de la parité qui prouve que les femmes ne sont pas à la hauteur des hommes. Puisque l’égalité hommes femmes a été acquise depuis plusieurs décennies avec les droits à l’éducation, au travail et les droits civiques. Car aucune loi n’empêche une femme à accéder à ces sphères. A partir de ce moment les femmes sont entrées dans le monde des hommes et le monde des hommes est un monde hautement compétitif et cette compétition ne se fait pas sur un mode féminin mais masculin. (Quand on vient jouer dans la cour des grands il faut jouer avec les règles de la cour des grands !) Les femmes se sont donc retrouvées en compétition avec les hommes. Constatant avec le temps qu’elles n’étaient pas à la hauteur elle ont donc revendiquer la parité. Cad : On est plus choisi pour ses qualités ou ses compétences mais pour garnir un quotas.

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        • gislaine // 29.12.2017 à 01h46

          Je ne peux pas croire qu’en 2017, il existe encore des êtres humains tellement hors de la réalité et pour utiliser les vrais mots, aussi bornés, pour prétendre encore en la supériorité d’un genre sur l’autre. Il faut manquer de la connaissance la plus élémentaire en psychologie et dans tout domaine scientifique. Petit exemple; un arbre est-il supérieur à un homme, à un animal. Pour ceux qui ont assez de curiosité pour s’informer, il est connu que nous faisons parti d’un tout. Que ce tout ne peut fonctionner, justement par l’apport de chacune de ses parties. Qualifier la valeur est d’une prétention et d’une arrogance. On n’a qu’à constater la dégradation de la planète pour être convaincus de la « non supériorité » de l’homme.

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          • Idomar Yasagof // 29.12.2017 à 19h05

            « On n’a qu’à constater la dégradation de la planète pour être convaincus de la “non supériorité” de l’homme »
            Là vous supputez que le monde est basiquement fait pour durer éternellement.
            Rien ne le prouve ni ne l’établit, je crois même que c’est le contraire. Ce n’est que l’échelle du temps qui vous fait envisager les choses de la sorte, et c’est justement ce qui nous ramène à la nature de notre existence, de dieu et tout ça.
            D’autre part on peut se poser la question de ce qui fait que nous avons été créés (créationnistes), ou qui nous a fait évoluer (évolutionnistes) vers cette dualité de sexe. Pourquoi deux sexes pour nous et un seul pour les escargots ? (je n’ai pas la réponse).
            Pour le reste, les femmes sont, en France, égales aux hommes; si dans les faits elles ne le sont c’est qu’elles ne font pas valoir leurs droits et ne me parlez pas de ces actrices et de toutes ces personnes du monde du spectacle qui prennent d’abord l’argent avant de se plaindre une fois à l’abri financièrement.
            Pour vous en assurer, visitez les facultés de sciences, médecines, droit etc.. vous constaterez la prépondérance du genre féminin.
            Ne confondons pas l’égalitarisme à la Babeuf avec l’égalité.

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            • PierreH // 31.12.2017 à 17h05

              C’est beau l’égalité en droit… En droit, tout le monde a la possibilité de devenir riche, si vous ne l’êtes pas vous « n’avez pas fait valoir vos droits », donc fermez-là en fait…? Et si beaucoup de personnes décident de ne pas reconnaître vos compétences ou de vous mettre des bâtons dans les roues sur la base de votre sexe, ou couleur de peau ou opinions politiques, c’est bien leur droit, dommage pour vous…
              C’est beau comme société, j’en ai une larme à l’oeil. Allons-y gaiement d’ailleurs et soyons cohérents jusqu’au bout, concluons donc à l’infériorité de certaines parties de la population puisqu’elles ont moins de succès socialement et professionnellement. On va bien se marrer en 2018, j’ai hâte !!

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        • 100sou // 03.01.2018 à 18h30

          Et bien si, monsieur Toutou Pompon, il existe une loi qui interdit aux femmes d’accéder aux postes où leurs compétences devraient les placer (pas moins bonnes que les garçons à l’école, elles deviendraient nazes du jour au lendemain selon vous, par une sorte d’intervention du saint zizi): c’est la loi de l’entre-soi, l’ensemble des mécanismes de cooptation bien rodés par des millénaires de machisme.

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      • BOURDEAUX // 28.12.2017 à 13h06

        « un site ou n’ interviennent que des mâles blancs moyens ». L’avantage de ce type de phrase, c’est qu’on sait immédiatement où l’on se trouve, le marécage des préjugés, recyclage tiers-mondiste, ignorance crasse des faits : car figurez-vous que le mâle blanc que vous semblez détester, est encore celui qui traite le mieux sa femme et ses filles, dans le monde contemporain. Mais bon, je sais, vos œillères ont la vie dure : quand trois cinglés molestent un noir dans le métro, vous faites une manif « contre le fascisme en France », mais quand un tyran africain fait massacrer 100 000 hommes d’une ethnie autre que la sienne, ce n’est pas du racisme, mais la conséquence de notre ancienne colonisation…

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        • PierreH // 31.12.2017 à 17h12

          C’est un problème classique des analyses sociologiques (ou « statistiques ») que de travailler sur des phénomènes « moyens » et donc d’éventuellement alimenter des préjugés si c’est mal interprété. C’est parfois le genre de dérapage qui me dérange dans les discours féministes « simplifiés » où un phénomène à grande échelle est généralisé à « tous les hommes » par exemple, sans plus tenir compte de la variabilité des individus et de la possibilité de sortir des conditionnements par auto-analyse.
          Ceci étant dit, comparer tout et n’importe quoi n’aide en rien: ce n’est pas parce c’est l’horreur à l’autre bout de la planète que je n’ai pas à critiquer ce qui se passe dans mon pays. Si les normes sanitaires en Chine sont extrêmement laxistes, ça n’en fait pas un bon argument pour exploser les normes françaises (a priori tout du moins…).
          Quant aux oeillères, il faut en effet faire attention, tout le monde a les siennes.

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  • XavierB // 27.12.2017 à 07h12

    La victimisation comme unique réthorique, ça devient lassant et contre-productif. Et j’ai horreur des hommes qui prennent à ce point parti pour le féminisme. Il s’avère que ce sont souvent eux-mêmes des prédateurs sexuels. Ce féminisme américain ne devrait pas franchir l’Atlantique, il est toxique et néfaste.

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    • ai // 27.12.2017 à 09h47

      C’est tellement vrai…on en a d’ailleurs eu des exemples au sein (;)) de l’unef et du parti écolo notamment.

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    • Larousse // 27.12.2017 à 19h03

      Le débat est faussé tant que les acteurs n’auront pas intégré totalement le temps de la maternité comme « coût nécessaire et naturel » du déroulé de carrière. Lorsque ce sera vraiment fait, l’inégalité de salaires hommes-femmes diminuera fortement et la question « parité » perdra de sa force. Pour le reste, je reste indifférente, sceptique ou ignorante sur nombre de sujets de discours féministe.

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      • BOURDEAUX // 28.12.2017 à 12h30

        Vous abordez une question concrète et intéressante, ça change du pathos moralisateur habituel sur les sujet. Je me demande souvent quelle est la part de responsabilité de la grossesse dans les inégalités de salaires hommes-femmes, et j’en arrive à me demander si les femmes ne devraient pas commencer par se convaincre que le niveau de salaire N’EST PAS l’alpha et l’omega d’une vie réussie: ça permettrait à nos cadre-sup (les seules vraiment concernées par ce phénomène) de lire leur fiche de paie avec un peu plus de recul…
        Sur la question du harcèlement sexuel, j’ai lu une itw brillante de juliette binoche dans le figaro lors de l’affaire weinstein : le propos qui émergeait était : il faudrait que les femmes prennent un peu de plomb dans le caractère et cessent de croire qu’on ne peut réussir qu’avec son c…

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        • gislaine // 29.12.2017 à 01h58

          Si le niveau de salaire n’est pas l’alpha et l’oméga d’une vie réussie, pourquoi donc tant d’homme (qui essaient de nous en convaincre) agissent-ils tout au long de leur vie comme si c’était le cas? Pourquoi les femmes devraient-elles, spécifiquement, lire leur chèque de paie avec un peu plus de recul? Le recul, c’est ce genre de commentaire réductif.
          Et j’aimerais bien concrètement, pouvoir connaître le % de femmes qui se servent de leur cul (appelons un chat, un chat) pour leur avancement. Les préjugés, les oui-dire et tous ces genres de renseignements sans valeur sont à la base de ce genre de raisonnement. Comme femme, j’ai eu à subir ce genre de jugement, et bizarrement en même temps, de passer pour une contestataire et en être brimé dans mon avancement. Les points de vue, varient d’autant plus qu’habituellement ils proviennent de gens qui en parlent uniquement par oui-dire et non par le fait d’être témoins éclairés des faits.

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          • BOURDEAUX // 29.12.2017 à 14h30

            J’ai du mal m’exprimer : je ne veux pas dire que beaucoup de femmes se servent de leur cul pour leur avancement, mais que beaucoup cèdent à du harcèlement, et souvent à de simples « avances », en s’imaginant naïvement que c’est un passage utile, voire obligé vers l’augmentation de salaire. Au risque de vous choquer, je dirais que beaucoup d’hommes « lourds » JOUENT au jeu de la séduction avec leurs collègues féminines, et que trop de femmes prennent ce jeu trop au sérieux et plongent la tête la première, alors qu’une bonne mise au point suffirait souvent à calmer nos séducteurs en cravate…Anecdote pour terminer : mon fils de 23 ans a repoussé les avances répétées de sa supérieure pendant 2 mois : il vient de perdre son boulot : combien de chances lui donneriez-vous de se faire entendre s’il allait aux prud’hommes ?

