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11.février.201811.2.2018 // Les Crises

[Vidéo] Emmanuel Todd sur Macron et les médias

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Source : Youtube, Le Média, 25-01-2018

Interview d’Emmanuel Todd par Aude Lancelin sur la chaîne Le Média.

Interview d’Emmanuel Todd par Aude Lancelin sur la chaîne Le Média

Commentaire recommandé

subnihilo // 11.02.2018 à 08h21

Au lieu de critiquer aussi amèrement que vindicativement, faites-y donc un tour pour vous rendre compte par vous-même.
Je peux vous dire que j’y ai trouvé des documentaires et interviews de qualité et une formule journalistique remarquable.
Mais raillez et critiquez, il en restera toujours quelque chose ! Ce vieil adage a toujours droit de cité à notre époque.

61 réactions et commentaires

  • caliban // 11.02.2018 à 06h28

    [Vidéo] Furieux , Emmanuel Todd dezingue Macron et les médias : “Je suis censuré sur FranceInter “

    Euh … c’est quoi ce titre « putaclick » ? Même si c’est involontaire, c’est vraiment pas très sympa de prendre les lecteurs de ce blog pour des imbéciles. Non seulement c’est dégradant mais en plus cela incite à réagir à l’humeur supposée de Todd au lieu de faire réfléchir au sujet (en l’occurrence à la censure).

    Un bon titre eu été à mon avis :
    « [VIDEO] Todd invité du Média commente l’action de Macron et dénonce sa censure de France Inter »

      +45

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    • R. // 11.02.2018 à 09h58

      Vrai mais il s’agit en fait du titre importé de la video youtube

        +22

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  • Stella 2B // 11.02.2018 à 06h31

    Aude Lancelin est vraiment une super intervieweuse.
    Emmanuel Todd, tel qu’en lui-même, sans langue de bois et doté d’un humour ravageur, balance à tout va sur cette société rétrograde qu’on nous vend pour novatrice.
    Le média, apporte vraiment un air frais et revigorant en comparaison du ronron des chiens de garde.
    Information brute qui laisse la place à la réflexion personnelle, vrais débats pédagogiques avec contradicteurs et sans coupures intempestives autant qu’impolies de la part du conducteur, émissions culturelles avec des visages nouveaux et des idées intéressantes…documentaires… tout est bon dans le média…

      +55

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    • John // 11.02.2018 à 08h51

      Pour ceux qui aurait lu la fabrication du consentement, je conseille la lecture du livre d’Aude Lancelin Le Monde libre, qui est une illustration actuelle et française des principes énoncés par Noam Chomsky.

        +23

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  • Manuel // 11.02.2018 à 07h16

    Emmanuel Todd n’est pas furieux. C’est un homme posé, réfléchi et sensible. Il parle le coeur connecté avec son cerveau. Le titre est une pompe à clique et je veux redonner l’élégance qu’Emmanuel Todd mérite.

    Ses analyses sont percutantes et ses réponses très perspicaces survolent les questions d’A. Lancelin
    A.L.: « le sens véritable de l’élection de Macron est [qu’] une classe supérieure française [ économiquement ] qui domine et assume cette domination ? »

    E.T.:  » c’est plus complexe que cela et il y a un vrai débat à avoir au sein des forces contestataires sur l’origine du mal. C’est vrai qu’on est dominé par des interprétations économistes de ce qui se passe. »

    Le reste dans la vidéo…

    Merci.

      +29

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  • Kiwixar // 11.02.2018 à 07h47

    « Le Media » : ils se sont pas foulés. Un surnom tout trouvé (leme.r.dia). Un nom aussi indentifiable qu’un soda baptisé « LaCanette ». Il leur manquait du brawndo aux electrolytes pendant le cérébrorage (brainstorming)? Comment Todd a-t-il trouvé l’adresse (LaRue, LaVille)? J’ai l’impression que le « grand soir » va rester longtemps coincé à l’apéro.

      +9

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    • subnihilo // 11.02.2018 à 08h21

      Au lieu de critiquer aussi amèrement que vindicativement, faites-y donc un tour pour vous rendre compte par vous-même.
      Je peux vous dire que j’y ai trouvé des documentaires et interviews de qualité et une formule journalistique remarquable.
      Mais raillez et critiquez, il en restera toujours quelque chose ! Ce vieil adage a toujours droit de cité à notre époque.

        +59

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      • tepavac // 11.02.2018 à 20h11

        D’accord avec vos propos, Le Médias, médias d’information général, est actuellement très au dessus de tous les autres, pour ne pas dire qu’il les écrase.

