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17.septembre.201517.9.2015
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Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle, 2010-2020 (4/6)

Suite du billet sur l’histoire de la mise sous tutelle de l’Europe… de notre dossier Démocratie Kaput : Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle (1992-2005) Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle (2006-…) Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle (Résumé) Voyez comment l’Europe est sous tutelle Voyez comment la France est sous administration […]
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Suite du billet sur l’histoire de la mise sous tutelle de l’Europe… de notre dossier Démocratie Kaput :

  1. Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle (1992-2005)
  2. Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle (2006-…)
  3. Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle (Résumé)
  4. Voyez comment l’Europe est sous tutelle
  5. Voyez comment la France est sous administration de Bruxelles
  6. Épilogue

VIII. Europe 2020

Après l’échec lamentable de la « stratégie de Lisbonne »pour 2000-2010 (« faire de l’économie de l’Union européenne « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d’ici à 2010, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale »), l’UE a adopté la stratégie Europe 2020 (source).

SYNTHÈSE

La crise économique et financière a révélé les faiblesses structurelles de l’économie européenne et engendré une détérioration rapide de l’environnement économique et social. L’objectif de la stratégie Europe 2020 est de faire en sorte que la reprise économique s’accompagne d’une série de réformes afin de bâtir des fondations solides pour la croissance et la création d’emplois dans l’Union européenne d’ici à 2020, en tenant compte des défis à long terme que sont la mondialisation, la pression sur les ressources et le vieillissement.

La stratégie Europe 2020 doit permettre à l’Union européenne d’atteindre une croissance :

  • intelligente, à travers le développement des connaissances et de l’innovation;
  • durable, fondée sur une économie plus verte, plus efficace dans la gestion des ressources et plus compétitive;
  • inclusive, visant à renforcer l’emploi et la cohésion sociale et territoriale.

Afin d’atteindre cette ambition, l’UE s’est fixé cinq grands objectifs à atteindre en 2020 au plus tard:

  • porter à 75 % au moins le taux d’emploi de la population âgée de 20 à 64 ans;
  • investir 3 % du produit intérieur brut dans la recherche et le développement;
  • réduire d’au moins 20 % les émissions de gaz à effet de serre, porter à 20 % la part des énergies renouvelables et accroître de 20 % l’efficacité énergétique;
  • réduire le taux d’abandon scolaire à moins de 10 % et augmenter à 40 % au moins le taux de diplômés de l’enseignement supérieur;
  • réduire de 20 millions le nombre de personnes menacées par la pauvreté ou l’exclusion sociale.

Les objectifs de la stratégie Europe 2020 sont également soutenus par sept initiatives phares au niveau européen et dans les pays de l’UE: Union pour l’innovation; Jeunesse en mouvement; la stratégie numérique pour l’Europe; une Europe efficace dans l’utilisation des ressources; une politique industrielle à l’ère de la mondialisation; la stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois; la Plateforme européenne contre la pauvreté.

Tout ceci figure dans les conclusions du Conseil européen de Bruxelles des 25 et 26 mars 2010.

Lire ce monceau de langue de bois sur le bilan en 2014 (« Certains résultats sont déjà perceptibles. Le Semestre européen constitue un cadre crédible pour la mise en œuvre des politiques à mener tandis que les recommandations annuelles par pays commencent à porter leurs premiers fruits en termes de réformes stratégiques »)

IX. Les lignes directrices de 2010

La stratégie Europe 2020 est mise en œuvre à travers six grandes orientations de politiques économiques des États membres et de l’Union (recommandation du Conseil du 13 juillet 2010 ; source) et quatre lignes directrices pour les politiques de l’emploi des États membres (décision du Conseil du 21 octobre 2010 ; source), qui remplacent celles de la stratégie de Lisbonne. Elles ont été adoptées pour 5 ans.

Les lignes directrices des grandes orientations de politiques économiques de 2010 sont :

  1. garantir la qualité et la viabilité des finances publiques
  2. résorber les déséquilibres macroéconomiques
  3. réduire les déséquilibres au sein de la zone euro
  4. optimiser le soutien à la R&D et à l’innovation, renforcer le triangle de la connaissance et libérer le potentiel de l’économie numérique
  5. favoriser une utilisation plus efficace des ressources et réduire les émissions de gaz à effet de serre
  6. améliorer l’environnement des entreprises et des consommateurs et moderniser la base industrielle afin d’assurer le plein fonctionnement du marché intérieur

Les lignes directrices pour les politiques de l’emploi sont :

  1. accroître la participation des femmes et des hommes au marché du travail, diminuer le chômage structurel et promouvoir la qualité de l’emploi
  2. développer une main-d’œuvre qualifiée en mesure de répondre aux besoins du marché du travail et promouvoir l’éducation et la formation tout au long de la vie
  3. améliorer la qualité des systèmes d’éducation et de formation et les rendre plus performants à tous les niveaux, et augmenter la participation à l’enseignement supérieur ou d’un niveau équivalent
  4. promouvoir l’inclusion sociale et lutter contre la pauvreté