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            • Sandrine // 29.12.2017 à 16h28

              Quand Macron était ministre de l’eco, les médias ont fait brièvement état d’une histoire de harcèlement dont il aurait été la victime (de la part d’une femme plus jeune). Je ne sais pas comment tout cela c’est terminé

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            • PierreH // 31.12.2017 à 17h16

              S’il a peu de chances aux prud’hommes c’est un scandale et je ne vois pas en quoi ça nous éclaire sur le reste. Il faudrait accepter finalement que ce genre de chose ne soit puni, ni pour les hommes ni pour les femmes ?? J’avoue avoir du mal à comprendre ces arguments.

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          • Mo // 03.01.2018 à 14h59

            Ben c’est simple ; parce-que un garçon dit payer pour entrer dans une boîte de nuit alors qu’une fille rentre gratuitement. Car le mec qui a une BMW beaucoup plus de chance de baiser que ça qui a une twingo 😉
            Car les hommes sont obligé d’avoir du blé, si non ils sont morts aux yeux des femmes, peut-être pas toutes les femmes, mais leur majorité.

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  • DUGUESCLIN // 27.12.2017 à 07h13

    C’est contre tous les prédateurs que les hommes et les femmes doivent combattre ensemble.
    Ce sont ces mêmes prédateurs qui financent tous les mouvements excessifs ou extrémistes dont le but est de diviser la société. La division, aussi bien au niveau social qu’à l’échelle mondiale, assure leur règne. En tant qu’homme je défendrais avec fermeté le manque de respect envers mon épouse, ma fille, ma soeur, mais aussi mon père, mon frère et mon fils.
    La guerre des sexes peut devenir un faux combat, nous ne devons pas tomber dans le piège. Nous devons être ferme sur l’égalité en droit de tous les humains, ce qui est la meilleure façon de défendre l’oppression envers les femmes, et envers les autres.
    Car ce sont les mêmes qui financent indifféremment les “maïdanistes” et les “femen”.

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    • jean pierre de cornulier // 27.12.2017 à 10h41

      D’accord. En lisant « c’est la nature de la hiérarchie d’arnaquer les gens en dessous « , involontairement j’ai lu « d’enarquer ». ENARQUER, ça pourrait être un nouveau mot qui a toute sa signification dans notre pays.

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    • ledufakademy // 27.12.2017 à 19h04

      Superbe réponse de ta part, toujours rassurant de voir des clairvoyants.
      Ils* veulent casser la famille, les liens, les sociétés … en montant systématiquement les uns contre les autres, en divisant les peuples, ils usent et abusent à chaque fois de sujets clivants.

      Alors usons de notre tolérance, mais avec une fermeté et une ardeur, sans faille pour les combattre : luttons contre la nature humaine connue jusque là !

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    • Tchernine // 28.12.2017 à 06h39

      Quand tu dis « En tant qu’homme je défendrais avec fermeté le manque de respect envers mon épouse, ma fille, ma soeur, mais aussi mon père, mon frère et mon fils » est-ce que un coup de boule bien ajustée (un événement relativement récent) peut faire partie de la notion de « fermeté » dont tu parles?:) Sinon j’aime bien ta dernière phrase, c’est exactement ça.

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      • DUGUESCLIN // 28.12.2017 à 20h25

        Il faut avant tout que le NON soit un vrai non et le OUI soit un vrai oui.
        Si l’interlocuteur ne comprend pas le sens de ces mots et en passe aux mains, alors effectivement il risque un coup de boule défensif et légitime.
        Le mieux est qu’il comprenne le vrai sens des mots et, à défaut, qu’il l’apprenne par l’éducation, la morale et le civisme plutôt que par un coup de boule.
        Non c’est Non.

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    • gislaine // 29.12.2017 à 02h07

      Rafraîchissant de lire enfin, et j’ai 65 ans, un commentaire de quelqu’un qui en tant qu’homme ne se prétend pas « féministe », ce qui est en soit illogique, tout comme je ne peux prétendre embrasser la cause du racisme noir, étant de race blanche. Et qui en plus semble avoir compris exactement ce dont il s’agit. Le féminisme ne traite qu’un partie d’un problème plus vaste. Comme on ne peut se battre sur tous les fronts en même temps, on se doit comme individu de prioriser ou mettre nos énergies et nos forces intellectuelles.
      La question que les gens normaux, hommes ou femmes, se posent concernant les abus et surtout la réaction des hommes, est mais que feraient-ils s’il s’agissait de leur femme, de leur fille? J’irais plus loin et j’ajouterais leur fils. Les abus, le manque de respect envers tous ce qui existe, tout ce qui vit, est habituellement le lots des abuseurs. Il serait bien étonnant qu’un être humain, incapable de respect envers une femme, en manifeste envers le reste de la planète, de toute catégorie, genre, ethnie etc.

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  • Philvar // 27.12.2017 à 08h18

    Et jamais un mot sur la situation des femmes dans les 3/4 du monde ! Et il me semble que aux USA ce sont les femmes qui détiennent le plus de richesses, qu’en font-elles ? Enfin je me demande si ce n’est pas simplement une attaque de plus contre Trump, noyée dans ce marigot.

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    • gnes ,les vraies coupables ! // 27.12.2017 à 08h31

      « Et jamais un mot sur la situation des femmes dans les 3/4 du monde !  »
      Euh….c’est de cela qu’on parle , et c’est cela qu’il faut changer vous n’aviez pas remarqué ?
      Pour le reste j’ai bien du mal a comprendre ce que l’argent vient faire la dedans !
      Mais je sais déjà que la plupart des réactions seront ce qu’est la votre : une avalanche de mauvaise foi et de négation de la réalité !
      Le petit mâle blanc est terrorisé partout par la remise en cause de la supériorité de sa zigounette !
      Faudra pourtant vous y faire ,l’évolution ne revient jamais en arrière !
      VIVE LES FEMMES !

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      • Sandrine // 27.12.2017 à 10h04

        « Le petit mâle blanc est terrorisé partout par la remise en cause de la supériorité de sa zigounette ! »
        Vous êtes mignonne ( je suppose que vous etes une femme, vous ne le dites pas ?) !
        Avec des phrases comme cela, on se dit que Freud et son idée de « complexe de castration» avait visé assez juste, finalement (malgré sa misogynie légendaire)

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        • Haricophile // 27.12.2017 à 15h11

          Bon, vous n’êtes pas inquiet par la supériorité de votre zigounette. Moi non plus d’ailleurs.

          Je crois qu’en dehors de la crainte de la supériorité de leur zigounette qui est, je pense, une réelle préoccupation chez pas mal de monde quand même, je réfute totalement l’appellation de « petit mâle blanc » qui est très raciste et n’a franchement strictement rien à voir avec le sujet.

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      • Philvar // 27.12.2017 à 10h21

        «  » » Cette action des femmes met en évidence le comportement d’hommes puissants dans tout l’Occident industrialisé. «  » »
        Parce que la situation des femmes dans les pays musulmans et les sous développés est bien meilleure. Il faut lire un texte avant d’en juger ! C’est mieux.
        L’argent n’est-il pas la représentation la plus importante du pouvoir ?

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        • Seraphim // 27.12.2017 à 12h49

          Le jour où Monsieur Hedges s’intéressera au monde entier, il commencera à dire des choses pertinentes: en Chine tous les ans, 180 000 femmes se suicident! Plus que les hommes, rareté mondiale! Surtout parmi les paysannes. Alors que déjà il nait 120 garçons pour 100 filles.
          Alors la main aux fesses dans l’ascenseur…ça parait au moins second. L’un n’empêche pas l’autre mais à force de regarder des petites choses, Weinstein compris… »little things, little mind » comme disent les Anglais…

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        • Seraphim // 27.12.2017 à 15h51

          un petit complément, pour ceux qui croient au progrès:
          Autrefois, en Chine toujours un dicton disait « mieux vaut un garçon handicapé que 8 filles en bonne santé » ; et maintenant? Un garçon à adopter s’acquiert pour 1000€ à 5000€, suivant les régions, les circonstances etc.. Une fille? 36€! Aujourd’hui une fille vaut donc en moyenne 80 fois moins. Bonjour le progrès!
          Pendant ce temps-là, des poules qui croient défendre le droit des femmes, se plaignent que Donald Trump les ait « regardées » d’une façon »inconvenante ». Quand on a aucune décence dans le cerveau on essaie de s’en inventer ailleurs!

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          • passant // 29.12.2017 à 07h10

            Vous auriez une source pour ces informations stupéfiantes?

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            • Seraphim // 30.12.2017 à 11h42

              Tout est public, suffit de chercher. Bon faut des fois lire le chinois, mais sur des sites universitaires de Hong Kong on trouve des sources en anglais. Bonne recherche! « La sagesse est aisée et se laisse trouver par celui qui la cherche. Celui qui la cherche dès l’aurore, la trouvera le soir assise à sa porte » du Livre de la Sagesse, traduction des Septantes.