        Je pense, qu’à terme il les supplantera tous.
        Quand à Todd, c’est toujours agréable de l’écouter.
        Merci

          +15

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        • Albert // 12.02.2018 à 10h16

          On peut citer aussi contrepoints qui offre des points de vues alternatifs. Comme pour le média, on aime ou pas, l’important est d’avoir accès à plusieurs point de vue sur des sujets de fonds

            +2

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    • Ayudar // 11.02.2018 à 08h59

      Ça m’intéresserait de connaître la véritable réflexion derrière ce nom « Le Media » . Perso j’y vois une sorte de volonté de transparence, qui appelle un chat un chat, qui ne déguise pas la réalité.
      Par contre c’est l’article « le » qui me dérange, ca semble arrogant, le seul et l’unique. J’aurais préféré « Un Media » je crois.

        +6

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      • rosecestlamort // 11.02.2018 à 10h22

        oui c’était pas une grande idée en fait, c’est la nouvelle tendance globalisante, comme « les republicains » en attendant que le PS se rebaptise « les democrates » ou quelque chose du genre pour finir l’assimilation…

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  • Emmanuel Raphaël Christophe // 11.02.2018 à 07h59

    La qualification de « furieux » dans le titre, attribué à Emmanuel TODD, est, je trouve très exagéré.

    Peut-être du second degré, sûrement racoleur, ce titre ne correspond pas à la perception factuelle de cette vidéo.

    J’ai trouvé Emmanuel bien plus calme que son homonyme de l’Elysée quand il parle à la fois des prolétaires et des intellectuels…

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  • Christian Gedeon // 11.02.2018 à 08h35

    Ah…France Inter. Forteresse néo bobo sociétalo compatible dont les journalistes sont toujours d’accord avec…eux mêmes. Pas étonnant que Todd soit personnage non grata. Pas que je sois un fan de Todd,loin de là,mais la pensée unique fait des ravages sur cette chaîne radio,jadis mythique. Ceci étant dit, Todd n’est pas le seul exclus loin s’en faut. On n’entend pas plus Zemmour, Polony ou d’autres. Le canal France Inter est de plus en plus étroit…et sa lagune s’assèche jour après jour. Il leur reste les amuseurs publics pompeusement baptisés chroniqueurs.

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    • Bambi23 // 11.02.2018 à 11h50

      Je suis d’accord avec vous, il faut cependant reconnaitre que N Polony est sur France inter tous les dimanche vers 13h20

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      • Christian Gedeon // 11.02.2018 à 12h48

        Dix minutes,sacrée caution,non? C’est juste pour dire,voyez comme nous sommes tolérants.

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  • Maxhno // 11.02.2018 à 08h51

    Ses analyses sont devenues bien rares sur ce site et c’est bien dommage, son affranchissement à tout genre de castes rend son discours audible pour tout citoyen qui se respecte un minimum.

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  • TEROUINARD // 11.02.2018 à 09h08

    Bonjour,
    Ceci est un « bon signe », de nos jours.
    Cependant, encore un effort, Mr Todd .. et vous serez calomnié (par les médias).
    Ce qui serait le signe de bonne santé mentale (en parodiant Krishnamurti).

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  • aladin0248 // 11.02.2018 à 09h16

    France-Inter, c’est un peu comme les symphonies de Beethoven qu’on a entendu 150 mille fois : à chaque mesure on connaît la suivante sans aucune surprise. Forcement, les propos de Todd y détonneraient comme un coup de cymbale au milieu d’un concerto de flûte. France-Inter donne le ‘la’ de la propagande ordinaire. J’avoue c’est un peu agaçant à écouter au delà de dix minutes, mais ça a cette utilité. Quand on entend le nom des journalistes … on sait qu’on entend la voix de son maître. Lorsque le système va idéologiquement dérailler, les couacs de France-Inter seront un bon test.

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  • lemoine001 // 11.02.2018 à 09h30

    C’est drôle : E Todd ne sort pas de son explication par le niveau d’éducation. Il maintient que cette explication peut se substituer à celle par l’économique (par la classe sociale). Mais ce sont les deux faces d’une même réalité, évidemment. L’idéologie de la classe dominante est l’idéologie dominante. C’est celle de ceux qu’il appelle « les 1% » (ce qui fait précis puisque c’est mathématique mais est vague en réalité). Cette idéologie est diffusée d’abord par l’école et surtout évidemment de plus en plus quand on avance dans le cursus scolaire. C’est donc tout-à-fait normal que cette idéologie soit largement celle des classes intermédiaires les plus éduquées. Ce n’est pas l’éducation qui est en cause mais son contenu de classe et celui-ci est affaire de démocratie.

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    • R. // 11.02.2018 à 09h46

      Moui enfin il y a un clivage important entre les différentes filières éducatives. L’idéologie d’une filière scientifique n’a rien à voir avec celle d’une filière droit ou science éco.

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    • Madudu // 11.02.2018 à 10h35

      Dans la perspective de Todd les soubresauts actuels ne sont que les derniers développements d’une « révolution » éducative qui débuta dans le monde anglo-saxon au XVIIe siècle (ou XVIe, je ne sais plus ^^).