X. Les lignes directrices économiques de 2015

En juillet 2015, le Conseil a modifié les lignes directrices des grandes orientations de politiques économiques. elles sont désormais pour 2015-2020 : (merci M. Valls)

  1. favoriser les investissements
  2. renforcer la croissance par la mise en œuvre de réformes structurelles dans les États membres
  3. éliminer les principales entraves à la croissance durable et à l’emploi au niveau de l’Union
  4. rendre les finances publiques plus viables et plus propices à la croissance

On note que les seuls intitulés sont déjà terriblement néolibéraux. Quelques extraits (24 fois le mot croissance dans ce petit document) :

Il est essentiel que les États membres mettent en œuvre des réformes structurelles ambitieuses, tant sur les marchés de produits que sur le marché du travail, ainsi que dans les systèmes de protection sociale et de retraites […]

La réalisation de réformes visant à renforcer la concurrence, notamment dans le secteur non marchand, un meilleur fonctionnement des marchés du travail et l’amélioration de l’environnement des entreprises contribuent à supprimer les entraves à la croissance et à l’investissement et à accroître la capacité d’adaptation de l’économie. […]

Il est nécessaire de poursuivre les réformes des marchés du travail et des systèmes de sécurité sociale afin de promouvoir la croissance et l’emploi, tout en garantissant l’accès de tous à des prestations et services sociaux de grande qualité, abordables et durables. Les actions menées dans le domaine des réformes des marchés du travail, par exemple les mécanismes de fixation des salaires et l’augmentation des taux de participation, devraient l’être conformément aux orientations plus détaillées contenues dans les lignes directrices pour l’emploi. […]

Il convient de poursuivre le processus de réforme et d’intégration des marchés des produits pour permettre aux consommateurs et aux entreprises de l’Union de bénéficier de prix plus bas et d’un choix plus vaste de biens et de services. L’intégration plus poussée des marchés ouvre aux entreprises un marché nettement plus grand que leur marché national, ce qui leur offre des possibilités d’expansion supplémentaires. L’amélioration de la compétitivité et de l’intégration des marchés de produits stimulera également l’innovation et peut aider à s’adapter et à réagir plus rapidement aux bouleversements économiques, tant dans les différents États membres que dans l’ensemble de l’Union. […]

Il est essentiel de poursuivre l’intégration du marché unique, notamment d’éliminer les entraves qui subsistent, d’accroître la concurrence et d’améliorer l’environnement des entreprises afin que l’Europe reste attrayante pour les entreprises, tant nationales qu’étrangères. Il est nécessaire, pour reculer les limites de la productivité en Europe, d’accroître l’innovation et la formation du capital humain […]

Un secteur financier performant est essentiel pour le bon fonctionnement de l’économie. […]

Il est nécessaire de prendre des mesures pour mettre en place un marché durable de la titrisation en Europe, ce qui contribuera à améliorer la capacité de financement effective des banques de l’Union. Il est nécessaire de créer une véritable Union des marchés de capitaux en exploitant l’acquis du marché unique des services financiers et des capitaux. […]

Les politiques budgétaires doivent être menées dans le respect du cadre fondé sur les règles de l’Union, notamment le pacte de stabilité et de croissance, complété par des dispositions budgétaires nationales saines. […] Les États membres de la zone euro sont invités à continuer de suivre de près et d’examiner la situation budgétaire globale de la zone euro, y compris l’orientation de l’action budgétaire.

Le passage à une fiscalité plus propice à la croissance, dans le respect du pacte de stabilité et de croissance, peut contribuer à remédier aux inefficacités du marché et à jeter les bases d’une croissance soutenue et de la création d’emplois. […] L’efficacité du système fiscal pourrait être améliorée par un élargissement des assiettes fiscales […]

Je rappelle que c’est donc le plan de route obligatoire décidé par l’UE pour 2015-2020 sous peine de lourdes sanctions…

XI. Le semestre européen 2015

En février 2015, la Commission a indiqué lors du lancement du semestre européen 2015 :

La Commission européenne a envoyé ce jour un signal fort aux États membres, les exhortant à mettre en œuvre des réformes structurelles et à poursuivre l’assainissement de leurs finances publiques. […]

Pour 3 des 16 pays dont on a considéré en novembre qu’ils présentaient des déséquilibres macroéconomiques, il a été décidé de passer au stade suivant de la procédure. Ces trois pays sont: la France (stade 5), l’Allemagne (stade 3) et la Bulgarie (stade 5). Pour 2 autres pays, le Portugal et la Roumanie, la Commission a ouvert la procédure concernant les déséquilibres macroéconomiques (PDM), tandis que, pour la Slovénie, elle a décidé d’en revenir au stade antérieur. Enfin, pour les 10 pays restants, le statu-quo a été maintenu (voir en annexe).