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      • sissa // 27.12.2017 à 11h21

        ‘ »Le petit mâle blanc est terrorisé partout par la remise en cause de la supériorité de sa zigounette !
        Faudra pourtant vous y faire ,l’évolution ne revient jamais en arrière !
        VIVE LES FEMMES ! »

        Voici exactement le genre de propos qui convaincra tout le monde que le nouveau féminisme et le nouvel antiracisme ne sont pas des discours de haine.
        Quant à l’évolution qui ne revient jamais en arrière, pensez un peu à ce qui s’est passé ces cinquante dernières années dans les pays musulmans, au niveau de notre modèle social, ou encore au niveau de l’environnement…

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        • Alfred // 27.12.2017 à 13h15

          C’est à croire qu’ils sont élevés comme des poulets ent batterie ces « nouveaux anti-« . Avec des mémoires de poules . Vous faites bien de remarquer que le monde musulman connait un grand retour en arrière ainsi que notre propre société. Mais qu’en savent ils ces « nouveaux anti-« , tous préoccupés de leur nombril? C’est la nouvelle version du lumpen prolétariat : le monde occidental étant encore trop riche il a fallut créer une nouvelle classe d’alliés contre nature: les décérébrés totaux.

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      • Tonton Poupou // 27.12.2017 à 11h56

        Un commentaire qui sent bon la misandrie et la névrose du complexe de castration du féminisme.
        Merci pour ce moment.

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      • kess // 27.12.2017 à 14h11

        Non, en faite, je pense que je vous suis supérieur car je ne réduit pas les gens à leur attributs sexuels en les infantilisant et les méprisant:

         »Le petit mâle blanc est terrorisé partout par la remise en cause de la supériorité de sa zigounette ! »

        Mais, c’est à cause de ce genre de phrases et de qu’elles signifient sur le projet des gens qui les sortent que de nombreuses femmes ne se sentent pas représentées par les mouvements féministes … Ils me semblent d’ailleurs que le mouvement spontanée de dénonciation publique aidé par la diffusion des réseaux sociaux aurait pu avoir lieu bien plus tôt, si les mouvements féministes n’avait pas été caricaturés par la violence de propos tenu par une partie marginale et bruyante de leur afficianados

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      • patrick // 27.12.2017 à 15h17

        mort de rire sur le petit mâle blanc !!
        Une des questions posées ces derniers temps aux USA est : » où sont passé les hommes ?  » et la réponse est : » nous sommes partis  » .
        Le petit mâle blanc est en train de comprendre que la société est en fait profondément matriarcale et qu’il s’est fait asservir pendant des siècles ( va bosser à l’usine pour nourrir ta femme et ses gosses !! ) , maintenant il a décidé de vivre pour lui-même , ne comptez plus sur lui.

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    • Emmanuel // 27.12.2017 à 20h27

      Pour mémoire, je me souviens d’un article de Thomas Piketty, calculant, sur l’ensemble du cycle de vie, la différence moyenne de revenus entre les hommes et les femmes, en France. Enorme, montrant que la question est loin d’être réglée. Et en Allemagne, par exemple, pire encore, quand on sait que les temps partiels subis sont majoritairement occupés par des femmes. Mais d’accord pour que ces questions soient traitées dans un cadre social global, et non pas instrumentalisé pour créer une division permettant justement de noyer les questions sociales.

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  • Fritz // 27.12.2017 à 08h42

    Bravo M. Hedges, vous avez raison : vive la guerre des sexes ! Et vive la délation ! Tous les machos racistes beaufs qui ont voté Trump devraient être privés de leur droit de vote, au moins. Comme le dit Alice Lee, « les hommes ‘gentils’, ou ‘progressistes’, essaient d’oublier leur propre complicité ». Oliver Stone lui-même a été accusé de harcèlement, il n’est pas seulement complice, il est coupable… Et puis, sa complicité avec le super-macho Poutine, c’est d’un louche…

    Dans ce combat grandiose contre le machisme global, Chris Hedges peut compter sur un allié de poids : l’OTAN ! La vénérable organisation s’engage dans la lutte pour le droit des femmes, comme en témoigne la tribune cosignée par son Secrétaire général Stoltenberg et Angelina Jolie (merci @patrick) :
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/dec/10/why-nato-must-defend-womens-rights
    « Nato can be a leader in this effort »

    Désolé, je ne marche pas. Et pourtant, je n’ai aucune indulgence pour les abus sexuels dont les femmes sont victimes.

      +59

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  • Mo // 27.12.2017 à 08h45

    « Tous les hommes profitent de cette hiérarchie des sexes et de ces systèmes d’oppression … Les hommes ‘gentils’, ou ‘progressistes’, essaient d’oublier leur propre complicité… »

    Comment peut-on écrire des choses tel que cela ? Comment peut-on avancer des thèses sexistes et essentialistes sur ça. Même le groupe raciste KKK l’est moins quand il dit : « tous les hommes noirs sont des prédateurs sexuels pour toutes les femmes blanches », cet article ne fait que de garder le même postulat, en enlevant seulement les deux mots : noir et blanc.

    Il y a une minorité des hommes au pouvoir qui sont cruels, et voilà, on met tous les hommes dans le même sac, comme si des femmes cruelles, elles, n’existent pas.

    Et surtout, je trouve qu’il suffit de remplacer dans cet article le mot « homme » par juif, et »homme » par « arien », et on pourra facilement le prendre pour un extrait de main camp.

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    • Fritz // 27.12.2017 à 09h32

      « Mein Kampf », vous voulez dire. L’essentialisme que vous dénoncez à juste titre montre que les critiques radicaux, comme Hedges, sont eux-mêmes contaminés par le Système qu’ils disent combattre, et par le conformisme qui en découle.

        +16

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    • s // 27.12.2017 à 10h22

      Mais qui ose donc parler de cruauté chez les femmes ? Regardez Muriel Pénicaud, par exemple ! Y a-t-il sur terre quelqu’un de plus humain, de plus généreux, qui manifeste plus d’empathie envers les moins bien lotis ? Franchement !

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      • Arnould // 27.12.2017 à 10h56

        Mais oui! Margaret Thatcher, Madeleine Albright, Condoleezza Rice, et beaucoup d’autres.

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        • Nadine // 27.12.2017 à 14h51

          Lorsque Louise Michel a présidé le comité républicain de vigilance des citoyennes du 18e, elle a lié le sort des femmes à celui de tous les opprimés en disant: «Le monde nouveau nous réunira à l’humanité libre dans laquelle chaque être aura sa place».

          Et elle affirme: «Nous ne valons pas mieux que les hommes, mais le pouvoir ne nous a pas encore corrompues.»

            +14

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          • Haricophile // 27.12.2017 à 15h24

            C’est pas faux. Ceci étant, les personnes ayant accédé au pouvoir après une concurrence féroce et acharnée, d’autant plus que ça se double de handicap comme être une femme dans ce milieu machiste, agressif et ultra-concurrentiel, bref ces personnes ne sont pas représentatives de l’ensemble de la population ; Par contre les « tueurs », les psychopathes et pervers narcissiques y sont forcément sur-représentés.

            On ne peut pas avoir un système où il faut être « un tueur » pour y arriver et penser que ces mêmes personnes vont avoir l’empathie d’un Gandhi… Tatcher et Trump en sont d’excellents exemples.

            C’est ce système qu’il faut arriver à réformer, et pas simplement se poser la question du profil des « gagnants ». Nous avons besoins de financer des sociologues et des ethnologues éclairés bien plus que des chercheurs qui vont envoyer des hommes sur Mars ou nous décrire les micro-secondes ayant succédé au big-bang.

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            • Nadine // 27.12.2017 à 19h02

              C’est bien ce que dit Louise ! c’est une question de système.
              Et plus que de le réformer, je pense avec Louise qu’il faut en changer.
              Quant à la recherche, quel qu’en soit l’objet, elle est de toute façon indispensable au développement de tous les esprits. Malheureusement elle en a pris un sale coup depuis quelques années.
              Ceci n’empêche pas de trouver des écrits ou interviews de sociologues et autres psycho-ethno-antropo-logues et philosophes pour se poser des questions, tenter de réfléchir et faire circuler ces idées intéressantes pour le développement de l’esprit critique…au programme des scolaires actuellement . Du coup attention au retour de bâton… »un jour viendra, couleur d’orange… », c’est le poète qui le dit 😉

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            • tepavac // 28.12.2017 à 04h46

              bonjour Haricophile!

              Je n’ai pas souhaité répondre aussitôt, je voulais être sûr de mon étonnement, non sur votre com que je trouve pleine de bon sens, mais sur les « j’aime ».

              On ne peut évidement changer le comportement des personnes, si les règles d’organisations sociales restent identiques.
              Pourtant, même les plus virulents des égalitaires, semblent ne pas apprécier cette demande de changement, est-ce à dire que ce mode de vie « compétitive » leur convient ?

              Est-ce simplement, le « pousse toi de là que je m’y installe » !

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              Alerter
          • Emmanuel // 27.12.2017 à 20h44

            Très bonne citation. Apparemment ici on a une grosse majorité d’hommes, qui ne se rendent pas forcément compte d’un certain « déséquilibre structurel » hérité d’une histoire longue. L’arrivée de Trump au devant de la scène politique mondiale, et son « style » caricatural sur le sujet, dans le contexte américain, fait forcément réagir – et personnellement, je pense que c’est vraiment tant mieux.

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    • Alfred // 27.12.2017 à 11h30

      Tous les hommes profitent de cette hiérarchie des sexes et de ces systèmes d’oppression … Les hommes ‘gentils’, ou ‘progressistes’, essaient d’oublier leur propre complicité…”
      Effectivement. Et toutes les femmes occidentales profitent de cette hiérarchie qui fait que des petits garçons pakistanais* produisent des vêtements pour elles et essaient d’oublier leur complicité. (*Ou bien Congolais dans les mines de coltan pour le dernier Smartphone**). **Dernier Smartphone tellement « kawaii ».. mince ça marche aussi pour la femme japonaise…
      Cet essentialisme crétin devrait décidément être incorporé dans les test de QI et tant pis si on découvre que les Femen (parmi beaucoup d’autres) ont des QI d’huitre.