      Elle précède les révolutions industrielles et elle précède les révolutions agricoles, toutes ayant débutées dans le monde protestant suite à l’alphabétisation du peuple (pour lire la bible).

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    • Ando // 11.02.2018 à 11h04

      Todd il me semble ne dit pas que cette différenciation a pour origine une stratification par niveaux d’études mais qu’elle a pour origine le fait que soit inculqué à ceux qui ont fait des études supérieures le préjugé cocasse que cela fait d’eux des êtres différents. Je dirai aussi que cela créé une couche de gens très formatés qui se paient trop facilement de mots et ont peur de la confrontation avec le réel.

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      • Chris // 11.02.2018 à 13h34

        Je ne remarque ce clivage très marqué qu’en France où existe une réelle religion du diplôme pour catégoriser la population et que véhicule… l’Education Nationale.

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    • Manuel // 11.02.2018 à 14h24

      @lemoine « Ce n’est pas l’éducation qui est en cause mais son contenu de classe et celui-ci est affaire de démocratie. »

      Je suis désolé, mais je ne vois pas la subtilité.

      En quoi est-ce différent de ce que dit Todd ?
      Todd dit-il le contraire ?

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      • lemoine001 // 11.02.2018 à 17h51

        Comparez les programmes d’histoire il y une trentaine d’années et ceux d’aujourd’hui. Vous verrez que le contenu (ce qu’il en reste) est différent. On ne peut d’ailleurs presque plus parler d’enseignement de l’histoire. Ce n’est qu’un exemple.

        Je ne peux pas en dire plus. Je vois que j’avais fait deux interventions. Une a disparu. J’aimerais que ce ne soit que l’effet d’une erreur de « manipulation » et que cette réponse n’aura pas le même sort.

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    • Brigitte // 12.02.2018 à 09h15

      Oui, à part ses propos sur l’éducation, la prestation de Todd est très bonne, bien au dessus de ce que le tire racoleur peut laisser entendre…. Il dézingue en effet mais de façon réfléchie et fait mouche à chaque fois, tellement la critique est juste. Même le petit jet d’acide urique vers un président pas fufute et qui ne comprend rien à l’économie…digne d’un écolier mais qui dénote une liberté de ton jubilatoire.
      Depuis la fin du XIX siècle, l’école a été un facteur d’émancipation populaire mais aussi d’encadrement et de réservoir de main d’oeuvre. Quand Todd dit que l’école (il parle d’éducation) ne joue plus son rôle émancipateur, je suis d’accord mais pas pour les mêmes raisons.
      Trop d’égalité tue l’égalité. Je ne vais pas détailler, tout le monde le sait, même Cédric Villani….personnage anachronique semblant sortir d’une pièce de Molière…
      Quand la société est malade, l’école est malade. Sans modèle, sans industrie, sans projets, seuls les privilégiés s’en sortent.

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    • bhhell // 12.02.2018 à 11h36

      La civilisation repose sur une division du travail et une spécialisation toujours plus accentuée. Elle requiert une sélection scolaire préalable via un modèle de compétition inégalitaire. Comment empêcher dés lors que se développe cette culture du narcissisme (chez les 20% supérieurs de la population qui soutiennent les programmes néolibéraux en occident, et sont littéralement la base et la légitimité de tout le système) à laquelle Todd fait parfois allusion? Une éducation sans classe est-elle compatible avec la civilisation et la complexité qui l’accompagne? Permettez moi d’en douter.

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      • Brigitte // 12.02.2018 à 12h55

        Bhhell, la compétition inégalitaire est un pléonasme!
        On peut à la rigueur parler d’égalité des chances au départ, mais où se situe le départ? à l’école primaire, à la maternelle, à la naissance? vous voyez bien que vous nagez dans l’idéologie égalitariste, qui est totalement contre-productive.
        A t-on besoin de dévaluer le bac pour que tout le monde l’obtienne? et après?
        A t-on besoin d’un médailler Fields pour savoir comment apprendre à compter aux enfants? Tout ça est ridicule, comme la lavallière de Villani et sera vain….
        L’école est la dernière cartouche du capitalisme, pour faire du chantage social. On vous fait croire que vos enfants progressent alors qu’ils régressent mais pendant ce temps là, Ils ne sont pas sur le marché du travail donc c’est bon pour les chiffres du chômage.

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        • bhhell // 12.02.2018 à 15h45

          Excusez moi mais je ne défendais pas une éducation ceci ou une éducation cela. Je parlais du narcissisme que produit l’éducation dans la division du travail.
          Les classes supérieures éduquées (les 20% décisifs du système), sont le soutien infaillible du système et de l’ordre social.
          Donc je voulais dire que l’éducation me semble contradictoire avec la démocratie (mais c’est peut-être un problème insoluble).
          Et si l’école nous parait en déclin, c’est que le taylorisme est remplacé par un modèle qui n’est plus basé sur le besoin de main d’oeuvre (ce qui en dit long sur la nature émancipatrice de l’école).
          Quand au principe que trop d’égalité tue l’égalité, c’est une vue de l’esprit, car le fait que les classes populaires aient monté dans les diplômes n’a pas empêché les autres de continuer à monter. Il fallait que tout change pour que rien ne change.