En ce qui concerne les efforts budgétaires, la Commission recommande de ne pas enclencher la procédure de déficit excessif pour la Belgique, l’Italie et la Finlande, bien que les efforts déployés par ces pays ne permettent pas d’atteindre la valeur de référence concernant la dette. La raison en est que la Commission tient compte des principaux facteurs pertinents comme prévu par l’article 126, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.

La Commission recommande également qu’il soit accordé à la France jusqu’à 2017 pour corriger son déficit excessif. Cette recommandation prévoit des jalons stricts pour la trajectoire d’ajustement budgétaire, dont le respect sera évalué à intervalles réguliers à compter du mois de mai. L’objectif est de laisser à la France suffisamment de temps pour mettre en œuvre d’ambitieuses réformes structurelles.

==========

(Extrait pour les grands pays 🙂

  • La France connaît des déséquilibres macroéconomiques excessifs, qui requièrent l’adoption de mesures décisives et une surveillance particulière. La Commission prendra en mai, sur la base du programme national de réforme et des autres engagements de réformes structurelles annoncés d’ici-là, la décision d’activer la procédure concernant les déséquilibres excessifs. Dans un contexte de faible croissance et de faible inflation, associées à une rentabilité peu élevée des entreprises, et étant donné l’insuffisance des mesures prises à ce jour, les risques liés à la détérioration de la compétitivité-coûts et hors coûts et à la hausse de la dette de la France, en particulier la dette publique, ont augmenté de façon significative. Il est particulièrement important de prendre des mesures pour réduire les risques de retombées négatives sur l’économie française et, compte tenu de sa taille, de répercussions négatives sur l’Union économique et monétaire.
  • L’Allemagne connaît des déséquilibres macroéconomiques, qui requièrent l’adoption de mesures décisives et une surveillance. Les risques se sont accrus en raison de l’insuffisance persistante des investissements privés et publics, qui constitue un frein à la croissance et contribue à l’excédent très élevé de la balance courante; celui-ci continue de devoir être suivi de près. Il est particulièrement important de prendre des mesures pour réduire les risques de retombées négatives sur l’économie allemande et, compte tenu de sa taille, de répercussions négatives sur l’Union économique et monétaire.
  • L‘Italie connaît des déséquilibres macroéconomiques excessifs qui requièrent l’adoption de mesures décisives et une surveillance particulière. Eu égard à l’atonie durable de la croissance et de la productivité, les risques découlant du niveau très élevé de la dette publique ainsi que de la faiblesse de la compétitivité-coûts et hors coûts ont fortement augmenté. L’adoption de mesures visant à réduire les risques de retombées négatives sur l’économie italienne et, compte tenu de la taille de celle-ci, sur l’ensemble de l’Union économique et monétaire, s’impose tout particulièrement.
  • L’Espagne connaît des déséquilibres macroéconomiques, qui requièrent l’adoption de mesures décisives et une surveillance particulière. L’Espagne est sortie du programme d’assistance financière pour la recapitalisation des établissements financiers en 2014 et fait actuellement l’objet d’une surveillance post-programme et d’une surveillance dans le cadre du semestre européen. Malgré un certain rééquilibrage de la balance courante, les risques liés au niveau élevé d’endettement des secteurs public et privé et la position extérieure nette fortement négative continuent, dans un contexte de chômage très élevé, de devoir être suivis de près. Il est particulièrement important de prendre des mesures pour réduire les risques de retombées négatives sur l’économie espagnole et, compte tenu de sa taille, de répercussions négatives sur l’Union économique et monétaire.
  • Le Royaume-Uni connaît des déséquilibres macroéconomiques qui requièrent l’adoption de mesures et une surveillance.En particulier, les risques liés à l’endettement élevé des ménages et aux caractéristiques structurelles du marché du logement continuent de mériter l’attention. La résilience de l’économie, et en particulier du secteur financier, s’est accrue. Toutefois, l’offre de logements reste insuffisante, et devrait maintenir le niveau élevé des prix de l’immobilier résidentiel à moyen terme, ce qui réduit la résilience du secteur face aux risques.

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C’est amusant, si vous regardez bien, avec 16 pays en déséquilibre, il n’y a à peu près que le Luxembourg et Malte qui vont bien en Europe, pour la Commission…

Vous notez également que la France est au niveau 5, alors que l’Allemagne seulement au niveau 3. Or, vous notez que, quelles que soient nos erreurs de politique économique, nos « non-réformes », tout ceci n’a pas non plus des conséquences lourdes sur nos voisins. Alors que l’Allemagne, elle, avec ses excédents monstrueux, déstabilise toute la zone euro…

Mais bon, il faut bien punir Hollande, qui n’est pas à 100 % dans le Credo Néolibéral…

XII. Le monitoring de la Commission…

Pour l’ensemble des pays, vous avez ici tous les documents de la Commission pour le Semestre 2015, sur cette page effrayante qu’on croirait tout droit sortie du Gosplan de l’URSS…

 

Et maintenant, comme promis, voyons dans ce billet l’application au cas de la France, qui illustrera très bien la tutelle actuelle…

Commentaire recommandé

Kiwixar // 17.09.2015 à 08h46

C’est quand même hallucinant que le pays de Philippe Auguste, Jeanne d’Arc, Napoléon ou De Gaulle se laisse dicter sa politique économique et diplomatique par des petits technocrates péteux luxembourgeois ou autrichiens.