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  • Feelgood // 27.12.2017 à 08h50

    Article anti-trump et gauchiste au possible.

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  • christian gedeon // 27.12.2017 à 09h34

    Bien sûr « tout le monde  » est pour les droits des femmes etc,etc,etc. Une fois qu’on a dit çà,on n’a rien dit,en fait.je veux dire par là que les « affaires  » Weistein pour commencer et puis la palanquée qui se succèdent concernent pour l’essentiel ,ouvrez les guillemets avec prudence « la femme blanche d’un certain niveau social et évoluant dans des milieux que le vulgum pecus ne fréquente pas »,fermez les guillemts…Ocidentalo centrisme et centrisme de classe aussi bien. les autres,on en parle,un peu,tant qu’elles sont en Europe ou en Amérique du Nord,un peu,en termes génériques. Mais les écrans de télé ou les radios n’ont pas eu l’heur de donner leurs places aux harcelées du quotidien,en quelque sorte. Quant aux femmes des terras incognitas….chut.je reste plus que perplexe.Une femen a « envahi  » la crèche du Vatican…remarquable courage,et on espère qu’elle n’ pas pris froid!

      +15

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  • Kilsan Aïtous // 27.12.2017 à 09h37

    « C’est une culture dans laquelle on utilise les autres ou on est utilisé, où on saisit autant qu’on peut le plus vite possible et où on ignore les conséquences pour soi-même, pour son entourage, pour sa communauté et pour la planète.  »

    Et cette culture contamine beaucoup de monde, hommes ou femmes. Entre Trump et Hillary, il n’y a guère de différence, et aucun de ces 2 sociopathes ne devrait nous dominer. C’est la même mentalité, la quéquette en moins, mais ça se remplace des plugs.

      +21

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  • RGT // 27.12.2017 à 09h52

    Je me bats pour le RESPECT des autres, de TOUS.

    Malheureusement, dès qu’un simple cheffaillon possède un brin de pouvoir il en abuse souvent pour des raisons qui n’ont souvent rien à voir avec sa fonction.

    Et malheureusement ce comportement pervers ne date pas d’hier, le « dominant » (qu’il soit homme ou femme) a de tous temps abusé de son pouvoir pour contraindre TOUS les « dominés » à suivre ses volontés.

    Ce problème ne concerne pas seulement les « mâles ». De nombreuses femmes abusent aussi souvent de leur « privilèges » pour contraindre leurs subordonnés à les servir comme des esclaves.

    Je me souviendrai toujours de cette cheffe de service qui contraignait son assistante à rester tard le soir pour faire « bénévolement » la compta du magasin de sa fille.
    Son assistante a démissionné.
    Elle a trouvé un « petit jeune » corvéable pour la remplacer qui restait aussi tard le soir pour les mêmes raisons.

    Le problème est culturel, et je dirais même qu’il est difficile de ne pas sombrer dans cette perversion si on acquiert un peu de pouvoir, ne serait-ce que suite à la pression hiérarchique mais aussi de celle de « collaborateurs dévoués » qui sont tout aussi écœurants.

    Quand tout le monde trouve ça « normal » on passe pour un extra-terrestre.

      +37

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  • Sandrine // 27.12.2017 à 09h54

    Ce texte me laisse un peu dubitative. J’ai l’impression qu’on confond deux choses : l’ivresse du pouvoir des élites et le rapport homme-femme.
    Les hommes ont sans aucun doute bien souvent abusé de leur « avantage comparatif » dans le travail de reproduction et en ont tiré une position sociale avantageuse.
    Cela nous autorise-t-il pour autant à en conclure comme il est écrit dans le texte que « Les hommes s’en tirent en humiliant, dégradant, insultant et violant physiquement les femmes »? Mouais, j’ai un peu des doutes…
    Le sadisme est une perversion, Freud l’a montré,qui touche plutôt les hommes, effectivement, les femmes étant pour leur part plutôt atteinte de masochisme (qui est du sadisme mais retourné contre soi). Est-ce le résultat d’un climat culturel? Ou simplement le fait que dans le processus de reproduction, c’est l’homme qui doit « aller de l’avant », être l’élément « agressif » parce tout simplement, sinon, rien ne se passe?

      +27

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    • Philvar // 27.12.2017 à 11h28

      Il y a un fait qui m’a souvent dérangé : Pourquoi de nombreux viols se concluent par une grossesse ? Un homme, sexuellement dérangé, serait sensible aux « appels » physiologiques des quelques jours par mois, gravitiques ? D’accord ! Un homme ne devrait pas être un animal. Mais aussi une femme ne devrait pas inonder son environnement de phéromones d’appels. Je pose juste le problème comme cela.

        +1

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      • Sandrine // 27.12.2017 à 11h55

        Les phéromones y sont rarement pour grand-chose dans les affaires de viol. D’ailleurs vous remarquerez que dans le monde animal, les males repoussés par les femelles parviennent rarement à leurs fins. Le viol est un acte culturel d’affirmation de soi (de domination), qui d’ailleurs, de mon point de vue a peu de sens d’un point de vue purement sexuel (ce n’est pas le plaisir sexuel en soi qui est recherché ; ce n’est pas non plus la volonté de se « reproduire » qui le motive, ce serait absurde car l’homme sait bien que la femme risque de rejeter l’enfant).
        Ce qui est naturel, par contre, c’est que l’homme propose… Et que la femme dispose.

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  • Patte blanche // 27.12.2017 à 09h59

    L’auteur de l’article n’y va pas de main-morte : Indépendamment de ce que l’on peut penser sur Trump, un article propagandiste anti-Trump en essayant d’y inclure la cause féminine ?

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    • some // 27.12.2017 à 10h38

      ce qui est somme toute logique si l’on veut bien lire au delà des lignes. Le cas des femmes n’est ici qu’un prétexte pour attaquer le sacro saint de ce monde, la motivation de toute les motivations, l’alpha et l’omega de tout homme bien né pour ce monde, concentrer le pouvoir dans ses mains tels un superman.

      AMHA tant qu’on est pas autonome pour se donner le pouvoir de dire non, il ne sera pas possible faire bouger les mentalités et donc de changer quoi que ce soit.

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    • patrick // 27.12.2017 à 15h22

      oui, Trump est désigné coupable sans preuve, mais c’est le fonctionnement normal de toute la gauche américaine , alors que les scandales viennent au départ du coeur même de la gauche , avec Hollywood comme emblème de leur décadence.

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      • Fritz // 27.12.2017 à 15h34

        Weinstein a fauté ? C’est la faute à Trump !
        Élémentaire, mon cher Hedges.

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        • patrick // 27.12.2017 à 15h47

          Poutine ne doit pas être très loin.
          C’est étonnant qu’il n’y ait rien sur les Russes dans l’article

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  • DocteurGroDois // 27.12.2017 à 10h19

    Mouais.

    Les hommes comme les femmes abusent de leur pouvoir. La différence c’est que les femmes manifestent rarement leurs abus par la domination sexuelle.

    C’est donc un problème de relation à l’autorité qui tient plus de la lutte des classes que de la guerre des sexes. Mais le but n’étant pas de supprimer ou de changer ce lien de domination au travail mais plutôt d’en gagner sa part du gâteau, on préfère en rester par exemple à vouloir réformer l’orthographe.

    Comme la campagne féministe « Ban Bossy » aux US qui voulait faire interdire le mot « bossy » (faire son petit chef) qui avait comme figures de proue Hillary Clinton, Condolezza Rice…

      +15

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  • Gérard // 27.12.2017 à 10h43

    Cet article a le mérite de montrer que l’offense faite aux femmes, aux minorités, aux pauvres, à tous ceux qui souffrent, procède de la même cause dont les effets s’expriment différemment selon la nature de l’être humain qui produit les préjudices et celui qui les subit.
    Cette cause qui doit nous interpeller tous individuellement est notre misérable égoïsme qui produit nos désirs minables d’accaparement et de domination (argent, sexe, pouvoir, etc…).
    En regardant la situation sous cet angle, on peut comprendre que la résolution des différents problèmes viendra de notre prise de conscience grandissante (merci à une bonne éducation de l’opinion publique et de celle de nos enfants) que le travail est à faire en nous même en faisant l’effort de sublimer nos vils désirs en quelque chose d’un peu plus élevé. (qui peut se vanter d’être dénué de l’un ou l’autre des travers dont il est question ?)

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  • tchoo // 27.12.2017 à 10h47

    Peut-être un brin excessif n incluant tous les hommes dans le processus de domination, sans doute un des premiers écrits présentant ce biais pour discréditer le propos

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  • basile // 27.12.2017 à 11h07

    mon commentaire n’est pas passé. Je m’interrogeais sur le nombre hallucinant de douches ouvertes avec un homme dedans en train de ….. . que semblent voir tant femmes pour que ça pose un tel problème nécessitant un article. J’ai supposé qu’à un tel niveau, ce devait être à chaque coin de rue. L’horreur en effet

    Heureusement que la France est en retard sur le plan hygiénique, nous échappons, pour combien de temps encore ? à ça.