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          • Brigitte // 13.02.2018 à 08h49

            bhhell, je suis d’accord que votre formule  » il fallait que tout change pour que rien ne change » est un constat, que je partage, alors que la mienne « trop d’égalité tue l’égalité » est une interprétation. Le terme même d’égalité est une vue de l’esprit.
            Il faut savoir ce que l’on veut: émanciper le peuple ou le prendre en charge.
            La diplômite est une pathologie du manque de travail. Le taylorisme a changé de camp. On fabrique des diplômes comme on fabrique des bidons de lessive, pour occuper les jeunes et les empêcher d’être dans la rue. Ce n’est pas productif mais ça empêche les émeutes et ça emploie du personnel enseignant, le plus souvent contractuel.
            Mais même ces soins palliatifs ne sont plus efficaces, c’est en train de craquer, la violence est dans l’école désormais. Alors on nous sort la nième réforme et cette fois-ci, elle nous vient de Singapour….mondialisme économique, culturel et éducatif.

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      • Tunkasina // 12.02.2018 à 13h24

        « La civilisation repose sur une division du travail et une spécialisation toujours plus accentuée »
        En effet !

        Et c’est en contradiction avec la biologie humaine. A toutes choses égales par ailleurs, les enfants n’ont que peu d’écarts entre eux pour ce qui est d’assimiler les apprentissages qu’on veut bien leur offrir. Autrement dit, quasi n’importe quel être humain éduqué correctement donnera un humain valable pour une fonction dite « supérieure ».

        C’est sans doute pour cela qu’on survécues les sociétés/civilisations soit inégalitaire (la nôtre), soit à croissance économique nulle (celle des peuple d’Amazonie, par exemple). (attention, aucun jugement de valeur ici, je juste tente de poser un constat).

        Cependant, pas de fatalisme : Une civilisation à classe n’a pas l’obligation d’être le théâtre d’une guerre des classes. Actuellement on y est, c’est vrai. Mais rien n’empêche (dans l’absolu) d’abaisser le niveau de conflit. J’ai des idées sur le « comment » mais la longueur de mon commentaire m’impose de remettre cela à plus tard.

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    • christian gedeon // 12.02.2018 à 16h48

      Todd est d’extrême gauche quoi qu’il en dise…Jamais il n’admettra la moindre part de varie responsabilité des manitous de l’éducation ex nationale dans la catastrophe actuelle. Pas plus que la pensée pedagogiste complètement illuminée qui a démoli l’école de la république. pour des gens comme Todd même une table de multiplication est politique et instrument de domination.

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  • d’Aubrac // 11.02.2018 à 09h59

    France Inter pourrait avantageusement adopter le stupéfiant slogan de France Culture, qui lui irait aussi comme un gant :

    « L’esprit d’ouverture » !

    Plus on reste enfermé dans l’entre-soi, bien au chaud avec les copains-copines, dans le confort des certitudes qui sévissent depuis les années 80, plus on éprouve le besoin de crier haut et fort son indépendance d’esprit et son pluralisme.

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    • Sandrine // 11.02.2018 à 11h46

      Oui j’ai été sidérée moi aussi par ce nouveau slogan de France Culture « l’esprit d’ouverture » totalement orwellien dans son inspiration je trouve.
      En fait, ça veut dire « haro sur ceux qui critiquent le progressisme et la globalisation «  et ça reflète bien en effet le changement de ton de beaucoup d’émissions de France Culture depuis 2 ou 3 ans – surtout dans les émissions d’actualités où le parti pris idéologique est de plus en plus agressif.

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  • Ardéchoix // 11.02.2018 à 10h25

    17mn53 : « Pourquoi les Français sont ils aussi apathiques » .
    Quand 12 millions de personnes ne vont pas donner leur participation à ce cirque médiatique, ce n’est pas par manque d’énergie. Mais allez voter pour un banquier, ou une raciste c’est donner sa caution à un système moribond.
    Quand à la censure de M.Todd sur France Inter c’est un signe de bonne santé intellectuelle pour celui ci .
    France Inter est une très bonne radio……les jours de gréve .

      +17

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  • Ardechois // 11.02.2018 à 11h09

    Bravo pour Aude Lancelin ; on s’aperçoit qu’une journaliste peut faire son travail sans chercher à embrouiller ou à faire dériver le débat par des interruptions intempestives….Je ne vois pas quelque chose ni chez Todd ,ni chez elle qui peut justifier le mot « dézingue »r ,au contraire tout la été mené très dignement…
    Les dérives politiques sont liées à l’apathie du peuple,la lâcheté est bien intellectuelle par exemple nous avions perdu les guerres de 1870 et de 1939 bien avant les combats..ces échecs sont bien des échecs dus aux « élites »

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    • tepavac // 11.02.2018 à 20h22

      Oui!, il a dit, dignement, avec pondération et jovialité, que le président est un sot.