45 réactions et commentaires

  • Michel // 17.09.2015 à 02h37

    Attention attention ! Lisez tous cet article; vous comprendrez ce que peut-être le travail d’un  » vrai journaliste économique  » qui entend vous informer de façon précise et honnête de la stratégie économique auquel nous sommes tous soumis ! (  » L’Europe ; comment ça doit marcher ?  » Comme dirait l’autre )

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  • Chevrier Michèle // 17.09.2015 à 07h04

    En 2005 les Français ont dit Non à 55% à l’Union Européenne, Sarko encore lui n’en a pas tenu compte, nous étions déjà entrés en dictature, Philippe Séguin l’a dénoncé, d’après leurs dire avec l’Euro tout devait aller mieux, c’est le contraire qui s’est produit, tous les bénéfices profitent aux marchés financiers et aux multinationales, l’euro est un échec.

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    • soleil // 17.09.2015 à 08h25

      30% de chômage en plus.

        +13

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    • Joséphine // 17.09.2015 à 13h05

      « En 2005 les Français ont dit Non à 55% à l’Union Européenne »: non, en 2005, parmi les 55 % des français ayant voté contre la constitution de l’UE, certains dont je fais partie ont voté contre cette Union Européenne et « sa gravure » dans le marbre. Je reconnais avec vous bien volontiers, qu’aucune autre alternative n’a été/n’est envisageable depuis. En fait, à l’époque, je trouvais intéressante l’idée avancée par Fabius de cercles de pays qui avançaient dans différents domaines vers plus d’intégration.

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    • soleil // 17.09.2015 à 22h56

      ce sont les marchés financiers qui ecrasent le peuple

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  • couci couça // 17.09.2015 à 07h35

    Intéressant : il suffit d’approfondir sur les liens pour connaitre le programme réel et non proposé par nos toutous politiciens …
    Leur boulot est simple : il leur suffit d’appliquer les feuilles de route en s’asseyant sur leurs promesses électorales .
    Un robot pourrait le faire d’autant qu’ils ont les modes d’emploi pour manipuler l’opinion et lui faire avaler les couleuvres.
    Cette UE me fait penser à un rouleau compresseur piloté à distance comme un drone quoi .
    Apparemment l’équipe au pouvoir actuelle cherche à recaser ses éléments les plus « engagés » avant de laisser la place aux suivants qui poursuivront en gros la même politique.(F.I ce matin).
    Merveilleuse démocratie !
    Pas question de continuer à voter pour ces pantins .
    Ils peuvent se brosser .
    Ecoeuré .

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  • Jos Le Fur // 17.09.2015 à 08h22

    Après avoir lu cette série de textes, quel Français peut encore trouver l’UE à son goût ? Mis à part les maso… et les dirigeants des multinationales et des banques, dites françaises, qui vampirisent le pays par leur lobbying, l’évasion fiscale organisée, etc. Qui peut encore se satisfaire de cette camisole de force qui s’est resserrée sur les Grecs et qui les étouffe inexorablement ?

      +17

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    • Kiwixar // 17.09.2015 à 08h52

      « camisole de force »

      « Si vous désirez une image de l’avenir, imaginez une botte, piétinant un visage humain… Éternellement…” (Orwell)

        +19

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      • Téji // 17.09.2015 à 22h56

        camisole de farce, comme disait je ne sais plus qui…
        sauf que la farce n’en est pas une, surtout pour les grecs 🙁

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    • Homère d’Allore // 17.09.2015 à 08h55

      @ Jos le Fur

      Justement. Les Français ne les lisent pas. Car l’ensemble de la classe politique et médiatique ne communique pas ces éléments.

      Alors qu’ils devraient être au coeur du débat.

      Remercions Olivier de cet immense travail. Et diffusons largement à tous nos proches ce dossier.

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    • gil // 17.09.2015 à 09h38

      Qui peut encore se satisfaire de cette camisole de force qui s’est resserrée sur les Grecs et qui les étouffe inexorablement ?

      Eh bien le peuple semble t il puisqu’il continu de voter pour les grands partis complices de ce carnage.

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  • sergeat // 17.09.2015 à 08h27

    J ai l’impression que certaines recommandations viennent d ‘actuaires inconscients:exemple la « titrisation » qui souvent mal employée sert à cacher des erreurs ou retarder des catastrophes ou à refiler des pertes aux autres.Les exemples sont légions je pense que OB a beaucoup d exemples en commençant par les subprimes.