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    • Sandrine // 27.12.2017 à 11h14

      Je me suis également posé une question de ce genre! Ca serait marrant en fait si c’était le cas! Et surtout je m’interroge, moi, sur les femmes qui se sentent soi-disant obligées de regarder.
      A relire d’urgence : « Le traité de la servitude volontaire de la Boétie »

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  • Fritz // 27.12.2017 à 11h16

    La chasse est ouverte : https://fr.wikipedia.org/wiki/Harvey_Weinstein#Campagnes_de_sensibilisation
    En France, nous avons eu la mort de David Hamilton, il y a un an. Je n’aimais pas le personnage mais j’ai été surpris par le discours qui l’a accablé alors qu’il ne pouvait plus se défendre.
    http://www.europe1.fr/societe/flavie-flament-je-ne-voulais-pas-que-david-hamilton-meurt-sous-les-hommages-3485780 En effet, il n’est pas mort sous les hommages, mais la tête couverte d’un sac plastique.

    Dans ces conditions, je goûte le « large sourire » de son accusatrice. Sainte et immaculée Flavie, priez pour nous.

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    • sissa // 27.12.2017 à 11h29

      Ce genre de condamnation à mort sans jugement aurait dû interroger et provoquer un débat. Comment un témoignage fondé sur une mémoire retrouvée a-t-il pu être avalé sans le moindre recul? Cela fait froid dans le dos.

        +8

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      • Fritz // 27.12.2017 à 11h37

        Exactement. Je trouvais Hamilton antipathique, et s’il a vraiment violé la petite Flavie, il méritait déshonneur et condamnation. Mais j’ai été choqué par l’unanimité qui s’est déchaînée contre lui après sa mort sordide. Sur la foi d’une mémoire retrouvée, vingt-neuf ans après les faits allégués…
        https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Hamilton#Accusations_de_viol_sur_mineures_en_2016

        Quoi qu’il ait fait, David Hamilton reste un être humain. Et dans cette unanimité post mortem, je ne vois aucune humanité. C’est comme si on avait mis un mort au vide-ordures.

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        • basile // 27.12.2017 à 14h14

          c’est fou comme les élites ont l’art d’impliquer le peuple dans leurs soucis et le faire souffrir à l’unisson. C’est si naturel ma brave dame de passer ses vacances à Cap d’Agde, et de rencontrer Hamilton, par pur hasard encore. Ah vous z’ici ?

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  • Jules Vallés // 27.12.2017 à 11h44

    LES femmes ceci, LES hommes cela…. LES rapports sociaux réduits à des questions d’apparence sexuelle,ou de couleur de peau, ou d’âge….ou pourquoi pas de pointure de chaussure! Pendant que l’on s’étripe sur « l’accessoire  » , le principal, cad le système d’exploitation de tout ce qui est exploitable, humains (hommes ET femmes), y compris, peut perdurer sans contestation sérieuse.
    Quand le sage montre la lune…

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  • Le Rouméliote // 27.12.2017 à 11h55

    Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa ! Je me couvre la tête de cendres tellement j’ai honte d’être né « mâle blanc », en plus d’une tradition catholique, français de père et de mère, marié, père de famille. Je n’ai jamais agressé de femme, jamais harcelé, jamais discriminé. Mais je suis coupable, honte à moi… Faudra-t-il que je me les coupe ?
    Marre de l’essentialisme…

      +25

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    • Fritz // 27.12.2017 à 12h02

      Allons, allons, répondez plutôt au sondage d’Attilate, pour commencer :
      http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=2222.0
      Vous n’êtes qu’un « mâle représentatif »…

        +3

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      • Le Rouméliote // 27.12.2017 à 16h59

        Je crois plutôt que je vais ouvrir un tome pour oublier ce cuistre d’Hilarion Lefuneste…

          +2

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    • Kuma-San // 27.12.2017 à 14h24

      On remarquera avec certains féministes qu’ils ne se privent pas d’encourager des amalgames qu’ils disent sûrement combattre par ailleurs.

      Imaginez un seul instant qu’un article sur le terrorisme djihadiste contienne un passage tel que « Tous les musulmans profitent de la terreur exercée par Al-Qaida et Daech (…) Les musulmans ‘modérés’ du ‘quotidien’ essaient d’oublier leur propre complicité » (en écho à l’affirmation « Tous les hommes profitent de cette hiérarchie des sexes et de ces systèmes d’oppression (…) Les hommes ‘gentils’, ou ‘progressistes’, essaient d’oublier leur propre complicité. »).

      On hurlerait bien entendu, et A JUSTE TITRE, à l’incitation à la discrimination en raison de l’appartenance à une communauté religieuse.

      Je considère comme étant honteux qu’il existe environ entre un quart et un tiers d’hommes qui considèrent que le viol puisse être « justifié » et je m’en désolidarise, mais je ne vois pas en quoi je devrais me sentir coupable pour les crimes commis envers les femmes par d’autres hommes au seul motif que j’en suis également un.

      Désolé, mais la responsabilité collective, cela me rappelle des relents de pratiques totalitaires plus qu’autre chose.

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    • patrick // 27.12.2017 à 15h54

      imaginons un instant un article parlant de « femelles noires  » !!
      vous imaginez le tollé ??

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      • Sandrine // 27.12.2017 à 16h11

        Je ne suis pas trop d’accord avec ceux qui trouvent l’utilisation du terme « mâle » insultante. « Mâle » est très souvent utilisé dans la littérature en tant qu’adjectif pour désigner quelque chose de positif et de glorieux (les « mâles accents de la voix », les « mâles instincts « ,,, etc.). « Mâle » dans ces expressions est synonyme de « viril », c’est à dire de « vertueux ».
        Il en va tout autrement du mot « femelle » qui désigne immédiatement et uniquement quelque chose d’animal, c’est à dire d’inferieur à l’homme.

          +6

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        • patrick // 27.12.2017 à 17h01

          c’est pareil pour blanc qui désigne tout de suite un être supérieur ?? 🙂

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          • Sandrine // 27.12.2017 à 17h12

            Vous connaissez certainement le fameux verset du cantique des cantiques dans la bible:
            « Je suis noire et POURTANT belle »

            Oui vraiment, la culture est cruelle, parfois.

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        • Le Rouméliote // 27.12.2017 à 17h01

          Vous plaisantez ou vous êtes sérieuse ? Les deux mots ont exactement la même connotation : les électriciens en savent quelque chose avec leurs douilles mâles et femelles…

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          • Sandrine // 27.12.2017 à 17h25

            Le sens objectif est certes le même mais la charge subjective est évidemment très différente.
            Faites un tour dans Wikitionnaire en prêtant attention aux exemples qui sont donnés (par rapport aux différents usages du mot) et a l’étymologie latine.

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            • Le Rouméliote // 27.12.2017 à 19h48

              Pour l’étymologie, j’ai mon bon vieux Gaffiot qui confirme ce que je dis, quant aux usages… La différence est que le mot « mâle » peut être à la fois substantif et adjectif, alors que « femelle » est uniquement un substantif qui peut, toutefois, être adjectivé dans des expressions techniques (la douille femelle), mais on peut dire « une mâle assurance » et pas une « femelle assurance ». Ici, on emploierait l’adjectif féminin.
              Et réécouter la chanson de la grande Fréhel : »Tel qu’il est, il me plaît… C’est un mâle ».

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            • Sandrine // 27.12.2017 à 20h06

              Vous noterez que « mâle assurance » renvoie à quelque chose de positif ;
              quand on utilise le mot femelle, ce n’est jamais pour évoquer des choses spécifiquement humaines (comme l’esprit, la sagesse, la vertu, etc.) mais pour désigner des réalités d’ordre animal, corporel (qui dans notre culture sont généralement considérées comme inférieures)

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        • ty89 // 27.12.2017 à 19h38

          Le terme « mâle » est autant insultant que « femelle ». Les deux font référence au coté animal de l’Homme (de l’humain…).
          Quand j’étais enfant (~10ans) je m’amusais a surnommer une de mes cousines « la femelle »… juste pour l’énerver. Elle ne se laissai pas faire et avait rapidement prit l’habitude de me surnommer « le mâle ». Je n’en étais pas flatté. Et ça m’énervait tout autant qu’elle…

          Le terme de « mâle blanc occidental » est respectivement : sexiste, raciste (sur la couleur de peau) et … raciste (sur l’ethnie)
          Ceux qui utilise ce genre de terme se décrédibilise ou souhaite volontairement choquer l’auditoire.

          Après avoir monté les :
          – Les Fonctionnaires contre les gents du privés
          – Les Français de « souche » contre les Français « d’autres origines »
          – Les vieux contre les jeunes
          – Les pauvres (comprendre les 4 premier déciles) contre les moins pauvres (comprendre les 4 déciles suivants)
          On arrive maintenant a monter les Hommes contres les Femmes.

          C’est ça le progrès 🙂

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        • Jeanne L // 29.12.2017 à 18h46

          Vous remarquerez que dans ses aspects positifs le mot « mâle » est un adjectif, mais que quand il est ressenti comme péjoratif c’est quand il est un » substantif » exactement comme le substantif femelle qui désigne l’être femelle dans le monde animal,comme le mâle désigne l’être mâle dans le monde animal , l’adjectif péjoratif femelle n’existant pas, il n’y a donc pas une symétrie ni directe ni inversée… on ne dit pas des « femelles accentuations de la voix » pour dire l’opposé des « mâles accents » …
          Bref il y a tout de même une faute d’orthographe quand on dit qu’il faut couper le mâle à la racine…

            +0

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  • TEROUINARD // 27.12.2017 à 11h56

    Bonjour,
    Quel que soit le sujet, l’impartialité et l’authenticité sont « les deux mamelles » d’une discussion … entre humains.
    Depuis 3000 ans, en occident, Dieu est unique et … masculin.
    Et pourtant Jésus a dit que les prostituées nous devancent au Royaume des cieux.