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  • martin // 11.02.2018 à 13h24

    Affirmer, comme le fait E.T., que Macron « ne comprend pas » qu’il ne dispose pas du pouvoir économique est à mon humble avis d’une grande naïveté, tant i semble clair que le mandat dudit Macron est de fondre parfaitement la succursale France dans la superstructure de l’étage du dessus. Et je trouve étonnant l’explication de l’acceptation des inégalités par le « conditionnement » des études supérieures. Sauf à considérer que la télé-réalité, Instagram et les réseaux sociaux soient « des études supérieures »..parce qu’en tant qu’instrument permettant d’habituer chacun à l’arbitraire, à l’inégalité, à la cruauté et in fine à la soumission aux « règles », lesdits réseaux sociaux me semblent beaucoup plus performant que l’enseignement universitaire.

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    • Sandrine // 11.02.2018 à 17h51

      Diriez-vous que vous êtes plus influencé par ce que vous apprenez via le partage avec les contributeurs d’un média social tel que par exemple « Les Crises » ou par ce que vous ont enseigné vous maîtres à l’université (qui jouissent de toute l’autorite que leur ont conféré leurs pairs et confrères )?

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      • martin // 11.02.2018 à 21h40

        Pensez vous sérieusement que « les crises » et ses quelques milliers de lecteurs qui prennent la peine de lire (pour certains) de longs articles pèse très lourd en terme de « media social » face à Kim Kardashian et ses cent millions de followers sur Instagram ? Ou de Facebook et de ses milliards d’adhérents ? Et, pour répondre à votre question, les auteurs de ces bons vieux livres (qu’il s’agisse de politique, d’histoire ou de philosophie, pour ne parler que des matières structurantes) m’aident infiniment plus à me construire une opinion que les rares « médias sociaux » que je fréquente. Il est très amusant de se distraire sur le blog de Maître Eolas, par exemple, mais ledit blog ne saurait tenir lieu de cours de droit.

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        • Sandrine // 12.02.2018 à 14h25

          Oui…Donc du coup vous validez la thèse de Todd qui considère la formation scolaire et en particulier universitaire comme un puissant facteur de structuration des représentations sociales et des croyances ( puisque les auteurs des « bons vieux livres » (…) » dans les matières structurantes » telles que la politique, l’histoire ou la philosophie sont généralement des profs d’université et/ou des chercheurs rattachés à des universités… )
          Pas sur d’ailleurs que parmi les « cent millions de followers de Kim Kardashian sur Instagram » il n’y ait pas une bonne proportion de gens qui, comme vous se « structurent » grâce à de bon vieux livres de politique, d’histoire ou de philosophie.

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          • martin // 12.02.2018 à 17h01

            La thèse de Todd – telle qu’il l’expose en tous cas ici – est que l’enseignement supérieur est la cause principale de l’acceptation des inégalités par le corps social, les 40% de la population suivant ces études étant légitimé (par les enseignants notamment) à ce croire « plus intelligents » que les 60% restant, lesquels 60%, les « dominés », étant symétriquement conditionnés à se ensuite « moins intelligents ».. La mienne est que cette acceptation des inégalités doit très peu à l’enseignement, et beaucoup à la « nouvelle religion » distillée non par les profs mais par l’ensemble des médias -sociaux ou pas, incluant les jeux vidéos et les modes- faisant l’apologie du matérialisme et de l’égoïsme et privilégiant l’émotion (souvent hystérisée) et la foi aveugle sur la réflexion critique. Est ce plus clair pour vous ?

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            • Sandrine // 12.02.2018 à 20h10

              Oui je comprends.
              Pour autant la promotion de la vie « instinctive » aux dépends de vie contemplative (la réflexion) que vous critiquez (à raison) dans réseaux sociaux et autres jeux vidéo est plus un facteur de désordre social que de reconduction de la structure inégalitaire de la société. L’institution scolaire est à mon avis beaucoup plus efficace si le but recherché est une justification « objective «  des inégalités économiques au sein de la division du travail (le diplôme jouant le rôle d’un signe efficace permettant l’appartenance à une sorte de caste de brahmanes « ouverte » compatible avec les valeurs universalistes et égalitaires qui fondent le libéralisme »originel » et mythique)

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            • martin // 12.02.2018 à 21h39

              @Sandrine : curieusement, j’ai tendance à penser que « l’institution scolaire », quand elle est efficace, est un des seuls moyens ( peut être le seul, avec l’usage de la violence collective) permettant de corriger de façon significative la « reproduction héréditaire  » des inégalités.