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  • BA // 17.09.2015 à 08h38

    La construction européenne est anti-sociale.

    La construction européenne est anti-populaire.

    La construction européenne est anti-démocratique.

    Elle doit être détruite.

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  • Kiwixar // 17.09.2015 à 08h46

    C’est quand même hallucinant que le pays de Philippe Auguste, Jeanne d’Arc, Napoléon ou De Gaulle se laisse dicter sa politique économique et diplomatique par des petits technocrates péteux luxembourgeois ou autrichiens.

      +39

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    • Renaud 2 // 17.09.2015 à 09h28

      Boah, ça fait bien longtemps que les tenants du pouvoir sont internationaux et apatrides. A la BIS (BRI en Français : Banque des Règlements Internationaux), on continuait encore à se voir pendant la Seconde Guerre Mondiale (Hjalmar Schacht y compris donc). La nationalité n’a plus grand-chose à voir dans l’histoire. De toute façon, entre Christian Noyer, Jean-Claude Trichet et Henri de Castries, la France est aussi très bien représentée.

        +10

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      • Patrick Andre // 17.09.2015 à 13h03

        Effectivement,sans oublié Roger Auboin , directeur de la Banque des règlements internationaux, de 1938 à 1958, et l’un des participants du colloque Walter Lippmann(néo – liberalisme)
        Les hauts cadres de la BRI ainsi que les représentants des banques centrales bénéficient d’une forme d’immunité diplomatique…

          +4

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    • Alain au bar // 17.09.2015 à 10h32

      Il faut croire que ces « petits technocrates péteux luxembourgeois ou autrichiens » sont l’émanation d’un (ou plusieurs) groupe d’intérêts privés et sont au service d’un projet qui les dépasse. Je suis persuadé qu’ils ne sont pas des acteurs (au sens artistique) mais plutôt des marionnettes stupides convaincues du bien-fondé de leurs missions et suffisamment appointées pour ne pas se poser trop de questions. Mais je suis hyper-complotiste.

        +11

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    • ThylowZ // 17.09.2015 à 14h01

      Malheureusement, comme les médias ne connaissent même pas l’histoire du pays, ils ne risquent pas de s’insurger devant l’état de fait que vous décrivez…

        +2

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    • Crapaud Rouge // 17.09.2015 à 18h02

      « des petits technocrates péteux luxembourgeois ou autrichiens » : vous oubliez un paramètre dans votre équation, c’est que nos grands hommes politiques ne sont plus qu’un souvenir, et qu’eux aussi ne sont plus que des « des petits technocrates péteux« .

        +6

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      • Caliban // 17.09.2015 à 19h55

        C’est quand même hallucinant …

        Surtout que c’est avec notre argent !
        La France paye chaque année son adhésion au club UE 21 milliards d’€

        Pour se faire piller par des banques et des multinationales, tout en engraissant des fonctionnaires payés à pondre le genre de textes débiles diffusé dans cet article.

        (oups! c’était en complément de la contribution de Kiwixar … m’a trompé !)

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      • Kiwixar // 18.09.2015 à 02h00

        Oui et non, je fais une distinction entre politiciens (élus, des types qui serrent des mains, visitent les marchés et le salon de l’agriculture), et les technocrates nommés (à Bruxelles), et qui sont protégés par leur anonymat.

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  • FifiBrind_acier // 17.09.2015 à 08h46

    Comme l’ UE est en échec, la solution proposée c’est  » Encore plus d’ Europe ».
    Plus de fédéralisme, encore moins de souveraineté et un gouvernement européen.

    Jacques Sapir explique pourquoi cela ne peut pas fonctionner:
    « L’impossibilité d’un fédéralisme européen »

    http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150914/1018154002.html

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    • Charlie Bermude // 17.09.2015 à 09h41

      On a là une exellente démonstration de Sapir , comme à son habitude , documentée et détaillée .
      Pour ma part c’est encore plus simple : on ne peut avoir un pouvoir EUROPEEN indépendant , expression d’une souveraineté des peuples , confédérale iu fédérale il me semble qu’une premiére condition s’impose . Tellement évidente qu’elle est non formulée . ENCORE FAUDRAIT IL QUE L’EUROPE SOIT ELLE MEME COMPOSEE D ETATS SOUVERAINS !
      Et ce n’est évidemment pas le cas depuis la derniére guerre mondiale . Vouloir émanciper l’Europe , sans celà c’est mettre la charrue avant les boeufs . Cete souvaireneté c’est clair dépend de la puissance Américaine , or , je ne connais pas d’exemple historique , qu’un état en dominant d’autres aie rénoncé à celà , de bonne grace . La perestroika ne doit pas faire illusion , les Russes était parvenus au bout de l’impasse .
      Justement à propos de Russes , il serait bon de retrouver notre propre souveraineté , avant qu’aux US ne surviennent la méme aventure qu’à l’URSS , de façon à ne pas avoir à changer de maitre …