    Soyons féministes …
    Soyons féministes sans Mr Bernays.
    Soyons pour l’égalité sans nier la différence des sexes.

    L’excision, le voile, les salaires plus bas, sont des faits.

    Peut être que le problème est insoluble tant que le sexe est le moyen de reproduction.
    Affaire de séduction et de ses conséquences.

    En attendant, plus d’harmonie, de bienveillance, entre hommes et femmes, ne sont pas à remettre à demain.

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    • Sandrine // 27.12.2017 à 12h09

      « Peut être que le problème est insoluble tant que le sexe est le moyen de reproduction »
      Vous touchez là ( à votre insu peut-être) ce qui est malheureusement très vraisemblablement la raison profonde de tout ce matraquage relatif aux « violences faites aux femmes »… L’idéologie post-humaniste qui cherche à faire son petit bonhomme de chemin dans les consciences…

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    • patrick // 27.12.2017 à 15h52

      « L’excision, le voile, »
      nous sommes dans une société multiculturelle, ai-je le droit de comdamner ?
      surtout en tant que « mâle blanc » représentant donc le mal absolu ( et non pas mâle absolu 🙂 )

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  • Vladimir // 27.12.2017 à 11h58

    http://www.lechorepublicain.fr/sartrouville/faits-divers/2017/12/27/un-adolescent-de-15-ans-tue-sa-sur_12683092.html
    C’est ca les  » males  » !
    Et comme ici ,la solidarité masculine joue a fond !

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    • Alfred // 27.12.2017 à 12h14

      Bien joué vlad. T’as gagné deux euros. (t’es au moins payé huit euros de l’heure à moins que tu bosses en ukraine).

        +9

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    • Loxosceles // 27.12.2017 à 13h17

      Oui, les hommes tuent. Les mâles tuent. Qu’ils soient soldats ou meurtriers.

      Problème numéro 1 : qu’on me présente une mère qui a empêché son fils d’aller à la guerre. Qu’on compare le nombre de femmes qui font cela avec celles qui n’y songent même pas. Qu’on ajoute à ceci celles qui désirent intensément que leur fils aillent à la guerre, qui les y poussent et les y encouragent.

      Problème numéro 2 : changer les « mentalités » ne suffira pas. D’abord, me référant à ce que j’ai dit au-dessus, il faudrait changer aussi bien celle des « mâles » que celle des « femelles » (bizarrement le second terme semble beaucoup plus choquant de nos jours, puisque l’usage du premier terme : mâle, ne choque à peu près personne). Ensuite il y a toute une question d’ordre social qui fait qu’on trouvera toujours des gens des couches populaires peu éduquées à envoyer au front. Par ailleurs, il y a là-dedans une question d’ordre biologique qui ne semble jamais prise en compte dans les débats bienséants, et qui est pourtant fondamentale. Or je défie l’humanité de modifier profondément sa propre biologie. Je ne dis pas que c’est une fatalité, par contre je prétends qu’y réussir relève du fantasme.

        +1

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      • Emmanuel // 27.12.2017 à 21h27

        Désolé, mais vos problématiques me semblent ne pas en être, en tout cas aujourd’hui, car pb n°1, le soldat est majeur et n’a pas à obtenir l’approbation de sa mère ou de son père pour aller « faire la guerre », pb n°2, avec nos moyens technologiques, voire les nouvelles armes qu’on nous prépare, la différence biologique ne compte plus vraiment….En revanche , je m’interroge (pardonnez-moi) sur le motif de votre argumentation. Je crois qu’on s’égare un peu en adoptant une attitude défensive des hommes, mais il s’agirait simplement de constater une inégalité factuelle, disons des conditions matérielles, entre les hommes et les femmes dans le monde actuel. Je rajouterais, si j’en crois les indicateurs des Nations-Unies sur la question, qu’une évolution énorme a court sur la planète, c’est pas fini et c’est tant mieux. Sauf à considérer une infériorité par nature de l’un par rapport à l’autre, mais je doute que ce soit votre opinion.

          +1

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    • Fritz // 27.12.2017 à 13h46

      Les hommes tuent plus que les femmes… C’est un fait. Voilà pourquoi ils étaient bien plus souvent guillotinés que les femmes… C’était justice.
      http://laveuveguillotine.pagesperso-orange.fr/Palmares1871_1977.html

      Quant au terme « mâle », je le trouve normal lorsqu’il est appliqué à des animaux, mais choquant lorsqu’il désigne des hommes : aussi choquant que serait « femelle » appliqué à des femmes.

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      • Philvar // 27.12.2017 à 23h26

        «  » Les hommes tuent plus que les femmes «  » C’est très loin d’être certain. Les hommes tuent avec brutalité très visible et les femmes très souvent par poison, lentement, ce qui n’est pas évident à soupçonner.

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    • sissa // 27.12.2017 à 15h56

      ‘LES’ mâles????
      L’immense majorité n’a jamais rué personne ni ne tuera personne.

      Le pire, c’est le couplet sur la « solidarité masculine » permettant de jeter la culpabilité sur l’ensemble des hommes.

        +9

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      • patrick // 27.12.2017 à 17h00

        surtout que dans le cas présent , on ne peut pas vraiment parler de solidarité masculine.
        l’autre mâle de l’affaire était le père .. donc on pourrait plutôt parler de solidarité familiale.

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  • Nicodème // 27.12.2017 à 12h01

    Tout cela est dû à l’absence totale d’éducation sexuelle et sentimentale de beaucoup trop d’hommes sur cette planète . Ce qui engendre l’incapacité à aimer un e femme . Certes , on aime une femme qu’on désire . Mais il faut l’aimer d’abord avec son cœur et son esprit . St Paul disait « soyez soumis les uns aux autres ! » , càd que l’homme , le mari écoute sa femme et fait ce qu’elle lui demande , dès lors que cela reste raisonnable , et la femme écoute son mari et fait ce qu’il lui demande , dès lors que cela est raisonnable . Lorsque le couple s’aime , il trouve facilement un accord sur toutes choses . Y compris l’union physique , où l’on doit savoir ce qui fait plaisir à l’autre , et se mettre à son diapason . Cela est particulièrement vrai pour l’homme , qui doit se montrer doux et patient . Exactement le contraire de ce que montrent les séquences porno , qui abîment tellement nos enfants et nos jeunes .

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  • basile // 27.12.2017 à 12h09

    Quand je lis ce genre de discours militant, j’arrive même à entendre la voix de son auteur, telle qu’on l’entendrait sur Radio France, discours dit sur le ton convaincu du professionnel de la contestation. Que bien sûr on se doit d’acquiescer sans hésiter l’ombre d’une seconde, sous peine de passer pour affreux individualise, voir fa****

    Tous ces discours se ressemblent, dans leur ton (écrit, ou hurlé). Il suffirait de changer quelques mots pour avoir un discours tout prêt pour une autre cause tout autant juste et scandaleuse.

    Ainsi, vous changez les mots « harcèlement sexuel, » par « droit au logement », et votre discours à quelques mots près est prêt à hurler par un militant du DAL

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  • bluetonga // 27.12.2017 à 12h40

    J’ai bien peur que Chris Hedges ne se fourvoie lourdement sur ce coup-ci. La gauche américaine a remplacé la traditionnelle lutte des classes par une lutte identitaire, où chaque groupe s’applique à récriminer contre les privilèges de l’autre, non pas pour fonder une société solidaire et égalitaire, mais pour s’assurer que la compétition de tous contre tous est juste et non-faussée. Une société basée sur la compétition à outrance qui définit la réussite par le pouvoir et la possession ne saurait être juste et engendrera nécessairement l’exploitation plutôt que le respect et la coopération.

    L’autre jour, ma fille adolescente m’a expliqué comment c’était un parcours de combattant pour elle et ses amies de se promener en ville, de gérer la lourdeur des crétins de tous âges qui se sentaient obligés des les héler ou de les aborder. Elle était amère en en parlant, mais ne blâmait pas tant « les hommes » qu’une société qui favorise entre ses membres des rapports de proies à prédateurs.

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    • Emmanuel // 27.12.2017 à 21h56

      Je ne pense pas que Chris Hedges fasse fausse route, en contestant l’inégalité hommes-femmes dans le cadre de la société américaine en particulier. Ne rien faire serait cautionner le statu-quo, c’est à dire un état d’infériorité factuelle des femmes (majoritairement) dans le monde actuel. Et cela n’a rien de contradictoire avec un combat social, bien au contraire, je pense que cela participe a une conception générale qui refuse une société de la loi du plus fort et du principe d’abus et de prédation qui en découle. Notez que ce que subi votre fille est bien le signe de quelque chose….

        +2

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  • calal // 27.12.2017 à 14h14

    des sites americains se preoccupent beaucoup des rapports hommes-femmes. Sur l’un d’entre eux,j’ai vu une video qui m’a semble tres interressante bien que « occidentalo-centree ».