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  • Chris // 11.02.2018 à 13h58

    Dominants… en nombre (les 40%) !
    Ils « s’émancipent » des réalités par la culture de l’ignorance programmée : la fabrique des lobotomisés de l’Educ et grands écoles !
    Nous avons affaire à des gens instruits, mais pas forcément intelligents.
    Cette population obéit aux injonctions d’une représentation qui les avantage. Qu’ils la quittent et patatras, ils perdent tout. Qui voudrait perdre un statut si longtemps convoité ?
    Si vous vous rappelez de la campagne de Macron, il a dit tout et son contraire : ça n’avait l’air de déranger personne !

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    • ty89 // 11.02.2018 à 15h09

      En France les plus instruits sont globalement les moins intelligents.
      L’instruction met en place des automatismes qui dispense les élèves de réflexion.
      De part mes discutions j’ai très souvent remarqué que les moins instruit sont les plus réfléchi, les plus terre a terre. A l’inverse, les gents instruit vont accorder plus d’importance a la forme du propos qu’a sa substance. Ils vont tenter d’utilisé leurs instruction pour noyer le poisson en utilisant des mots savant, que, pour la plupart ils ne comprennent même pas.

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  • calal // 11.02.2018 à 14h44

    amha les bac+5 francais vont bientot pouvoir constater a quelle valeur le marche mondial estime leurs competences…

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  • Renaud // 11.02.2018 à 15h22

    J’avais lu le livre d’Emmanuel Todd : -l’illusion économique- peu de temps après sa sortie en 1997, puis relu 16 ans après en 2013. Avec ce recul, chapeau vraiment! Depuis, je tends toujours l’oreille aux propos de E. Todd à l’esprit scientifique.

    Macron, imposé par les grandes fortunes nationales et internationales, est l’enfant type du système actuel dont il a le même âge: sur le plan familial, sociologiquement, intellectuellement, professionnellement et quelques autres domaines. Ses critères et ses poncifs qui s’étaient déployés durant ces 40 dernières années sont en train de vieillir à vue d’œil, déjà… Il se trouve qu’il est aussi grand-père par son mariage.
    Ce fana de l’ « Europe » qui veut marier de force l’Allemagne et la France (autant boire un mélange de bière et de vin, beurk!!) Macron préfère donc remettre la France à Mme Merkel, ce « berger allemand » au service des États-Unis. D’ailleurs, à l’étranger, Macron parle souvent l’anglais la langue de ses vrais patrons…

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    • d’Aubrac // 11.02.2018 à 17h20

       » la langue de ses vrais patrons… »

      C’est à dire la langue des maîtres.

      L’exercice du pouvoir passe par la langue.

      Autant dire que nous sommes quasiment sous occupation.

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      • Subotai // 11.02.2018 à 19h59

        Non, la langue des conquérants ((Germain) – dont nous sommes les sujets/vassaux/serfs/ assimilés – mais dont la suprématie est aujourd’hui battue en brèche par d’autres modèles culturels.
        Raison pour laquelle un vent de rébellion souffle sur la société entière et pour laquelle la « collaboration » est devenue plus intransigeante et fébrile. 🙂
        Bref le début de la fin du Système…
        L’échelle du temps social étant ce qu’il est, ça prendra le temps que ça prendra… 🙂

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  • Opp’s // 12.02.2018 à 00h08

    Assez drôle de voir Todd ravi de faire le joli caniche devant Aude.C’est vrai qu’il est rigolo d’ailleurs.
    Après, sur le fond, il décline de façon subtile et mouvante -ce qui cache parfois ses contradictions- une série de signes destinée à bien montrer qu’il est tout de même pas loin de la vrai gauche radicale. Car notre homme , est là, réalistement, en opération ‘séduction’ sentant bien que ses provocations passées tous azimuts , assez courageuses et en tout cas intéressantes, finissent par lui fermer des portes, comme il s’en plaint de façon amusante (oubliant d’ailleurs tous les penseurs ou essayistes radicaux du camp ‘opposé’ qui sont dans la même situation ou pire , car eux , vraiment mis à l’index)

    Toujours cette façon de positionner en prenant les choses de biais. Un peu comme s’il était d’accord avec Aude , mais au fond pas vraiment pour les mêmes raisons qu’elle. C’est le problème des gens intelligents de donner l’impression qu’ils pourraient défendre sur le même sujet , disons des couleurs bien différentes. Mais Aude ne demande pas plus que cela puisque de son côté elle est en opération de lancement promotionnel.

    Toujours ces stratégies de contournement, avec quelques modestes petites blagues conviviales servant de discret marqueur subliminal, qui lui permettront de répondre tout en se gardant la possibilité de tenir plus tard un discours de tonalité bien différente. Car notre agent est d’une prudence rusé et il n’entend pas obérer sa liberté future de ses positions paradoxales.

    Mis à part ça pas grand chose de bien consistant ou paradoxal à se mettre sous la dents , ce coup là.