        +6

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      • Charlie Bermude // 17.09.2015 à 10h01

        J’ajouterai une ultime éventuelle objection , qui pourrait justifier nos félons de l’intérieur, en Europe et au Japon , la possibilité que les Us deviennent un véritable Empire , c’est à dire réduisent d’un cran significatif encore le pouvoir du peuple Américain , au profit d’un accés au pouvoir des oligarchies Européennes , au sein du Congrés qui serait alors Atlantique ..
        Celà ne se fera pas , à cause de la spécifité Américaine , si tant est qu’on puisse y parler d’une nation , c’est le formidable rejet , tout au moins méfiance intrinséque envers le fédéralisme , imposé déjà par une guerre civile atroce .
        Il me semble d’ailleurs assez clair que telle n’est l’orientation des extrémistes néo cons .

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  • lanQou // 17.09.2015 à 09h35

    Pas vraiment, en regardant l’adresse du lien, il pointe vers … le billet suivant de la série, il sera sûrement opérationnel demain 😉

      +0

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  • Olympi // 17.09.2015 à 10h39

    Résumé des documents présentés :
    « Il faut, il faut. Il faut, il faut. »
    Sinon quoi ? la fin du monde ? Pour quoi toutes ces obligations, ces contraintes ?
    C’est à ça qu’on voit qu’on rentre dans une positions idéologique et non plus pratique.

      +3

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  • bourdeaux // 17.09.2015 à 10h45

    « Il est nécessaire de prendre des mesures pour mettre en place un marché durable de la titrisation en Europe, ce qui contribuera à améliorer la capacité de financement effective des banques de l’Union » : je n’ai pas tout de suite compris le lien entre titrisation et capacité de financement des banques…et puis je me suis dit « bon sang, mais c’est bien sûr ! » : avec un mécanisme de titrisation bien graissé et sans entraves, les contraintes de ratios de fonds propres bancaires ne seront bientôt plus qu’un mauvais souvenir pour tous les OUDEA de ce monde…après tout, c’est quand même un peu fait pour les blaireaux tout ça,..

      +1

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  • RABATEL // 17.09.2015 à 11h31

    Le Blabla habituel, mais leurs véritables objectifs n’est sans doute pas notre bien être. Pour mémoire le 8 Septembre 1958, fut signée par trente huit pays la Charte dite de Versailles, dans le but de préparer l’instauration du gouvernement mondial.

    « 1° – Un parlement mondial pour établir des lois mondiales en vue d’assurer et de maintenir une paix durable.
    « 2° – Un pouvoir exécutif pour appliquer ces lois.
    « 3° – Des Cours internationales de Justice ayant pouvoir de juridiction pour tous les conflits concernant ces lois mondiales.
    « 4° – Une force de police mondiale chargée de faire respecter ces lois universelles par tous ceux qui commettent ou risquent de commettre une violation de ces lois universelles et de rendre ainsi possible le désarmement universel, simultané et total de toutes les nations »

    http://www.apocalypseannoncée.fr

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    • bourdeaux // 17.09.2015 à 12h44

      C’est une idée qui court en effet depuis un certain temps. En 1976, un livre fit grand bruit, vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde : « la tentation totalitaire » par jean François REVEL. Dès la première page, on lit :
      « la société socialiste future ne peut être que planétaire, et elle ne se réalisera donc qu’au prix, sinon de la disparition des états nations, tout au moins de leur subordination à un ordre politique mondial… », « …La question posée est de savoir si les socialistes parviendront à éliminer les deux obstacles essentiels qui empêchent la construction d’un monde socialiste : l’état et le communisme »…

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  • Charlie Bermude // 17.09.2015 à 12h36

    Pour signifier à quel point la méthode Européiste est erronée , c’est à dire en reprenant des expressions Anglosaxonnes , à dessein , la méthode Top-down , plutot que Bottom-Up : deux principes de fond . En premier ce qui sépare l’Homme comme espéce biologique des autres espéces , l’intérprétation de Darwin dans son deuxiéme Livre ( opposé au premier : la struggle for life qu’on fait mine de prendre pour le plus important , en oubliant l’autre sur l’évolution de l’Homme) , cette interprétation n’y est qu’implicite mais ressurgit dans ces commentaires , l’Homme se distingue par sa sociabilité qui prévaut sur l’instinct individuel de conservation , par la culture , feu langage , station debout , durée de l’éducation , tendresse ,rire ,etc …autant de manifestations de celà : au point que nous sommes la seule espéce à tuer des membres de la notre et toujours pour cette question …de la sociabilité .
    En prolongement , on a la différence entre savoir social et biologique , si un étre biologique se caractérise du point de vue entropique par une hiérarchie des éléments , une subordination des éléments au tout , pour une société c’est l’inverse , c’est bottom up …D’où le sentiment de malaise profond que nous inspirent ces tentatives top-down , d’Européisme , Atlantisme , gouvernement mondial , par leurs méthodes de plus en plus pathologiques .