    D’apres son auteur,la societe occidentale est en train de basculer du patriarcat vers le matriarcat parce que les hommes ne sont plus rares. A la sortie de la seconde guerre mondiale,le rapport nombre d’homme-nombre de femmes faisait que ( au pif ,je me souviens plus des quantites citees) qu’il y a avait 1 homme pour 4 femmes d’ou un patriarcat.
    depuis plus de guerre « trop  » meurtriere pour les hommes,le rapport homme femme s’equilibrant,les femmes ont a nouveau un choix « plethorique » de partenaires d’ou un regain de pouvoir en faveur des femmes.

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  • Babouw // 27.12.2017 à 14h41

    « Tous les hommes profitent de cette hiérarchie des sexes et de ces systèmes d’oppression »
    Cette seule phrase décridibilise l’ensemble de l’article. Voilà pourquoi je ne soutiens pas et ne soutiendrais jamais le féminisme. Je suis profondément égalitaire, pourquoi vouloir remplacer un extrême par un autre ?
    Si les plus vieilles générations dites traditionalistes sont dans d’anciens clivages du « rôle » de la femme et du « rôle » de l’homme dans la société, cela change à une vitesse folle.
    J’ai 24 ans et dans mon entourage on ne se pose pas ce genre de questions, car il va de soi que chacun est libre de faire et de penser ce qu’il veut. Je ne généralise évidemment pas car je connais aussi de sacrés cons avec les femmes, mais celles-ci sont consententes et rien ne les empêche d’envoyer chier leur mec qui les prends pour des bobonnes.
    Il y en a pour tous les goûts, difficile pour ces américains révoltés de ne pas imposer leur vision, surtout quand on voit l’extrémisme des féministes et des SJW d’aujourd’hui qui ne se préoccupe que de la couleur de peau et de ce qu’il y a entre les jambes.

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    • Nadine // 27.12.2017 à 15h18

      Il existe un féminisme universaliste et vous en êtes plus proche que vous ne pensez, je trouve triste de définir le féminisme uniquement selon des codes radicaux à la sauce libérale d’origine transatlantique !
      À lire :  » Fausse route  » d’Elisabeth Badinter paru en 2003, si le cœur vous en dit.
      Bonne route à vous !

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      • Babouw // 27.12.2017 à 17h02

        Bonjour Nadine,
        Je définis le féminisme d’aujourd’hui, celui que l’on voit, celui qui est promut dans notre société.
        Le féminisme dont vous parlez ne pourrait-il pas s’appeler égalitarisme ?
        Je regrette l’usage du mot « féminisme » qui est clivant de nature et qui exclut implicitement les hommes de la cause. Si bien que même les hommes qui prônent l’égalité pure et simple et qui font donc une critique acerbe du féminisme d’aujourd’hui sont traités sans distinction comme on le voit dans cet article.
        Cela dit j’entends ce que vous dites, et oui, je fais la différence 😉

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        • Nadine // 27.12.2017 à 19h14

          Merci Babouw pour votre réponse. Le féminisme « d’aujourd’hui » comme vous dîtes inclut plusieurs tendances, dont la 1ère de toute en terme historique, celle dont se revendiquent E. Badinter entre autres, et moi aussi. Les médias dominants exacerbent la radicalité, normal au vu de ceux qu’ils représentent.
          Pour autant reconnaissant que les femmes sont sous-évaluées au sein de notre société, je pense qu’il est juste qu’elles aient un combat appelé féminisme mais qui n’exclut en rien les hommes.
          Allez un exemple en passant : l’humanisme traite des humains et pourtant aborde la question de la cause animale et de l’écologie. Et l’écologie parle de l’éco-système et touche toutes les espèces, animales, végétales et humaines dans leur mode de vie. Etc etc.
          Toutes les causes sont liées…voir mes posts sur Louise Michel plus haut.
          Bonnes lectures…et bonne fin d’année !
          PS : je précise que je n’ai ni télé ni ne consulte les sites baveurs 😉

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  • Xavier // 27.12.2017 à 15h38

    Avec des mots, on peut dire à peu près ce que l’on veut sans que cela n’est aucun sens…
    Par exemple : quand certains voient l’humiliation des femmes à travers l’industrie du sexe, j’y vois la démonstration évidente de la vénalité des hommes et de la facilité qu’ont les femmes d’en faire ce qu’elles veulent.

    Il me semble donc que ce que veulent obtenir les (des ?) femmes n’est pas une égalité, mais en partage de la dominance exercée par les (des ?) hommes.

    Au regard de l’évolution de la société pour l’acquisition de cette dominance, de la force vers la détention d’information, cela paraît logique.

    Maintenant, croire que c’est une « libération » me semble faire preuve de bien peu de lucidité. C’est une autre soumission, qui plus est, à un système inique qui nous emmène tous au conflit généralisé.

    Celles qui ont subi la dominance d’homme seraient donc mieux inspirées de comprendre cela, plutôt que d’être les jouets d’un déterminisme bien compris par ceux que ce ralliement au système expansionniste arrange*… plutôt que simplement vouloir compenser la frustration subie et qui générera immanquablement d’autres frustrations.

    * diviser pour régner devient leur seule alternative faute de pouvoir proposer un projet commun.

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  • Chris // 27.12.2017 à 15h52

    Qu’ont donc gagné les femmes à être mise sur le trottoir, oups, je voulais dire, sur le marché du travail ?
    Un salaire égal ? Non. En moyenne 20% plus bas.
    Une charge domestique également partagée ? Pas vraiment, malgré la panoplie d’appareils ménagers et les bonnes paroles de nos partenaires expéditifs.
    Plus grande liberté sexuelle ? Oui… non ! Maintenant, elles sont sommées de prendre des hormones pour satisfaire leur partenaire sans risque de paternité. Nous sommes devenues des consommables à usage multiple.
    Des mères épanouies ? Pas que je sache, au vu du stress induit par la course perpétuelle entre nounou, jardin d’enfants/écoles, pédiatres, boulot, achats, activités sociales : des hamster ramant dans une roue.
    Des femmes épanouies ? Entre les diktats de la mode, du marketing, des chefs et sous-chefs (s’ajoutant aux mâles familiaux !), j’entrevois une sérieuse discrépance quand je mets en parallèle les tonnes d’antidépresseurs et autres inhibiteurs de mal-être vendus principalement aux femmes.
    Qu’avons-nous réellement gagné ?
    Mon impression ? Nous avons accumulé les servitudes, sauf que certaines sont emballées dans des paquets cadeaux…

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    • Nadine // 27.12.2017 à 19h22

      Je suis d’accord, et j’ajouterai à l’instar de Paul Lafargue qu’  » Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis des siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l’amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu’à l’épuisement des forces vitales de l’individu et de sa progéniture. » Ceci concerne les hommes aussi. Et écrire dans les livres d’histoire que les femmes ont obtenu leur indépendance quand le manque d’hommes se fit sentir dans les usines des pays en guerre participe de la même idéologie…

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      • Fritz // 27.12.2017 à 19h31

        Idéologie que l’on peut résumer en trois mots : Arbeit macht frei.
        Comme si l’usine libérait les femmes (et les hommes)… Et comme si les femmes ne travaillaient pas avant 14-18 et leur embauche dans les usines.

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    • Emmanuel // 27.12.2017 à 22h20

      Permettez de contredire un peu votre raisonnement, ou du moins, d’en préciser un point : le problème n’est pas que les femmes puissent travailler à égalité des hommes, mais plutôt le constat des conditions dans lesquelles cela se produit : salaires en moyenne inférieurs, et continuation de la prise en charge de la majorité des tâches domestiques. En revanche, souvenez-vous (enfin pas vous) quand les femmes dépendaient entièrement de leurs maris pour les questions économiques : pas cool !

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      • Nadine // 28.12.2017 à 03h26

        Ce qui existe encore notamment dans les couches les plus modestes et donc les plus touchées par le chômage. Les femmes en couple n’ont jamais cessé vraiment – à part une minorité – d’être dépendantes des revenus de leurs conjoints. L’idée de s’en émanciper commence à faire son chemin mais est freinée par le chômage, dont elles sont majoritairement victimes. Pour autant certaines découvrent alors la vraie nature du travail… à suivre 😉

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        • Sandrine // 28.12.2017 à 11h30

          « Dépendantes des revenus de leur conjoint « . Uniquement si il y a des enfants. Mais dans ce cas l’homme est dépendant du travail « ménager » de la femme (et inversement d’aileurs car de plus en plus d’hommes s’investissent dans les taches ménagères). Et les deux sont souvent dépendants l’un de l’autre pour le logement.
          Le vrai scandale, c’est que le travail ménager et d’education des enfants ne soit pas valorisé (financièrement) et n’ouvre pas de droits à la retraite.
          Que les femmes gagnent moins que les hommes à travail égal est évidemment scandaleux. Le même type d’injustice existe cependant en fonction de l’ecole ou nous avez étudié, de votre origine nationale (un immigré touchera beaucoup moins qu’un local), etc.

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        • basile // 28.12.2017 à 13h19

          par contre, que dire de la maladie moderne des divorces ? Chez les ouvriers, on ne divorçait pas (on n’en avait pas les moyens). Cette génération fête maintenant ses 50, 60 ans de mariage. Mes parents d’engueulaient (60 ans de mariage) mais bien que d’origine ouvrière, ils n’étaient pas pauvres. 2 salaires, pour un seul loyer, ça aide.

          quand je vois maintenant des amis de la quarantaine, qui rompent à la moindre connerie de l’autre… Bien que faisant partie des classes moyennes, ils se retrouvent plus pauvres que les ouvriers d’antan à devoir vendre l’appartement, et supporter les frais de 2 loyers. Je ne sais même pas s’ils sont capables de réaliser la connerie qu’ils ont faite d’avoir agit sur un coup de tête, tant la liberté tout azimut est devenue incontournable, et l’incapacité à supporter la moindre contrariété dans la vie la règle.

