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12.août.201712.8.2017 // Les Crises

[Vidéo] Les Chroniques de Bassam N°2 Les dessous de la crise des pétromonarchies

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Source : Les chroniques de Bassam, Youtube, 12-07-2017

1. Les dessous de la crise des pétromonarchies
2. Le royaume Saoudite : Wahhabisme et Frère musulmans
3. Le Qatar et ses frères ennemies
4 . Le rôle d’Al Jazeera
5. La rébellion Qatari
6. Le mot de la fin

Source : Les chroniques de Bassam, Youtube, 12-07-2017

Commentaire recommandé

martin // 12.08.2017 à 06h11

Si l’Ukraine est un piège à ours (Russie), le Qatar est un piège à lion (Iran). Bassam a raison de souligner toutes les subtilités machiavéliennes du jeu américain, mais il néglige un point: à ce jour, le piège à ours n’a pas fonctionné, il faut donc tenter d’activer le piège à lion. Or, l’Iran a déjà une patte au Qatar et c’est donc là qu’il faut tenter de l’attirer. Telle est à mon avis la logique américaine. « Puisqu’il devient presqu’impossible de poursuivre le lion dans sa tanière, tentons de l’en faire sortir ». Une fois l’Iran embourbé au Qatar, son action internationale perdra une grande partie de sa force, laissant Moscou un peu orpheline. Mais cela ressemble furieusement à un coup forcé, ou à une action de contrôle réflexif ourdie par le couple Iran-Russie.

En d’autres termes, Bassam Tahan met en scène une Amérique disparue, celle qui manipulait tranquillement du dehors. Mais les stratèges Us sont désormais coinçés par le couple Poutine-Rohani qui les pousse doucement à la faute. Via Trump ou le congrès, peu importe pour eux.

9 réactions et commentaires

  • martin // 12.08.2017 à 06h11

    Si l’Ukraine est un piège à ours (Russie), le Qatar est un piège à lion (Iran). Bassam a raison de souligner toutes les subtilités machiavéliennes du jeu américain, mais il néglige un point: à ce jour, le piège à ours n’a pas fonctionné, il faut donc tenter d’activer le piège à lion. Or, l’Iran a déjà une patte au Qatar et c’est donc là qu’il faut tenter de l’attirer. Telle est à mon avis la logique américaine. « Puisqu’il devient presqu’impossible de poursuivre le lion dans sa tanière, tentons de l’en faire sortir ». Une fois l’Iran embourbé au Qatar, son action internationale perdra une grande partie de sa force, laissant Moscou un peu orpheline. Mais cela ressemble furieusement à un coup forcé, ou à une action de contrôle réflexif ourdie par le couple Iran-Russie.

    En d’autres termes, Bassam Tahan met en scène une Amérique disparue, celle qui manipulait tranquillement du dehors. Mais les stratèges Us sont désormais coinçés par le couple Poutine-Rohani qui les pousse doucement à la faute. Via Trump ou le congrès, peu importe pour eux.

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    • TuYolPol // 12.08.2017 à 14h41

      Bien vu, avec une objection : l’emploi du terme « subtilité machiavélique ». Si c’est machiavélique, c’est assez loin d’être subtil. La subtilité n’est pas vraiment ce qui caractérise le jeu américain. Tout est gros comme une maison, et se cache derrière une propagande encore plus grosse.

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      • Martin // 12.08.2017 à 17h35

        Bon, d’accord je remplace « subtil » par « éléphantesque » en demandant aux éléphants de m’excuser.

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    • VAZY Francky // 15.08.2017 à 10h20

      Tout à fait d’accord sur presque tout, sauf sur le couple Rohani- Poutine. La Russie est indépendante, et l’Iran est insoumise, y compris avec les Russes et les Chinois. La Russie essaye de casser l’hégémonie US, afin de créer un monde multipolaire sans domination monétaire ou militaire, plus juste et plus équitable. Ce n’est donc pas pour prendre la place des USA, mais pour éviter de nouveaux bains de sang qui nuisent finalement à tout le monde, et sur le principe « on ne tue pas ses futurs clients »…

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  • Paul // 12.08.2017 à 09h08

    Et si le Qatar avait été (et était toujours ) payé en monnaies de singes…
    Un petit embargo bancaire et ;…. Miam miam yum yum yummees.
    L’art de la guerre n’a t-il été depuis toujours une affaire de profits ?

    https://en.wikipedia.org/wiki/Qatar_Investment_Authority

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  • Catalina // 12.08.2017 à 15h30

    il faudrait quand même corriger la faute à « ennemis », ça fait pas très sérieux….

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  • Lysbeth Levy // 13.08.2017 à 18h44

    Le concept de « Chaos créateur » est étrange car depuis 2001 et avant avec l’Irak cela fait combien de pays mis en faillite détruit jusque dans leur civilisation ? Irak, Lybie, Syrie, Soudan Corne de l’Afrique, Pakistan en cours Qatar et Arabie Saoudite et bientôt l’Iran l’avis de Mr Magnier : https://elijahjm.wordpress.com/2017/08/13/quont-obtenu-les-usa-de-la-guerre-en-syrie-un-nouveau-moyen-orient-modele-par-le-croissant-de-la-resistance/#respond et si on veux appréhender la situation il faut prendre en compte la nouvelle doctrine néoconservatrice de la « globalization » mal traduite par « globalisation » : http://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Forum/For0078-InterviewBarnett.html C’est volontairement qu’il y aura des « zones déstabilisées » à vie riches de « matières premières » à piller et des zones a la « vie normale » européennes et américaines voir les deux cartes : http://www.hiunpar.org/wp-content/uploads/2015/10/The-Pentagons-New-Map-War-Peace-in-21st-Century.pdf page 5 et page 6 !

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  • Vainui // 14.08.2017 à 06h10

    1/2 : L’explication de Bassam reprend la théorie des « guerres hybrides » développée par Andrew Korybko. Conçues et menées sans surprise par les US dans leur politique de maintenir le Heartland arabe dans le chaos et s’ils ne peuvent pas mettre la main sur les ressources des pays de la region, les empêcher leur exploitation. Elles consistent à conjuguer une offensive militaire directe et une destabilisation systématisée du pays-cible via un ‘soft power’. La 1ère étant trop évidente et coûteuse (en ressources et en points « US, sauveur pacifiste de la planète), la 2ème fait intervenir ONG, associations locales, etc et donne l’illusion que ‘le peuple’ se soulève, donc entraîne l’atout supplémentaire du soutien de l’opinion publique du reste du monde, en tous cas de celui qui compte (c-a-d des US et de l’UE).

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  • Vainui // 14.08.2017 à 06h11

    2/2 : La cible d’une guerre hybride est toujours un allié d’un des grands ennemis des US (Russie, Iran). Idéologie, religion, société, tout est bon à attaquer, le but est d’y changer le regime, d’appeler le chef de ce regime le boucher, le tyran à abattre pour y mettre a la place un pantin pro-US (ex: Lybie, Iraq, Ukraine etc). Par effet de ce que Korybko appelle ‘Brzezinski inverse’, le grand ennemi (l’Iran, en l’occurrence) se trouve impliqué, happé dans le conflit, ainsi affaibli. La proposition de Bassam tient la route si on rappelle que le Qatar négocie avec Iran un gazoduc qui permettra au Qatar d’écouler son gaz vers l’Inde, le Pakistan et l’UE. Autre point intéressant, le blocus a commencé juste après la visite de Trump.

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