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  • Charlie Bermude // 17.09.2015 à 13h21

    Station debout c’est moins évident le rapport à la sociabilité . On a dit çà libére les bras et les mains pour a tool working , encore que l’Homme se distingue plutot par faire des outils pour faire des outils . Mais il y a autre chose çà libére les mains aussi , pour prendre dans les bras , caresser n se faire des papouilles …C’est moins techno mais assurément antérieur .

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  • Patrick Andre // 17.09.2015 à 13h41

    Excellent Max,mais ce qui m’a fait frémir (de peur) c est le discours de ce Georges F directeur de la CIA,lien dans ce même article.
    https://youtu.be/u1a0FD6iiek

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    • Astatruc // 17.09.2015 à 19h33

      Bonjour Patrik André, merci pour le lien,
      Une petite synthèse issue d’un des commentateurs de cette vidéo(si je peux me permettre)
      🙂
      Edifiant.
      « 1 – L’Europe n’existe pas
      2 – Seule une union Allemagne-Russie pourrait nous menacer, ça n’arrivera jamais
      3 – L’armée ukrainienne est une armée US, nous donnons nos médailles à leurs soldats méritants
      4 – Nous livrons des armes dans tous les pays de l’est européen, même en Ukraine
      5 – Notre but est d’installer un cordon sanitaire autour de la Russie
      6 – Nous intervenons militairement dans le monde entier, nous dominons les océans et toute la terre
      7 – Nous faisons battre nos ennemis entre eux, c’est cynique mais ça marche
      8 – Les attaques préventives déstabilisent les ennemis, nous faisons ça dans toutes les guerres
      9 – Nous installons des régimes favorables à nos intérêts
      10 – Nous sommes un empire, nous ne pouvons pas nous relâcher
      11 – L’Otan doit occuper tout l’espace terrestre entre la mer Baltique et la mer Noire
      12 – Nous ne savons pas ce que va faire l’Allemagne, elle est dans une situation très difficile
      13 – Nous ne voulons pas d’une coopération entre le capital financier et technologique allemand et les ressources de matières premières russes, les USA essaient d’empêcher ça depuis un siècle. Le destin de l’Europe dépendra de la décision des Allemands, où vont-ils diriger leurs exportations? »

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  • anne jordan // 17.09.2015 à 13h53
  • Charlie Bermude // 17.09.2015 à 14h20

    Oui l’Europe , la domination de l’Allemagne , des Us via l’Allemagne , c’est une calamité , sortons de là . Mais pour çà faudrait peut étre un poil de lucidité supplémentaire sur nous mémes .
    Qu’est ce qui nous a permis auparavant de résister à l’Allemagne ? Et méme plus …
    Si ce n’est notre Empire Colonial . Et ceci n’est pas étranger à celà , de retarder chez nous , chez nous l’industrialisation et tout ce qui va avec aprés la Commune et sa sanglante répression ?
    Dans nos rapports actuels , complexifiés ,à la Russie , il y a le gaz , et pas seulement le gaz Quatari qui doit passer par la Syrie , mais aussi le gaz Algérien et méme ex-Lybien .
    Or notre stratégie là dessus , s’oppose à la Russe . On préfére , un modéle éculé , mais coiffé du casque colonial , d’un gaz encore moins cher pour nous . Et soutenir des colonels en Algérie , gérés dans leurs excés comme il peut par un président en fin de vie en fauteuil roulant , plutot qu’aider les Algériens à se développer avec de belles chaines automobiles et autres , préférant les voir venir faire les charlots chez nous que là bas . Peut étre pourrait on nous orienter vers qu’elle chose de plus techno , plus digne de notre rang , leur laissant ces techniques , tout en leur payant le gaz un peu plus cher , et à profit mieux réparti chez eux …Partager fifti-fifti , ou presque .
    Sauf qu’alors nous entrerions en concurrence avec le patron : les US .
    Faute d’audace , la servitude .

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    • olivier69 // 17.09.2015 à 15h33

      « plus digne de notre rang » ? Vous avez vous-même « peut-être » la réponse à vos interrogations sur la « sociabilité »….
      Enfin : « domination..des Us via l’Allemagne », ce temps est « peut-être » révolu…

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  • Charlie Bermude // 17.09.2015 à 15h55

    Je fais l’innocent , mais j’ai la réponse .Plus de techno , selon notre rang ( çà comprend aussi plus de produits bio ) c’est du coup une meilleure considération , pour les savants , ingénieurs , techniciens , ouvriers , leurs collégues dans le domaine humain , éducation , santé , culture , et leurs futurs remplacants la jeunesse . Donc la question sociale en résumé . On ne peut satisfaire cet avenir qu’en se protégeant contre l’établishement en place . En Anglais of course .
    C’est là que c’est douloureux …Donc on préfére du social démocrate ou du démocrate social , le genre ‘j’aimerais bien , mais j’peus point ‘.