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    • JBB // 30.12.2017 à 00h37

      Pas du tout d accord avec Chris. Si nous vivons dans des pays riches c’est en partie par ce que les femmes travaillent et si elles travaillent c’est parceque nous sommes dans des pays riches. Notamment grâce aux avancées technologiques qui ont réduit le travail « au foyer » toujours effectué majoritairement par les femmes, mais aussi le déplacement de l’économie vers le tertiaire qui permet d’atténuer les différences salariales ( en favorisant les compétences intellectuelles ). Alors certes il y a encore du boulot mais les femmes n’ont jamais été aussi libres et bien traitées que maintenant dans les sociétés occidentales.

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  • koui // 27.12.2017 à 17h20

    On pressentait que tous les hommes puissants, de Mao à Strauss-Khan, avaient une vie sexuelle débridée rendue possible par leur abus de pouvoir. Le scandale Weinstein a permis de poser ouvertement le problème. Personnellement, je ne me sent pas du tout coupable de quoi que ce soit. Peut être que si j’étais un homme de pouvoir, j’en aurai abusé moi aussi sur les femmes bien que je déteste les rapports de domination. Mais je n’ai eu que peu de pouvoir et le peu que j’ai eu n’a jamais été utilisé pour acheter ou contraindre des femmes. Voir tous ces mâles dominateurs piétinés par des femelles en furie me semble donc surtout jubilatoire. Qu’elles coupent les couilles de tous ces petits tyrans puants de morgue et de testostérone. Merci mesdames, et vive l’Anarchie.

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  • petitjean // 27.12.2017 à 17h22

    Encore et toujours le procès des Hommes !!

    je prends leur défense :
    -nombre de femmes utilisent leur féminité pour obtenir ce qu’elle désire : est-ce mal ?
    -nombre de femmes qui sont arrivés au sommet se comportent exactement comme des hommes ! est-ce mal ?
    -nombre de femmes, et depuis la nuit des temps, ont fait endosser aux hommes des paternités qui n’étaient pas la leur ! est-ce mal ?
    -nombre de femmes allument les hommes pour le plaisir, puis les rejettent en se plaignant : est-ce mal ?
    -toute femme peut accuser un homme d’agression sexuelle, sans qu’il y ait la moindre preuve : est-ce mal ?
    -nombre de femmes détruisent psychologiquement des hommes sans qu’aucun coup physique n’ait été porté : est-ce mal ?
    -nombre de profession sont outrageusement féminisées : est-ce mal ?
    -nombre de femmes utilisent le chantage au sexe ou à la maternité pour instrumentaliser les hommes : est-ce mal ?

    -la nature, ou Dieu, a fait les femmes et les hommes fondamentalement différents, physiquement, psychologiquement et physiologiquement : est-ce mal ?
    Dans ces domaines, l’égalité n’existe pas………………………………….

      +17

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    • CHLéO // 30.12.2017 à 17h10

      « Les ascètes du Moyen Age haïssaient les femmes et pensaient qu’elles avaient été créées par Dieu pour tenter les moines. Il peut être permis d’avoir une plus noble opinion et de Dieu, et de la femme. »

      « Il y a deux manières d’éviter le piège de la femme : l’une est de fuir toutes les femmes ; l’autre est d’aimer tous les êtres ».

      Shri Aurobindo, révolutionnaire puis maître spirituel hindou, Pondichéry.

        +1

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    • Boogie // 03.01.2018 à 17h16

      Les pauvres hommes !
      les pauvres hommes victimes des femmes !
      oh mon dieu !
      Heureusement que vous êtes là !

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  • petitjean // 27.12.2017 à 17h28

    Quand Marguerite Yourcenar rappelait quelques vérités sur le féminisme

    https://www.ndf.fr/nos-breves/30-11-2017/quand-marguerite-yourcenar-rappelait-quelques-verites-sur-le-feminisme/

      +6

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    • Boogie // 03.01.2018 à 17h15

      « le » féminisme n’existe pas.

      Cherchez un peu, Monsieur.

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  • Brian64 // 27.12.2017 à 18h28

    Ça faisait longtemps que les féministes ne m’avaient pas fait rêver mais là c’est fait. Quand je pense aux affaires Dunand, des disparues de l’Yonne, Dutroux, et tant d’autres, je me dis que c’est peut-être ce genre de mouvements qui peut les faire éclater au grand jour. Les femmes aussi sont impliquées dans le sadisme sexuel extrême, mais pas autant que les hommes.

      +2

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  • Nadine // 27.12.2017 à 19h27

    Je dirais plutôt qu’inversement ce sont quelques malades mentaux qui exploitent certaines idées pour en faire une arme de vengeance personnelle ou de destruction collective.

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  • Annette Lanonymette // 27.12.2017 à 22h39

    J’ai arrêté la lecture à  » Donald Trump est l’archétype » [ de l’agresseur sexuel] … Et l’auteur , l’archétype de l’imbécillité politique . Voilà . Annette Lanonymette .

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  • Raoul C, // 28.12.2017 à 01h16

    Quand je le lis cela, je me dis : « on va disparaître et être remplacés par d’autres populations, c’est pas possible ».

    La maternité ne compte pour plus rien apparemment (ou alors 1 enfant, hein), il n’y en a plus que pour la carrière et la lutte contre la structure misogyne, comme si le salariat était un paradis (pour les hommes comme pour les femmes). Tout le discours victimaire me gonfle (le capitalisme n’est pas misogyne : il emploiera ce qui est le moins cher, les femmes nous fait-on croire, alors que les femmes non mariés gagnent plus que les hommes non mariés, que les lesbiennes gagnent plus que les hétérosexuelles, etc.)

      +2

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    • patrick // 28.12.2017 à 20h37

      ça va être amusant.
      En démocratie , la démographie est un élément essentiel , les plus nombreux ont raison.
      Et les populations qui nous remplacent ne sont pas vraiment compatibles avec le féminisme , je sens qu’on va bien rigoler dans 20 ou 30 ans 🙂

        +5

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      • Boogie // 03.01.2018 à 17h12

        Derrière votre commentaire, on sent le délire paranoïde du « grand remplacement ». Il faut chercher autre chose pour vous aider à vivre, ça ne correspond à rien qu’un immense fantasme.

        Par ailleurs, il est faux de dire que en démocratie, ce sont les plus nombreux qui ont raison.

        La raison n’est pas automatiquement du côté du plus grand nombre, ça se saurait. Sauf à prétendre que la démocratie se résume au vote, mais c’est une autre histoire.

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  • Ceusette // 30.12.2017 à 09h54

    Cette vague subite de préoccupations féministes me laisse quand même songeur. Pourquoi le système se préoccupe tellement et MAINTENANT de favoriser la représentation des femmes dans toutes les sphères de pouvoir, alors que les inégalités économiques n’ont jamais été aussi criantes de par le monde? En quoi je me reconnaîtrais davantage chez un homme patron du CAC 40 que chez une femme patronne de ce même CAC 40? En quoi cela constituerait-il un réel progrès? Encore une fois, ce sont des préoccupations élitistes comme l’ont été celles des mouvements civiques aux E-U dans les 1960 qui expliquent pourquoi la situation des noirs américains reste aussi médiocre. aujourd’hui.

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    • Boogie // 03.01.2018 à 17h05

      Tous les juifs ne sont pas les mêmes.
      Tous les musulmans non plus.
      Tous les zadistes ne sont pas identiques.

      En somme, une catégorie rabat toujours les diversités sous une fausse unité formelle.

      Et bien, allez-vous être étonné ?
      Tous les féminismes ne se ressemblent pas. Et donc toutes les féministes non plus.

      Essayez de reprendre votre question après avoir un peu cherché de quelle « féminisme » vous parlez.

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  • Boogie // 02.01.2018 à 20h16

    Récemment j’ai lu Andrea Dworkin (« Souvenez-vous, résistez, ne cédez pas » chez Syllepse) et je peux dire que j’ai été absolument ébloui et stupéfié. Ébloui par son style et stupéfié par ce que j’y ai appris. Christine Delphy n’a pas tort de dire dans sa préface qu’on peut la considérer comme une des grandes écrivaines du XXème siècle. Je souscris à cette affirmation.

    Parmi les commentaires ici, je salue Gislaine.

    Il faut que les hommes soucieux de justice et reconnaissant le féminisme comme une entreprise de justice lisent ce livre, et en particulier ce chapitre.

    Je suis arrivé à lire Dworkin grâce à Christine Delphy, et dans la suite logique d’un long travail (extra professionnel, donc discontinu et autodidacte) sur les théories de la domination.

    Si on est honnête, on doit reconnaître que les dominations sont plurielles, et que la domination masculine est un fait social massif. Il suffit de chercher les statistiques des violences sexuelles ou des féminicides (en France comme ailleurs) ou d’avoir quelques notions d’histoire pour s’en convaincre très rapidement.

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    • Mo // 03.01.2018 à 16h24

      Ben c’est simple ; parce-que un garçon dit payer pour entrer dans une boîte de nuit alors qu’une fille rentre gratuitement. Car le mec qui a une BMW beaucoup plus de chance de baiser que ça qui a une twingo 😉
      Car les hommes sont obligé d’avoir du blé, si non ils sont morts aux yeux des femmes, peut-être pas toutes les femmes, mais une très grande majorité.

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