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  • Valmeysien de Bouvines // 12.02.2018 à 03h55

    Emmanuel Todd, comme tous les héritiers de l’Ecole des Annales, est mal accueilli car il est difficile d’accepter que l’action politique est limitée par les « forces profondes de l’histoire » (Renouvin/Durosselle).

    Le travers de la pensée idéaliste (qui n’a pas que des défauts j’en conviens volontiers) est de constituer des systèmes abstraits et de croire qu’ils sont applicables de manière universelle. Ce travers concerne pas mal de monde sur le spectre politique.

    S’ensuit l’incapacité de tirer un bilan lorsque ces forces profondes mettent en échec une politique qui paraissait si bien ordonnée en théorie.

    C’est tout de même dommage de constater que le message fondamental de l’Ecole des Annales n’a toujours pas atteint les esprits réputés les plus brillants de notre pays alors qu’il s’agit, selon moi mais je crois ne pas trop me tromper, d’un des courants de pensée les plus performants, sinon le plus performant, des sciences sociales et historiques.

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  • Marc Michel Bouchard // 12.02.2018 à 05h58

    Un nouveau Média sur le web pour faire face à l’État contrôle des médias publics et du contrôle des grands médias privés macroniens. Positif tout en sachant que cette offre commence à s’élargir tant que le net n’est pas sous contrôle en profondeur. Il y a déjà un certain contrôle de l’info par le chacun pour soi individualiste dont fait état Todd, ce qui nourrit la classe moyenne qui est statu quo parce que individualiste. E.Todd dit bien que la classe moyenne soutient l’édifice social autour du 1%. Cette dernière est le fruit de l’éducation et aussi de la notion élective de réussite qui est le salut individuel contemporain, comme quoi le post catholique zombie ça existe. L’édifice trouve sa raison centrale dans la raison de la rationalité qui donne le progrès technique mais aussi son revers qui est que la raison trouve sa légitimité dans l’expulsion de ceux qui ne suivent ou ne suivraient pas les voies de l’ingénierie du savoir universitaire. Todd insiste sur l’inégalité du savoir ou de son faible accès par classes ou j’ajouterais par la misère de l’enfance malheureuse. C’est ce que les plus heureux refusent de voir. Et par ses travaux sur les familles, E.Todd voit des choses que peu voient.

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  • Tardieu // 12.02.2018 à 08h12

    Le Média : La nausée après 5 secondes du générique précédant le journal le 15 janvier. Le journal du 15 janvier, premier thème abordé, l’égalité entre les hommes et les femmes soufflée par l’OTAN et Bruxelles, sans oublier Macron, bref la propagande du régime pour dresser toutes les couches de la population les unes contre les autres, TF1, France2, à vomir…

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  • Tardieu // 12.02.2018 à 10h00

    Todd n’est pas un intellectuel, c’est un « essayiste », un « chercheur ». On aura compris qu’il ne travaille pas avec sa tête ou que sa tête ne travaille pas, on s’en était aperçu, merci monsieur Todd.

    « Macron ne comprend pas l’économie ». Pardi, pourquoi, le devrait-il ? Cela lui servirait à quoi puisqu’il ne détient absolument aucun pouvoir.

    Macron n’est pas « fute-fute ». Todd l’est-il davantage ?

    « Macron parle comme les anglais des années 80. » Normal, non ? Pas très « fute-fute » Todd !

    Todd – « le problème fondamental du marxisme, cette idée d’une histoire qui serait vraiment fabriquée par les masses opprimées et simplement par les masses opprimées, le prolétaire qui va être tout parce qu’il n’est rien, maintenant si on n’est rien on reste rien ».

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  • Tardieu // 12.02.2018 à 10h08

    Passons sur cette interprétation frauduleuse du marxisme. Tout le monde sait ou devrait savoir que depuis la nuit des temps ce sont les intellectuels ou l’idée qui gouvernent le monde, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est à leur image quand on suit son raisonnement stupide. Cela dit, ce dernier constat (qui l’inclut) n’est pas faux, mais il n’est pas de lui !

    Todd a semble-t-il oublié que « les masses opprimées » ont été associées à toutes les guerres et révolutions en tant que chair à canons ou avant d’être cruellement réprimées, guerres et révolutions qui ont rythmé le développement de la civilisation humaine. Rappelons-lui également qu’elles constituent la majorité de la population qui produit et consomme, qu’elles cessent l’un ou l’autre et vous devriez vous nourrir exclusivement de vos discours monsieur Todd, autant dire que vous mourriez de faim tellement ils sont inconsistants…

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  • Tardieu // 12.02.2018 à 10h14

    L’histoire nous dit-il n’est « pas dominée non plus par le 1% ou la minorité des capitalistes, mais par les classes moyennes supérieures ou la petite bourgeoisie ou tout ce qu’on veut » qui avant d’être « l’électorat de Macron qui s’est émancipé » ne valaient guère mieux… Si elles ont participé au développement de la civilisation, c’était uniquement par intérêt et sans se soucier de la manière d’y parvenir ou du sort réservé aux « masses opprimées »…