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  • vlois // 17.09.2015 à 16h08

    Il faudrait me dire – mais ils ne sont plus à une contradiction près – comment ils vont donner du travail en absence de croissance et avec la robotisation : les start-up de la Silicon Valley nous prépare un avenir radieux en développant massivement la robotisation… Uber dernier en date.
    Devraient-ils trouver une autre façon de distribuer la richesse que le travail ou ont-ils une autre idée derrrière la tête pour se débarasser du peuple après leur avoir retirer la démocratie ?

    Je ne parle pas que de la surveillance de masse avec les objets connectés et l’analyse en temps réel des comportements et empreintes…

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    • Bernard C. // 17.09.2015 à 21h21

      Jean Tirole (pseudo) prix Nobel d’économie 2014 a donné la réponse ce matin sur France Inter. A voir … ça fait peur …

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  • Charlie Bermude // 17.09.2015 à 16h31

    Si je pouvais je referai la guerre de Cent Ans . çà a mal bifurqué déjà avec le roi de Bourges , Jacques Coeur , Jeanne d’Arc . Juste des opportunités sur lesquelles fallait pas s’asseoir .
    Nous étions et sommes encore meilleurs que les Anglois . Louis 14 et Napoléon , nos ‘gloires’ sont usurpées , la France représentait à elle seule autant en population , richesse et puissance que le reste de l’Europe , mais ce n’était pas de leur fait .
    Il y a eu un mouvement Romantique , pour réabiliter le Moyen Age Français à commencer par Chateaubriand , tout en masquant , par Royalisme , le fond de la question qui est sociale .

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  • Crapaud Rouge // 17.09.2015 à 18h17

    « sur cette page effrayante qu’on croirait tout droit sortie du Gosplan de l’URSS… » : sur un autre billet, un internaute a contesté la pertinence de cette comparaison, mais elle est tout à fait juste bien que le contenu de l’un et de l’autre n’ait effectivement rien à voir. L’URSS se livrait à une planification quantitative, en UE c’est très qualitatif et juridique. Mais, dans les deux cas, le plan est destiné à être appliqué sans discussion, de façon dictatoriale, et il impose aux assujettis les termes dans lesquels ils doivent penser leur avenir.

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  • olivier69 // 17.09.2015 à 22h01

    L’UE est une destruction créatrice ou plutôt une création destructrice ? Inversion des valeurs ? Perversion des significations….

    Il semble que deux camps vont s’affronter. Nous entendons de plus en plus parler de « destruction créatrice ». Cette idéologie empoisonne les esprits les plus brillants. Néanmoins, il serait bon de vérifier les origines et la nature philosophique et culturelle de cette idéologique. Parfois même, soutenue par une science au service d’une politique….
    Mais, je note que cette idéologie est loin d’être française culturellement. Comment une destruction peut-elle se justifier ? Facile, on affirme que pour créer, il faut déjà détruire (ordo ab chaos).

    Pire, cette idéologie fait croire davantage aujourd’hui, que les créations viennent de la destruction (tel le phoenix qui renaîtrait de ces cendres). Elle confère une légitimité ? Ce qui est contraire à la nature même de la vie (celle-ci trouve un chemin, indépendamment). Je rappelle seulement que la destruction amène le chaos. Les opportunistes font le reste (ex : la révolution française, remplacement d’une oligarchie par une autre). Ainsi, cette expression n’est qu’un moyen de ne pas assumer sa propre barbarie (animalité particulière), une façon de se justifier, de déresponsabiliser moralement.

    Je conseille afin de garder un esprit critique de renverser le raisonnement : la création destructrice. Ainsi, prenons nos responsabilités humainement en admettant que certaines créations détruisent (c’est un fait). A nous de les refuser ou pas ! La destruction n’a rien de salutaire (parfois même irréversible), alors que certaines créations, si (L’UE ne l’est pas, c’est évident). Ce n’est pas la destruction des nations qui crée l’UE, mais c’est la création de l’UE qui détruit les nations…

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  • soleil // 17.09.2015 à 22h01

    je ne pense pas que l’introduction de la démocratie vienne des politiques
    Au vu de la diminution des dotations budgétaires il serait logiques de créer des coopérations au sein ancrages communales (france). Ça traine les pieds….., les habitants ont besoin de savoir ce qu’il est possible de faire pour vivre mieux.
    C’est grave pour l’Inter génération et le vieillissement de la population. Il faut avancer intelligemment.

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  • Francois Dubreuil // 17.09.2015 à 22h13

    Personnellement j’aurai écrit, comment les gouvernements ont inventé la commission pour se libérer du contrôle des peuples.

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  • Bert // 20.09.2015 à 08h14

    Le cordon sanitaire autour du UKIP est une autre preuve des procédés antidémocratiques de l UE

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