    Le problème des intellectuels rejoint celui auquel l’humanité est confrontée de nos jours. On vient de voir que M. Todd refusait d’admettre que « les masses opprimées » remplissaient un rôle déterminant dans l’évolution de la société. Or, elles seules sont en mesure de renverser le régime en place, comme elles le firent à la fin du XIXe siècle en France, pour peu que des membres des classes moyennes les organisent et leur montrent la voie pour dépasser le stade du capitalisme, qui rappelons-le n’a pas existé de toute éternité…

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  • Julie // 13.02.2018 à 12h54

    En disant que Macron n a pas de pouvoir au niveau économique, Todd confirme ce que Varoufakis écrit et dit partout depuis 2015, n’en déplaise à Mr Toussaint (un stal de la vieille école?). A lire, les (non-) notices Wikipedia des types les plus puissants dans l’affaire grecque, Thomas Wieser et Poul Thomsen (sauf bien sûr Merkel-Shäuble) on se dit effectivement que le pouvoir de l’ombre est immense.

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  • Renaud // 13.02.2018 à 15h28

    @ Tardieu le 12 février 2018 à 10h08

    « Rappelons-lui également qu’elles constituent la majorité de la population qui produit et consomme, qu’elles cessent l’un ou l’autre et vous devriez vous nourrir exclusivement de vos discours monsieur Todd, autant dire que vous mourriez de faim tellement ils sont inconsistants… »

    Je suis bien d’accord avec votre message, sauf cette phrase reprise ci-dessus. Ce qu’il y a d’intéressant avec Emmanuel Todd, démographe à l’esprit scientifique, en résumé, c’est qu’il pointe méthodiquement les données quantitatives de l’ « attitude » humaine en des domaines quasi incontournables : la démographie, le niveau scolaire, les statistiques de la mortalité infantile et d’autres domaines statistiquement étudiés. Je pense qu’Emmanuel Todd est d’abord un scientifique, au sens très matérialiste du terme, bien qu’ayant été (sauf erreur) communiste, mais qui n’a pas fait de faux pas? Car ses investigations ont ceci de solide, c’est qu’elles étudient les faits documentés vécu par tous. La politique et les idéologies sont des esquifs bien trop fragiles et incertains pour s’y fier.

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    • Opp’s // 14.02.2018 à 13h05

      Pas du tout.

      Todd ne s’intéresse qu’à des faits sociaux qui ont très peu de valeurs explicatives. Par contre ils ont une valeur prédictive en ce sens qu’ils sont corrélés avec des mouvements de fond.
      La démographie et les ‘attitudes’ humaines n’expliquent pas , mais elles sont bien les signes avant-coureurs de profonds changements.
      D’ailleurs Todd est assez intelligent pour n’avoir jamais introduit un lien de causalité fondamental. Par contre il laisse supposer que, de sorte que parfois ses généralisations et ses explications sont fluctuantes et tout de même assez idéologisées tout en présentant le vernis de la caution « scientifique’ du chercheur , car en effet il mouille bien sa chemise.

      Son jugement sur Macron n’a aucune valeur, si ce n’est celle de titiller, surtout quand on se rappelle celui , hyper positif, qu’il portait sur Hollande en début de son mandat.

      Mias notre agent a l’art, comme les grands intello, de reconstruire et faire oublier les prédictions les plus foireuses qui ne paraissent pas du tout s’être réalisées, à l’aide de raisonnement tout aussi foireux relevant de la « sophistique » -dans son sens négatif- la plus rusée qui soit

      (Ceci dit, les vrais sophistes grecs sont les vrais inventeurs de la démocratie)

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  • Barbier // 13.02.2018 à 18h13

    En premier lieu, il relève facilement la pique de Macron genre « c’est des intellos donc « planqués » et qui ne connaissent pas les vrais problèmes des gens de la base » avec le terme » Essayiste ». Eh oui il fait de la prospective en mettant en perspective les différents maux de notre société.
    Deuxièmement, il compare sa politique économique à un vague copier-coller de celle mise en place par Thatcher et « améliorée » (litote haute) par Major et Blair. Ce qui à priori semble le cas mais laissons au moins le bénéfice de l’espace-temps au président puisqu’il n’est en poste que depuis 10 mois. Déjà il se bouge ce qui est déjà pas si mal par rapport aux gougnafiers précédents.
    Donc comme qui dirait dans « Dallas » ….to be continued….En fait c’est la petite dévergondée qui avait essayé de l’assassiner, pour celles/ceux qui n’avaient pas suivies.s dans la trame spatio-temporelle des années clips et l’uncensored hardcore de l’époque « Sue Ellen , arrête de boire ! » Warf, warf….

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